La Belgique: journal publié pendant l'occupation sous la censure ennemie

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s.n. 1915, 07 Februar. La Belgique: journal publié pendant l'occupation sous la censure ennemie. Konsultiert 30 April 2024, https://nieuwsvandegrooteoorlog.hetarchief.be/de/pid/h98z893t7k/
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Dimanche 7 Février 1915 pSBBWr-''Tt -n.-r -a,^cpqBHBa—BPa*MC*t N° 93 Dnuanene 7 Février 1915 ?w*7iaw^ i-v..', --- . xsaaanmg LA BELGIQUE ADMINISTRATION ET RÉDACTION H, Hua SSontagne^ie-»ioD, ÎS, BRtTX.ËLLE9 Bureauœ : de 10 à 13 et de 15 à, 17 heures JOURNAL QUOTIDIEN LE NUMÉRO : SO CENTIMES , La petite ligne. % £r. 0.40 1 KAclama avant le» annonces ..... 1 -OO Al*£(U£'iCES | Corps du journal 4.00 i Faits divers ........... S.OO .. ■ .v... j Nécrologie 2.00 LA GUERRE 188m* Jour da guerra tes opérations sont d'importance secondaire et le eaJme règne partout où l'action avait pris naguère Sa certain développement, comme, par exemple, aux environs de Pérthes et de Massigts. Tel est le résu-taé des derniers communiqués de Paris et de Berlin neiatifs au théâtre de la guerre dans l'Ouest. Aussi bien, ce n'est pas d'aujourd'hui que nous voyons constater officiellement la localisation et le carac-lèré temporaire des principales batailles engagées ■ext de front. Dans l'Est non plll3 il n'y a pas d'événements rum} uânts à relever. Le document le plus intéressant que noiis ayons sous les yeux, selâtivem<Sit à la si-taation militaire de ce côté, consiste en un télégram-ase envoyé de Pétrograd au « Daily Telegraph », disant que dans les cercles militaires russes on s'attend à bref délai à des événements décisifs en Pologne et dans lès Carpathés. L'activité déâ armées allemandes dans le sëctèuî Bzura-Rawka, représenté cwlessous, se développe de jour en jour et cherche visiblement à atteindre un résultat définitif. — A travers les défilés des Carpathes qui séparent * —i— — -» la Galicie de la Hongrie, dit le journal anglais, les Austro-Allemands continuent à envoyer des troupes fraîches qui se déploient sur un front de bataille sans cesse étendu, de telle sorte que la force numérique des renforts allemands envoyés aux Autrichiens dans les Carpathes paraît plus considérable «ja'on ne l'avait imaginé. Aussi l'opinion se fortifie-frell^que la nouvelle expédition qu'on disait envoyée contre la Serbie sera à tout le moins ajournée, et que toutes les forces ennemies concentrées en Hongrie seront envoyées vers le nord pour parer au danger russe. A certain moment on avait supposé eue le plan de campagne austro-allemand contre la Serbie avait été modifié à la suite d'une crue soudaine du Danube, de la Save et de la Drina. Om est tenté aujourd'hui de croire que l'insistance particulière que l'on avait mise à parler d'une action décisive ne constituait en réalité qu'une ruse destinée à dissimuler les véritables intentions de l'état-major austro-allemand, et que la concentration des forées austro-allemandes n'a jamais eu, même dès ton débu^ pour objectif, que la tâche poursuivie en Cî moment. Cette mainère de voir nous paraît logique, encore qa'an y puisse objecter une information de source susse adressée a-u journal danois « Politiken » sui-rant laquelle l'offensive, austro-allemande contre les Serfcts paraît quand même se dessiner, et que des dnels d'artillerie très sérieux sont dès maintenant .engagés sur les deux rives du Danube. L'information du <( Daily Telegraph » renforce en tout cas l'intérêt des hostilités engagées dans les Carpathes, m sujet desquelles aucune indication nouvelle ne aous est parvenue. A part les tentatives que les Turcs ont renouvelées «a vue de tenter le passage du canal do Suez à Tos-aam (?) et l'offensive qu'ils ont entamée sans résultat prèsd' El Kantara avec des forces assez imposantes, aous ne voyons rien qui vaille la peine d'être signalé aujourd'hui. LES FAITS DU JOUR Lundi ciernier, 500 soldajLs hindbus blessée sont arrivés à Brighton. Une cinquantaine étaient étendus sur &sa civières. C'est le plus important