L'étoile belge

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s.n. 1914, 04 Mai. L'étoile belge. Konsultiert 03 Mai 2024, https://nieuwsvandegrooteoorlog.hetarchief.be/de/pid/pg1hh6dn9k/
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Lundi 4 mai 1914 Ö5Se tSLiCLX^&&. — N°12-4 Baromètre du 4 mai & heures PRIX DE L'ABONNEMENT : POUR BRUXELLES': Un an : 2$ fr.; 6 mois, fr. tt.5©; 3 mois, fr. 3.5© POUR LA PROVINCE : Un an : f« fr.; 6 mois, fr. «.5©; 3 mois, 5 fr. BUREAUX : rue des Sahles, 13, ouveits de 9'& 1611 En province il suffit de retnettre Ie price de V abonnement au facteur Edition C France. Angleterre, Allemagne et tons pays de l'Lnion postale. Hollande, 7 fr. — Grand-Duché, 9fr. 6fr. par trimestre • payable d'avanc© mandatposte centimes-- ie numero ANNONCES : 45 cmA* la lisme: minin'im 4 li^nes, fp. 1.60. Les annonce* remis 3S avaho 2 he ires a l'Oifice de Publielfcé» 86, rae Neiive paraissem le soir mè.ne. norm'-, le3, »ï ve.He,H 1 ntiit,2>2 aöü., "69 «""O prles241i.. O*"0 it midi \m 766'a»i3 bum. absol.i. 55 ■ SB I2o5?7 pour Ie 4 via» ■ Lune: lever,. . 11 h. 59 coucher. 1 h. Si Temper, moy»» Maximum de la Minimum «tela Baromèt.. Ie 3, Qürintité d'eau deSaSh"', Observations Temi)érature, Baromecre, Humiditéf 00=* Vent dominan Déciin. mairn. ' Éfahemérides Soléïl i lever, '5 \ 4 h. 18 coucher, lfh.Oö Prév. de l'Inst. mét.: Vent S.- W. a W. mod. ou assez i'orfc; pluie^ Servsce des malles Oatende-Donvree Etat de la mer, Ie 3, a 16 heures : ealiót. «wa» ILe budget commiaa ausü*o-hoDgrois fr;fe#8 varos D:É2F3Ê:c:E3::eij3 Services spéciaux de l'ÉTOILE BELGE Le bi budget commun austro-hongrois üomprend les dépenses pour le ministère' des affaires étrangères, pour la defense nationale, pour le ministère commun des finances. Le projet de budget i»ourJ'année flnancière nouvelle — du ierjuillet 1914 au 30 juin 1915 — évalue a 778 millions de couronnes les dépenses communes, dont la plus grande partie, soit 754 millions, est absorbée par'la defense nationale. Cette dernière somme ne représente pas* encore la totalité des charges militaires supportées par la monarchie dualiste. Il faut, erf effet, y ajouter les dépenses oonsacrées par chacun des deux pays a l'entretien de leur armee spéciale, la landwehr autrichienne et la honved hongroise. En Autriche-Hongrie comme dans la plupart des autres pays, les dépenses pour la defense nationale sont en progression continue et rapide. Leur accroissement est particulièrement sensible cette année, a raison de l'applicaüon de la dernière loi militaire, et il le deviendra encore plus les années suivantes, a raison du nouveau programme naval. Ainsi que nous l'avons dit, le total des dépenses pour Ia defense nationale figure au projet de budget pour 754 millions de couronnes. Les charges pérmanentes des budgets ordinaire et extraordinaire de la guerre se montent a 572 millions et les dépenses une fois faites a 182 millions. Le budget de la guerre est en augmentation de 55 millions sur le precedent. La flotte autrichienne va exiger des sacrifices considerables. L'AutricheHongrie vcut, de plus en plus et sartout depuis les récents événe.ments d'Orient, compter comme puissance méditerra5-.g^ggj^Ön. avait déjè élaboré en 1910 et prévöyaïtia construction de quatre, premiers dreadnoughts d'un coüt PRANCE Llncident Caillaux-d'Aülières Un arbitrage Les témoins -de M. Caillaux et d'Aillières se sont réunis dimanche matin a Paris. Les témoins de M.' d'Aülières ont declare que les termes dont s'est servi leur cliënt ne constituent, a leur avis, d'injure ni pour M. Caillaux ni pour ses électeurs et qu'ils les* oonsidéraient oomme des faits d'ord.re public, ■ lis ont demandé, n'étant pas d* accord avec les témoins de M. Caillaux, que des arbitres fussent appelés a se prononcer sur le point de sayoir si les phrases ineriminées constituent une injure pouvant être retenue. Les témoins de M. d'Aülières ont choisti comme arbitre M. de Villebois-Mareuü, ancien dépüté. Les témoins se réniront a nouveau lundi matin. Suiva^t le journal des Débats les témoins de M. Cfcillaux auraient ohoisi pour arbitre le general Dubail. La