L'étoile belge

2769 0
close

Warum möchten Sie diesen Inhalt melden?

Bemerkungen

senden
s.n. 1914, 23 Mai. L'étoile belge. Konsultiert 28 April 2024, https://nieuwsvandegrooteoorlog.hetarchief.be/de/pid/7940r9ng67/
Text zeigen

Over deze tekst

Onderstaande tekst is geautomatiseerd gemaakt met OCR (Optical Character Recognition). Deze techniek levert geen 100% correct resultaat op. Dit komt mede doordat oude drukken moeilijker te lezen zijn met software dan moderne. Dat betekent dat er onjuiste tekens in de tekst kunnen voorkomen. Er wordt gewerkt aan verbetering van de OCR software

L'ÉTOILE BELGE Samedi 23 mai iSî4 PRIX DE L'ABONNEMENT : POUR BRUXELLES : Un aa : 18 fr.; 6 mois, fr. C.SO; 3 mois, fr. 3.51 POUR LA PROVINCE : Up an : 16 fr.; 6 mois, fr. S.5C; 3 mois, 5 fr. BUREAUX : rue des Sables, 13, ouverts de 9 à 161 En province il suffit de remettre le pria de Cabomiement au fùcteu Baromètre du 23 mai 5 Iic::res Temp^r. moy®» norrni»,le22. LjJ 4 Maximum de la R/veille, ; Minimum delà nulï irJ - Baromèt.. 'o ?2, // 3 a S 11., 7G8-'U.> Quantité d'eau vV de 8 à S h«*. o\ pr 24 h" ' Observations f/uLj f@ 1 çj^W de midi Température, | E5o/b a' giœ '£= a „ 2 4® 7 Baromètre. Il siRtt ï BrzP I '67a,m I Humidité (10 •= \\ ^ \h ffj ^// ttum.absol. r>»! Vent dominant, y. ci? JyL e' 1 faible, varir. DôcFin. mairn. \\cr%Q}>, ^■W// Ephèmérides •< v^// «owir te 23 îHai Soleil: r Lune: lever, 3 h. 44 lever, 2 h. 23 coucher. 19 li. 34 ^^57^^ coucher. 18 U.2.J Prévisions de l'Institut météorologique : Vent faible; beau. Service des mai'.es Oslende-llonvres Edition G France, Angleterre. Allemagne et i g . ] pai trimestre p*» ■■ ■ » ANVOMCES : 45 c" • la li 'iie: nini il m i U jneî, fr. 1.60. tons riays de l'Union pos'ale. I 1 payable d'avance "■%. S*(S!îfîîïîCI© IlSt niimâl'A Les muou 'e-rmisis aviu 2 he irei à t'O.Soe Je Pablicitô, Hollanae. 7 fr. — Grand-Duché, 6 fr. J mandat-poste -.sjr MwaÎMaïlOw ï® !3mI!IOI U s<5, rue Meuve pu-ais-sea. la soii- mè aa. "ÉTI^^JLTODBIK, k ti b 1«» R. I*. dans le grand-duché de Bade SJ S Nous signalions il y a huit jours le i vote hostile à la représentation propor- 1 tionnelle des cléricaux bavarois, qui s'étaient jadis déclarés favorables à cette réforme, à l'époque où ils étaient encore dans l'opposition. Les cléricaux bavarois viennent de trouver des émules dans le grand-duché de Bade, et ici la trahison i est encore plus éclatante, car les mêmes cléricaux badois qui ont, mardi dernier,, repoussé la représentation proportionnelle, l'avaient tous votée en 1911. En 1911 tous les partis badois étaient d'accord sur la nécessité de la représentation proportionnelle : les cléricaux et les conservateurs, réduits à l'état de mi- | norilé impuissante, aussi bien que les ; socialistes, les libéraux et les progressistes, obligés de se coaliser et de réaliser ce qu'on appelle en Allemagne le « grand bloc » ou le bloc intégral afin de repousser l'assaut réactionnaire. C'est donc à l'unanimité que la chambre badoise avait, en décembre 1911, voté une résolution en faveur de la représentation proportionnelle. Malheureusement le gouvernement — qui est un gouvernement constitutionnel mais non un gouvernement parlementaire et qui ne se croit pas, en conséquence, obligé de se conformer aux décisions du parlement — se déclara adversaire de la réforme, laquelle demeura donc provisoirement à l'état de simple vœu. Les socialistes et les libéraux viennent revenir à la charge. Ils présentaient donc de nouvelles motions favorables à la R. P. Le gouvernement les repousse toujours. Il en avait déjà donné ses raison;; dans un mémoire récemment publié et plusieurs ministres les ont développées au cours du débat de mardi. Quelques-unes sont vraiment stupéfiantes : on a entendu, par exëmple, le ministre d'Etat déclarer qu'il ne voulait pas risquer un saut dans l'inconnu, la représentation proportionnelle n'ayant encore été réalisée nulle part. Ainsi ce ministre ignore l'exemple de la Belgique, de la Suède et de nombreux cantons suisses ! Il a cependant entendu parler de la Suisse car il a fait cette nouvelle déclaration, qui est d'ailleurs en contradiction avec la première : où la R. P. a été introduite on en a constaté les inconvénients ; il me suffira de rappeler le conseil fédéral suisse. Or le con- ! seil fédéral , suisse, qui est le ministère | suisse, est élu par les assemblées législatives sur la base du scrutin majoritaire et c'est spontanément que la majorité radicale de ces assemblées attribue une part des portefeuilles aux partis de la minorité. Quant aux cléricaux et aux conservateurs, qui n'avaient aucune bonne rai-| son pour repousser la réforme qu'ils avaient votée il y a trois ans et dont leurs | candidats se sont encore tous déclarés ' partisans au cours de la dernière cam-■ pagne électorale, ils ont fait semblant , d'avoir été convaincus par les arguments | du gouvernement, arguments qui les i avaient cependant laissés froids en 1911. Tous, cette fois, ont volé contre la réso-; lution favorable à la R. P., y compris ; leur chef, le curé-député Wacker qui publia jadis une brochure pour démon-: trer que la R. P., à côté d'autres avan-; tages qu'il énumérait, était seule capable i d'assurer une répartition équitable des j mandats entre les partis. La v.