transport de blessés qui eoit arrivé jusque maintenant à Brighton. Mercredi lia biplan français a atterri en Hollande ssr le territoire élu village do Kart», d'ans le Noord lie-®e^nd. L'avion, portait une mitrailleuse. Les deux asSeiiara français qui pilotaient le biplan ont été internéa : ils disent que c'est le brouillard! qui leur a fait gpBPC&re leur direction. U est arrivé à Rosendael 33 enfants beljgeg dont 32 «essaient de Termonde. Ils ofitTête co&&uats e<n IIol-&w»de par une personnalité do Leyde et seront confiés ssrs. bons coins do familles du Lim bourg hollandais. Le journal, anglais « SJnpping Gazette » promet ssoo récompense d>e 500 liv. st. au picmier bateau de aonimerco anglais non-arme qui paa-vieaclra à c.oulex fsa «nus-marin allemand. / Le député anglais, M. Handerscn, a entretenu mardi gs> Obambre des Communes de la hausse des prix djçs fivmi et lui a fait part de sa "créante d'J'V-QÎÏ arriver de famine. M. Àsquith a répondu à l'orateur qu'une commission je&sstéirielie, qu-e lui-même préside, étudie les moyens ffearayer ostte hausse. Elle présentera flous peu un projet à la Cb.'linl) re des Communes, qui fi.una à* la ciif> sjster. Ùn arafaro député s'est plaint lia la haUËfiO dut ; ■iiiArôoa. Li3 premier ministre a également prc;r<:u IpsSfeië&tfer 'in projet à cet é-gasrd. f lté gouvernement turc a déclaré caduque la eonoqa-sfea aooordéo il y a trois ans à une société fra^çaiï-! W*x Ja oonstniraoïi do 1,000 kuomèti'ea da routes «ji iœtdtie. \ Ooannoncewddsource frs.iiçaiae qu'un avion allemand » merroié Bcifort mardi après-midi. Il a étïoStBïtlEé èS" gtytWLni^par ftee aviateurs français, mais U » pu COMMUNIQUÉS OFFICIELS Cammualqués ailamaads Berlin, 6 février (Officiel de ce midi) ; Théâtre de la guerre à l'Ouest. — De sérieuses attaques françaises contre les positions conquises par nous au nord de Massiges sont restées sans effet. De même une attaque ennemie a échoué dans l'Argentine.Théâtre de la guerre à l'Est. — Les Russes ont attaqué hier à la frontière de la Prusse orientale ainsi qu'au sud dé la Vistulë notre front dans le secteur Humin-Bzura. Touites les attaques ont été repoussées. Nous avons fait 1,0Û0 prisonniers et pris 6 mitrailleuses; Principalejneht de source anglaise, mais aussi dek source française, on répète continuellement l'affii^E mation que les Allemands ont en quelque sorte, poiii| célébrer la fête de l'Ertipereur, mis en scène dés attaques de grand style qui se seraient terminées toutes par de fortes défaites pour nous. Tous nos communiqués sur ies événements des journées dont il s'agit démontrent que cette affirmation n'est qu'une méchante invention. Pareille manière d'agir ne peut naturellement pas toucher davantage la personne du chef de l'armée. La direction de l'armée allemande ne Veut cependant point négliger d'en mettre toute la mesquinerie au pilori sous les yeux du monde entier. *** Vienne, 6 février (Officiel d'hier midi) : En Pologne et à l'ouest de la Galicie, la situation est inchangée. Les attaques que les Russes renouvellent par endroits journellement dans les Carpathes avortent et entraînent pour l'ennemi de fortes pertes. Dans les montagnes boisées nos attaques continuent. L'offensive russe en Bucovine a atteint vers la mi-janvier la vallée supérieure de la Moldawa. L'avance ultérieure des forces ennemies plus considérables établies dans les Carpathes, ont tout d'abord été arrêtées par nos positions près de Jakobéni et Kirli-baba. Au cours d'attaques qui ont duré plusieurs jours, l'ennemi a essayé vers le 20 janvier de rompre la résistance de nos troupes couvrant les principaux passages, toutes ses tentatives en vue de prendre d'assaut nos positions sur les hauteurs ayant échoué. Nos troupes reprirent elles-mêmes l'offensive et parvinrent le 22 janvier à arracher Kirlibaba à l'enne-1 mi. Celui-ci s'est replié le lendemain avec ses forces principales dans la direction de Kimpolung et de la Moldawa, où il est resté. En ces derniers jours, de nouveaux combats ec sont engagés. Nos troupes ont accompli des choses remarquables en