L'étoile belge

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s.n. 1914, 26 April. L'étoile belge. Konsultiert 01 Mai 2024, https://nieuwsvandegrooteoorlog.hetarchief.be/de/pid/qf8jd4r591/
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Dimanche 26 avril 1914 PRIX DE L'ABONNEMENT : POUR BRUXELLES : Un an : I» fr.; 6 mois, fr. c.iSO; 3 mois, Ir. 3.S9 POUR LA PROVINCE : Un an : IS fr.; 6 mois, fr. S.50; 3 mois, 5 te. BUREAUX : rue des Sables, 13, ouverts de 9 à 16 h. En province il suffit de remettre leprix de l'abonnement au fact-eur Edition G 65' sajajaées. — IM' ±±0 L'ETOILE BELGE France. Angleterre, Allemagne et 1 „ . ) par trimestre «ta» t , ANNONCES : 45 c™'" la li^no: minimum 4 lignes, fr. 1.60. tous pays de 1 Lmon postale, 1 * [payable d'avance !û tWftliPlIPtfïl Les annonces remises avant 2 heures à L'Otïice de Publicité, Hollande, < û\ — tirana-Duclié, 6 fr. I mandata-poste v«jIi»1îi18bv^ lu ja&uBfifi'yii U &5, rue Neuvo, paraissent le soir inèuie. BgggBBMBBBBBMJIIHI.III IIIIIIIMgflMI PI'MaMMgjUggg^jW^rercgMejaagi^ Baromètre du 26 avril 5 heures Tempêr. mos*™ normale25.^'7 Maximum do la v^na^UIÎiR/veiiK Ut Minimum de la 'Win ^ nu L '''! Baromèt.. >e 25, jP À* > à s il- 769 ": 1 Quantité d'eau jy \ deSàShr-t, O*Pr5es~'th" 8mmI- Observations [IlLj fff y'y^ 3\ \\ midi Température, ! =5o/fl tr En»Il 1:'0 ' Karomècre, grr^ S 7"0-nin5 Humidité('1(X)=! 11^ yà &J I hum. abso!.). <-i Vent dominan Vi^ Y*. • S Déclin, magn. V ^ 12«52'1 Ephémdrides X^Z^/'jr pour le 26 avril Soleil: Nn^. - Lune : lever, 4 h. 27 lever. 4 h.- 23 coucher, 18h.54 coucher. " 0 il. :}(5 Prév. de l'Insticut météor.: Vent N. faible; nuageux; refroidissement Service des mailles ©stendc-llonvres Etat de la mer, le 20. à 4 heures : peu agitée tjaikaiiJ8ft!i'ivw',;^w«7aBtgf3MagKa;q6^,y ÉTRANGER ILa réponse des puissances à Sa Grèce On sait que les puissances s'étaient réservé le règlement de la question des îles de la mer Egée et des frontières «ie l'Albanie. Elles firent connaître leur décision au cours de la première quinzaine de février dernier, simultanément à Gonstantinople et à Athènes. C'était une solution transactionnelle imaginée par sir Ed. Grey, ministre des affaires i. ïrangères d'Angleterre. Elle concédait à la Grèce toutes les îles de la mer Egée occupées par ses troupes, à l'exception cl'lmbros et Tenedos, qui commandent l'entrée du Bosphore et sont par conséquent indispensables à la Turquie, et de Castellorizo, sur la côte d'Asie-Mi-neure. La Grèce conservait donc les îles de Cliio et de Mvlilène, malgré les protestations de la Turquie, qui faisait valoir leur importance stratégique à raison de leur proximité des côtes de l'Asie-Mineure et du port de Smyrne. Elle devait seulement s'engager à ne pas ?n faire une base navale et à n'y exécuter aucun aménagement pouvant constituer une menace pour les possessions voisines de la Turquie. Quant aux îles du Dodécanèse, occupées par l'Italie, elles devaient faire retour à la Turquie après l'évacuation de la Libye par les derniers soldats turcs. En échange des avantages qu'elle obtenait ainsi dans la mer Egée, la Grèce devait renoncer à la rectification de . frontière qu'elle avait réclamée du côté de l'Albanie de façon à rattacher à la Grèce les districts d'Argyrocastro et de Koritza habités par des populations en majorité grecques. La Grèce, dans sa réponse, déclara Accepter la décision de l'Europe, mais formula néanmoins quelques réserves i't quelques vœux qui nécessitèrent de nouveaux échanges de vues entre les puissances. Elle demandait à l'Europe de lui garantir que les îles de la mer Keée. qu'on lui interdisait de fortifier, ront à l'abri de toute attaque turque; -Hc réclamait des garanties spéciales en fi*i ut-- i.ii'.:.■■ populations- grecques d'im-bros, de Tenedos et de Castellorizo. Au sujet de l'Epire du Nord la Girèce s'engageait à évacuer les territoires attribués à 1 Albanie avant le tll mars et à ne donner aucun appui ni encouragement aux velléités de révolte des populations de ces régions, mais elle exprimait l'espoir que les puissances consentiraient à une rectification de frontières dans les districts d Argyrocastro et de Koritaa, otirant, même une compensation pécuniaire : elle demandait aussi que des garanties, suffisantes fussent données aux populations grecques annexées à 1 Albanie et réclamait la neutralité du canal de Gorfou. Il a fallu un mois aux puissances pour s'entendre sur la réponse à faire à la Grèce. Tout d'abord l'Autriche et l'Italie avaient "été fort mécontentes de ce que la- Grèce u avait pas tenu sa promesse d évacuer avant le 31 mars les territoires attribués à 1 Albanie et ils l'accusaient de favoriser et d'aider l'e goavernement insurrectionnel qui a proclamé l'autonomie de ces territoires. Ces deux puissances parurent même vouloir user d initiative sans