L'étoile belge

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s.n. 1914, 05 Januar. L'étoile belge. Konsultiert 27 April 2024, https://nieuwsvandegrooteoorlog.hetarchief.be/de/pid/td9n29qr1v/
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L'ETOILE BELGE Lundi 5 janvier 1914 année, — 2*$r* £» Baromètre du 5 janvier PRIX DE L'ABONNEMENT POUR BRUXELLES : Un an : i® fr.; 6 mois, fr. ®.5®; 3 mois, fr. 3.5Q POUR LA PROVINCE : Un an : iG fr. ; 6 mois, fr. S.50; 3 mois, 5 fr. BUREAUX : rue lies Sables, 13, ouverts Je 9 à 16 tL £n province il suffit de remettrelepri£âeCubçnner/wit au facteur Edition G 1:. .utfô. Angleterre Allemagne et ( q - tous pays de l'Union, postale, j * Ir* Hollande, *7 îr. — Grand-Duché, 6 fr. par trimestre payable d'avance inandat-posto 5 esnfas S® numéro ANNONCES : 45 c,0<* la ligne; minimum 4 lignes, fr. l.GO. Lus annonces remises avant 2 heures à l'Office de Publicité 86, rue Neuve, paraissent le soir même. T&mpér. moy«* Maximum de la Minimum <1« la. Baromètre, le 4-, Quantité d'eau tie s a 8 h*-* Observations Température. Baromètre. Humidifé(lOO=* Veut (iominaot Dédia, iïi^'Û., EphémérkUs Soleil : lever, 7 h. 14 coucher. 15 h. Il 5 heoras 1jl| wrmw, t<6*. z i rêilfô, H"-> iuîc, 1 s i S a. *C9-m; îr î?4 h., b*»9 in midi S>7 tcs»* ; hum. absou. 'A WSW •• i :-v,rs y- le 5 janvier Lains. Ic-ver, loucliér.' • u. Ptév.dërObs.:VcntS.-W.àW. modéré ouassezfort-,pluie; temp.stat Scrwîce «les i»ê«3Ie« ©sles»<le-©^ïivre« Etat de la mer, le 5, à 4 heure.? : agitéa ETRANGER BULLETIN POLITIQUE L© mouvement réformiste £ït*a8i© Lut1 nutc ue nuue oui re&putiu.iut. ue i Salonique, publiée samedi pjir l'Etoile belge, signale que les tribus arabes ne. cachent plus leur hostilité au régime jeune-turc. ï.'elïervescence est telle dans certaines régions que la situation commence à être considérée comme très inquiétante. Les autorités font les plus grands efforts pour calmer cette agitation. Peines perdues. Elle ne l'ait que grandir. La tribu d'Al Zayad, en pleine révolte depuis trois mois,, en a déjà entraîné plusieurs autres à. sa suite. Les révoltés, forts de dix mille hommes, et dirigés pur Sayed-El'Taffar, ont cerné la ville d'El-Samawat. Tous sont armés de fusils perfectionnés introduits parla contrebande, en dépit de la minutieuse surveillance exercée. Les autorités turques ont organisé une colonne expéditionnaire de trois mille hommes et de plusieurs canons. La colonne est parvenue à dégager El-Sàmawat, mais les rebelles ne se sont pas éloignés et semblent même s'organiser en vue d'une lutte décisive. Les habitants d'El-Samawat ont déserté la ville qui n'est plus occupée que j par les troupes expéditionnaires. D'autre part, s'organise, ainsi que l'annonçait notre correspondant,, un congrès qui réunira, à El-llafr ou à Ko-weilt, les émirs de la plus grande partie des pays arabes, comme le Trak, le ' Najd, le Hadramout, le Yemen, etc. C'est la première fois que pareilles assises se tiendront. Le kut.du congrès ser(a : 1* de rechercher les moyens les plus efficaces dé sauvegarder les droits et l'indépendance des principautés arabes contre toiiie immixtion du dehors ; et 2" de prendre les mesures utiles pour faire comprendre au gouvernement ottoman que les Arabes ont un besoin urgent de lé-formes et qu'il importe de faire droit à leurs demandes dans le plus bref délai t possioie. ues cieiegues .exprimeront-, jet égard, leur étonnement que la Sublime-Porte - n'ait pas encore tenu des promesses formellement laites et -étudieront les moyens de hâter leur réalisation. Enfin ils discuteront la politique commune à suivre à l'égard de la Furquie. Parmi ceux qui prendront part au :ongrès, on cite l'un des-fils du grand l'hérif de La Mecque ; Séoud bev El Séoud, fils de l'émir Abde!-A*i?. pacha Séoud ; Zamel bev El Sahane, délégué 3e l'émir lbii E! Rachid ; Djaber bev, fils 3e l'émir de Koweilt Moubarak pacha 3abah ; Djasseb khan, fils de l'émir Khaz'al Khan ; 1-Iamad bey Saadouri, 'ils d'Adjami bey Saadoun. lie promoteur du congrès est Sayed Taleb bey El Nakib, ancien député it la chambre ottomane. 11 appartient à l'une iles plus anciennes familles de l'Irak et jouit dans ce pays d'un très grand prestige. 11 est à la tête du mouvement réformiste arabe à Eassorah. On ne peut se dissimuler la réper-sussion qu'aura ce congrès dans tous les pays arabes. Jusqu'à présent, émirs 2t fils de sultan se jalousaient et l'étaient jamais d'accord. Leurs discussions favorisaient, le régime turc, mais 5i l'entente, qui semble en bonne voie, parvient à s'établir, une force considérable naîtra avec laquelle il faudra îompter. 