érité, c'est que les cléricaux badois, comme les cléricaux bavarois, estiment que le système majoritaire assurera plus aisément leur domination. Le grand bloc a encore donné la majo-j rité aux partis de gauche lors des der-| nières élections, mais cette majorité est j très réduite et les réactionnaires espè-j rent bien qu'aux prochaines élections ! elle sera anéantie. Ces derniers savent bien qu'ils n'obtiendront pas la majorité absolue, mais ils escomptent les défections du côté de leurs adversaires et aussi les injustices du régime majori-i taire combiné avec la répartition inégale 1 des circonscriptions électorales qui per-| mettent à 145,000 électeurs réaction-I naires d'élire au premier tour 34 dé-j putés, tandis que 185,000 électeurs de j gauche n'en font passer que 19. Voilà la vi aie raison' oe ia trahison cléricale. Pour les cléricaux badois comme pour leurs congénères bavarois, la fin justifie les moyens. La R. P. a néanmoins réuni la majorité absolue : la proposition libérale-socialiste a été votée par 35 voix contre 29, mais comme la majorité des deux tiers requise pour toute modification à la constitution n'est pas obtenue, la proposition a été repoussée. XSTOS5S X> É3 ]P â C3 XX E2 jS fiprvir.p.s sné.p.ianv d*» PT^TOTT,TT. RIT.T.fM? FRANCE dl. Poincaré à Lyon M. Poincaré allant à Lyon est parti de Paris vendredi matin accompagné de M. Peret, ministre du commerce. Le président de la République est arrivé à Lyon à 3 h. 40. Il a été reçu à la gare par les autorités civiles et militaires et les notabilités de la région. Les élus socialistes se sont abstenus. Après les présentations, le président de la République et le ministre du commerce, très acclamés, se sont dirigéfe en voiture vers la préfecture. A la demande du président, le cortège s'est arrêté devant le monument élevé à la mémoire du président Carnot, et M, Poincaré a déposé une palme au pied du monument. La municipalité de Lyon a offert le soir Tin dîner de 750 couverts en l'honneur de M. Poincaré. M. Herriot, maire de Lyon, a souhaité la bienvenue au président de la République au nom de la population lyonnaise qui salue dans la personne du premier magistrat de la République les vertus qu'elle honore et qu'elle aime. M. Poincaré a remercié et a félicité la ville de Lyon qui donne l'exemple de la solidarité communale et poursiiit à l'abri des lois une œuvre républicaine, patriotique et humaine. L'aîlaire des décorations La dixième chambre correctionnelle de Paris a rendu vendredi son jugement dans l'affaire du trafic des décorations. Le délit de trafic d'influence a été écarté par le tribunal, qui n'a retenu (contre Moser, Clementi et la fille Zell seulement) aue l'inculpation d'escroquerie. En conséquence, Jean Moser a été condamné à quatre mois de prison, Paul Clementi et Elisabeth Zell chacun à deux mois de la même peine. Hans Branco et Frédéric Hahn sont acquittés.ALLEMAGNE Une question de majorité électorale Une intéressante question de droit électoral s'est produite à Dornach, qui fait ' maintenant partie de Mulhouse tout en constituant pour les élections municipales j une circonscription distincte. Il y avait trois listes de quatre, candidats en présence et la liste socialiste obtint le plus grand nombre de voix. Trois des candidats socialistes furent proclamés élus, mais non le quatrième, qui avait obtenu 858 voix sur 1,715 votants. Le président du bureau déclara que la majorité absolue étant la moitié des voix plus une le quatrième candidat socialiste avait seulement obten^une demi-voix de plus que la moitié des voix et qu'il n'était donc pas élu. Le parti socialiste a interjeté appel de cette décision, mais comme le conseil de préfecture ne tranchera pas le conflit avant le second tour de scrutin, il y aura donc dimanche une élection complémentaire pour le quatrième siège. Il est certain aue le conseil de préfecture procla mera l'élection au premier tour du candidat aux 858 voix et par conséquent la nullité du second tour de scrutin. Le philosophe Hegel et le pharmacien Rattel Le magistrat de Bamberg (Bavière) décidait récemment de faire apposer une plaque commémorative sur une maison °;ù vécut le philosophe Hegel, fondateur de l'hégélianisme qui eut une influence considérable sur révolution de l'esprit allemand. Comme la décision entraînait une dépense de près de 120 francs, il fallut obtenir l'assentiment du conseil communal. Mais la majorité catholique de l'assemblée déclara, par l'organe de son chef le pharmacien Rattel, qu'il y avait lieu, au préalable, de consulter la Société d'Histoire, car Hegel vécut un an seulement à Bamberg et ce fut non comme philosophe mais comme rédacteur d'un journal. La vérité est que Hegel professa à léna jusqu'au moment où l'effondrement de la monarchie prussienne le priva de sa chaire et l'obïlgea à prendre la rédaction du Journal deJBamberg, qu'il rédigea pendant plus de vingt mois ; mais il ne re rionça pas à la philosophie et pendant les loisirs que lui laissait son journal il acheva et publia la Phénoménologie de l'Esprit. Finalement, la motion Rattel prévalut et le conseil communal refusa le crédit pour la plaque. Cette décision mesquine n'enlève rien à la gloire de Hegel et n'ajoutera rien à celle du pharmacien Rattel. Un essai de R. P. à Strasbourg L'Etoile a signalé récemment que des négociations étaient engagées entre les différents partis politiques de Strasbourg pour faire un essai de représentation proportionnelle lors du scrutin de ballottage des élections municipales. Ces négociations ont abouti et les électeurs de Strasbourg pourront ainsi expérimenter le système de la R. P. Le premier tour de scrutin a fourni des indications numériques sur le nombre de voix obtenues par chaque parti.Le total di visé par le nombre des sièges à pourvoir a donné le diviseur électoral, et une simple opération de calcul a ensuite fourni i le nombre des sièges revenant à chaque i parti. Les comités désigneront eux-mêmes les candidats à porter sur la liste unique à soumettre au corps électoral. La liste nominative comprend 6 socialistes (9 ont été élus au premier tour), 10 libéraux-démocrates, 8 catholiques