s être concertées d'abord avec les autres gouvernements. Il leur fallut abandonner ce projet. Les puissances de la Jriplice se mirent d'accord sur la réponse à la Grèce. Les pourparlers entre les gouvernements de la Triple Entente furent plus longs. Enfin l'accord vient d'être réalisé entre les deux groupements, et leurs représentants à Athènes ont remis séparément et successivement une note identique au gouvernement grec. Rien n'est changé aux décisions antérieures relatives aux îles de la mer Egée. Les puissances ne veulent pas assumer la garantie que réclamait la Grèce contre tout acte de mauvais gré de la Turquie, mais elles promettent d'user de leur influence auprès de la Turquie pour que | la Grèce ne soit pas troublée dans la • possession de ces îles, c'est-à-dire pour que la Turquie n'entreprenne rien contre Chio et Mytilène. Elles emploieront également leur influence auprès de la Turquie pour obtenir la sauve* varde des intérêts religieux et scolaires des populations chrétiennes des îles Imbros, Tenedos et Castellorizo. Au sujet de l'Albanie, les puissances sont aussi d'avis qu'il faut assurer aux populations chrétiennes de l'Epire du Nord rattachées à l'Albanie la pleine liberté religieuse et linguistique. Elles useront de leur influence pour que ce principe reçoive son application. Elles recommanderont aussi à l'Albanie de se rallier à la proposition grecque tendante à ce que la police des régions en question soit recrutée dans la région même et comprenne une juste proportion des divers éléments de la population. Les puissances admettent une rectification de frontières dans le district d'Argyrocastro, mais repoussent les demandes de la Grèce en ce qui concerne le district de Koritza, sauf peut-être quelques changements jugés utiles lorsqu'on précisera le tracé de cette frontière. Enfin les puissances se rallient au primeipe de la neutralité du canal de Corfau. Les puissances maintiennent donc, en somme-, leur décision antérieure du mois de février.-Elles admettent le bien-fondé de quelques-uns des . desiderata de la Grèce et lui donnent même satisfaction en ce qui concerne la rectification de frontières du côté d'Agyrocastro, mais pour le reste elles se contentent de promettre d'user de leur influence soit auprès de la Turquie, soit auprès du gouvernement albanais. C'est une sorte d'aveu d'impuissance de l'Europe, qui laisse aux intéressés le soin de régler directement ces questions. La Grèce devra donc s'entendre directement avec la Turquie au sujet des îles, dont le sort, bien entendu, reste fixé, et elle est invitée il évacuer sans délai l'Epire du Nord. L'évacuation de l'Epire par les Grecs sera bientôt un fait accompli, mais il restera encore à l'Albanie à prendre-possession effective de ces régions qui viennent de proclamer leur autonomie. Ce ne sera peut-être pas une petite affaire. Il faut s'attendre aussi à de laborieuses négociations entre la Turquie et la Grèce au sujet des garanties relatives aux îles de la mer Egée, garanties à fournir par la Grèce en ce qui concerne . Chio et Mytilène, garanties à donner par la Turquie en ce qui concerne sa renonciation à toute politique agressive et- aussi en ce qui concerne les populations chrétiennes des îles demeurées turques. NOS DÉPÊCHES Services spéciaux d e l'ËTOILE BELGE FRANCE Mort d'un sénateur On a.imance la mort de M. Sculfort, sé-iateur clu N.ord. M. Gabriel Hanotaux malade Les Débats annoncent que M. Gabriel Ha-notaux qui réside actuellement à Paris est depuis quelques jours assez souffrant. Le malade refuse de s'alimenter. Il en résulte une extrême faiblesse. Samedi après-midi l'état ldte l'écrivain était assez alarmant. Attentat contre M. Antide Boyer M. Antide Boyer, ancien sénateur, a été attaqué samedi*après-midi au cours d'une tournée électorale dans la banlieue de Marseille par un individu qui lui a jeté du poivre dans les yeux et lui a tiré deux coups' de revolver, dont l'un pa atteint au bras. M. Antide Boyer a été transporté à l'hôpital de la Conception. Son état n'est pas grave. L'assassinat de M. Calmette Le juge d'instruction a été saisir samedi au Crédit Lyonnais une fiche constatant la présence de Mme Çaillaux dans les bureaux de-cette banque le jour du drame à (j heures. Contrairement à ce que Mme Caillaux a toujours affirmé, elle n'est donc pas rentrée. En sortant du Crédit Lyonnais elle s'est rendue directement au FigarO. ALLEMAGNE pas de visite impériale en Alsace-Lorraine On annonce officiellement qu'une visite olficielle de l'empereur en Alsace-Lorraine n'est pas prévue pour cette année. Le nouveau programme des voyages du souverain ne parle que d'une manoeuvre militaire dans la Haute-Alsace, dans la montagne au-dessus des Trois Epis. Aussitôt après la manœuvre l'empereur se rendra à II o h k o enigsb ourg où le thé sera servi, puis