La Belgique: journal publié pendant l'occupation sous la censure ennemie

1434 0
close

Warum möchten Sie diesen Inhalt melden?

Bemerkungen

senden
s.n. 1915, 26 März. La Belgique: journal publié pendant l'occupation sous la censure ennemie. Konsultiert 26 Juni 2024, https://nieuwsvandegrooteoorlog.hetarchief.be/de/pid/0z70v8bt9f/
Text zeigen

Over deze tekst

Onderstaande tekst is geautomatiseerd gemaakt met OCR (Optical Character Recognition). Deze techniek levert geen 100% correct resultaat op. Dit komt mede doordat oude drukken moeilijker te lezen zijn met software dan moderne. Dat betekent dat er onjuiste tekens in de tekst kunnen voorkomen. Er wordt gewerkt aan verbetering van de OCR software

Vendredi 26 Mars 19L5 * » * * * * N° 140 Vendredi 26 Mars 1915 LA BELGIQUE ADMINISTRATION ET RÉDACTION tC( Rue Uonlagne-de-Sioa, î», BEitlXELLES Bureaux : de 10 à 17 heures JOS. MORESSÉE, directeur. I JOURNAL QUOTIDIEN LE NUMÉRO : 10 CENTIMES !La petite ligne. .fr. 0.40 Réclame avant les annonces ..... 1.00 Corps du journal 4-.00 Faits divers ^ 3.00 Nécrologie S.00 LA GUERRE 235m# jour de guerr© La bataille engagée depuis l'ouest des Carpathes Jusqu'aju ool d'Uszok redouble de violence: tel est le fait le plus notable qui ait été signale depuis hier Hfor le (théâtre de la guerre dans l'Est. En l'absence de nouvelles de Pétrograd, c'est Vienne qui annonce pression énergique des divisions russes au nord de la ligne Bartfeld-Lupkow-Uszok. La vigiieûif de leur offensive, confiée à des effec-- «fs dont leurs adversaires reconnaissent l'importati- I te, s'accroît très- probablement dès maintenant de l'arrivée des renforts qui ont pu être immédiatement (détachés de Przemysl et envoyés vers les Carpathes. En tout éftat de cause, le combat acharné qui s'y livre depuis le 23 pour la possession d'upe hauteur Stratégique non désignée, n'est qu'un épisode de la ïxataille engagée depuis de longs jours déjà. Cette bataille constitue, à n'en pas douter, une nouvelle et sérieuse tentative faite par les Russes pour se tenaint dégagée des glaces qui bloquaient ses ports se sente assez forte pour disputer la maîtrise de l< Baltique aux navires allemands qui la sillonnent la sécurité d'une armée opérant dans la région di Memel ne pourra jamais être que relative. C'est pcxur cette raison surtout que nous nou: étions refusés à croire à la possibilité d'un séirieic développement de l'offensive qu'y ont escjuissée le; Russes. Or, il semble bien aujourd'hui qu elle coins tituait une opération moins accidentelle qu'elle n< l'était en apparence; elle a pris en effet un aspec nouveau), du fait de sa coïncidence avec, d'une part le mouvement en avant dirigé de Tauroggen su: Langzargen, et avec, d'autre part, les attaques pro noncées contre Mariampol, à l'ouest du Niémen. Quoique menées séparément, ces diverses initia tives russes, que Berlin affirme avoir enrayées, pa raissent avoir eu pour but d'essayer de forcer le-Allemands à distraire diu nord de la Pologne, oi elles exerçaient leur pression, une partie de leur forces. Bien que dans cette région les attaques qu< les Allemands disent avoir repoussées, au nord ouest d'Ostrolenka et à l'est de Plock, revêtent 1< caractère de combats d'une certaine ampleur, il n< s'y est encore rien passé de décisif. témstaller, à l'autest et au centre de La chaîne montagneuse, sur la crête dont ils ont été repousses tout au début de janvier et dont ils ont vainement depuis Xo.« essayé de se rapprocher. A propos des combats engagés dans la région de Memel, nous avons fait remarquer lundi dernier que l'intervention de la flotte allemande était un élément avec lequel l'envahisseur de cette partie de la Prusse orientale devait compter. De fait, nos lecteurs verront plus loin que les navires allemands ont pris le 23 sous leur feu Polangen, le premier village lusse situé au-delà de la pointe que le territoire allemand dessine au nord de Memel, ainsi que la route de Memel à Libau. Sauf que la flotte russe, main- C'est à l'extrémité opposée du front dans l'Es) qu'il faut porter soin examen si l'on veut noter quelque modification. Dans le nord de la Bucovine, et effet, la dépêche de Vienne annonce que les combats répétés ont abouti à un repli des Russes, les quels, suivant une autre indication de la même dé