La Belgique: journal publié pendant l'occupation sous la censure ennemie

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s.n. 1918, 03 April. La Belgique: journal publié pendant l'occupation sous la censure ennemie. Konsultiert 18 Mai 2024, https://nieuwsvandegrooteoorlog.hetarchief.be/de/pid/4q7qn60k4n/
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LABELGIQUE PRIX &CS ABONNEMENTS 3 mois (avril, mai, juin), tr. 11.4-0» mois (a\nl, mai), ir. 7.6\); 1 mois (avril), ir. 3.80. L*a d$mat*dL6* d abontietnent nom te^xut t-xtluey 94*ient f<te tes burtcrux *i le* faoMHtt des posté*. —» 'm t .'otamattons tanoornaïki té* abonnement* doiv%nt tr% ad» estéts exclusuxttjient atut bureaux de posl«• AOBiHiSTSÀllOS ET REDACTifcil ! PRIX OE8 AWNOWOfc» Petite* annonce«, la liçne, fi. 1.03. — Réclame* avant les mrmonee*, U W. x.60. — Cor-** du journal, Va ligne, 'r. 7.2» *. — Fait* dtxes ,1a 1^**, tr. fc.fcO. — tïtcroioffu, la liga», r 8.^» — t-eiH de* bllevextr*, A pu de société*, Annonce* notariales, la ligne, tr. £.&<). Sur«a«* tfe d a 1? ivurM Btrectloa e» «atititfritlu f 4 os iwomroscs. »iri«tkur U GUERRE î,339* jour do guerr© / Penk&nt le» félAs de Pftques, les Allo-/ mande se sont bornts à proi»oncer au sud < de la bornai® quelques attaquée locales, qui leur ont j>erlnis de s installer sur dus aau=-I tenrs au noxd de .Uorenil et à" s emparer, I auf lu "fîve gàucke ds i Avtqi du bois des s Aruehfc. Entre l'ouest de Montdidier et Noyon, les ! Français ont entrepr s de nombreuses ooa-tre-aUn<$ue*. Les communiqués de Paris don-; neut à première vue 1 impression que leur r&ictiou énergique n'a pus été sans res-J-tat. Toutefois, si 1 on suit- sur ia carte loutoi les indications officielle*, on s'aperçoit quo de l'ouest au sud-eet do Momdi-dier, les Allemands occupent ton.ours les ' village*» de Pontaine, Mesnil-Saint-oejrgiea, Assam viliers, itollot et i.iiinviiiiers, dont Ls ont, le ôl mars, annoncé la oonqutfce, et qu'au sud-ouest de Noyon, les belligé? rania remuât ea présence sur la ligue Thieseourt-V ille. L'oteins allemanciQ à l'Ouest "Paris, 1* aviil : Le J1 mars, l'ennemi a continué le bombardement à longue portée (les environs^âe Paris. 11 y a eu un mort et un blessé. —■— **» ^ iBeriin, 1er avril : Un aorgeu* (ij l'armée française qui, après avo^r pi-uàsô qjuiaiqueô jour® de congé a Pans a ot-j fait pris^nn^er, dit que le bombarde-■ meut de La capitale a fait une impression - inoa-s sur la population. Les premiers obui ' tcrn^-B sur Paris i oui émue puis pro/oodw-mont que la nouVelis de 1 cm'uusive dûcian-oli o pur iâ* Alleman^i». Lo piem.er obue e^t. tabé le 23 mars de vant la guie d«s i Kit; le s«oond a toucht le moïïumtîiil de la place d© la République; une vTrfi^taine ds pensonnes furent tuée» ei bl<y3«ôc« i^r les éclats de l'obus. Ia>tS du deuxième bombardeanent, \c& gre-naôoa s'abaituei't sur le bou.evard lionne-Nduvello, où trois à quai-r« maisoi^s euranl grarttle.nenb à souffrir, l^e sergent dit qu'il ii© lui a j>as été passible d avoiri<*i-eeigiiemoiils sur 1^ tfr ^àts ocousiocavéa pac le» u>»u« Uutnbcs ,e se-'ond joiur, la cei»ure aj-ajil infcer lit toute public to à oet égai*d. Les racontars loi plus ridicule» circulèrent dan* c public. On alla junju'à préwudce qu un sep j>elia avait d«H>'vrcpuc d*u* loa euvirocs d< paris des canon* ©i do* Cçpei&iatifc tout le rnoixla du« bientôt s® convaiiiCi-e la réalité dos fnrta et on exprima pubi>i-o-ment s «i admiration pour c« tM>uve=«i ebe--d^oeutra d$ la tochuique alLmande. Leï cla*®es f>rtun!«s qtiiktent la ow-jutalia, mais Ui classe moyeiMte et le» ouvrier^ oi-iigéa rester à Paris exi>oe^« aux dangers du lx*n bardomeni, ïont eutendro des récriminations Il no croit pa« que la situation actuel {Hiisoe perdurer, le ixiblio étant eonvuLie* (jue les déolarotiona do M. Ole .Oiicsau ai sujet '3a la situation ne sont pas oonforme» aux faits. L effervescence ds la foide £* fai jour partout et l'on yst convaincu que 1î guei-rs se terminera rapidement. *** Berlin, 2 avril ; • On mande au Berliner Lokal Anzeloer que les débuts causés dans Paris par les canons »• Krupp ^ longue portéo semblent aller crois 1 sont. On voit les habitants se réfugier pai / centaines dès le matin dans les gares du V.é « tropolitain, s'y installer et y prendre leurs { repas. Les victimes du bombardement sonl enterrées la nuit. « * Paris, 1" avril : Le Matin annonce que, vu la gravité de la situation, les députés ont renoncé à prendre des vacances de Pâques. * * Paris, 1" avril : Le Matin annonce que la garnison de Paris creuse en toute hûte (lss tranchées dans le Jardin de? T"ll8i'ies, dans le bois de Boulogne et sur les boulevards. La nouvelle 2one de guerre comprend, outre l'arrondissement de Beau-vai», sept cantons, parmi lesquels ceux de Bray-Bur-SaOne, Lagny, Provins, Rozoy et Nansri». V * * Genève, 2 avril : Le général Foch ne recevra pas- le titre de généralissime, mais, par un ordre de service spécial, il sera nommé chef supérieur responsable des opérations sur~le front à l'Ouest. • ** Genève, 2 avril : Le Progris de Lyon annonce que tous les trains arrivant h la gare du Nord, à Paris, amènent une foule de