il se rendra directement à Calsruhe. La manœuvre dans la montagne aura lieu le 8 mai. Il n'y aura pas non plus de réception à Colmar où l'empereur ne fera que descendre du train pour monter en automobile. Pour se mieux connaître La Gazette de VAllemagne du Nord apprend que sur l'ordre du chancelier un important échange de fonctionnaires entre le gouvernement d'Alsace-Lorraine et l'Empire est en préparation « afin de raffermir en Alsace-Lorraine le sentiment d'unité et de loyalisme allemand ». Les fonctionnaires alsaciens ayant reçu une culture générale seront envoyés temporairement en service dans d'autres pays de l'Empire, notamment en Prusse, et inversement des fonctionnaires du reste de l'Empire et de Prusse, seront envoyés en Alsace-Lorraine. Il s'agit, explique la Gazette, de fonctionnaires des tribunaux, de préfectures et de l'enseignement. Ceux-ci, grâce à des mesures financières ordonnées en haut lieu, pourront recevoir des traitements spéciaux. La Gazette de V Allemagne du Nord ajoute qu'on espère obtenir par cette mesure que les fonctionnaires alsaciens visés étudient les conditions de culture intellectuelle et les problèmes économiques de l'Empire allemand et de Prusse, tandis que les fonctionnaires envoyés en Alsace-Lorraine y acquerront la compréhension des questions nationales et économiques du pays d'Empire. On ne p pourra., conclut-elle ,que se réjouir de voir d cet échange de fonctionnaires prendre un développement plus considérable. c Déîense de « survoler » la frontière J La Société des aéronaûtes de Berlin a h décidé, à la suite de l'affaire Berlincr, de d défendre à ses membres de franchir la .frontière russe sous peine de punition. t< Lancement d'un croiseur 9| Samedi a eu lieu à Brème le lancement , du fpetit croiseur Regersburg d'un tonnage ^ de 4,900 tonnes et devant porter un équipage de 367 hommes. ^ Les avatars du bourgmestre Alexandre c i Le nommé Thormann qui, sous le titre u et le nom d'assesseur docteur en droit a -Alexandre, a occupé le poste de deuxième q bourgmestre de Koeslin, en Poméranie, a „ eu, raconte la Gazette Berlinoise de Midi, de nombreuses affaires de cœur. A Bram- a' berg, une jeune fille se serait même em- J poisonnée à cause de lui. En tout cas le procureur de Bramberg a ordonné l'exhumation du corps parce qu'on soupçonne maintenant Thormann de l'avoir empoisonnée.. L'enquête se poursuit également dans d'autres directions. Dans un grand nom- n bre de viLles, notamment de l'Est de l'Ai- lernagne, Thormann, raconte-t-on main- él tenant, a posé sa candidature à diverses c* fonctions communales et presque partout, ^ malgré le grand nombre de candidats, Thormann fut admis au choix restreint. Ce n'est qu'au moment du vote que sa candidature fut repoussée. A Forst, dans la Lausitz, il fut même invité à venir se présenter personnelle- c, ment. Cependant il semble que l'impression qu'il fit ne fut pas des plus favora- p bles, car au momet du vote il ne recueillit ti que peu de voix. t( Démission motivée d'un ministre d'Etat ^ c. M. von Richfer, ministre d'Etat du du- n ché de Saxe-Cobourg et Gotha, vient de t; donner sa démission dans des circonstan- q ces peu ordinaires et qu'il explique lui- p même dans une note publiée par le Journal de Gotha : a « M, von Bassewitz, président de la chambre des finances de la cour, s'est a rendu la semaine- passée à Monsuma.no où n il a fait un rapport au duc régnant sans à en avoir référé préalablement au ministre d'Etat. A la suite de ce rapport, ,1e duc lui ri a conféré une haute distinction. Or, ré- n eemment, des députés appartenant aux différents partis de la diète ont fait, en- v tendre des plaintes concernant la façon q de procéder de la chambre des finances a de la cour. Dans les conditions présentes Q on pensera que le duc, en entendant seu- ?( ienient le président de la chambre des fi- g nançeî? de la cour, adopte ses idées et cela sans entendre le ministre d'Etat respon- n sable et quelles droits et les intérêts de lo. jf j." i;;u lut toïi ne sont plus assez sauverar- p dés. Le ministre d'Etat n'a pas cru devoir prendre la responsabilité- constitution- r, nelle de cette démarche et de ses consé-quences politiques. » Le duc Charles-Edouard de Saxe-Co- n bourget Gotha, qui se trouve actuellement à Monsumano ('Italie), a prié ie chef de ^ son gouvernement de rester encore en fonctions jusqu'à son retour. Une carrière — De l'Elvsée au couvent ti Au couvent des Carmélites de Marien- C( thaï, près de Strasbourg, vient de mou- g- rir, âgée de 71 ans, la sœur Marie-Ber- ^ nard de la Croix. Sous ce nom se dissimulait Mme Robert, née Lorin, qui fut la femme du chef d'état-major, ensuite chef de la maison militaire du maréchal de Mac-Mahon. El Le était la belle-sœur du général Mathieu et la cousine du général Gaston de Sonis, le héros de la ba.tai.Me 