L'étoile belge

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s.n. 1914, 02 Mai. L'étoile belge. Konsultiert 17 Mai 2024, https://nieuwsvandegrooteoorlog.hetarchief.be/de/pid/xw47p8w201/
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Samedi 2 mai 1914 S5e GLJOL333L&&* — IV ±SS Baromètre du 2 mai Bieiir es PRIX DE L'ABONNEMENtIJ POUR BRÜXELLES : Un an : 12 fr.; 6 mois, fr. G.50; 3 mois, fr. 3.50 POUR LA PROVINCE : Un an : 16 fr.; 6 mois, fr. 8.50; 3 mois,5 fr. BUREAUX : rue des Sables, 13, ouverts de 9 a 16 h. En province il suffUderemettre lepriade l'abonnement au facteur Edition C France, Angleterre, Allemagne et tons pays de l'Lnion postale. Hollande, 7 fr. — Grand-Duché, 9fr. 6fr. par trimestre payable d'avanoe mandat-poste Hl ANVONGES : 45 cm"» la li?ne: mini-nam 4 Teipper. moyM Maximum de la Minimum «Ie la Baromèt.:Ieler , Quantité d'eaii de 8a 3 h««, normale i".^? voillo.19 l nuit.5'7 a 3 ü., 763 0,n6 Observations Temperature, Baromécre. Humidité(:00= Vent dominan Déclin. matra. Ephérnéridet Soleil: lever,■'£ 4U.16 coucher, lyh.U3 brles24h.., '6**5 de midi 9*5 hum. absol.). 6:'. • NB pour le 2 mai' Lnne: lever, 9 ti. U coucher. i li. 15 Previsions de rinstitut météorolog.: Vent NE. modéré; orageux*- Service des malles Óstende-Douvres Etat de la mer, le 2, a 4 heures agitée les électeurs socialistes a voter au second tour pour M. Painlevé, sociaiiste indépendant. combattu au premier tour par M. Lannes de Montebello. M. de Montebello est un républicain.. progressiste, c'est-a-dire républicain modéré. Il est même nettement clerical. Il représentait une circonscription de Reims et était président de la commission de Farmée de la chambre. Il avait joué un röle important dans le vote de la loi de trois ans. Il a pensé que ce róle Tobligeait a accomplir une action d'éclat en venant combattre a Paris même un adversaire résolu de la loi de trois ans. Il se croyait d'ailleurs sür du succes, la circonscription representee par M. Painlevé ayant été longtemps un fief nationaliste. Or, M. de Montebello a recueilli moins de voix que M . Painlevé et les 900 suffrages du candidat sociaiiste unifié assurent l'élection de M. Painlevé au second tour. Aussi diton que M. de Montebello ne maintient pas sa candidature et qu'il cède a M. Rolin, conseiller municipal républicain conservateur, l'honneur de se faire battre défïnitivement a sa place. Pendant ce temps, M. de Mun, fils de l'ancien cuirassier du pape et académicien, qui s*est présenté k Reims pour recueillir la succession de M. de Montebello, est lui-même en grand danger d'etre battu au second tour. Dans le Rhone comme dans le Nord, les républicains modérés sont menaces d'etre evinces complètement au scrutin de ballottage. Partout d'ailleurs ou a peu prés, ainsi que nous l'avons dit en commencant, s'opère la concentration radicale et sociaiiste. . Nous avion s fait prévoir ce fait en eommentant les résultats du premier tour. Il en résulte que Teffectif des radicaux et des socialistes sera accru dans la nouvelle chembre, ce qui ne changera pas grand'chose, d'ailleurs, a la situation parlementaire, pa ree qu'il n'y aura toujours pas de majöpité compacte, homogene et stable. Une trombe dans le Nord Jeudi après-midi, a 4 heures, une veritable trombe a assailli, dans la vallée de j l'Erolin, les villages d'Avesnes-les-Auhert et de Rieux. La trohibe a -dure pendant l plus d'uive heure. Une partie des villages ; est couverte de boue. Un tissage a été Darj tiellement détruit. Le personnel a du s'enj fuir pour assurer, son salut. Le sous-préfet et les soldats du lerde ligne sont sur les i lieux et on attend les pompiers de Cambrai appelés par le tocsin. Il n'y a pas d'accidén/t de personne, mais les dégats maténels sont considerables. ALLEMAGNB AU REICHSTAG Cas de maladie et suicides dans l'armée M: Ditmann, député sociaiiste, questionne le chancelier sur divers cas de maladie et de suicides au 143sd'infanterie a Strasbourg par suite de fatigues et d'efforts excessifs imposes aux troupes. Le comnjissaire du gouvernement conteste en partie les faits dénoncés par M. Dittmann et refuse au fond toute réponse a la question posée., le chancelier, ni le redchstag n'ayant, dit-il, a s'occuper de l'instruction des troupes. Un officier condamné Le conseil de guerre de la première di vision de la garde, a Berlin, a condamné a 1,200 mark, d'amende pour voies de fait, un lieutenant qui, lors d'une discussion entre civils et gardes-forestiers, avait, pour effirayer des enfants, tiré sur Tun d'eux, et l'avait grièvement blessé. Arrivée a Strasbourg du nouveau statthalter d'Alsace-Lorraine Vendredi matin, a 10 h. 