surmontant les pénibles difficultés, provenues des conditions du terrain et des intempé- > ries. Elles sont entrées dans la vallée de la Molda-| wa, ont repoussé l'ennemi qui s'y trouvait et ont pris Izwor, ainsi que les localités Moldaw et Brieaz. Le nombre des prisonniers faits par nous dans les combats des Carpathes s'est accru encore de 4,000. i — | Communiqués dos armées aïiiéas Paris, 4 février (Communiqué officiel de 15 heures) : Au nord de la Lys il y a eu des combats d'artil-!cri« qui ont été particulièrement violents dans la région de Nigu|5Crh Près de Notre-Dame de Lorette (nord-ouest de Lens), une attaque allemande a été repoussée par notre artillerie dans la matinée du 3. Dans la région d'Albert et du Ouesnoy-en-San-terre, nous avons détruit plusieurs blockaus enne- j mis. Dans toute la vallée de l'Aisne, les duels d'artillerie se sont poursuivis; nous y avons gardé l'avantage.Des attaques qui ont été faites contre nos tranchées dans la région de Perthes, au nord ds Le ques annoncées hier soir — ont été les deux premiè- j res repoussées. Quant à la troisième au nord de Mas J siges, l'ennemi a pu avancer grâce à l'expîosion| d'une mine. Les positions perdues ont été reconqui-1 ses par nous. De nouvelles tranchées ont été reconstruites à quelques mètres de celles qui avaient été détruites par les sapes allemandes et rendues inutilisables.Dans l'Argonne, la journée a été calme. Dans la Woëvre et dans la vallée de la Seille, avons obtenu des succès d'avant-postes. Dans les Vosges, il^^^ quelques .rencontres entre des'patrouilles dé skieurs." Nos troupes ont avancé au "siT8!:SÎÎ~B s "Rohiscblag (nord-ouest d'Hart- mannsv.-eilerkopf). Il dégèle. * * * Paris, 4 février (Communiqué officiel de £3 heures) : En Belgique et au nord d'Arras, il y a eu des combats d'artillerie. A l'ouest de la route de Lens à Arras, nous avons ; conquis une partie des tranchées ennemies. Dans la vallée de l'Aisne nous avons fait taire des batteries allemandes. Devant Verdun, nous avons descendu un avion et fait prisonniers les occupants de l'appareil. En Alsace, une attaque allemande près d'Uffholz a été repov.ssée. * * * Prétoria, 4 février ,Officiel) 7 Une de nos patrouilles a été engagée le 3 février avec les avant-postes ennemis dans la région de Sandfontein, à la frontière sud du territoire allemand. Trois Allemands ont été trouvés morts sur le terrain de l'escarmouçàe,- 0e nôtre côté, ua boni? me a été tué..,.^.»^-"" ' ' /' Prétoria, i lévrier (Officiel) if Le chef rehsile Kemp et son commando, comprenant <3 officiers et 4S6 Boeis, s'est remdu. U*i?. partie des forces du cher re65He Mariiz — 4 effi-ckjts et 100 Eocrs — s'est rendue prèa de Kalamas. On e's.tfea&d à ce îirwmJvnft tTOjtfvrfhojn^ rab elles >8 rendent co aoiHlPgTOgtoa. te Caire, 3 février (Beoter) r: Mardi damier, les Turcs ont teaxjé d® passer la Canal de Suez k Tossum. Us ont amené »ur Va rtbs 4a l'an.t. 1 le matériel nécessaire k la amitnutùn Ahra s&Tfcs que dos troupes las aiejït dérangés dans ce travail. Aussitôt que la construction du pont a été commencée, nos Groupes ont tait unie attiaque quii a a-éiiBSi. l-'ennemi à fait aussi Une attaque aujourd'hui sui lé froat d"El ILaibfcaira. Il a été re-ptiusse. —^ Dépâchas dîversas Zurich, 3 février: Mardi après-midi, à 2 h. 30, -un avion étranger a ftirr-volé deux fois la localité suisse ds Donfol. Dès son apparition deux régiment® dJ infamfcaric euijs&e ont tiré sur l'appareil, niais sans atteindre. Bucarest, 3 février : OTi W&lmè> do Soiiroo' sMïii-ofÊcieiuse qnë la plus grati-de i paa-tie dtes céti'oales àcli^ftoes pend-aiit co$ d^cniërs mois j èil Romhahiô'pscili-r- "colupte "dé" î>AJiftm-à^;n,e ne p"éut êta^e1? expédiée par suite, dru maiit^Jfievra^bn's. L admini'i|-' txration dos chércins de, for roumains aurait, dit-Oïi, a6-cep té l'offre du gou vern cm ent alleinaiid d'envoyer iiu-niexne les wagons nécessaires. I^ondres, 3 février : i On mande dé Paris au < Central News » qne> le vif-peur anglais Ifearia-, qui a -été torpillé près du Havie et a sombré dans le port, a pu mettre