La Belgique: journal publié pendant l'occupation sous la censure ennemie

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s.n. 1915, 20 September. La Belgique: journal publié pendant l'occupation sous la censure ennemie. Konsultiert 30 Juni 2024, https://nieuwsvandegrooteoorlog.hetarchief.be/de/pid/tb0xp6wm8n/
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Lundi 20 Septembre 1915 «$h ... k - m 309 j£uncf] 20 Septembre fëFNS smmsmisss«-eaaa^ggw»wg^p™aq,~Ty";'' y , . - «» »«■•■ —-■ ■>—-? --*(? ADMINISTRATION ET REDACTION 31, Montag-ne-aux-ECerbes-Fotaffèi'es, BnUXTflt.T^ BUREAUX : DE 9 ù 17 HEURES Jos. MORESSÉE, Directeur JOORH1L QUOTIDIEN y— 'LE NUMÉRO : ^O CENTJMËS iPetfffs annonccs. i ji . là ligné, "fr. 0.40 Réclame avant les annonces , — i.co Corps du journal .... « — <.00 Faits divers —> 8.OC LA GUERRE 413° jour de guerre . ZjQ communiqué de Berlin du 18 annonc jue l'armée von Below s-'est emparée d jert-aines positions avancées de Dunabouir^ La sécurité de cette place forte ■— Mille d 75,000 habitants, centre commercial impew tant, chef-Lieu de district du gouvetniemei de Witebsk — en apparaît nécessaireanei c-oampromise. Outre ce progrès de l'attaqr contre Dlmabourg, le môme communiqi affirme, sans autres précisions -géograph que?, que l'offensive von Hindenburg se d veloppo également dans le secteur de Wilni et qu'elle a aussi abouti à briser en pli Bieurs endroits le front russe entre la W lija et le Niémen. De la dépêche de pëtr< grad du 17, nous pouvons extraire à c propos quelques précisions géographique* utiles quoique tardives et susceptibles d s'être déjà, depuis leur publication, quelqu peu modifiées. ^ i Oes précisions nous montrent les bollig< rants engagés dans de sérieux oomfbat dans la région des lacs de Miadziol, Ne roflsch et Swir, c'est-à-dire à une trentain •le kilomètres au 'sud de la localité de Kc mai, citée par Berlin le 17, et à line que rantaine de kilomètres de la section méri dionale du chemin de for (Molodetsclino-Pc lozk. Tout à son extrémité sud, entre Mole detsclmo et Wileika, des détachements aile mands précédant l'année von Eichhorn, qu s'avance le long de la Wilija à l'est d Wtflsaa, ont atteint la voie ferrée, ce qui le place à 7ô kilomètres au nord-est de Minsk 11 n'est dono plus guère douteux que Minsl soifc visée par l'armée von Eichhorn. Minsk constitue peut-être aussi l'objecti futur de l'aile droite des armées von Iiin denburg, qui au nord-est *et à l'esl d Grodno s'avance vers Lida. Mais, actuelle ment, cette aile se trouve encore séparé de Lida, qui est elle-même à 140 kilomètre à l'ouest de Minsk, par la Ditwa et la Lt beda, deux affluents du Niémen où le Eusses tenteront vraisemblablement d'inte] rompre leur retraite. Enfin, le fait qu l'extrôme aile droite des armées von Hir denburg, d'accord aveo l'armée du princ de Bavière, a fait passer des forces impoi tantes sur la rive droite de 1a Schara, fai envisager l'hypothèse de l'occupation pre chaîne de Slonim et prévoir l'avancée d oes forces sur la grande gare de Baranc witschi, qui est à 135 kilomètres au sud ouest de Minsk. ■Bref, on peut croire que le centre; e l'aile droite des. armiées von Hindeaiburg e l'armée du prince de Bavière entreprennes une marche convergente sur Minsk. Inutil de dire qu'il ne peut être question de oon sidérer cette opération étendue comme un premenade militaire, et qu'il serait puéril d faire abstraction de la résistance acharné que les Eusses sont certainement décidés i opposer à son développement. • * • Entre la Jasialda et le Pripeft, le- ceinto de l'armée von Mackensen occupe Pinsk e le sectenr à l'est de cette vilile. Tandis qui son aile gauche s'étend sur la rive occiden taie «ïu «anal Oginski, qui relie la Soharj supérieure à la Jasiolda, son aile droiti descend an sud-est de Pinsk jusqu'aux en virons du concluent tdu: Pripet et de lf Styr. On sait que ,sur le cours supérieiB de la Styr les troupes opérant au sud di front russe sont en contact fréquent. Le long do la section méridionale du front, la nouvelle situation révélée par les dépêches de Berlin et de Vienne du 18 esl assez imprévue. En Wolhynie, dans le secteur de Rowtno, les belligérants sont d'ac cord pour laisser l'avantage aux Eusses, cl notamment les Autrichiens annoncent qu'ils se retirent vers l'ouest devant des forces supérieures. Sur l'Ikwa, les modifications survenues