L'étoile belge

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s.n. 1918, 15 Dezember. L'étoile belge. Konsultiert 30 Mai 2024, https://nieuwsvandegrooteoorlog.hetarchief.be/de/pid/0g3gx45995/
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MISE SOUS PKESSE : 4 HEURES DU MATIN BUREAUX i RUE DES SABLES, 13 Pl-î V rla l'ilinnnamont • Pa,.,. 1„ O A C 1» £_ HO Ef A .. C !.. C— <! E? f\ 9 !. lî l!/i T _ «. _1 ÉTBAITGEE, Le président Wilson en Europe Le 14 décembre a été déclaré jour fé rié en France à l'occasion de l'arrivé du président des Etals-Unis. La pouula lion française s'apnrête à faire a M Wilson une réception digne du sauveu de la république, car si la Belgique, pa son sacrifice, a sauvé la France tout ai début de la guerre, l'Amérique l'a sau vée une seconde fois en lui fournis.san d'abord les vivres, armes et munition dont elle avait un pressant besoin, pui en envoyant deux millions d'hommes a moment où, après la trahison de ! Russie, les puissances centrales lan çaient toutes leurs forces à l'assaut d' front occidental. Ce n'est pas diminue les mérites des admirables troupes fran çaises, anglaises et alliées, qui ont ac compli quotidiennement pendant de années des prodiges de vaillance et d'en durar.ce, que de constater que sans l'in tervention directe des Etats-Unis la vie toire des Alliés fût demeurée probléma tique, en tous «cas n'eût pu être réalisé de façon aussi décisive ni aussi rapide Il a fallu de graves raisons pour dé rider M. Wilson à venir en Europe C'est la première fois qu'un présider des Etats-Unis quitte le territoire natio nal nendant la durée de ses fonction présidentielles. Un des prédécesseur de M. Wilson ayant convenu de se ren contrer avec le président du Mexique on décida mie l'entrevue aurait lieu a milieu du fleuve frontière, chacun de deux présidents demeurant à bord d son navire dans ses eaux nationales M. Wilson, rompant avec celle trari' tion, n'a pas hésité à franchir l'Allanti que et on annonce que son séjour e Europe se orolongera assez longtemps Si le président veut donner satisfactio aux gouvernements et aux peuples a liés désireux de lui témoigner leurs at dentes sympathies et de manifester e l'acclamant leur reconnaissance enver la grande nation américaine, il lui fau dra déjà quelques semaines. Mais c'es surtout pour prendre une part direct aux travaux de la conférence de la pai ou tout au moins pour suivre de prè les travaux de cette conférence que M Wilson est venu en Europe. Le président Wilson avait déjà romp ynmaravant avec s <r"> lilir*7v; lr TprnlTin\v(éfèas des en imi f tant le congrès à voter la déclaration d guerre à l'Allemagne. C'était, depuis I fondation de la grande république, u axiome de la politique étrangère de Etats-Unis nue ceux-ci devaient s'abstf nir do toute immixtion dans les affaire des Etats n'appartenant pas au cont nent américain. C'était le corollaire f le complément de la doctrine de Monro — que les successeurs de ce président :e ont progressivement étendue — en verlu i- de laquelle les Etats-Unis interdisaient I. à l'Europe d'employer la violence contre ir un Etat américain. ir Cette doctrine a d'ailleurs déjà reçu u un premier accroc à la suite de la guéri e i- faite par les Etats-Unis à l'Espagne, it puisque les Etats-Unis se sont installés is aux Philippines. Elle n'en était pas is moins demeurée une des bases de la poli litique étrangère américaine, et c'est a une des principales raisons pour les-t- quelles les Etats-Unis ne sont pas intèr-u venus déjà nlus tôt. Un très fort cou-!r rant s'était cependant manifesté dès le )- début de la guerre en faveur d'une inter- > vention directe, la nation américaine, ■s éprise de liberté et de justice, ayant été i- profondément indignée et révoltée pat i- l'inqualifiable agression dont h Belgique > avait été l'objet de la part.de l'AIlema-i- gne. A la tête de ce courant se trou-se vaient des hommes comme les anciens ;• présidents Roosevelt et Taft. M. Wilson 5- ne les suivit pas alors non seulement à î. cause de son attachement à la politique il traditionnelle des Etats-Unis, mais en-)- core. parce qu'il espérait que la guerre ts pourrait se terminer par une transaction 'S entre belligérants dont l'Amérique serait i- peut-être l'arbitre, qui réparerait le \ mal fait à la Belgique et consacrerai! u pour l'avenir les principes dont il s'esl ■s fait l'apôtre. le L'Allemagne crut que cette altitude de 3- M. Wilson. inspirée pn*1 des sentiments j- élevés, était de la pusillanimité et pro- i- clama la euerre à outrance des sous- n marins. Après ce défi à l'humanité, qui ?