en •feéoui'ité ui.e partie de sa cargaison. * * ■» Washington, 3 février : Le comité d'administration <?le la Chambre des présentante a réeoiu de renvoyer à celle-ci le "bill «ir r i93raigTation au-q ireî Je président Wilcon a, comme on sait, opposé eon veto &t de le faire voter malgré celui- • ci. Le présiden.fc du comixé -croit que le bill réunira la majorité des deux tiers prévue par la loi. ^ î^axlrid, pi} janvier : 'Alix. vertes, Je députe Ursaiz a interpellé le gouvernement sur les pointe d'appui établie pour la flotte à la côte espagnole. Daruî sa répo-nue, le président du ooD®eal, M. a déclaré avec .satiefaction que jus qu'ici^ tou<3 'T^'tteilig'éTants ont respecté la neutralité K.ie l'Efipargne. — Toute manifestation suseepti'ble d'être interprêtée comme une marque de sympathie pour l'un dqs Etats belligérants, dit-il, poun'ait canser des difficultés au gouvernement; au-esi je regrotie que certains députés expriment publiquement l^urs sympathies personnelles. Nous devons penser k l'avenir et ne point renoncer A la grandeur du pays. Nous voulons q^e Jorjs d-e la ■^onchision de ]a p>a.ix on entende La voix dis l'Espagne. jP jjonrqfîoi -trous observoTie la plus stri-5to ncu.tra-fiité. Lorsque . l'Çsgagne possédera une cecadrs?, ne <«iora plus un façteiir à négliger. Ea certains cas, l'iso-îemeiit serait^ dte la téméirité* aurîsi dcvone-nous être prêts en considération des événeikt-ats futurs. Buenos-Ayr.es, 3 février : D'après des informations parvenues ici, le vapeur an-gfo*8 |Sotar°, de Ja Royal Steamship Company, a coi ; lé par le croiseur allemand auxiliaire kron priez \Vilhéîrïi. Le Botaro faisait routo de Liver-pooî à La-Piata où il venait prendre une cargaison de viande congelée. .? * * « Londres, 4 février: On mande de Paris au « Daily Télégraph » : Les gou-vernemen-ts russç et français ont conclu un accord aux ter mes lîù quel la Russie s'engage à fournir à la Franco ^5 millions de pouds de froment et C millions de ponds do «ucre. Les termes*de livraison sont répaa'tis sur plu- sieur^"^ârdis. Le gouvemerneint français^ j)ai^^^d'avance. * *» Oostburg, 4 février : Hier, un violent bruit de canonnade s'est fait enten dro dans la direction de l'ouest. De nombreux aéroplanes paraissent avoir survolé Zeebrugge : le soir, le ciel était constellé de lumières de différentes couleurs et de fortes explosions ont été entendues. * " # „ Londres, -1 février : £ I/o fils de lord Ptossberry, M. Neil Primrose Rose-fb&i-ry, a été nommé sous-secrétaire d'Etat au ministère des affaires étrangères. - " * * • Tsarskoïé-Sélo, 4 février : Le Tsar est parti ce matin à 10 heures pour le front. La Tsarine et les princesses l'ont accompagné à la garo. Genève, 6 février : / D'après des informations publiées par des journaux r français, 113 instructeurs japonais sont arrivés à Marseille. Un c'Sftâin noinHre en seraient destinés à l'Angleterre et les autres seraient versés dans les services do l'artillerie française. " • • * « Berne, 4 février : Le département politique suisse a fait savoir à l'Allemagne, a l'Autriche et à la France que le bureau pour le rapatriement des prisonniers civils fermera ses portes le 2S février. * * « / Lônorés, 4 février : Le ministre anglais du commerce vient de nommer uno commission chargée de rechercher les moyens de désencombrer les entrepôts dans ies ports où un nombre extraordinaire de _ navires sont immobilisés et où la main-d'œuvre est insuffisante. * * • Washington, 4 février : 6'adressant aux représentants des Chambres de commerces américaines, le président Wilson a déclaré qu'il était du devoir des Etats-Unis de se mettre en mesure d'approvisionner le monde. A cet effet, a-t-il dit. il est nécessaire que nous ensemencions une superficie plus grande et que nous^obtenions un rendement plus grand par âore cultivé. Si nous ne voulons pas faillir à notre tache, pas une charrue, pas une bêche ne doit se rouiller chez nous. • * » Londres», 5 février : Le « Daily Telegraph » annonce qu'à l'embouchure de la Tamise on a trouvé le cadavre d'un aviateur allemand en uniforme