sont sans intérêt, mais en Gali-sie, alors que Pétrograd signale, le 17, que les Eusses ont encore pu s'emparer de certains villages, Berlin affirme, le 18, laconiquement leur retraite devant les troupes allemandes. Sans dire si de grands combats ont eu lieu, Vienne va beaucoup plus loin : sa dépêche, en effet, considère que l'offensive russe s'est écroulée sur la Sti/ypa et que l'adversaire s'est précipitamment retiré sur la Sereth. LE FRONT ITALIEN % Vioici «une description orographique du 'front italien qui donnera une idée des difficultés que les Italiens ont à surmonter dans leur campagne. Le théâtre dies opérations militaires entre ^Italie et les empires du centre comprend dei*x régions naturelles d'aspect tout à faib différent : Pejxfirémité nord-est de la. grande plaine italienne et les gradins de l'amphithéâtre alpin. A travers ces montagnes et ,cas plaines, tracée presque partout arbitrai-renient, sans égard ni à la direction des crêtes, ni à l'ethnographie, ni à la linguistique, la frontière dessine dfeuB: saillants orientés en sens inverse l'un de l'autre. Le premier, dirigé vers le sud, amène l'Autriche jusqu'à quelques kilomètres do Vérono, tandis qiue le second pointe vers le nord, étendant l'Italie, jusqu'à la crête des Atpes Carniques, à proximité de la Drave et des sources de la Save. Le saillant autrichien, c'est le Trentin, et le saillant italien, le Oadore et le Frioul. Quels sont dans ces deux régions le relief et les formes des différents groupes alpins î Quelles sont les voies de communication permettant de les franchir ? Telles sont les deux questions que nous nous^ proposons dfExaminer rapidement. Ainsi se trouvera, définie la position des obstacles qui supposent à la marche des armées. Le Trentin n'est qu'un bloo montagneuse. A l'ouest de l'Adige, o'est, au nord, le massif de l'Ortler, une étoile à cinq branr eh«s, toute rudsselarffee de glace, culminant à 8,905 mètres; plus au sud, les crêtes neigeuses de la Ptesanella (3,551 mètres) et Ttoteau glacé de l'Adaméllo (3,554 meores) ; enfin, à l'est de ce formidable rempart, un second formé par les arêtes aériennes de la chaîne dolomitique de la Brenta (3,155 mètres). Et tout autour de oes puissantes saillies, des cimes de 1,500 à 2,000 mètres s'abaissant par jgradins vers & plaine jfo rô,' A l'est de l'Adige, au-dessus de la pîah vénitienne, ce sont ensuite les Lessiin, pu les admirables Dolomites, moins élevées moins coinpactjes que les groupes1 de l'jOrtl et de l'Adaméllo. Les Lessini ne s'élève pas au-dessus de 2,300 mètres et le poi culminant des Dolomites, la Marmolator, i dépasse pas 3,314 mètres. Ceb merveilleux1 crêtes, loin do former un mur eontinu, so 0 disposées en groupes isolés au milieu i 0 montagnes toutes couvertes d'alpages et < '• forêts. Entre ces gerbes de pics audacieia: e il est relativement facile de passer. A l'est des Dolomites proprement dite t autour des sourcesi de la Piave et du bass it du T&gliamento, qui constituent le sailla e italien, le terrain s'abaisse encore. Auciu é cime des Alpes Carniques et Juliennes n'a L- rive à 3,0C0 mètres. S- Le Terglou, le point culminant des Alp1 ^ Juliennes, au-dessus de la Save, nedépas, L_ pas 2,804 mètres, à quelques mètres pr l- l'attitude du pic du Midi, dans les Pyr y. nées. Au nord de cce deux chaînes, en te 0 toire autrichien, signalons un trait topogr , phique remarquable, très important au poi q de vue de l'établissement des voies de cox 0 munreation et par suite -au point de vi militaire : do longues vallées orientées es ouest, reliées entre elles perpendicul air ment par des dépressions secondaires. Tel h au nord des Dolomites, le Pusterthal, o s cupô par un affluent de l'Adige et la Drav r puis la val 16e du Gail, affl'aent de cet 0 dernière rivièrqj enfin, la haute vallée ( " la Save. I>e Terglou est la dernière saillie d< - A1j>gs; vers l'est, les formes du terrai - s'émoussent et aux crêtes et aux aiguilb »- qui dentelaient l'horizon succède une a/reb h teoture tubulaire. Partout rien que d'il] 1 m en ses plateaux monotones, où les rivièrt a se perdent sous terre. A l'est de risonz-j uous sommes à la fin des Alpes, au seu . d'un autre pays, le fameux Karst, dése L do pierre, sans eau, couvre ITstrie et ] , Carniolo, sorte de paysage lunaire dont l< f oausses cévenoles donnent une imiagie r . duito. 