La Belgique: journal publié pendant l'occupation sous la censure ennemie

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s.n. 1918, 12 Januar. La Belgique: journal publié pendant l'occupation sous la censure ennemie. Konsultiert 17 Mai 2024, https://nieuwsvandegrooteoorlog.hetarchief.be/de/pid/ft8df6mj2f/
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LA BELGIQUE PRIX DES abonnements t moi» (lévr , mars), fr. T.90il mol. <!*«.) "■ 3S0- La demanda dabonnemen, « regm exclvn-r-- <ent par 'e* bureaux et le» faeieurs de* jtoslc*. — /V"rJclà,,atu>ns oo,m. „a,U 1rs abonnement do, ce,a il « al^ée, «<»««« "■» '""'c"uc ^ >*"u- AOKIlNISTRATION ET REDACTION : «Soalagn.-aux-HcrbM-PoUBè'-o.. 31. Bru«>l!«s. ___ ,_ ■ iiju_L i nanTirr-t-— —— PRIX OES ANNONCES Petite* annonce», la ligne, ir. O 75. — Réclame* avant les annonces, la li^na, ir. 1.75. — Corp* du journalj la ligue, fr. 7.50 — Faits divers, la ligne, lr. 5.00. — Nécrologie, la ligne, tr. 3.50 — Coin des Eleveurs, la ligne, lr. 1.50. Sureau» oe 9 a 17 nourpa Direction ei Administration : £ t s,",fi "T® *09 mORESSèE, DIRECTEUR LA GUERRE I 257° jour de guerre ' „ Rien à signaler. Négociations de paix Brtsi-Litovsk, 10 janvier ; Toutéa lea délégations, y compris celle do l'Ou-fcraiue, é»ii lenu ^ matin, 4 11 a., uue séance plé-jiicr*. Après avoir «uvert la ®ctu*co, lo grand-vi-eis 'î'alaai l'aclift a c6dé la presidouc© à M. von Kttiilmauu, qui a iuit les dôclaraUous suivantes . — Je crois otre l'interprète de votre avia À tous •o disani que le règltincnt de nos 6éancos peut êtro considéré coume uxaiuteuu. Toutefois, des modifications s étant produites dans la composition de certaines délégations, il me parait qu'il n csi pas superflu, au moment do reprendre uus travaux, do jel&r iui coup d'ail on arriure ot do faire l'huato-r;«i«e do la marche euivic jusqu'ici par los négo-d.uions. ^ lû gouvernement russe a fait savoir, pur radio-tùl.gramnie, lo 28 novembre 1017, qu'il était pfét ft (aire reitaines .communications aux gouveiue-140111» belligérants et h. entrer en pourparlers avec eux. A celle nouvelle, lo comte von Llortling.chancelier de l'iùmpire, n fait la déclaration suivante, dans le discours-programme qu'il a prononcé it la Béauce plénière du Reienstag, le 2J novombro 1017: Voici, daus un autro ordre d idées, la cominu- Dication que je suis à mûoo do vous faire : Lo gouvernement russe a lancé hier de Tsarkoiô Sélo, aux gouvernements et aux peuples des pays bdli-gcr;iul3, un radiotélj^ramme oi^né par M.U. Trotzki. commissaire du peuple pour las ali'a!re9 étrangères, et Lénine, présideat du Couseil des commissaires du peuple, pour leur proposer d'ouvrir à brel délai doa négociations d'armistice cl de paix générale. Je n'hésite pas à déclarer qu'il est possible de trouver dans la proposition du gouvernement russo, 40II0 qu'elle m'est connue jusqu'ici, la base d'uuo ouverture de pourparlers, et que je 6uis disposé à les entamer, dès que le gouvernement russe aura envoyé à cet effet des délégués munis de ideins pouvoirs. J'espère et je souhaite que ces el lorts prennent biontôt consistance et nous ramènent la paix. > Los chois des gouvernements des autres pays Coalisés firent une déclaration dont io beus était identique. Le â décembre 1917 s'ouvrirent dos négociations en vuo de la conclusion d'un armistice, qui aboutirent le 15 décombre à la signature d'un traité d'armistice qui disait dans son article 9 : <Les parties contractantes ouvriront, immédiatement Après la signaturo du présent traité d'armistice,des né&Qc'iaUons do paix > Conformément à cette stipulation, le.; quatre Puissances coalisées déléguèront ix IJrcst Litov.sk des plénipotentiaires qui ouvriront lo 22 déeembro, avec les délégués du gouvernement russe, d<:3 n.'