La Belgique: journal publié pendant l'occupation sous la censure ennemie

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s.n. 1917, 29 Oktober. La Belgique: journal publié pendant l'occupation sous la censure ennemie. Konsultiert 26 Juni 2024, https://nieuwsvandegrooteoorlog.hetarchief.be/de/pid/jh3cz33n14/
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Lundi 29 Octobre 1917 JOURNAL QUOTIDIEN — JÙe Numéro : 15 Centimes 4* Année. — N° 1063 PRl^ OES A8DNN£Wlf.NTS 2 mois (noremire, décembre), t. 7.60; 1 mois novembre;, ir. 3.QO. La ic t nantie* 1 abonnement toru reçue» iXOlasc cemevi pu» t>urtau-x et i«4 facteur* &•-» postes. — {^4 •■^c(û«tuliOfn juftwrwwl I" abonnement» doivoJXt fcr« 'idrtsM*** txclustvfr/neru j,um tnireutu; de }K>slc* ftUiiiiîîiSffiftïlOW ET RtOACHOfl. 81. Montafjnc-atix-Sîcrbas-Poîagères, BroxeHes. LA BELGIQUE PRIX OES ANNONCES Petites annonces, la ligne, tr. 0.75. — Réclame* avant les annonces, la h^ne, ir. 1.75. — ik» us du journal, la lii>na, ir. 7.50.— Faits divers, la ligna, lr. 5.0 J. — Nécrologie, la li^ne, lr. 3.50. — (Join des Eleveurs, la li_,rne, ir. 1.50. Bureaux do 9 à 17 heures. Direction ei Alainislraîisa : gf J® w'i'lî J03. KIORESSÉE, DIRECTEUR yiujourd hui : DEUX pages. ï LA GUERRE 1,183° jour de guerre Des forças franco-anglaises importantes ] { ont une fois encore tenta, le ite provo- ( quer une décision sur le cuamp de bataille < en Flaudi-e. i Des combats meurtriers s'y «ont livres, . tout le long de la journée, au nord ue | Bûsciiooce, entre la rou e de C e.oxen à Poelcapei.e ei le chemin Uj ier d ipres à Routers, co-nui- aussi entre Becefc*ere et G ii«-'la voit : ils n'ont pas donné le moindre résultat. Sur ie front de l'Aisne, les Français ont, en vue de fr.uicuir le canal de F Oise à l'Aisne, esquissé quelques tentatives, mais sans succès. . ♦ v ♦ Concernant la situation sur l'Isonzo, _ les dépêche de Vienne et de Berlin s aostien-nent toujours de donner de* d^iai.s précis, mais ell.s eu disent assez pour qu'on puisse conclure que les choses vont de mal en pis pour tes italiens. Entre i- iirscu et ToimeVu, ks monts Stc>i, Mntajur et Kaloui at ont été, des le deuxième jour de leur offensive, enlevés par les troupes placées sous le commandement supérieur de l'empereur d'Autriche, qui ont ens.iite trauchi la trontière et envahi le ierriioir°i i. lien. Au sud de Tolmein., i évacuation au plateau de Itainsnsza par les soldars du général Cadorna d^ il être à l'heure actueiie un fait accompli. Au n-.ra du secteur de Gbrz, le mont SoniT a ét-e arraché aux Italiens et les Austrc* - Al.emands y sor.it signalés Kur l'is inzo, ce qui met leurs ad versa-res qui benW dans la place de Gorz en très mauvaise posture. lir tout le front de l'Isonzo s'écroule juiK.ii-'à la Wippach, qui eou.e à 8 kilomètre a»- sud de Orôrz et au sud de laquelle le* Italiens se maintiennent dans tours position* sur ie liai st. Au Palais Bourbon UN DISCOURS £>E M. BARTHOU Paris, 26 octobre : M. Augagneur a interpellé à la Chambre sur les raisons de la retraite de M. Itiboi ! et prononcé à cette occasiju un discours sur la po.iique étrangère dont voici la conclusion : — je pense que la formation d'une Soei t:-des nat.ons assurera la victoire, mais une société de nauous libres et jouissant des mômes droits. Le jour de la vi^uire 6eru celui où uos ennemis adopteront 1 idée <lu droit." Al. Painl©vé a dit son désir de ne plus ; rouvrir la discussion sur non programme de politique étrangere et a posé la qneâ tion de confiance. Après une longue discu6 si .>n, la Chambre a vota, par 26$ voix coa^ e 137, l'ordre du jour de confiance qui , lui oui. propose. Au co.us de la discussion, M. Dartnou, le nouveau ministre des affaires étrangères, a (r s la parole» Après avoir d abord insisté sur la nécessite de maintenir l'union sacrée, il prend prétexte de certaines allusions faites par AL le député M ou te t à la lK>iiti |ue dfc diplomaiie s2Cr.:te pour faire a cet égard une profession de foi. — Dès d cembre lUil, dit-il, j'ai déclaré que le fait de lier par des trait.'s secrets des démocraties conscientes de leur droit de disposer librement de leurs desnn'es constitue une contradioâon. Il y a. sept ans que la Fraaice s'est liâe de la sorte : il ne faut pas que cela, puisse se renouveler, la France ayant maintenant ie droit de tout savoir. Au moment d'assiuner la terrible responsabilité des a faiies étrangères, je reste fidèle à ma déclaration de l'Jll." M. Bar hou fait l'éloge des armées alliées. 