•. était en même temps un défi particulier ,n aux Etats-Unis, M. Wilson n'hésita plus 1- et demanda au congrès de l'autoriser à déclarer la guerre à l'Allemagne. 'n Les Allemands croyaient que l'aide s promise nar les Etats-Unis aux Alliés i- était un bluff. De même qu'ils n'avaieni pas cru à la création d'une formidable armée anglaise, ils ne croyaient pas à x la réalisation ni même à la possibiliié 's de réalisation des engagements assurés '• par les Etats-Unis. I,'événement a montré combien ils s'étaient trompés cette u fois encore. Le présidant Wilson a pour- p1 persévirari'éf;! "*u^e 'ènèrgie' duiil le nous connaissons les résultats. la II s'apprête à poursuivre avec a in même ténacité la deuxième partie de a is mission qu'il s'est assignée, celle de la 8- conclusion, d'une paix conforme au pro- >s gramme qu'il a tracé et de' là const'.tu- i- tion d'une ligue des nations destinée a et sauvegarder la paix dans I avenir. >(5 Noble tâche s'il en fut. A.A-.V Les élections générales en Angleterre (De notre correspondant.) Londres, 5 décembre. C'était hâer, mercredi, « nomjiiatioa dav », cVsLi-dsre le jour de la présentation offt-ciaîlo des camd&daiturôs ot, partant, l'ouverture véritabte de te lutte. Tout ce qui a été lait jusqu'à présent n'étaàt que simple préparation : la mise em train de la vaste ma-cMut électoraîe, La chambre des communes dissoute comprenait 670 membres, se répartissent comme suit : 282 unionistes, 260 libéraux, 38 ouvriers, 78 nationalistes irlandais, 6 stmn feintera (sépajraUstes irlandais), 5 représentants du parti. naitk>aaJ et 1 'indépendant. La chaimbre nouvelle comprendra TQ7 membres : 492 pour l'Angleterre, 36 pour te pays de Galles, 74 pour l'E<iasse et 105 pour 1'Iriande. 108 sièges n'ayant pas été contestés, il y .nuca donc élection paiiir 599 sièges. Le nombre des électeurs inscrits sur les iistes électorales en vertu de la nouvelle loi électorale votée cette amnée-oi est de 17 millions 223,786 hommes et femmes. Non seulement -les femmes ont le droit de vote aux communes, mais elles peuvent devenir M. P. (prononcez Aime Pi) abréviation usuelle de « Memfoer of Pariàment » (membre du parlement).Anciennement, le nombre des électeurs n'œttoigœsit pas huit millions. Le corps nouveau est donc augmenté de 10 millions. On petut dire que le oorps ancien est totaemenjt submergé par le nouveau. Mais le corps nouveau aïiïrmera-t-il d'autres tendances que l'ancien ? Va-441, comme d'aucins le prétendent, dôclancher sur les lies britanniques une vogue démocratique qui emportera bien die vieilles dioses ? C'est le seoret espoir du « Labour party » qui, di»n.s cette élection, conteste à 3ui seul 350 sièges. Jamais le parti ouvrier anglais n'a fait pareil effort. C'est parce qu'il compte sur l'acquisition à son profit de la majeure partie des nouveaux électeurs, que le Labour party s'est ratàré de la coalition et a fait la sourde oreille aux avances du premier ministre. Celui-ci semble avoir rfivé d'une élection bâclée dans un moment dé fièvre patriotique et d'ivresse causée par la victoire pour écarter Je retour à la politique des anciens partis et donner à la coalition- gouvernementale formée pendant lia guerre une vigueur nouvelle pour ta permettre de présider à la pé-' riode de liquidation et de reconstructior L'attitude diu lœbour party a détruit cet espoir et a créé cette situation curieuse : le radical Lloyd George combattu par Ses ouvriers et les socialistes, aiinsi que la fraction libérale restée fidèle à