pêche, auraient été obligés d'évacuer, au nord d< Czernowitz, les localités qui leur servaient de base d'opération contre cette ville. » * » Sur le front dans l'Ouest les opérations — le fail est d'ailleurs assez surprenant — continuent à languir au poinjt de n'appeler aucun commentaire. SUR_MER Athènes, 23 mars 1 Un marin, survivant dui Bouvet, a fait le récit e>ui-Tant à uiT'journaliste greo : « Le cuirassé Bouvet s'avançait à tout© vitesse dans Finté<riew de© détroits. Nous commencions à bombarder le fort ELamidié dont le tir violent manqua d"abord lie précision; mai© il se régla assez rapidement et ses obus atteignirent le cuirassé et lui causèrent de sérieuses avaries. Je mo tenais sous la passerelle dfu commandant; co SuÎKîi venait die donner Tordre d'un changement de direction, lorsque j'entendis un bruit formidable; iil provenait de l'explosion des soutes. Le Bouvet commença aussitôt à Boaibrer, engloutissant _une_grande partie de l'équipage, tandis que le fort continuait à tirer sur le cuirasse. Je fus sauvé par une barque anglaise. » Les dépêches ajoutent que les corps des matelote noyés sont recherchés au large pair l'es contre-torpilleurs, qui les transportent ensuite sur les navires-hôpitaux Canadia et Soudan. ^ Au passage de ces morts glorieux, les marins des bâtiments présentent les armes, les pavillons sont en bernes, 'les cloches sonnent le glas. Sur le rivage, de nombreuses femmes grecques jettent des fleurs dans la mer et brûlent de I encens, tout «n versant dés* larmes sur les héros inconnus. Londres, 24 mars : On mande de Tenedos au « Times » en date du 22 mars : Une violente tempête nord-est rend impossible, depuis trois jours, toute opération maritime. On estime que cette circonstance permettra aux Turcs de réparer les batterie© endommagées. Onze navires sont à Vancre près die l'île. Christiania, 23 mars : Près^ de Hangesund, on a^pêché, hier, six mines qui ont été rendues inoffensiVes par le navire de garde. Près de Stavanger, 3 mines ont échoué, dont une très pande, d'une construction nouvelle. Près de Dront-heâm, on a enlevé ces derniers jours une grande quan-iTî-é de mines flottantes, de sorte que la pêe^je au chalut, très importante à cette époque de l'apnée, a dû être considérablement réduite. Amsterdam, 25 mars : D'après les journaux, les paquebots de la société de pàvigation ^ Zceland ne transpoi teront plus de passa^-gers anglais^ belges, russes et français âgés de 18 45 ans. Copenhague, 24 mars : Le capitaine du vapeur danois Henry Tegner annon-©e que, près de NewcastLe, il a été témoin de la destruction du navire anglais Lnverzyle, dont il a recueilli tout l'équipage. Le commandant du sous-marin alle-oaand avait donné à l'équipage dix minutes pour quitter 1 Inverzyle. Amsterdam, 24 mars î I>e source allemande, on annonce que les Anglais ont arrêté le vapeur Sterling, parti d'Islande en destination «m Danemark avec un chargement d'huile de foie de morue, et l'ont conduit à Lekh. Le chargement aurait été saisi pour la raison qu© l'huile -de foie de m orme pourrait être transformée en~glycérine et en margarine. Londres, 23 mars : Le correspondant .maritime du « Times » s'occupe die raction contre les Dardanelles et éC^rtt ée sujet les lieras suivantes : « Il est à noter que le communiqué de l'Amirauté du » mars annonçait que lee forts I. et 0. avaient été rë-au e-ilenoe les 6° et 7° jours et que le fort L. avait er,e mis le 50 jo1m. [jçrs d'action. On a doue dû s'étonner <tans ces conditions que oeis fo<rtG aient pu rénorj ure jeudi à l'attaque de la flotte alliée. En réalité, tes iwrcs auroDt été à inÊm© de remplacer jusqu'à un ow-fit? Pfl1't '?s canoms détruite par dee houwile- m mo tr -î batte'"®s de canons die campagne. D'un au tre com, ul se peut fort bien qui? 1«6 forts on cessé k e wu. pour attaer plus près d'eux les navires. » pe ne la HollanHB à rfingleterre et à la France Le ministre hollandais des affaires étrangères a communiqué à la deuxième Chambre le texte de la Note | envoyée le 19 mars à l'Angleterre et à la France. Il y est dit : « Le gouvernement néerlandais ne veut point émettre un avis quant à la légitimité des mesures prises par les belligérants, mais les Pays-Bas ont, comme puissance neutre, le devoir d'élever leur voix contre ces mesures, pour