La Belgique: journal publié pendant l'occupation sous la censure ennemie

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s.n. 1917, 17 Mai. La Belgique: journal publié pendant l'occupation sous la censure ennemie. Konsultiert 04 Mai 2024, https://nieuwsvandegrooteoorlog.hetarchief.be/de/pid/k35m903j3d/
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J®u«?i 17 Pila! 1917 JOURNAL QUOTIDIEN — Us ISTuméTO : îO Centimes -4-* Année. BœBHB»£S3B380ssbbbsks ■ N° 901 PRIX DES AEfc>PWEMENTS £ mois (mai, juin), fr. 5.10. — 1 mois (mai), fr. 2.55. Le.s detnandes d'abonnement sont reçues exclusivement c«3* tes bureaux et les facteurs des postes. -— Les réclamations concernant les abonnements doivsnê lire adressées exclusivement aux bureaux de poste. ADMINISTRATION ET RÉFACTION : SI, SSoaiaB«o-aux-H?rbo3=>Potagèr8S# SresssHos» LA BELGIQUE PRIX DES ANNONCES Petites annonces, la ligne, fr. Q.iiC. — Réclame* avant les annonces, la ligne, fr. 1e2?3.— Corps du journal, la li^ne, fr. 5.Ô3— Faits divers, la ligne, ir. 3,75. — Nécrologie, la ligne, fr. 2_ë'd. — Coin <ïes Eleveurs, la ligna, £r. 1.6®. Bureaux do 9 à 17 heures. Diraaîlsa eî Aâtai ■iralion : 'S fe'Vi!*!?" JOS. ft73Ra%££E, DIRECTEUR Nos ateliers étant fermés aujourd'hui à l'oceasion de la fàte de l'Ascension, le journal ne paraîtra pas demain vendredi. LA GUERRE 1,018° jour de guerre Le front de l'Isonzo, cfepais^ Tolmein ;as-qu'à l'Adriatique, est uue fois de plus en. pteino ébullitien. Pouîr la dixième fois, les Italiens se ruant en masses compactes à l'assaut ôes positions de leuTS anciens alliés. Le bom-bardtement qui a préparé ces assauts n'a duré que trois jours, mais il a été effectué par des masses d artillerie puissantes et un nombre considérable de lance-mines. Les trou^Qs du général Cadorna attaquent avec impéhaosifcé, nota m nient dans le secteur c&ojà fameux de Plava, sur les hauteurs qui dominent? Gorz dîu côté de l'est, mais dans le premier communiqué relatif à F opération les Autrichiens annoncent! qu'ils, leur ont tenu tête. Comme d'ordinaire toutefois, le nceud de l'action est sur le Karsfc, où de violents combats se poursuivent dans le secteur de Gostanjeviea. Il est du re^te trop tôt! pour juger du sort réservé à la dixième fcasaâïle de l'Isonzo, car el'.a n'est encore entrée que clans »a première phase die son dève^op^e-mienti.# * * Les d'ermlères opjérat^ons qui s'e sonjfc do-rouilées en France n'ont offert qu'un intérêt relatif. S'ur ïes divers antres théâtres de la guerre, les hostilités- sont réduite» à l'ex-irêmo minimum. M fane en Macé^otee, les dépêches ne signalent plus que le duel d'artillerie qui se poursuit dans le secteur de/ . Monastix et dans la boucle de la Czeïta». ; j ' Disnnïirs fia Chaaegiier de î'Enœlrs'l - — - -- w , Les buts de guerre de l'Allemagne. A la séance du Reichstag du 15 mai, le chancelier de l'Empire a prononcé le discours suivant en réponse aux interpellations 3es conservateurs1 et des socialistes sur les bute de guerre : Messieurs, Les deux interpoilateurs que vous veaiaz à'entendre me demandent d'exposer enon programme concernant la , question des buts de guerre. Semblable déclaration, ne pouvant servir en ce moment les intéxê's du pays, j'ai le devoir de refuser de 1a. faire. Depuis l'hiver 1914-1915 on me presse, tantôt d'un coté, tantôt de l'autre, de faire connaître, ■jusque dans les détails si c est possible, nos buts de guerre. Pour me forcer à parler, on a conclu du silence que j'observais à l'égard1 des programmes exposés au. nom de certains partis et de certains groupes, que j'adhérai s à ces programmes. En autorisant la libre discussion publique des buts de guerre, j'ai dit expressément que te gouvernement ne pou'vait participer et ne participerait pas à cette discussion. J'ai protesta contre la prétention qu'on avait de tirer du silence du gouvernement des conclusions! quelconques en ce qui concerne son attitude. Je renouvelle cette pro^GS^,a,tjiion dans les termes les plus formels. C© qu'il m'était) possible de dire au sujet de nos buts de guerre, je l'ai toujours dit publiquement au Eo.chstag. Je m'en suis tenu aux lignes générales et je ne pouvais faire davantage, mais ce que j'en «,i dit était suffisamment clair pour qu'il fût impossible de confondre mon programmé avec d'autres publias ailleurs1. Je m'en suis tenu immuablement à ers lignes générales, qui ont trouvé < une nouvelle et solennelle expression dans l'offre de paix que nous avons faite, d'ac- i cord' avec nos Alliés, le 12 décembre de ! l'annOa diarnièro. L'hist,oiro qui. s'est. réc^rn- ( ment colportée, disant qu'il existait sur la 1 question de la paix des divergences d'opi- i | riions entre nons- et nos Allié», est du do- ( » maing. de._!