57, M. de Dallwitz, le nouveau statthalter d'Alsace-Lorraine, est arrive en gare de Strasbourg en compagnie du secrétaire d'Etat, comte I de Roedern, qui était allé au-devant de I lui jusqu'a Lauterbourg. Des mesures policières sévères avaient été prises pour empêcher le public et même les représentants de la presse d'entendre les paroles que le statthalter prononcerait a son arrivée. M. de Dallwitz fut reeu par le sousrsecrétaire d'Etat et quelques haiuts fonctionnaires du ministère, par le general Deimling, commandant le lj3e corps d'armée, par le general Eberhardt, commandant la place de Strasbourg et par les autorités municipales. M. de Dallwitz s'est montré fort aimable. On a remarqué qu'il s'est entretenu pendant quelques minutes avec le general Deimling sur un ton tres affable. ■ Peu de curieux aitendaient le statthalter sur la place de la Gare. Il n'y a eu aucune demonstration. Collision de trains — Plusieurs victimes Un communiqué officiel annonce qu'un train omnibus, venant d'Alzey et allant a Mayence, est entre en collision, vendredi, avec un train de marchandises qui manoeuvrait, a 8 h. 11 du matin, en sortant de la gare de Niedersaulheim. Jusqu'a midi on avait retire-des décombres trois morts dont le mécanicien -de la locomotive du train de voyageürs et deux femmes, cinq personnes grièvement bles- EII&AJiTGieiR, ■*&& gtïnxhul© c3Les TosiULo'tt&im&s Nous disions, en appréciant le résulfcat du premier tour de scrutin en Prance, que la concentration se ferait vraisemblablement pour le scrutin de ballottage entre socialistes et radicaux. Elle est aujourd'hui un fait accompli, sauf dans quelques circonscriptions oü cette derogation a la regie générale ne peut d'ailleurs guère exercer d'influence sur le résultat final : les socialistes unifies, par exemple, refusent de se désister a Lyon devant M. Augagneur, socialiste indépendant, maïs la lutte reste circonscrite entre ces frères ennemis, de sorte que le siège ne peut en aucun cas échoir a Topposition de droite. Une entente formelle est intervenue* entre socialistes et ^cadicaux du département du Nord. Ge département élit 23 deputes. 10 onfc été élus dimanche dernier. 11 y a done 13 ballottages. Socialistes et radicaux viennent de decider le ralliement en faveur du candidat, radical ou sociaiiste, qui a obtenu le plus grand nombre de suffrages au premier tour. Les socialistes se désistent dans 8 circonscriptions et les radicaux dans 7, de sorte que Ton peut prévoir 1'échec des deputes sortants de droite ou modérés demeurés en ballottage, notamment de M. Grousseau, professeur a l'Université catholique de Lilie, le porte-voix du Vatican et un des chefs, avec M. de Mun, de Taction liberale, c'est-a-dire du parti spécifiquement clerical, car on sait combien sont trompeuses, en Prance, les etiquettes politiques! Dans le département de la Seine, il n'y a pas d'accord stipulé entre socialistes et radicaux, mais entente tacite. La federation radicale et radicalesocia-liste a reliré ses candidats dans les circonscriptions oü ils étaient devancés par les socialistes et les socialistes viennent, a leur tour, de se désister dans les ciFConscriptions oü ils sont en moins bonne 'posture que les radicaux ou les socialises «dependants.;La federation sociaiiste de la Seine invite notamment NOS DÊPÊGïIEBS Services spéciaux d e l'ÉTOILE BELGE FRANCE ün manifeste de la delegation des gauches La delegation des gauches de l'ancienne chambre adresse a tons les candidats républicains de gauche en ballottage un appel a la discipline disant que partout oü des candidats républicains se trouvent en lutte avec des candidats de la coalition réactionnaire, les républicains doivent faire bloc sur le nom du candidat des groupes de gauche le plus favorisé. L'assassinat de M. Calmette M. Boucard a entendu vendredi aiprès midi M. Paul Painlevé. Celui-ci a declare qu'il avait été informé par une personne tres auto risee que M. Gaston Calmette avait en sa possession des lettres intimes et qu'iü s'apprêtait a les puhlier, comme le redoutait Mme Caillaux. M. Painlevé avisa aussitdt M. Caillaux par un coup de telephone. M. Boucard a entendu M. Ceccaldi, depute, ami de M. Caillaux. 'M. Ceccaldi a d'abord fait connaïtre au juge qu'a aucun moment, ni M. Caillaux, ni les personnes de son entourage, ne s'inquiétèrent de la menace de la publication par le Figaro du rapport Fabre. 