autant qu'elles violent les principes reconnus en ce qui concerne les droits des neutres. Déjà, au début de la guerre, le gouvernement néerlandais a protesté, dans ^intérêt de ses droits, comme Etat neutre et dans l'intérêt du Droit des gens, contre la limitation des droits des neutres par les belligérants. Son attitude ne peut être modifiée en présence des mesures prises actuellement, étant cjonné que celles-ci méconnaissent le grand principe de la déclaration de Paris de 1856, d'après lequel la propriété neutre et ennemie, à l'exception de la contrebande, est inviolable, aussi longtemps qu'elle est couverte par le pavillon neutre. En passant outre à ce principe, la déclaration britannique a décidé que la flotte britannique prendrait des mesures non seulement contre la propriété privée de l'ennemi, même si elle n'est pas contrebande, mais aussi contre la propriété neutre si l'on soupçonne qu'elle est d'origine ennemie et destinée à l'ennemi. Les décisions de la note britannique font prévoir une application atténuée des mesures contre la propriété neutre, mais sans fixer des règles précises qui devraient être mises en vigueur pour ménager les intérêts de la navigation et du commerce. L'article 8 laisse la possibilité ae l'atténuation des décisions de la déclaration en ce qui concerne les navires de tout pays qui fait la déclaration^ que sous son pavillon aucun transport de^ marchandises de ou vers l'Allemagne ou die marchandises étant propriété allemande n'aurait lieu,^ Je dois, cependant, insuster sur le fait que, le cas échéant, le gouvernement néerlandais ne peut faire pareille déclaration. A son avis, l'accomplissement strict des devoirs de la neutralité s'oppose à prendre pareil engagement. Votre Excellence m'a déjà fait comprendre, avant la publication de l'ordonnance britannique, que l'on tiendrait compte, dans une large mesure, des intérêts des Pays-Bas et de leurs colonies ton s océaniques, mais, quelque modérée que puisse être 1 application de l'ordonnance, le gouvernement néerlandais ne peut garder le silence en présence d'une violation sérieuse dee principes fondamentaux du Droit des gens, qui est garanti depuis plus d'un demi-siècle par toutes les puissances. » .«UTlS^SOOS LES ZEPPELIHS Nous avons donné hier de l'expédition des zeppelins une version empruntée à un journal italien. En voici une, plus coloree, plus vivante, empruntée à 1' « Echo de Paris » : A minuit 44, des G. V. 0. — gardes des voies et communications — de service à Compiègne aperçurent dans le ciel sans nuage, et qu'un clair de lune brillant faisait encore plus net, un zeppelin qui s'avançait dans la direction de Paris. L'alarme fut aussitôt donnée par 'eH, braves G V. C. Elle était à peine donnée, d'ailleurs qu un second zeppelin, de taille aussi importante que le premier, apparut à nouveau. L'alarme fut transmise téléffihomquernent dans tout le camp retranché de Paris. ^ i ^eure du matin toutes les casernes de pompiers avisées faisaient faire des rondes automobiles, au cours desquelles, selon le cérémonial prévu, « la générale » fut sârnnée à coups de clairon. Immédiatement, tous les .ervi&\s prévenus prirent des mesures. Les becs élec-M*iqu|s et les bacs de gaz furent tous éteints, sauf ceux nuni| d'un capuchon et destinés à éclairer les seuls car-•^foi§s et entrées des ponts. Pf'ii d'instants après tous les projecteurs du camp re- an<^ié de Paris étaient mis en action et scrutaient le ! _ < , ' ciel de leur profond rayon. En même temps, les avions L de service de la défense de Paris prenaient leur vol et' effectuaient des patrouilles. ^ Une promenade effective dans Paris présenta alors| : un caractère tout à fait pittoresque. Les rues étaient '^complètement dans les ténèbres, ruais uoint complète-; ornent dénuées d'animation. Au bruit des clairons, de . ^nombreux habitants avaient ouvert leur fenêtre et scru-^ Uaient le ciel de regards curieux. D'autres, plus pru-Ments, s'étaient réfugiés sous des portes eoenères qui ^n'étaient point celles de leurs habitations. D'autres «m- • 4 ifin étaient bravement restés dehors pour voir ce qu'il ; fallait advenir. | Ils ne virent d'abord rien que des scènes assez pitto-' fresques : des agents éteignaient x manu militari t des ^becs de gaz qui ne voulaient ças s'éteindre. " I' Cependant, au bout de quelque temps, des détonations sourdes retentirent. On eut l'impression, dans le . ^centre de Paris, qu'il y en avait eu plusieurs coup sur feoup et qu'elles semblaient venir de la direction des . Batignolles. Les curieux, demeurés dans la rue, virent ' | al ors dans le ciel un spectacle 4e la guerre moderne 1 gtout à fait curieux et intéressant. Des aéroplanes sillon-i tnaient le ciel, et, comme ils portaient de légers phares, ; |ils traversaient la voûte céleste comme des étoiles fi-. 