& ia5te : je le d'clare ©x'vr-issé- 1 I ment, avec là certitude d'exprimer la oon- i ' victi.' ii des chefs des gouvernements des i puissance^ qjui sont nos alliées. Je com. < prends parfaitement que l'opinion publique ; se passionne par la discussion des buts de guerre et clos conditions de paix. Je coin- < prends très bien aussi que la droite et 'la i gauche m'adressent, pour que j'éclaire la question des buts de guerre, les appels i qu'elles m'adressent aujourd'hui, mais dans -la discussion de cette question je ne puis < avoir d'autre idre directrice qu'urne fin heureuse de la guerre. Je ne puis rien faire ni d'ire cfë plus. Tant, que la situation d'ensemble, comme c'est le cas aujourd'hui, i m'obligera à me tenir sur la réserve, je < m'y tiendrai et ne me laisserai détourner { de ma résiodution par aucune pression, ! qu elle soit exercée par M. Scheicfemann ou ! par SI. TîSsicke. Je ne mk .lai&serar par, < d&oiiwfeg par le mot qiîe M. le député '> î Sc^ei^-manh, cette hqure où le feu rou- i I lanfc tonne sur l'Aisne et à Arras, a cru t I pouvoir ."jeter dans la discussion en parvint Ue Le"peu- J pîë aflsiaaancT "sera d'accord avec moi pour ( ne pas csmprendtre qu'on puisse parler de Ie cela. Je ne m'en laisserai pas détourner | S davant-a io par M. le député 'ïios.icke, qui a 11 l'air de croire que je serais prisonnier des 1 socialistes. Je ne suis prisonnier d'aucun i parti, ni dé droite, ni dé gauche. Non., cer- ' tes î Je ne suis prisonnier que de la nation a] Lima ni», que seule j'ai le devoir d'e servir et dam t tous le> fils se l>attent> pour son existence solidement groupés autour de leur Empereur dans lequel ils ont confiance et qui a confiance en eux. La parole prononcée par l Empereur le 4 août I9i4 (1) continue à rester vraie et n'a subi aucune altération. M. Rëaicke, qui s0 donne l'air d'avoir H6 spécialement préposé à la garde de cette parole, trouvera dans le message ^ d'e Pâques de -l'Em]sereur la preuve qu'elle est rc-s8ée et qu'elle reste immuable. J'ai la d conv.etien que la réserve qui m'est imposée r — je manquerais absoluiment de conscience fi je ne l'observais pas — sera comprise c ici par la- majorité dti Eeichsta.s? araasi bien que hors de Cette enceinte par la nation. cl ; Depuis plus d'un mois, une bataille inouïe d sévit sur notre front à l'Ouest. Le peuple r tout enfjipp vH en communion de sentiments, ^ f«3_ priroecupatioi^s. de pensées et de recôn- 11 naissance aux - c.)t ?s de ses' fils qui tien- ' dôï,:. t te au losn, avec une ténacité et un 11 Mépris de la mort sans exenrple, aux a?- b sauts chaque ;our renouvelés des Anglais.et l3 aes Français. r J1) VÏ ne C:'""n:a Jll's partis, io r;o cou- ?> jau pli:s rjuo c!a-. Allemands^ (Allocution, de 31 rjeuj. fjtt 4 août 19]4.) g. Messieurs, Je n'aperçois encore aujourd'hui ni en Angleterre ni en France, aucun indice révélant que /ennemi serait disposé à fa-ira la paix, à renoncer à son vaste plan de conquête et de dtestrucoion économique. De quef^, côté étaient les Etats, les gouvernement^: qui ont eu l'hiver dernier la franchise d'ofr,;, frir an monde de mettre fin à ccû'e fouç de massacres s i-nglants î Etaient-ils à L011-cli'es ou à Paris 1 Les dernières voix dont l'écho me soit parvenu de Londres dasenit : Les buts éfo guerre que nous avons proclamés il y a dou,x ans restent invariables l M. le député Scheidemann ne croira pas qu'il m'eût suffi d'un beau gest» pour modifier cet état d'esprit. Y a-fc-il quelqu'un' pour croire, connaissant cet état d'esprit de nos ennemis à FOfuest, qu'il serait possible de les 1 -ci-d'Bf à faire la paix par un pjrogramme de renonciation et de désistement i Or, c'est -Gla qui est en jeu. Faut-il q,ue je donne a ce3 ejanesm-ïs l'assurance qu'ils pourront, sans cortjriF eux-rûâm'ta aucun risque, continuer Ja guerre indéfiniment î Faut-il) que je leur dise : Quoi qu il arrive, c est nous qui renoncions et nous ne toucheront pas à un cheveu de vocre tête; quant a vous, qui en voulez à notre vie, vous pouvez? continuer sans aucun risque à tenter la chance ? Ou bien faut-il que je vincule l'Empire allemand de toutes parts et sans conrret.partie dans le lien d'une formule (unique, n'ayant d'ailleurs trait, qu'à une partie des conditions de paix, qui comporterait l'abandon des conquêtes que no» fils et nos frères ont payées de leur sang ©t laisserait en suspens -ous les autres comptes à régler ? Je me refuse à faire une semblable politique. 3e ne _ la ferai pas, parce qu'elle constituerait la pîlns vile ingratitude à l'égjard! de nos combattants sur l'Aisne et devant Arras, parce qu'elle frapperait à jamais notre population, jusqu'au moindre ouvrier, dans ses intérêts vitaux, parce quelle serait synonyme tTun abandon de la Patrie. Faut-il au contraire que j'élabore un programme de couquête 1 Je m'y refuse également. Nous ne sommes pas partis en guerre;? pour faire des conquêtes, et si nous avons maintenant à lutrêr presque contré le monde entier, ce n'est exclusivement que pour dépendre notre - etdstsnce et fonder sur dea£ j?ascs solides l'avenir de la nation. Us programme de conquête ne contribue pas plus à décider la victoire et à mettre fin à la guerre qu'un programme de désistement. En l'élaborant, je ferai» le jeu des dirigeants des Puissances ennemies, je les aiderais. à continuer de tromper leurs peuples qui sont las de la guerre et à faire durer la guerre indéfiniment : et cela, encore constituerai un acte dé