11 le faudra d'autant- plus que nombre .le ceux qui adhèrent au mouvement mt le moyen d'appuyer leurs revendications sur de solides armées et que le "égitnfc turc ne.se trouverait plus alors,, :ommf à Ël-Samâwat, en préséhee l'une simple révolte de Bédouins, mais levant l'expression énergique d'un peuple immense décidé à aller jusqu'à a séparation violente au cas où persis-erait la résistance aux réformes par lui •éclamées. Far Téléphone et Télégraphe Services spéciaux de 1 ETOILE BELGE FRANCE La « Joconde » Depuis l'ouverture des portes du musée du Louvre, c'est un défilé ininterrompu de curieux et d'admirateurs pour voir la Joconde. Un service d'ordre très sévère a été établi. Un accident au Métropolitain de Pans Un éboulement s'est produit dans un. changer du Métropolitain près de la gare des Invalides. Plusieurs ouvriers sont ensevelis.C'est vers 3 h. 1/2, dans une galerie du Métropolitain en construction, à l'angle dos rues Saint-Dominique et de Constantin®, que trois ou quatre ouvriers ont été ensevelis par un glissement du terrain, très sablonneux à cet endroit. Le sable a filtré brusquement au travers d'un barrage composé de planches et a enseveli les ouvriers qui y travaillaient. Les pompiers sont descendus dans la galerie et travaillent à la recherche des ouvriers ensevelis dont on craint l'asphyxie. Au moment' où l'accident s'est produit, une trentaine d'ouvriers étaient occupés à boiser une galerie située à environ 15 mètres de profondeur. Un glissement de sable traversa un étayage en planches qui s abattit sur. Jes ouvriers. Ce fut un sauve-qui-peut général. Quatre ouvriers ne purent s'échapper.Leurs camarades, aussitôt arrivés au jour, commencèrent le sauvetage aidés des pompiers et des soldats de, la. caserne voisine, qui avaient été prévenus.1/e préfet de police, le gouverneur mili-:aire de Paris et de nombreux autres personnages assistent aux travaux de déblaie-nent de l'ébouiernent du Métropolitain. L'éboulement s'étend sur une longueur le 8 mètres. La .chaussée s'est 'affaissée et les barrages ont dû être établis pour évier des accidents. Toutes les précautions ;ont prises pour donner les soins nécessaires aux ouvriers dès qu'on .aura pu les re-irer, mais ma)gré les efforts des sauve-surs il est à craindre que les ensevelis ne missent être retirés vivants. On avait pu en partie dégager l'un des :orps lorsque de.nouveaux glissements de able se produisirent obligeant les sauve-eurs à se retirer. Au fur et à mesure que les ouvrier® tancent ils sont d'ans l'obligation d'étayer t de boiser comme s'ils commençaient la ralerie, des ébonlement successifs se pro- j luisant au fur et à mesure qu'ils déplacent ! e sable. On ne pense pas pouvoir dégager les orps avant le milieu de la nuit. Cependant on annonçait dans la soirée lu'après de longs et pénibles efforts, les >uvriezs ont réussi à retirer des déçom-)ïes tfe leboulemeDt du châtier du blé- | tropolitain le cadavre du jeune Courtois, âgé de 17 ans. Les travaux se poursuivront toute la nuit et on espère pouvoir dégager les autres corps avant lundi matin. Accident de tramway iJLmanche matin, a Texonnières, près de Limoges, un tramway électrique départemental chassant sur les rails par suite du verglas a déraillé. Lee» trois voitures composant le convoi se sont couchées er^ travers de la route. Deux piétons ont été tués et un autre grièvement blessé. Une quinzaine de voyageurs ont été plus ou moins gravement blessés. Une dépêche ultérieure de Limoges dit qu'on a retiré deux morts et dix blessés. Selon une dépêche publiée par le Temps, six des blessés seraient grièvement atteints. Tîr» Kniil On fait courir le bruit que le débat annoncé au sujet des incidents de Savërne, ' au landtag d'Alsace-Lorraine, pourrait bien servir de prétexte à la suspension de la Constitution accordée aux pays an-neocés. Peut-être n'y a4-JLl là.qu'une manœuvre pour iniUmider les interpellateurs. stmsg L'assurance-maladie Le l*r j armer a marqué une date importante dans le développement des œuvres sociales en Suisse : rentrée en vigueur de l?assurance-maladie. Le principe consti-1 tutionnel qui autorise la Confédération à i introduire par voie législative les assurances maladie et accidents, a été voté il y a vingt-trois ans, le 26 octobre 1890. Neuf ans. plus tard, les chambres adoptaient, à la presque unanimité des voix, la* première loi d'application, dite loi