'jantes. En même temps, les projecteurs de Paris inondaient le cif*l de leurs feux. Dans certains quartiers, on 'èntendait distinctement le bruit de puissants moteurs. • Les premiers renseignements transmis de la préfecture de police nous disent que des bombes incendiaires feraient tombées rue des Dame3 et rue Dulong, aux Batignolles. Peu après on entendait une nouvelle série de détonations et on signalait un incendie rue Chauveau. a <Nouilly, provoqué, croit-on, par une des bombes lancées par un zeppelin. A 3 heures du matin, les avions étaient toujours a la poursuite des zeppelins, pour les combattre hors Paris, une bataille au-dessus de la oapitale devant être évitée en raison des grands risques qu'elle présenterait —— CHINE ET JAPONx On mande de Pékin au « Daily Telegraph », en date du 22 : Les négociations ont continué aujourd'hui à l'ambassade japona use, en présence de M. Hioti, représen tant japonais alité pour maladie. Ce sont toujours les articles 2 et 3 qui sont en. discussion. La Chine a déjà rayé 10 des 27 places proposées comme marchés ouverts, pour la raison que les Chinois refusent opiniâtrement de comprendre lia Mongolie dams les négociations. La Chine a également rayé 13 district miniers que le Japon avait déjà choisie. Quatre de ce© disftneis ne pouvaient être pris en considération, parce qu'ils se trouvent à l'intérieur d© la Mongolie, tandis que pour les autres, d'autres acheteurs ©'étaient précédemment présentés, parmi lesqoiieds les Anglais, ce qui pourrait . donner lieu à de© diificuités uittéri-eoia-es. Les négociations ont abouti jusqu'à la question de Haniang et celle de l'avenir des "lines dans le territoire du Yang TV'l Ces affaires seront plus facilement : réglées encore que les questions de la police et de l'exterritorialité.Entretemps commence le débarquement des troupes japonaises, dont le dépari pour différents points de la Chine avait été annoncé il y a une semaine. Hier au soir, sont arrivés au gouvernement, à Pékin, les télégrammes urgents des autorités provinciales, où il est dit, entre autre, que les troupes occupantes de Tsinan-fou, capitale du Shangtung, ont été renforcées de 2,000 • hommes, que 3,000 hommes ont été envoyés à Moukden, de même qu'à Dairen, tandis que trois vapeurs de transports avec 3,000 hommes de troupes japonaises croisent devant le banc de Taku. D'autres navires de transports ont apparu devant l'embouchure de l'Ingtse et probablement aussi devant Hankow. Én ce qui concerne les négociations relatives au sud de la Chine, notamment Futschou Amoy, on n'a encore, rien appris de nouveau. Pour le moment tout le monde s'occupe des troupes apparues devant le banc de Taku. Bien que la Chine, par 6uite du traité de paix de 1901, doive tolérer sans résistance les renforcements de la garnison de Tientsin, toute tentative d'augmenter an delà du chiffre fixé la garde de l'ambassade japonaise deviendrait une affaire dont aurait à connaître le corps diplomatique et qui doit amener une protestation de la Chine. Par mesure de prudence, on a concentré actuellement autour de la capitale 73,000 soldats chinois, l'élite de l'armée, et 180 canons, de sorte que la Chine ne se laisse pas surprendre. Bien que la situation soit très délicate, elle n'èst point désespérée et il existe des motifs de croire qu'une solution soit trouvée. +4 LES FAMILLES PUMCSÈRES eî ia guerra enropésnna Une conséquence curieuse de la guerre, et qui est généralement ignorée du grand public, c'est la situation particulière où se trouvent la plupart des grandes familles princières qui comptent en même temps des membres dans les armées dies deux camps, opposé Su Le roi Léopold II avait trois filles ; de celles-ci, deux ont des enfants dans les rangs des Allemands : la princesse Louise, l'aînée