vile ingratitude à l'égard 4e nos fils. En ce qui concerne notre voisin à l'Est, la .."Russie, j'en ai parlé réceimmenit. Il semble que la nouvelle llussie ne veiuille pas île projets de conquête violente. Je ne vois pas assez cla;r dans la question idei savoir si la Russie a la volonté ou le pouvoir d'agir sur ses alliés pour leur faire prendra des" ïécisions dans le même sens. Il est hors de ■Joute q-ae l'Angleterre s'efforce, avec l'aido :ie S3S alliés et de ses propres r03Sources, le continuer à atteler la Iîussie devant, son -bar de guerre et à faire échouer le désir qu'elle a d'aboutir bientôt à la paix mon-îiaîe.Mess'eiiT s, si la Russie veut empêcher que ses fils continuent a» verser leur "sang, si ïllô renonce pour elle-même aux projets de ROnqnêtô, si elle veut rétablir des relations durables, loyales et pacifiques de bon vou-smage avec nous, il est de toute évidence [pie nous, qui avons le même ûésir^ 10 rendrons pas impossible le développement d'une telle situation durable :-n énonçant êtes exigences qui*, outre Qu'elles seraient contraires à la liberté et à la volonté des deux peuples, con-lendraient le germe de nouve'les inimitiés vyee la llussie. Je, ne doute pas de la pos. sibilité d'un accord ba^é sur une entente oyaJe cl? r^icipi-oque, qui exclurait toute vio-ence et qui ne laisserait la. place à li'ai-juillon dl'ancun ressentiment. Notre situation militaire est aussi bonne j 11'elle a jamais été au oours de 1a guerre* ilaigré les sacrifices extraordinaires qu'ils consentent, nos ennemis ne passent pas à 'Ouest et nos sous-marins travaillent avec m succès croissant. Je ne veux môme pas :ii parler sur un ton grandiloquent : les iauts faits des équipages parlent d'eux-nêmas. Je Suis convaincu que les neutre* econnaîtront que pour autant que la chose io.it eonciliable avec les devoirs que nous i-vons envers notre propre nation et qui >riment to-ut, nous allons au-devant de l'oc-îasion dé favoriser leurs intérêts. Lorsque îous leur avons consenti des avantages, ce ie sont pis dea promesses eu l'air que tous leur avoai3 faites, mais des promesses lue nous tenons*. Ce que je dis ici s'appli-pie aussi bien h nos voisins immédiats, les Pays-Bas et le* Etats Scandinaves, qu'aux P't'Us que leur situation géographique expose >artic,idiàremeaat à la pression de nos enue-nis. En le disant, je songe à l'Espagne lui, fidèle à ses traditions chevaleresque®, j'en est tenue consciencieusement h sa poli-ique de neutralité malgré toutes 'les excita, ions. Nous lui sommes reconnaissants de ette attitude et notre seul vœu est que la lation espagnole trouve le fruit de cette po-itique personnelle et forte dans un dévelop-5oment de sa puissance et de sa prospérité. Ainsi le tlemps travaille pour nous, vous pouvons avoir la pleine assurance [u une fin heureuse de la guerre est pro-h», que 16 jour viendra Eipilôt 0ù nous mitrons nfig.ociar aveo nos ennemis au sujst [0 nos but» Je guerre, sar lesquels je swi» » parts®, accord aven la ffirecrion snpè-1 5Bure de Î'si"£'û. . -Wors, ncnj jouWis -' utre pit' qui nous daiincia la lilV-Tt'j de ecomstriiire, grâce à- un dévoloppeiuent de notre force libre da fonts ontrave, ce que e,.te guerre aura détruit, pour faire renaj-re de tout co sang et de tous ces sacrifices m. empire et on. peiîple forts», indépendants, ui n'auront à ralouitelr de hnrs" ennemis :."ime Tnan-aoe et seront le rempart de la aix et du travail. * - * * M. 'Spann, chef du centre catholique, "preiÈcl l parole : — Je suis ohatgé, dit-il, de faire au neftn u parti du centre, du parti national libé. aî, du parti populaire progressiste et èç 1 majorité de la fraction allemande, .a 1 ara fa on suivante : - Nous somme» d'accord pour reconnaître u'en ce moment une discussion détaillé es buts dé guerre au Reichstag ne serait : as utile à l'intérêt bien compris de la 'a-trie. Le peuple allemand désire la paix, lais il veut ime paix, qui assure à l'Em-ii.e allemand son or'Stence, sa puissance tcndiale, politique et économique et sa 13- . 3rte de développement, une paix ofui enr_ C-che à jamais son exclusion du marché f londial elle que la voudrait l'Angleterre. : e peuple allemand a confiance en une ux qui se rapproche des buts exposés avec Bttetô par le chancelier de l'Empire dans :'5 discours ans rieurs. Nfe.usi sommas d'ac- ' cord avec le chancelier pour refuser de faire connaître à no» ennemis, dans les circonstances actuelles, e détail de nos buts de guerre. Il nous suffit que la direction da l'Emparé déclare que ces buts ne visent .ni des projets de conquête sans limites ni la pensée d'une paix sans annexions ou sans indemnités. Le fait que no» ennemis, en combattant à leur manière le militarisme prussien et le» Hohenzollern, traînent dam la boue l'auguste personne de notre Empereur, ne peut que rapprocher davantage encore de l'Empereur les cœurs a lemanda-Nous nous opposons résolument à toute immixtion de nos.ennemis dan» nos affaires intérieure». Nous ne vonlons pas intervenir dans les affaires intérieure» de la ÏÙuawe. Non» suivons attentivement la lute que ce peuple puissant