grève hebdomadaire aux Halles de Paris L'application de la loi sur le repos hebdomadaire, qui a donné lieu, depuis 1906, a bien des confiits, vient d'en provoquer un nouveau aux Halles centrales. Les employés des mandataires dés pavilions 6 et 8 (fruits et primeurs) et des commissiönnaires, ont decide de ne travailler nd lundi, ni les lunxiis suivants, c'est-a-dire de prendre le repos hebdomadaire que les patrons sont autorosés a leur refuser du lermai au 31 aoüt, pendant la période dite « des fruits rouges ». La loi du 4 avril dernder, concernant le repos heldomadaire aux Halles centrales stipule « que les pavilions et établissemènts situés dans un certain périmètre et vendant en gnos des denirées alimentai' res seront fermés un jour par semaine, soit toute Pann^e, 60it une partie de 1'année, aux époques et jours fixes par un arrêté -du .pré'e tde police pour chaque genre de commerce ». Comme les mandatadT*as <*t commissionnaires en frui-ts et primeurs avaient abten u, depuis l"iapplicatiion de I)a ktii die 1906, une d6rog!ation, pemdant quelques mois d'été, afin de permettre l'écoulement ininterrompu des denrées périssables, le préiet de r»olke prit un arrëté, conformiéme.ïit a l'wticle 51 de la loi dn 4 avril dernier, autorisant les patrons a suspendre le repos du lermai au 31 aoüt, avec cette réserve, cependant, qu'ils devraient donner un repos compensateur a leurs employés pendant les huit autres mois, et cesser la yenté le dimanche a midi. Une partie du personnel n'aecepta pas les dispositions de eet arrêté et menaqa de ne pas travailler le 4 mai et les lundis suivants- si les patrons maintenaient leur ..decision. lis indiguèrent que seüls les mandataires des pavi^ons des fruits et *ëwa leurs, de deux monitors, pöur le Danube, d'un transport, la reconstruction.; de l'arsenal de la marine, . Pachèvement du port de Sebenico, Taugmentation de la flotte aérienn'e, et autres' travaux. Trois des dreadnoughts sur quatre devront être térmihés: avant la fin de 19.15, de sorte qu'au début de 1917 TAutriche-Hongrie- pourrait disposer de huit.dreadnoughts. Disons en passant que le-' coüt prévu des quatre nouveaux dreadnoughts est de 328 millions 'de couronnes, ce qui les met a 82 millions de couronnes, soit a 86 millions de' francs pièce. Ge nouveau programme naval exigera une dépense totale de 426 millions 836,000 couronnes. On demande cette année 45,292,500 couronnes. Les trois prochaines années les dépenses s'élèveront, de ce chef, a 100 millions de couronnes et la. cinquième année a 81 1/2 millions de couronnes. Les credits extraórdinaires pour l'armée s'élèvent a 81.3 millions de couronnes, dont 24 millions affectés a des dépenses une fois faites resultant de la nouvelle loi militaire, 15.3 millions affectés a la construction de batiments militaires, champs de manoeuvres, fortifications, etc. ; 41.7 millions de couronnes représentant la part incombant a l'exercice en cours dans la dépense totale de 125 millions de couronnes consacrée a . l'achat d'obusiers, mortiers, canons de montagne, fortifications a la frontière. Un supplément extraordinaire de 18 millions de couronnes est reclame pour les troupes stationnéës en Bosnië. Ges dépenses pèsent lourdement sur le peuple austro-hongrois. Le ministre de la guerre, en defendant son budget devant la commission militaire de la delegation hongroise, a fait remarquer que les peuples de;J!i^tricM-^tóngrie sont beaiicoup moins imposes du fait. des dépenses militaires que les autres nations grandes et péiites. C'eét petitêtre vrai, mais il. faut encore tenir compte, ainsi que nous le disons plus haut, des charges spéciales resultant de l'entretien, a cöté de l'armée commune, de deux armées part-iculières a TAutriche et a la Hongrie. Et .puis Ie mal de Tun ne guérit pas le mal de l'autre. Pour le surplus, le general de Krobatin est bien tranquille et sait qu'il peut compter sur le vote favorable des. delegations. pTaimetiirs étiaüent 'autorlsés a suspendT^ le repos, alors que leurs collègues des autres pavilions, même ceux de la marée, Taccordaient le lundi. Le secrétaire du syndicat, M. Weill, ex-posa