11 estime que son devoir (s; Je proclamer que la France reste frdUe à ceux des aluôs auxquels sont imposées de dure» épie ives, et notamment à la Russie. Ii rappelle les af irmations de M. Kereaski ei du ministre russe de la guerrei protestant de la volonté de leur aimée de se réorganiser et de «»- battre jusqu'au bout. Il se défend ooi tre l'opinian qu'on lui a prêtée, qu il ne faudrait j>as avoir la même confiance dans l'armée russe de la Révolution, qui en c*> moment fait face à l'attaque nPe-mande que dans celle du Tsar. Il constat^ avec joie que personne ne songe à abandonner la Jtussie. — Nous conii .uons donc unanimement, ait il, à faire confiance à la Russie. La Franoe d'ailleurs n'a jamais eu de meil-le ires raisons de compter sur ia victoire qu'à ce'te heure où les Etats-Ui.is viennent se ranger à se« côtés et nous envoient, au prix d'un admirable eff'irt-, le matériel de puerre et les soldats destinés à jirendre piace sur n< tre front. C'est un événement dont les conséquences sont incalculables. Au moment d'aller siéger à la Conférence des Alliés, i'ai besoin de ia confiance et de la SvniJt)athie de ^ la Chambre, car nous sommes arrivés, ai isi q: e l'a d't M. Lloyd George, à une phase de la guerre où il s'imjxise (te s'attendre à voir l'Ai emagn0 prendre l'offensive sur le terrain diplomatique- Nos armées ort brisé son offensive militaire, mais son offensive diplomatique continue, e: elle y met d'autant plus de ténacité qu'elle fonde sur elle son dernier espoir. Elle avait compté s'assurer la vis. toire grâce à la guerre des sous-marins, qui nous a causé, il est vrai, des difiici 1-tés, mais ne nous a pas mis en danger de mort. Réduite à son offensive dii>l'omati-que, l'Allemagne cherche à af ai'alir le sentiment na*i >nal de tous nos roupies et à nous exciter les uns contre les autres. Il faut que nous tenions t'te à ce péril: c'est à la Conférence des Alliés qu'il appartiendra de le conjurer. A l'intérieur, la justice fera son devoir , jusqu'au bout, jusqu'au jugement de ceux i qui ont déshonoré et trahi la pairic." M. lîarthou a parlé ensuite des menées de l'AHe pagne vis-^-vis des neut es. En ce qui concerne les buts de guerre, il fait sien 'l'ordre du joua- voté par la ÔVm' re le 15. juin, qui insiste sur la nécessité dai retour de F Alsace-Lopraine à sa véritable patrie, de la réparation des dég^:s causés i et de formelles garanties. , — L'ennemi , dit-il, a occupé l'Alsace-Lorraine il y a quarante sept ans comme il ^ a occupé nos départements il y a trois ans. 1 Au point d© vue du droit, il n'existe aucune diff'renœ entre ces deuix occupitions : l'Atsace et la Lorraine so»t. des dépaite-ments occupés par l'ennemi que nous de_ I vons délivrer et ramener à leur patrie. A la déclaration de M. von Kiililmann au 1 Reichstag, j'oppose la déclaration du droit a ae la Franc-; la France n'entend faire à t Allemagne aucune concession concernant Alsace-Lurraine : „Non, jamais ! Tant u'uui Français pourra tenir un fusil, nous Rendrons l'inviolabilité du territoire que os pères nous ont légué. L'Alsa e Lorrai. e st le bouclier de la 1-rance et le symbole e son unité." 11 faut en outre que les Allemands rèpa-ent ies d gâ.s qu'ils out commis sans ne-lessité miiit ire dans les lerruoue^ nocupés t qu ils nous donnent des garanties contre e renouvel-ement d une semblable guerre. 1 m'est impossible, aussi bien qu'a quelle min stie des af.aires étrangères que oe ,o■ t, d indiquer quel genre de garanties il aut qu'e.le nous donne, mais je m en tiens i 1 e^pr t de 1 ordre du jour de la Charn->re, qui provoit, que la paix se^a garantie jar Ja fondation d une Association des na-; ons. Nous ne voulons que noire droit, nais nous saurons le conque r par la force les armes." Al. Albert Thomas approuve ce que M. Barthou vient de dire d(.s exigences do la France. — C'est la gloire de la France, ditrù, l'avoir proclame que le Droit prime mè'me l'intérêt lies m.tions. Si la i rame es^ vic-torijuse, la paix qu elle d'C.era sera conforme au prmc.pe du Droit qu'elle a de tout temps détendu.*' II voudrait toutefois que des précisions lui fussent données à l'égard des garanties L|u il faudra r^Ciamer pour on finir aveo le uaiiitirisme prussien. Ai. Barthou s étonne de son insistance et assure qu il sera.t prématuré et dangereux de discuter cette question.La Chambre a voté par 2SS voix contre 1^7 l'ordre du jour de MM» Poitevin et Léon Bernard, ainsi Oanyu : — Confiante dans le gouvernement pour assurer, grâce à une activité militaire <t ilii-lomati jue de plus eu plus grauae ec une union de plus en plus Uro.te entre les Allies, la victoire dcLnui. e du uroit, ia Chambre passe à l'ordre du jour." La Uhauiure a vot- ensuite a 1 unanimité l'amendement suivant, pioposé par MM. Du-treuil et ua.li : — La Chambre exprime sa reconnaissance à l'aruioe, dont ia victoire propare le iriom phe du D roi t. ' ' ♦ ♦ Commentant le discours de M. Barthou, le „Vorw rts ' clit que la discussion à la Chambre française coai'iimj l'opinion -émise par M. von K.iinimann quand il a dit qu'il a existe aucune question sur laquel e im accord ne puisse se faire, sauf la que-tiou t'.e l'A.sice LorriiJi.e. M. Barthou, le inL.ist.e des afi..ires étrangères, s est intentionnelle ment servi des niâmes paroles qu'avait pro-nono es M. von Kuhlmann, mais en sens contraire- A ia question : „L Allemagne cédera-t-elle l'Alsace Lorrline à la France*'', M. von lvahlmann avait rjpondu : „Kon, jamais !" M. Barthou, posant ia question; ,,La Fiance pourra-t-elle jamais renonce.