et 3 conservateurs allemands. Ce dernier groupe fait pour la première fois son apparition au conseil municipal de Strasbourg. Il le doit à l'application de la R. P. Menace de grève des théâtres de Berlin Selon le Courrier de la Bourse les di recteurs des théâtres de Berlin, menacés d'un nouvel impôt, sont résolus au cas où leurs protestations ne seraient pas écoutées de fermer définitivement tous leurs établissements. Incendie à l'Exposition de Leipzig Le feu a pris vendredi après-midi da is combles des bâtiments de l'admin "ation de l'Exposition de Leipzig. . out d'une heure les pompiers ont réuss; b rendre maîtres de l'incendie. Les < âts matériels sont de peu d'importan li le bâtiment de l'Exposition propremc ite ni lès sections de Russie et d'Aut he, qui sont voisines des bâtiments inc< iés, n'ont été atteints. aNCLETERRE A LA CHAMBRE DES COMMUNES La séance a été consacrée à des affai: eu importantes, aucune allusion n'étî îite aux incidents de jeudi. M. Winston Churcill a présenté une oî'ution autorisant des dépenses ne dép ant pas 2,200,001 livres sterling pour ouscription d'un nouveau capital d'u ompagnie avec laquelle le gouvernemi , conclu un contrat pour la fourniti 'une importante quantité de combusti. end ant un certain nombre d'années. L'élection de Derbyshire Les conservateurs, qui triomphent iruyaniment de la victoire qu'ils vr lent de remporter à Derbyshire nord-* le doivent leur succès qu'à la désun: •litre libéraux et ouvriers. Il s'agiss le remplacer un député libéral récemm-[écédé. Malgré la protestation des ch lu labour party, la fédération des mine lécida de présenter un candidat trav; iste à côté du candidat libéral : les c ervateurs ont profité de cette division i ■oix et ont emporté le siège. Le candi' onservateur obtient 6,469 voix, le car lat libéral 6,155, le candidat travailli î.669. Le candidat conservateur rén !80 voix de plus qu'aux dernières él ions : mais en même temps, l'ensemble •oix libérales et travaillistes a augme le 1,900 voix. Ces résultats, qui confirment déjà c< obtenus dans plusieurs autres circonsci ions, indiquent la situation difficile se trouveraient, en cas d'élection, les li •aux, s'ils ne parvenaient à s'entendri 'avance avec le labour party. Mais on saurait en toute bonne foi les interpré romane un "revirement en faveur des c iervateurs. je vandalisme des suffragettes. — Ci tableaux endommagés à la Gale nationale. Une suffragette a endommagé vendr natin, à la Galerie Nationale, cinq Die aux de l'Ecole vénitienne par Bellin: Presque en même temps qu'était com: ^'attentat de la National Galerv, deux }leaux étaient détériorés au Salon de ;adémie royale par une suffragette. Ce :i a été immédiatement arrêtée. L'Acs mie royale a été fermée. Les tableaux de la National Galery n1 subi que de légères éraflures. La suf jette s'est blessée avec les morceaux jlace recouvrant les tableaux. La Na nal Galery a été également fermée. La folie suffragiste Il semble que les suffragettes ont c :erté un complot parfaitement orgai dont elles ont essayé vendredi de pour; yre l'exécution . Le roi et la reine assistaient ven-dret une matinée au Majesty Théâtre. Là core les suffragettes provoquèrent grand tumulte. L'une d'elles cria au r Potentat russe ! Une autre se fit ligoter son siège et put ainsi conserver ses p tions pendant une vingtaine de min-u criant sans interruption : Remettez IV Pankhurst en liberté ! A Bow Street, où les délinquantes jeudi passaient en jugement devant le lunal de simple police, il y eut un tum considérable. Aussitôt introduites fies suffragettes p< saient des cris sauvages et n'hésitaient à se colleter avec les agents. Il en fa quatre pour empêcher l'une d'elles c'* sauver. Une autre, aussitôt entrée se chaussa et lança à toute force l'un de souliers à la tête du magistrat qui l'attr au vol, sourit et plaça la chaussure su table/ A un certain moment le juge se vit ob de faire évacuer la salle où eut lieu a' une mêlée générale. A la reprise de l'audience, le magis prononça quelques condamnations très gères et la plupart des accusées furent mises en liberté. On annonce qu'à Edimbourg uneboi a éclaté jeudi soir dans une église, sant un grand nombre de vitraux. Unie tentative td"incendie a eu liei Leicester. On suppose que les suffragettes sont auteurs de ces méfaits. Des faits analogues à ceux qui se s passés à Bow Street ont eu lieu au pc de Marylebone où quelques suffrage' ont eu leurs vêtements mis en mau\ état au cours de leur pugilat avec la lice. La police a perquisitionné jeudi dans appartement où elle a trouvé tous les tils nécessaires à un charpentier, ai queues objets dont se servent les ar ciers. Une suffragette très connue a péni vendredi matin à la dérobée dans l'h occupé par l'archevêque de Canterbun a. annoncé son intention de s'installe iemeure dans l'hôtel jusqu'à ce qu'elle m l'archevêque. PAYS-BAS Arrivée des souverains danois , D'Amstei^lam : Les souverains dar sont arrivés. Ils ont été reçw» à la g par la reine, le prince, les autorités c les et militaires. Le temps est splend. Aucun incident. Au dîner de gala qui a eu lieu le i m l'honneur des souverains danois, reine WLLhelmine a porté un toast raT lant l'affinité et les liens historiques e tant entre les deux pays et faisant allus h la parenté' des deux dynasties. La rc a terminé en exprimant l'espoir d'un fermissement des rapports entre la I lande et le Danemark. Le roi Christian a répondu en exprim sa reconnaissance pour l'accueil qui h été fait. Il rappelle les marques de s; pathie qui lui ont été données par la n ù la mort de son père et fait ressortir mitié traditionnelle et sincère existant tre les deux nations. L'accueil cordial lui a été réservé lui