Forrer, que le peuple repoussa à une écrasante majorité. Sur les ruines de l'édifice* on reconstruisit lentement un» nouveau projet, celui qui fut accepté au scrutin populaire du 4 février 1911, à une assez faible majorité.Tandis Que l'assurance-accidents est monopolisée et obligatoire pour certaines catégories de la population, l'assurance-maladie, qui n'a pas soulevé d'objections fortement motivées dans le peuple, est ba-s<ie sur des principes différents. La Confédération a renoncé à rendre cette assurance obligatoire, se contentant de déférer ce droit aux cantons, qui, à leur tour, peuvent le déléguer aux conunianes. La Confédération subventionnera toutes les caisses privées qui. d'ici au 30 juin, se soumettront aux conditions prescrites. Plusieurs millions soi*t déjà portés, à .est e£tet4 .au budgst. lies travaux de mise en vigueur de Tas-'Urance-rnaladie ont été effectués par Police fédéral des assurances sociales, qui i commencé à fonctionner en février 1913. ■• . . ,. ÏTAME Une découverte archéoîoaicrue De Rome : Le. professeur Boni a annoncé tu ministre de l'instruction publique qu'il i découvert sur le Palatin un « mundus '» 'onsacré à Pluto.n et à Proaerpirie et qui nar.querait le centre de la Rome primitive. RUS SSS Le voyage de M. Poincaré La presse de Saint-Pétérsbourg accuealle ivec s\Tiipathie l'annonce d'un voyage pro->able de ÎNL Poincaré en Russie cette innée. La Gazette, de la Bourse déclai'e notamment que pendant les périodes qui se sont i coulées lors de la. question de Cavalla, )uis de l'affaire Von S and ers, quelques mages on.t pu assombrir la Triple Entente t par répercussion l'alliance franco-russe, .a probabilité d'une voyage que M. Poin-■aré ferait en Russie, et au cours duquel 1 assisterait aux manœuvres de l'armée 'usse, prouve que ces nuages n'ont eu [u'uin caractère passager et que la précieuse force intérieure die l'alliance n'a Ubi aucune atteinte. La Gazette de Saint-Pétersbourg se ré-ouit de l'annonce du voyage de M, Poin-uiré, qui suivrait ainsi l'exemple de ses u'édéoesseurs. Le. journal assure que la Russie fera au président de. la République m accueil que les autres nations ne pour-ont pas ne pas admirer. Accident de chemin de fer A Fuente de Piedroa, sur le réseau an-iaJou, un train mLxte a heurté une ma-hine en manœuvre. Deux mécaniciens, un hef de train et un contrôleur ont été xièvement blessés. Plusieurs voyageurs Jit été. contusionnés. Les dégâts matériels ont importants. SUEDE Contre l'alcoolisme Le parlement suédois vient de voter une Di sur les retraites ouvrières qui est en-ré e en vigueur le l®1" janvier. Une de ses aspositions mérite d'être signalée ; c'est elle qui consacre la déchéance du droit à a pension'" dans Je. cas, notamment, où l'abusv de l'alcool rne: le bénéficiaire en {fttr^d'ébriété habituelle ». L'intéressé perd lors tout droit à la part contributive pro-lise par l'Etat. 11 perd également le droit la recevoir pendant la durée de sa peine n cas de condamnation à la prison pour Oie durée de plus d'un mois. TURQUIE Remaniements ministériels La nomination d'Enver bey comme. mi-istre de la guerre impressionne les mi- . eux financiers. On lui attribue des inten- 1 ions belliqueuses. Enver bey est le gendre du sultan. Il fut i principal organisateur de la révolution irque de 1^)08 ; il occupa pendant quel-ue temjxs le poste d'attaché militaire à lerljri. Pendant la guerre tripolitaine, il oppo-a une lon-gue et héroïque résistance à , armée italienne dans la région de Ben- j hazl Revenu en Turquie, il joua un rôle , jnsidérable dans le coup d'Etat qui boutit au renversement du cabinet Kia- } lil, Enver bey entra le premier à Andri- j oplè après la reprise de cette ville par , année turque. Son entrée dans le cabi- ( et où siègent déjà Djemal bey, Talaat « ey, Halil bey, indique les tendances jeu- j es^turquè® et le désir du grand-vizir de j >rmer un cabinet homogène composé des ] rin<cipaux chefs unionistes. ] La skoupchtina « 1^ skoupchtina a voté en dernière lec-tre par 88 voix contre 1 les douzièmes ] rovisoires pour janvier et février, et s'est journée er/suite au 4 févriea". L'opposi-on s'est abstenue encore à la séance ROUIWAWfE H A LA CHAMBRE a discussion de l'adresse 1 Les rapports avec l'Autriche t Au cours de la discussion de l'adresse i i réponse au discours du trône, M. Majo-(sco, examinant les critiques formulées t ir divers orateurs, a constaté l'unité de t les du gouvernement dans toutes les 1 lestions relatives à la politique étraJti- t