des princesses, divorcée d'avec le prince Philippe de Cobourg, dont le fils, lie prince Léopold, sert dans l'aimée autrichienne., et la princesse Stéohanie. veuve de Ptodolphe (l'archiduc héritier d" Autriche), dont le gendre, prince Otlion de Windisch-Graetz, compte parmi les officiers de François-Joseph. L'un des beaux-frères du roi A'bert, le prince Charles-Antoine de Hohenzoliern, époux de la princesse Joséphine, est major général de l'armée prussienne. La reine des Belges elle-même, l'héroïque et charmante reine Elisabeth, a ses deux frères dans l'armée allemande, ainsi que son beau-frère, le prince héritier Rupprecht de Bavière. A l'autre extrémité du champ de bataille, le Monténégro et sa famille royale offrent cette singularité que si la sœur du prince héritier Danilo est la princesse Anastasie, l'épouse du grand-duc Nicolas, généralissime des armées russes, sa femme, la princesse Futta, est la sœur du grand-duc héritier de Mecklem-bourg-Strelitz.C'est à cette même maison, mais à la ligne de Schwe-rin, qu'appartient 1a princesse Cécile, femme du kron-prinz allemand .La belle-mère de celui-ci est une grande-duchesse russe. Mais c'est entre les maisons royales d'Angleterre et de Prusse que l'enchevêtrement des alliances est <le plus curieux et le plus difficile à démêler. Rappelons d'abord que l'oncle du roi George V le duc de Connaught, a épousé une princesse de Prusse fille de ce prince Frédéric-Charles, qui conduisit en 1©70 l'une des armées qui envahirent la France. L'impératrice d'Allemagne compte parmi ses tantes la princesse Hélène de Schleswig-Holstein, qui, Anglaise aussi; était la sœur d'Edouard VII. Guillaume II Lui-même, on le sait, est le cousin germain de George V et le petit-fils de la reine Victoria. Mais voici mieux : le grand-duc de Hesse, vassal de Guillaume II et l'un de ses généraux, a quatre sœurs. ; La troisième, mariée au prince Henri de Prusse, frère \ de l'empereur et grand amiral des flottes germaniques, |a deux fils, jeunes lieutenants dans l'armée prussienne.' Mais les trois antres sœurs, toutes du côté des Alliés^ $ont : l'aînée la princesse Victoria, qui a épousé le prince Louis de Battenberg, amiral de la flotte britannique; la seconde, la princesse Elisabeth, qui est la veuve de l'oncle du tsar, le grand-duc Serge, qui fut assassiné il y a dix ans déjà, et.la plus jeune, la prin-cèsse Alix, qui est la tsarine. ~ COMMUNIQUÉS OFFICIELS Gonîîauniqaés allemands Berlin, 24 mars (Officiel) : ,1-® commandant du Dresden, qui est arrivé avec l'équipage à bord d'un croiseur chilien à Valparaiso, a lancé le télégramme de service suivant : — Le 14 au matin, le Dresden était à l'ancre dans la baie de Cumberl-and de l'île Juan Femandez. A cet endroit, le navire a été attaqué par les croiseurs anglais Kent et Glasgow et par le croiseur auxiliaire Orama. L'attaque s'est faite de façon telle que le Dresden ne pouvait se servir de tous ses canons. Le Dresden a répondu au feu ennemi jusqu'au moment où tous les canons utilisables et les trois soutes à munitions ont été hors d'usage. Afin que le navire ne tombe pas entre les mains de l'ennemi, nous avons fait alors les préparatifs nécessaires pour le couler. En même temps un parlementaire a été envoyé au Glasgow pour faire remarquer qu'on se trouvait da.ns des eaux neutres. Comme le Glas.gow, malgré cet avertissement, continuait l'attaque, le Dresden a été dynamité et a sombré à ti h. 15, drapeau déployé, pendant que l'équipage portait un triple hurrah à l'Empereur. L'exposé anglais affirmant que le Dresden s'est rendu en hissant le drapeau blanc esrt donc inexact. * * # Berlin, 24 mars (Officiel) : Pendant les combats au nord de Memel, notre flotte a appuyé les opérations du côté de la mer. C'est ainsi que le 23 mars, pendant la matinée, le village et le château de Polangen ont été bombardés et que pendant la journée, la route allant de Polangen à Libau a été tenue sous notre feu. * * # Berlin, 25 mars (Officiel de ce midi)- : Théâtre de la guerre à l'Ouest. Abstraction faite de combats peu importants qui continuent encore sur tes Hauts de Meuse, au sud-est de Verdun et au Hartm.annsweilerkopf, il n'y a eu que des combats d'artillerie. Théâtre de la guerre à l'Est. Les attaques russes au sud et au sud-est d'Augus-towo, ainsi