d^officier. G avait ira éclat de ehrap-neîl dans le poumon. On soupçonne qu'il s'agit de l'avia- tcor qui a entrepris vers La Noël on raid à Sherness. • # * Genève, 6 février : D'après une information du gouverneur général l'Afrique centrale française, des troupes françaises ont, le 29 mpvier, après un combat de deux jours, occupé lo poste Bertua sur le fleuve Dume dans la région centrale/ du Kamerun. / « « Londres, 6 février : On craint que le vaoeur Borrowdael, do Bnnderland, faisant route de Londres à GVanvïQe, ait été victime de l'attaque d'un sous-marin près de Saint-Malo. D'autre part, les vapeurs Sorata et Orconia ne sont pas rentrés À la date où ils étaient attendus. Dans les milieux maritimes, on est inquiet sur le eort du vapeur Oriola. Ce navire est parti vendredi de Londres pour La Havre et a disparu depuis Lors. On craint i <roe 1 Oriola «oit un des deux navires inconnus qui. ont été torpillés par un sous-marin ollemand. L'OrioLa, con- ' étroit 1 an dernier, j&sgeait 1,490 tonnes. • * • Ctefctigné, ï février: 1/aviateur Dabos a mrvolé Oefcfcigoé et y a Jeté six 1 bombes. Trois de oelles-ci «ont tombées sur T arsenal, deux w uae caserne et uoo sur le toit d'une maison LE PAIN A ETTERBEEK I^ç/s articles qn^jrâi c-cirf'sl.cî a propos dHi pain à Kt-terb&ek ont. fait T'effet de plusieurs pierres — d^ua r<%i oienit cie pierres — dans une seuile et uiêine mare aux grenouilles. S'il en fallait des preuves, je les trouverais dans tes trois ou quatre « droits de réponse » que m'a adressés Le Collège éehèvinal et aussi dans les quelque deux cerats, sinon tr>>is ceaiits lettres que j'ai reçue* et qaii portent la signataire d'habitants eu de Kr"vupe«. habituants d*e la commune. Nous allons voir bout oera, posément, ©onRciencieuee-ment, en gens qui n'ont aucune espèce de partie pris, que les questions' d'ordre politiculaife Laissent absolument froids, et qui sé moquetît des prochaines élections et de <tefîes qui à travée le^s âges les «uiviront, coin me ei M. Mesens ou M. Yàndérvelde ou M. Paul Hymans ou M. Ta-nbermpion lud-m-ême n'avaient jamais existé. C'est — je l'ai dit en d'autres occasionss je le répète et ne cesserai dé fe répéter — l'état d^ esprit qu'il importe d" avoir, -qu'il faut avoir de to-ute nécessité darus los cii-constances actuelles. I Mais, avant tout, une conistafcation de primordiale importance s'impose et q;s5incfd'é^nment j'ai notée déjiV y /à savoir fe Collège éc^ev+rrai d'Ettirbeek n'a pris àucune mesure pî>ur donner force lép'Ëîe à ia décision pri^e par le Comité National de Secours et d'Aiimen»^ tatjon fixant le poids et le prix du pain. , Est-ce ou n'est-ce pas vrai? ï ce n'est pas vrai je mérite -d'être lapidé, <FôtrJ ècaaîfcelé ou d'être fusillé... an Choix. "Si c'est vrai, j'ai !e> droit-de dire, d'affirmer, de jurer sur les saints ■Evangiks ou sur la Tn-c ïle>, sur la cète des membres les plus chers de ma îamilLe ou de la vôtre, que. le» intérêts -de la population d^Bttfrbeei n'ont pas. plus -préoccupé 3e Collège échevÎTial d':Etter-. beek que si la populatian -d'Stt-erbeek comptait exactement ®é.w> individas. • .Qu'est-ce' Qii&< le Comité .National de-Seoours.et d'Ali-fr|entation ? î |Une csuvre-. so&b ses pouvoirs 3 s Ils ^orifnuîs, jéga^eme®.t parlant-. Ils ont la tfigrifi- ; «.ti-on de® "pouvoirs que je reconnais, par roanièr?* • "'exemple, aux membres du Comité de Secours die « La Belgique » ou de toute aurtre œ.uvre «■imiJaire. ■Un point, c'est touib! Par Ja force des choses,, ce Comité National de Se-cojxps .à l'œuvre globaie duquel, sous réserve de cer-ftajnre;çintiqiues qui viendront à leur heinre, >je rends ici volontiers nommage^ .s'e^st trouvé en mesure de d»écré-fcer théorîqycinerit que Le pain siérait vendu à au.tant et qu'il pèserait autant. Sa décision avait quelle' valeur, s'il vous plaît 1 La valeur que^ les adnjintsDrations çonwnunales voulurent bien lui donner en preinant <i«s arrêtés qui ia notifiaient..