1'. de Loigny. Amie intime de la maréchale c( de Mac-Mahon, elle joua un rôle mar- t£ quant dans les l'êtes données à l'Elysée, te Après la mort de son. mari, Mme Robert ti se fixa à Strasbourg, mais peu après elle prit .Le voile dans l'ordre sévère du Mont-, vi Carmel. et Gomment le ferblantier devint capitaine " et ce qu'il lui en coûta Devaiit te tribunal correctionnel de n: Strasbourg a comiparu l'ouvrier ferblan- r' tier Stemm, un jeune homme d>e vingt et V uu ans, sous l'accusation d'avoir usurpé P' l'uniforme et le rôle d'un officier et d'avoir « ainsi porté atteinte à la considération de s-tout le corps des officiers. Stemm s'était procuré chez u.n brocan- g' teur un uniforme de capitaine, puis, ainsi n accoutré, il put expérimenter pendant mie journée entière te prestige que lui confé- ni rait son grade d'em-piunt. Il circula en xt ville, salua les officiers et se fit saluer pfir ÇP eux, il gourmanda les soldats et les gradés j - qui ne lui rendaient pas assez prompte- le ment les honneurs réglementaires et il di annonça même quatre jours de « clou » au factionnaire de la place Kléber pour ti nonchalance. Il visita aussi différâmes P1 brasseries où sa présence surprit, sans ce- If pendant éveiller des soupçons. Et pour- si tant il portait un uniforme très fatigué, ol une casquette où manquait la cocai ta et ai il n'avait ni sabre ni éperons. Mais il ?or- le tit de son rôle et c'est ce qui le perdit. 11 P' salua un agent de police dans la rue et m oelui-ci., surpris d'un honneur aussi rare, tr examina de plus près le pseudo-capitaine to et le signala à un agent de la sûreté qui n alors le fila jusqu'à son logis et établit d' l'identité réelle du jeune officier. io Stan-m a dit devant le tribunal qu'il qi avait seulement voulu faire une bonne et plaisanterie pour « voir s'il serait reconnu P< par ses collègues (sic) les officiers ». Comme d< il n'avait pas d'antécédents judiciaires il et s'en est tiré avec 30 francs d'amende. Le d< ministère public avait requis six semaines de prison. m ti' ANGLETERRE m Les événements de l'Ulster ^ M. Asquith, qui avait quitté Londres samedi au commencement de l'après-midi pour aller passer, comme d'habitude, l'après-midi à la campagne, a été rappelé d'urgence à Downing Street, où il est- arrivé en automobile à 4 heures. |.ô MM. Birell, Harcourt, le général Mac Ready, récemment nommé commandant ce de la circonscription militaire de Belfast, ,jc et plusieurs autres officiers de l'armée de terre l'y attendaient. ai! Après une conférence qui a duré une Bi heure environ, le premier ministre est re- si parti à la campagne en automobile. à Armes et munitions pour les Ulstériens !| On sie rappelle que le vapeur novégien Fany prit à son bord, au commencement ai 3u mois, une cargaison d'armes apportées m ar une allège allemande au lar£# de l'île e Lan?e!and. On téléphone de Belfast, d'après l^s dé-.aratious d'un chef unioniste, que le Fa-y a transbordé vendredi soir 70,000 fuis à bord d'un autre vaisseau et que cs-li-ci les a débarqués sur plusieurs pointé e la côte de lTlster pendant que les\vo-mtaires détournaient l'attention des acuités. Ces armes auraient été ensaiitô •amsportées dans l'intérieur du pays par X) automobiles. On ajoute que le Fany, pour arriver à astination, a dû passer près d'une esca-re anglaise à Lamlash. Suivant les journaux, le Fany aurait âbarqué également 5 mi!llious de cartou-les.De Londres : U est ipoHsible de donner n récit coordonné de la, façon dont les rmes ont été introduites dans H'ULster. ette introduction constitue au point de Lie des unionistes un véritable exploit, ir, outre, 'des fusils, on a' introduit une Liarantaine de tonnes de munitions et approvisionnements. SU5SSE Le travail repris au Simplon Les pourparlers engagés, ont amené la éprise du travail à la deuxième galerie u tunnel du SimpLon où la grève avait .é déclarée vendredi dernier. La plupart e» ouvriens ont recommencé samedi à a v ai lier sans condition. AUTmCl^HOM&RIE La santé de l'empereur Les nouvelles de Schoenbrunin sont très mtradictoires. L'empereur s'est levé samedi matin lus tard que de coutume. 