M. Asquith, et soutenu par l'autre fraction libérale et la totalité des conservateurs. Est-os Lloyd George qui s'est attaché aiux atint oarusarvateurs ou hien scmt-oe les conserva-:erlu teurs qui se sont cramponnée ii lui ? Les lient deux versions circulent et c'est te résultat iRtre de l'élection qui nous dira quelle est la bonne. Tandis qu'elle excite les espoirs des reçu partis avancés, une extension électorale ene commande toujours aux modérés d'agir avec prudence... ailes Quant à la division cintre les libéraux, e'.le pas p^uit paraître regrettable, mais on ne doit 1 P°7 pas s'en exagérer l'importance, même si le C est groupe Asquith sortait de la lutte quelque JCS- peu meurtri et mutilé. En eftet, la question lier- de parti n'est pas posée. cou- fai{ préTOir une majorité importante -S le faTOllr ^ partisans de la coalition ; ce-\ 1 " pendant on ne doàt pas oublier qu'il y a 10 millions d'éleoteurs qui vont se prononcer t eie po,^ ]B première f0;s ; qIle ies p!aqls (je ra, .Pa'1' cosistruetion sont tellement vastes et com. ique pi^xes que les électeurs ne' peuvent s'y re-nna- (pouver et q.u'en réalité il n'y a que deux ou ;>rU= irais sur lesquels l'unanimité du ij®'1® corps électoral est nettement marquée : la ' . ? nécessité d'un châtiment exemplaire pour le (nue lla®er e' ses brutes qui ont martyrisé les on- W313"0113 pays ocoupés et las prison-J _ " nnej-s de gsorre ; la néoessiti de foire dégor-Mion ®er par 1,A-!leniaStte tout ce qu'elle a volé waif ef"" la a^c®ss^té de 'ne pas traîner les choses ® 3jg en longueur ! l'est FRANCE L'ARRIVEE DE M. WILSON te de Le vapeur américain George Washington, lents précédé iU: nombreux eu iras1/s et eentre-iorpii-ppo- teurs alliés, et ayntit a bord M. Wilson el sa ions- suite, est entré dans le port de Brest vendredi, à midi 45. ulier Wilson a débarqué deux heures plus tard. , Les canons lourds des ro-rts français et ceux Plus c!es navires de guerre alilés ont salué M. Wil-,er a son en tiivmt des salves. Toutes les maisons de la ville sont pavoisées aux couleurs américaines, 'aide M. Wilson a été reçu par MM. Pichcn, Tar-.Iliés d-eu ot Leygues, par le maire du Brest, l'amlws lient fîadeur dies titciiis-ltriLs, le colonel Itouse, les lable généraux PersWng et Bliss, etc. „ \ Le président Wilson est parti immédiatement ... ,v pour Paris. îili'é , _ ur(;S La France propose de collaborer non_ à l'œuvre d'éducation de3 trot:t-cs aniéricaïncs ' oî]r. M. André Tar.lieu, commissaire géné'-al , dont' nOrtr uti pSuv'StaejAént îi-ançrû- de eàbler au secrétaire de la guerre à NVa-, ja shington. ]p |a Après avoir constaté que la limitation jg |a des moyens de transport d'une part, les pp0'_ nécessités de l'occupation d'autre part, re-.tarderont le rapatriement des troupes ^ américaines, il ajoute : (,njr' « La France, désireuse de marquer sa reconnaissance aux soldats qui sont venus se battre sur son sol, voudrait s'associer à l'œuvre d'éducation ijue vous avez si heureusement entreprise parmi vos troupes.Notre plan est le suivant : Pous vos u Collège men », ouvrir toutes grandes les portes de nos établissements , par- d'enseignement supérieur : Facultés des ' lettres, des sciences, de médecine, de droit ; ^UI.S écoles des beaux-arts, écoles techniques, nou_ écoles de commerce et d'agriculture de Pa-1 qjJ ris et de province, avec toutes leurs1 res-îméinit sources d'études, laboratoires, collections, eriros bibliothèques et salles d'étude. . r' \ Dans chaque faculté, accueillir, en même aîî ^ temps qiffe vos étudiants, officiers ou sol-dats, au moins un professeur américain n»an- comme profssseur d'échange. Il ferait en n!)or" anglais les cours de sa spécialité et serait >POI,7' le directeur d'études des élèves militaires ccfe américains. s' j Pour le gros de vos troupes, tons nos ins-Parel tituteurs disponibles à proximité de %os camps et cantonnements seraient à leur sitien disposition pour l'enseignement du fran-nou- çais ; des équipes volantes de conféren-s'est ciers français pourraient en même temps oœrde venir leur pa/ler en anglais de