ainsi la these oüvrière : — Les « fruits rouges » ne sont pas plus■périssables que le poisson, peut-êt-re même'moins. Pourquoi faire alors une exception j è notre détriment ? Le lundi, il y a quatre I fois moins d'arrivages que les autres I jours. Je pourrais citer telle grande mai-I son qui fait en moyenne 25,000 francs d'affaires et qui atteint seulement 4.000 francs le lundi. Même proportion pour les petites maisons. Enfin, l'été, les employés travaid-lent pendant quatorze heures, üs sont ex-tenués, et l'on vcut encore les- priver d'un jour de repos par semaine. A cela, les patrons respondent qu'on n'est •pas tenu de-pecher et par conséquent d'en-vdyer du poisson aux Halles pour le lundi, alors que les producteurs sont obliges de cueillir les fruits mürs. Les délegués des patrons se sont rendus hier après-midi au commissariat srpécial des Halles; ils ont exposé a M. .Montsarrat la situation qui leur est faite. Ils lui ont confirmé leur intention de profiter de la derogation a •partir de demain, mais ils" ont promis de fermer pavilions et boutiques aujourd'nui. a midi, ainsi que la loi ï'éxige. Les emiployes des pavilions des Halles et des commissionnaires se sont reunis, entre 6 et 8 heures du soir, a 1'annexe de la Bourse du travail, rue du Bouloi. Ils ont décidé de « ne pas descendre travailler » demain ni les lundis suivants. C'est done la grève hebdomadaire. Indiquons cependant que les patrons ne croient pas a sa réüssite et se déclarent en mesure d'ap-jprovisiqnner les Parisiens comme a l'or-dinaire. Une protestation des viticulteurs du Midi M. Gaillard, président de la chambre de commerce de Béziers et président de rOffioe . du vin. vient, en cette dernière qualité, d'adresser au ministre des affaires étrangères, une lettre, (protestant conitre le projet envisage par certains Etats alleman ds, de fixer des impóts sur I les vins étrangers. — Une telle m^ure, indique M. Gaillard, rendrait presque impossible, si elieétait appliquée, la consommation des vinsfrancais en Allemagne. Elle constituerait, 1du reste, semble t-il, une augmenitation de charges qui contreviendrait, indirectè-ment et sous un autre nom, aux accords i douaniers entre la France et l'Allemagne [ réglant l'entrée de nos vins dans ce der-: nier pays. A ce double point de vue, i1 I nous parait que le gouvernement francais a le devoir et le droit d'effectuer des. instances au prés dn gouvernement allemand, pour empêcher la realisation de cette mesure, qui ne pourrait que nuire grandement a Técoiüement de notre pro-• duit nation aL ALLEMAGNE Une question de competence Au reichstag, le general von Hohenborn, parlant au nom du ministre de la guerre, a e'u une réponsu bien militaire a la question socaaliste concernant des manoeuvres trop astreigriantes'exécutées par un regiment' - d'i-nfanterie de ' Strasbourg. Après avoir contesté .que les quatre cas de mort étaient" la consequence directe d'un exercice de service-en campagne, il ajoaita que ni le chancelier ni.le reichstag n'é-taient'« compétents » dans la question de rinstruction "des troupes. . Le mot competent peut signifier la ca* pacité de bien juger d'une chose'-et aussi-le droit-de juger une affaire. Le general aj eu, évidemment, en vue cette dernière acception et il a contesté aux représentants du pouvoir exécutii et du pouvoir légis-latif le droit d'intervenir dans une question .relevanties règlements militaires. Ici se pose un interessant problème de droit parlementaire. D'après la constitution, ■ le se ui fonctionnaire responsablé de l'empire est le chancelier, et c'est done a lui que doivent s'adresser les questions' concernant. tous les ressorts-ministériels, même si ceux-ci ne relèvent pas du chancelier, comme c'est le cas pour Ie ministère de la guerre. Le chancelier peut done y répon-dre et il use de cette latitude, comme on a pu le voir lors de la fameuse interpellation sur. Saverne. Son prédécesseur, le prince de Bulow, se trouva aussi amené a répondre quand il.fut interpellé sur des faits et. gestes de 1'empereur.. Il est done évident que même les questions militaires sont de Ia competence du chancelier, s'il