<gociations de paix. Ces négociations coiupoirtafent deux parties distinctes, h savoir d'une part la discussion de la possibilité d'une paix gé nérale et, d'antre part, la discussion do coriains points qui devaient dans tous loa ca3 être discutés caire les puissances do la Quadruplice et le gouvernement russe. Sur une proposition fuite à la séance du 25 décembre, par la délégation russe, une interruption de dix jours des négociations lut décidé pour donner aux peuples dont les gouvernements n'avaient ^as encore adhéré aux négociations de paix générale, le t^mps de so mettre au courant dos principe éiablia à ce moment-là pour la. négociation do celle paix. Il fut entendu quo, passé co délai,nous reprendrions les négociations, sans nous occuper de savoir si d'autres Etats belligérants et combien y douncraient lour adhésion. Lg délai étant échu le 4 janvier 1918, à miuult, et aucun des gouvernements do l'Entente no lour ayant fait parvenir une communication quelconque, /es houvemoments coalisés ont publié par sans-fil la résolution commune suivante : — Dans la répouso qu'elles ont faite aux propositions des délégués ru ,» i 1 , il.HégaUons de la Quadruplice avaient, le 25 décembre 1917, établi certaines conditions essentielles auxquelles elles subordonnaient la conclusion d'uno paix générale immédiate. Voulant éviter de se lier par un engagement unilatéral, elles avaient expressément spécifié quo les conditions essentielles ne vaudraient que si tputes les Puissances actuellement belligérantes 6'obligeaient dans un délai raisonnable à observer strictement, sans restriction ni réserve, les conditions engageant toutes les nailons do la même manière. Avec le consentement des guatre délégations coalisées, la délégation russe avait alors fixé un délai de dix jours endéans lequel ies autres belli-géï&ntsv mis au courant des conditions essentielles d une paix immédiate ainsi dressées à Brost-Li-lovtfk, devraient diro si elles adhéraient ou non aux négociations. Lcâ délégations des Puissances coalisées constatent que lo délai do dix jours eat échu lo 4 janvier 1918 et que l'adhésion d'aucun dea autres belligérants aux négociations do paix no leur est parvenue. > II résulto du texte de la communication laite le 25 déocn)bre par les gouvernements coalisés qu'ils exigeaient au préalable que tous les peuples so reconnussent connue engagés tous de la même ma-uièrQ par les conditions qui seraiont posées, la non acceptation de cette condition avant l'échéance di» déjai devant entratnor lc3 conséquences prévues danâ le texte de lour déclaration. Leur proposition est ainsi, dès maintenant, nulle et non-avenue. Au moment où uotre Conférence se préparait à reprendro les négociations au poiut où elles étaient arrivées avant -l'interruption de Noël, la délégation russe adressa au général Hoffmann le télégramme ftuivaili qu'avait signé M. Jolie : — gouvernement de la Képubllque rusi» estime nécessaire de continuer les négociations de paix en territoire neutre et propose d'en trausfctrer le siège à Stockholm. > Lo încmo désir do transférer lo liou des négociations eu pays neutre fut exprimé dans d'autres télégrammes encore. Je ne veux pas examiner ici en deta.l les raisons exposées à MM. los délégués, qui notirf font estimer impossible de fixer le siège dos pourparlers ailleurs qu'à Brost-Litovsk, mais je tiens à dire dès aujourd'hui quo c'est chez les quatre Puissances coalisées une décision arrétéo ot inébranlable do *0 refuser pour le moment à C011-tiuuu n.illours les- négocii-tions préliminaires de paix commencées ici. La seule chose à laquelle nous serions disposés, mais par pure courtoisie, c'ost à -admotUe qu'il soit procédé aux formalités finales ucs négociations et à la signature des préliminaires flans un endroit U désigner d'accord ave.; la délégation russe, et è discuter