réfugiés auxquels le gouvernement défend de séjourner à Paris. Ces réfugiés sont dirigés immédiatement vers la Bretagne ainsi que sur le sud-ouest. **• Berlin, 2 avril : La semaine dernière, la ville, le quartier du port et le port de Dunkerque ont beaucoup souffert d'un violent bombardement effectué à l'aide de canons à langue portée. Londres, 2 avril ; - L'Agence Reuter annonce officiellement : ï M. Lloyd George a fait la déclaration savante . ! — Dans les premiers jours de l'offensive allemande, qui est sans précédent en ce qui Iconcernc la formidable concentration de trou-Jpe$ et de canons, notre situation était extrêmement critique. Grâce au courage héroïque ide nos troupes, qui s'opposèrent avec- vail-l lance à la marche en avant de l'ennemi jus-■qu'à l'arrivée de renforts et jusqu'au moment l.où nos fidèles alliés purent intervenir dans les ?combats, notre situation s'est améliorée. Cependant, nous n'en sommes encore en ce moment qu'à la première phase de la lutte gigantesque qui s'est déclanchée et on ne saurait •préjuger encore de la tournure que prendront ♦les événements. Depuis le premier jour de «l'offensive, le Cabinet a siégé en permanence iet 11 est en communication constante avec le -'grand quartier général et avec les gouvernements de Paris et de Washington. Diverses ' mesures ont été prises de commun accord avec ' ces gouvernements pour améliorer la situation £ précaire. Le grand avantage de l'ennemi a été de posséder, dès le début de l'offensive, un commandement supérieur unique. Eu égard à , cette circonstance, les Alliés ont pris une décision importante dès* le commencement de la bataille. Avec l'assentiment plein et entier des commandants supérieurs anglais, français et américains, la conduits des opérations au front Ouest a été confiée au général Foch. Il s'agit maintenant de mettre en pratique les décisions prises. Mais, quoi qu'il arrive, le pays v doit se préparer à de nouveaux sacrifices pour assurer la victoire finale. » --4-1J M Londres, 1** avril : M. Lloyd George a envoyé un télégramme j aux premiers ministres du Canada, de l'Aus-? tralfe, de l'Afrique du Sud, de la Nouvelle-Zélande et de New-Foundland, pour leur démon-; trer la nécessité d'envoyer de nouveaux contingents. Il leur fait connaître les nouvelles mesures qui seront présentées au Parlement anglais et cenjure les Dominions de mettre de , nouvelle» troupes à la disposition de te wÀséh J ■cy'Mrv: ■ f,* patrie, la situation commandant d'appeler ls dernier homme valide sous les drapeaux. -v rviiu, u > rii : / Dos officiers anglais £aits prisonniers di-s iseut que les nouvelles munit'on g amérioaiiïe» ' lue onvieuoient pas aux fusils Lé vis j en |con£/equcnco, il n'a pas ét<3 possible tfo s'en i^ervir- G'eat là cles causes de la ebute . jde /Paais, 2 avril : /La population civile d'Arraa, d'Am.iens /t de Uompiè^iie a vté.Êvacu e-I Pë(~ws pTu»:'-aie Jomrs, Dua^ertjue est bom-■mrdré par des canons allemands à locg-ue porte- Samedi cfc dtanancbse, 2-6 grenades uu total" «ut été lancée* sur la viilc les ©.(ploeiona ont tué 5 persouaee, * Paris, 1er avril : La presse parisienne se montre toujours plus ou moins inquiète et nerveuse, mais elle est plus rassurée car id importait** , partie» du front britîinnique sont occupées t à pfvSânt par des divisions fran^aifeis qui , insi'irerrl pli» de confiance que Anglais. Les journaux estiment que de durs i combats sont imminents et que 1^ haut commandemeTifc pr-pare une nouve.le ia-traito ; toutefois, ils déclarent qu'avant la bataille de la Marne do 1914, 1a situation «tait beaucoup plus grave. OPINIONS D L LA PRESSE i- Le ton rassurant de la presse anglaise, au .cours de la semaine écoulée, à propos de l'offensive, a fait place dans les journaux conservateurs de lundi — les journaux libéraux ne sont pas encore arrivés — à une dépression ] & très remarquée. e- Le Tirncs écrit : m — lTTfîtffîde va au devant d'une crise ter-us rible dans son histoire, et toute la charge des se- combats repose sur notre pays. Les peuple» u- britanniques sont absolument convaincus et conscients de la gravité de la situation, et ils (e. regardent vaillamment le danger en face. Us ^ étaient en droit d'attendre que leurs efforts ô. considérables fussent à même d'arrêter plus tôt et d'une manière plus complète l'assaut allemand, qu'ils attendaient. Vu les efforts dé ployés, la retraite de nos troupes nous a im-pressionnés plus profondément que ce ne fut G~ le cas aux mois d'automne de 1914. Mais il Rj nous faut considérer la situation pratiquement ^ et avec sang-froid. Nous avons subi une grave iU défaite et nous lé savons. Mais nous sommes ea convaincus qu'il serait aussi fou de l'exagérer ut que de vouloir en diminuer l'importance a- Nous continuons à être pleinement confiants e dans notre armée, aussi bien dans les défen-seurs héroïques de la Marne que dans nos al ^ lié* d'outre-mer. » it, Le Daily Telegraph se console en songeant àe qu'il"*ne 'S'agit pas en l'espèce d'une percée c- stratégique du front, mais d'une percée tacti-ji- que, au cours de laquelle les troupes défen es sives se sont retirées sur leurs positions en ar Jg rière, sans