donne la ferme a: rance de voir se resserrer davantage OYpdïlon+ÉiQ rpln+.i.ona ITALIE ns Coureurs cyclistes blessés Une dépêche de Plaisance au Messagero ^ signale que pendant la course cycliste de 100 kilomètres Milan-Plaisance, un cheval attelé à une voiture de foin, effrayé par le "nj. bruit d'une motocyclette, s'est mis en tra-rï -vers de la route. Trente coureurs qui ar-rivaient en peloton furent précipités à terre. Cinq sont gravement blessés. AUTRiCME-HONGRÎE La santé de François-Joseph L'empereur a fait dans la matinée de •es vendredi une première promenade à pied mt en plein air dans le Kammergarten de de Schoonibrunn. Cette promenade, qui a ré- duré une demi-heure, a eu une excellente as- influence sur la sànto du souverain. ne Finances hongroises in^ Au cours de la discussion du budget à la chambre des seigneurs hongrois le com-Die te Tisza, président^ du' conseil, a fait les déclarations suivantes au sujet de la situation financière : Le gouvernement garantit sans aucune réserve que les prévisions de recettes se-si ront effectivement réalisées et que le pro-în- jet de budget ne sera *yas dépassé. Il est 'st, assurément fâcheux que nous ayons été on obligés de faire appel ^u marché financier ait dans une aussi large mesure pour nos dé-mt penses militaires, mais d'autres Etats ont efs bien fait de même et nous nous trouvons J_rs à cet égard en bonne compagnie. Toute* fois un fait incontestable c'est que nous 3n- sommes en mesure de payer nos travaux publics au moyen d excédents dans des conditions budgétaires normales car le compte définitif fait ressortir chaque an-s^.e née en moyenne une plus-value de 75 mil-lions de couronnes par rapport aux prëvi-^c" sions des recettes budgétaires. De même c'est à tort qu'on représente notre système de crédit comme n'étant pas sain. Au contraire, il a fait remarquablement ses preu-mx yes pendant la crise de ces dernières an-1P" nées et il a préservé de toute secousse notre économie nationale. Il n'y__a donc J36" pas lieu d'éprouver du découragement ou *ne ^°s aPPré^ens^ons-ter La police secrète et les députés on~ De Budapest : A* la délégation autrichienne. au commencement de la séance, nq le ministre président, comte Stuergh, ré-rie pondant à une interpellation sur le cas de l'ancien député Sviha, que l'on disait faire partie des services? de la police se-edi crête, déclare que c'est pour lui un devoir ta- de discrétion de s'opposer à ce qu'il soit répondu à une telle question. Il constate mis qu'un service étendu de police secrète ta- n'existe pas. Il se borne au domaine cri-l'A- minel et se rapporte aux tendances poli-Ile- tiques pour autant que ces tendances ,dé- prennent un caractère criminel comme les mouvements anarchistes et antimilitaris-ont tes et l'espionnage. Il ne peut pas entrei 'ra- dans l'intention du gouvernement que les de clubs parlementaires, par suite de leui tio- attitude antigouvernementale, soient sur veillés par des personnes de confiance e que des députés soient embauchés dami ce but. on. RUSSIE lis.é A la douma mi- Dans sa séance de jeudi la douma, après li à un long débat, a voté le budget du minis en- tère des finances et a adopté en mêm< un temps la formule transitoire de la commis oi : sion du budget où est exprimé le désir qu< sur l'on perfectionne la technique des opéra osi- tion de la Banque des paysans et que des tes, avances soient accordées plus rapidemeni [me avec une centralisation aussi grande que possible. cte On a en outre adopté la formule transi tri- toire présentée par l'octobriste M. Kara ilte zine. Il est dit dans cette formule que, poui >us- augmenter les forces de production dr pas pays, il est nécessaire de réveii.er l'espril llut d'entreprise au moyen d'un crédit étendu se et régulier. Ce but ne saurait être atteini dé- que par l'extension du rôle des établis e ses ments de crédit qui servent les intérêts ipa locaux. Mais la Banque d'Empire seule r la ne peut satisfaire à ces exigences. Aussi la douma juge-t-elle nécessaire de pren-[igé dre des mesures suivantes : revision des ors statuts de la Banque d'Empire ; attribution aux zemstvos du droit de fonder des rat banques hypothécaires ; création d'une lé- banque agraire ainsi que d'une banque re- pour l'achat de la vente de produits manufactures et de matières premières ; réa nbe lisation d'un plan d'ensemble de construc-bri- tion d'élévateurs pour céréales. i à TURQUIE les Un Anglais directeur de l'inspection judiciaire Un iradé impérial sanctionne la nomi ^tfe nation du juriste anglaisvÔwen Biclanc Clark au poste de directeur général di ais service de l'inspection judiciaire. Une caserne incendiée un Vendredi après-midi, à 2 h. 1/2, un granc ou- incendie a éclaté à la caserne de Tach usi kichla, à Constantinople, dont l'aile gau :ifi- 0he a été complètement détruite. Les ma rins du croiseur Goeben ont participé ai itré sauvetage. Huit pompiers ont reçu des Hel blessures. Un officier a été grièvement at r et teint. Le dépôt des cartouches a été dé i* à truit. Une enquête est ouverte pour recher ait cher les causes du sinistre. La caserne avait été construite pendan* la guerre de Crimée, sous la direction d'in génieurs français. BULGARIE ois AU SOBRANIÉ are L'assassinat des Macédoniens en Serb'c ivi- de. Au milieu d'une émotion poignajite, M. Naoumow, député démocrate, questionne K)ir le ministre des affaires étrangères sur la la mise à mort de nombreux Macédoniens ipe- enrôlés dans l'armée serbe. xis- M. Naoumow qui s'est rendu à Belgrade ion au sujet de cette affaire a constaté qu^ ine malgré les dénégations officielles serbes raf- M. Pachitch a avoué lui-même qu'il y ava*n loi- eu des cas de refus de prêter serment par mi les recrues