a entreprise pour sa liberté politique et intellectuelle, et prenons acte du fait que la direction de l'Empire allemand es* prête à faire à tout moment avec la Russie un© paix de laquelle résulteront du durables relations de bon voisinage. Le peuple allemand a aecepté unanimement} avec une ferme résolution et-une abnégation joyeuse, le combat auquel on l'a forcé. Il n'a pas perdu un instant de vue, pendant toute la durée de la guerre, la pensée de la nécessité de l'Empire, de la protection- de nos biens politiques, religieux, intellectuels et économiques. L'esprit du message de Pâques assure la continuation du développement de H vie de l'Etat. Le peuple lève se» regards confiants vers son Elmpereur. Nous sommes certains que le peuple tirera avec nous, des événements présents, la concliv sion qne la réserve que nous recommande le chancelier es?t de mise, et qtij'à ceiste heure surtout c'est l'union qui doit être notre devise." La guerre sous-marine La Haye, 15 mai : La légation allemande à La Haye communique ce qui suit : — Les autorités maritimes impériales' ont de sérieux motifs de croire que, le 15 mai, plusieurs navires anglais, dont les coquet seront revêtues de couleur rouge et blanche, essaieront de se mêler aux navires néerlandais en partance pour tenter d'attaquer des sous-marins allemands. Il faut espérer que les navires néerlandais resteront indemnes. L'Allemagne et les Etats-Unis Borne, 15 mai : On mande ëfc Washington) que M. Arlotta, ministre italien des transports, e3t arrivé à W^hington et a eu une entrevue avoc M. Lansiing. « t- 4c Londres, 15 mai : L'Agence Bouter apprend de Chicago que la direction de la Bourse du blé a sus>-pendiu les transactions en blé pendant deux jours, à l'exception des transactions conclues en vertu de contrats en. cours. On prendra encore d'autres mosures pour mettre fin anx manœuvres des haussiers. Les .événements de Russie Christianiai, 15 mai : Le bruit court que l'ambassadeur anglais à Pétrograd,, M. Buchajian, se serait embarqué il y a quelques ;ours à Bergen en môme temps que l'ambassadeur français, M* Paléoiogue. * & * Pétrograd, 16 mai : Le Conseil de» ouvrier» et dos soldat» s'est prononcé, par 41 voix contre 19 et une abstention, en faveur de la représentation proportionnel le des partis socialistes au sein du gouvernement provisoire. * 41 Stockholm, 15 mai : Le Bureau de la presse du ministère rus*e> de la justice "télégraphié au „Svenska Dag-blad"' que jeudi, à la réunion de La Douma, un homme s'est approché d'une manière in-solite de M. Keraneki. Arrêté, il a déclaré qui'ii avait voulu assassiner le ministre. 1* $ * Stockholm, 15 mai : Ei'après une nouvelle indirecte de Pétrograd, la capitale russe se trouverait à - nouveau! sans pain mi farine depuis vendred1' dernier. Le gouvernement s'est vu obligé de remettre aux boulangeries civiles 8,000 pouds de farine provenant de l'intendance militaire. * * » 'Berne, lo maa : Le collabiorateur da ,,'Buiid" en Eus^ie annonce que des officiers et dos soldats de 1 aimée du Caucase ont voté un ordre du jour de méfiance à l'adresse du général Tchernobusof, leur commandant, qui a été revoquiê. * Paris, 15 mai : Les journaux- considièitent la retirante dé M. Goutehkof et dhi général Kornilof comme l'indice d'une aggravatlion de la silMtûou en Russie. Le „Temps" écrit qu'il e>sfc impossible dfc méconnaîti-e que la situation du gouveme-naent russe devient difficile. D'antre part, le ,, Petit Parisien'* estime que l'heure-n'a jamais été aussi grave. * A # Hambourg, 16 mai : On mante de Vienne ara ,,Hambuïjr«r Frein denbmtt" : — La Turquie aurait offert au gouvern». ment provisoire russe, par 1 intermédiaire 3u ministre d'un Etal neutre, d'engager pourparlers au su;et de l'onvermre des Dardanelles. En ce qui e^ticerne la question de l'Arménie, la Turquie snu.scriraii lans la mesure da possible aus desiderata le la Eussie. DÉrÊCHSS DIVERSES Paris, 15 mai : La Camseil des miuiistres s'est rSuni 09 matin. Il a décidé dis nommer le gjéns^r»! Putain commandant en clieif die l'armée. Ijo g^r.. ral Nivelle a été nommé c-ommandarrt l'un .groupe d'armées et' le général Eocli, ■he! do l'état-major. Berne, 15 mai : * * Lo8 journaux suisses apprennent que le ninistre de la jnierre fran -ais vient d'oidnô. 1er l'incorporation de( tous les fonctionnaires "t empilo^-e» (3a rad'miiîi.tratio» dus p<>st,:s 'ai«mt partie des classes 1899 à 1001 ; ce%e nosuro touche les fonctionnaires et ea»plo(vfe lg('s de 3fl à 3S ans. Le» facteujjs d^s >ostcs appelés sous les drapeau* en vertu le ciette disposition seront remplacés par de» emames. 