est appelé a s'en expliquer devant les représentants élus de la nation. Il est non moLns certain que le chancelier peut charger le chef d'un ressort miffiistériel de four-nir les explications demandées mais qu'au bout du compte il porte la responsabilité de tout ce qui a été fait par un organe du pouvoir civil ou militaire. L'assertion du general von Hohenborn est done inexacte. Elle peut donner lieu, dans l'avenir, a- de graves complications si les autorités militaires estiment qu'elles relèvent uniquement du ministère de la gueiTe qui est lui-même un subordonné del'emnereur. La competence diu reichstag qui est facteur législatif n'est pas moins évidente sur le terrain parlementaire, car l'organisation du commandement militaire et son execution existent confor-mémént a des lois faites avec la collaboration du reichstag. Il sera done nécessairesaire,dans tous les cas, de revenir sur la réponse amhiguë du general von Hohenborn pon!-- établir clairement les limites de. competence, non pas du chancelier et du --re-iclistag, mais celles oü doivent se t-éinV!iesiautorités militaires elles-mêmes. %^-centre de B53lemagne A 1'occasion d'une revision géodésique il a été établi que le point central de FA1lemagne se trouve a proximité du village de. Krina, prés de Bitterfeld (Saxe prussienne). Ce point est donné par la rencontre de deux diagonal es allant i'une d'Emden sur la mer du Nord a Myslowitz oü se rencbntrent les frontières d'Allemagme, de Russie et d'Autriche, l'autre de Memel dans l'a Prusse oriëntale a Pfetterhouse en Alsace, oü se rencontrent les frontières d'Allemagne, de France et de Suisse* Il s'agit,, en réalité, d'un centre puirement géoniétrique et convenféohnel, car la superficie de l'empire allemand, située a Test de Krina, représente a peine le tiers de la superficie située è. l'ouest. Un point plus interessant serait le centre de gravité de la figure géographique formée par l'Allemagne. Ce point serait situé sensiblement dans le triangle formé par les villes de Magdebourg, Gera et Cassel. La municipalité de Krina n'a pas laissé échapper ï'occasion de se signaler, et elle a décidé l'erection d1 un monolithe au « point central de l'empire ». AWGLETERRB' La mort du due d'Argyll Le due d'Argyll est un onole du roi George V. Il est né a Londres le 6 aoüt' 1845; - Il était marquis de Lome lorsque, le 21 mars 1871, il épousa la princesse Louise, quatrième rille de la feue reine Victoria et sceur de feu Edouard VII. Il devint.duic d'Argyll en 1900. • Le due est décédé' a Kent House, dans les environs de Cowes (ïle de Whigt). Il était arrive le mois dernier en excellente santé a Kent House lorsqu'il prit froid. Ce froid dégénéra en une double pneumonie qui, en ö.épit de tous les soins, finit par emporte^ le malade. Le due d'Argyll- fut pendant cinq ans gouverreur general du Canada. Tl fut merhbT i des communes et exerga de hautes charges, notamment a la cour. Le due était un éerivain apprécié. Il est l'auteur d'un livret d'opéra Diarmid; il a publie « La reJne Victoria et son temps » une vie de lord Palmerston, des études sur le Canada, etc... Tres sportif, il s'adonnait surtout au golf et a la chasse. Il aimait a vivre sunplement, d'aecord en cela avec la princesse Louise, de goüts simples également. AUTRICHE-HONGRIE La santé de Francois-Joseph On annonce que Tempereur a passé une nuit meilleuire que la précédente. L'état general est tres satisfaisant. RUSSIE Il ne serait pas question de dissoudre la douma Une note officielle dement le bruit répandu dans la presse d'après lequel le cónseil des ministres aurait discuté la question de la dissolution de la douma a propos de 1'affaire du député Tscheidc e. Il n'a nullement été parlé de la question de la dissolution au conseil des ministres. - Essai de mobilisation partielle Un ukase ordonne un essai de mobilisation dans deux circonscriptions du' gouvernement d'Iekaterinoslaw et la convocation des réservistes dans deux autres circoriscriptions de ce gouvernement. TURQUIE Le general Sanders ne part pas On declare sans fondement la nouvelle du depart "du general Lima/n de Sanders. Il vient de