questions re. d'intérêt généraL ectson ANGLETERRE >bque Délégué à la Conférence de la paix ccar- man(je (je sourCe ol'ficieusio que Cly- ' nés, membre du parti ouvrier et contrôleur ^ du ravitaillement, a été choisi pour être ' no"' l'un des délégués britanniques à la Confé- a P rence de la paix. «y \J lit Ui«/U ^ ferqua l'Allemagne devra payer Répt'ndant à une question, qui lui a été posée dans une réunion d'électeurs à Letch-wortb, lord Robert Cecil, ex-sous-secrétàire d^Çtjit 'SU département des affaires étran-gères,^-ïvrécemment nommé délégué anglais à la Conférence de la paix, a dit que la seu'n façon satisfaisante de régler la questiiS de l'indemnité à payer par l'Allemagne est de commencer par établir ce que VftUmumti est en mesure de payer, d'exiger HTotalité de cètte somme et do la répartir fntre ceux des alliés qui y ont droit. Je ne forais aucune différence, a-t-il ajouté, entre :> reconstruction, le dédommagement et l'indemnité de guerre. La limite doit être cf, que l'Allemagne pourra payer, et rien do moins. Les ?>ômiers créanciers de l'Allemagne Dans un discours qu'il a prononcé à Londres. M. Lloyd George a dit : Nous ne pouvons pxs exiger que l'Allemagne paie tout de suit ce qu'elle nous: doit. La première dette dont elle devra s'acquitter est celle qu'elle contractée par suite des dommar ges qu'elle a infligés à la France et à la Belgique. Le service obligatoire La l'tupart des candidats libéraux et ouvriers écrit un correspondant particulier du « I; otterdamsche Courant » ne sont pas satisfaits de la communication officieuse du go vernement, qui a annoncé qu'il pro-pos r' à la Conférence de la paix la suppression du service obligatoire. Ils trouvent t;ue la déclaration manque de netteté et n'est destinée qu'à gagner des voix d'é-Iscteuis.■J'ho us, un des chefs du pp.rti ouvrier, a produit une certaine sensation à Manchester en déclarant qu'on no devait pas tenter, dans l'Angleterre victorieuse, d'in-suffier une vie nouvelle au militarisme expirant en Prusse. Il a donné lecture d'une lettre d'un général, attaché au ministère de b_»ierre, a adressé à un autre général en Fr.ince. Le y ramier donne au second des renseignements sur ce que sera l'avenir. Il expose f-vec détail combien de divisions seront nécessaires, et dit qu'il faudra pousser à 'a constitution d'une armée nationale de vinjt divisions, conformément au plan suive .it : Jo Quatre années d'éducation pour la défense nationale à l'école ; 2o Une année de servie,- à partir du 1er Octobre de l'année où ;i o ■ a atteint sa 19e année ; 3o Quinze jou/; d'exercice par an jusqu'à la 30e • " t, l'o Sept j; uni d'exercice par an _ '''C Wt-bC •„ .. --i— '*■ cé'p^jet avant que les élections ne si ient passées et non plus avant que les nôlrcs n'aient, conféré au sujet de la ligue des nations à la Conférence de la paix. ALLEMAGNE Le bolcftevisme à Hambourg Lo correspondant à Hambourg de la «Gazette de Cologne » dit que le conseil des Arsols, qui a purement et simplement rayé renseignement religieux du programme scolaire, prend peu à peu des allures terroristes. La presse dite bourgeoise est, menacée de mesures de rigueur ; plusieurs officiers, qui passaient tranquillement lçur chemin, ont été emmenés au poste, après qu'on leur eût arraché leurs épaulettes et lacère %le>uxs uniformes. Les relations des indépendants aved 2es bclchevistes On mande de Stockholm au « Petit Parisien » : Un télégramme de Joffe établit que les indépendants allemands» sont- gravement compromis avec les bolchevistes russes. Joffe confirme l'information parue dans la presse et disant-que l'ambassadeur bolche-viste à Berlin avait activement aidé à la préparation de la révolution par la distribution des pamphlets et d'armes, et avait agi en accord avec les minoritaires allemands, aujourd'hui membres du gouvernement. Haass,Barth et autres. Barth a reçu des armes et plusieurs centaines de milliers de mark et Joffe est fier d'avoir contribué au succès de la révolution allemande. Ilaase nie, mais le démenti porte surtout sur le fait que