macédoniennes. Les ren ant seignements de différentes sources recueil ii a lis par ce député établissent quasi péremp fm- toirement que des échauffourées se som ^ine produites effectivement et ont eu pour ré l'a- sultat la mort d'un nombre sensible d< en- Macédoniens dont le seul crime était de n< qui pas renier leur nationalité. >su- M. Radoslavof, président du conseil, ré ccs pond que le gouvernement serbe démen' In nnnvAllo. ripe; mkfio à mort aio-no 1£.ac Etant donné que la question a trait à des affaires intérieures de la Serbie il est difficile d'obtenir des renseignements certains et précis ; mais le gouvernement serbe qui fait volontiers visiter ses nouveaux territoires par des correspondants étrangers voudra peut-être organiser une enquête avec la participation des représentants de la presse étrangère afin d'apporter la lumière sur cette affaire. Un emprunt en Allemagne Dans les milieux officiels on annonce que le ministre des finances partira samedi ou dimanche pour Berlin afin de signer un emprunt. Cet emprunt serait con çu sur des bases nouvelles. Il se réduirai' à 250 millions et comporterait l'abandor de la part des' banques dams le monopol( de l'exportation des tabacs, monopole qu serait remplacé par la constitution d'une société co-intéressée et l'établissemen' d'un droit de 20 p. c. sur la production de: tabacs. SERBIE A LA SKOUPCHTINA A la séance de la skoupchtina, l'opposi tion a quitté la salle après avoir formul< des protestations contre l'attitude du pré sident de l'assemblée pendant la discus sioun des interpellations. M. Pachitch, président du conseil, ex pose que le gouvernement ne redoute pa: un appel au peuple ; mais avant qu'il soi procédé à de nouvelles élections, h skouipchtina doit achever la discussion di plusieurs projets de loi importants. Le: électeurs porteront un jugement autorisa sur l'attitude des différents partis. Après constatation de la présence du quo rum, l'attitude du président dans la ques tion des interpellations est approuvée î l'unanimité et la skoupchtina fixe l'ordri du jour de la prochaine séance. GRECE La réorganisation de l'intendance et du service de sant< Un décret royal met fin aux fonction! des directeurs de l'intendance et du ser vice de santé. Deux officiers français son chargés de l'organisation et de l'inspectior permanente de ces services et notammen d'installations importantes qui sont néces saines en Macédoine. ROUMANIE La visite de Talaat bey < Talaat bey, ministre de l'intérieur d< Turquie, accompagné de son chef de ca binet Hassan Fehmy bey et du directeu de la sûreté générale Djembolat bey, par samedi de Constantinople pour Bucarest afin de nendre visite à M. Jonesco. Talaat bey sera reçu en audience pa le roi Carol. Cette mission n'a aucun ca ractère officiel. MAROC L'assassinat des deux aviateurs Irançai De Paris : De l'enquête à laquelle s'es livré le service militaire à la suite de l'ai sassinat du capitaine aviateur Hervé et d i mécanicien Rocland, il résulte que ce derniers ayant brisé leurs appareil à l'a terrissage, se dirigèrent à pied à la rechei che d'un poste français. Des indigène ayant vu atterrir l'avion, informèrent u : groupe de dissidents qui vint aussitôt a taquer les aviateurs. Ceux-ci, après s'êti , abrités derrière un rocher, se défendirer courageusement et soutinrent, à coups d i revolver, un siège héroïque jusqu'à la nui A ce moment, deux indigènes, profitant d l'obscurité, surprirent les aviateurs pa derrière et les tuèrent à bout portant. Contrairement à ce qui a été dit, le corps ne furent en aucune façon mutilé: Ils furent seulement dépouillés de leur . vêtements et abandonnés sur le sol où le soldats partis à leur recherche les retroi • vèrent quelque temps après. Les assassin sont, à l'heure actuelle, connus de l'autc rités militaire. CANADA Les Hindous pourront-ils débarquer On attend à Victoria l'arrivée d'un v£ peur japonais, ayant à bord 370 Hindou: On dit que les autorités, d'accord ave l'opinion publique, s'opposeront très prt bablement au débarquement de ces ém grants, mais que les Hindous qui se troi vent déjà au Canada prétendent que le passagers, en leur qualité de sujets ar glais, ont le droit d'aborder dans n'in porte quelle colonie. On craint que si le ■ autorités permettent le débarquement, de troubles ne surgissent dans les centres oi vriers de Vancouver. CHINE La question du Thibeî On mande de Pékin au Daily Telegraph ■ Les délégués anglais et chinois de la con ! mission thibétaine, réunis à Simla, or i paraphé, la semaine dernière, le nouvea projet de traité. Le Thibet sera divisé e deux zones intérieure et extérieure. Dan la zone intérieure, située en face de l'Ind I et qui comprend Lhassa, la Chine ne ser ■ désormais que le suzerain ; la Chine ( ■ la Grande-Bretagne maintiendront toute - deux leurs représentants à Lhassa. Dan la zone extérieure, qui comprend Rokc ; nore, la Chine conserve une souveraine! incontestée. Une grande inquiétude règn . dans les milieux chinois, où on craint de . désordres dans toutes les provinces qtian cette nouvelle sera connue. Les œiiiwiits iitttiin LE SOULEVEMENT ALBANAIS Les insurgés maîtres de Tirana Les insurgés se sont emparés de Tirana Les lettres d'Essad pacha Sur la demande du prince de Wied le lettres remises par Essad pacha au cap taine Armstrong au moment de son d< k part, feront l'objet d'une enquête. Touti fois les membres de la commission d'er quête n'ont pas encore été choisis. Les détachements italien et autrichien débarqués L'amiral italian commandant les force italiennes et austro-hongroises réunies réduit, d'accord avec le prince de Wiec i l'effectif du détachement de débarquemen' laissant à terre 60 marins italiens et ar - tant de marins autrichiens. Les détachf ; ments de marins seront graduellement r< Aucun changement n'est survenu da: la situation. Le navire italien lr;ie et le croiseur a trichien Amiral Spaun sont arrivés à D razzo. Pour garder le prince Dans la nuit de mercredi à jeudi, 1 Malissores catholiques sont arrivés à D razzo venant de Scutari sous la condui de trois prêtres pour s'offrir à servir garde au prince. Ils ont passé la nuit ; Palais et ont été logés samedi dans i bâtiment que le gouvernement venait d chëter pour y installer les ministres. Le général de Weer et le commanda Thomson sont arrivés de Valona avec i détachement de gendarmerie qui comptj 30 hommes. Essad pacha aurait organisé un comp] contre le prince Sur les indications d'un Albanais au si vice d'Essad pacha d'après lequel celui aurait soudoyé quatre individus, les £ rait munis de bombes et envoyés à E razzo pour commettre le 19 mai un att< tat contre le prince, une enquête a < i ouverte. Une patrouille envoyée dans ' propriété d'Essad pacha aux environs Chiako a arrêté plusieurs personnes si pectes et a saisi des fusils et des mu tions. , L'enquête ouverte contre les hommes [ confiance d'Essad pacha suspects de haï j trahison continue et provoque chaque je ; de nouvelles arrestations. 5 On insinue en Italie que le comp! ; d'Essad pacha a été inventé par l'A triche. Après avoir relevé tous les faits et c 1 constances qui sont susceptibles de fa J naître un doute sur la culpabilité d'Ess* le Messagero déclare que si Essad n'> pas coupable, celui qui a fomenté la t< tative de révolte a assumé une bien grs responsabilité vis-à-vis du prince Guîllî , me de Wied et de l'Europe. Une correspondance de Durazzo au r ; me journal dit qu'Essad pacha, qui musulman et favorable à l'Italie, s*e t ployait à contrebalancer les effets du p 1 tectorat des catholiques exercé par 17 t triche. Autres opinions italiennes On mande de Rome au Temps : M. . naldo Cipolla, correspondant du Matt\ à Durazzo, a envoyé ce matin do»-^ét£ . inédits sur la situation. Muffid bey, me ' bre albanais de la commission inten ? tionale de contrôle, gérant du dépar - ment des travaux publics, ami fidèle d'' * sad et sympathique à l'Italie, avait t arrêté, ou tout au moins maintenu dans , maison sous une surveillance spéciale p dant qu'Essad était conduit au port se r escorte. Muffid avait eu une violente c - cussion avec le ministre d'Autriche, i était allé presque jusqu'aux voies de fî Muffid reproche à l'Autriche d'exciter éléments révolutionnaires contre l'Et 3 Muffid fut ensuite libéré et le prince Gi t laume lui accorda une décoration p< i- réparer ainsi les traitements dont il a\ a été l'objet de la part de certains âge s trop zélés. > Le correspondant ajoute qu'il n'exî ■- aucune preuve contre Essad et que c s pour cela que le prince renonce au p n cès. t- De Rome : Le bruit suivant lequel e événements actuels en Albanie aurai it plutôt été ourdis aux dépens d'Essad e cha et pour provoquer son éloignem< t. semblent prendre de plus en plus de c e sistance. r Après le Giornale d'italia et la Tribî qui, les premiers, ont recueilli ce br s de nouveaux autres journaux en a: 5. ment la véracité notamment le Secolo s iYlatémo, le Resto del Carlino. s Dans certains milieux politiques, on i- firme que les événements d'Albanie s s la conséquence directe de la bonne vr. )- che des pourparlers en vue de la sis ture du concordat serbe dont la conclus voulue et favorisée par l'Italie constitu 2 un échec pour la diplomatie autrichien L_ L'attitude de l'Autriche '■ Parlant des événements d'Albanie à c délégation hongroise, M. Kramarez î" clare s'attendre à des renseignements l" ministre des affaires étrangères sur question suivante : s Y a-t-il déjà des négociations engag entre les puissances en vue de la pro l" tion du prince par un détachement in s national ? s Plus tôt, ajoute-t-il ,nous sortirons d' l" coopération exclusive avec l'Italie, p notre situation s'améliorera. De Vienne : Bien qu'aucun communi officiel n'ait encore précisé l'attitude gouvernement austr'o-hongrois devant demande du prince d'Albanie d'envoyer • détachement international de Scutar i- Duraz/o, la Wiener Allgemeine Zeitu t se mi-officie use, remarque qu'il est dout u qu'il soit nécessaire de donner suite au n sir du nrince, puisqu'un grand nombre s Malissores lui ont offert spontanément e- former une garde du corps. D'aillei a ajoute le journal,il est certain mainten t que la majeure partie de l'opinion a] 3 naise s'est déclarée contre Essad pac s qui possède des partisans seulement d le centre du pays. Dans de telles circc e tances, ajoute le journal, l'envoi d'un G tachement international à Durazzo p ® être superflu. Turkhan pacha rappelé à Durazzi La Nouvelle Presse Libre annonce i Turkhan pacha, qui avait demandé instructions au prince Guillaume, a r une réponse en vertu de laquelle il doit tourner sans retard à Durazzo. Turkl pacha part ce soir pour cette ville par voie de Trieste. Un appel des étudiants bulgares Les étudiants bulgares de Macédoin l'Université de Sofia adressent à leurs marades de l'étranger un appel dans s quel ils attirent leur attention sur la tuation désespérée faite aux Bulgares Macédoine par le traité de Bucarest les livre aux Grecs et aux Serbes. Plus de 150,000 fugitifs se trouvent tuellement en territoire bulgare. Ils terminent en demandant l'érect de la Macédoine en province autonom< comptent sur la jeunesse universitaire s toute l'Europe pour élever là voix en a veur de cette autonomie. La question des îles M. Venizelos a fait à la chambre gi que, au sujet des îles, la déclaration s !