3 Dans ce long et puissant enlacement moi tagneux, qui s'étend de Brescia^ à Triest " en forme d'S, rares 6ont lés voies de cou inunioation. r Daris le Trentin, la principale est 1 3 vallée de l'Ajdige. .Tranchant dans tou son é])aisseur le revers méridional d< " Alpes et reliée par le col déprimé du Brei ner (seulement 1,S41 mètres) à la va IL " de l'Inn, sur leur versant nord, cette longr dôpiession a formé de tout temps la graut route des pays autrichiens vers la Lomba: " die et la Vénétie. Suivie p<ai la ligne V< " rone^Bozen-Inusbi iick, que des embrancha 3 ments prolongent à l'ouest vers Munich < " à l'est vers \rienne, elle constitue aujOiu " d'hui la voie la plus rapide e'rr.re bassi moyen du Danube et celui de Pô. OOrridc * resserré en^re Bozen et Trente, la vallée d * l'Adige devient, avant son débouché e t plaine, un étroit couloir fermé, du côt 0 italien, par de solides et nombreuses fort - fications. 3 Vers cette grande artère seulement troi 3 routes carrossables se dirigent de l'ouest ï travers le Trentin occidental : celle di 1 StelvJo; du Tonale et de la Giudicaria. La première, la plus haute d'Europ (2,756 mètres), conduit de Bormio (Valte 5 line) dans La haute vallée de l'Adige, su ^ la ligne Bozen-Mals, embranchement de 1; voie ferrée Innsbruek-Vérone, par le (Bren ner. En sens inverse, c'est la route vers Wi lan. Son débouché en teiTitc^iro auferWhia est barre par un ouvrage fortifié. Cet* passe présente deun ruconvénienis : cU'abord en raison de son altitude, elle est le plu: souvent -«ncombitSe de neiges; en secon< lieu, tout près du sommet, sur le versan ouest, elle est presque tangente à la fron tdère suisse; sur le plateau qui précède 1« col de ee côté, le territoire de la Oonfédé ration commence à un kilomètre de la route Le Tonale, ouvert seulement à 1,874 mô très, relie la haute vallée de l'Ogiioauva Camonica et subsidiairement, par le co d'Aprica (1,231 mètres), la Valteline à Sai Micbele, sur l'Adige, un peu au nord d< Trente, par les vallées di Sole et di Non que suit une ligne électrique jusqu'à Maie Sur le versant autrichien, le Tonale es fermé par des forts et des batteries. Par 1( nord, une partie de ces ouvrages peut êtr< tournée, en franchissant le col deMontozzic (2,COI mètres). La troisième voie carrossable, celle de h Giudicaria, emprunte une remarquable d6 pression nord-sud, partant du lac d-'Idro, er territoire italiien, et aboutissant à Maie, dans le val di Sole, par le col de la Madona di Clampitfîio (1,642 mètres). De cette chaussée s'en détache, à Tione, une seconde, vers Trente, par la vallée inférieure delaSarca; son profil est très accidenté et son accès solidement défendu. Dans le Trentin oriental, entre la plaine vénitienne et le bassin de l'Adige, les voies de communication transversales sont également au nombre de trois : entre les monts Lessini. et les Dolomites, la route et la ligne ferrée de Bassano à Trente, par le val Sugana, profonde dépression coupant lj massif dans toute son épaisseur et dont le point culminant ne dépasse guère 500 j^è-tires; ensuite dans les Dolomites,-la roufc de Bassano à Predczizo, dans l'Avisio, pa3| Pà'im ie-ro et le col de Bolle (1,984 mètres). En£in, toujours à travers les Dolomites, une bonne chaussée unit Toblach, dans le Pusterthal, à iBellune, par Cortina d'Am-pezzo et un sillon tortueux ne s'élevant pas, en son point le plus haut, à plus do 1,442 mètres. Entrej cette! transversale Toblach-ŒîeJ'uno et L'Adige, la circulation latérale en terri-to!i!ro autrichien se trouve assurée par une excellente route. Partant de Cortina, cette artère suit la vallée de l'A visio et, de là, délx>uche dans celle de l'Adige par deuvs embranchements, l'un à (Bozen, l'autre à Keumarkt. Sur la section Neumarlct vient se souder, à Predazzo, dans le moyen A visio, la voie du col de Eolle. Cette route de Oortina à VAdige constitue une ealcel-lente ligne intérieure ; mais tracée en plusieurs localités, à quelques kilomètres de la frontière, elle est à la merci d'attaques italiennes.A l'est de la coupure Toblach-Belltxne éà s'en séparant à Schluderbach, une oroute analogue à celle de Cortina-Biozen so déroule en territoire italien par Aurotazo, sur la Piave supérieure. Là s'en détache un chemin franchissant 1© monte Croc© (1,G28 mètres) et aboutissant à Innichen, dans le Pusterthal. La voie ferrée établie dans cette dépression, passant à quelques kilomètre^ au nord de ce seuil, se trouve par euitet exposée à un coup de main de la part do$ Italien* u ie Aucun ool carrossable ne franchit k; is Alpes Carniques, mads au pied oriental d< et cette étroite crête s'ouvre le passage o< îr Tarvts, porto du bassrn} du Taglmm(w it vers coxui dût la Drave, franchi _ par un^ it chaussée et par la grande voie ferrei ie Vienjn«J-Udine, à l'attitude de 804 m être»-. 