le comité du parti indépendant, en tant que comité, n'a eu aucune liaison avec les bolchevistes et a refusé l'argent Cependant les membres du comité ; ont agi librement, mais Haass ignorait le nombre des armes achetées par Barth et nnv mi pis mnvfins il sfi les était Drocurées. jus- & mois* — r our i oranger Conflit entre ïe gouvernement té et le présidant du reîehsiag h- M. Fehrenbach, président du reichstag, re a adressé une lettre circulaire aux mem-n- bres de cette assemblée et à ceux du soxurn-n- virât gouvernemental faisant ressortir ie qu'il devient de plus en plus évident que la les Alliés refusent de négocier avec le gou-e- vernement actuel. Il convoque donc l'an-ie cien reichstag, se réservant de décider du ;i- jour et du lieu de la réunion, é- Le sexumvirat a répondu que l'assertion it. de M. Fehrenbach était absolument dénuée é, de fondement. Il répète et confirme que la ut révolution a mis fin à l'existence du conseil »it fédéral et du reichstag et il avertit M. Feh-et renbach que s'il convoque l'assemblée,il sera rendu responsable des conséquences qui en résulteront. S Les élections JJ~ pour la constituante de Pru«30 On annonce officiellement que le gouver-re nement prussien a décidé que les élections ie pour la Constituante prussienne auront o,. lieu huit jours après cellesi pour l'assem-la biée constituante nationale allemande. Pour 2a réunion du rcichstag en province rhénane Q- Le premier bourgmestre de Cologne, Ade-qi' nauer, a télégraphier au président Fehren-3S bach du reichstag, pour le prier au nom se de la ville principale du pays rhénan de o- convoquer le plus tôt possible le reichstag p. à Coblence ou à Limbourg sur la Lahn, u- dans le but de raffermir le gouvernement té Ebert-Haase, lui faisant remarquer ^Ja né-é- oessité qu'il y a à créer uai gouvernement propre à négocier la paix. Ce n'est que de r, cette manière que l'ordre pourra être main-n- tenu. a,s Le bourgmestre de Çoblencc a de son côté n- adressé un télégramme dans le même x- esprit au président du reichstag. ie L'ordre du jour majoritaire re al Tous les orateurs qui ont pris la parole dimanche dans les réunions org&nisôos par les majoritaires se sont prononcés en fa-x_ veur d'une convocation prochaine de l'As-e_ semblée nationale et de l'unité de l'empiré. Ces réunions se terminèrent par l'ordre du je jour suivant : in « L'assemblée salue la chute de l'ancienne domination des militaires1 et des £_ junkers et la nouvelle ère du droit du peu-ie pie à disposer de lui-même qui s'élève de la ge Révolution. D'accord avec les objectifs du ze parti social démocrate, elle reconnaît com-[Je me base du travail de la libération prolé-in tairo, l'avènement de l'ordre social socia- - ^opolVda^^;^. 1^-—, „ l'industrie et le commerce, comme étant la 10 condition préalable indispensable pour la transformation'"économique. Elle demanda aussi une politique de démocratie reposant sur l'égalité de droits pour tous et une organisation infatigable, ainsi que l'éducation de tous les socialistes. L'assemblée se place sur le terrain de la a" souveraineté du peuple, représentée par une assemblée national© indépendante et -re constituante, et de l'unité de l'empire alle-110 mand, à agrandir par le rattachement de :r" l'Autriche allemande, et elle proteste de la '®" façon la plus énergique contre toute tenta-tive pour séparer une portion de territoire allemand ou contre toute négociation arbi-:-s traire d'une partie particulière du pays avec l'ennemi. L'ancien système a précipité le peuple allemand dans une profonde misère et dans une profonde dégradation, p.. Son relèvement au niveau d'un membre égal aux autres guant aux droits de la Li-ri- >gue des nations, la libération économique et intellectuelle par la démocratie et le so-eialisme, voilà les tâchés de la social dé-mt mberatie. » ^ Munish expose des tableaux volés ie- Les journaux de Munich annoncent l'ex-Xa position, à la Pinacothèque, des peintures ri- du maître-autel de l'église d'Isenheim, par ait Mathias Grunewald. Ces peintures sont je- une des