ire. 1.1: a dit que le gouvernement ne devo.it t is démissionner après la paix de Buca- v st, comme le demanda M. Bratiano, iree que,'.avant assumé l'entière respon- s ubilité de la situation et demandé la con- v mee du parlement, il devait lui rendre !; impte de son action et répondre aux cri- ii jues formulées. „ Il est inexact que la Roumanie soit sous r dépendance de la politique de l'Autri- q te-Hongrie. Lo président du conseil en le comme preuve le télégramme adressé d M. Mishou, lui demandant uniquement ]< : défendre les intérêts roumains sans être v la remorque d'aucune puissance. M. Majoresco poursuit : On nous a de- e and-é d'être avec la Serbie contre la Bul- li rie. Or, en septembre, nous savions qu'il g istait une alliance serbo-bulgare hostile ta Roumanie et à l'Autriche. \ous avions n inc les mêmes intérêts que l'Autriche et d itrè action fut semblable à la sienne. p Il est inexact que l'Autriche n'ait, pas été ir .mie de la Roumanie et qu'elle ait favo- d ;é la Bulgarie. Au contraire, le comte cl :rchtold s'entendit avec nous. L'Autri- li e, mise en état de se prononcer entre la ci mmanie et la Bulgarie, se prononça pour Roumanie. u M. Majaiesso etitigue .les attagues, di-- p rigées contre l'Autriche, auxquelles se livra une certaine presse ei oui furent désapprouvées formellement par le gouvernement.11 explique qu'il était naturel que l'Autriche fut pour la revision du traité de Bucarest. D'ailleurs, comme la Russie, sir Edward Grèy déclara que les puissances avaient le droit d'examiner le traité de Bucarest, car. touchant un territoire do la Turquie d'Europe, il était d'iutérêt européen., il fallait éviter- de comprendre le territoire turc dans les stipulations du traité de Bucarest. La Roumanie refuja donc d'accéder» à la demande de la Turquie de participer aux débats dé Bucarest, atteudu qu'il s'agissait seulement de modifications territoriales à régler entre Et.;ts chrétiens et, de cette façon, !a rêvisiou fut écartée. AFKIOOE Le k Mansourah » La compagnie à laquell* appartient le MctnsouT'ak, qui s'est échoué sur la côte de Ma-hdio, a été informée ai e les tentatives de renflouement ont- dû être abandonnées par suite de l'état de la mer.Le remorqueur de l'Etal, Cyclope, qui se trouvait sur les lieux a dû rentrer .à Tunis dans la soirée. On attend une accalmie pour reprendre les opérations. Le Mansourah se . rendait de Tripoli à Marseille vià Tunis. L'équipage et les passagers sont sauvés. MARTINIQUE Rébellion à Port au Prince Une manifestation armée a éclaté à quelque distance de la ville de Port au Prince. Grâce à l'éxécution des meneurs, la rébellion a été rapidement arrêtée. ETATS-UNIS Un monument à de Lesseps I.a revue la Renaissance annonce que les Etats-Unis prennent l'initiative d'un monument à la gloire de Ferdinand de Lesseps, qui s'élèvera à l'emtJée du caJKSil de Panama. WSEX3QUS A Nuevo-Laredo Devant la résistance énergique des fédéraux, les rebelles ont abandonné l'attaque de Nuevo-Laredo. Ils attendent des renforts. ASIE MiNEttôE Explosion minière De Kuldsçha : A la; suite d'une explosion de grisou qui s'est produite dans une rni.r>e seize mineurs ont péri. Voir plus Soin nos Dernières Nouvelles d© la nuit. (8 MllitS IffiililB L'occupation grecque en Macédoine De notre correspondant de Salonique : Voici les déclarations faites, par le mufti àe Salonique au correspondant de la Réforme, de Smyroe, sur l'occupation grec-jue * « L'occupation grecque, a déclaré le Tkufti Ahmed effendi, nous a-été imposée par la force des faits. Nous , ne pouvons lonc que nous montrer réservés à - son Sgard jusqu'au rétablissement d'un ordre stable et l'entrée en vigueur des lois normales. C'est alors seulement que nous pourrons juger , la situation créée et dé-nontrer nos dispositions envers le gouver-lement hellénique. Ce qu'il y a de vrai ^our le moment, c'est que quatre mille musulmans sont détenus sans aucune autre accusation que celle d'avoir été considérés ;omme suspects. » — N'ont-ils pas été déférés à la cour nartiale ? » — Pas jusqu'à ce moment » — Et pourquoi ne vous adressez-vous )as aux autorités helléniques, qui seraient )eut-être disposées à faire une enquête et i leur rendre justice si tel eat leur cas? » — Toutes les fois que nous nous y sommes adressés, il est vrai, on a montré >eaucoup d'intérêt,-pour nos affaires. » Dernièrement j'ai été1 assuré que pro-rhainement seraient libérés-: ceux qui se-•aient démontrés innocents. » Cependant les émigrés qui arrivent le