se rendre a Smyrne pour inspector les troupes de. la gamisoCb. MAJRÓC Un échec du roghi du nord - La Liberie de Paris-reproduit la dépêche suivante de Fez; : La colonne du general Gournud a attaque et détruit le camp du roghi du nord. La montagne d'El Hadjani a "été prise d'assaut a la baïonnette par les troupes francaoses. Les.. Marocains ont oppose une resistance .acharnée. L'armée du roghi du, nord a. subi des pertes énormes. Les Francaosont neüf rnor-ts et neuf blesses. » ETATS-UNIS Le traite de Panama De Bogota : Le ministre des affaires étrangères" a soumis au congres le- traite avec les Etats-Unis 'reflatif a Panama. La minorité l'a violeinment combattu, mais la majorité'l£fi'jes.t'fevorable et les elections des bureaux des deux chambres ont attesté que Topinion . du' congres est en general favoraible aCce traite. Les inieieits nalfcamaues En Epire De Durazzo : Le meeting de protestation contre les exces commis par les bandes en Epire, meeting qui avait été annoncé pour aujourd'hui, a été interdit par le gouvernement. Etais-Ms Les puits a pétrole seront protégés Le .président Huerta et le general Car-ranza ont donné rassurance que les puits de pétrole de Tanspico seront protégés contre tout incidents Ge qu'on pense a New-York néral Bnerta. Önl_ L moin«^es mediate Dans les milieux bien informés de NewYork,? on paraltrait bien indécis dans rignorance oü Ton est de la tournure que preridra la situation au Mexique. Encore que' le -bruit dé la demission du general Huerta paraisse premature, la politique d'expectative vigilante de la Maison Blanche semble se préciser. Certains assurent qu'on* Jattend a Washington un prétexte pour justifier une ma^rche sur Mexico lorsque le-corps- de debarquement commandé par legénéral Punstonaura achevé sa concentration, car, disent ces mêmes personnes, MM. Wilsonjèt Bryan n'auront de cesse 'gue'JofisqgftjJl auront éliminé le gé"neut" affimer que l'un au rs. è^t extrêmement hos^ tile au gèlnéraTHuerta. Les Etats-Unis verraient actuellement dans le general Carjra-nza un président possible de la République mexieaine. Parmi lés envoyés des parties en presence a la conférence médiatrice on cite M. Henri' White pour les EtatsUnis et, pour le Mexique, M. Delabarra, ancien sénateur et ancien ambassadeur a Paris. La mediation ÏH^ÈBÏEUR Les'--^enrésenfeints de 1'Argentine, du Brésil et du Chili ont demandé au gouvernement des Etats-Unis de nommer un représentant pour cOnférer avec les représentants des républiques mediatrices au sujet du Mexique. Pareille demande va être également adressée aux généraux Carranza et Huerta. $ Les cléricaux sont en train de reformer notre droit constitutionnel en réfor-mant le dictionnaire. Ges messieurs, de leur autorité privée, modifient le sens des mots et ar riven t ainsi a faire dire a la Constitution des choses surp ren antes, que les hommes de 1830, n'avaient pas prévues et qui les auraient piongés dans un ahurissement profond. Déja, il y a quelques semaines, le Courrier de VEscaut nous apprenait qu'un particulier peut violer la Constitution. Aujourd^hui, le même journal, lumière du Tournaisis, nous révèle ce qu'il faut entendre par la liberté de l'en-seignement. -Ce n'ést pas ce que vous pensez. Voici la definition de la pieuse gazette : La liberté d'enseagnememt ne comsiste pas seulement dans le droit d'ouvrir une école et d'y instruire des enfants; mais principalement dans Ia?liberté donnée au père de familie d"user de ses droits les plus sacrés et d'envoyer ses^ehfants & l'école de son choix, l'école libre ou l'école officielle. C'est monumental. La liberté d'enseignement n'est pas la liberté d'enseigner, c'est-a-dire le droit donné a tous le?-. citoyens d'ouvrir des écoles et d'y enseigner ce qui leur plait. Non, si elle n'était que cela, elle ne serait rien. La liberté d'enseigner, c'est le droit de choisir entre les écoles, et ce droit appartient au père de familie. La liberté . d'enseign-ement consiste principalement dans la liberté du choix du père de familie. Enseigner signifie désormais choisir entre plusieurs écoles. N'est-ce pas admirable ? La maniere dont les cléricaux sont arrivés a cette conceptroh paradoxale de la liberté d'enseigner est interessante. Après l'avoir ma-u dite, les cléricaux ont profité de la liberté.d'enseigner pour ouvrir des écoles. C?