- vante : Ta n,o imh'q nTAVrtmiar anirm rrl'Vn-ii lo is cret d'annexion, étant donné que ceux qui. nous ont attribué les îles n'ont pas attesté u- encore que la Grèce a rempli à la lettre lès u- grandes et lourdes obligations qui lui ont été imposées dans son attitude envers l'E-pire. J'espère que cette annexion ne tar CA dera guère. □U • î Etats-Buis eî iiip a- La conférence de Niagara-Falls n{; Bien que les médiateurs se soient rén-" m contrés successivement avec les délégués des deux parties, il n'y a eu jusqu'à présent qu'une seule entrevue officielle. Il est donc difficile d'indiquer les résultats dès ot maintenant acquis, tous les intéressés observant le silence le plus strict. La situation cependant, en dépit du trouble qu'a îr; causé le démenti de la démission du gérié-ral Huerta, semble s'être améliorée. L«" u- fait que les délégués mexicains ont reçu pleins pouvoirs est considéré comme cte ;n- nature à faciliter les négociations sur la ^té base suivante : établissement de la paix la mexico-américaine et règlement général de de la situation avec les rebelles ; examen de is- la forme possible d'un nouveau gouvernemi- ment mexicain. C'est à propos de cette dernière questionne que surgiront les difficultés et aussi lors-ite qu'il s'agira de choisir l'homme qui devra ur assurer les destinées du Mexique, car il n'est pas un des noms mis em avant jus-Qt qu'à présent contre lequel ne soient éie-u vées des objections capitales. VVVVVVVVVVVWVVVVVVVVVVVVVVVVVVVVVVVVVVVVVVVVVVVV'VVX lr_ Voir plus loin nos Dernière ces Nouvelles de la nuit. id, vVVVVWVWVVaWlOMA/WtVlVVVVVVW,/VVVVV\AXVVWVVVVV'» i FRANCE NOTES PARISIENNES 3St Bric-à-brac épique m" Se rappelle-t-on une chanteuse de ^ café-concert qui s'appelait Mlle Amiat-i ? Elle eut son heure de vogue. Ce n'était pas une fantaisiste. Sa spécialité était la romance sentimentale ou patriotique, dont ^•r* l'air était généralement facile à retenir. V--P Ainsi, en des temps lointains, jetait-elle, ^ à l'Eldorado, d'une voix forte, le refrain ia_ des Cuirassiers de Reischoffen : te- ils viont mourir, et pour sauver l'armée 2s- Donner le sang du dernier cuirassier... £té Ce refrain, la salle le répétait apre* ^ elle. Assis devant une « consommation », )US dans l'atmosphère de fumée des cigares !■is- et des cigarettes, les spectateurs rendaient, jui de cette façon, hommage au dévouement Lit. de héros. Après quoi, comme on passai : les a un autre genre d'exercices, ils rengai-aJj- naient leur émotion et ils applaudissaient nl" quelque gaudriole ou quelque ineptie )U.^ comme l'Amant d'Amanda. Q^s Ces souvenirs me sont revenus en lisant un avis de l'administration de la ste Guerre, qui invite à quelque philosophie, est Cette administration va mettre en vente ro- un lot de vieilles cuirasses réformées de 1870. Les épaves militaires sont glorieuses, les mais encombrantes. Le Musée de l'Armée en^ ne peut les recueillir toutes et doit se bor-ner à donner asile aux plus caractéristi-on' ques. Les règles budgétaires exigent, d'un autre côté, qu'on tire profit de tout. ma Et voilà comment ce qui représenta la ait, flamme la plus pure du sacrifice devient 'fir- un jour du bric-à-brac, dont on se défait » ^ dans les prix doux ! Quelques-unes de oes f cuirasses porteront des éraflures de bal-^ les ou seront bosselées. Elles disaient les ar_ péripéties de la charge fameuse ; les poi-na- trines qu'elles revêtaient étaient gonflées ion de sentiments sublimes. N'importe I Ce &ra n'est plus que de la ferraille. ne. Le bon François Coppée eût trouvé là un sujet de poème, dans la note chauvine et populaire, et' il se fût indigné, sans la doute, de la vente de ces épiques harnais dé- de guerre, mêlés à une bataille où l'ac-du complissement du devoir fut magnifique, là il eût tiré parti du contraste des escadrons frémissants, se ruant désespéré-ment sur l'ennemi (« Tant qu'il restera un [er. homme ! » répondait un colonel à l'ordre de charger) et de l'examen dédaigneux me des brocanteurs, n'offrant qu'un prix dé-lus risoire de ces cuirasses démodées. Il eût évoqué les ombres des merveilleux soldats et leurs armures mises à l'encan... Thème 1 assez facile, en somme. Mais que faire contre cette loi fatale du besoin, pour les i ^ générations nouvelles, de se créer de la ng, place, dans tous les ordres d'idées, fût-ce 2ux en se débarrassant de ce qu'il y a de plus dé- émouvant dans le passé ? Un peu de mé-de lancolie est permise, un moment, et c'est de tout. Dans ce cas particulier, on peut jus-ir^i tement faille la réflexion que puisque les progrès de l'armement firent juger ces ha! cuirasses insuffisantes, ceux qui les por-ans tèrent n'eurent que plus d'intrépidité, ns- Voilà par quoi tout finit : tout se vend, dé- et il n'est pas jusqu'aux témoignages ma-eut tériels de la plus admirable abnégatior qui ne deviennent gênants I ) Paul Ginisty. }ue des [Correspondance particulière de r Etoile Belg< Paris, 22 mai. re- lan « F&ï ta malo ï » la Dans le Gard, pays natal de M. Gaston Doumergue, président du conseil, cela veut dire, « Fais ta malle! » 3 à II y a des ministères qu'il faut qu'on ca- tue, de ces ministères le plus souvent mal le- faits, terriblement tarabustés, rafistolés, si~ replâtrés et qui s'obstinent à vivre, de fa-er! çon insupportable. Sous le prétexte, peut-qul être, qu'ils ont survécu à de furieux as-ac_ sauts, lassé des tempêtes, enjambé des drames et « fait » de bonnes élections, ils ion restent... ; et Et leur crime est là : Ils restent, sans se de douter que cela gêne. Ainsi de ce Doumergue. Les petits camarades l'ont hissé, soutenu, pendant tout le temps nécessaire, tant que le pouvoir paraissait impossible à exercer, tant que les vedettes s'accordaient pour le refuser. Mais à présent? ri£. A nrésent guô la cuisine est faite, corn-