11 était très fa-gué par suite des nombreux accès de iux qu'il avait eus_ pendant la nuit, éanmoins, il a insisté pour qu'aucun rangement ne soit apporté au program-Le de toute la journée. Il a déjeuné d'une tsse de thé, mais il a refusé le biscuit ne, jusqu'à présent, il avait toujours ris. Le changement subit de la. température eu sur lui une influence défavorable. A la Bourse de Vienne, le bruit court, u contraire, que l'empereur se trouve ieux que les jours précédents. Les cours, la Bourse, .se sont relevés un peut. ^ A Budapest, par contre, on semble avoir îçu de très mauvaises nouvelles de Vien-e», car. on se montre très inquiet. On publie le communiqué officiel sui-int : La nuit a été meilleure, en ce sens je durant la première'moitié Le sommeil été bon et peu interrompu. La deuxième toitié a /été troublée par de fréquents ac-;s de toux. L'appétit, les forces, et 'l'état rnéral sont comme hier. D après 'le biililetin publié samedi soir il e s'est produit aucun Wiangemont dans cota-jatte. L'a#.;^;.t, Tétat général et 3;Cftion du cœur restent bons. Par suite de l'absence de soleil l'empe--Ur n'a pu séjourner dans 3>a petite ga-rie.Le souverain a reçu le prince de IMonte-uovo et les deux aicfces de ca.rno généraux. L'archiduchesse Marie-Valérie est irepar-e dans l'après-midi pour Walsee. Mort du baron Fejervary L ancien président du conseil 'des minis-■es hongrois, le baron Gezle Fejervary, >mmandarit de la garde du corps* hon-roise, est mort à Vienne a/orès une lon-Lfce maladie à l'âge de 82 ans. Les élections islandaises su.^e d'une récente dissolution de \Jltmg islandais, les électeurs étaient ►nvoqués pour nommer leurs représen->n,ts et se prononcer sur deux importan-s questions : celle de la nouvelle consti-ition et celle du drapeau islandais. L Allting islandais ayant l'été dernier )té une nouvelle constitution, le roi, au ►nseil des ministres danois et en présen- > du ministre pour l'Islande, déclara l'il sanctionnerait la constitution si les ecteurs l'approuvaient. U déclara en ême temps, sur l'avis conforme du pre-ler ministre de Danemark, accéder au eu des Islandais qui réclamaient un dra->au spécial, mais à cette condition que drapeau danois se trouvât toujours his-sur les bâtiments publics à côté du dra-îau islandais. Enfin, pour essayer de ré-er les rapports entre l'Islande et Je Da->mark, le roi, d'accord avec ses minis-es, décida qu'il appartiendrait désolais au roi de déterminer où devaient se gler les affaires islandaises et de juger telles étaient les affaires relevant de Ulting islandais, et quelles étaient cel-s qui devaient être soumises au Riksdag mois. Les élections se sont faites sur la ques->n du drapeau et sur la question des rap->rts entre l'Islande et le Danemark. Les landais, loin de se satisfaire des conces-Dns qui leur étaient accordées, puisqu'ils (tenaient leur drapeau et qu'on enlevait îx ministres danois toute ingérence dans s affaires islandaises, se sont ralliés au urti le plus exagéré, celui de l'autono-ie, qui combat le parti modéré du minis-e actuel, M. Hannes Hafstein. Bien que us les résultats ne soient pas encore cours, ce parti de l'autonomie est assuré une majorité à l'Allting, et tous les ef-rts des modiérés pour résoudre enfin la îestion des rapports entre le Danemark l'Islande vont se trouver encore une fois irdus. Ces élections provoqueront sans >ute la retraite de M. Hannes Hafstein la nomination d'un ministre partisan > 1* autonomie absolue. L'opinion publique au Danemark commence à se lasser de cette éternelle ques-)n islandaise qui renaît sans cesse au ornent même où elle paraît sur le point être réglée et l'on semble être arrivé au rme des concessions que l'on peut faire. Nouvelles voies ferrées Les journaux de Belgrade annoncent que gouvernement a décidé de saisir d'ici u la skoupchtina d'un projet de loi con-rnant de nouvelles lignes de chemin 1 : fer. ; Dans ce projet il .est question d'un ;randissement de la gare principale de 1 ^Lgradie, de la construction des lignes I ivantes : Uskuib .à Monastir, BricJitina ' Prizrend, Prileip à Istip, Mitrovitza à ( ratsch et de la reconstruction de la ligne ilgraide .à Pozarewatch et à Pra'hovo. A la suite de ce projet de loi l'emprunt l Lieu de comporter 210 millions de di-^rs "en comportera 420. • MONTENEGRO Nouvelle incursion de soldats autrichiens Le gouvernement monténégrin vient de se plaindre auprès de la légation id'Autriche d'une nouvelle incursion sur le territoire monténégrin par les troupes tautri-chieunes qui auraient, pour la seconde l'ois, franchi la frontière au cours des manœuvres à Obsobitza. ' COLOMBIE Tempête Une violente tempête accompagnée de tremblements de terre s'est déchaînée vendredi soir sur Bogota. CHSWg Exploit de Chounchouses D'a.près uni télégramme reçu à Khar-bine de Mouline une bande de Chounchouses a fait prisonniers deux employés russes d'un commerçant en "bois, pour les quels elle exige une rançon de 15.000 roubles. Les iChounchouses déclarent que si cette somme ne leur est pas remise, ils tueront les prisonniers, chasseront les ouvriers. et brûleront les provisions de bois. Un détachement de gardes-frontière russes est parti pour délivrer les prisonniers. ——«-K-ABSW-SK3ŒC-«» Les rnpits ttiiR Un nouvel incident de frontière austro-monténégrinUne dépêche de Cettigne dit que des soldats autrichiens, au nombre d'une centaine, ont traversé la frontière et, maLgré les protestations des gardes-frontière, se sont avancés à 5 kilomètres à l'intérieur. L'incident cause une vive émotion à