-à la conquête de 1 Alsace-Lorraine V\ j répond : „Non, jamais I" — Quand on lit attentivement son discours, d t le ,,Y"orwarts"# on s aperçoit que les Français ne croient pas du tout eux-mones qu'il soit possible que l'Allemagne teur renie l'Alsace-Lorraine dans les circonstances actuelles. Non seulement personne en Allemagne ne songe à leur f ii;e cadeau de l'Aisace-Lorraine, mais eux-mêmes ne voudraient- pas de ce cadeau. Ce qu'ils veule.it, c est que l'Alsace-Lorraine s it ie symbo'e dj leur victoire sur l'Aleuagne, ce qu'ils exigent, e'e?t 11 victoire el.o m'me : r.on i>as une victoire r sultée d une défense efficace et qu'ils pourraient, tout ei assurant leur propre conservation, obtenir dès aujourd'hui, mais une victoire de conquérants, une victoire à ce poi t complMe qu'e.le contraint le vaincu à accepter des conditions qu'il sait être pour la1 une pro-tonde humiliation. C'est pour remj>orter cette victoire-ià qu'ils veulent continuer la guerre. La France entend cont nucr à faire tuer des Frin^-ais pour que des Allemands devienne t citoyens Français, et non seulement faire tuer pour oela des Français,mais encore des Russes des Anglais, des Ita-'iens, de? Aanéricains, des Belles, des Serbes, des Roumains et des Portugais. L'humanité tout eut ère doit être jofc'e dans la gueule béante de l'enfer pour cet.e seule question de l'Ai^aco-Lorraine. C'est cela que veut le gouvernrm^nt français et, malheureusement, il n'e-t pas en notre pouvoir de l'en empêcher. ♦ * Ainsi s'exprime l'organe des socialistes-c mo^rates, le por.e-pnroie du parti pacifiste en Allemagne, qui, jusqu'ici, s ^st toujours déclaré partisan d'une pnix selon la déclaration du Reichstag. Il s ensuit que les discours des ! 'mimes poliiiques de l'Ki t»nte, intransigeants dans leurs buis c.e conquêie, n'ont d'aulre influence SUr les milieux les mieux intentionné de l'Allemagne que do ,'es convaincre que leur modéra-jim no sert rien et qu'il faudra lien continuer cette guerre terrible tant que la voix-do la raison ne trouvera un écho dans le camp adveiso. La guerre sous-marine Londres, 23 octobre : L'A^ei-e Router annonce que le vapeur brésilien ,,Alacao" a tt; torpillé à proximité de la cjte espagnole. Paris, 26 octobre : Le ,,Temps" annonce que le vapeur espagnol nJulifca", qui se reada.it d'Alexandrie à Barcelone, a été coulé lo 14 août par un sous-marin. * * Ilelsingfors, 27 octobre : Le vapeur „Tor'' (331 tonnes brut), de Kelsingfurs, a été coulé l0 20 octobre dans lo golfe d© Finlande. «► M!JSJ Washington, 27 octobre : Le Coni.té exécutif do la Fédération ouvrière américaine a refusé d envoyer des l -V-pU 'g à la Couference internationale so-ïialiste proposée par lo* liasses, étant donné fu elle serait inopportune ^t ne pourrait Jionner de bons résultais. * * * Helsingfors, 27 ocu>i>re : Le gouvernement américain a informé le Sénat finlandais que trois vapeurs charges de 12 Yi millioas de kiios de farinie destines à la l'i .lantie ont été retenus. La Finlande pouvant devenir à bref délai le théâtre d opé. •a.ions militaires, les Etats-Unis craignent [lie cette farine tombe entre les ma»ils des Vilemands. Pour le même motif, le gou-'ornement américain a saisi G millions de -ilos do sucre. Berne, 27 octobre*: * On mande do Londres au ,,Berner Tatro-►latt" : — On câble de "Washington à l'Etxchange igenco que les souscriptions à l'emipriuit mérioain dit. «Emprunt de la Liberté" n'at- I lignent que 6io millions de dollars. < Les événements de fesse] Paris, 27 octobre : On mande de Pétrograd à l'AgenceHavas: — Le comité centrai des marins discute iveo les états-majors de la marine et ue l'armée un projet de défense du goi.e Qe FinlandoV Co projet prévoit une collabora. lion des marins de la mer Noire. f ♦ ♦ Pétrograd, 27 octobre : Pariant au i'répariement des conséquence-^ poesibles de la pr-se des île» d'Oesèl et de iJaga, M. Korensk-i a dit • — Jamais, ainsi que ie prétendent cer-teias journaux, nous n'avons euv.sagô la possibilité ce céder Pétrograd à 1 ennemi; tout au contraire, nous avons résolu de détendre la capitale jusqu'au bout et de ne la quitter que quand ia raison d'Et-t nous y forcera. Je vous donne la formelle assurance que les mesures que nous avons prises n'ont d'autre but que de renforcer la (Mense de Pétrograd." * * • Zurich, 28 octobre : Ou mande de Pétrograd à la „Neue Zur-cher Zeitung" : — M. Kerenski abandonnera à la fin ce la semaine les fonctions de gén^tralissime, poste auquel sera nommé le gén xal Suciio- .iin, chef de l'état-major. * * Pétrograd, 26 octobre : M. Skobele*, délégué à la Conférence de Paris, a déclaré qu après avoir minutieusement examiné la situation» il est convaincu que la Russie doit rapidement conclure la paix. Les autres dt-1 gués, entre autres M-Maklakof es Al. Ter-tchenko, n'ont pas eu- cote fait conna.tre leur opinion. * * * . Pétrograd, 26 octobre : Du ,,ltietch" : — Lundi, lo Conso 1 des ouvriers et soldat» a voté, à une. écrasante majorité, uup résolution affirmant que la Russie ne peut C'tre sauvée d une ruine complète que si des pourparlers de paix sont engages sans retard- DEPECHES DIVERSES Metz, 27 octobre : La „Metzer z^e^tung," publie le commu-uiqu« offic.el suivant : — Le 21 octobre après-midi, un avion de combat ennemi a *-té descendu par un de nos appareils de caasso dans ie rayon- de .a forteresse de Metz. Le