œuvres les plus admirables de la rve. Renaissance et appartiennent au musée de ■eu Colmar. Elles avaient été enlevées pendant e'rs la guerre sous prétexte de nettoyage et de iué restauration. On se demande combien de ces toiles inestimables peuvent encore être jut exposées à Munich et quand le gouverne-en. ment badois se décidera à les restituer à me l'Alsace. jsé Accident de chemin de fsr . ùté un accident de chemin de fer s'est pro-le duit près de Plauen. Jusqu'ici on a retiré et 12 morts, 9 blessés grièvement et -i blessés ies. légèrement, de dessous les décombres. er le port en plus — — Protestations des industriels do Dusseldorl tag Les gros industriels de Dusseldorf se sont ,ag, réunis pour protester contre les intentions que l'on prête à l'industrie rhénane de fa-^ ]m. voriser des tendances séparatistes au rtir moyen de la constitution d'une république jue rhénane-westphalienno. ou- an" AUTRIOHE-HONGRBE du En Bohême ion Des masses populaires ont pillé des ma'.1 uée gasin^ à Aussig, dans la journée et la soi-s la rée de mardi. La police et la garde civique,1 seil n'étant pas en forces, n'ont pu s'y opposer, 'eh- Ce n'est que dans la soirée que les mitr'ail-se- leuses du conseil des Arsols, après avoir qui tué trois personnes et blessé grièvement' cinq autres ont pu contribuer à rétablir' l'ordre dans une certaine mesure. :330 Cai-lsfcad occupée par les Tchèques re r- Là ville de Carlsbad a été occupée vers ons dredi par des troupes tchèques. ont !m- HCLJ-ANDE X Retour de Francs et d'Angieîerre anô en Belgique par l'Escaul d 1/3 gouvernement belge, dtit une note Reuter, 'o " a fait notifier au gouvernement nêcrlandej'3' en" que le matériel et tos approvisionnements des om bases msiiteLir^s créées en France et en Angle- de teire pesndant Ja gueire ont été et continueront' tag à être ramenés en Belgique par la voie de l'Es- hn, caut. Il en sona de même dès ouvriers miîitafi- ent sés du Ilavne et d'Afa^tierre. Le gouvernement n£_ néeriandais ne pourrait tenter de s'opposer à eri! ce passage par l'Escaut sans se mettre en con-' de av€G lui-même, puisqu'il a autorisé . c l'annéo «aHemeaide eai retraite à passer à tfa- lin" vers le Ltn>bourg. ôté mr ESPAGNE Exode dos députés catalan* Les députés osutalans ont quitté la chamtm et sont partis pour Barcelone. •oie par fa, RUSSIE As- La famine à Pétersliourg n,°' Des voyageurs venant de Saint-Péterv u bourg sont arrivés à Helsingfors et ont raconté que la situation est désespérée dans ®la capitale do la Russie. Des milliers de UJ" personnes sont mortes de faim. De deux millions d'âmes que comptait autrefois la 3, ^ population, le nombre des habitants ea 11 tombé à un demi million.1 3m- Olé- Uii3 déroute bolcheviste ::ia- Les journaux de Trieste annoncent qu<J ; la district de Woroneje. Au cours de com-; ^ • la bats qui ont duré deux jours, ils ont fsit ado 11,000 prisonniers et capturé 21 canons. ant La régence de Finlande L'Agence.Reuter apprend que la dièt* de Finlande a officiellement offert la rô-ja gence du pays au général MannerheiW,' „ar qui a accepté. Le général Mannerheim a ' quitté immédiatement Londres pour 1# jj». Finiande. de ETATS-UNIS 8 la ata- L'attitude des Etats-Unis aire à la conférence d« la paîx rb'"1 Le ministre de la marine, M. Daniels, dans* >ays un discours prononcé au Cougrès commercird pité des Ebats méridionaux, à Baltimore, a déclara mi- que les Etats-Urîts ne demanderont û la Confê-j ion. rence <Je la paix ni indemnité, ni cession de ter-j}3re ritoiie. Si les autres peuples maintiennent leur* j j. armements, nous devrons en faire autant. Il est JndutôtaKe que la force par laquelle II y b-jtîi " de Fomvï respecter Kis décrets de noire tri- 1 so" bunal interoational exigera, pendant des aîi-nées, le maintien d'une marine ou de plusieurs. marines. Jusqu'à ce que les nations se mettant d'accord sm1 une sage réduction des armements, les F/tats-Uris doivent contribuer aussi loirge-, ment que n'importe quelle autre nation à sa! ires, puissance-marttoie*. par eTa EXTREME-ORIENT, e de Chine et Japon * On mande de Tien-Tsin aux Journaux anglais- : On annonce officiellement que le £^re Japon a décidé de refuser son aide linan-rne_ cière à la Chine attendn qu'il est probable ,, que ce fait accroitrait les complications internationales.La guerre civile en Chine pro- Le gouvernement militaire de Canton rê-stiré pondant le 4 décembre au mémorandum >ssés I des Alliés, a exprimé le désir que la paix ! sera bientôt rétablie entre le nord et le sud- LE LITTORAL - L'YSER Second voyage eu Xos soldats avaient fait leurs preuves dans la guerre défensive. La plus formidable armée du monde avait brisé contre eux son elfort colossal. Mais ces quatre années d'enfouisBement ne leur avaient-elles pas donné dos habitudos capables d'énerver leur élan offensif? On allait bien voir. On avait vu déjà le 17 avril, nous l'avons dit, quand cinq divisions allemandes étaient venues se jeter sur les cinq bataillons du général Jacques. Los Allemands étaient tellement sûrs de leur coup, ce jour-là, que les ordros trouvés sur leurs officiers prisouniers ou morts, supposaient pour le lendemain même la prise de Poperinghe ! Dans ce cas, c'eût été l'armée belgo-anglaise, de Merckem au Kemffiel, coupée du reste du front. C'était le désastre». Mais les ordres allemands ne furent pas exécutés : \ après avoir reculé, le matin, jusqu'à la lisière de Merckem sous un irrésistible bombardement, nos soldats s'élancèreut \ (1} Ycir l'Etoile lelgc du 4,5,11,12 et 13 décembre. 7 à la contre-attaque et, à 5 heures de l'après-midi, tout le terrain perdu était reoonquis, intégralement. L'importance de ce fait d'armes était telle que le général Plumer accourut et, les larmes aux yeux, exprima sa reconnaissance au général belge. Nos bommes s'étaient donc fait la . main brillamment. A la fin de septembre, ils étaient prêts, plus oue prêts et ils frémissaient d'im-! patience. Mais quel effroyable terrain ■ s'étendait devant eux! Eux-mêmes, dix ; jours auparavant, en reculant leurs lignes principales pour se mieux garder, i et mieux sauter, ils avaient tout détruit ; il n'y avait plus que la plaine nue et , bouleversée. Nous l'avons vue, cette plaine, telle i qu'elle était à ce moment, et telle que : l'ont encore aggravée quelques jours plus l tard les inoubliables combats. Merckem > ressemble, en moins énormSi à Dixmu- ■ de ; c'est un entassement informe de décombres. Le château du baron de Co-ninck Js'y dressait élégamment, on y voit encore quelques pans de muraille. Le parc du château était l'un des plus beaux et des plus riches du pays ; les arbres n'y sont plus que des troncs presque sans branches. La campagne entière est sans arbres, et c'est un lac de boue. Les routes existent à présent ; au moment de la bataille, elles confondaient leurs ornières avec les entonnoirs des champs. C'est au point qu'au début d'octobre, lé ravitaillement des troupes dut se faire par avions; cent mille rations furent ainsi apportées en un jour par une foule d'aéroplanes. C'est au point encore que, commencées le 28 septembre, les opérations offensives durent être arrêtées bientôt, pour quelques jours, sous la pluie incessante et serrée en cataracte. La coursa glorisiise. Mais quels résultats prodigieux elles avaient donnés ! Ecoutez cette énuméra-tion incroyable : Au nord, Dixmude était pris ! Dix-. mude l'imprenable, le bastion énorme, tapi derrière l'Yser, cuirassé de canons : et de mitrailleuses, Dixmude avait été : enlevé d'un élan, d'un seul bond, avant i que ses défenseurs eussent eu le temps : de voir d'où leur tombait la nuée enthou-■ siaste et foudroyante d'assaillants. Au centre, le désert fangeux et gluant • était traversé, enlevé à la baïonnette à ' travers les obus. Les soldats avaient de i la boue jusqu'au milieu dii mollet ; ils T ne marchaient pas, ils ne couraient pas ; j, c'était impossible ; ils sautaient, s'ar- j radiaient à la colle noire pour se jeter t en avant, dans le concert fantastique des Cj canont et les coups de fouet exaspérés a des mitrailleuses cachées dans les enton- r uoirs ; entassant, lis abattaient