Cettigne.L'expulsion des Grecs de Smyrne On annonce que le consul de Grèce à Smyrne s'est rendu chez le vali afin de connaître sa réponse définitive au sujet des ordres d'expulsion pris vis-à-vis de sujets grecs. On déclara au consul que le vali était à la campagne. Les agents de police auraient néanmoins avisé vendredi les sujets hellènes qu'ils aient à quitter immédiatement le pays. Etats-Unis et Mexique Nuevo Laredo en ruines Nuevo Laredo a été dynamité et est ori ruines maintenant. Des coups dé feu ' ont été tirés vendredi par les fédéraux de plusieurs maisons. Les Américains ont riposté avec des mitrailleuses. Deux Mexicains ont été tués. Il n'y a aucun espoir de pouvoir se rendre maître de Kerosond où l'on commence à allumer des incendies.Laredo n'a subi aucun dommage matériel. Deux Mexicains ont été tués pendant qu'ils essayaient de dynamiter le pont international. La statue de Washington à Mexico renversée On raconte que le fils du président Huerta se trouvait à la tête des manifestants quand (ceux-ci abattirent la statue de Washington à Mexico et qu'il a attaché lui-même la corde Qui servit à renverser la statue. Quatre Américains auraient été tués à Mexico D'après un journal de la Vera Cruz, El Dictamen, quatre Américains auraient été tués par la population dans les rues de Mexico. Trois des victimes ont été emportées sur une charrette et la quatrième a été conduite au siège de l'Association chrétienne des jeunes gens. Le message de M. Bryan au chef des rebelles Dans le message qu'il a envoyé vendredi au général Çarrariza, M. Bryan déclare que les Etats-Unis retireront leurs forces du Mexique quand ils auront reçu satisfaction. Il ajoute que-si le général , Carranza observe une attitude hostile, il en traînera tout le Mexique dans la guerre. La cause des rebelles sera perdue, car alors le général Huerta sera nommé en permanence. Visite d'ambassadeurs à M. Bryan Les ambassadeurs allemand, français et espagnol à Washington ont rendu visite à M. Bryan. On croit qu'ils se sont enquis du statut \ concernant les navires étrangers en rade '< de la Vera-Cruz. < Bruit de l1 arrestation J du général Carranza [ Une dépêche d'Albuquerque dément 1 l'emprisonnement du général Carranza. i Américains arrêtés c Sept .Américains et un Anglais ont été j arrêtés dans un train à Fierro-Blanco par les fédéraux. On dit que les Américains 1 seront probablement exécutés. Tampico attaqué par les rebelles j L'amiral Mayo télégraphie que les re- 1 belles ont renouvelé vendredi l'attaque .< :ontre Tampico. i Les consuls américains au Mexique M. Bryan annonce que tous les consuls J américains du Mexique peuvent se retirer j s'ils le veulent. Aucune distinction n'est 'aite entre ceux établis dans les territoires J; >ccupés par les fédéraux et ceux fixés dans 1 es territoires qui sont entre les mains des F ïonstitutionnalistes. t Pour une médiation c p Les journaux de Santiago du Chili, par- c iculièrement le Dario Jllustrado et le d Mercurio, conseillent à la chancellerie chi- ^ ienne de s'entendre avec les chancelleries le la République Argentine et du Brésil ! jour proposer une médiation amicale au Mexique et aux Etats-Unis afin de résou- ^ Ire le conflit actuel et d'éviter une guerre. c' Incident à la légation d'Allemagne ^ de la Vera Cruz y Un officier américain s'est présenté avec t: •00 hommes à la (Légation d'Allemagne à v la Vera Cruz et a demandé que les armes amenées pour la protection des ALlemands lui soient livrées. Le ministre a répondu : -« Vous ne les aurez que par la force. » L'officier s'est alors retiré. Les diplomates et consuls espagnols aux Etats-Unis se chargent des affaires du Mexique L'ambassadeur d'Espagne à Washington annonce qu'il prend la charge des affaires du Mexiqueià .Washington et que les consuls d'Espagne seront chargés eux aussi des affaires mexicaines par l'intermédiaire du consul général d'Espagne à < New-York. L'impression dans l'Amérique du Sud Les journaux de Buenos-Ayres condamnent l'attitude des Etats-Unis dans la question du Mexique. La Nacion dit qu'un souvenir de cette attitude persistera dans l'avenir des relations des Etats-Unis dans l'Amérique latine.Lc-s étudiants de Montevideo ont l'intention d'organiser une manifestation de protestation contre la politique des Etats-Unis.Le Diario del Plata et la Ra'zon disent qu'en présence du danger de l'absorption par d'Amérique du Nord des républiques sud-américaines, cel'les-ci devront s'entendre pour l'écarter. FRANGE la visite Ha roi et 3g la m Hngletem; à Parie La presse anglaise Le Morning Post (conservateur) dit : Ce qui apparaît le plus clairement, c'est que les deux gouvernements se sont entretenus du maintien de la paix en toute sin- , cérité et avec la plus grande franchise. ( Cet événement peut acquérir une importance européenne, car l'expérience prouve1 ' que de telles discussions peuvent à la fin 1 devenir générales. Nous pouvons suppo- 1 ser, ajoute le journal, que les discussions 1 entre Berlin, Vienne et Rome sont sincé- i res. Nous sommes satisfaits que celles qui < se produisent entre Paris et Londres soient , également franches. Ceci a pour résultat < rétablissement d'une atmosphère de con- ' fiance entre Londres et Saint-Pétersbourg. On peut espérer que des communications ' franches et sincères deviendront possibles ( maintenant entre les deux grands groupe- 1 ments de puissances. < Du Daily Telegraph (conservateur) : La < Triple Entente a été utile dans le passé j et. sera utile.