L'étoile belge

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s.n. 1914, 11 Januar. L'étoile belge. Konsultiert 01 Mai 2024, https://nieuwsvandegrooteoorlog.hetarchief.be/de/pid/1z41r6p92g/
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L'ETOILE BELGE Dimanche I! janvier 1914 PRIX DE L'ABONNEMENT:-, POUR BRUXELLES : Un an ? fr.; 6 mois, fr. C.r>®; 3 mois, £r. 3.5© POUR LA PROVINCE : Un an : I® fr. ; 6 mois, fr. 8.5®; 3 mois, 5 fr.' „ , BUREAUX : rue des Sables, 13, ouverts de 9 à 16 h. En province il suffît de remettre le prix de C abonnement au facteur Baromètre du 19 janvier ."]> heures Tempér. moy« r.or n", 10, O't Minimum de la cT^S. veille, 10jj Minimum'de la n . _ 1 /. Baromètre, 10, /[ i«b. 167^0 Quantité d'eau //n n dei>ù8h"s Pr24h 2oJim2 Observations ljL; LS T! vi\ ^ de midi Température, fXI wS 4s)| ? Baromètre. 3-^ S ffT^ii , "S*'"'1 Humidifé(100=3 Il ^7 VA * §J £?/J hum. absoi.)./W Vent dominant Vl^jP À'/ • jjf „ JJéclin. magn., V, 12"o3*9 Ephémdrides ,// PT le ^ janvier Soleil : o Lune; lever, 7hu 4'î lever, 14 il. 1 » coucher, 15 h. 09 couciier. ïh.4l Prévisions de l'Observatoire : Vent E. faible; beau; refroidissement Service «les nsaSics ©steado-Doavros Etat de la mer, le 11 à 4, heures peu agitée Tffi France, Angleterre.Allemagne et ><, f , » par trîmestre m b0 « - ANNONCES : 45 c™08 la ligne; minimum 4 lignes, fr. 1.6Q»' PiirflITiïOÎB b m tous pays de l'Union postale, j kl" l payable d'avance e^ PAtfltB&VtAQ IéH IftIBfîffl&fiSPtffo Les annonces remise3 avant 2 heures à l'Office de Publicité, ^X'U'JLA ^ Hollande, 7 fr. — Orand-Duchô, 0 fr. j mandat-posto ^waïiBfillOy liliOflBwfi v 3o, rue Neuve, paraissent le soir même. ETRANGER BULLETIN POLITIQUE Un mouvement révolutionnaire à Haï Les nègres de la république d'Haïti tiennent sans doute à prouvfer qu'ils ne sont en rien inférieurs aux blancs de l'Amérique centrale dont la révolution constitue le sport de prédilection. Toujours est-il que l'état révolutionnaire est devenu en Haïti, plus encore que dans les républiques continentales de l'isthme de Panama, l'état en quelque sorte normal. Ces nègres sont des politiciens passionnés. Ils sont constamment en lutte pour la possession du pouvoir. Rien n'est plus aisé à un ambitieux que de recruter e.j.~ partisans pour tenter un coup de main. Il peut toujours s'assurer l'appui d'un nombre respectable de généraux. Nulle part ailleurs il n'y a autant de généraux qu'en Haïti, car les nègres sont aussi amoureux du panache et du galon. On compte qu'il y a, dans ce bienheureux pays, à peu près un général pour six soldats. Ceux qui ne sont pas généraux ont naturellement l'ambition de le devenir et sont, dans ce but, tout disposés à s'associer à l'aventure d'un prétendant à la présidence. Il vient donc d'éclater un nouveau mouvement révolutionnaire. Il ne faut pas en rechercher les causes. Personne ne les connaît, si on fait abstraction du désir du chef du mouvement de conquérir la première place dans la république. Ce que l'on sait, c'est que plusieurs bandes se sont levées contre l'élu de 1913, le président Michel Oreste — ils ont tous aussi des noms de tragédie dans ce pays où, d'ailleurs, la tragédie se mêle constamment à la comédie. C'est pourtant, dit-on, un juriste de premier !" ordre, un fervent du progrès et l'ami des étrangers, sans compter qu'on peut le citer parmi les présidents, très rares, qui ont été élus par les chambres conformément à la constitution. Mais, peut-être, ces qualités sont-elles considérées comme des tares dans ce pays de généraux, d'illettrés, de xénophobes et de pronunciamentos. Le mouvement aurait éclaté sur la frontière de la république Dominicaine, dans le district de Ouanaminthe, non l loin de Fort Liberté, pays de montagnes et de plantations de café ; il au-; rait à sa tête M. Davis La Mar Théodore, ancien président du sénat sous le géné-! ral Lecomte et dont le programme politique, comme celui de tous ses précur-! seurs en révolution, du reste, pourrait i se résumer par la phrase : « Ote-toi de i là que je m'y mette. » Il est douteux, dit le New York Herald, que l'on se trouve en présence d'un mouvement isolé. En effet-, le 31 dé-f cembre, à Thomazeau, petite localité S déjà célèbre dans les annales révolu-i tionnaires d'Haïti et située à quelques | heures seulement de Port-au-Prince, la I capitale, les troupes gouvernementales, t après une vive escarmouche, eurent a raison d'une troupe de rebelles forte s d'une centaine de fusils et commandée, pour une fois, par un militaire, le géné-ral Cyriaque Célestin. Ce personnage, assez connu et surtout très redouté pour p son caractère, était un homme à poigne f qui, pour arriver au fauteuil présiden-tiel, n'aurait reculé devant aucun procédé ; c'est lui qui, il y a quelques années, fit à l'envoyé spécial du Herald s en Haïti cette réponse