53 Plus à l'est, le col de Predil (1,162 me très) laisso passer la dernière route de; lo Alpes. . _ le Dans cetilo région, le village de Tarvi c, constitue un point stratégique de prenne: ordre, comme nœud des ^grandes voies di s", cotte partia des Alpes. De cette localit: in rayonnent noil seulement la voie ferre* it Vionne-Udino, mais encore nue ligne su: îe Trieste et la route de Predil. . . r- Plus à l'est encore, l'armée autrichionm dispose, pour la défense des Alpes Julienne: îs et de l'Isonzo, d'un réseau ferré très denso se en relation aveo Vienne et avec l'Aile -a maarne par les lignes du Pusterthal et d& a Ti. T. rr « ■ Le SQmmsi! noir et Ee sommeil blan; t- Du correspondant de guerre du ,,Fig<iro" ,,Dans la ligne grise des tranchées, des s, formes sont immobiles. Toute la nuit on c- crépité les mitrailleuses, en avant de L... y, figée dans la brume. Maintenant, c'est 1< ■6 silence, la trêve quotidienne du petit jour L0 l^es matôns1 restent froids, malgré la Epier deur des jours d'été, et certains s'appuieu 19 aux fascines et luttent contre le sommeil. u II y a, pour les hommes, le sommtè ' .8 noir et le sommeil blanc. I^o sommeil noij ^ les saisit dans la nuit. Il est entouré d uc ^ voile protecteur jet fréquemment interromp : j par la fusillade. Les guetteurs, aux posti:« jJ d'écoute, n'en sont pas gênés. Ils savent qu'il ne faut point dormir et quia leur rôle a esc de discerner, dans l'ombre, les bruits délicats qui précèdent l'attaque brusquée. Ei quand lo canon s'en mêle, il secoue mieux qu'un révoille-mat'in. Mais dès que l'aube l- est venue et que le ciel, vers l'orient, à pà î, li pour prendre uita teinte gris sale, un i- coup de froid s'abat et avec lui naît le danger du sommeil blano. a II arrive, ce 6ommeil de l'aube, sans crier a gaDQ et s'étale sur les hommes comme le s ferait une vague ou quelque oncle mysté-r* rieuse et sans éclat). Les paupières devien-o nent lourdes, les yeux se ferment, et les u écouteurs, qui n'entendent plus lien, lut- 0 tent contre lo silence et- se secouent. C'est un cap difficile à franchir, et, pour les y6ùix, ^ une gamme de tons pénible à fixer. L'hori-^ zon reste longtemps gris sale avant de pus- 1 ser au blanc, jusqu'au moment où il jse dore ' enïini, suivant le hasard "de-la li^ne d'horizon. C'est tantôt une fusée lumineuse qui jaillit, tantôt une tache de soleil qui s ét& 1 pour so mat)érlahsel• enfin en un di^ue ^ rouge qui émerge de la terre. La sommai L. blanc s'arrête là. C'est le jour. On né lé craint plus. s Et au bord de la tranchée, dog capotes x se mau-vent, des képis se secouent, des 1 mains se tendent. On s'y dit bonjour, biea qu'on n'y ait guère dormi, comme si jra a b'éveillait au cantonnement. " O S î Le brave Moustache — Détruis près d'an an^ un. bon vieux chat, venu ri'on ne sait où, fait à l'Yser 1 l'amusement des occupants do quelques tran- b chéos. L'oxistence do eet animal s'eMi peu » à peu liée intimement à eelle des soldat*, ? avec lesquels il rivalise de sang-fi*oid eé d'endurance. On pourrait croire qu'il n'en- c tend pas le bruit que font les obus quand ils écûateut. S'il dort, il remvie un peu. la 5 têto et s'élire les membres; s'il ne dort dus, ■ il saute d'un camarade à l'autre et, en • miaulant, pour être caressé, va so frotter • contre chacun. Les marmites n'ont sur lui j- auoune influence. Il les regarde traverser 1 les airs et attend qu'elles viennent faire 1 explosion sans autrement s'en inquiéter. Un 5 jour, on a pu le voir, durant de longues » heures, étendu au soleil sur un pan de • muraille et ne bougeant pas d'un pouce, en 1 dé)xit d'un bombardement d'enfer. Do tômps 1 en temps la poussière soulevée par une gsro-1 nado arrivant jusqu'à lui. Alors il selevàf^, 1 miaulait aveo colère, secouait ènergiqulsnenf' sa fourrure, puis... reprenait sa posi'ion première. Il est très familier avec tous nos soîdatsi, dont il partage l'ordinaire.. Il leur rend d'ailleurs maints services, car il les protèige avec