que près de Jednorozec, au nord-est df: Przaisnysz, ont été repoussées. * " # Vienne, 24 mars (Officiel) : Dans le secteur ouest des Carpathes, Une bataille, qui continue avec une grande vioience, s'est développée sur le front allant jusqu'au coî cTDszok. D'importantes forces russes ont pris l'offensive. Un combat acharné se livre pour la possession d'une hauteur.Entre le Pruth et le Dniester, il y a eu, dans la partie la plus au nord de la Bucovine, plusieurs combats : l'ennemi a été repoussé de quelques endroits et a dû reculer vers la frontière. Les localités situées au nord de Czernowitz, au-delà du Pruth — localités qui servaient de base aux opérations de l'ennemi contre cette ville — ont été évacuées par liai. Il n'y a pas de changement en Pologne et à l'ouest de la Galicie. Un pont, construit par les Russes sur la Dunajec inférieure, près d'Otfimow, pour faciliter leurs opérations militaires, a été détruit hier par notre artillerie.^ Coîfiiniïniqisâs das armées allréss Paris, 23 mars (Communiqué officiel de 23 heures) : En Belgique, dans la région de Nieuport, notre artillerie a" détruit plusieurs postes d'observation et des points d'appui de l'ennemi. Les troupes qui les occupaient ont été forcées de se retirer. A Carency, au nord-ouest d'Arras, nous avons détruit-ëï"occupé urne tranchée allemande. Une tentativie de bombardement de Soissons a été enrayée par notre artillerie. Près de Vauouois. les Allemands ont lamcé des grenades incendiaires sur une de nos tranchées. Les troupes qui s'y trouvaient se sont retirées et se sont installées à 15 mètres de leur ancienne position. Aux Eparees, nous avons repoussé deux attaques allemandes. Nous avons pris, près de l'HaTtmannsweileTkopf, une ligne de travaux de défense et un blockhaus ennemi. * * * Paris, 24 mars (Communiqué officiel de 15 heures) : Un détachement de l'armée belge a avancé sur la rive droite de l'Yser. Un aiutre détachement belge s'est emparé d'une tranchée allemande sur la rive gauche de ce fleuve. Au Hartmannsweilerkopf■ nous avons pris, après la premièrehgne de tranchées dont il est question dans le précédent communiqué, la deuxième ligne sur un front occupé par trois compagnies. Au delà de cette ligne, nos troupes se sont établies à courte distance du sommet. Nous avons fait des prisonniers parmi lesquels plusieurs officiers. * * * Cettigné, 23 mars (Officiel) : Pendant les journées diu 17 et du 18 m-ars, les Autrichiens, appuyés par la grosse artillerie, ont attaqué nos positions à Grahowo,tandis que plusieurs de nos lignes qui dominent Cattairo étaient violemment attaqnées par l'infanterie ennemie. L'ennemi n'a d'ailleurs pas réussi à nous enlever nos positions. Les aviateurs autrichiens ont joumel lement survolé nos divers camps et ont Lancé des bombes, sans obtenir de succès sérieux. — Dépêches diverses Londres, 25 mars : On mande de Malte au « Daily Telegraph » en date du 22 : Le gouvernement informe la population que lee ambulances de l'armée et de la marine peuvent loerer 3.000 hommes. Il e*£ possible, toutefois, que le nombre dea blessés dépasse ce chiffre. Il prie donc les habitants de /île d'aider aux soins des blessés et dés convalescents. 600 soldats malades de l'Egypte seraient en route pour Malte. Sofia, 23 mars : B'-après les journaux, le président des ministres, M. Radoslawoff a déclaré au cours d'une réunion privé© de la majorité parlementaire que la Bulgarie persisterait dans son attitude expectante jusqu au moment ou les intérêts du pays exigeraient une nouvelle politique. Le chef du cabinet a déclaré comme non fondé le bruit d un changement dans le ministère. # * « Stockholm, 23 mars : Le » Dagbladet » annonce que les frais de guerra russes ont, d'après un communiqué du ministère des nuances, atteant île dixième miûiatrd, die rouibles au 1er mars. * * « Stockholm, 23 mars i On mande d'Helsingfors que la Diète finlandaise est convoquée pour !e 20 avril (style ancien) pour approuver un crédit de guerre extraordinaire de un milliard en monnaie finlandaise. „ ., **• Zurich, 24 mar« : fa Italie, ne eera.it pi™ m. nouvelé après 1© 31 mare. Les Bourse® ne seraient cependant pas encore anverbes avant deux ou trois mois. Londres, 24 mare : Au cours d'un voyage d'inspection, lord Kitobenea- a eu I owasion de parler aux