charmante : « Les v ennemis ? Je n'en ai plus ; je les ai tous 1 fusillés, ou bien ils sont en prison. » Fait n prisonnier lui-même en cette rencontre P du 31 décembre, il fut traduit devant un conseil de guerre, et après des débats d aussi rapides que sommaires, il fut d passé par les armes, à l'aube naissante t de 1914, avec une douzaine de malheu- v reux ornés du titre d'ofïicier. c A l'heure actuelle les villes de Port- " au-Prince et de Cap Haïtien n'ont pas ^ encore été touchées par le mouvement. a Le sud de la république n'est pas con- q taminé non plus. En revanche, Valières s s'est soulevé et se trouve au pouvoir 1 du générai Zamor, dont l'influence lo- i cale est assez grande et qui fut cheif des }' Cacos contre le président Antoine Si- * mon. A la légation d'Haïti aux Etats-Unis, on n'oppose point de démenti à ces nou- f velles. Les personnalités de la colonie r haïtienne se perdent toutes en conjec- d tures sur la nouvelle de la révolution s et affirment que les lettres reçues d'Haïti et datées du 23 décembre étaient des plus rassurantes, que tout était tranquille et que rien ne faisait prévoir p pareille calamité. p Dans la colonie étrangère qui entre- d tient des relations avec Haïti, le corres- c pondant du Herald a entendu un son de cloche tout différent. Là, on ne craint r pas de dire que l'on s'attendait journel- r lement à ce soulèvement et que'depuis c des mois cela sentait la poudre en Haïti, n On ajoute que la révolution actuelle a t trouvé l'appui financier ou moral d'une s ' maison allemande de Port-au-Prince. 1 En somme, oh estime que la situation ® est grave et que si l'on n'étouffe pas l'émeute immédiatement, dans l'œuf, le s pays, d'ici quinze jours, sera mis à feu d et à sang. Ce qu'il y a de plus lamen- é table, c'est que ce mouvement a éclaté 1 eh pleine récolte du café ; on conçoit cl combien la république noire pourra 1 pâtir de cet événement, qui est suscep- tible d'entraîner la perte d'une bonne , partie de la récolte. A force de se répéter, ces événements b finiront peut-être aussi par entraîner la perte de la république noire, car le jour v où les intérêts économiques américains * seront sérieusement compromis par ces révolutions continuelles, les Etats-Unis p n'hésiteront guère à intervenir avec leur 1 « gros bâton ». I d Par Téléphone et Télégraphe Services spéciaux de l'ETOILE BELGE FRANCE NouYelle mise en demeure de M. Caillaux au « Figaro » Le ministre des finances communique la note suivante : » Quelles que soient les modifications orthographiques qu'il plait à M. Calmette d apporter à son récit du 8 janvier, M. Caillaux renouvelle, suivant les expressions mêmes du Figaro dans les mêmes termes généraux larges et formels, le démenti si précis qu'il a complètement donné. Il met pour la dernière fois le directeur du Figaro en demeure de ne pas se dérober et au défi de justifier ses allégations. Le roi de Wurtemberg au Gap Martin Le roi de Wurtemberg arrivera lundi au Cap Martin pour y faire un séjour de plusieurs semaines. * Faux monnayeur pour le bon motif... La cour d'assises de la Seine a jugé, samedi, deux faux monnayeurs, les nommés Pierre Jacob, 28 ans, et Antoinette Lepoix, 29 ans. Jacob présentait un système de défense inattendu : « Si j'ai fabriqué de la fausse monnaie, dit-il, c est par devoir professionnel et sur l'.ordre de M. Court, actuellement commissaire de police du quartier Gaillon, dont j'étais le collaborateur alors qu'il dirigeait à La préfecture de police la 3e brigade de recherche, dite des anarchistes. Je donnais des renseignements sur le mouvement anarchiste et pour détourner les soupçons des anarchistes, d'accord avec mes chefs, j'ai fait ostensiblement de la -fausse monnaie^. » 0 M. Court reconnaît que Jacob était rétribué mensuellement comme indicateur de ro » P0hce, mais ajoute qu'il a toujours ignoré qu'il fût faux monnayeur. ie la Jacob a été condamné à trois ans de prison et cent francs d amen<le, et sa com-3 or- plice à deux ans et cent francs d'amende lette M. L assassinat de la petite Halattre treL enquête ,9ur la mort de la petite Marthe mes Halattre, d'Abbeville, touche à sa fin Le de- père Joseph Halattre, âgé de 62 ans, qui n"e' avait été laissé en liberté pour assister teur aux obsèques de la victime, vient d'être mis à la disposition de la justice qui lui demandera 1 emploi exact de son temps rtin dians la nuit de samedi à dimanche. Au cours de 'Perquisitions opérées au do-1 au micile de la famille Halattre, on a découpé- vert un. certain nombre de sacs identiques à celui dans lequel le cadavre de l'enfant iî... a été enfermé. sa- Espionnage et escroquerie 0Le tribunal correctionnel de Nancy a condamné respectivement à 5 ans et 8 mois 5nse Prison> 'e second avec sursis, les nom- ^sse més François Maurice, 43 ans, et Paul ion- Omé, 21 ans, inculpés