11 a indiqué a ce sujet une conversation qu'il avait eue avec MM. Briand et Barthou. Il a deed ar é que lliistoire du document Fabre, qui semblait avoir affolé tout Le monde, n'était qu'une fable. M. Ceccaldi a ensuite fait le plus grand éloge du ménage Caillaux, qui était des ipjlus unis, puis il a declare que e'est par %.. Dubarry, directeur de la Journée républicaine, qu'il fut mis au courant, le 13 mars, de la publication des lettres intimes. M. Dutbarry lui fournit des explications précises et lui annonea que cette publication aurait lieu le 17 mars dans le Figaro. M. Ceccaldi en avisa M. Caifllaux le lenidentiain matin. Le ministre fut tres éanu de cette declaration de M. Ceccaldi. Le lundi 16 mars, M. Ceccaldi vit M. Caillaux au -sénat. Le ministre des finances 'lui dit qu'il était tres inquiet au sujet de sa femme et le pria d'aller la voir, ce que M. Ceccaldi ne put faire, car il devait •pren.dre la parole a 4 heures a la chambre. M. Ceccaldi a declare que M. Painlevé lui dit a la chambre, le lendemain du drame, qu'on lui avait affirme que les lettres paraitraient malgré le drame. M. Painllevé, a(près avoir obtenu sa* parole d'avocat, lui fit connaïtre le nom de la personne quil'avait renseigné. C'est un homme tres connu dans le monde de la finance qui a de gros interets au Figaro. Avant de se retirer, M. Ceccaldi a raepnté que lors de I'affaire Montagnini des lettres privées de M. Denys Cochin, qua avaient été saisies au cours de perquisitions a la nonciature. parvinrent, on h'a M. Ceccaldi avait raconté eet incident a M. et a Mme Caillaux. Un platre de Frémiet détruit De Lille : Par suite de la chute d'un velum monte sur une armature de :fer, le Chevalier errant, de Frémiet, groufpe en pflatre exposé. au Musée des beaux-arts, a été néduit en morceaux» sées et un grand nombre de voyageurs lég-èrement blesses. La voie est obstruée parles débris des wagons démolis. Gepen dantla circulation continue par tranjsbordement. Les dégats. matériels sont importants.tvM't- Dix mille hectares de forêts en feu Osterfeld (district de Muenster) : Un incendie a éclaté vendredi après-midi a la limite des provinces de la Prusse rhénané et de la Westphalie dans une forêt appartenant a un gros industriel de la region. L'incendie s'étendit bientöt aux propriétés forestières du comte d'Arenberg. Bien que.toiLs les pompiers des localités de la 2ontréè soient sur les lienx il est a craindre qiie, vü la violence du vent, rincendie ne cesse pas de sitöt.' Environ 10,000 hectares sont la proie des flammes. La maison du garde-forestier est cernée par les flammes. Encore un drame de Taviation Dépêche d'Halberstadt : Les officiers aviateurs, le lieutenant Niemeier, du 178e dïnfanterie saxon, qui faisait fonction de pilote, et le lieutenant en 'premier Mayer, du bataillon des aéróstiers, qui était son passager, étaient partis vendredü matin ie Doöberitz, sur un biplan. Vers midi, '.Is furent pris dans une bourrasque com:ne: ils se trouvaient a vingt metres de hauteur au-dessius du terrain d'aviation de Halbersiadt. L'appareil fut précipité sur le sol et complètement détruit. Mayer a été tué sur le coup et Niemeier est gra-vement blessé. PAYS-BAS Le président de la première chambre Le baron Van Vborst tot Voorst, mem- a été nom- bre de la première chambre, mé président. AUTRICHE-HONGRIB La santé de Frangois-Joseph On annonce officiellement que la nuit de jeudi a vendredi a Hé aussi bonne que les deux précédentes et que l'état general du souverain est tout a fait satisfaisant. Bulletin de vendredi soir : La diminution du catarrhe et l'amélioration progressive persistent chez l'empereur. RUSSIE Le proces des aviateurs allemands Après 7 heures de débats la cour d'appel de Perm.a condamné les trois aéronautes 'allemands Berliner, Haase et Nikolai è.,six mois de prison, deduction faite de 60 jóufs 'dé' detention preventive, póur levers de plans, fabrication' de copies, description de points fortifies, collection ou reunion de nouveiles, dissimulation de leur origine et irruption dans des points fortifiestifiesde 1'empire. Le tribunal a laissé tomber contre Berliner 1'accusation de publication de documents secrets dans un Etat qui ne se treuve pas en état de guerre avec la Russie. Le ballon sera remis au gouvernement et les armes a la police. Les condamnés garderont les arrets jusqu'è ce qu'ils aient fourni chacun une caution de 2,000 roubles. La condamnation des aéro-nautes allemands a Perm est tres mal accueillie par la presse lerlinorise. Seuls quelques journaux antisémites rappellent que le pilote Berliner, qui est-israélite, avait déja été prévenu dé ne pas avoir a retourner en Russie et admettent que des imprudences ont pu être commises par lui et ses compagnons. Le semd-offtcieutf Lokal Anz\'iger &}efforce d'atténuer la portee de la condemnation, mais la pLupart des organes déclarent que. ie j ugement, ridiculement