1 * * t Pans, 15 maâ : Les Grands Moulins d'a Corbeil onit cfa larciar leur ertploita-tiom faute dla c]ia.rf»n. COMMUNIQUÉS OFFICIELS Communiqué* des Pui^^ices Ceatraîes. ; JBôrlin, 16 mai. — Officiel dé ce midi : Théâtre de la guerre à l'Ouest. Armées du feldmaréolial prince héritier Euppreebt de Bavière : Par suite diu mauvais temps, le» opérations, ont été relativement peu importantes. Armées du prince héritier allemand : Des deux côtés de Craonne et an nord de Prosiies, l'activité plus intense da Far-tillcrio a continué sans interruption. A l'est de La Neuville, un bataillon de troupes des Marche» a pénétré dans! une tranchée ennemie sur une largqur de 600 mètres et a maintenu la nouvelle position ainsi conquise contre plusieurs attaques prononcées par d'importantes forces françaises. Cent soixante-ouinzô prisonniers, ainsi que de noiaibreuîx fusils de tout genra, sont restés entre les mains de nos vaillants soldats. Théâtre d'e la guerre à l'EJfe. Lia situation est inchangée.- Fron* macédonien. La violente Ganonnade qui séyit entre le» lacs de Prespa et de Doiran s'esi étendue au front de la Strouma. «p * * Berlin, 16 mai. — Officiel dîner soir : Vives canonnades le long du canal reliant- l'Aisne à la Marne, ainsi que dans la Champagne. Sur les autres fronts de l'Ouest, l'activité a été moins intenses, le temps ayant été couvert par endroits. * it * Berlin, 15 mal. — Officiel : A l'occasion des combats qui f« &irouleijt ao-tuelieireffit, les communiqu a français et anglais parlent d'une ligna HiudenbuTg, que l'eiiivemi prv.tend avoir fait reculer à certains endroits et brisée près d® Fre3n»y. lia ont choisi ce nom dans l'intention visible de provoquer dan# l'esprit des peuples dos pays de l'Entente 6t des pays neutres l'impression quo cette ' ligne, à laquelle ils donnent le nom du feldmap'Chal allemand, est la plus puissante ot constitue lo dernier rempart de î'Allemagne autour dutquel, tout comme autour d'une forteresse, se livre le combat dV-cisif. L'ennemi veut insister ainsi eur l'importance des combats aCfuelo, exagérer les sifccès obtenus et .motiver les dtfaites subie». A. rencontre de ces affirmations, il y a lieu de constater qu'il n'existe pas de ligne Hindenburg, à moins qu'on ne veuille d'signer ainsi tous le:ï système» de position» établis par ordre du. feld-' maréchal von llindenburg et qui attendent dans cette zone sur un large rayon-. * » rte Berlin, 15 mai. — Offi» iel : La bataille qui se livre actuellement sur l'Aisne ot en Champagne est caractérisée par de {etitee, lirais efficaces contre-attaquoe alïfJmandesi.Bn s'emparant des décombres de la ferm.o Sainte-Berthe au sud-ouret de Pilain, les Français avaiej.t du moins réussi, à gagner un point d'où ils voyaient, ('•loign'e d© plusieurs kilomètres, l'Aiie!tt«, prie mier but de la grande attaque du 16 avril. Par •ine contre attaque, qui a pleinement réussi, noua venons de les en rejeter. L'es troupes des villes iia-nséatiques, ho?Jenbourgeol es et ^hies^ig/hoî-steinoises, ont pris la ferme d'assaut. De violentes contre-attaqu' s française?, iirJmiédiatement i/clanchées, sont restées sans résultat. Au cours 'e corps à corps a charme, les Français ont été à nouveau réponds «. Nos troupes d'asaxut qui poursuivaient l'ennemi, ont fait 60 prisonniers dans les tranchées françaises avoisinantes. Les Français ont cherché par dos contre-attaques ach.ar-n<e3 à détruire l's résuhata que noua avens obr tenus le 13 mai sur Ja hauteur 103, où la Carrière est tamb-'e eiitro nos imnins. Chaque perte de terrain h cet endroit est fatale pour lts Français, étant donné que de la bailleur qui domine l'affaissement d® l'Aisne, on peut apercevoir l'arrière des positions françaises dans la plaino de Juvincourt. Après l'échec do leurs contre-attaques dm 13 mai, les Français ont prononcé une nouvelle attaque le 14 mai, à 6 h. 80 du matin.Pris sous notre feu do défense, leurs troupes cD'afisau't n'ont pas m-":me pu atteindre nos positions. Dq nouvelles concentratiotas de troupes ont été dlsper s r s par le feu de notre artillerie. Ensuite!, pendant toute la journée, nos positions ont été prises sous un très violent feu d'arîlïllerie eifc de lance-mines, ot de nouvelles vagrue3 d'assaut ont té lanc er le soir à l'attaque. Les Français ont attaqué trois fois "et trois fois ils ont ét6 repoussas, en partie par notre feu, en. partie au cours de corps à corps acharnés, Be3 attaque? françaises prononcées près de Oraonelle ®fc à l'ouest de la route Corben|y-Berry-au-Bac, ont au3?i é*choué. En Champagne, le feu do l'artillerie a augnv nté d'intensité, notamment dans la ligne virée avec acharnement, sux le? lisiuteurS dkil CornAllet, par les Français. r|,es tentatives d'attaques françaises, trahies par les concentrations de troupes dama les tranchées ot les mouvements à 1,arrière du. front, ont été éventées et rendues vaines par noire fou de trusteur. Dans la région de Tabure. près du villago de Blanzé® et au nord-est de Nonerv, de® ntreprises exécutées par des patrouilles françaises ont échoué et ont coûté des pertes sensibles à l'ennemi. * * * Berlin, 15 mai. — Officiel : En essayant de constater l'étendue et la force de résistance du front allemand au noiVî de Lene, les patrouilles anglaises ont subi de fortes pertes. T.es détachements de reconnaissance qui av.vient é.té massés déviant l'obstacle alUejmanid1, après la tombée de la nuit, ont été aprr-<us à temps et mis en fuite. Us ont laLsé de nombreux morts ot blessés. I.e-, attaques que l'ennemi a pronon-c'es au nord du village dans le but de délivrer