l'intérieur tous les jours, ne veulent re-ourner d'aucune manière dans leurs vil-Iles avant le rétablissement de l'ordre et le la sécurité. » — Comment les émigrés sont-ils entre- ! enus ? Le gouvernement hellénique leur : ient-il en aide? » —Au commencement, une commis-ion spéciale avait été formée qui a tra- : aillé pour les émigrés, soulageant des mil- < Lers d'entre eux. Mais, plus tard, ces mal- < leureux ont été abandonnés et seuls le ouvernement ottoman et le Croissant ] ouge égyptien continuent à leur fournir ] ueiques secours par mon intermédiaire. < » — La conduite des autorités bulgares î ans les nouveaux territoires est-elle meil- i ïure que celle des autorités grecques en- s ers les musulmans? ' i » — Il est vrai que des excès ont été ( ommis à Stroumnitza, mais, en Thrace, i * conduite des autorités bulgares est di- t ne de tout éloge. » En outre, je vous prie de démentir la i olivette publiée par certains journaux et ^ 'après laquelle j'ai participé, soit à titre f ersonnei, soit comme représentant des t msulmans, à l'anniversaire de la prise 1 e Salonique. Vous pouvez également dé- j iarer que nous ne demandons rien que la 1 bèrté absolue, l'égalité et le libre exer- c 'ce de notre religion !» j Les déclarations du mufti ont produit z ne profonde impression dq&g le§ mili^yrX j iditogues srec». i.t £10LETE1EI [Correspondance particulière de i'exoue belge) Londres, 2 janvier. Le temps Le temps est- beaucoup moins froid aujourd'hui qu'il ne l'a été depuis une huitaine de jours. Quelques imprudents ayant annoncé une fête de patinage, cela a suffi, comme toujours, pour- amener le dégel.-I.a neige a fondu, la glace s'est dissoute et-l'on ne peut patiner maintenant que dans les palais de glace et dans les établissements où le patin à roulettes est en honneur'. Titres et faveurs Le Jour de l'An a été marqué, comme toujours, par là -distribution ordinaire de distinctions, titres et décorations. Cette liste comprend cinq pairs du royaume, cinq conseillers privés, six baronnets et vingt-deux chevaliers et-, enfin, un membre de l'Ordre du Mérite, sir Archibald Geikie, l'éminent géologue. En plus de cela, il y a un nombre considérable de nominations et de promotions dans les divers ordres de chevalerie et la liste des distinctions conférées aux Indes. Parmi les pairs de création nouvelle, il n'est qu'un nom véritablement important à relever, celui de M. James Brvce, l'ancien ambassadeur d'Angleterre à Washington, qui est un écrivain émirient, un jurisconsulte distingué et qui a terminé isa carrière officielle pai* une importante mission comme représentant diplomatique de l'Angleterre à Washington. Comme le dit ironiquement le Times : « Le gouvernement... ayant dépouillé la chambre des lords de la plus grande partie de son pouvoir effectif, continue l'ancien système et s'en sert pour récompenser les services de ses principaux partisans. » C'est d'ailleurs parfaitement exact pour quatre des cinq nouveaux pairs, dont les titres sont principalement une fidélité et un dévouement entiers au parti. M. As-quith, qui est premier ministre depuis avril 1908, a déjà à son actif la création de soixante-huit pairs d'Angleterre ; lord Salisburv et M. Balfour, de juillet 1895 à décembre 1905. n'en- ont créé que septante. Cela fait sept par an contre les treize de M. Asquith. D'où il s'ensuit que les libéraux, tout en déblatérant contre la chambre des lords dont ils demandent l'abolition, sont au moins aussi désireux d'en faire partie que les conservateurs. La réponse de la Tripiice La réponse de la Triple Alliance à la note anglaise relative à l'Albanie, et aux Iles de la'mer Egée, sans: être considérée comme entièrement satisfaisante, n'a pas produit une opinion trop fâcheuse dans le monde 'politique en général ; mais on ne sait encore exactement ce qu'en pense officiellement &e Foreign Office. Sir Edward Grey est en congé., de même que les secrétaires permanents, et, pour le moment, il est impossible d'avoir l'opinion du ministre des affaires étrangères. . En attendant, le Times mppelle les déclarations de sir E. Grey au mois d'août dernier, dans lesquelles il a insisté sur le fait que les puissances ont proclamé leur désintéressement et leur décision qu'aucune d'entre elles ne conserverait une île quelconque de la mer Egée. Ce que l'on paraît regretter1 le plus, dans les milieux politiques, c'est que les puissances de la Triple Alliance, dans leur réponse, aient, en ajournant leur opinion sur la question des îles, semblé