dockers en grève à Li-rer-pool. 11 les a exhoirtes a reprendre le travail, étajttt donne que la guerre doit être faite non seulement par lea nommes au £ront, mais encore par Les ouvriers à l'imté-rieur du pays. * * # Parie, 23 mare : Dans La soirée, lies autorités militaires ont été avi-sées que deux zeppelins survolaient le département de 1 U!se : run en direction d'Amiens et l'autre en direo-? Sa Oompiègne. Toutes les mesures de précaution ont été aussitôt prisée dane la capitale et à 11 heures toutes les lumières ont été éteintes. i p^?9 dirigeables ne sont toutefois pais arrivée jusqu© * * » Hanovre, 24 mars : On mande de La Haye au « Hannoverscbe-Courrietr >i que le motif principal d'e la «apt/ure dee vapeur© néerlandais qui ont été amenés à Zeebnug»e était fourni par le fait que les Allemands avaient appris que oee va-peyin3 aviiier t h bord un oertain nombre de soldiate belges en civil qui, s étant échappé* des campe. <fe HoïW par l'Angleterre. Les bo,». marins, dans }?. Manche, furent avisé? par t«légTanvW« sans M et ils firent le guet ani large des côtes holkw-* * « Londres, 24 mare : C°1^bora-tJe"r ^ la question dee aamrao. nar d''7 "^5 ?) " 7 "£f1'efira'Pl1 » éorit que, p&r suite de la perte du vapeur Oairntoor et die U W 1 rap<Jlrs hollandais transiportant des mar-primea ont # * • Londres, 24 mare : D après une dépêche^ Remter, les conférences entre les représentants chinois et japonais à Pékin ouït fait d importants progrès. Sur les 7 demandes qui concernent la Mandchcume, 4 ont été résolus». # * * Londres, 24 mare : L'agence Reuter mande de Washington qu'à la Mai-son Blanche on annonce officiellement quVn élabore une note qua sera adressée dans quelqu.ee jours à Lai Grande-Bretagne. Cette note contiendra les représen»-tations qui seront faites à l'Angleterre en ce qui concerne certains points de lia dernière note anglaise. * * * Berne, 24 mars : L'Agence télégraphique suisse est autorisée à dé* mentir la nouvehe que Romarrljom aurait été survolé par un avion étranger. # * » Berlin, 24 mare : On annonce que le gouvernement sœd^africaiin a établi un impôt de gmerre de 600,000 livres sterling sur les mines d or. * * m Pétrograd, 23 mars : On mande d'Irkoutsk au « RietscJi » : Le boycotta-ge des marchandises japonaises en Chine prend die ioun en jour plus d ampleur. Le gouvernement chinois a ordonné aux gouverneurs d^PTTnCe5 «rapecher le boycottage, qui pourrait rendre lee négociations difficiles. Le Japon a tenté de provoquer des troubles en China en excitant les révolutionnaire© chinois. * * « Amsterdam, 23 mars : On mande de Bergen op-Zoom que lee Allemand» <m descendu par leur feu un avion anglais prèe de West* ca poue. * * * Santiago <îe Chili, 22 mars : Un croiseur chilien transportera l'équipage du croi. seur Dresden à l'île Quinquina, prè>3 de ïalcahuiaao ou il restera jusqu à ia fin de la gueire. * * * Londiree, 24 mars : On mande de Sydney an « Mornàng- Post » que cent medecins australiens ©ont partis de Melbourne pour 1 Angleterre a 1a demande du War-Office. Berlin, 24 mare : Le « LokaJ-Anzeiger » dit que d'après un télégramme adressé de Pétrograd à ï « Aftenposten », de Ch,ri&-rtiania, lee honneurs militaires ont été rendue après la ' capitulation de Przemysl au général Knsmaneik et à ee» officiers. Le commandant voulut rendre eon épée maie on lui répondit : « Général pendant eix moie' voua \ avez résristé à notre force supérieure. La Russie déeire que vous gardiez votre épée. Voue avez toujoura été on I ennemi valeureux et chevaleresque. » ♦ # Madrid, 23 mars : Un journal madrilène annonce que la direction des télépaphee d'Espagne et celle dbs télégraphes <FAur triche ont signé un acoord en vue de l'établieeo-ment d'un service public de télégraphie sans fil hispano-autrichien. Le service fonctionnera à partir du 22 mars. Les messages de presse coûteront 14 centimes le motj * * • Zurich, 23 mars : Emus de la détresse dans laquelle se trouvent ua grand nombre de leurs camarades, les prisonniers de Munster, camp III, ayant de l'argent, ont constitué ^ntre eux une « Association de prêts mutuels j> qui a pour but de faire des avances gratuites aux détenus qui ne peuvent être secourus par leurs familles. Le délai de remboursement peut atteindre un an après la fia de la nn.ntivit^