de notre étreinte les troupes anglaises qui se trouvent dans Rœux, ont échoué. Nous avons remarqué L tssm.ps que Ids tranchées ennemies au suil de Gavrelia se remplissaient) de troupes prêtes à l'as~auC. Kotre feu destructeur lice a empêchées de quitter ?3urs tranchées. U'no tenfcUive faite par l'ennemi pour gagner du terrain près de MonChy n'a pas réussi fb.vantage. Le fau roulant dirigé avec une extrême violence contre nos positions n.'a ou comme ivsultat que da d»"*-chaînor lo feu destructeur de notre artillerie qui a empêché les attaques anglais s d« se déveloj>-por. t'iie attaque nocturae anglaise prononc e sur la route Monchy-PelvcS, n'a pas obtenu plus de succès. Dians la matinée, BuJlecourb a été violemment bombandié. L'ans l'aipr^-^md:], «d«el coît&-bats de grenacîes à main se sont livrés pour la possession des parties avances do la position au suid-ouerit du village. L'ïie nouvelle attaque anglaise, prononcé© à 5 heiir.es de l'après-midi, a été repoussé© d'une manière san^Jante. Nos troupes ont obtenu de°> avantagées perès de la partie sud-ouest du village. D# môme, uns attaque prononcée à l'est du village, dans la direction die Ri encourt, a été rep»u83é« d'une manière sanglante et les Anglais ont été refoulas dans îeurs positions, où de nouveaux Combat» se sont emgagvâ avec nos troupe» qnî avaient poursfuivi l'ennemi Fin dehors de9 àucdèo initiaux obtenais le lundi ds Pâque9 et d« déplacement de notre frîont, les progrès des Anglais sur le front d'Arras ne s© chiffrent que par un gain de quelques centaines de mètres ds terrain à peins. En outre, le terrain pris par eux eur la ligne forfajnwait disput e des vi]lap<£ d'AoUi©-v il! e- F re^noy- 0 ppy, Gavrella, Rccutc, comporte à rréine ks positions avanOiSea du système d® d&-f nso allemand, qui est «'chelonné sur une grande profondeur. Malgré cela, les AîngLais devront continuer à subir de fortes pertes, oa* toutes los troupes dirigi'es sur leo lignes de ccimrtxU doivent passer par la cr-- to de Vimy et dm Point du Jour, qui e-.t exposé aM feu «Sficac® de nortre arûillerie, et par les versant» de la colline où n* sa trouve aucun abri et où lca hommes sont visibles pv%r un temps tant soit peu clair. * . ♦ * Bojlin, 16 mai. — OJfielel ; L-- 14! mai, le manjrais temps a limité l«s opérations a^rienmes; par dontre, hier, Irrt a,7ia-feurs ont déployé une grande aotivité. Ukie foi» de plus, dos ennomis avaient pris pour ciblss nos ballons captifs, dont les observation» — ou le CotiaprCnd aiP'ment — les gîtaenfl fco^Ktaent. Pn'fci&éîmonitj pondant la dernière Semaine, nos aviateurs nous ont rendu de3 Services -trèâl pré- cieuix en observant ce qui *9 pas^e dans les positions de rennf\,ni et à l*a:a-wro c« Crti lignes, et en repfjant le tir que "n)ou» dirigeo'HS conti-e ks bfttfceriea ennemies. A aiffr-ren':^ re-jjrises, l'ennemi a bombardé au moyen de s ta canons las, endroit*" d'où s'éJèVent nos ballons eî no» bî lions eux-anémies. Ein ouft*e, da ntxs.»-bxeuses attaques aérSennfp ont Mo dij-igéjCSi contra nos ballona sur les principaux fron^ bataille. Mai» nos oanon^ de défense et n^a aviateurs faisaient bonne garde ot pas un ssul de nos ballon? c'a ét^ descendu. î"loà avi'aite.uii'S-lauceuics- de bambes ont oj,^r> avee leur succès habituel. Pendant la mut du 13 au 14 mai, lour» bombes explosives c': incendiaires bisa lanoi'ei onfl endommagé la gar» Vie ConHiiercy et y ont poovoqué un incendie. Le L3 .mai, nos ennaxais ont perdu H avions et un ballon captif. Berlin, 15 mai. — Officiel ; / 1-e (ïirigéaHë de lâ"marine ,,L^-22''' manque r à. l'appui te M mai. Il resuite dfcs in- .J formations officielles anglaise» qu'tl a été 1 anéanti, au coura de la matinée du 14 mai, idans la, mer du Nord, par de>s naviies de Iguerre anglais. Berlin, 15 mai. — Officiel :• Nouveaux succès de nos sous-marins dans l'océan Atlantique : trois vapeur» ot quatre voiliers, jaugeant, au total, 20,000 tonnes. Au nombre des navires couléa, il y avait: les vapeurs anglais ,,Comexiian" (4,880 t-) ci „Ikbal" (5,134 t.), chargés, l'un et l'autre, de bîé erê de m uni tiens. Les au^r^s navires coulés transportaient : uju valeur, du bois ot des pièces de machines; deux voiliers, du charbon, et deux autres voiliers, du boisv e Vienne, 15 mai. ~ Officiel de ©e midi : Fronts de JMSsi &i du Sud-Est.. Eien > signaler. Front italien1. - v. Après trois jours d'une préparation èar-tîHerie faite par l'ennemi, depuis Telmèhi jdsqu'à l'Adriatique, avec tout ce \qu^l avait pu masser de canons et de lancâç-mines, hier, l'attaque d'infanterie réclamée tant de fois par les alliés de l'Italie \ a| commencé contre notre armée de l'lsonio.| Sur une étendue de front de plus jdelj 40 kilomètres, l'ennemi a, .