perdre contact avec leurs ailes do ^ droite ni de gauche. Le journal conclut cepen-dant comme suit : " — L'enjeu de la bataille qui se livre en c© ,l?L' moment n'est rien moins que le sort futur que nous souhaitons pour le peuple anglais et 0.1 puur la civilisation elle-même. La lutte déci-^ dera de nos ambitions et de nos aspirations, de celles de notre race et de nos alliés. L'ave-*it nir de la Grande-Bretagne est jeté dans la ba-1» lance. » Le Mornino Post rappelle assez ironique-meirHw^pffftlûs rassurantes prononcées à la Chambre des Communes par M. Bonar Law, à ,e ia date du 7 mars, quand il déclara qu'il y 15 avait lieu de se montrer excessivement scep-[S~ tique au sujet d'une offensive probable de la Y part des Allemands au front de l'Ouest, affir-mant en outre que les Allemands ne pour-r* raient y utiliser leur supériorité numérique en nt hommes et en canons. Le Journal estime que M. Bonar Law n'a fait, en parlant ainsi, quo servir d'interprète à M. Lloyd George, qui a une singulière manière d'éclairer la situation. la Sa lumière porte au loin, mais laisse les ob re jets rapprochés dans l'ombre. Alors que "le faisceau lumineux était dirigé sur Jérusalem et Jéricho, la vallée de la Somme disparaissait du tableau. is Le Mornino Post conclut que la stratégie r* d'amateurs qui se pratique en Angleterre a en-et voyê des légions d'élite dans les contrées re éloignées, au lieu de les concentrer sur le i_ front de l'Ouest, où se jouera incontestable-]e ment la partie finale. « Le seul moyen, dé-et clare le journal, de sauver le pays, consiste à impeser le service militaire à l'Irlande. » De la Volhszcitung, de Cologne : le — La cônfifCice de nos ennemis se base sur 'e le vain espoir de voir notre offensive arrêtée, après dix Jours de combats, à raison de nos pertes et de l'épuisement de nos troupes; ils se font l'illusion trompeuse que la guerre des tranchées va reprendre de plus belle. îS II suffira, pour les détromper, de leur dire s> qu'il est des divisions allemandes qui ont pris le part aux combats durant neuf jours sans pren-s- dre de repos et que les nouvelles unités qui les rs ont relayées sont à même de fournir les mêmes prestations. Pour donner une idée de la vaillance et de la foroe de résistance de nos soldats, nous dirons que la conquête de Montdi-u dier et de Piersepont a été effectuée par des P troupes qui le même Jour avaient vingt kilo-& mètres dans le* jambes, et n'ont pas hésité néanmoins à passer à l'assaut. De M. Scheuermann, correspondant de . guerra allemand à l'Ouest : — Une remarque caractéristique pour le développement ultérieur des opérations est sans ]_ conteste celle qui se rapporte au fait que nos ji propres troupes se trouvent sous l'impression !_ d'avoir eu à combattre un ennemi de force 1. assurément égale, même en plusieurs endroits 'e supérieur en nombre, et que c'est grâco au ]. coup d'œil sûr et à la science militaire de no-3_ tre commandement, ainsi qu'à leur valeur per- sonnelle que nous devons de lui avoir infligé s une défaite marquante, tandis que, d'un autre côté, on apprend par les prisonniers ennemis h qu'ils avaient la conviction de 6e trouver de-!_ vant un adversaire qui l'écraserait par sa it supériorité numérique et quo l'Issue du com-it bat laissait peu de doute. Ainsi apparaît aux e yeux des combattants de première ligne l'art e de conduire la guerre. Alors que les divisions e anglaises sont retirées les unes après les au-j. très derrière le front franco-anglo américain, s les premières divisions allemandes ont été ra c menées hier seulement, quoiqu'elles partici-n passent à l'action depuis le 21 mars et qu'elles é aient pris part à la marche en avant et aux 3 assauts depuis toute une semaine. A lui seul, \ ce fait démontre plus clairement qu'un long s expœé la valeur qu'il faut attacher aux afflr-^ mations de l'ennemi relatives à nos perte6, s qui auraient été considérables. Ainsi se véri-t fient les paroles de Ludendorff, à savoir que les i chefs d'année doivent inaugurer leur action 1 par la tactique et la terminer par la stratégie. Quinze divisions anglaises n'ont pas même été j en état d'empêcher la prise d'assaut do Mont-r didier par des troupes allemandes qui, marchant et se battant sans trêve depuis sept Jours, venaient d'abattre vingt kilomètres constituant la dernière étape de la journée. Bésultat : perte pour l'ennemi de la grande ligne de chemin de fer Compiègne-Amiens. Sauf la voie, beaucoup plus large, qui passo par Rouen, il ne reste plus à nos adversaires comme communication que la ligne Paris-Creil-Amiens, elle-même déjà surchargée et l très proche de nos premières lignes. L'ennemi ! sera bien forcé d'accepter des combats san-■ glants po*c te^tsç A* déXsndJ^ sa vols.. de communication, et il est à présumer que la bataille qui va se livrer pour sa possession sera une f o is jIj* alua ' j [ De M. Swfigeman, dans le Ruflfr- Berne : i — Depuis la percée de leur aue droite, les 'Anglais combattent désespérément pour barrer <aux Allemands la route d'Amiens et de Dou-| lens. En réalité, ils ne défendent cette ligne Amiens-Doulens que pour gagner du temps, car si une grande