Ç est d'une simplicité plus quei biblique, et c'eet ee comprirent toutes les administrations communales cé ^agglomération, Bruxelles en tête... A l'exception de l'adininistration communale d'Et^ terbeek. La décision du Comité National de Secours d"Aîi-mentatîon, seul organisme a même de ia pouvoir preai-qre, a eu ainsi force de loi pai-tout... r^Sauf à Efîérbeek. ' i le Parquet, saisi de procès»-ver baux dressés par les agents de police des communes de agglomération bruxelloise,, capitale comprise, pouvait légalement poursuivre. De telle manière que le même Parquet, saisi de procès-verbaux dressés par la police d'Etterbeek sur des contraventions dressées en violation d'une décision prise par le Comité National de Secours et d'Alimonta^-tion avait le droit — et même le devoir légal — de ne pas poursuivre. Saisissez-vous la nuance... qui est un abîme î 0'ect élémentaire. Voulez-vous que je délimite autrement la question de principe 1 V oici : Ou bien les Collèges échevinaux de Bruxelles et de toutes les communes de l'agglomération ne sont composés o{uo de vulgaires imbéciles — ou bien seul le Collège eenevinal d'Etterbeek était en 1"espèce la vérité et il cet seul, h Rencontre des autres, composé d'aigles. Et alors, si yous partez du principe que je" viens d'avoir F honneur dJexposer et qu'en homme simple^ ment doué de bon sens vous soyez forcé de vous y rallier, vous conclurez, en principe toujours, que pour les boulangers etterbeekoie s'ouvrit, dtura et perdura l'ère de la fantaisie, du vouloir personnel, de l'arbitraire, de la gestion de leurs intérêts particuliers^ sama aucun risque. Est-ce que, par hasard, parmi les 200.GOO lecteurs de la « Belgique > il s'en trouverait un senil cour <vnntr,fv drreVl^m^seAh, ? Qu'il «se montre 1 * * « Ceci dit en manière de prologue indispensable, voyons ce que nous objecte le Collège échevinal d'Etterbeek qui, pour cause, est resté sourd à toutes nos sollicitations visant La question de savoir si, oui ou non, il avait pris un arrêté donnant force légale à la décision du Comité National de Secours et d'Alimentation. _ Dans un premier Droit de Réponse le Collège échevinal d'Etterbeek m'écrit textuellement ceci : Monsieur, — Nous avons lu avec intérêt l'article que vous consacrez dan6 votre numéro du 25 janvier à la question du pain et dans lequel vous avisez vos Lecteurs de votre résolution de signaler, 6ans aucun ménagement, tous les abus qui viendront à, votre connaissance, et dont une « sérieuse » enquête vous aura permis de contrôler la réelle existence. En suite de ce . contrôle « sérieuac » vous affirmez — vous le faites sans réserve aucune — que l'autoriié communale d'Etterbeek a délivré a-ux pàx.issio,m de. la f-ik-rine blanche américaine destinée aux boulangers en vue de la fabrication du pain blanc Le jour et la veille de Noël. Nous ignorons à quelle source vous vous êtes documenté sur c© point, mais nous pouvons à notre tour af fur mer, sans la moindre réserve, que vous avez été enduit en erreur de la façon la plus grossière par votre correspondit. U est de notoriété publique, en effet, à Etterbeeii comme dans la capitale etdjyw4em,,autres faubourgs, que Le Ooimté,_ central do^êecouns et"*^^iiinenta.tion° a fait de-uff djstribu^'pns (fe farine blanchi, à un intej.-vnil^^envirqa trois semaines. La preinièré dafiâributiOn, d'un total do 300 sacs pour Ei terbeek, d est faite avec obligation pour le® administrations communales de délivrer la. farine blanche aux ' hôpitaux, cliniques, orphe.li.nta-ts e^/pâtissiers : oui, Mon-Êeur l'Editeur, aux pâtissiers. Cette obligation a été respectée par notre commune,*4 ), vec cette seule .restriction qu'upe-réserve de quelques 1 ayaict été faite..vCetto réseTve, aiiijonro traTepii»7'^. i tait destmée anx -malades non hospitalisés et munie f 'un certificat médicaJ. . - - . ■ La seconde distribution de farine blanche, à l'ava.n-ige des boulangers cette fois, au total de 21C f-§cs de 1 ktlos^ à l'occasion des deux jours âe> Nro- et nous affirmons formellement que La w>haiité de cettr» farine a-été^dô^tribuée aux boulangeas, à l'exclusiondi-tout pâtissier qi'elc<>nque. N^rc commun© iv\*ôit, à l'heure- actuelle, d!u Comité ^nn-tral, 6Q sac© de farine grise par jour; l'oeuvre de la soupe communale en utilise 12 sacs pt demi pour la fabrication d-ee pains destinés au service de l'alimenta bion. Le eumlue. sodi 43 socs et demi, est intégralement hospices, l'orplieiinat de notre commune et ies p&-utuiitifc,, ceux-ci, aa nombre de 12, recevant enisemblav tk>ux tiers de eac. \ jfious ajouterons que la répartition des 43 eacs et de- \ ip\ — ratifiée par notre Conseil communal — a été ac-f^pt.