d'espionnage et com- elle- plieité et d;'escroqueries à l'égard d'une fa- ,^er mille me<ssine dont ils voulaient, av&ient- lors ils dit, faire évader le fils détenu en Lor- 6 [a raine annexée. Les débats ont eu lieu à ihis- huis-clos. r le La guerre à l'abbé Lemiije ruer ivec De Hazebrouck : I/abbé Lemire a reçu e la seulement samedi la visite d'un vicaire trânéral envoyé par Mer rhnmst évAmie de Lille, qui lui a donné connaissance de la lettre le menaçant d'excommunication si dans quatre jours il ne fait pas amende honorable. M. Boute, gérant du Cri (qui soutient l'abbé Lemire), de retour à Lille, a été l'objet d'une manilfestaition sympathique de la part de ses amis et d'ouvriers qui l'ont conduit en l'acclamant au local du j ournal. AULEMAGNZ Interview du kronprinz J La Gazette berlinoise de Midi publie une interview du kronprinz dans laquelle celui-ci dément que son départ de Dantzig ait été provoqué par des désaccords avec ses supérieurs et affirme que son stage à l'état-major était déjà prévu il y a deux ans quand il prit le commandement de son régiment. Le journal ajoute qu'un voyage du kronprinz dans les colonies allemandes de l'Afrique aura sûrement lieu cette année. A la chambre des seigneurs de Prusse Le comte York de Wartenburg a déposé saimedi une motion demandant aiu gouvernement de faire en sorte que la situation à laquelle la Prusse a droit en Allemagne, de par son histoire et son indépendance, ne soit pas modifiée au profit des Etats particuliers. La démocratie qui1 domine au reichstag, dit l'orateur, essaie à chaque occasion ■ d'accroitre les droits du reichstag au détriment de ceux de l'empire et des gouvernements confédérés. ' Ceux-ci font des concessions continuelles à i'élélment djé-mocrate. On essaie d'en obtenir de plus Importants par une modification à la loi électorale prussienne. La Prusse ne peut admettre qu'on attaque le conseil fédéral, que le reichstag se permette de décider sur le maintien du ministère prussien et r lui décerne un vote de méfiance. Il est . inouï que la voix de l'Alsace-Lorraine dans 3 le conseil fédéral ne puitese compter qu'en tant qu'élément combattant la Prusse. Ceci! est en opposition flagrante avec la position historique de la Prusse. > L'orateur se plaint que l'idée unitaire - fasse dans l'empire des progrès considé-3 rables. Les devoirs se sont accrus et le roï - de Prusse pend plus que l'empereur ne ! gagne. . L'orateur critique longuement les attri-f buttons du reichstag qui se permet d'em-piéter sur les droit9 souverains de l'empereur et termine en affirmant qu'il ne peut être question d'une souveraineté du parlement en Prusse et que la populatibn - des grandes villes n'a irîén à espérer de . ces démonstrations. 3 M. de'Bethmann-Holweg prend la pa-, rôle. Comme premier fonctionnaire du roi) de Prusse et de l'empire d'Allemagne, dit-il, 3 c'est avec une intensité particulière que je . me rends compte des rapports de la poli-1 ti'que de l'empire et de la politique prus-3 siienne. La complication des systèmes politiques a, dès le début, provoqué des' diffi-1 cultés inconnues ailleurs. On a craint que l'état dirigeant de l'empire n'affaiblisse 3 la force dans le sens unitaire et centrali-3 sateur. Cette craiînte est restée vaine. Les l dynasties ont été en Prusse les soutiens - énergiques de l'idée d'unité. Bismarck a 5 lui-même affirmé que le premier devoir t de la Prusse était de représenter l'idée de L l'empire. Il a répété aussi que les racl'fies prussiennes ne doivent pas être coupées. Il y a antagonisme entrd la Prusse et 3 l'Allemagne. Il faut s'efforcer d'adoucir autant que possible les frictions iné'vita-3 bles. 1 La tâche de la Prusse en ce sens est de-r venue toujours plus difficile. La diispari-, tion des fondateurs d'è l'empire, avec leur 3 autorité personnelle, est un facteur qu'il 3 ne faut pas oublier. En outre on ne voit 3 plus aussi clairement qu'autrefois ce que c l'empire et l'Allemagne doivent à la Prusse. L'évolutilon qui s'est produite a accru la différence des conceptions parlementaires a dans l'empire et dans la Prusse. Le libéralisme est en progrès et tend, comme on le sait, à amener la même situation parlementaire en Prusse et dans l'empire. Cela est absolument impossible. (Vifs applaudissements.) La structure intérieure de l'empire sera toujours différente de celle de la Prusse et doit l'être. (Nouveaux applaudissements.). M. de Bethmann-Holweg se défend d'avoir, par l'octroi d'une constitution à l'Al-~ sace-Lorraine, diminué les droits des Etats particuliers.lime pourrait y avoir d'opposition entre les voies des Etats, pays d'empire, et celles de la Prusse que si le roi de Prusse et l'empereur d'Allemagne étaient deux personnes différentes. Le ministre-président affirme énergique-mont qu'il saura toujours empêcher par tous les moyens que les courtes questions 3 au reichstag ne deviennent un empiète-? ment sur le pouvoir exécutif. (Approba-1 tion générale.) De même il dénie toute si-r gnification constitutionnelle aux moti'ons ? qui suivent les interpellations. 