iemdemain soir, une nouvelle attaque aérienne a ctj dirigée contre Metz : Cinq personnes ont été loge reaient blessées en vi.le, ainsi que quelques prisonniers do guerre russes à Maciierea. « * » Berlin, 27 octobre : Pendant la nuit du 24 au 25 octobre, plusieurs esoadrdl-'s ennemies ont lancé de» oombes aur ie du tri et indus, r.cl lorrain-luxcmbourgeois et sar celui de la Sarre. A LSJh, flans -e grand-duché do LuA.emoourg, cinq personnes ont cto tut-'es et quatre ble»-sûeo. A Sarrebruck, il y a eu lui mort et six b-03s.es. Il n'y a piis eu de dogàts d ordre militaire et les autres dôgàts maté-ricU sont peu importants. Nos canons de iciense ont descendu qua.re avions ennemis ou les ont ob ig.s à atte:r r, e are autres im grand avion ilandtey-i'ago. Les aviateurs étaient tous des Anglais, saul' un qui est Américain. « * » Zurich, 28 octobre : On mande du front italien ï — Le commandant mi.itaire d'Udine a déclaré que la ville est englobée dans la zone de comsjat. Un avis placardé sur Ls mars informe les habitan.s qu'lidme es. ineaacj-l>ar F ennemi; il leur est permis de quitter la ville. L'iaiuiétude règne dans la cité et 163 départs sont nombreux. ♦ * * Paris, 27 octobre : On mande du front italien au ,,Matin" : — La pie" s ion des A ustro-Allemands se fait sentir sur tout le front italien. La courte mais énergique préparation d artillerie de 1 ennemi n'a pas pe. mis aux braves croupes italiennes de sauver leurs canons. Aux endroits où les soldats de Gidorna out résiste à la formidable- eaaonnade, ils ont dû céder sous ier> attaqurs des masses d in. fauter, e ennemie. La porto des positions italiennes établies près de Tolmein eui<tra»îne de graves conséquences stratégiques. * « Bâle, 28 octobre : Du correspondant militaire du „Ba3ler Anzeiger' : — Les Austro-Allemands ont dl'clmché leur offensive dans un secteur important du front. Des contreforts et des Hauteurs de plus aie 6tX> mitres sont les derniers obsticies qui s'opposent au débouché des troupes des Puissances centrales dans la grandie plaine. Si leur attaque réussit — ce qui paraît vraisemblable — elle conduira nJ-cessairemont les Coalises à C'ivida.c et à Udine. La seule menace de Cividale itnd le front italien de 1 Isonzo intenable et une avance sur Udine aboutirait à une véritîi-')le catasti-cxpho. Il y a lieu de remarquer que 40 kilomètres seu-e-aeat séparent Tolmein d'Udine. La situation du général Cadorna est d'au tant plus dangereuse qu'il sera foroé d'envoyer d importantes forces pour essayer f'e retenir les troupes ooalis.es qui avancent s il veut tenir son front sur l'Isonzo, alors que, menacé du oôté dtu Trentiu, il lui est presque impossible d'ordonner ces mesures. Sa situation n'est vraiment pas enviable, car cette fois il ne peut guère attendre de diversion de ia part des Aillés. * * • Milan, 27 octobre : Du ,,Corriere délia Sera" : — Les indications fournies par nos communiqués officiels doivent iortememt émou-vor lo cœur de tous les Italiens : c est h las 1 le sort commun de tous les belligérants d'être soum.s les uns après les autres aux plus dures épreuves. L'enormifre ,.es masses mises eu ligne dans Ls offensives de la guerre actuelle a toujours pour ef.et. de forcer ies lignes les plus avancées de la défense à se replier sous le choc du premier assaut, même quand cet assaut a été prévu." Sur ce, lo „Corriere de lia Sera" prépare ses le-teurs à l'annonce de plus graves re-vei& encore, qu il leur demande de supporter avec résignation dans l'intérêt de la patrie. Le „Secolo" olieroho à tranquilliser la population anxieuse, en insistant sur le fait lue le» positions évacuées n'avaient été établies que pour la sécurité de ia frontière ?ur les points où elle suit la crête des mon-lagnes, et que 1a situation est inchangée ïur l'Isonzo inférieur puisqu^aucun danger e semb o y menacer les fortes positions des italiens dans le voisinage de G*rz. Le journal met la population en garde contre es prophéties des pessimistes professionnels lui oarlent de catastrophe. COMMUNIQUÉS OFFICIELS Commiiaiqués des Puissaoces Centrales. Berlin, 28 octobre. — Off oiel de ce midi : Théâtre de la guerre à I Ouest. Arin es -du feld-mareonal prince héritier liuppiecut de Bavière : Lu Flandre, 1 action de l'artillerie a été plus importante que précédemment le long de la vaiKe de 1 iser, notamment près de ivixniude. Lntre 1 -taug de iJiauiiaari. et la rou^e Menin-ipres, le duel d'artillerie e^i devenu tros violent par mtermiotiences. Le matin, 1 ennemi a de nouveau pris l offensive en terrain plat sur 1 espace ou il avait pénétré ctaus no.re position au sud-ouest du nuis d'ilouthulsi ; il n a pas obtenu de îneil-.eur r suitat que la vei le-Aruioes du prince heiit er allemand : Sur ie canal ue l'Oise a 1 Aisne, la canonnade est devenue pius aouve près de L.rancourt et d Anizy-le-Château. L'aprcs-miai, d importantes lorees françaises, éciie-.onnées en Ooionnes profondes, ont a.taque nos l'gnes sur le Clieanu des Dames, à test ue l-'ila.n et au nord-ouest de Braye, elles ont eti partout repoussees d une ina-nitre sanglante- En Champagne, près do Souain, de Ta-hure et de Aiomil, nos