zèle contre souris et rate qui pullulent dans ces parages. — Après la guerre, nous écrit un soldat, Mous/ocho — c'est ainsi qu'on le nomma — fora avec nous son entrée triomphale en i IMgique. Notre compagnie l'a adopté. Et puisqu'on décerne des décorations aux bra-, ves, nous en réclamerons une pour Moustache, car c'en est un. Je vous juro qu'il ne l'aura pas volée." SUR MER Paris 18 septembre : Le „Tetmps" annonce qu'un sous-majeja allemand a ooulé, en rade de Eh odes, la t creîsëïïï^amlîîaîg'^Emçîus ,,TricIiarJ".Ij'„In-Udian" avait été èa'p^nniiiikns les eaux d'Ada-t.ie; il avait delà contrebando à bord.Il'„In-dian" arvait un déplacement de 8(j0 tonnes. L'équipage était composé de 62 officiers et matelots; 11 hommes manquent à l'appel. DÊPÊCH£SJ)IVEftSËs Athènes, 18 septembre : On avait annonoé récemment que M. Ve-nizelos avait réussi à amener les dirigeants des pays balkaniques à une oonférenco où, serait discutée la reconstitution de la Ligue des Balkans. La „IIostia" affirme qu'il n'a jamais été question de rien de pareil. M. Venizelos, dit ce journal, est convaincu depuis longtemps qu'un accord et un travail d'ensemble de tous les Etats bal-kanques, y compris la Bulgarie, sont absolument impossibles. • * Londres, 18 septembre : I^e gouvernement a interdit l'exportation des diamants au Brésil. Sofia,: î» septembre : Les chefs de l'opposition ayant etxprimô lo désir d'être reçus par lo Eoi pour lui opposer leur manière de voir concernant la situation, cette réception collective, a ea lieu hier. MM. Malijjow, Geàchowj Danew, 3 i Tzanow et Stambolisky, ces deux dernier 3 ^représentant le parti radical et le pari ) lagraire, faisaient partio do la délégatioco > gLes socialistes avaient refusé d,e se joindr 5 elle. 1 li M, -n — ■ v "Sîdney, 18 septemîljro : Lo gouvernement fédéral annonce l'émis J sion d'un nouvel emprunt de 25 million , de^^liv. st. . . } Washingtlon, 18 septembre : Lorsque l'ambassadeur américain à Vienn a transmis au gouvernement autrichien 1; note demandant lo rappel de M. Dumba, i lui a été répondu que celui-ci serait rap , : pelé j)oux donner des éclaircissements. î \ ( "Eome, 18 septombrel : Pour parer aux besoins extraordinaire i du Trésor, un décret royal prescrit une sd rie de mesures : 1°. Impôt sur les autorisa tions d'exporter; 2° augmentation des ta<xe , sur la vente des tabacs; 3° établiasemen \ d'une taxe sur la vente d'huiles minérale autres que le plétrole ; 4° réforme de la 1(5 gislation sur l'alcool ; 5# modification d l'impôt sur la bière; 6® impôt suipplémen 1 taire sur les fabriques de sucre. < « • * Copenhague, 18 septembre : ' La ,,Nationale Tidende" dit que la popu lation de Minsk est très inquiète et fui en masse. Les gares sont assiégées. Le: 1 fuyards doivent généralement attendre troi: jours avant de pouvoir partir. Les voi tures de chemin de fer sont surchargées les voyageurs1 se hissent jusque sur le: toits. Les vivres sont rares dans la ville il n'y a plus que peu de farine et d< 1 sucre. * * 9 Londres, 17 septembre t L'ambassade britannique a conseillé aua 1 consuls anglais qui résident au nord d( Sonora et de Chihua, au Mexique, de s'en tendre avec les représentants des Etats Unis sur le point de savoir s'il est util< qu'ils quittent leurs postes et jmrtent ave< eux pour les Etats-Unis. * * • Prétoria, 18 septembre : La listel officielle des personnes aufxr-quqlles certaines fonctions publiques Bon' interdites par suite de leur participation t la révolte vient d'être publiée. La liste comprend environ 10,000 noms dont 5,600 se rapportant à des personne* ayant été graciées. ♦ * * New-York, 18 septembre : Les incidents concernant les vapeurï „He9perian" et „Orduna" sont considéré? comme terminés. Tout dépend maintenant ; du cas de 1' ,,-Axabig"-».. Qui - renferma toute l«f^gfM^5ns ^Jqi^^ouIeVè^ guercf^ sous-miarins. ^ * * * ^ifodres, 18 septembre : JLa Conférence anglaise des mimi tions z .Approuvé le projet de création d'une commission mixte, dans laquelle les patrons ci les ouvriers seront représentés. Les mem bres de cette commission seront nommés »> ,a>ar le ministre des munitions. * • * • Genève, 18 septembre : Pour le 3 octobre prochain, les orga niâmes socialistes suisses organisent dans tout le pays des manifestations contre ln gueire et en faveur de la paix. Aux meetings qui se tiendront, les assistants seront invités à adopter