était leur droit. Mais la liberté ne leur suffisait pas : la liberté suppose chez celui qui en use, une initiative et des risques. La liberté permet a n'importe qui d'ouvrir une école, et d'y enseignea? n'importe quoi; mais la liberté ne peut'donner a ce n'importe qui l'assurance que son école sera fréquéntée. et qu'eUe lui rapportera de. l'argent. Les cléricaux en ont conelu que la liberté n'est pas l'essentiel de la liberté, que leur liberté n'existe réelle-ment que si elle ne leur coü.te rien, et ils ont revendiqué les subsides comme une condition sine qua non de la liberté. En d'autres'.termes, ils élèvent la pretention, non pas d'user de leur liberté a leurs risques et perils, mais de transformer leur droit de citoyens en un devoir pour l'Etat. Bref, ils consiclèrent le subside comme l'élément essentiel de la liberté. Pour résumer en un mot leur conception outrecuidante, ils entendent, non pas jouir de leur liberté, mais en faire argent. Et voila comme, après avoir signifie que tout citoyen est libre d'enseigner ce qui lui plaït. le texte constitutionnel a fini par vouloir dire que l'Etat est oblige de subsidier les écoles libres. Nous proposons que l'on nomme le journaliste du Courrier de VEscaut pro-fesseur de droit constitutionnel' dans une Université de l'Etat. ANVERS (Correspondance particuliere de Z'Etgile bslge! 3 mai. La protection de l'enfance Pour enrayer l'effrayante mortalité des enfants qui sévit avec intensité dans notre province, on créa, il y a un an environ, la ligue pour la protection de la première enfance. Aujourd'hui, au cours d'une assemblee fort nombreuse qui s'est tenue a l'institut Vanden Nest, les" p remote urs de l'ceuvre ont rendu compte du ré-sultat de leurs efforts du début. Ils sont tres encourageants, et quand l'ceuvre sera tout a fait connue, que les mères en com-prendront le fonctionnerrw^it, on pourra espérer que l'hécatombe des petits enfants ne sera bientöt plus qu'un funeste souvenir. C'est ce que les • différents oraieurs, M. Van Doorselaere, M. le gouverneur Van de Werve et M. Téchevin Victor Desgui# ont fait ressortir avec eloquence, tout 'èn assuran't le comité organisateur de leur protection et de leur enfcier dévouement. La lutte contre la tuberculose La journée du 17 mai s'annonce bril-lante. Les adhesions arrivent nombreuses et qüantité de j olies venideuses-se font ins-criïfe et rivaliser'orit de zèle pour la vente de la <( feuille de trèfle ». La presse cléri-cale recomme;nce sa -lajnenfcahle campagne dés années' précedentes. Sous prétexte que fööuvre est aux' mains des « francs-magons w.^ucun catholique ne peut ver" ser son obole. Voila le th.ème. Rien nest plus, fauix d'ailleuirs, car le" comité est compost, è nombre égal, de représentants des deux partis.'et, ü en est de même aü comité des dames. On a done peine/ a coan-prendre cette méchante campagne, qui d'ailleurs to urne tous les ans a la confusion de ceux qui lentament. L'année dernière, la journée a ranporté 70,000 frases, et, cette fois-ci, il en sera de même. La population d'An-vers a depuis longtemps compris la grande utilité de l'ceuvre et elle voit cladir dans le jeu miserable des fanatiques et des sectai-ires. {Correspondance particuliere de TEioilb Bélgb} Hasselt, 2 mai. Une nouvelle gare La ville de Hasselt vient de faire dresser les plans d'une nouvelle gare a édifier an cnef-dieu du'Limbourg. La nouvelle station s'étendrait derrière la gare actuelle sur les prés et les mau-vaises terres qui longent la chaussée de Ruscn d'une part, le vicinal vers Herck-la-ville d'autre part. Elle disposerait la de soixante-dix hectares' de plus qu'actuellement,' c'est-a-dire que sa capacité serait triplée, ce qui n'est pas trop quand on pense au développement que les divers services ont pris déja et qu'ils prendront bien plus encore dès que nos charbon-nages- de Campine seront jen exploitation. Les voies pourraient se multiplier et la gare aux marchandises