-dans l,'ave,.uir. Elle partage , avec la Triple Alliance une autorité' générale sur les affaires de l'Europe. Ainsi a été maintenu ce système d'équilibre qui, '■ loin de constituer une menace,- constitue, J au contraire, la raison profonde qui em- • pêche les nations de céder à la tentation ; d'une guerre. D'autre part, si nous dési- j rons. être unis non seulement avec la ( France, mais aussi avec la Russie, sur ( les grandes lignes de la politique, nous j ne désirons aucune alliance formelle avec l'une ou l'autre. Nous demandons l'amitié l et la sympathie et nous sommes couvain- I eus que la. France comprend cette attitude c de la, part du gouvernement britannique. Du fûTctC.s (conservateur) : La visite des i souverains anglais à Paris a non seule- t ment révélé la chaude amitié existant en- ? tre les deux nations, mais elle est encore " d'une très grande importance politique, r Cette imnortance réside dans le caractère L ie la visite et dans la réaffirmation, de l'entente, aux yeux de tout le monde. Les :leux nations comprennent que cette réaffirmation' est évidemment suffisante. L'impression faite par la visite de Leurs /, Majestés sur le peuple français et l'impression également profonde que la cor-lialité cle l'accueil fait aux souverains anglais a produit en Angleterre auront une n fi iien ce très réelle sur tous les hommes l'Etat du continent et contribueront à sta- n niliser la direction générale des affaires y îationales. s tOVWVW'WVA/VWWWWVVVVVWWWVWVWVVVVVWVVVVV'vl n Voir plus Soir» nos Demie-res Ne ivelle- cie la nuit. q /VVVVVWWWVVVVWVWVWVVWVVVVVWVWVWVVWVWVW^ 1' ALLEMAGNE | NOTES BERLINOISES c Berlin, 24 avril. q Les fouilles de Corfou h ti Le résultat le plus évident jusqu'à pré- c{ ent des fouilles qui se font en ce moment t; l Corfou devant l'empereur d'Allemagne. ii st celui-ci : nous avons un nouveau statt- ir lalter d'Alsace-Lorraine et un nouveau ^ ninistre de l'intérieur. Il est peu proba- n-ile que ces résultats intéressent beaucoup p, es archéologues, mais ils intéressent Nivellent les politiciens. M. de Dallwitz est e< onnu. Il est intelligent, mais conserva- d, eur : combinaison singulière et qui est ci, aite pour inspirer la méfiance. Combi- q, laison paradoxale, aussi, et qui fait qu'on ti e demande avec curiosité si, en M. von )allwitz, le conservateur oblitère l'intel- n igence, ou si c'est l'intelligence qui mène p; conservateur. Cruelle énigme, que les a< dsaciens-Lorrains devront déchiffrer ientôt. m Les journaux allemands cependant in- cli istent, non sans quelque lourdeur — on ie asiste comme on peut ! — sur les « fouil- d' îs », les vraies fouilles archéologiques de :orfou. Ces fouilles.se poursuivent sous et œil épaissement lunetté et sourcilleux du sé rofesseur Doerfeld. Elles se poursuivent ^i )ute l'année, mais par une singulière ren- er ontre, elles ne donnent de résultat qu'en résence du kaiser. Miracle 1 Cette année- pr i, le souverain avait à peine pénétré ja ans l'Achilledon que le télégraphe rap- nt ortait aux Allemands charmés que les milles avaient mis au jour un temple, es cuillers, des pièces cle monnaie par-ûtement conservées, et mille choses en- ici )re. Vous pensez bien que les sceptiques Ai î disent que ces fouilles sont peut-être co •uquées et que les Corfiotes pratiquent les hospitalité en donnant à leur hôte illus- nu -e l'illjusion d'un travail archéologique (Iê b ri table. Mais on proteste contre cette issertion. Un mauvais plaisant n'avait-iï 3as raconté qu'une des statuettes découvertes à Corfou sous la pioche du professeur Doerfeld portait encore l'étiquette l'un grand magasin berlinois ? Tout cela1 îst calomnieux. Rendons grâce, plutôt, à nouveau miracle que nous devons; à juillaume II et à la Grèce antique. Du Dâton de feld-maréchal de l'empereur, les lieux favorables ont fait une baguette nagique ! L'écho des fêtes de Paris Evidemment, il serait imprudent de dira lue les fêtes anglaises causent, aux Alle-nands de bien vives satisfactions. On jprouve une certaine gêne, alors qu'on ne /eut montrer qu'une indifférence profon-le. Qu'on ne s'y trompe pas, cependant. L'opinion allemande suit avec une émo-ion réelle les progrès constants de