1 M. de Bethmann-Holweg dit ne pas vou-s loir plus que l'orateur préc&lent parler de Saverne. Le droit restera le droit en Alsace comme dans tout l'empire, mais je veux cependant dïre quelle haute satis-? faction j'ai éprouvée de voir dans les dernières semaines combien le cœur du peuple prussien est ému dès qu'on touche à l'honneur de l'armée. (Vive approbation.) Je considère comme mon devoir primor-1 dihl de maintenir intacte l'intégrité de 9 cette armée nationale contre toutes les at-" taques, car elle est la pierre angulaire de ' la puissance et de la force de l'Allemagne. Le rôle que la Prusse a joué dans la ■" fondation de l'empire n'est pas fini. Il est seulement, avec le temps, devenu plus ardu. (Approbation.) L'esprit prussien doit * à tout prix être maintenu intact et fort (bravos), non contre, mais pour l'empire. (Vifs applaudissements.) La motion du comte York est adoptée par a 185 voix contre 20 après que son auteur e eut affirmé qu'elle n'impliquait aucune e. défiance viS-à-vis du ministre-président. ce de Un socialiste danois s* onsi reconduit à la frontière s« ende vf M. Stauning, chef du parti socialiste da- QC [tient n°is> a été arrêté vendredi par la police al- ja i été lemande à Flemsbourg où il devait pronon-lique ceœ iUn discours et reconduit à la frontière. il du POR a U£SAI. m Au Sénat. — Accusations s£ contre le président du conseil cl M. Freitas ayant, dans un discours re- ^ latif à l'affaire de San Thomé, porté cer- ^ e une taines accusations contre M. Costa, les ,e ce- membres de la gauche ont protesté vive- ^ ntzig ment. Le président ayant proposé la no- n avec mination d'une commission d'enquête ils ige à ont réclamé des éclaircissements immé- 1 deux diats. ■ î son M. Freitas a alors décîafé qu'une somme d'argent destinée à M. Costa avait été re- . liron- mise, alors que cet homme politique était ! e l'A- ministre de la justice, à M. Cunha Costa !"* 5. qui fut son bras droit dans l'élaboration des lois sur la famille et le divorce. (Excla- ^ "USse mations à gauche.) M. Freitas a ajouté . . qu'il ne porta pas son accusation devant ^ epose j0 parlement parce qu'il n'existe encore au- ' gou- oune ]0j. sur ja -responsabilité ministérielle mais qu'il la portera bientôt devant les tri-,®~ bunaux criminels en leur présentant les I e* preuves qu'il possédé. ^ pr Le préident a alors insisté pour la no- mination d'une commission d'enquête, P ag, mais la gauche a quitté la salle et aucune aslf,n décision n'a pu être prise faute de quorum, u de- p gou- Evasion de 8 condamnés politiques ^ t des Huit condamnés politiques qui subis- Cl t dîé- sajent des peines cellulaires se sont enfuis d par des souterrains de la prison de Coim- te la loi ]jre e(. onj SaUté le mur do l'enceinte. Pour- " peut Suivis par trois soldats qui passaient à ce a leral, moment, ils se sont défendus en leur lan- a !cider çanj des pierres. Us ont ensuite pris la di- v en et rect,ion du village de Celas, près de Coim- [1 est bre. H-; dans Les fugitifs sont le commandant Mon- a' qu en jez> capitaines Motta et Vega Ferreira, n- •usse. ie lieutenant H. Ferreira, le docteur Cor- ec deiros Ramos, le prêtre Vieira, MM. Vas- . cos Belmonte et Arthur Vasconcellos. isidé- BULGARIE |e ™ Un emprunt à Berlin ^ Le président du conseil a d-éclaré que la a attri- Bulgarie est sur le point de conclure, à f( d'em- Berlin, un emprunt de 300 millions. a u'e™ê KOUMANSE c té du Le roi indisposé a er'de ^nh^t® suivant a été publié touchant 1 la santé diu roi : Le roi souffre depuis trois jours de la grippe et d'un catarrhe du nez, de la gorge et de la trachée. Sa tem>pé-'oi* de rature de 36°2, pouls 84. La situation S( ^ générale est bonne. Par mesure de précau- 9 [ue je ^on 'e roi Sar<*e 18 k poli- AFRIQUE DU SUD P™,t LA GREVE DES CHEMINOTS diffi- Mobilisation blisse procède à la mobilisation de toutes trali *es *orces d'infanterie, de cavalerie et d'ar- | j ~ tillerie qui sont en garnison à Durban. i'ti ng Le Journal Officiel de Pretoria a publié, e: rck a s0*r> uni® proclamation appelant a evoir tous les citoyens diu Natal et de l'Orange 11 ée de S0U9 *es drapeaux. Ces forces, ajoutées aux d ci! îes forces mobilisées par les proclamations an- a " tér.ieunes, forment un total d'environ soi- n e' xante mille hommes. oucir De ï>r®tc>r^a : ^es milices du Transvaal é'vita se mok^sent avec une rapidité merveilleuse. Plusieurs régiments arrivent de dif- P , , fèrents côtés à Johannesburg et à Pré- ^ ." toria. Ils occupent les points stratégiques, _ , ur^ ainsi que la voie ferrée. h La convict&n s'ac<croît que l'on se trouve j_ î voit en présence d'une tentative révolu- ^ ' tionnaire que d'une grève. ^ q ' Du Cap : Les municipalités des arron- ri ru la ^issements de la province du Cap qui , l. c n'ont pas été touchées par l'ordonnance ^ l'bé Habilitation offrent au gouvernement 1 " d'enrôler les habitants afin de remplacer C la gendarmerie locale que les municipa- 3 . " lités enverront ailleurs prêter main-forte ipire- en cas de nécessité. 