vouloir séparer absolument deux questions, qui sont liées l'une , à l'autre de façon étroite sinon matériellement, du moins moralement. L'expédition Shacldeton jl organisation) n une nouvelle exploration anglaise au pôle sud par sir Èrnest Shackleton a été accueillie avec joie par l'opinion anglaise, qui est encore sous le coup des deux infortunées explorations du j capitaine Scott et de l'Australien Mawson, j qui ont été, la première, un désastre, et la seconde un insuccès relatif puisqu'elle a perdu une partie de son monde. Comme le dit lord Curzon, cette expédition projetée, indépendamment de ses résultats scientifiques, sera, étant donné qu'il s'agit de traverser en entier la zone polaire d'une mer à l'autre, un exploit plus considérable qu'aucun de ceux dont fait mention l'histoire de l'antarctique ou de l'arctique. On sait que l'expédition sera double, qu'il v aura deux bâtiments, dont l'un partira ie l'Amérique du Sud et l'autre de la Nouvelle-Zélande, chacun portant une troupe d'explorateurs. La première troupe venant du sud de l'Amérique, débarquera :lans la. baie de Weddell et s'enfoncera dans .'intérieur vers le pôle pour rejoindre la seconde troupe, celle de la Nouvelle-Zé-an'de, qui débarquera dains la mer de Ross, jne fois réunies, les deux troupes se dirigeront vers la mer de Ross et se réembar-ïueront pour la Nouvelle-Zélande, d'où illes regagneront l'Angleterre. Sir Ernest Shackleton espère arriver à a baie de Weddell au mois de novembre jrochain. La .nouvelle expédition a provo-[ué un tel enthousiasme que sir Ernest shackleton n'a que l'embarras du choix >our réunir les savants, les marins, les ipécialistes de toutes les catégories dont 1 aura besoin. Les demandes affluent, les iftres de service se succèdent sans inter-■uption et il n'y a qu'un travail d'élimina-ion à accomplir. Il en est invariablement ainsi, dans ce >ays, toutes les fois qu'il est question d'or-:aniser une expédition aventureuse of-rant quelque danger. Jamais un explora-eur anglais se mettant en route soit, pour es régions de l'Afrique équatoriale, soit •ou.r les déserts du Sud-Amérique, ou pour es régions polaires, n'a manqué de rerues ; il en a toujours eu. a.u contraire, dus qu'il ne lui en. fallait. C'est ce qui rrive à sir Ernest Shackleton. Cela; s'ex--lique par l'attrait que les aventures ont yuj our£ ftour Jes Anglais ©t par-le tait #ue. sir Ernest Shackleton, dont on connaît l'énergie, la persévérance et l'esprit de ressources, est un de ces hommes nés pour commander et qui inspirent la plus grande confiance à ceux .qui sont sous leurs ordres. M. Llovd Georcre et les armements Voilà M. Lloyd George parti en guerre contre les armements. Il proteste, dès à présent, contre une augmentation très probable du budget de la marine. H. Lloyd George choisit singulièrement son moment pour protester, à l'heure où toutes les puissances continentales, grandes, moyennes et petites, augmentent leurs armées. Mais c'est cela, précisément, qui le détermine dans sa résolution. Les nations européennes augmentent leurs armées, l'Angleterre peut donc réduire, ses dépenses navales. C'est ce que M. Lloyd George appelle « une. considération très pratique ». Sur-ce point, les opinions seront paitagées. De tout temps la Grande-Bretagne, qui s'est tenue en dehors des querelles continentales, est cependant intervenue au moment psychologique à son avantage et dans bien des cas à l'avantage général, grâce au fait qu'elle avait une armée comparable à celles du continent et une flotte supérieure. Au moment où les nations du continent augmentent leurs forces militaires, il paraîtrait que l'Angleterre doive s'appliquer à avoir une flotte d'autant plus considérable que les groupements des puissances continentales peuvent mettre en mouvement, d'un côté et de l'autre, des forces navales et militaires comme on n'en a pas encore vu. Sans compter que pour pio-fiter du moment psychologique, l'Angleterre ne peut se dispenser d'avoir une armée solide et relativement nombreuse. C'est cet instant que M. Lloyd George choisit pour prêcher le pacifisme et protester indirectement contre la politique du chef de l'amirauté, son collègue au sein du cabinet.M. Lloyd George ferait peut-être mieux de s'occuper de ses réformes agraires et financières et de perfectionner sa loi sur les assurances nationales, qui est excellente, mais dont le fonctionnement et l'application laissent beaucoup à désirer. D'un autre côté, M. Lloyd George a tout lieu de se féliciter de La