l'entente cordiale, et c'est avec un grand soupir de soulagement qu'elle a appris ce natin qu'il n'y aurait pas de nouvelle alliance et que la Triple Entente resterait ce qu'elle est. Le mot de «Triplice» appliqué ï 1a. France, la Russie et l'Angleterre, serait pour le public allemand un grand souci. Ce n'est qu'un mot, je sais bien, nais il n'importe. les correspondants parisiens des jour-laux berlinois — à l'exception de M. Vicier Auburtin, du Berlincr Tageblatt, qui ;st un maître journaliste, ont fait l'impossible pour diminuer Ja signification de ;a visite royale. Ils ont passé très rapidement sur la revue de Vincemies, qui cependant était le clou de la visite, mais ils >nt insisté avec, une énergie comique sur es cris de «A bas Poincaré» poussés paç ni dément devant l'Elysée ! C'est une f.a-;on étrange d'écrire l'histoire... « Les précieux ridicules » Il y a à Berlin un grand salon littéraire Tançais. C'est un salon très aristocratique it très fermé, tellement fermé même que «ux qui y fréquentent se croient autoii-»és à ne rien savoir, et abusent de cette mtorisation. C'est un salon où l'on lit les lernières pièces françaises. L'autre jouç )ii devait lire la Nouvelle Idole, ce che£-l'œuvre. Au dernier moment, contre-os-ire. On craignit, avec raison, que la pièce te M. de Curel ne fût trop aride ou trop ;ubtile pour toutes ces personnes élégances et nobles. Et l'orateur de la maison lans une allocution très spirituelle, expli-fua que comme il s'agissait dans la Nou* 'elle Idole d'un médecin qui se trempe lans son diagnostic, on lirait à la plaoa le l'œuvie de M. de Curel, deux autres iièces où pareillement un médiecin se rompe, da-ns son diagnostic, à. savoir le J Omar à, de Gondinet, et le Médecin maX-vre lui. L'assistance, à qui on épargnais in etïoii. intellectuel, se montra chanméet Seulement, il y eut des retïardataires qui ti rivèrent alors qu'on lisait le Homard-ls samusèrent comme de petites folles, >t parmi eux se trouvait un ministre très onservateur pris sur le tard, d'un goût lien aventureux pour les choses de l'e&-n'it. Et lorsqu'on eut-fini .la lecture dea •ièces de Gondinet et de celle de Molière* e ministre allait partout, disant : On m'avait dit que M. de Curel êtafS m auteur dilficile. Quelle erreur! C'es^ m auteur charmant. Quelle chose annualité que la Nouvelle Mole. Et dire qu'il ■ a dets gens qui trouvent cela subtiL Quels tnbéciles I ^ ANGLETERRE roi rcspondance particule re de ('Etoile Bstraf Londres, 24 avril. Après la visite royale à Paris Le roi et ia reine reviennent ce soir, près leur voyage à Paris, qui, d'après avis, unanime des représentants parî-iens des journaux anglais, s'est passé ad-îirablement. Ils déclarent que Le roi eorge et ia reine Marie --aril enchantés e l'accueil qui leui a été fait à Paris e« ue la cordialité et l'eivthtvusiasme des po-uiations ont dépassé tour attente. Ici, cela n est pas juteux, oji a été très ■itisiait de la réception faite sur les Lords e la Seine aux souverains anglais et très i-tisfait aussi-que rien n'ait été changé a^j aractère de l'Ententr cordiale. Telle u elle est, les Anglais la trouvent excel-'r,te et en -désirent sincèrement le maiiLu en et ralïermissement; si 0.11 l'avait mo-ifiée, elle eût aussitôt provoqué une cer-liue opposition souide, qui aurait donné eu u une certaine irHtati-on qui fatale-eul eut eu pour, résultat une dis-soîutiou. u contraire, ui? caractère sinon vague da oins élastique en assure la durée et la >pularité. La petite note communiquée à la presse, qui est ltem-re de sir Edward Grey et : M- Uounierafue, donne une très bonne i finition de l'Entente, des résultats ae-us et du but poursuivi, qui est Io maiii-e-n de l'équilibre et de la paLx. C est, avant tout, ce que désirent sincè-tment les Anglais, dont l'amour de la lix est réel. Ils ne souhaitent aucun S'randissenient territorial, ils ne veulent lc.un« e^nture, m en Europe ni ailleurs; aïs, fidèles en cela à leurs vieilles tra-tions comme à leurs intérêts, ils ne veu-nt pas admettre en Europe l'hégémonie lucuive puissance, car cette hégémonie 1 saurait être compatible avec la liberté l'extensiot! de leur commerce, ni avec la curité rte leur territoire. L'Entente cor-ale étant, basée sur ce principe et ne les gageant à aucune, hostilité de commanda vers personne, ils n'hésitent pas à l'ap-ouver, à en désirer l'affermissement et durée et à C:r.' t'a.ii'e la base de leur po-ique étrangère. Les événements du Mexique Les événements du Mexique sont suivie avec une très vive attention, car les iglais ont feus ce pays des intérêts très usideraMes qu'un des banquiers anglais • plus éminents disait, en ma présence, >nter au moins à 4 milliards de francs !° à 160 millions de livres sterling). Vlaia, comme je le disais il y a troie ou

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