contre-offensive ne se produit pas à bref délai, toute la position stratégique anglaise entre la Somme eHa mer sera reportée en arrière et leur front ainsi reculé vers le sud sera désormais sans valeur, quelque décision que prenne le commandement en chef de l'armée française, soit qu'il reste sur la défensive, soit qu'il décide une attaque générale. Quant aux armées anglaises, elles ne sont pas à même de décider elles-mêmes des opérations, dépourvues qu'elles sont de trop de choses, pour tenter une guerre de mouvement. Les Français pourraient, à la vérité, s'y "mesurer avec les Allemands, mais ils sont vin-culés par la situation faite à leurs alliés anglais, qui ont aujourd'hui, aussi bien qu'il y a trois ans, besoin de leur aide pour se maintenir sur la défensive. La bataille d'artillerie sévit en Champagne, devant Verdun et devant Nancy et préoccupe lu direction de l'armée française, qui suit bien que si elle veut s'en tirer sans recourir à de fallacieux exi dients, elle doit Jeter toutes ses : réserves dans le secteur central et y prendre l'offensive. Du côté allemand affluent sans relâche Les renforts échelonnés en profondeur . jusqu'à la ligne du Rhin et mis de loin en mou-veinei.it. Les prochaines semaines décideront , vraisemblablement définitivement de la mar-; che et du résultat des opérations, dont la tournure est appelée à influer grandement sur la durée et l'issue de la guerre. Deux interviews du baron Arz /Le journal Jfotendbtatt •> a /nterviewé ie b&ï'dTTArz, chef d-e i'éfal-rriajor /austro-hongrois, sur la ^tuatioii générale. I — La situation, lui a déclare le baron I Arz, n'a oerUuneinent jamais été meilleure I pour nous. La paix est retabLie à l'Est, la I iiussie matée ei anéantie grâce aux ^ssauts I irrésistibles et à la ténacité des troupes coa-I Usées, les hostilités ont cessé entre les rives 3 ue la Baltique et la mer Noire. Au Iront u l'Ouest, les Puissances centrales recueillent déjà les fruits de leur victoire en itus^ie et la victoire linale ne lait pùus'de'doute. îNos armée* la remporteront, parce qu'ailes en ont la ferme volonté, parce qu'elles savent que, si elies ne sont A us victorieuse*, ia guerre continuerait ou ferait place à une paix ooiteu^e « j**t nous ne voulons ' <. Ceux qui s'imaginent que ia guerre est virtuelle nient terminée pour l'Autriche-llon-gne se trompent lort." îsous nou* trouvons encore en i laits en présence d un ennemi t qui, il est vrai, a perdu dans la douzième ba-: , uuile de l'I^onzo ia plus grande partie dos <U divisions de son année, mais qui grâce à I appui de ses alliés, qui lui iournissent des remorts et des munitions, s est quelque peu sc^uisi. Nous déciancherona bientôt une nouvelle offensive violente contre cet adversaire qui rêve toujours d'annexions U-rnto-naies. Au surplus, ivos armées occupent des positions assez étendues au sud-est *,t au uoul-est ûu champ de bataille, qui exigent ue nombreuses truupes d'occupation. 11 y a, d autre part, le front albanien, l'intervention armée eu Uukruuie, lu régularisation de la situation au Iront do l'Est et, na t ur ei le m en4. aussi, la circonstance que les Anglais, les Français et les Américains sont nos enne-irus au même titre que ceux de l'Allemagne. L>e la le mot du comte Czernin : «(Strasbourg coin tre balance Tries te ». Bref, la guerre continue toujours pour nous et exige la mise en œuvre de toutes nos ressources. Arrivés a *ia pi va se finale, il convient même de faire plu* que jamais appel au peuple pour l'effort suprême, u JLc baron Arz a déclaré, d'autre part, à Jn rédacteur du « Wiener Freindenb^att » : /—Les hommes.d'Etat' tfë l'Entame ;ivalent |uura»t trois an-* dirigé contre les Puissan-Bces centrales un feu roulant de discours.: ■ l'Allemagne vient de leur répondre à sa ma-Inière. La première blessure laite à l'adver-Çsuire au Iront ouest est de nature si nia-, lligne qu'il ne s'en remettra vraisemblable-j trient pi us. J'étais convaincu, pour ma part, du succès complet de cette offensive.Le commandement supérieur, ia vaillance du s</ldat allemand et l'esprit de discipline qui ranime étaient un gage certain de la victoire. Certes, il n'est pas impossible de taire sortir des armées de terre, mais autre chose est de trouver des chefs pour les commander. La vérité de ce principe s'affirme de jour en r jour plus clairement au front en France. La valeur des commandants de compagnie et de bataillon allemands dépasse de cent coudées celle de leurs collègues anglais. J'ai vu avec une légitime fierte que 1 artillerie autricliiene a coopéré efficacement au succès des troupes allemandes.Nos ennemis doivent se convaincre aujourd'hui que toutes leurs tentatives pour jeter la zizanie entre les alliés d'hier et d'aujourd'hui sont restées vaines. Le canon a répondu à leurs avances et à leurs sollicitations. Les Anglais, les Français et les Américains sont nos adversaires au même titre que les Italiens et les Serbes. L'action de nos canons en France démontre l'indissoluble fraierai té d'armes qui s'est affirmée sur vingt champs de bataille entre l'Allemagne et l'Autriche-Hongrie. Nous avons tiré le glaive pour une cause commune, nous combattrons jusqu'à ce que la sécurité de no- pays soit assurée et que la paix, qpue nos peuples désirent, leur soit acquise. L'ENTENTE ETLA HOLLANDE La Haye, 1er avril î L* .gjouverneaneut des Pays-Bag faU purifier par ],a pte^sso, eai réponse à celle _ <lu . président W&aoo, une doclaratioo oK.cielle relativement à l'embargo mis sur le tonaa^* hollandais. Après avoir constaté l'impression pénible suscitée parmi la nation néerlandaise tout entière par la proclamation dru -parasita*de» - EiP tri-Unis, k> gouvernement ajoute qu conci.