troupes d'attaque ont exécuté de fructueuses opérations. dur la rive orieniaie de ia iieuse, les Français ont dirigé un vio.ent feu sur les tranen^es que nous avons conquises dans e bois de Chaume. our .e théâtre de la guerre à l'Est et sur le iront en Alacedaine, pas d opération importante a signaler. Théâtre de la guerre italien. La coutiuuauon de notre oLensive commune et rapide sur 1 isonzo nous a encore donné hier des succès complets. Les troupes italiennes, qui cherchaient ù emp ciier nos dmsious de sortir de 1a région mouiaguense, OLt été renées par une ' attaque impétueuse. Le soir, des troupes allemandes ont pénétré dans Civadale en flammes, première ùcs vi ies situées dans la plame- Lo front ita.ien chancelle jiLaqu. à l'Adriatique; nos troupes suivent l'ennemi sur toute la ligne. Gv.rz — enjeu de nombreuses batailles livrées sur r Isonzo — a été prise ce matin par des divisions austro-hongroises. 1-e nomme de nos pr.sonnie-s atteint plus de ô0,00t> et cetui des canons oaptur-s plus ue 6(X>. * lier.in, 27 octobre. — Officiel : Dans la Alanche et dans la mer du Nord, nos sous-marms ont encore coulé l8,5Uo tonnes brut. Parmi les na\ 1res coulés, se trouvaient deux vapeurs anglais arm..s, d'un tonnage mo^eu, ainsi que le vapeur italien armé „Ueuua ' (3,111 tomes) et le voilier angla s „Eldra". Nous avons torp lie, eu outre, un vapeur fortement charge, qui, quoique gravement avarie, a toutefois pu être amené dans un port. Vienne. 27 octobre. — Officiel : j \ Théâtre do la guerre italien. Les coups portos aux forces principales j ital eunes par les troupes piao^es sous le •ioiuinanoement super eur personnel de S. M. 1 Empereur et Roi d'Au r.cne-iiongre prennent dos proportions formidables. Nos vail .antïs et glorieuses troupes ue 1 isonzo et les troupes allemandes, dont l'éian est u-ecsisiible, ont remporté une grande victoire. La fraternité d armes des Coalises, torgéo sur d iiinombraoïes champs de bâtai.le et scellée du sang des mijeurs d'entre nous, a une fois encore tait ses pieu ves et d une manière incomparable, dur 1 isonzo supérieur, nos troupes alpines — r -g ments d infanterie d un courage éprouvé, chasseurs impériaux et tirailleurs ue la c,t. re et du fyrol — ont m s 1 ennemi On déroute, à fur je de tenace endurance et ri énergie, dans ies terrains rocneuix du Rom bon et du Canin et sur le monte Stol. Au sud-ouest de Karfieit, des troupes de la SiLsie irassienne ont pr s d assaut le munie AIata.;ur, qui se dresse a une grande hauteur, où les combats, tout comme à 1 ouest ue rolui.no, se livrent pour ia plupart en ter-lituire italien. Sur le haut platiau de Bain-sizza, les Italiens détendent le terram pas à pas. Au cours de violents combats, nou* avons conquis leurs positions établies au sud du Yrh, la hauteur U52, naguère sj chaudement disputée près de Vodice, et le monte Santo, qu on avait célébra avec enthousiasme eu ttal.e comme lo fruit de la victoire lors de la onzième bataille de 1 Isonzo. Des soldats de toutes les régions de l'Autriche et de la Hongrie y ont rivalisé d ardeur» Près et à 1 est de Canale, deux divisions austro-hongroises ont fait à eil<\, seules 1(5,fK>0 prisonn ers et se sont empar es de 2o0 canons. Au nord do Gorz, nous sommes sur 1 Isonzo. Dans la Fajui llrb, la 170 division hongroise, qui monte \ ictorieusement la garde depuis plus de deux ans sur l'Isonzo inférieur, a enlevé à l ennemi sa première ligne au cours d'un assaut en surprise et lui a fait 7,ôOO prisonniers. Le nombre total des pr.sonniers atteint 60,000 et celui des canon* captures ôoo* Jusqu'à prisent, nous avons descendu 26 avi ;ns ennemis. Sur D théâtre de la guerre à l'Est et en Albanie, rien à signaler. ♦ * ♦ Vienne, 28 octobre. — Off ci?l d'hier soir r Ce matin, nos troupes ont occupé G ir/. Après une domination ennemie d un an, no^ drapeaux flottent de nouveau, comme depuis de longs siècles, sur Ja citadelle. Les Italiens se retirent au delà de l'Isonzo. * Sofa, 27 octobre. — Officiel î_ Sur lo front en Macédoine, notre artillerie a prononcé pendant la nuit, près de Pre-tindol, à l'ouest de Bito.ia, une attaque a laquelle 1 artillerie ennemie a énergiquement réi>ondu. Dans la boucle de la Czei'na, plusieurs canonnades violentes ont. été de courte dur<e. Dans les autres secteurs, duels de tir de barrage. Sur lo front de la Dobroudcha, canonnade et fusillades r réciproques sur divers points. * <¥ * Constantinoplo, 25 octobre. — Officiel : Un o >mmuniqué officiel anglais pr'tead que, le 19 octobre, nos troupes post-os près de ia Diala ont été rejetées sur la nve gauche ou fleuve. Cette affirmation est inexacte. Nos faibles effectifs postés au siid de la Diala ont été repliés sans combat et par ordre sur la rive septentrionale de la rivière. Berlin, 27 octobre. — Officieux : Eji Flandre, l'héroïsme dos troupes allercandee a infligé le 26 octobre un nouvel <chec oxtraor-«l'^niroment sanglant aux masses anglo-fran ai&cfl qui leiur ('(aient nnnrS-iquement bien eup rioures ei qui cbe-rchniRnt à aml?ner la cU.'