severe et incomprehensible, est un acte declare d*indmitié envers l'AJUemiagne, qui ne fera qu'envenimer les relations entre les deux pays. 2,000 étudiants renvoyés de l'Université de Moscor 2,000 étudiants de l'Université de Moscou ont été exclus pour n'avoir pas réglé l&urs "droits d'inscription. Jusqu'ici, un p*nilanthrope multimillionnaire, nommé Schachow, venait en aide a tous les étudiants néoessiteux, mais, par sujite de diissentiménts entre lui et certains professeurs, M. Schachow a annoncé qu'a l'avenir on n'auradt plus a compter sur lui. ESPAGNÉ Entrepot incendié Un incendié a éclaté jeudi dans un chantier de constructions navales de Bilbao et a détruit un entrepot oü se trouvaient rassemblées des quantités considerables de matériaux. TURQUIE L'ambassadeur allemand chez le grand-vizir Le baron de Wangenheim, ambassadeur d'Allemagne, est rentré a Constantinople, venant de Corfou, oü il a été Thóte de lempereur. Peu après son retour, il a eu une entrevue avec le grand-vizir. La reorganisation de la gendarmerie en AsieMineure De notre correspondant de Salonique : Une dés principales réformes qui seront mises bientot en application en Turquie est celle qui concerne la reorganisation de la gendarmerie dans les provinces de l'AsieMineure. Jusqu'a présent, il existait un regiment de gendarmerie dans chacurie des provinces de Van, Trébizonde, Erzeroum, Bitlis, Diarbekyr, Mamuret-Ül-Aziz etSivas. Tous ces regiments comptaient un effectif total de 9,700 hommes. Le projet de reorganisation du general Bauman pacha porte ce chiffre a 13,900 hommes. Les officiers seront choisis parmi les plus expérimentés de l'armée ottomane. Chacun de ces regiments est place sous les ordres d'un instructeur francais. La plupart des instructeurs choisis en France se trouvent déja sur les lieux et ils ont procédé a la formation des corps. La zone dans laquelle sont compris les sept vilayets sus-indiqués est répartie' en deux secteurs. Le quartier general du premier secteur est a Trébizonde et celui-du deuxième a Kharpooit Chaque secteur a a sa tête un chef francais. Les ordres émanant de l'inspecteur general Bauman pacha, qui doit siéger. a Constantinople, seront transmis diirectement a ces deux cliefs ;qui doivent veiller a 1'exécutJon des mesures décretées. En outre, on procédé aux travaux de construction, des nouveaüx corps- de garde dont le nombre est fixé a cinq cents. Pour couvrir les frais resultant de ces travaux, lé gouvernement a mis a la disposition de 1"inspecteur general de la gendarmerie la somme de 16,000 livres turques. Le programme prévoit en mêmè temps la formation d'un corps möbiie de gendarmerie qui sera destine exclusivement a réprimer le Lrigandage dans 'les provinces de PAsaeMineure. GRECÉ M. Venizelos a Salonique M. Venizelos, président du conseil, Repoulis, ministre dé rintérieur, et Ractivan, ministre de la justice, 'sant arrivés, a Salonique vendredi matin, a 9 heures. La population leur a réserve un accueil tres chaleureux et la foule massée sur le 'quai apoussé des acclamations frénétiques a l'apparition des ministres. Le séjour 'de ceux-ci a Salonique sera de deux jours. Ils repartiront ensuite pour l'intérieur de la Macéd'oine, afin de pro ceder a une inspection. RRSSiL L'expédition Roosevelt L'expédition Roosevelt est arrivée a Manaos. M. Roosevelt, qui est atteint d'un furoncle, est actuellement- lé^èrement souffrant. Tous les autres membres de l'expédition sont en excellente santé. Les résultats scientifiqües obtenus par l'expédition sont considérés comme importants. ANTILLES Nouvelle rebellion a Saint-Domingue Le gouverneur de Puerto Plata est entre en rebellion. On a envoyé contre lui des bateaux et des troupes de terre qui assiègent et bombardenfv la ville. Le corps diplomatique a demandé au gouvernement'de SaintDomingue de constituer une zone. neutre pour assurer la sécurité des étrangers et des non combattants. JAPON Un navire en danger On mande de Nagasaki que le vapeur Siberia, appartenant a une compagnie américaine, s'est échoué a la hauteur de Tile Formose et se trouve dans une situation dangereuse. Le vapeur a quatre-vingts passagars de première class© a bord. De Tokio, vendredi, 8 h. 30 soir : Le gouverneu,r general de Formose a recu un telegram me sans fix d'un vapeur ja4)oxïaM par lequel ce vapenrdisait avoir regu du Siberia des appels de secours répêtés. Ges appels qui contüruaient devenaient de moins en moins distinct». Le gouverneur .japonais a aussitöt envoyé d/eux vapeurs sur les lieux du sinistre que l'on croit être par 121°10 de longitude et 21°40 de latitude nord. Le Siberia a 71 passagere parmi lesquels la