les ser- c- i vants à coups de baïonnette, et ils sau- j taient plu3 loin, criant, chantant... < ; La torêt d'Houthulst était prise! La j i forêt d'Houthulst couvre une douzaine t : de kilomètres carrés, et c'était un mor- j ; ceau tellement dur à croquer, que lés i Français et les Anglais, les uns après ■ les autres, s'y étaient ébréché les dents : et avaient renoncé. Pauvre forêt ! Il en c reste une infinité de manches à balai, de 1 perchoirs écorchés. Les millions d'arbres c en sont morts, la tête emportée par les t î obus, ou asphyxiés par les gaz mortels, j ■ Elle aussi était semée de mitrailleuses, i d'abris camouflés et de pièges innom- i - brables dissimulés dans les taillis. Les 1 , canons, les avions la défendaient. Nos i i soldats de la 7° division l'ont traversée < ? en trombe, en un demi-jour. « On entre i t dans le lard ! » C'était leur singulier cri i s de guerre. Ils y sont entrés avec une 1 - telle furie qu'ils en sont sortis par l'au- i tre côté ! J t Ils ont percé par delà le village ; i d'Hout] dlst, si impétueusement qu'il ne < 3 fut pascutile de démolir entièrement le I village avec l'artillerie et que les Allemands en furent délogés à la baïonnette ; t nombre de maisons y sont encore habi- 1 tées, mais la jolie ' église n'est plus 1 qu'une ruine ; des centaines de soldats fi allemands et belges dorment dans le ci- t metière, où l'eau jaillit du sol comme d d'une éponge, sous le poids du pied; au v milieu d'eux s'écroule un mastodonte c de monument funéraire, dans le béton i duquel les Allemands ont gravé en let- t très énormes ces devises et citations bi- c bliques qu'ils affectionnent. c Ci-Cit Pocteapslle... ] Plus ■ bas,, Poelcapelle était pris dès ( onze heures du matin, et d'Houthulst à c Poelcapelle. cinq, <ix lignes alleman- j des étaient culbutées, enlevées, net- < toyées ! C'est là surtout que la défense ^ paraissait insurmontable ; des milliers de ( mitrailleuses y étaient accumulées. Hien ] n'a tenu. Et l'on nous dit que les carabiniers ont fait preuve là d'un mordant irrésistible. A Poelcapelle, un écriteau en croix porte le nom du village; heu- s reusement. Car plus rien, littéralement, i n'a subsisté; plus une pierre, plus une < brique, plus un' caillou; tout a été pilé, i retourné, enseveli par les obus. Il n'y a < pas plus de village que s'il n'y en avait ■ jamais eu. Et au-dessus du mot Poelcapelle, en en cherche deux autres, le : Ci Git des croix mortuaiic... / Aux alentours, c'est le champ des entonnoirs, immense, invraisemblable. On l'a comparé aux paysages lunaires, et les photographies prises en avion justifient assez cette image. Bq très liant, la terre doit apparaître comme ravagée d\me vuriole fantastique. De près, c'est un prodigieux champ de boue infinie, où. croupissent des milliers de méracages, petits et grands, tout ronds et jaunâtres, cerclés d'un bourrelet do terre croulante. C'est affreux, c'est ignoble, et c'est écrasant de grandeur lugubre. Le ciel gris et bas pèse lourdement. Est-ce la brume froide? Est-c« répulsion? On frissonne. On se tâte, songeant à un ' cauchemar. Et l'on songe tout de suite à cet autre cauchemar : nos soldats ont ' traversé cela dans l'horreur de la mitraille, des morts y sont tombés, ^ par centaines, et des mourants ont tâlé au bord des pnits. , Le cimetière dss éfôphants Près de l'écriteau, un tank éventré s'enfonce de tout un côté dans la terre molle; la blessure de son flanc a plus d'un mètre carré; la tourelle droite a été fracassée et les servants-brûlés vifs: deux loflga os d'un bras gisent entre les pièces désarticulées de la machinerie. Les corbeaux tournoient au-dessus de nos têtes; on dirait qu'ils attendent no . tre départ pour fondre sur cet énorme 10 centimes le numéro ^ 69e année. — N9 28 Dimanche 15 décembre 1918

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Dieses Dokument ist eine Ausgabe mit dem Titel L'étoile belge gehört zu der Kategorie Liberale pers, veröffentlicht in Bruxelles von 1850 bis 1940.

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