&ro 1« fait db la mainmise »ar la iota-lifeâ d'une marine marchande noutre, fût-ce pour la duré* de la guerre seulement, oomuie contraire au Droit de* gen* et in justifiable à l'égard d'unie nation amie. La d fanse du procédé brutal adopté en la circonstance clé-montre qu'on sa fait une conception erronée de V&at de choses et qu'on n:apprécie pas touto la d.Jicatesse do la situation. La façon dont les navires Hollandais ont été traités dans les ports fitato-Uais, attraction faite des droits que lo gouvernement améri-c-aïti pourrait faire valoir, a ppoâonidéînent ému le peuple hollandais, vu les relations amicales qui existent depuis des siècles ew-tre les cteutx pays. L/affirmation du président que les navires hollandais se trouvant en Amérique auraient, sous la pression de L'Allemagne, violé les etipulations de l'accord provisoire qui leur interdisait des vqya-ges ce plus d* 90 :ours ne t ent j;as debout. II en est de même de l'affirmation concernant la menace de l'Allemagne do couler les navires hollandais qiw se rewtroientt en Amérique ^ur écouter la place de» deux steamers qui seraient autorisés ^ retourner en Hollande.!/Allemagne n a pas davantage ij, mekiaùô la Bottande aa c^s où un a®v*urd transitoire ou pennivnent interviendrait entre ia Holiande et les Alliés. U Allemagne, déclare le gouvernement, n'a fcronor.es aucune parole comminatoire quand Sw Pays-Ba* on* fait 1» propo«siû»L>u de met-èe une partie de leur tonnagte à la d:»po©i-i-. n des Allié* pour un but déterminé. I Après f'tre revenu encore sur les influteni* |es derniers moi* et démontré que la Hol-Sinde a fait preuve o»o la meilleure volonté, w gpuvea-nement conclut : t — Le Président se trompe quand il crok f ue, par cette manière d'agir, les Pû{» s-Ba* feront mis en mesure de s'a prï-x*visionner en grilles. Après 1 «xpér ence faite, le gouver-leineni serait inexcusablo s il autoristUt u.té-ëieureuient des navires bollauctti* à se reii-i î-o dans ce but en Angleterre et en Amô-i ique tfuis que le? gar;^it«es précises et au-I îeiitkiues lui so-ont données que le cas dont se plaint ne se renouvellera pas. Le gou-ern'emeot américain s'o*t proclamé à di-erse^ reprises ie protecteur des petites na-ionaâàtéa. La manière dont * il s efct coni-pwctà en ceUe cirooaistance, ein contribuant à une action qui est à F opposé de oe principe sacré, ne saurait s'expliquer quand on tient oompie des relations de liauite amitié qui unissent nos deux peuples. . •** I-a Haye, 2 avril : D'après les nouvelles reçues jusqu ica por les armateurs, le tonnage total des navires néerlandais *ai is par l'Entente s'élève à 375,726 tonnes brut. On croit que de nombreux navire* néerlandais se trouvent dans les ports neutres et qu'il n'y eu a qu'un petit nombre en route. Négociations de paix Berlin, 1er avril : Divers journaux allemand* ont emprunté à la presse hongroise une information suivant laquelle Ils négociations de paix au, raient été transférées, par égard pour ia ieine de Kouman.e, du château de Cotro» cenâ au minist re du commerce. Cette nouvelle e*t inexacte. La vérité est que pou* de* raisons de simple opportunité, les négociation* se sont, depuis que M. Marjçhi-loinan a repris la présidenoe du Conseil, iKjursuiviets à Bucarest, au domicile de \l. von Kûhlmann. Les événements db iltissie Moscou lca* avril : MM. JS'ouleus, bpaiaikovitch et De laTor-reto, respecUv emenx ambiis*adeur e*- mi-ni»ues de Franca, da beri^ie et d'ita-lie à Petrograd, sont arrivé* iei, retour de Finlande. ln.errogé au sujet de l'attitudo de* Alliés vis-à-vis de la ituasie,, M. Nouleiis dit qu* ie fait que les représentants dUijlo-uiatiques viennent reprendre possession de iCui- poste est astez symptomatique pour qu'on en infère qu il n entre pas dans les intentions des A111 s d abandonner la Russie à son sort, surtout dons les circonstances acuifcLes. 1er avïil : i^es gouvernom jut* de Paris et do I/ondres ont p^cjlié note dans la^uolle iKelai-enc ne i»as rer oon-ue so- rieurs nd d ^kutive la cklcijion (ifu gouvernement russe d-crétunt 1 annnlation pure et simple de la deteo publique. Les obligations assumées pa/r la Russie ne sauraient çfcre annulées svns maçonnaisstuice ni violation flagrante -du Droit ues gens. Aucun {)Oqts ne pourrait plus contracter d emprunt sans garantie mopalo s'il éiait lois i: le awx gouvei'nements qui suivront de déchirer purement et simplement ls grand-livre de la dette publique. Los peuples sont responsable* de* faits &. ges.efi de leurs gouvernements, ce qui (Tailloirs oonslibua le fondement'd'une société organisée. Les dette» russes ne peuvent donc en aucuns manière ôt-rs annuités et sa répartiront sji te nouvel Etat qui sera oréé ou sur l'ensemble d^s Etats q'ii Se fonnerout aux dépens du ai-devant empire ruSb*. - » — ■ — •"***" Moscou, 1er avril : La commisi on pour les affaires étrangères a adressé, une protestation au gouvernement allemand contre l'arrestation du plénipotentiaire^ russe M. Kameneff, arrêté par les autorités allemandes aux îles d'A-land.Le gouvernement allemand a répondu qu'il n'avait été mêlé en rien à ce-te affaire.