femme du gouverneur general des Phi^ lipp.ines et le consul general d'Angleterre a Manille. De Londres : Le Iioyd annonce que le croiseur Yarmouth est parti au secours du Siberia,' qui est échoué non loin de Formose. CHINE Demission du cabinet La nouvelle Constitution chinoise a été promulguée vendredi a midi. Le cahinet actuel a donné sa démission et l'on s'attend a ce que le nouveau ministère soit officiellement formé aujourd'hui, samèdi. Les Loups Blancs continuent -Les Loujps Blancs ont pris trois viflles, dont Kansu. Les soldats mahometans de •Kansu, qui avaient -été- licenciés rejoignent les troupes régulières. [IS ifüeiils laüüpes En Macédoine — Plainte de la Porte On mande de Constantinople a Vienne: On assure que la Porte a adressé a ses ambassadeurs un memorandum attirant 1'attention des puissances sur les persecutions des musulmacs en Macédoine. vvvvvvvvvvwiw\awvvwi\wvvvvvv^^ Voir plus loin nos Dernières Nouveiles de la nuit. v^avvvvvv^avvvvvv^l^'vvvvvvvvvvvvvvv^vwvvvvv\\avvivv Etats-ünis et ixip La mediation l-jÊ' On mamde de Washington au Times : Tous les médiateure considèrent, dit-on, comme possible la convocation d'une sorte de conférence de la paix. Leur intention serait de former un gouvernement provisöire du Mexique et de prier ce gouvernement et celui des Etats-Unis d'envoyer des représentants discnt.er avec eux. Tout dépend cependant des circonstances futures. Autour du conüit La Prensa de Buenos-,Ayres declare que les journaux européens. se trompent en supposant que la mediation de rArgentine, du Chili et du Brésil implique l'existence d'une entente permanente pour contrecarrer l'extension' de la doctrine de Monroe. Une telle alliance n'existe nüllement dans le sud de I'Américrue qui n'est pas monroeiste mais pan-américame. L'armistice Le general Huerta a accepté la proposition de suspendrecjes hostilités entre les Etats-Unis et le Mexique pendant la période des negotiations, 's Combats entre révolutionnaires et fédéraux L'amiral Fletcher rapporte que les con«stitutionnalistes ont continue jeudi Tattaque de Tampico. Le département de la marine apprend qu'il y a eu, le 27 avril,'ón violent combat a Puerto Plata et dans la region troublée de Baraona, Carranza s'apprête è attaquer Tampico Le general Carranza a ordonné la mobilisation de 1-2,000 hommes afin d'attaquer Tampico. Le general Villa aura le commandeme'nt de ces troupes. Un beaü-fils du general Carranza declare ; qu'un armistice dans le nord du Mexique estimpossible. NOTES PARÏSIENNES La. bouteilie a I'encre Les mois passent, les éVénements se succèdent, la France a vote, l'Odéon est devenu vacant : il y a une chose qui en est tou jours au même point, cependant, c'est l'instruction de l'affaire Cadiou. Avec les procédés qu'emploie la justice a Brest, il n'y a, d'ailleurs., aucujne raison pour que cette instruction sodt jamais terminée. On serait assez porté a imaginer que, dans beaucoup d'années, ce sera Farrierepetit-fils du juge d'instructipn, M. Bidart de la Noë, qui la continuera, en faisant comparaïtre les descendants de la troisième generation des témodns actuels, qui seront des vieillards caducs. Quant a l'accusé, ayant pris un aspect venerable, il se sera éteint en prison sans qu'on ait jamais su s'il était coupabie ou non. Les successeurs de M. Bidart de la Noë en seront toujours a rechercher si un certain sanglier gratta la terre ou non pres de la fosse mystêrieusement creusée pour y déposer le corps de M. Cadiou. Ah I si le juge d'instruction avait pu interroger ce sanglier, dont un coup de fusil interrompit prématurément la carrière ! Il se serait du moins donné la satisfaction de le faire arrêter, car il semble que le plus clair de son génie 6oit designer des mandats d'arrêt. Il faut bien le dire, la maniere dont cette affaire est conduite est un scandale. Aucune interpellation ne serait plus legitime, si nous avions une chambre des deputes. On» ne peut pas exiger d'un magistrat qu'il ait une lucidité admirable et que, par une divination, il découvre une vérité malaisée a determiner. Mais on serait en droit de lui demander de ne pas embrouiller encore une cause criminelle obscure, et d'en faire le chaos. Qui pourrait, a présent, avec le temps qui s'est óeoulé depuis le meurtre de 1'usinier, dissiper ces ténèbres ? Une singuliere obstintation dans: des deductions premières, rimpontance attachée a des détails !.msighhTèm%'^fes"constatations insuftisantes, au début, les ont de plus en plus épaissies. Comment des souvenirs, auxquels on 'fait tardivement appel, après quatre mois, pourraiënt-ils être precis, aujourd'hui ? Les reflexions qu'on pouvait déja