une motion dont lo text< sera le môme partout. « * * Pétrograd, 18 septembre : Cinquante-cinq membres de la Douma sont réunis en séance secrète et ont décidé do prier le président de la Douma de se rendre au quartier général poux exposer au Tsar leurs sentiments. • ^ " ^Srograd, 18 septembre : Un ukase décrète la création de 1 milliard 100 millions de roubles, de Bons du Trésor pour remplacer "ceux qui viennent à échéance. Le montant des Bons du Trésor en circulation ne dépassera donc pas 4 milliards de roubles. Londres, 18 septembre : A Enfield, le ministre Churchill a pris la parole dans une réunion d'ouvrier® travaillant à la fabrication des - munitions. 11 a déclaré, en résumé, ce qui suit : — Au cours des quatre derniers mois, la marche des événements n'a pas été aussi favorable pour les Alliés que nous l'espérions. Nous avons bien, il est vrai, gagné du terrain en Flandre et en Franco, mais les lignes ennemies n'ont pas été percées. Aux Dardanelles, nous avons obtenu quelques résultats sérieux, mais un résultat décisif n'a pas été atteint. Nous n'avons ni cherché, ni souhaité cette guerre. Si elle se termine par notre victoire, nos descendants, en jetant un regard rétrospectif sur notre malheureuse mais glorieuse génération, se dira qu'elle n'a pas payé trop cher la liberté du monde. Pendant que la Eussie s'armera à nouveau et réparera ses forces perdues, une lourde mais inéluctable tâche pèse sur nos épaules. La situation est très grave ; nous sommes en état de mener la guerre à bonne fin, mais seulement si nous mettons toutes uos forces en œuvre." * * » Valparaiso, 18 septembre : Lo Congrès a proclamé Juan - Uoiris Fueatos président do la, République du Chili. ifatis, 18 septembre : ffl'accord aveo lo gouvernement, la Commission de la marine de la Chambre a i ommé une délégation (lui ee rendra a'ix ] Ini-fln.rmllys pour inspecter lés transports et j îs divers services du corps expéditionnaire f -ançais. Cette commission sa rendra immé-U&atement sur les» lieux. -Paris, 19 septembre : Lo général Hirschauer, directeur de l'aéro-nautiquo militaire, est mis, sur sa dtomande, à la disposition du général commandant en chef les armées du Nord et de l'Est. Londros, 17 septembre Une nouvelle grève vient d'éclater au |Pa>-s de Galles. Un millier d« mineurs ont ^cessé lo travail. Le conflit a pour oanso une ■question da nftyçmenl d'heure» anpplémen-fwrw.i COMMUNIQUÉS OFFICIELS Il H W M U W M '7TV m TB m -WM :'f — — f Communiqués allemands Berlin, 19 septembre. — Officiel : Théâtre de la guerre à l'Ouest. Au sud-est de Bray, près de la Somm une explosion de mine à réussi à s'étend] 3 dans et deri'ière la position ennemie. A i coiStrs du combat-, favorable pour nous, qi 1 s'gsti par suite engagé, les Français 01 - supi de grandes pertes. , Quelques prisoi n^BS ont été faits. f Théâtre de la guerre à l'Est. l Armées du général feld-maréclial von Hii denburg : Le mouvement dl'enccrciement du génén 3 von Eichhom, dirigée contre Wilna, a cor fc duit à un succès complet-. Notre aile gauefc j a atteint Molodoozno-Smorzon et Worujanj - L'ennemi a essayé de percer notre lign 3 dans la direction de Mischalischky avec d . grandes forces rassemblées à la hâte ; il complètement échoué. Par la progression d mouvement ininterrompu d'encerclement < des fortes attaquas conduites en même teanp - par les armées des généraux von ScholitjTi ( t von Gallwitz, contre le front de l'ennemi ; oeluij-ci est forcé depuis hier à une retrait j précipitée. Lia ville très fortifiée de Wiln . est tombée entre ncs mains. L'ennemi ee . poursuivi sur toute la ligne. > Armées du général feld-maréchal i Léopold de Bavière : ! Ici également, l'ennemi, qui bat en retraite est poursuivi. Oe groupe d'armées a attein la ligne Nionadowicze-Dorownojo-Dobron.sjy] Les auièio-gardes ennemies o.it été rejet es Aimées du général feld-maréchal von Mac ' kenseu *. La ~V\'isliza a été atteinte au nord d ' Pmsk. Au sud de la ville, le Struwien ; ' été franchi. Théâtre do la «guerre au Sud-Est, La situation est inchangée. * * * Vienne, 19 septembre. — Officiel d'hier Front russe. En Galicie orientale, l'offensive russ , s'est brisée à notre front de la Strypa - L'ennemi a évacué hier le champ de ba taili:© où se sont livrés les combats de jours derniers et il s'est retiré sur 1 Sereth. Lo matériel de guerre qu'il a aban i donné et d'autres