Over deze tekst

Onderstaande tekst is geautomatiseerd gemaakt met OCR (Optical Character Recognition). Deze techniek levert geen 100% correct resultaat op. Dit komt mede doordat oude drukken moeilijker te lezen zijn met software dan moderne. Dat betekent dat er onjuiste tekens in de tekst kunnen voorkomen. Er wordt gewerkt aan verbetering van de OCR software

Er is geen OCR tekst voor deze krant.

Over deze tekst

Onderstaande tekst is geautomatiseerd gemaakt met OCR (Optical Character Recognition). Deze techniek levert geen 100% correct resultaat op. Dit komt mede doordat oude drukken moeilijker te lezen zijn met software dan moderne. Dat betekent dat er onjuiste tekens in de tekst kunnen voorkomen. Er wordt gewerkt aan verbetering van de OCR software

Er is geen OCR tekst voor deze krant.

Over deze tekst

Onderstaande tekst is geautomatiseerd gemaakt met OCR (Optical Character Recognition). Deze techniek levert geen 100% correct resultaat op. Dit komt mede doordat oude drukken moeilijker te lezen zijn met software dan moderne. Dat betekent dat er onjuiste tekens in de tekst kunnen voorkomen. Er wordt gewerkt aan verbetering van de OCR software

Er is geen OCR tekst voor deze krant.
Dieses Dokument ist eine Ausgabe mit dem Titel La Belgique: journal publié pendant l'occupation sous la censure ennemie gehört zu der Kategorie Gecensureerde pers, veröffentlicht in Bruxelles von 1914 bis 1918.

Bekijk alle items in deze reeks >>

Zufügen an Sammlung

Ort

Zeiträume