^n de nombreaixl endroits, donné l'assaut à nos lignes, dé- ] ployant une impétuosité particulière dans le secteur de Plav^, sur le .Monte Santo et sur les hauteurs à l'est de 'Gotfcs. On continue à se battre dans la région do Fatji ïïrib et près de Cosfcanjovioa. Sur de nombreux points du champ 3e bataillei, les masses assaillantes, échelon- \ l nées sur une grande profondeur, s'écroulé-^ ï ront déjà sous le feu de noire artillerie et de nos mitrailleuses. Tel fut le résultat, . sut le Monte San Gabriele, où l'eniienii: reflua en une complète débandade, en &&J débarrassant de ses objets d'équipement, ddf ses fusils et d'e ses casques. Là où le® Italiens ont pu avancer, ils ont été reç-tu^ par notre infanterie, qu'aucun ifeu d'artillerie ne put ébranler, etj repoussés dans des corps à corps- Sur le Faeji Hrib, nos tranchas, ejm-| plèteanent. bouleversées par le i'eu, ont? changé de pos3easeurs cinq, fois de suite," .mais à la fin ailes ont été victorieusement ; tenues pa-r Lurs défenseurs. •A Sur plusieurs points, la poursuite de l'adversaire fléchissant a été poussée jus>-quo dans ses propres positions. Dans la journée du 14 mai, nos trou-ipes, grâce à leur défense énergique, ont obtenu un plein succès. L'ennemi a laissé entre nos mains plus de 1,000 prisonniers çt plusieurs mitrailleuses. 'ï La bataille continue sans inieirrupition. Nos aviateurs, survolant lq terrain, ont .qngagé la combat contre do nombreux avions italiens. L'officier suppléant Arrighi est sorti vainqueur de son onzième combat g aérien. Deux aviateurs ennemis ont ét$ abattus eri combat aérien, tandis que deui|| àhtreb furent descendus par le feu de. net^ ar^Uerie. En Carinthie et dans le Tyçôl, activité peu intense. Vienne, 15 mai. —. Officiel du. soir. : On a continué à se battre avec acharne? ment, durant toute la "tournée, le long| dè l'Isonzo. Au nord, le front de bataille s'ess jusqu'au delà de Canale. Les combats tournent à notre avantagé.' 9 * * Sofia, 14 mai. — Officiel : Front macédonien. Sur la rive orientale du lac de Prespa, une compagnie ennemie a tenté d'avancer; notre feu l'a chassée. Dans la région de la Cervena-Stena, canonnade peu intense et escarmouches entre patrouilles. Sur la hauteur 1248, au nord de la plaine de Bitolia, faible activité de l'artillerie. Dans la boucle de la Czenna, la canonnade a été, par moments, plus violente ; par deux fois, elle y a atteint l'intensité cF un feu destructeur. Un détachement ennemi a c&sayé de progresser dans la direction de Gradcsniitza; oeîte tentative a échoué grâce à l'efficacité de notre feu. Dans la région de la iloglena, d!e violents combats ont eu lieu pendant toute la journée et toute la nuit Après que, dans d'autres secteurs du front macédonien,, l'offensive des Anglais, Français, Russes et Italiens eut complètement échoué, les Serbes ont fait dans cette région deg efforts aussi vains que désespérés, sans atteindre le moindre résultat positif. Toute la journée et pendant la nuit, canonnade particulièrement violente qui a mainite fois atteint les proportions di'un feu de destruction. Pendant que l'artillerie déployait ainsi une activité toute particulière, le« Serbes ont entrepris, le long du front de la Moglena, des attaque# réitérées, qui tontes ont été repoussées aveo les pertes l®a plus sanglantes pour le» assaillants. Prè» de Dobropolje ert à l'est de cette localité, les Serbes ont payé dé pertes énormes leurs attaques acharnées. L'après-midi, le» tentatives d'attaque oint été renouvelées à plusieurs reprises; elles se sont, toutefois, écroulées s'ous notre feu. Vers 2 heures du matin, les Serbes ont exécuté une attaque plus violente encore, qui a également M repoussée aveo des pertes sanglantes [pour l'adversaire. Près do Kukuruz, les Serbes ont attaqué, sans relâche, ce midi à 1Q heure» du soir, avec un acharnement tout particulier ; tous leurs efforts ont échoué. A l'ouest du Vardar^ canonnade p«n intense.Des rapports complémentaire» établissent qu'en délogeant, hier, les Français de la hauteur de Jarebiscna, au sud de Huma, nous leur avons infligé de lourdes pertes. Jusqu'à présent, nous avons compté, devant nos obstacles, lefl corps d# 5,00 soldats français. A l'est cfai Vardar, jusqu'à l'embouchmg de la Strouina, activité peu- intruse da l'artillerie. Front roumain. Près do Tulcea, fusillades peu importante». Près dlo Galatz, feu d'artillerie de faibLa intensité. $ Communiqués des amaees alliées Paris, 1& mai. — Officiel do 3 heures t Hier, en fin de journée, après un vioienâ bombardement dirigé sur le Chemin de# l>ame3, dans la région nor^-Oue^t de braye-eii Laonnois, l'ennemi a attaqné nos posi» tions saur un large front vers les Bovettes et l'épine de Uîievreguy. Nos tirs de barrage et nos fûi^x de mitrailleuses ont bnaô 1 attaque, Qui n-'a pu aborder nos ligne», sauf en un point où une fraction a pris pied dans un de nos éléments avancés au ,sad-ou£st de Filain. '' Des coups de mains ennemie sur noa os tes au nord de Craonne, à l'est Q» la ^ôte 10S et au nord-est d'Auberive ons [échoué sous nos feux. Nous avons fait ■des prisonniers, dont un officier. En Woëvre efi en Lorraine, nos détachements ont pénétré en plusieurs points dan» les lignes ennemies et ont ramené dt*j prisonniers.« Paris, 15 mai. — Officiel' do 11 heures: Journée calme sans actions drinfanie ie, La_ lutte' d'j'jrtr.llerio s'e^t poursuivi© dana différents sectaùrs. 