indices témoignent- de 1; grande précipitation avec laquelle sa re jjjaito s'est opérée. Il est prouvé quo, de Jjrant nos positions, les pertes dos Russe ^ont été très élovées. Sur l'Ikwa, la situa tîon n'a pas changé. Dans le triangle foi tifié de Volhynie, nous continuons à livre oombat à dos forces russes plus nombreu 1 ses que les nôtres. Nous avons repoussé d nombreuses attaques. Aujpurd'hui, nous ; avons, par endroits, retiré nos troupes dan dos positions préparées1, Situées plus ; l'ouest. En Lit.huanie, des troupes austre hongroises et allemandes ont foroé le pas sage de la Szcaara et atteint la rive nord Front italien. Dans la ïégion4ronti&-o du Tyrol et d la Carinihie, il ne s'est passé rien d'im portant hier. Devant notre position de 1; Porona, au sud de Schluderbach, un ineen ' die de forêt a obligé les Italiens à éva cuer ^ leurs lignes. Dans lo secteur di Flitsch, l'ennemi, en dépit do ses pertes qu sont des plus sensibles, ^'efforce toujoun do sa rapprocher do nos fortifications. D, multiples attaques italiennes so sont éerou lées devant nos positions du Ravelnik c du penchant ouest et Javorcek. Les Ita liens prétendent, dans leur communiqué di 16 septembre, que nous nous servons di projoctiles contenant de l'acide prussique Naturellement, c'est une affirmation calom nieuse. # ^ Constantinople, 18 septembre. — Officié du grand quartier général : Rien d'important à signaler sur les diffé rents fronts. Cossiîaîimiqiiés des armées eilliées Paiâs, 18 septembre. — Officiel de 15 h. : Sur le front occidental, nuit mouvemen tée en Artois, dans le secteur Neuville Roolincourt. devant Royo et sur le platoat de Quoiïneyières. Rafales fréquentes d'artil lerie do divers calibres; lutte de bombes e fusiUades, mais" sans engagement d'infanterie.Dans ïa région de Berry-au^Bac, er Cliampagne, autour de Perthes et entre l'Aisne et l'Argonne, canonnades toujourÊ vives. Il n'y a rien à signaler sur lo reste dr front. ♦ * Fans, 18 septembre. — Officiel do 23h.: Dans la région do Lombartaydo, action réciproque des engins de tranchées; notre artillerie lourde a détiruit deux observatoires.Etn Artois, l'activité de l'artillerie &■ poursuit de piart et d'autre, particulièrement dans lo secteur Nouvîllo^RioOiincourc, L'efficacité de nos tirs sur les mitrailleuses ou les lance-mines a été constatée en plusieurs points. Dans la région do Roye, lutte de grenades et fusillades accompagnées de quelques actions d'artillerie. Dans la vallée de la Miette, au nord de Berry-ainBac, nous avons enlevé un petit pjoste ennemi. i En Champagne, en réponse à un bombardement par l'ennemi de la région du camp de Châlons, nous. avons violemment canonné ses bivouacs. A l'est de Ohaillon, au nord-est de Saint-Mihiol, un ballon captif ennemi a été abattu. Devant Saint-Mihiel, notre artillerie a coupé le grand pont, un pont de bateaux Ot trois passorolles. Dans les Vose?as, canonnades au Ban-de-Sapt et au Violn. Rome, 18 septembre. — Officiel : l Notre Artillerie a continué, dans la soirée, à bombarder efficacement des colonnes ennemies en marche sur différents "Doints du front. Des reconnaissances aériennes ayant coni taté qu'un grand nombre de trains se troi vaient dans les gares du chemin de fer coi duisant à Trieste, cette ligne a été bombai dée et endommagée. * î, ♦ ♦ ,0 Péti'ograd, 17 septembre. — Officiel d u grand quartier général : Dans la région de Riga, combats eaiti petits détachements sur l'£Jskau<, ainsi qu/ L. certains endroits do la rive occidentale d la Dvrina, dans la région située entre Jî kobstadt et Dwinsk. Les aftatjues ennemie continuent à l'ouost et au sud-ouesti d l. Dwinsk. L'offensive ennemde entre la roivt de Dwinsk et le lac de Sainawa a été er rayée par le feu de notre artillerie. Après une escarmouche au nord d Q Swemzjany, près de Dawgel'schki, ce ciei nier village est resté au pouvoir de l'ei ^ neani. ^ Les combat» engagés depuis longtemp a dans la région de Wilna et à l'est de cett ville continuent à se développer. jj Sur la rive gauche de la Wilija-, entr s les chemins de foi" de Wilna à Nbwc ^ Swenzjany et de Molodetschno à WHeâf kaja, des détachements ennemis ont at)teim U à certains endroits, la ligne du chemin d ^ fer Molodestchno-Nowo-Wileika. A divers ei I droits de cette région, ainsi que dans la ri gion des lacs de Miadziol, de N'arotsch < do Swir, au sud-est de Swenzjany, d'impoi 