1 ? Dans les arrondissements mobilisés de c* .'g (je la province du Cap tous les hommes va- s( . lides de 16 à 60 ans sont sous les armes ^ avet} cheval, fusil et ration pour troiis o: i d'à- jours' G] ,,., De Johannesburg, samedi : On croit que P p. la grève atteindra ce soir sa période ai- 1 guë. Arrestations ^ d em- a •oi de Le président, le secrétaire et deux mem- aient bres du comité de la société des chemiliots ont été emprisonnés à Pretoria. ® fiqu©- A;u' cours d'une réunion de grévistes, à » par Johannesburg, qui a eu lieu samedi ma- I(j ;tions tin., des agents de police ont essayé d'ar- piète- rêter le s>ecrétaire de la fédération oiuvriè- ^ roba- re, mais la foule s'y est opposée. ^ iti'ons UNE EMEUTE DE NEGRES fe La ville de Jaggersîontein attaquée larier Par des indigènes it en On mande de Capetown à l'Agence Ha- Vi lis je vas : satis- La nouvelle "d'une émeute aux mines de n i der- diamants de Jaggersfontein est confirmée, ti peu- Environ neuf cents ilndigènes se sont rr ;he à échappés de leur quartier et ont attaqué n: tion.) la ville, qui était défendue par cinq cents ti imor- citoyens blancs. . ^ té de Un combat sérieux s'ensuivit. Sept indi- d, es at- gènes ont été tués et trente-six blessés. ]e re de Une douzaine de blancs ont été blessés. agile. L'ordre est rétabli. ' ns la Voici cl'après une dépêche de Jaggers- II est fontein, des détails sur les désordres : T plus Les ouvriers Bassoutos ont refusé ven- d1' a doit dredi de continuer leur travail et après IL : fort s'être armés de toutes sortes d'outils, ont ipire. attaqué tous les blancs qu'ils ont rerneon- r( très. Les désordres ont eu pour origine ce e par la mort d'un bassoutos à la suite d'un coup cl uteur de pied qu'il aurait reçu de la part d'un « îcune blanc. Les bass-outos ont demandé l'a-rres- rc int, tation du meurtrier. Le gérant de la, Ré- u seirvation; est intervenu dans le but d'apai-7e ser les émeutiers, mais ses efforts ont été vains. Les bassoutos ont brisé alors tout oe qui se trouvait à leur portée, y compris l1" la Réservation et se sont empares de Tar-^ gent destiné à payer les salaires. e* L'alarme a été aussitôt donnée et tous les blancs se sont armés de fusils et d'armes diverses. Le gérant en chef est entré sans armes dans la Réservation pour tâ-îil cher à son tour d'apaiser les bassoutos. Les indigènes ont paru un moment disposé à e" se calmor et les blancs qui venaient de "r" s'armer ont reçu l'ordre de se disperser. 03 Mais cet ordre a dû être rapidement con--e~ tremandé. Les bassoutos ont, en effet, re-?" nouvelé leurs désordres, arrachant les pa-,s Mssades de la Réservation et se sont pré-e~ parés à assaillir la ville. Les blancs ont alors repris les armes et réussi à leur bar-1 rer la -route. Un combat s'en est suivi. Les ^ bassoutos ont attaqué les blancs, qui ont ï répondu par des coups de fusil. Plusieurs bassoutos sont tombés. Durant ce temps, a une section de blâmes se portait au secours ^ d'un autre détachement assiégé dans une vieille maison près de la Réservation. Les u bassoutos paraissaient exaspérés. Ils ont le essayé à diverses reprises de se porter vers la ville dans le but de s'emparer des fem-^ mes et des enfants. A chaque tentative des bassoutos les blancs ont dû faire feu. Les Q_ bassoutos ont été finalement repoussés au e prix de grands efforts jusqu'à la Réserva- ae tion* ^ Une panique s'est produite dans la ville parmi les femmes qui savaient qu'il y avait seulement 150 blancs pour les défendlre js. contre 9,000 indigènes. Un grand nombre iis de femmes et d'enfants se sont enfuis dans rn. toutes so,rtes de véhicules vers la ville de ir_ F au resmith, tandis que les hommes armés ce accouraient des environs à cheval ou en n. automobile au secours des habitants de la ville. Tl. Un détachement de troupes avec deux canons est arrivé samedi matin et campe n. actuellement dans la Réservation. Le cal-me est maintenant rétabli. ^ ETATS-UNIS Apaches et danseurs Vendredi! soir, en pleine ville de New-York, une bande d'apaches massés en face de l'entrée d'une salle où un bal allait la avoir lieu, tiraient une salve de coups de à feu contre les organisateurs de la soirée au moment où ceux-ci allaient entrer dans la salle.