11 se confirme que l'ennemi a subi de très lourdes penes dans tes attaques qu'il a prononcées au cours de la journée d'hier. * Paris, 15 mai. — Officiol d» l'arraéa di'Orient : Los troupe3 vénizélistes, agias/anl en lia.i-son avec les troupes françaises dans la î-ê-g'ion do Ljumnica, ont enlevé successivement doux ouvrages à 1,000 et 1,500 m>'strq-> aa nord do lladzibarimah et y ont fiait 45 prisonniers.Toutes Icfis contre-attaques ennemies dirigées contre ïes positions conquise» par nous sur la Skra di Log'eu ot conitre les Serljes sur ie Dobropolje ont oamplètwnaoi échoué. e Londres, 15 mai. — Officiel : Au lever du jour, l'ennemi a violemment . bombardé nos positions établie» à Bulls-court et a prononcé deux énergiques atta-; ques dans la ligne Hindienburg. La tenta-; tive d'attaque dirigée contre la ligne Ilin-; denburg a échoué. L'atiaque conti-e Buil3-j court a aussi'- été repoussée après un àiir i : combat, au cours duquel nos avant:postôa ! ont été forcés, dans la partie nord-ouest ua i village, de se reurer . légèrement en., arriéra, j&omé," i5 mai. Officiel : ^B'ur le front les Alpes Juliennes, depuis rToimuno jusqu'à la mer, feu destructeur dà nos canons et de nos mortiers dirigé coi» trô les puissantes lignes ennemies. Ce m&4 tin, notre fou . a atteint sa plus grande vio| ionce; il a provoqué la répons© energi-rué'; d'un grand nombre de batteries ennemie", -l'atout calibre. Vers midi, grâce à d*<4iecgi« qr.es attavpies de l'infanterie italienne, nous avons fait des progrès sensibles sur diverses part es du front ennemi : dans le sec.: tour de Pi a. va, sur le versant du mon^ Cucco, sur les îmutenrs situées à l'est d» :0i>rz et sur le torrent de Verîoibizza. Sii; ^mulfeanémeno, d'ànt-res de nos détachement* [oirù atteint, au nord du Karsfc, au cowri [d'un assnnt, los lignes, ennemies boulever^-[s 'os éuîhlios à l'est du Dorso Faiti; ils oni; frn.meaié des prisonniers- L'infanterie i&W; .'i-Mi.no conti ; va e à opérer; elle est- appnycat lefficacémcnt par notre artillo-ie et par L .a. piort-e^rs, qui r:';;>.ondont au feu très énéb^ Egi'ine des Autrichiens. De nombreux pri-fc fsenniers commencent à affluer dans nfôal [camps de rassemblement. Le service aérien a aussi été très actJ^ Ce matin, ci?s appareils italiens ont bonK; bardé des abris enn<snis établis dans les-environs de Chiaponavo. A midi, une fo^ta': e&cadriile aerienne a survolé, à l'est deî GJorz, le secheuir situé à l'arriéra des lignes ' ennemies; c-lle a lancé envion 200 bombe» sur des camps et des convois. Nos hardis j aviateurs sont descendus jusqu'à 500 mèti^ |i et ont fait feu, à. l'aide de îeurs mitrail- : teuse^ sur des troupes ennemies concentr é | et qui ont été dispersées. Tous pos appa- f re:ls sont rentrés à leur port dl'attache- | D'autre paît, sur le terrain du combat,à; on signale des attaques ennemies sur quel-f ^oueis-unes die nos positions avancées éta4' ;l)Ues au nord-ouest de Tolmino et sur ié haiir - plateau d'Asiago. Toutes ces atta/i.uffis oTH écliolW" ei- : sabi -'SSs peiiea sensibles. » Pétrograd1, 14 mai. — Officiel Sur le théâtre de la guerre à l'Oué^t, feu sillades habitnellieb', opémtions de reconnaissance et activité aérienne. Dans la direction de Kovel, dans les e a» virons de lluto-<Siotvit9jeaka, noifere artillerie a descendu un avion allemand qm est tombé à l'arrière des ligne» ennemies. Sur lo front) en Roumanie, fusillade» habi. tuelles, opérations de reconnaissance et activité des aviateurs. Sur le front du Caucase, après on combat acharné, une de nos compagnies a été refoulée par des Kurde© près de Kelerkami* au su.d d'Ei'zindjan. Plus vers le »ud-«s4, près de iBelumer, une tentative faite T>ar I** Kurdes pour progresser a échoué. Sons !• pression do forces turque* supérieures», n®* troupes se sont retirées sur la nv« gau^m <tV* Flia.la. Dépêches Diverses Londres», 15 mai : A la Chambre des Communes, M. Law a annoncé que M. LJoyè Gocffg!® le 2l mai, une déclaration' aa soget ds positions du gouverneeoeot eonccrnaot h& question irlandaise- Ces proposât!ou# communiquée»1, au préalable, as «hH fag parti irlandais. » Eotterdam, 15 maî : Ou mande de Londres qne les jours £&& viande en Angleterre vont Être abolie. «s ® * Parla, 15 mai t M. Violette, miniatr» ôô l'atifez»1a^^ est arrivé à Londres. Il négociera ave& gouvernement anglais au sujet de l'appcs* visionnement de la Franeo en cbr&aie* u m charbon). e * v La Haye, 15 mal t Le m "m" stère des affairas ôtSrangfcrtfc âfc, elare officiellement au sujet de l'affaire dite bombes jetées sur Zierikzoe par de» aviateurs, qjue le gouvernement britannique m fait des déclarations aussi peu sa/tâsfeisanttf que celles de l'Agence Reuter. Une noav^g information sera publiée ultérieurement su;et des nouvelles démarche» que le go-nvcfr nement néerlandais compta entrepiepto»

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Dieses Dokument ist eine Ausgabe mit dem Titel La Belgique: journal publié pendant l'occupation sous la censure ennemie gehört zu der Kategorie Gecensureerde pers, veröffentlicht in Bruxelles von 1914 bis 1918.

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