® m •% Paris, 2 avril : .De l'Agence Havas : , , w — Le commissariat du peuple de Moscou a protesté à Berlin contre l'occupation d'Odessa. Le gouvernement allemand a répondu qu'Odessa faisait partie del'Oukrame et non de là Grande-Russie, *** 3fosoou, 1er avril : Communiqué du commandant en chef des troupes de l'Oukraine en date du 29 mars : —- Nos troupes se sont retirées sur la rivière la Work se. La ville de Poltava a été attaquée par nos troupes, appuyées par des troupes allemandes disposant de pièce* 6'artillerie de gros calibre. Nous en avons détruit les pont* et les entrepôts et nous occupons la gare. .»*• Sébastopol, 2 avril : Dans la région de Sébastopol, des troupes bolchevistes se battent depuis le 24 mars contre dos détachements allemands et aus-tro-hongrois. A Pétrograd, on craint la chute de Sébàstopol.La flotte de la mer Noire a reçu l'ordre de se retirer près de Novoros-snik*** Stockholm, 1er avril j On mande de Pétîi ocrrad que la Diète caucasienne réunie & Tiflis, a proclamé 1 autonomie de la "République caucasienne. Ia Diète a ensuite approuvé la conclusion d'une paix séparé© avec la Turquie sur la iKise du rétablissement des frontière dB 1914 e» de la création d'une Arménie au* tonome. en amérique Londres, 1er avril : L'Agence Renter annonee que les Etats-Unis et,le Japon ont conclu un accord en vertu duquel l'Empire eu Soleil Levant mettra 150,000 tonnes de jauge à la disposition des Américains. Le Japon a exigé 'pour chaque tonne de cale deux tonnée do plaques d'acier. On »>ait quo les Etate-Unis avaient de-mandé 600,1XX) tonne» et avaient refusé la première proposition du Japon, qui ne leur offrait que clo très vieux navire» en échange de leur acier. *** Washington, 31 mars : La Chambre a voté le projet de loi relatii au troisième emprunt volontaire de 600 millions de livres. Ce projet sera sans doute transmis lundi au Sônai. COMMUNIQUÉS OFFICIELS Corafiiœiqaés à+» Puissances Centrales. Berlin, 2 avril. — Officiel de ce midi i Théâtre de la guerre à l'Ouest. Sur le front de bataille, la situation ne s'est pas modiliée. L'ennemi a prononcé des contre-attaques près d'Hébuterne ; il a aussi conire-attaqué avec une ténacité particulière celles de nos truupes qui occupent les hauteurs situées entre le ruisseau de Luce et l'Avre ; toutes ces contre-attaques se sont écroulées et ont coûté de fortes pertes à • l'enemi. Entre l'Avre et l'Oise, petits combats d'infanterie.Les Français ont continué le bombardement de Laon ,qui a déjà fait un grand nombre de victimes parmi les habitants. Sur la rive onentale de la Meuse, près de Haudiomont et au sud-est de Thann, de» opérations de reconnaissance nous ont vaiu dus prisonniers. Hier, nous avons descendu 22 avions et 5 ballons captifs ennemis. Lo lieutenant Kroli a remporté sa 26* victoire aérienne L'escadrille aérienne 111 commandée par le premier lieutenant Fricke, a accompli des exploits extraordinaires au cours d'énergi que* et lointains vois de reconnaissance exécutés depuis la côte jusqu'au sud de 1a Somme. Rien de nouveau à signaler des autres théâtres de guerre. Berlin, l#r avril. — Officiel : Dans la partie occidentale de la Manche, un de nos sous-marins, commandé par le capitaine - lieutenant Wiiminger, a détruit six vapeurs et un voilier, jaugeant au total i ^2,000 tonnes brut. Cinq des navires coulés ' ont été torpillés en pleins convois puissam- | ment protégés. Parmi les navires coulés se trouvaient 1e vapeur anglais armé « Lady Cory-Wright» (2,516 tonnes), transportant du charbon, un vapeur anglais armé du type uniforme d'environ 5,500 tonnes et un va [>eur-citerne. Le voilier coulé était le schoo-ner français « Fileur ». Vienne, l" avril. — Officiel de ce midi : Sur la Piave inférieure, dans le .secteur d'Asiago et dans le bassin de Laghi, nous avons repoussé des attaques italiennes. *** Sofia, 30 mars. — Officiel : Sur le front en Macédoine, à l'ouest du lac de Prespa, nos batteries ont efficacement bombardé les positions ennemies. Dujis la j région de la Moglena, le duel d'artillerie a été plus violent pendant un certain temps. ; A l'ouest du Vardar, près du village de Be-rakli-Mahle, un de nos détachements de reconnaissance a attaqué un%détachement d'infanterie ennemi et l'a dispersé après un corps a corps. Au nord du lac de Tahino, un détachement de cavalerie anglais a été mi* on fuite par notre feu. Sur le front de la Dobroudcha, armistice. * * * Constantinople, 30 mars. — Officiel : Pas d'événement particulier à signaler. * * * Constantinople, 31 mars. — Officiel : Sur le front en Palestine, les diverses armes ont été actives sur tout le front, les 29 et 30 mars. Une violente canonnade