ée par tous les iatéressés convoquée en séance à f la Maison communale; elle a été faite au prorata do la^/ 4oantité moyenne de farine employée par eux avant* f ouverture des hostilités. Pour votre édification, nous vous envoyons ci-joint la façon dont est répartie, journellement, la quanti;^ de farine miee à notre disposition i>ar le Comité d'aîs-mentation, ainsi que La répartition de La farine faite pour les doux, jours de Noël. La police ne bouge pas, écrivez-vous, ou quand il lui arrive de bouger ses procès-verbaux sont purement ei simplement j esté» au panier. Erreur, Monsieur. Plusieurs procès-ver baux ont, été dressés et envoyés à M. le Procureur du Roi. Votre « enquête sérieuse » a oublié die vous apprendre que le Collège des bourgmestre et échevins a dé- ^ 1 signé un ingénieur agricole export, dans le but de cou-trôler les agissements dee boula.nge.rs et pâtissiers. Tel-lement il e^st vrai qne 3"Administration communale duEt- H tenbeek n'a pris aucune mesure de réglementation, ni/ vq«fcmL au prix, ni quant au poids-1 ■L' Vous avez le louable désir d'entretenir vos nombreux? ffecteuis de façon sérieuse. Si, pour réaliser vos bonnes r montions, vous pouviez publier — sans cous tenir ri-goetrr au point de vue de l'étendue légale de çotre réponse — le document ci-joint que nous avons envoyé récemment à tous les membres de 1a Conférence des bourgmestras du Gtrand-'BruxeJles, noue vous en serions ■bien reconnaissants. La -démonstration de l'attention sérieuse que nous portons à l'importante question de l'alimentation de nos concitoyens serait faite sans réplique possible. Quant aux antres affirmations de votre journal, nous laisserons vos lecteurs juges de leur intérêt, en p-ré-isenee -de -ce qui précède. Nous nous bornerons à voua tfaiTe remarquer que les mesures priaps par le Comité ■central pour mettre fin à des abus constatés, ont pour obj<?t toute J'aggloméra-taon bruxelloise et non telle 'Commune en particulier. Il est vrai que vous annonce® des « promenade© » à Bruxelles ^ dans les autres faubourgs en vue de la dénonciation de ces abus. ^Tous e^peroqs, pour l'édification die vos Lecteurs, qu© les enquêtes ar.ixqiuelies vous comptez voij^ livirej* au-c*yurn? de ces « promenade© » auront réellcitnient le oa>~ racter^i .serieu^: que yous vous plaisez à l^m* attri huer- Le Collège : ^Suivent les signatures.) Lo Droit de Réponse que Ton vient de lire — si on en a eu le courage et il on faut — vise un article dji na lequel ] ai affirmé : 1° Qu'Etterbeek était la seule commune de f'agglo-^ nui ^ûnaissance, qui n'avait pris aucun aneté fixant le prix et le poids du pain « de telle manière que les boulangers y font ce qu'ils veulent, vendent aux prix qu'il fixent eux-mêmes, sans que le moindre contrôle puisse en réalité s'exercer. » i> ^ Droit de Réponse du Collège échevinal à 1 aruiCiO daps lequel cette affirmation d'importance <&-pîtale a été produite ne répond que ceci — qui est une pure calembredaine — à savoir « qu'il a désigné ua ingénieur agricole expert dans le but de contrôler le® agissements des boulangers-pâtissiers. ï (vilement il est vrai, ajoute ce Droit de Réponse, qui est décidément un monument d'inconscience, que» l'administration ooimmu-nale d EfcLerbeek n'a pris aucune mesure de réglemeaa-tation ni quant aiu prix ni quant au poids du pain. » oui ou non, revient-il à d'«e que Le nomination Ci ua ingénieur agricole-expert prouve que l'administra^ tion communale a réglementé le prix et le poids du -pain? r-r- un i ,1^^.