avec elle le choix de Cet endroit. Je ne puis m'abstonir d® 6ignalor Ici car l'atmosphère dans laquelle 6e poursuivent les négociations est de la plus hauto importance au point de tue <2b leur conduite, que depuis los échanges de vue que nous avons eus avant l'interruption passagère de nos séance3, il s'est produit nombre d'incidents qui semblent de nature à faire mettre en douto que lo gouvernement, russe ait 1 intention sincère d'aboutir promptement à la conclusion de la paix avec les puissances de la Quadruplice. Je veux notamment souligner, h co point do vue, le ton i)e certaines démonstrations officieuses dirigées par le gouvernement russe contre les gouvorne-iiieuts de la Quadruplice et celui en particulier d'une dépêche de l'Agence Télégraphique liasse qui est considérée à l'étranger commo l'organe officieux gouvernement. Cette dépéehe — dont je renonce poui 16 moment, afin de no pas allonger mon discours outro mesuic à citer lo texte, mais ou mo réservant do le fairo plus tard si c'était néceev saire — a reproduit in extenso une réponse quo M. Joffo, président de la délégation russe aurait pré-Uiiduornent faite à la séance du 28 décembre 1017, alors qu uq. simple coup d'owl jeté sur les documents prouve qu'elle n'était sortie que de l'imagi-naiiou d'un fantaisiste. Ciito information inventée de toutes pièces a neaucçup contribué ù modifier la façon d'appré- „ cier la tournuro prise jusqu'ici par le3 négociations oi à en moiti é l'issuo ea péril. Si jo ne con% sens pas à renoncer complètement à l'espoir dei»js voir -aeiireusement aboutir, c'c-st surtout paréo que Par l'éloquent exposé que nous a fait a délégation russe,' quo le peuple russo a. soif uno paix durablo ot sùro; c'est aussi à raison de 1 expérience que nous ont donnée, do la méthode ue travail do la délégation russe, les travaux de=> négociations. Pour autant que l'on puisse se fairo un© opinion en se basant sur la tournure qu'avaient <0t? afianer.s avant leur suspension, je no crois pas 8lir\faae de difficultés matérielles tellouient ^MmoutabU, qu'il fajJlc i)r6voir Véchoc de notra c wciuque et uno consécutive roprise de la k guerre dans l'Est, avec los conséquences qu'elle aurait el qu'il est imposs '-le de prévoir. > * « * Après M. von Kilhlinaun, le comte Czernln a pris la parole el dit : — Je vuux ajouter quelques observations à l'exposé que vient du Luire uiou collègue allomaud. Les raisons qui uoiis fout nou» refuser catégoriquement à transférer en ce moin -ut, en pays noutro, le lieu des pourparlers, sont de deux ordres. Tout d a bord il y a des raisons teuhuiquos. Tous ici,noua *0 mm es reliât* par fil direct avec uos gouverue-ments : chaque jour vous è haugez vos vues aveu Pétrograd et Kief, et nous échangeons les nôtres , avec nos gouvernements II uous serait impossible à tous de uoua passer do ce soivico télêgraphi iua sans compliquer uotre travail à l'infini et entraver les négociations. II eot uno seconde raison plus importante encore. C'est vous. Messieurs, qui nous avez invité à négocier avec vous la paix générale. Nous nous sommes rendus ù cette invitation et nous nous sommes mis d'accord avec vous sur les principes essentiels d'une paix générale. Vous avoz alors envoyé un ultimatum avec délai de dix jours à vos alliés, mais vos alliés no vous ont pas répondu. Aujourd'hui par suite il ue s agit plus de négociations de paix générale, mais de négociations do paix séparée entre la Kussio ot la Quadruplice. Or, lo transfert des négociations eu territoire noutro donnerait à l'Entente l'occasion qu'ollo desiro par ellu d'Intervenir pour troubler uos travaux. Les gouvernement anglais et franyuis mouraient tout en œuvre, ouvertement ou daus les coulisses, pour empêcher 1a conclusion d'uue paix séparée. Nous refusons de fairo ainsi le