et une grande activité aérienne ont accompagné les petits et grands oombats d'infanterie rléclan-chés sur de nombreux points et dont l'issue-.a partout été heureuse pour nous.Le 29 mars nous avons repoussé deux compagnies au nord de Madschel Jaba et occupé les positions ennemies avancées près d'El Kas-r. Nos patrouilles ont attaqué et ramené du butin. Les combats ont continué à l'est du Jourdain où l'ennemi avait franchi le fleuve Partout où il a attaqué nos positions, il a été repoussé d'une manière sanglante. Sui-.vant les dires de plusieurs des prisonniers •que nous avons faits, l'ennemi a perdu jusqu'à 50 p. c. de ses effectifs. Rien que dans l'espace défendu par une de nos compa gnies gisent 200 cadavres. Le 30 mars, nous avons repoussé l'ennemi de la hauteur d'Ul Buvet et repoussé par des contre-attaques ses tentatives d'encerclement près d'El Kasr, où nous avons fait 20 prisonniers et infligé de fortes pertes à l'en-i uni. Nous, l'avons en outre repoussé'près de Cheich Messud. Sur la rive occidentale cui Jourdain, notre feu a mis en déroute un bf-taillon et forcé un détachementde cavaleiy à rebrousser chemin rapidement. A l'est cit Jourdain, nous avons rencontré de forts déf tachements de cavalerie ennemis qui arrivaient par Wadi el Abiad et leur avons fait des prisonniers. Notre artillerie tient ous son feu la route par laquelle l'ennemi envoie ses renforts 6ur cette rive. Les violentes attaques contre nos positions ont été renouvelées, mais toutes sont restées solidement entre nas mains. Ici encore, l'ennemi a subi de fortes pertes. , En Mésopotamie, sur le Tigre, nouvelles opérations de reconnaissances ennemies à l'aide d'automobiles. On a constaté le départ de forts détachements ennemis. Pour le reste, pas d'événements particulière à signaler. # • * Constantinople, 1er avril. — Officiel : Sur le front en Palestine, la canonnade est restée violenté sur la rive occidentale du Jourdain. L'infanterie a été moins active-, elle s'est bornée à exécuter dee opérations de reconnaissance. Dans des conditions très difficiles, nos troupes d'attaque, appuyées par des aviateurs de chasse, ont obtenu ae bons résultats. De fortes patrouilles ennemies ont attaqué près de Mesra ; elles ont été repoussées avec de fortes pertes. Sur la rive onentale du Jourdain, l'ennemi a commencé à se retirer après des attaques que nous avons re poussées d'une manière sanglante. Nous poursuivons l'ennemi. Par ailleurs, pas d'événement particulier à signaler. Berlin, 1er avril. — Orflcieux s Lo fait que notre armée du sud-est n'& fait prisonniers que des Français et pas d Anglaii montre à quel point ceux-ci recourent à l'aide de ceux-là. On peut déduire de la propreté et de l'équipement impeccable des prisonniers que les Français ont été envoyés au fou dès qu'ils sont arrivés de Paris. Notre armée d'attaque du tud marche en avant sans Interruption : depuis deux jours, les opérations n'ont pas été entravées, les contre-atlaques acharnées et réitérées de 1 ennemi s'étant écroulées dans lo sang. A notre aile droite, nous tenons solidement le secteur de 1 AvreJï dont nous avons élargi les t.tes de pont sur IS. rive occidentale. Un corps d'armée allemand s estfr à certain moment, trouvé aux prises avec einq o* six (Lvisiona francises supérieures en nombre, qi# l'ont vainement attaqué h plusieurs repris» - à l'aide de tanks et de canona lourds. Les perte* de l'ennemi sont toujours énormes. Tandis qu.uir, violent combat était engagé pour la possession du village de Conchy, l'attaque allemande a subi un brusque temps d'arrêt : dans un coup d audace un officiel- a fait appel à un groupe d'hommes de bonne volonté, à la t<lte desquels il s est élancé, et a pria le village d'assaut. Un autre village a été pris au moment mémo oi nous venions de découvrir sur le clocher de l'église un poste ù'sb-Kervateurs hatV.ais qui dirigeaient do U haut le feu do lour artillerie. Noua les avons laita prtso»-niors et les avons remplacés par uu de nos «cillais qui connaît le français et induit très httAs-uient l'armions ca «rres* Communiqué! des armée* ailloes Paris, 1er avril. — Officiel de 3 heures i Dans la soirée d'hier cl dans la nuit, la lutte a continué au nord ds M.uiuiidijr avt-e uus extrême àpreté. i^umi'tMff"a particulièrement porté son elTort entre Montdidier et la route de Péronne à Amiens et a lancé des forues im* portantes, notamment en vue d'élargir ytiS gains à l'ouest de Hangard-en-Santerre. a^qs troupes ont brise tes ïssaîfiantev qui n'ont pu déboucher. Une brillante contre atta* que, au cours de laquelle nos slliés ont faif preuve d'un mordant Irrésistible, uoai a i>er-mis de refouler compiôtemeut l'ennemi et de reprendre ce viUage. Plus au-sUtt, la Urtte n'a pas^eW lliolns" violente. r«rïve&nes, objectif d'attaques puissantes inces^wiPlWIWTt m)*.»ive-lées et allant jusqu'au corps a corps. e.'t rostâ entre nos mains en dépit des pertes considérables subies par l'ennemi. Entre Montdidier et Lassigny, on ne signale aucun Tflîâiigéiûe.'