situation économique, car si, comme on s'y attend, l'ère de prospérité que traverse l'Angleterre va subir un moment d'arrêt ou de recul, les recettes du Trésor sont en progrès. Dans les trois derniers trimestres (les premiers de l'exercice 1913-1914) dulw avril au 31 décembre 1913, les recettes sont de près de i millions de livres sterling (100 millions de francs) supérieures à celles des neuf mois . correspondants, de 1912. De î 17 millions en 1912, elles sont en 1913 de 121 millions en chiffre rond. Les augmentations principales portent sur.les douanes, 1,200,000 livres ; les droits de succession, 1,300,000 livres, et les droits d'accise, 900,000 livres. Allons, l'Angleterre est dans une situation satisfaisante et elle aurait le plus grand tort de ne pas faire des sacrifices pour la défense de son indépendance et de ses intérêts. INTÉRIEUR les paroles royales Nous avons fait remarquer la pénible antithèse qui existe entre les sages paroles du Roi, recommandant aux partis de ne pas pousser- leur lutte nécés-| saire jusqu'à ruiner notre esprit public et compromettre notre patrimoine commun, et la îâcheuse politique du gouvernement en ce qui concerne la question des langues et la question scolaire. Cette antithèse se manifeste encore ailleurs. A propos de la question africaine ut des conflits soulevés par la) soif de domination des missionnaires, n'avons-nous pas entendu les cléricaux élever la prétention de faire Exclure des fonctions coloniales les Belges affiliés à une certaine société philosophique ? Et le Bien public, renchérissant sur l'odieuse campagne de la Ligue antimaçonnique, n'a-t-il pas osé imprimer que cette mesure d'exclusion s'imposait dans la colonie, mais qu'elle était encore inopportune dans la mère-patrie ? ' Des campagnes de ce genre, alimentées à coups de calomnies et de déla- 1 tions, ne sont-elles pas de nature à rui- ! ner notre esprit public et à compro- : mettre notre patrimoine commun ? Piépondant au discours du.président ] du Sénat, le Roi a prononcé aussi, au. . sujet du rôle constitutionnel réservé à la haute assemblée, des paroles pleines < de sagesse, que tous lès bons citoyens 1 ne peuvent qu'approuver. Mais ici encore, l'antithèse éclate à ; tous les yeux. Non seulement le gou- ( vernement ne fait rien pour que le Sé- < nat ne soit pas réduit à jouer un rôle « platonique et. décoratif, mais encore il £ exploite, la situation dans l'intérêt de « sa politique. La'Constitution, en ce qui 1 regarde la mission du Sénat, est aujour- c d'hui lettre morte. En fait, nous vivons j sous le régime de la Chambre unique, r et il en sera ainsi aussi longtemps que ( l'on n'inscrira pas dans la Constitution r un article condamnant la Chambre à g voter les budgets dans un délai déter- « miné. De cette antithèse, que les réceptions du Jour de l'An ont mise en violant re- c lief, mais que: de bons esprits, avaient ^ déjà déplorée, est né le malaise qui pèse c sur la politique..de notre pays. s ( i : : > ; : I i £ ! ) : i . ! i ! Ls lii a lit iî vae isiii Peu avant la clôture de l'Exposition de Gand, le dojçbur Amerlincfc. à Ia'd:-ûiand'e du comité .de la viticulture .française, lit une. intéressa»te conférence." sur la- question,- toujours d'actualité, du vin au point de vue-médical. M. Amerlinck, qui a passé plusieurs années au Congo, commença par dire qu'ij acquittait une dette de réconfi&ijssance, car s'il n'a pas laissé ses os dans la brousse africaine, c'est au v:n qu'il le doit : c'erit à une potion de vin administrée à Don escient par son cainara.de, le professeur Jules.Cornet, qu'il doit d'avoir pu triompher d'un terrible coup de soleil ayant amené une pneumonie» double. Le conférencier ordonna sa. commuui cation en plusieurs parties : : 1° le vin comme aliment: 2° comme médicament; 3° corne antiseptique ; 4° comme paliatli' de l'alcoolisme; 5* ie vin dans ses'rapports avec la formation des races : enfin, 6° un essai de classification des vin» a n point de vue médical. Sur le premier point, le docteur Amerlinck constate l'utilité du vin au point dè vue alimentaire. Anrès un. aperçu sur te rôle du vin dans l'histoire et la légende, il arrive à la, période moderne et cite l'opinion des savants de toute nationalité Munk et Ewald, Mauriac», Sellier, Vert-zoldt, DolérLs, Gauthier. S'élevant à'ilè idées philosophiques, il déclare : Ma^nles id&es lumineuses et fécondes sojiMt dé j sorties d'un verre de vin, qui ne seraient peut-être jamais nées dans le cruchon d'un végétarien. Dans le domaine