Over deze tekst

Onderstaande tekst is geautomatiseerd gemaakt met OCR (Optical Character Recognition). Deze techniek levert geen 100% correct resultaat op. Dit komt mede doordat oude drukken moeilijker te lezen zijn met software dan moderne. Dat betekent dat er onjuiste tekens in de tekst kunnen voorkomen. Er wordt gewerkt aan verbetering van de OCR software

Er is geen OCR tekst voor deze krant.

Over deze tekst

Onderstaande tekst is geautomatiseerd gemaakt met OCR (Optical Character Recognition). Deze techniek levert geen 100% correct resultaat op. Dit komt mede doordat oude drukken moeilijker te lezen zijn met software dan moderne. Dat betekent dat er onjuiste tekens in de tekst kunnen voorkomen. Er wordt gewerkt aan verbetering van de OCR software

Er is geen OCR tekst voor deze krant.

Over deze tekst

Onderstaande tekst is geautomatiseerd gemaakt met OCR (Optical Character Recognition). Deze techniek levert geen 100% correct resultaat op. Dit komt mede doordat oude drukken moeilijker te lezen zijn met software dan moderne. Dat betekent dat er onjuiste tekens in de tekst kunnen voorkomen. Er wordt gewerkt aan verbetering van de OCR software

Er is geen OCR tekst voor deze krant.

Over deze tekst

Onderstaande tekst is geautomatiseerd gemaakt met OCR (Optical Character Recognition). Deze techniek levert geen 100% correct resultaat op. Dit komt mede doordat oude drukken moeilijker te lezen zijn met software dan moderne. Dat betekent dat er onjuiste tekens in de tekst kunnen voorkomen. Er wordt gewerkt aan verbetering van de OCR software

Er is geen OCR tekst voor deze krant.

Over deze tekst

Onderstaande tekst is geautomatiseerd gemaakt met OCR (Optical Character Recognition). Deze techniek levert geen 100% correct resultaat op. Dit komt mede doordat oude drukken moeilijker te lezen zijn met software dan moderne. Dat betekent dat er onjuiste tekens in de tekst kunnen voorkomen. Er wordt gewerkt aan verbetering van de OCR software

Er is geen OCR tekst voor deze krant.

Zufügen an Sammlung

Ort

Zeiträume