- Les organisateur ripostèrent à coupis de revolver et dispersèrent leurs agresseurs. On releva ensuite le cadavre d'un passant. nt JAPON >19 lu La famine ,e" Un rapport officiel de l'association des m secours établit que la famine sévit sur ll" 9 millions de personnes dans l'île d'Hok-kaido et dans les provinces du nord-est. lei flans saisies Un convoi de prisonniers turcs Le Meran, vapeur du Lloyd autrichien, bé, est arrivé vendredi après-midi à Trieste nt avec 161 soldats turcs désarmés à Valona. ge Ils étaient escortés par un détachement nx d'infanteri!o de marine du navire de guerre ,n- austro-hongrois Panther et vont être sou-Di- mis à une quarantaine. Le prince de Wied à Durazzo tal ,il_ La Taegliche Rundschau annonce que le if. prince de Wied fera son entrée à Durazzo ré- le 20 janvier. 3S D'Athènes : On dit que le prince de Wied hésiterait à accepter le trône d'Albanie. ve La tentative de débarquement à Valona lu- Le capitaine Picciola, du paquebot Me->n. ran, a donné à la Nouvelle Presse Libre u-i les détails suivants sur la tentative de dé-ce barquement dès soldats turcs à Valona : Le vapeur Meran venant d'Odessa prit à ,er Constantinople 368 passagers de 3° classe ,a_ qui se disaient soldats turcs libérés et ren-trant dans leur patrie, l'Albanie. Le paquebot arriva le 6 à Valo-na. Le commande dant du croiseur austro-hongrois Panther ■a_ se rendit à bord du Meran et demanda que es le commandant de la police de Valona, un ^ officier hollandais, fût autorisé à venir examiner les passagers ainsi que leurs pa-Qe piers. » Li_ L'enquête établit que les voya-geurs étaient des comitadjis chargés de provoquer un mouvement révolutionnaire en Albanie. L'examen de leurs bagages ame-na la découverte de nombreux revolvers, grenades, munitions et cartes topographi-. ques. Deux cents des plus compromis ont été a" débarqués à Valona. 'J" Vingt-quatre matelots du Panther ont L<"" été chargés de garder ceux nui n'ont pas été débarqués jusqu'à l'arrivée à Trieste d'où ils seront dirigés sur Constantinople le 13 janvier. La ville d'Elbassan attaquée Les bandes d'Essad pacha ont effectué a- vendredi une attaque contre la ville d'Elbassan. Le combat a duré toute la jour-de née. Le gouverneur de la ville juge la si--e- tuation assez critique. A Valona même, les nt membres de la commission de contrôle se né montrent assez inquiets sur la propaga-tts tion du mouvement musulman. On craint même un mouvement populaire en faveur ii- des officiers récemment arrêtés et actuel-lement détenus en prison. En Albanie. — La situation s'aggrave "s- Une dépêche de Valona reçue par le Temps déclare que l'inquiétude augmente n- d'heure en heure, tant au point de vue po- ès litique qu'au point de vue militaire, nt La commission de contrôle, au cours des n- recherches effectuées vendredi, a saisi une ae correspondance télégraphique entre un ip chef albanais et le grand vizir. L'objet de in cette correspondance paraît être de prépa- s- rer une entrevue entre Ismael Kenial et é- Izzet iPac&i. apai- Les officiers hollandais commandant la it été gendarmerie se déclarent débordés. tout Les délégués d'Italie et d'Autriche à la apris commission de contrôle viennent de télé- Far- graphier à leurs gouvernements demandant de façon instante l'envoi de forces na- tous vales. d'ar- Le rôle d'Izzet pacha ^tâ- Le Temps publie la dépêche suivante de ; Les son correspondant à Constantinople : « Iz- >sé à ze^ 'Pacba reconnaît qu'il y a deux mois une t da °®re llli a été adressée le priant d'accepter 1&r la candidature du trône d'Albanie. U a.jou- ' con- fru'il a décliné cette offre en déclarant j. r0_ que la désignation du souverain d'Albanie ' pa_ était l'affaire des puissances. r^_ » Je suis toutefois en mesure d'ajouter , on£ qu'il y a au moins 10 jours Izzet pacha a ^bar- reÇu d'Essad pacha une lettre dans laquelle cette offre lui était renouvelée. Il répète, i ont ^ est vrai, qu'il ne faut établir aucune cor- ieurs rélation entre cette correspondance et son nips départ du ministère de la guerre, mais l'o- ^ours pinion à cet égard est sceptique. » i une pas d'alliance turco-bulgafe ' Qj^t Dans les cercles gouvernementaux d'è 5 vers Sofia on déclare inexact que des pourpar- fem- ^ers se poursuivent en vue d'une alliance e des en^re *a Bulgarie et la Turquie. -s al1 Voir plus Soin nos Dermè- 1 " l'es nouvelles ci© Sa nuit, ville " avait Lies aujourd'hui en feuilleton mdlre « LES THEATRES A PARIS », par mbre Schneider. dans — . — le de Jt FRANCE de la deiLX M&ies parisiennes ampe _ » caj_ L© centenaire de Ponsard Nous ne manquerons pas encore, cette année, de commémoratilons de cinquantenaires et de centenaires. La petite ville de Vienne, dans l'Isère, .T tient à s'inscrire bonne première dans ces *few" solennités. Elle annonce qu'elle célébrera, L jf0., avec autant d'éclat qu'elle le pourra, le a aî centenaire de la naissance de» François ,e Ponsard, l'auteur de Charlotte Corday, de ,01 L'Honneur et l'Argent, du Lion amoureux, ,an_f qui, en 1813, débutant par une tragédite, ' ^ Lucrèce,; avait été opposé aux romantiques ieurs jeg cia.ggiqu^es, saluant en lui un sau-lavre veur c'était une attitude bien dangereuse qu'on lui imposait là, malgré lui, en faisant du jeune poète dauphinois, quil avait simplement suivi son tempérament, le , porte-drapeau d'un soulèvement contre les 1 e3 rénovateurs de la forme dramatique. On se battit autour de Lucrèce, qui, à la vérité, ,° ~ malgré' les acclamations des adversaires ÏS"' du romantisme, devait beaucoup, en c»r-taines scènes du moins, à l'ilnfiuence romantique. C'est ce que remarquait mali-cieusement Théophile Gautier. Vieilles his-jfl toires ! On voulut faire de Ponsard le chef de I' « Ecole du bon sens ». C'est d'ailleurs une devise qu'il ne prit jamais. îhiien, Accablé sous des éloges perfides dans un rieste camp, attaqué dans l'autre, on constate, ilona. aujourd'hui, qu'il fallut à Ponsard quelque >ment sang-froid pour continuer honnêtement sa ùerre tâche, selon ses propres idées et selon ses i sou- moyens. Il connut de grands succès, qui semblent maintenant assez lointains. Trop loué et trop décrié tour à tour, on lui a fait présentement, avec plus d'équité, la [ue le place qui lui convient dans l'histoire du razzo théâtre. Une anecdote assez piquante atteste Wied que, à l'époque même de sa pleine renom-anie. mée, quelques-uns ne désarmaient pas en-ilona vers Ponsard s'était présenté à l'Académie ; il s'agissait de la succession t. Me- de ce poète du Premier Empire, si prodi-Libre gieusement oublié, de nos jours, Baour-!e dé- Lormian, qui n'avait reçu du Second Em-ta : pire que le don, lui paraissant médiocre, )rit à d'une tabatière. Ce fantôme avait même lasse eu, à cette occasion, un mot assez expres-; ren- sif sur Napoléon III. a pa- L'élection devait être assez chaudement man- disputée : Ponsard avait aussi contre lui nther ses opinions relativement libérales. Cepen- 1 dant, dans les milieux où l'on escomptait lin le nombre des suffrages, on arrivait à cette venir conclusion qu'ils se balançaient. s Pa~ La veille de l'élection, un des académiciens qui avaient fait campagne pour Pondeurs sar(j reçut une dépêche alarmante, lui an-rovo- nonçant que sa femme, se trouvant alors 2 en dans le Midi', venait de tomber gravement ame- malade. L'académicien était bon mari, vers, avant tout. Il boucla aussitôt sa valise, et, aphi- trèg inquiet, il partit en hâte, ne se souciant plus que de ses affections privées. Il it été je Voyage plein d'angoifeses. Quand il arriva à destination, le cœur ' ont lui battant fort, il eut la surprise de trou-. Pas ver sa femme en parfaite santé, ne conce-•jeste van|. pag gon émoi. aopie — Moi qui m'alarmaife tant ! fit-il. — Je ne me suis jamaife mieux portée. On s'expliqua. L'astucieuse dépêche, qui ectué ava^ été envoyée de la ville habitée par la femme de l'immortel, mais non sur son désir ou par'sa famille, était une témé-\0U$ï ra*re manœuvre de la dernière heure pour e les en^ever une v°i'x ^ Ponsard. Cette manœu-. j' vre n'eut pas d'ailleurs le résultat souhaité, et Ponsard n'en fut pas moins élu, malgré rafnt *ô su^I'a»e ^u'^- ®^a^ enlevé. lveur II y avait là une assez jolie férocité de ,tuel- mœurs littéraires. Peut-on dire que, depuis, on n'a. rien revu d'analogue? Paul Ginisty. ave ir le (Correspondance particulière de Z'Etoile belgb! lente e p0. Paris, 9 janvier. L'avocat et le marchand de vins s des L une Qui donc a dit que la concurrence était i un l'âme du commerce? A coup sûr c'est un et de profond-psychologue. répa- Sans doute aussi profond psychologue al et était ce jeune avocat du barreau de Paris miî tvmit n p"h n 1 q n r? at la r»l.iiAn+è1p -n'avnît la rien trouvé de mieux que d'ouvrir boutique. Jusqu'ici les chers maîtres travailla laient en chambre si l'on peut dire. Le é- jeune stagiaire, imbu d'américanisme et n- appliquant les procédés modernes du com-a- merce h sa profession libérale, avait pris pignon sur rue. Et quel pignon? Uns enseigne de marchand de vins. Ce jeune homme vraiment montrait qu'il possédait à fond la mentalité humaine : donnez à boire aux gens, vous les mettrez à la rai-le. son, ce qui tendrait à établir que le meil-er leur moyen de rendre les gens raisonna-u" bles, c'est de leur fournir l'occasion de n perdre la raison. Aussi notre avocat ne ie manquait-il point d'offrir un petit verre de oerises à l'oau-de-vie à ceux qui venaient er recourir à ses lumières. D'abord la petit' verre avait la vertu d'éclaircir les idées des clients, ensuite il faisait accepter l'attenta e' sans impatience, car M" X... avait une II " clientèle nombreuse, enfin il ne lui en coû-m tait gué trois sous,, tandis que chaque client lui rapportait trois francs. Et les affaires prospéraient. L'association du marchand de vins et de l'avocat était d'un rap-port fructueux. ae Las ! Pourquoi a-t-il fallu que des gens Lr~ malintentionnés ou des confrères jaloux ce avertissent le bâtonnier de l'ordre des avocats de l'idée géniale qu'avait eue ce jeune — licencié en droit? La boutique de l'avocat .