expérimental, il cite les expériences faites par M. lloos sur des cobayes et qui ont été concluantes. Toutes les garanties d'âge, de poids, de dosage de l'alimentation exigées dans une expérience de laboratoire ont été observées, et on a constaté que les cobayes qui recevaient les mêmes aliments que leurs congénères? témoijna, av&c en plus une ration de vin, accusaient au bout de trois mois une supériorité de poid» du 5.60 p. c. Au bout de la même période, 1« nombre des descendants était de 2.50 p. c. pour les cobayes au régime du vin et de 2 p. c. chez les témoins. La mortalité a été nulle pour les premiers et de 20 p. c. pour les témoins. Enfin, au bout de trois mois, le poids moyen <Fun coupîe avec sa descendance accusait une différence de 17 p. c. en faveur des cobayes vkiiquee. Le docteur Amerlinck cite encore les expériences des deux physiologiste» américains, Atwater et Bénédict, faites sur l'homme même, et desquelles il résulte que la quantité de 72 à 73 grammes d'alcooî, soit la quantité ordinairement contenue dans une bouteille de yLu, prise à dose fractionnée et diluée dans le courant de la journée, était consumée d»r» l'organisme, comme les substances hydrocaxbonées, donc que son énergie potentielle était transformée en énergie cinétique dans le corps aussi complètement que les autres nutriments. Il conclut, en appliquant au vin la définition de Hédon : « On doit entendre par aliment toute substance capable de contribuer à la formation et à la réparation de l'organisme ou à la production d'énergie sans exerces* d'action nocive. Envisageant le point de vue thérapeutique, le conférencier citait les professeurs Boddaerd, Du Moulin, Poirier, et décla^ rait : Si nous n'avions pas dans certains cas le vin de Bordeaux dans notre arsenal thérapeutique, je me demande comment nous pourrions le remplacer. S'appuyant sur le traité de pharmacologie clinique de Penzoldt et sur le traité d'alimentation des malades, de Munk et Ewald, il démontrait que T « esprit du vin» n'a jamais déterminé un dommage appréciable (Penzoldt) ; que, par contre, il est positivement utile dans une foule de circonstances, notamment comme excitant de l'activité cardiaque et en cas de. syncope ; de même, dans les cas de dyspepsie et vomissement;-, de pneumonie, de fièvre intermittente, de phtisie, d'hémorragies, de fièvre typhoïde, de choléra et de delirium tremens. Enfin-, dans plusieurs cas, pour l'usage externe di dans les inflammations chroniques dfe certains organes. Ici, c'est au point de vue de l'antisepsie crue le docteur Amerlinck poursuivait son îtude. Il est scientifiquement démontré que le vin pur tue facilement le microbe pa-ibogène du choléra, ainsi que le bac il'.4 l'Eberth (fièvre typhoïde). D'après les An laies de l'Institut Pasteur (1907) le bacille i'Eberth serait détruit en deux heures ians un vin pur, en quatre heures s'il es'-x>upé d'eau par moitié. Ce serait-là", à dé-;aut d'ébulJition, de filtrage ou de tout attire mode de purification, un moyen de co:-?iger les souillures d.'une eau. Enfin, le rôle lu vin s'exerce utilement pour l'antisepsie le la bouche au.cours du.repas, surtout si 'on consomme des crudités. Il peut préve-ûr 1a. formation d'aphtes ou- autres lésions. Le tanin qu'il renferme a d'heureux îffets sur les gencives et les autres mu-lueuses buccales. Quel est le rapport qui existe entre la îpnsommation du vin et l'alcoolisme ? Le' locteur Amerlinck'résout la question en constatant avec de nombreux auteurs que 'alcoolisme est presque inconnu c}ans !o>é égions vinicoles, à la campagne du moins; ■ar dans les grandes villes, les autres al ools jouent leur rôle néfaste, où que ce oit. Nombreux sont les apéritifs fabriqués :vec des alcools méthyîiqnos. butyrique./ t avec des essences qui sont- f3e vérifies poisons. Et, à ce point de vue, lé rôle es ligues antialcooliques est très utile. Si ncore ces boissons étaient faites avec do-alcool de vin, Je mal serait, moins grand : mis comment l'obtenir? Lo m:eux serait ,e propager la consommation du vin lui-lême, et. c'est en agissant ainsi que les ij-ues antialcooliques réaliseraient lé plus fncacement leur rôle humanitaire. Le con-?renc.ier rappelle à ce propos que l'ancien ourgmestre de Gand, M. Lippens, effrayé. «s ravages produits par l'alcoolisme ur des ouvriers, dans certaines par-, les' de la ville», lui avait expost jais le désir cte voir s'établir clans ves radeoits des débits, automatiques «u

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