serait enfin totale-ment disjointe de cell e des voyageurs. Le détournement des voies vers Curange, en ce moment en construction, comme la remise aux locomotives et les autres batiments nouveaux, y compris ceux que l'on est en train d'élever a front de l'avenue Bamps, conserveraient leur destination actuelle. Mais tous les passages a niveau des diverses chaussées conduisant è, la ville seraient supprimés, les'voies enjam-bant ces artères "oü passant par-dessous. Une vaste place publique serait réservée a la gare actuelle oü tout un joli quartier s'édifierait et oü la ville récupérerait, par la vente de terrains a batir,. une -part des sacrifices qu'eUe devra -s'imposer. SOIGÜVIES [Correspondance particuliere de J'Etoile Belge) 3 mai. Un coup de parti Les cléricaux viennent encore de se dis-tinguer : ils contestent a M. Joseph Veen, boürgmestre liberal de G'raty et candidal sur la liste liberale aux elections du 24 mai, sa qualité de Belge. Et la cour d'appel vient de leur donner raison. Or, M. Veen est • incontestablemeht Beige, il ,a opté pour la nationalité beige et il pos-sède des documents qui Fétablissent péremptoirement. En 1908 déja, les cléricaux lui avaient contesté sa qualité de Beige. La cour d'appel statua et M. Veen fut 'maintenu sur les listes électorales. En 1914, nouvelle reclamation des cléricaux; M. Veen produit les mêmes documents qu'il y a quatre ans, mais la cour d'appel. change d'avis et declare M. Veen « étranger ». M. Veen reste ra-t-il candidat sur la liste liberale aux elections legislatives? C'est ce que le comité central de'1'Association liberale de l'arrondissemant de Soignies, réuni samedi après-midi, a examine. Une decision interviendra incessamment M. Veen est Belge incóntestablement, mais les listes de candidats devant être dépo-sées samedi prochain, il ne sera plus possible d'obtenir d'Lci la un arret de la cour de cassation. M. Ie 'docteur Estas^ qui fut candidat aux elections de 1912, mais qui, cette fois, mal-gré les instances réitérées de ses amis, n'aecepta plus de figurer sur la- liste, a declare spontanément, en presence de la situation 'actuelle, qu'il se tenait a la disposition du parti liberal pour le cas oü la candidature de M. Veen ne serait pas va-lable. A.noter que M. Veen, officier de l'état-civil a Graty, a célébré de nombreux ma-riages qui, si la decision de la cour d'appel se-justinait. devraient être annulés. Cette affaire- fait grand bruit dans l'ar-rondissement de Soignies. [Correspondanc particuliere de J'Etoile Belge; 3 mai. Une assemblee politique Il y eut samedi soir, dans la salie des fêtes de la Maison liberale de Houdeng-Goegnies, une importante reunion politique. Auditoire de plus de douze cents per-sonnes que pré&idait M. Paul Houtart, le venerable boürgmestre de la commune. On notait au bureau la presence, outre des orateurs, des deputes Boel," Buyl etHymans; de MM. Guya, Paternoster etVeen, candidats libéraux a 1-éle-ctio-n du 24 mai; MM. le notaire Ghislaön, Defèvri-mont, Ducuroir, Dequenne, Delattre, Del-cuve, Berteaux, L. D'Hainaut, Bataille,Putsage, Huet, Berger, Hermen, Ponceletet Joossens.%i& M. Hymans débute en rendant hommage a M. Hotart qui, depuis quarante ans, ad-ministre avec prudence les interets de sa commune. Puis il dit combien il est heu-reux d'apporter le témaignage de sa sympathie et de sa solidarité a son distingue collègue, M. Pol Boel, qu'il a vu a l'ceuvre et qui mérite d'etre renvoyé au parlement avec un chiffre supérieur de suffrages. ■ Le leader liberal rappelle la bataille de 1912, le cartel aujourd'hui dénoncé. Et il demande si, dans les circonstances actuel-les, il n'est pas nécessaire de renforcer les positions des libéraux a la Chambre, d'aug-menter le nombre de sièges dont ils dispo-sent, de multiplier le chiffre de leurts suffrages, afin d'accroïtre leur autorité morale. Il semble que nous ne puissions son-ger a renverser cette fois le régime clerical. Mais nous pouvons l'affaiblir. La question qui se pose est celle- de savoir s'il est conforme a 1'interêt du pays • d'augmenter encore la puissance du. gouvernement clerical. Je me place a