<?.i«ioin 8njr lo champ do batai lia. JSous avions raiiuport^ urne granklff victoire. Après les combats du 22 octobre, un f©u d une vioJenoe inhiterrompiae, craché par un miliieir d© c&Jions et Se transfonnaiit souvent en une I».r-oiiioble attaque U'aiiilicrre, jw parait la giraiiKie bataill *. Lo 26 à laube, au milieu d'uiued pLntse d© munit ions inouïe, uu très violent feu roulant a <-té* duclmin;- et n'a pas ces- uu iusiant, tunuia que les aouibats d'infanterie se (t irrulaieiit. L eai-LkCuid a l'offoiiti»® contre tw.s 6(.'.-te,iue *.© i»os poskioue. A Poucet de Uoutlwlât, ces co-loinies eiuiemies compactes se sont lauo es l'aa-euuc, appuyées par de forif<? rôee.ves; maigr • le [eu do d^('in6e atJCaïujiid dieàtr<ucteur, lw> troupe» enuemies out r-ut>6i, au prix de forte® ptraa. à a.teinur** ia forme ds bui:e;io0k au premier bu.A l'eu après, elies se Bout he-u^tes à une p-ui&auie contrc-uttique, qui les a rejet ©s di-us lo ciiaznp d'emoauuoirs en leur luîligeaait de nouveau, d® truâ fort<^ pertes. Entie la voie !err o boe inghe-Stadem <.t celle d'Vpre^-iioulcrs. i'eai.oul a lauoo Ses masses priniip dos L I at.aqi,© L*.ô pr«. lui ts assauts ont «té re^ou«9 s d rue manï-fe Sda^lanlei; nous a>v<ous tenu uotre p-.cition A Il hearts du matin des troujfe tia.rlcs otu prononco une nouvelle et violente attaque >ce<leu.\ ' 6t s de Passctie'idaele; elle a ai^i 'Cl*ouv et a coût j de fortes pei't©3 à l'ennemi. Un tormid&iiie feu routuit a et suite pr paro la troisiè» » e at.a-que dirigée peu apr^s deux heure» eoatre le ouiu* secteur, ici encore, sans Se Soucier do ses prie^ 1 ennemi a envoyé au laj ues musses ci»:i»-pueteB qui out tté d cini ed par la (eu > c uir-rag-j de notre arc.Bleuie et de nos mitraibouetett. Ver» ^ hoinres du soir, au u-mi do l'aiScheik-daelo, l'ennemi a enc<ire iikutuement parriti de-ma.-8os ue troupes. A l e.\eoi.tion d ut» il ehls-e-uient de notre li^rne s..t un espace restreint, nt>us l'avons eutafemeiii repoussa- par no^ tructui-'uSeb (.ontrC-attaquos. Au cours des cuiubats acharo s qui se sont livrés et d-ji avant qu i.s ne s engagent au moment où l ennemi advenait ses réservés eu ligne, il a subi d'énormes p rfo dan, ce secteur. Plus au sud, plusieurs divisions aitgl ii es sont tanexes contre notre frout dojjiuis l>e «1 >ere i.Squ'au sud de (JhehneU. Ici eroore, l'enuiemi a momentKtai nient p nuire, au pi"uiier a^eu.i dai>s le parc de Pao..e«!ioek et dans ie vil'.u^e d-(Jlieli?ve l. Peu après i.'«i coutre.at.a^ues ai ©.nanties ont expulsé du village e< du parc lis troupes eiwe.uieS qui y a vu o--t p xi^iré. L© Suir, le sort de la formâ<lable baiai.le ao jjrunoiii.uii eu faveur de nos Urines. Sous Pimprvxsion de son gr«i\e 'Cbec, l'ennemi n'a pas le.ioUsel son at^»-que ta nuit. St l'on tient compte d une p;irt lies mar&â mices en iigne pur iice atlvei^oir-'s. *m, (l'autre part, des assauts r il x.s qu ils ont e.\«* eut s à. travers des chansps d'entonnoir* iruisU.r m s en bourO-or», et enfin do uotro Uu die d<*. tens© ooii' lent.* jue. et précis, û eti îcd'^maibUt .;,ue los p^r.es ennemies depas^ent de «oi^ '.ell(s qu'il tt subies au cour® des der.»ierâ coulis. | ^ous avons fait 3lA) prisonniers, i'out \,J long cl.i our. l e meuii a tenu sous une très violente canonnade les secteurs du vaste champ d© bataille où son infnmterie u'a pas attaqu . Le- villes & les villages be-ge^ situi's loin a l'ur.i :© de notre front ont 4' niweii.Cce à dit férentes reprises pur le feu do canouis d© gros ei de très gros calibres. Le 26 octobre, I Angleterre a |j©rdu une grande I/O taille. Sur le deux ion* thifiti-e de guerre pria lipik, en Italie, les troupBo a-'lemaiu eô eolil iborant aveu- leurs \t l.unts alliés a-iâtr^ hongrois, ont r colt6 de nouveaux laur.ers. Outre le bu in si. gnaLk ji.equ'icij eoit 6t,tA/U prlsoni^iers e; 450 canons, ainsi qu'un mai. riei do ge©. re enfoui dans» les défil.s et tes vail»©s ©t qu'il tst encore iiv poesàUe d'évaimr. 1 eni.ami a subi u© crèd gra ves pe. top saiigiaute'i. l.u peu de jours, !© gj . n ral Cadorna a reperdu la presque totalité do lorrain qia il ivuit p> ni;blen.ent ga^iô au coilt3 .a deux an& M demi df guerre. Sa deuxième aria.e ewt ba:t .©. Aiprès avour brieô la r.sis-t >ace iuùiouiio souvent opiniâtre, les» troupes coulis* es pjarotieut de 1 avant sans Bnxt. ♦ ' ♦ Beriiai, 27 octobre. — Of.'icieux : Le ^6 octoibre a été un jour d© grande ba ;aiil© pour notre arm-. e ou Flamiro- Ln feu rou. larw, dvClanoh<- à (j h. 4ô du ma;iu sur tout K-froi.t d0 bamii'je, depuis Merci.eut jusqu'à Zaï-d-voori.e, a et • suivi ue fortes auaqiA.® à ptolomis chelons, que les Français ont pronouc \s dai.a la région ce 1 ruaibank; ei les Anglais au sixt du bois d'noutiiulst. à roue.-t Je ^onnebeUe sur la ru-it© d ïj.ues à Menln. Lne di.^«u<j ue uivi ion6 uut essayt.- d'approcher de ui>s poiiiion^ a travers un bourbi r où lo3 sol .its *uion aioi*i jusqu'aux genoux. Partout où 1 e -nui i a r ussi à p n wer dans- notre zone de d lense, u"i i e gl-juea contre-uttaquCs l'ont re.et- jus^jue d;.ns les positiajaà <i'où il • tait parti. L'onnemi a mo ruentam u.