ïlC Paris, l#r avril. — Officiel de 11 heures : La lutte s# maintient sur tout le front *q nord de_.Montdidier, où l'artillerie > emié s'est montrée particulièrement active. L'ennemi a prononcé de nouvelles attaques contre Grives»es ; tous ses assauts ont été repoussé^ . atèfftfes pertes élevées. Au cours ds vifs corn» bats, les troupes franco-anglaises ont réussi à progresser sensiblement sur divers pomWî entre la Somme et Démuin. -RlenT"a signaler sur le reste du front. Londres, 31 mars. — Officiel du Wai» Office : , Au nord de la Somme, la journée a ét4 calme. Immédiatement au sud de Ui 8carpe, notre ligne a été avancée jusqu'à l'est de yeiichy. 11 se <35îTfirme qtie les pertes ne-rrété lourdes lors des vaines t taquet d'hier. Au sud de la Somme, noua ^yons repris hier, "grftce' h. 'uns^TTuctueuse contre-attaque, le village de DemuinJ/u-coura d'une brillante 6pWJfPffffTT?lT?!ïïT^er«>ar la cavalerie canadienne et l'infanterie» anglaise, de concert avec des Français, nous avons reconquis hier Moreuil et le bois sïluë au nord de l!e'C après-mkii, les Allemands <»nt déclanché une violente attaque dans ■ l'angle formé par la Luce et l'Avre : le corn» bat continue. Au sud de Moreuil, los A'io* mande attaquent dans la irection de Maillv-Kaineval. Ce ma'in, lès Français partis au sikL -de- Montdidier vers Lassigny, ont avancé et reconquis plusieurs villages qu'il® avaient perdus hier. La guerre navale Lomdre3, 1er avril : Le vapaur ,,Slievo Bloom-', appnrtemflflfr à la Nortii Western Railvray Ce, a coule à • la euice d une collision tandis qu'il se rendait en Irlande. *** Londres, ~ avril : L'Amirauté annonce que le navire angïnîa « Titonas » a été torpillé et coulô par ua sous-marin ; un officier et trois hommes oikÇ péri. * • Copenhague, 2 avril : On mande de Christiania à la « Berlings'lsas Tidende » : — Un convoi composé de dix-neuf navires marchands, qui se rendait d'Angleterre ea Norvège, a été attaqué par des sous-marins allemands. Quoiqu'ils fussent protégés t>a* d*j contre-torpilleurs ét des torpilleurs, les navires ont été touchés par les torpilles allemandes à huit milles marins de la côte norvégienne. Une torpille a touché le navire norvégien « Bafoss », qui a coulé immédiatement au milieu d'une violente explosion-Quatre chauffeurs ont été tués et quatorze matelots ont été recueillis par un torpilleur norvégien. En outre, un cro i s e ur-aux i kalre anglais a été coulé et un graïKl iietnbre de ses hommes ont péri. Le convoi comp.^nart cinq navires de nationalité norvégienne et quatorze de nationalité suédoise. "dEPECHëT PiVERSES Le Havre, 2 avril : V La ,,Natiiou Bel^t: ' nous apprend que des \ 2,000 - qui turent eva- cuiécs sur la France, au d l;uA des op ra« tions de guerre, en août 1914, l,2ô<) auuJ >t an service de* Français, des Italiens, des {/ Anglais et des Américain/»} 6o ont été veo^ dues à la Russie- Genève, 1er avril : l e mini-Hère de la guerre français a pu-bhé le 27 mar« une c.jmmunication d'aprèa laquelle, à raison de? opérations militaire^ en cours, la distribution régulière des envois postaux adressi-s aux militaires ne peut [)lus s effectuer. A partir du même jour la poste de campagne n accepte plus que les envois postaux destinés à l'armée de jfalonique. «*♦ BâHe, 1er avril : D'après une dépêche do l'Agaice Ilavas, le tribunal militaire a condamné conlttion»» (tellement l'institutrios Hôlène Erion à trois js de prison pour jnopogandia paei£ist(» .Son complioe Mouffetard a éu- condamné S six mois de prison coiuiitaonnellement. • ** Berlin, 2 avrîl : On transmet do Genève au ,,Berliner To-^ablatt" une information du „Pyogrè« d® Lyon'' annonçant qu'une quarantaine d'où*» v r'ers ont été tués par une explosion dana _a fabrique de munitions d'Angers. : Le' feld-marcchal von Hindenburgj a re- v pendu aux félicitations de M. Paasohe, pre^ . mier vioe-président du Eeichsta^, pa* le ; /télégramme suivant : r — j© vous remercie cordialement do« marques de gratitude que vous ave» ou lat bonté de m'adrese-T au nom du Reichstapj* I L'amour de L'Empereur et de l'Empire si la' conscience de combattre pour une câusd | juste, ainsi que l'enb'Hemcot de nos enno- 4 mis, donnent une foroe irrésistible aux *11® héroïques de notre rays. Il ne faut pa4 que les Anglais ot 1e« ïVa<«çei« 9»imaginent ; que l«cs nouveaux et saillants sacrifices . } auxquelles 41» non* forcent ne se payeront pas. Gomme toute l'armée,'je suis conyainen qre le Reficilistng comprend le désir des braves et meilleurs fils de notre peuple qui se batfcsii au tront et que, lui aussi, dé- , Tendra une paix aHcmnnde énergique qui ■ seule iieut désormais nous préserver de la ■ gnerre. Transanett^ mes vœux cL prempâj rétablissement A 8. E. Kâmpl, votre Vcné*w présideait. - ^ "en italie Berne, 1er av^il t 1^3 correspondant à Rome de la ,,Sfer>mpa croit savoir que vu la situation militaire^ la Chambre italienne, qui dcvfi* se r^unif vers la mi-avril, uo sera vraieeml^lablemenf Jias convecHsés.

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Dieses Dokument ist eine Ausgabe mit dem Titel La Belgique: journal publié pendant l'occupation sous la censure ennemie gehört zu der Kategorie Gecensureerde pers, veröffentlicht in Bruxelles von 1914 bis 1918.

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