3 tants «détachements de cavalerie sont an prises. j L'ennemi a entrepris de fortes attaque J dans la direction de Wilna et au sudJ-omOE • de Meischagola. Au sud-est d'Oi-an.y, des attaques répétée - ennemies contre les villages do Eismiont et do Katsischki ont été re|>oussées. Au su 3 do Dubitschi, après un ''combat opiniâtre i les Allemands ont réussi à occuper Itadui Près do Jakuibowtechi, entre les localité de Mowoi-Dwor et do Lida., toutes les atta ques allemandes ont été repoussées. L'ennemi, qui s'est avancé .jusqu'à 1 Schara, nous attaque près du village de c : nom. Il a passé sur la rive droite de L rivière. Au cours de l'offensive ennemie, le lonj 3 du chemin de fer Kobrin-Pinsk, des coir bats se développent à hauteur de la gar de Molokowitschi, an peu à l'ouest d Pinsk. Pendant le combat qui s'est engagé pou la possession de Derajow, nous avons ofc tenu un succès. Nos troupes ont pris (Vas saut Derashno et ont roj^té V'enJaemi sur l village de Ruda-Krasnoje. Après avoir pri ce village, nous nous sommes emparés d-4 mitrailleuses et nous avons fait 0,OOOi pri sonniers. Notre contre-attaque près du village fron tière do C5)ouitoivft, au sud-ouest do Wisz nierwiec, bien quJ'edle n'ait pas conduiô ; l'occupation de cette localité, nous a i>ormi do faire prisonniers 12 officiers et 540 sol dats et de prendre trois miyraiiieuses. An cours d'un combat livré à l'est di village do Bobulince, itut la Strypa, a: nord do Buczace, nous fevons fait prison mers 14, officiers et 600 eoldats. Nous avons occupé les villages de Ja à nowka et de au *ord-est de Bue zacz. L'«aineaïi a évacué ces l«calit)és fl s'est rctiié. « • Pétrograd, 17 «septembre. jOfTioiel d l'état-major de l'armée du Caucase : Lo 15 eeptembre, dons la région entière fusillades et caoomad^. Dans la direction i'Glty, rencontres en tre patrouilles près £e Tow et d'Achmechen Dans la direction de Wan, un de nos dé tachements a en un engagement, avec de; soldats turcs près de Aug. Sur le reste du front, aucune moàificatioi à signaler. Dépêches Diverses l Washington, 18 septembre : M. Lansing a déclaré que la note qui serî • adressée à l'Angleterre est terminée. Il sem ble qu'elle ne sera pas envoyée tant qu le conflit avec l'Allemagne au sujet de lî guerre des sous-marins reste ouverte. Les Etats-Unis insisteront pour que l'An gleterre, et non les propriétaires et arma» tours américains dont- elle saisit les mar chandises, doive faire la preuve quo oelies ci constituent de la contrebande de guerre * * * Pétrograd, 18 septembre : On annonce que, sous peu, une banqu< russo-américaine sera fondée. Des déléguée russes so sont rendus à New-York perçu conclure l'accord. D'antre part, on dit que la Banque R»v so-Asiatique a obtenu, à New-York, une ouverture de crédit de plus do 25 million! de ebllards. Elis servira à régler des achats faits aux Etats-Unis pour compte russe. Paris, 19 septembre : i C'est sur quatre points que, très probablement, sera placé le souvenir du glorieuj aviateur Pégouel, tué à l'ennemi. D'abord en Alsace, au lieu meme de se malhetu-euso chute. On espère que le Sou-ve nir Français se chargera de placer une pierre très simple rappelant l'héroïsme d< Pégoud. Ensuite à Montferrant, localité où Pégoue vit le jour. C'est à la municipalité do cette ville et d'accord probablement avec l'Aéro-Club régional, qu'il conviendra de. prendre les dispositions nécessaires. Enfin à Paris, d'une part dans la eafûtaU où le conseil municipal accorelera un emplacement et, d'autre part, au oimetfère où l«e restes de Pégoud seront définitivement inhumés. Pour oes deux derniers monuments, on ooinpte sur la Ville de Paris et i'Aéro-Club en ce qui concerne lo monument de Paris et sur la souscription publique poui co qui a trait au monument de la nécropole.• • Londres, 18 septembre : On annonce de source autorisée que le gouvernement britannique est. disposé à autoriser l'exportation de certaines marchandises anglaises on Suède, à condition qu'en échange, la Suède autorise le transit de c«. ^ftjns uroduito pour la Russi#,

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Dieses Dokument ist eine Ausgabe mit dem Titel La Belgique: journal publié pendant l'occupation sous la censure ennemie gehört zu der Kategorie Gecensureerde pers, veröffentlicht in Bruxelles von 1914 bis 1918.

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