faire, il y a queJque temps, we prennent que plus de force. Quand une tache, difficile il est vrai, parait au-dessus des capacités d'un homme, on la lui retire. Cela se passe ainsi partout, sauf dans ce qui est précisément le plus grave et le plus délicat, dans l'exercice de la justice. Pendant ce temps, Tingénieur Pienre, avec lequel le juge'ne s'entretient même plus, reste toujours dans sa cellule. Je ne sais s'il est sympathique ou non. Mais je sais que ces retards a decider de son sort sont assez révoltants, et qu'il y a, certainement, des modifications a apporter aux habitudes judiciaires. Paul Ginisty. LES THEATRES A PARIS Paris, 30 avril. «Poussière » et « L'Honnête Fille » au Theatre Antoine Le Théètre Antoine vient de représenter Poussière, piece en trois actes, de M. H.-R. Lenormand. Poussière est une étude cruelle, tragique, balzacienne, d'une petite bourgeoisie bornée, rontinière, radoteuse, telle qu'on peut en rencontrer encore quelques specimens dans les coins reculés de province. M.- Mingret est un riche commergant épris de régularité, de chiffres, de paperasses et de discours vides. Il mène une existence réglée, soignée, dorlotée par sa sceur Jeanne. Il a recueilli dans sa maison sa nièce Lucie, née a Java d'une mère aimant la liberté et le.soleil. Lucie aime son cousin Godefroy, qui dirige aux colonies le comptoir de' M. Mingret. Elle devierat même la maïtresse de Godefroy; mais celui-ci ne peut l'épouser, car l'avarice de son oncle ne lui accorde que des appointements ridicules. Godefroy retourne au pays du soleil, et Lucie, après avoir eu clandestinement un enfant, dépérit, s'étiole, languit, étouffée par cette poussire des jours pareus et sans lumière. Sa longue agonie passé inaper?ue?. Jeanne est uniquement préoccupée de la santé de son frère ; M. Mingret ne songe qu'a parier, a bavarder. Et tandis qu'il pérore, la pauvre petite exilée de Java exhale son dernier souffle. Cette piece, d'une observation subtile et penetrante, ne va pas sans quelques ihégalités ni. sans un peu de monotonie. Elle est jouée avec une vérité impressioitnante par M. Gemier, dans le role de Mingret, et par Mmes Kalff et Dux. Le spectacle se terminait joyeusement par une farce paysanne. en vers, de M. Gabriel Nigond, intitulée L'Honnête Fille. Nous y voyons une servante villageoise, Solange, trimant gaïment sans bouder.a la besogne, et opprimée par son patron Jéróme Auguet, qui en fait sa servante et sa maïtresse. Solange est aimée d'un garQon épicier, Gaviroux, et lui rend bien eet amour. L'heureuse chance d'un gros lot permet a l'honnête fille de réaliser ses rêves. Cette amusante paysannerie est écrite en un savoureux patois berrichoii; 'elle est jouée avec une verve robuste et fine par Mme Lola Noyr, par M. Malavié et par l'auteur-lüi-mênie, M. Gabriel Nigond. Louis Schneider. INTÉRIEUR 'AYSÏÏ OFFICIE Le sénateur Braun a cru qu'il se devait de faire exception parmi ses collègues de la droite, et il a pris la parole dans le debat scolaire. Nous comprenons ce scrupule : l'inspecteur Braun dit autrefois tant de mal des écoles normales cléricalés et des fraudes qui y étaient de pratique courante, lore des examens de sortie, pour tromper les délégués du gouvernement sur le savoir des élèves, que le fils peut bien se pe'rmettre; par maniere de compensation, de rompre une lance en faveur des écoles des.ignorantins. Malheureusement, eet ami impétueux de l'enseignement libre est passablement maladroit. Tout d'abord, qu'avait-il besoin de se montrer plus catholique que le pape ? Nous avons publié autrefois desextraits des rapports triennaux établissant qu'inspecteurs diocésains et évêques étaient satisfaits de la maniere don^"^ donne le cours de religion dans les écoles communales, et nous en concluions qu'au point de vue religieux, la loi scolaire nouvelle n'était pas nécessaire. M. Hallet a donné lecture, au Sénat, des mêmes satisfecit épiscopaux. Nous n'avons jamais prétendu qu'il n'y eüt pas, par-ci parla, une petite ombre au tableau. De ces petites ombres, M. le sénateur Braun, plus difficile que les évêques, essaie de faire de grandes et abominables taches, et il en est reduit a exhiber quelques maladresses ou intemperances de langage d'organes aussi importants et aussi autorisés que le seraient « Les Echos de la Trouille ». Et d'une 1 Voici l'autre. Nous reproduisons textuellement les Annales parlementair es, p. 392 : M. Braun. — J'ai entendu rhonorable M. Hallet imputer a nos écoles de faconner des électeurs. M. Hallet. — C'est un des vötres qui l'a dit. M. Braun. — Oui. M. Vandervelde avait déja, en 1912, dans le debat scolaire a la Chambre, relevé* le