« est aujourd'ui close — sans espoir de réouverture et le maître est suspendu de sa; fonction de défenseur de la veuve et de l'orphelin. Le motif d'une telle rigueur : >n un manquement à la dignité profession-^ ir nelle. Dans sa grande sagesse, le conseil da l'ordre a. estimé qu'un avocat avait le de- ™ voir de mourir de faim dans un appartement où auoun client ne viendra le chercher, et qu'il n'avait pas le droit d'attirerr les plaideurs à son cabinet par l'amorce d'une prime, cette prime fût-elle un petit Ù vorne de oerises à l'eau-de-vie... C'est làl une concurrence qualifiée déloyale. Enr Amérique, cet avocat eût fait fortune f, en trois mois. En France, pays où l'on a le J respect des traditions, l'avocat est con^ damné et bafoué. Convenez qu'il était vraiment naïf de vouloir, au grand joui-, sans ;e' aucune dissimulation, se faire une clien-^es tèle aux dépens de ses collègues. S'il s'était borné à médire des autres avocats, si, par ~ des voies tortueuses et des moyens lou-jS ches, il avait recruté des clients, on l'au* rait salué très bas et il auarait fait fortune.: :7 ' Car c'en est ainsi : Rien ne compte ici-* ie' bas, en mal comme en bien, que ce qui së es sait, que ce qui est public. Le reste n'existe ,u" pas. Et c'est la morale, peu encourageante s.f à la vérité, de l'histoire de cet avocat et dô; ce marchand dé vins. T J.-M. GKOS, le :es «w — se S âLlEIâli! ^ LES INCIDENTS DE SAVERNE 11- Le colonel Reutter is- et le lieutenant Schadt acquittés tef r3 Samedi matin, à 9 heures, le conseil dé guerre de la 30" division a rendu son ju-jn gement dans le procès de Reutter et • e Schadt. Les deux inculpés ont été acquit-. Uq tés sur tous les chefs d'accusation. sa Le tribunal, en effet, estime, dans lesi e3 considérants du jugement, dont la lecture u; a duré plus d'une heure, que le colonel n'ai 0p pas eu l'impression d'avoir abusé de ses a droits et d'avoir agi contre la loi. Les dé-]a positions des témoins ont suffisamment ju prouvé que l'autorité civile était in&uffi-sante pour rétablir l'ordre et qu'une interna vention de la force armée était aiu moinsi |j,_ nécessaire pour préserver l'honneur des ,n_ officiers. ,(g Quant au lieutenant Schadt, il a obéi on aux ordres reçus. De plus il n'a pu être îi. prouvé que-c'est le lieutenant Schadt qui ir. a frappé le témoin Kornemann qui a eu une dent brisée au cours de la bagarre, •e d'autant plus que le lieutenant a déclaré nè que s'il avait été l'auteur de ce coup, il n'aurait fait aucune difficulté poui; l'avouer. t Le tribunal estime donc que le lieutenant U1 n'a pas porté de coup. Il est à remarquer que dans ces longs .j considérants il n'a absolument pas été ^ tenu compte des témoignages des avocats de Saverne et d'un grand nombre d'habi- . tants qui avaient déclaré que l'autorité mi- u" litaire avait abusé de ses droits e-t qu'elle n" seule était responsable des incidents qui' n" s'étaient produits. rs nt Nouveaux procès en perspective L'affaire est loin d'être terminée. -Les ha-' bitants de Saverne qui furent internés ÏJ dans la cave des pandours ont porté plainte contre le colonel, auquel ils réclament dies dommages-intérêts. Ces vingt-huit llr plaintes, seront plaidées devant les tribu- u" niaux civils. :e- Le procès en revision du lieutenant Forstner — Acquittement e: Samedi matin, à 9 h., les débats du pro- III cès en revision du lieutenant von Forstner ee ont commencé dans l'une des salles du bfl.-;'r timent du conseil de guerre de Strasbourg. La place réservée au public est très res-Jr treinte. Toutes les places sont occupées. U" Un peu avant 9 heures, le défenseur du e; lieutenant pendant le dernier procès a re-rc fusé d'assister son client parce qu'il ne veut pas encourir une seconde fois les1 cri-1° tiques sévères de la presse qui, dans les e~ comptes-rendus du premier procès, avait estimé que l'avocat du lieutenant s'était montré, incapable. Le lieutenant von Forstner est donc défendu par un lieutenant d u al 15° dragons du nom de Koeller. Le tribunal est présidé par un colonel qui est secondé par un conseiller du tribunal supé-s rieur de la guerre, M. Stude. La défense demande l'acquittement de it l'accusé, celui-ci ayant agi en cas de légi-m time défense putative, Le procureur admet aussi cette thèse et demande l'acquit-iî> tement. ia Après trois quarts d'heurp de délibérait tion, le tribunal revient et annonce que le 65' siroa-éî©. — ±±

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Dieses Dokument ist eine Ausgabe mit dem Titel L'étoile belge gehört zu der Kategorie Liberale pers, veröffentlicht in Bruxelles von 1850 bis 1940.

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