-^,,, „, C'est de la folie, de la folie pure... et même impure! Et je demande l'ingénieur agricole-expert lui-même de le faire connaître, de me dire ce qu'il pense — s'il existe — du rôle qu'on Lui a fait jouer. J'aij°terroS^ j'-ai fait interroger nombre de boulan* gers d Etterbeek : il n'en est pas un qui ait vu, die ses yeux vu, cet ingénieur agricole^expert désigné' par le Collège échevinal d'Etterbeek, d-g.ng l'exercice dit» fonctions que ce Collège lui avait conférées. Où est cet ingénieur agricole-expert? Quel est^il? Quels étaient ses pouvoirs ? Quels sont-ils à l'heure actuelle 1 Si cet ingénieur agricole-expert existe vraiment, je lui demande, comme un honnête homme pe-ut demander un service à un autre honnete homme, de me faire parvenir une attestation portant sa signature et affirmant sans réserve que tout se passe pour le mieux, ainsi que le proclame le Collège échevinal d'Etterbeek, dans la meilleures des communes. Lo jour ou j aurai cotte attestation, non seulement is la publierai <r in extenso » dans son texte intégral, masa encore je donnerai, aux pauvres d'Etterlx-ek, un bon pour un mois de mes appointe m enta de rédacteur à « La Belgique » 1 Est-ce que ça va ? * * * J'ai dit dans le même article auquel prétend répondre, dans sa première lettre reproduite ci~dee©u>s, lo Ctcliège échevinal d'Etterbeek, qu' « il y a <iœ boulangent qui ont <t^c> etooirs de taurine, à qui l'on distribue en outre-de là farine du Comité, et d"autres qui en sont strictement rè-cluits à ne panifier que ia farine grise qui est mise à leur disposition ». J'ai ajouté « qu'aux premiers on donnait de la faa'ine du Comité qui devrait èti-e réservée en totalité aux seconds, et qu'on leur permettait armer de se livrer à des manœuvres véritablement odieuses ». J'ai ajouté que <( tel de ç?;£_boulangers ayanL des stocks recevait cinq sacs de farine grise t;>i2i» tes (soit un sac deux tiers j^Kir jour), ■ alors qu'aux autres, qui n'ont pas de farine blanche en magasin et qui voudraient honnêtement gagner leur l vie, on ne délivrait qu'un demi ou deux tiers de sac | par jour C'était ià une affirmation — une accusation — pré- * i cke, formelle. Vous Douvez lire avec des verres grossd usants le Droit de Réponse du Collège échevinal d'Etterbeek : vous no trouverez à cela d'auure trace de réponse que ceci qu» je reproduis intégralement et dans son texte même : « Nous ajouterons que la répartition des 43 1/2 sacs ratifiée par notre Conseil communal a été acceptée par tous les intéressés convoqués en séance à la maison communale. £11 e a été faite au prorata de la quantité moyenne de farine employée par eux avant l'ouverture de<5 hostilités. » Et me voilà « collé »? On ne peut plus collé, on ne peut plus terriblement, plus définitivement Voyez d'ailleure : La répartition des 43 1/2 sacs de farine a été acceptée tfëîr les in téressés comm e on aeC''n teT parce " qu'il n**y a pas'môy^n de faire autrement, une. chose imposée. Avez-Vour?, ' m-fssi-TUirs dn Collège échevinal/"eo/tenda pomme moi — et les avez-vous enregistrées? — les pkîintes des petits boulangers auxquels vous avez attribué 1/2 sac de farine et qui n'ont fa.it et qui ne continuer; t. à faire que prot sier parce que vous donnez de la farine du Comité à boulangers qui n'en ont p.-sa besoin, vu qu'ils possédaient ou qu'ils possèdent encore dne stocks die Lirinie blanche et qui depuis des mosa vendenit"' ""pnx " exorBî6ants l^s pains blancs dont leurs m.a.-.rn.3Îns regorgent? En cela, messieurs du Collège échevinïil, vous fnitea œuvre de mauvais administrateurs. Vous qui faiteb 61 Grand étai de certaine décison du Comité National «de Savoura et d'Alim^nta-tion, voue traitez œ même Comité avec un° désinvolture qui lit^éna.lemeot fc-ise 1» grf'^iè.reté et l'impudence la plus totale. Qu'est-ce, en effet, que ce Comité nous tniait* à |&

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Dieses Dokument ist eine Ausgabe mit dem Titel La Belgique: journal publié pendant l'occupation sous la censure ennemie gehört zu der Kategorie Gecensureerde pers, veröffentlicht in Bruxelles von 1914 bis 1918.

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