un point de vue élevé, dit J'orateur, je ne m'adresse pas seulement aux libéraux, mais même a ceux qui ne sont pas embrigadés chez nous, aux électeurs qui peuvent hésiter, aux bons citoyens belges qü-i ont a cceur l'intérêt supérieur de la patrie. Et je leur dis non. -D'abord... panee que.Jfet situation parlementaire'^'" nos gouvernants est fausse. II y a a la Chambre uhe majorite' de seize voix, majorité énorme, qui ne correspond pas a la majorité electorale du parti catholique. Celui-ci ne dispose en effet que de 80,000 suffrages de plus que l'opposi-tion, soit done de 30 a 40,000 hommes de plus que du cöté anticlerical. E>ans la réalité des choses, il y a en Belgique deux poiids qui se contrebalancent. Et cependant il y a a la Chambre une majorité de seize voix qui ne correspond pas a la majorité réelle. Il y a nécessdté de faire dis-paraltre 'cette monstruosïté. Nous devons ramener le pays a l'éqüilibre, a la pondé-ration, a la moderation. Si nous voulons empêcher le gouvernement de commettre des exces tels que ceux que nous avons a déplorer en ce moment, il est indispensable qu'il ne possède qu'une petite majorité. M. Hymans s'occupe de la loi scolaire. Puis il mët en garde contre la guerre re-ligieuse, la guerre oonfessionnelle que l'on veut déchaïner dans le pays. Il n'est pas admissible que l'on parque les hommes K raison de leurs opinions. L'orateur dit pourquoi il faut foritdfler die preference Topinion liberale. Le parti liberal a droit a la confiance du pays. II se distingue du parti clerical en ce qu'il est, lui, un parti vraimeht nationaL ?; .*f M. Hymans raille les cléricaux qui nous rèproehent de ne pas avoir de programme. Or, eux détiennent le pouvoir et ils l'au-ront encore au lendemain du 24 mai. Mais si on leur demande ce qu'ils feront,'ils ne peuvent le dire. En 1912, ils vilipendaient notre programme et ils se sont empresses de le réaliser en partie. L'orateur s'occupe de la situation finan-cière. On va se trouver en face du plus colossal problème financier et fiscal que la Belgique ait eu a résoudre. II serait interessant de savoir ce que les cléricaux en pensent. M. Hymans parle du problème electoral et il termine en définissaint admirablement la liberté de conscience. II est longuement ovatlonné. On entend alors un énergique discours de M. Adolphe Buyl, qud s'exprime succes-sivement en flamand et en francais. Le député d'Ostende obtient un vif succes. M. Pol Boel,1dans une vibrante allocution, convile les électeurs a. la bataille. Si tous les libéraux font leur devoir, Et la séance est levée au milieu d'un vif enthousiasme. JLiE€3E (Correspondance particuliere de TEtoile Belge) 3 maL La commemoration Hubert Leonard La section liégeoise des Amis de VArt wallon a rendu samedi , et dimanche un hommage eclatant a la mémoire du compositeur et virtuose liégeois Hubert Leonard, né a Bellaire en 1819, mort a Liége en 1890. H. Leonard fut Tun des maïtres de la célèbre école de violon liégeoise. ïl forma de nombreux et brillants élèves qui portent au loin le renom musical de notre vilde, et de plus il est l'auteur d'oeuvres remarquables qui le classent au rang des meilleurs compositeurs pour le violon. La section liégeoise des Ara is de l'Art wallon avait organise samedi soir au Conservatoire royal un grand concert de mu-sique wallonne. La salie était fort bien garnie et dans l'assistance on remarquait la presence de MM. Kleyer, boürgmestre ; F!alloise et Tombeur, échevins; Grëiner, directeur'général des Usines CoCkerill, ainsi que toutes les personnalités liégeoises du monde des arts et des lettres. La soiree souvrit par une causerie de M. O. Colson qui définit le programme des Amis de VArt wallon. Après quoi on ap-!>laüdit!> avec enthousiasme deux élèv-ês d'Hubert' Leonard, le . prodigieux 'virtuose M. Gesar Thomson et le parfait violcniste M. Félix Rénard qui jouèrent a merveilleun Duo concertant pour deux violons du.a leur maltre.-•< 5 On eut ensuite ,1e. plaisir d'acclamer M. Thomson dans une On 'fit :également' grand succes a Mme Fassin-Vefeaureren qui détail-la a ravir

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