propos de M. Pierre Verhae?ren. La citation manquait done au moins de fraicheur. M. Speyer. — La vérité est toujours bonne a redire. M. le président. — Pas d'interruptions, je vous prie. M. Lelrcu. — Nous marquerons vos passages inédits. M. Braun. — Eh bien ! oui, nous voulons instituer pour nös enfants, dans no's écoles, un système de vie. L'école pour la vie. Croyezvous done que les catholiques assument ies plus lourds sacrifices uniquement pour apprendre a lire et écrire a leure écoliers ? Mais non! c'est pour les dresser. M. Leheu. — Les dresser! Je note 1'expression. Voila l'aveu ! Le mot est suggestif. Il caractérise toute votre politique scolaire et sociale ! (Approbation a gauche.) M .Braun. — C'est pour leur apprendre a vivre, a devenir de bons citoyens et de fidèles catholiques. Et si, comme bons citoyens et comme fidèles catholiques, ils ne peuvent manquer de devenir de bons électeurs, ce sera tant mieux pour tout le monde I Mais vous, avez-vous le droit de chercher a recruter des électeurs dans vos écoles? - Voix a gauche : Dans nos écoles,? M. le comte Goblet d'Alviella. — Dans quelles écoles? M. Lekeu. —^Dans celles dont le ministre a la garde, héïas ! En effet, celles qu'on appelle nos écoles sont presque toutes confessionnelles ; beaucoup sont tenues par des cléricaux; cinq cents d'entre elles sont confiées a des congréganistes. M. Braun a done avoué en plein Sénat que les écoles libres ont pour objet suprème de former des électeurs catholiques, et pas un mot de protestation n'est parti du banc du gouvernement. L'aveu est done officiel. Nous en prenons acte. SÊANCE DU 1«- MAI sous La séance est ouverte a 2 heures. la présidence de M. de Favereau. LA LOI SCOLAIRE On continue l'examen de Tarticle 8. M. Hallet, parlant des écoles libres non subsidiées, estime qu'il n'est pas possihle que la loi se desinteresse des enfants qui les fréquenitent. On n'a aucun controle sur ces écoles. La loi aurait dü prévoir au moins un examen final afin de savoir si les enfants possèdent un minimum de connaissances, L'orateur critique les délais fixes par l'article. Ils sont mal établis pour les écoles oü la rentree se fait le lerseptembré. L'orateur fait aussi remarquer que les listes communiquées aux inspecteurs par lés administrations communales seront toujours incompletes a cause des mutations de domicile. On aurait mieux fait de •demanideir aux administrations elles*mêmes l'envoi direct des cartes aux parents. On aurait economise du temps. M. Speyer revient sur la question du controle dans les'écoles non subsidiées. On ne s'en est pas occupé a la Chambre. L'orateur est d'accord avec le ministre sur son'interpretation de la liberté d'enseignement. Mais si on ne peut exercer la moindre intervention dans la direction de ces écoles, de quel droit la loi intervient-' elle dans certaines dispositions des articles 6 et 10 ? Les regies sur la fréquentation scolaire aboutissent a un veritable gachis. Dans les écoles oü, sous l'étiquette d'école on cachera un atelier, la fréquentation sera reguliere. Ce n'est done pas le point qui doit nous occuper le plus. Ce qui intéresse primcipalement c'est la qualité de 1'instruction donnée aux enfants. Pour ce controle, le comte Goblet propose un examen. Mais le ministre le repousse en disant que le juge aura le droit de verifier si le père execute la loi et dira qu'il l'enfreint s'il confie son enfant a une école qui est plutöt un atelier. Comment peut-on admettre toutes ces investigations qui porteroht plutöt saite l'école que sur l'écolier? M. Poullet. — Mais non, le juge pourra appeler le directeur comme témoin. M. Speyer. — Ah! vous ferez réaliserjudiciairement ce que, d'après vos principes, jyous déclarez ne_..pouvoir faire admin ist-ra ti vement.-**»' Eh bien! je üens, nioi, que cette methode est 'illegale et sera d'ailleurs inefficace. . La methode proposée par le. comte -Goblet lui, est .supérieure Mous egards. (Trè^s; bien! a gauche.) M> Poullet,.'jrjf^ 3e pereiste a croire a la supériorité du système du gouvernement, car l'examen jette une''suspicion *sur. toutes les families et les écoles non subsidiées'. •Si,' évidemment, nos previsions ne '"<$} réalisaient pas, nous pourrions modifier la loi plus tar.d. M. Brwnard. — Un père qui a écrit a l'inspecteur qu'il mettait son fils a l'écolecongréganistê at-il le droit de le mettrea l'école communale au cours de l'axinéëscolaire ?• v • M. Poullet. — Mais parfaitement M.Brunard. — Que doit-il faire poui cela ?