« t occupe le village de til o.uveh d le parc de Pue..o;lioek, imais ils sont de nouveau solidement entre nos mains. Le village de Ltaai-bank est 9eui re-té aux b'rat^ais. i>'auir(® atta quefl, d-elanchée-» vers mlui. n'ont pas r us l modifie'" la tournure de lu Laiaille, qui doit <trc eonfoid.r e comme un brUiajut succie poui noire d -fensive. Los troup©3 du uord ©t du sud, entre autre© des Wurtcfiiéergeois, des bavarois et i.e llanovrjeus, _ ont rivaiia d>-* ténacité dans fa iA fease et d imp tuosit dain® les contie-atoiques. Jusqu'à pr sent on signale 300 prisonniers. * * * V ieaiie. 27 octobre. — Ufficieux ; Les troupeâ coulis.es ont pris d'assnut le montt Saiito, dtrui?amt ainsi «n nouveau pilier fotma-ibcnfr.J de la f &istanc© itilienne et marquant une nouvelle étape daa.? leur victorieuse marche eu avant. Lorsque, apûn cix veines botuiflas li \r©s sur l'Isonzo 1© dr'.peau irMibu© iuii;en fl i-tait, lo 25 août, au soniiuio» du uu>'4e Sîu.C», I oufJ vousiasme et les ©ris de triomphe no connurent plus de bornée en Italie. Lo conqu-se de ceue < clef de Tricste > devait consoler ?'opcuion pUOlique itaflSeuû'te <i© tous s©s dft'jo aes. Apr t» uii« ofîJ.iisivo de tivis jours, tien© cv.'t ©st uéjà entre nos mains «m l'œuvre de liit» ration eut e-pris© par l imite qu'elle couro.inaii e.^t dislolue ne front Italien vacille sous le oou|>e torrnida >J©s que lui portent les arm ©s oo»4i8 en. • * Vienne, 27 octobre. — Of.icieux Pendant la journée d'hier» es troupes qui combatte.a Sous le commatK.len.eitt sup rieur de S. Al. f Empereur ©i Hol, ont encore reuiport'* d« brillants sut<vl«. i.« front d© batailve a -t avano* de plus de 50 kilomètres en terr t .ir iia-Iteu et Ls victoires ont suc© dé aux victoires. Sm l'Isonzo Siiip rieur1 des troupes styiiene», de-.iraijleurs tyrôtie is et des chasseurs Ue la ^-'o di-\ i^oai des tiivtiLle^rs knp riaux et royaux, pariifc lu Rombon \©,s 1 ouest, ï,e sont empare ou mont Canin (2 5Ô2 m très»), situé à la frontl. re fa henné, du KuSteuland et du Stol (l,67tf mèt es. •situe au sud do Saga. 1©5 troupes allemandes de la Baute-Sil siet marcviaut dans la direction du sud-oues. do Kar* treit qu ©Llcei ointi conquis, se sont emparées k-& oclobre, à 5 lieure* du matin, du mont<! Ma ta.;ur (1,641 mètres) et ont eusuite progiess ».»u.ô arrêt en terruoire italiei*. Sur le lutut pia uau do liainSizza, i0 plateau de Ivuk (652 mé très), qui avait it-' divpnt de fa.on si meur-iri'ère le? mois précédents, a tt- recifiquis , il êu ©-# d© ni.n © dru monte Satuo dont i a titurie ^6c2 mêu©sj e&t supérieure fi colio du Sabottùë et du moule Saute Gabrie|e. La conqu t© du monte Santo, dunt nous nous sommes ©mpar s dè>3 notre premier assaut, a loro les italious a nous r troc c'er tout le terrain qu'ile ava.a.u conquis au cours de la onzième bataille de |" Suuzu. Au nord de Cor/., nous avons atteint l'isou-w. Au ooro «epteDtfionai du haut plateau d' K.*rz lefl soldats de la 17e division d'in.'^'t-r »* du sud de la iiongrie, qui Se battant à cet co-dro.i depuis plus de ceux ans, avec uno iLiic cit- extrême, ont ©xpulso l'onuemi hors «le sa i; *mt^o ugu© «c out> fait un gjrand notnore ue prl-f;,TKni©rs. Toutes les oo»;rtre.attaitiu<>e des j<« Ji»».ne ont t repoiuss ©^. Leurs colonnes, .ioi tei-nt en retradto \©rs l'ouoc-t, au delà de I Isonzo OLt servi de cible au feu de notre ar tillerie. Lactivit de nos uviateurs ri© terre ft de nior û qu' revient une grande part >iux Succès a été au-dossus d© tout éloge. A diverses repii-i s i.s ont, grâce à des jets de bombe- r it x o, en trnr< Jp trafic à 1 arrière des lignes avi'iues de I ennemi e; sont en cf.itr© intervenue de la n.a Mère I* plus utile dans la bataii.e, gr.^5» à leurs mitrailleuse.-. : O Communiqués des armées agitées Paris, 27 octobre Officiel do 3 h. : En Belgique, nos troupes, poursidvant Faction engagée entre Driegrachten et Dr;iai-l>anlc, ont enlevé de nouvelles tranchées ennemies au nord des objectifs atteints hier. Notre offensive continue dans des conditions satisfaisante?, malgré les d f f cultes du terrain. On signale d<» prisonniers. Sur lo front nord de l'Aisne, nuit calme, marquée sauiement par cU>s action* d artilene mierai. tien tes, nouuninent duiu la r-gion à louent d'Aillés. î5Ur la rive droite de la Meuse, dies coup* de main ennemis sur une cie uos tranch on au nord du bois do Chaume et en foret d Apremont ont éohoué sous nos feux, lviea ■X signaler sar le reste du front. Aviation. — Dans Ja soirée du 25 octobre, des avions ennemis ont lancé uu« \iagtaine de bombes Ue gros oauore sur uunneriuo; ou stgnaie une trentaine de victimes daus la population o.viie. * T * * Taris, 27 octobre. — cfiici^l do 11 heures; Ku Belgique, no»ro atia^jue cwmme..o e ce matin à 5 h. 15 s est développée au wx.r* ^6 la journée av^c un pleiu suctk,s.^ e et d autre d»i la route d'ipres a i^i.