• M. Poullet. — Un arrèté royal le dira. Les amendements et les articles notfveaux sont repousses. Le texte de l'aticle 8 est adopté droite contre gauche, L'article 9 ordo'nne le renvoi des cartes dont il est question a Particle precedent avant le 15 octobre. L'inspecteur adressera un avertnssemeal aux parents qui ne l'auront pas fait. Sans réponse dans un délai de quinze jouns, il dénoncera le chef de famine au juge de paix. Un amendement de MM. Lekeu et Hallet est retire. L'article est adopté droite coatre gauche. D'après Tart. 10, tous les deux mois les chefs d'écoJe transmettent a rinspecteur la liste des absents non excuses. L'inspecteur prévient le chef de.'familie qu'en cas de recidive ijl' sera dé nonce au juge de paix. M. Lekeu. — Quid en cas de fraude de la part des chefs d'école? II. n'y a .pas de sanction contre eux. Le ministre nous dit : les inspecteurs veüleront. On attend tout des inspecteurs ; or ils ont déjè. bien de la peine a inspecter une fois par an toutes ies classes! Nous demandons que les chefs d'école qui, sciemment, auront oinis de signaler des absents non excuses pulssent être' punis, sinon l'obligation scolaire ne sera qu'une farce. L'orateur se rallie a 1'amendement depose par M. Speyer. , AL Speyer, — La sanction que nous réclamons est tellemeiit néeö'sèkire^ indispensable, que nous ne croyons pas devoir insist e r, il.esi. entendu que 1'amendement sera i'Cj eté. Mais j e vous gafantis qu'avant cinq ans on sera oblige deTintroduire dans la loi. . M. Poutlets — Evidemment, on pourrait songer % punir le fait de fournir des fen|seignements|. sciemment inexacts. Mais le gouvernement'/a* pensé que rensettihle du système permettait suffisamment d'assurer la fidele application de l'obligation. L'inspecteur interviendra. Et puis, nous ne sommes pas tout a faÜ désarmés, ayant' le droit de retrait dea subsides.^.. M. ^qnderkelen critique les conditions dans lééquellès 'se font les inspections. II y a des milliers et • des milliers de classes qui ne recoivent p'as.une. seule M. Poullet trouve tres naturel qu'on n€ visite pas toutes les classes. Pour la besogne administrative, on adjoindra, s'il le faut, un commis a chaque inspecteur principal.\*&> Les amendements Speyer et Lekeu sont repousses. L'article 10 est adopté droite contre gauche;. En vertü de Tart. 11, le chef de familie negligent appelé .devant le juge.sera invite par lui a accdmplir son devoir. 15'il ne défere pas a cette. invitation, ii sera cite a comparaitre. S'il ne comparaït pas ou s'il sobstine dans sa negligence, ou s'il recidive dans le délai d'un an, le nom du père de familie sera affiche pendant un mois a la fagade de la maison communale de sa residence. S'il y a mauyais vouloir, le juge pourra condamner a une amende de 1 a 10 francs, avec sursis de 6 mois. L'amende sera annulée si, dans ces six mois, le père se conforme a la loi. Enfin, si le juge de paix constate l'inenicacité de ces sanctions, il pourra faire intervenir le.juge des enfants. M. Sp 4eyëï. -~ Cet article est un modèle de mauvaise red action. Nous sommes ica en matière de drort pénal oü tout est de stricte interpretation. .Chaque motif doit être pesé1 . L'inspecteur dénonce le père en default au juge qui con'voque le recalcitrant. Cette procédure sabote tous les principes fondamentaux. Elle crée des rapports directs entre le juge et le justiciable. En toute autre matière, c'est le ministère public qui intervient. Lore de la seconde comparution, c'est plus curieu^.?IeiL, c'est le juge qui met en mouvement Taction publique! C'est de l'anarchie juridique. Et comme töd^ cela est mal rédigé! Ü y a des.convocations qui sont des invitations, alOrs qu'en réalité ce sont des appels. Pöurquoi dit-on que la decision du juge doit être rendue en séance publique? C'est inutile. La Constitution le veut "On dit une', chose inulile, mais' Ton cache une chose utile : a savoir que la première comparution devant le juge ne sera pas publique. M. Poullet estime que ces critiques ne sont pas fondées. Af. Speyer développe un amendement disant que les poureuites seront exercéee par les inspecteurs au nom du ministre des sciences et des arts sans prejudice du droit qui appart-ient au ministère public. En cette matière, les inspecteurs scolai-. res interviendront plus utilement que les commissaires de police ou les administrateurs communaux (personnases politique®, notez-le!) qui exercent généralement lef functions de ministère public aiiprès de tribunaux de police. M. Poullet se declare tres. surpris de cet amendement. On ;dit que les inspecteurs sont trop surcharges et voila qu'on veut leur donner plus de besogne encore ! M. Lekeu critique les sanctions. II demande que le mauvais vouloir évident soit

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