^iuude, nous avons eniovo tou es les positionws Oauo-unes sur un iront de 4 kilomètres et une profondeur moyenne de deux, en diû^it de la résistance opiiuatre de 1 euiemi, qui a subi des pertiCa ti'cs élevées. Nous avoua j§piat à droite ies lisiéies oi.est de ia i'oroE d'iloutauist et conduis les viila-^-g <le Veri/raoïao-bmis, As-iOot, àlerc..te:n et ..ippe, ainsi qu un grand nom^ie do ieruics solidement foi tiiK-es. Nous av ons fait uHte centaine de priionndors. Sur le frout de l'Aisi e, faible activité de l'a ri lier m ennemie. Nous avons réalisé de nouveaux progrès ou avant de l'éperon de Ohevregny et occupe plus à l est la ferme b'roidmont. La lutte d artillerie a ett^ vive au cour» de la journée dans la région des mo ite et sur la rive droite de la ûleuso. Journée caune partout ailleurs. * 0 Londres, 27 octobre. — Officiel : Hier midi, l'ennemi a dirigé deux fortes cou ire-attaques contre le* positions que nous avions conquises la nuit au sud et à 1 o. e-t de l'ai-scheudaele. l'es troupes canadiennes ont t'L ioacenieut repousse ces u*-*ux attaques, et 1 ennemi a laissé uu certain Lomwe de prisonniers entre leurs inaïus. Ceue nuit, nos troupes out fort fn* la terrain gagne sans éti'e iuqui.fc3 par 1 ea-ueuii.A l'ouest do Passchendaele, nos troupe* ont eucore réussi à progresser; eues se sont emparées de ls mitraiiieuset». ■ • • llome, 27 octobre. — Officiel : L'ennemi, ap'LS avoir ftaucui notre frontière sur plusieurs points entre le monta L'auin et loiur e du Judrio, chercue a sortir dos valt es. Sur le liarst, il a reniuroa Sa pression et prououcé plusieurs folles attaques qui ont 'té îepoussees. * * Fétrograd, 26 octobre. — Officiel : ;5ur le front septentrional, dans ies environs du village de fckul, fusillades entre avant-postes. A proximité de la terme d'Al-tasch, esj.trinouclies entre detaciieaients ue ie-onnaissance. i'res de la terme de iig-nund, nos cciaireurs ont échangé ues Oouj^ ■-e fusil avec des patrouil es eunem.es. l'rcé ue Lennerwaden, nos patrouilles ont ai eiut la voie l'err e Kiga-Uriel sitns dcCou\rir l'ennemi.. L>ans le se Heur d iliaxt, fusillade* pius violon es. Une partie oe la f.otte ennemie s'e^t mise à l'ai.cieeu r ide de liuiwast; elle comprend des dreadiiougis. Dans le Secteur de Werder, nos avaut-post^s ont dispersé un détachcmeil de reconnaissance eni.euii. uepecaes Diverses Lugano, 27 octobre ? Le générai Lgu i.rusati, premier aide da camp du Koi, que les parin&ans ue ia guerre considotant comoie germanopUxie, a c: mis en disponibilité et rem^iaco par te générai Cittadim. * * * Borne, 27 octobre : M. Boscil» a annoncé qu'à la suite du vota de la Chambie le Cabinet était d-xnis-sionna.rc. Les muiisa-js resteront pruv.soi-rOiueut en tonctions pour liquider les affaires courantes et maintenir 1 ordre public. Le Cabinet, dans 1 eutreteuips, prendra ses icwponsanilites en ce qui coacerue ia guerre. * T * Home, 2o octobre : Le vote de lucûance émis par la Chambre suscite les oouiuiemtaires Ue^ jjurnauA. Le ,, Uor^'iere d-iia jjera" insiste soi- i.ee e uaordinatre» di-Loultés que M. l>oœLi a rencouU'ees; il ajoute que l'on ne veira,! pas sans inqui tuue un ministère Urlando-.M.ti arriver au pouvoir. Le ,,oeoolo' parle aussi des prévisions au. Sujet ue la Couaii-uition Uu nouveau Cabinet et ebt qu un Ca-onet Urlando-Nitii na pa» pius de chiui-ces qu une autre combinaison. Le ,,Po^OiO d'itaiia-'' estiuie que ia (JhamLre a nette-uieut affirma queue veut un nouveau gouvernement, mais non une nouvelle politique. L',,itaiia'; préconise un ministère Ur-.ando-Nitti. vouant à 1 „Avant»", il s abstient de tout commentaire. * Baie, 28 octobre : La frontière française est fermeo depuis vendredi maiiL.. Les voyageurs ve.iant ue rr aiCe rappor eat que des troupes sont dirigées du sud do la France vers liuiie. ♦ • Berlin, 27 octobre : On mande de (.ienéve au „Rerîmer Lo-kal Anzeiger'' qu'il est possible que ia Conférence de Par s soit ajournée, le programme s'en heur an à uue quaa impossibilité en te qui concerne 1 lUiie, vu ia ûefaue de 1 armée de Cadorna, et a de grosse» ui f calt s du côte de la liussie, vu le» divergences de vues qui existent entre M. Kerenski et le Soviet. « Paris, 27 octobre : M. le sénateur P rêt inierpellera le Cabinet sur les mo'-i:s ue la retraite de M. lîiboi. * Pans, 27 octobre : Le privilège de la Banque de France n*® pas été renouvelé pour cent vingt-cinq ans, mais pour vingt-cinq ans seulement. Madrid, 27 octobre :* 1-e Cabinet Dato est démissionnaire. * * ♦ La Haye, 27 octonre : Le minis re de Grande-Bretagne à La Haye a dit à un journaliste que la Suspension du service dos câblogrammes à destination de la Hollande ne cessera que ior«-ouo cessera le transit du sable et du gravier. Lo gouvernement britannique ne cousent pas à soumettre le cas à un aruâtrage; quant à l'Amérique, elle n'autorisera pas i exportation de vivres en Hollande tant <,ue cette question ne 6ora pas résolue conformément aux vœux de l'Entente. m * * Londres, 27 ootobro : Mardi, le gouvernement demandera à la Chambre des Communes de voter pour 40(> millions de £ de crédi.s de guerre, ce qui portera le montant total des crédits de guerre voté® jusqu'à présent à 5 milliard# 602 millions de £.

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Dieses Dokument ist eine Ausgabe mit dem Titel La Belgique: journal publié pendant l'occupation sous la censure ennemie gehört zu der Kategorie Gecensureerde pers, veröffentlicht in Bruxelles von 1914 bis 1918.

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