jeu do3 puissances de l'Ouest; en revanche, nous accepterions qu'il fût procédé aux négociations finales et à la signature du traité de paix, qui sont do pures formalités, dans un endroit qui resterait à fixer. En ce qui concerne la quo3lion essentielle des négociations sur laquelle n'est pas encore intervenu un accord entre vous et nous, nous sommes convenus à la dernière séance plénièro de la soumettre à l'examen d'une commission à constituer, qui pourrait commencer ses travaux sur-le-champ. Les quatre puissances coalisées sont complètement d'accord pour fairo aboutir los négociations d'après les principes fondamentaux que le secrétaire d'Etat allemand ot moi-mêmo avons exposé dans des termes qui revêtaient le caractère d'un engagement vis-à-vis des délégués russes. Si ce3 messieurs do la délégation russe sont animés des mêmes intentions, nous arriverons à un' résultat satisfaisant pour tous; sinon les choses prendront fatalement mauvaise lournure, mais en co cn3 la responsabilité do la continuation de la guerre retombera exclusivement sur eux. * * * Lo grand-vizir Talaat Pacha et M. Popof ont adhéré, au nom do la Turquie et de la Bulgarie, aux déclarations de MM. von Kuhlmann cl Czer-nin, après quoi le général Hoffmann a onsuito fait la déclaration suivante : — J'ai là dovant moi un certaiu nombre de ra-diotélégraminca et d'appels signés par des délégués du gouvernement russe et do la direction supérieure de l'armée russo. Certains do ces documents contiennent des insultes à l'adresso dos institutions militaires allemandes et de la direction supérieure de l'armée allemande, d'autres constituent des appels d'un caractère révolutionnaire adressés à nos troupes : tous sont incontestablement contraires h l'e3prit do l'armistice conclu ontre les deux armées. Au nom de la direction supérieure de l'urinée allemande, je formule la protestation la plu# énergique contre la forme et la teneur de ces sans-fils et de ces appels." Le feld-uiaréchaMieutenant von Csicserics, le colonel Gantschcf et le général de cavalerie Izzel Pacha so rallient à colto protestation au nom du commandement supérieur dea armées austro-hou-groiSes, bulgares et turques. Sur la proposition de M. Trotzki, là séance a été ensuite suspendue. * * • Brost-Lilovsk, 10 janvier ; La séance plénière, interrompue hier, a été reprise co matin à 11 heures. M. von Ktlhlmanfl, qui l'a présidée, a d'abord donné la parole ù M. Go-lubovitcli, secrétaire d'Etat oukrainien du commerce et de l'industrie, qui a prononcé le discours suivant- : — Les peuples épuisés ot accablés sous le poids des «maux quo décbniuo la guerre ont soif do paix. Emus par leurs souffrances, les représentants do la démocratie grande-russionne ont décidé sans souci du blâme d'une partie de la société et do la presse russes, do franchir hardiment les tranchées dc3 belligérants pour venir ici coopérer au réta: blissoment de la paix à laquelle lo monde aspire, non pas d'uno paix imposée 6ur lor. champs de bataille par le sang ot lo feu, mais d'une paix conclue par compromis entre les nations. Lorsque le3 négociations do paix eurent été engagées et leurs principes essentiels rendus publics, vous avez décidé avec raison d'interrompre vos travaux durant dix jours pour donner aux Etats qui n'y avaient pa3 participé jusqu'alors le moyen d'y adhérer. Notre pays — la République démocratique de l'Oukraine — dont les population? ont toujours aspiré h la paix, a été lo premier à répondre à votre appel. Le troisième décret do la Rada ayant en date du 7-20 novembre précisé la situation du pays au point do vue du Droit, la République de l'Oukraine a repris l'exislence nationale qu'elle avait perdue il y a un peu plus de deux siècles et demi, et sa participation dans la plénitude de ses droits aux rclalions internatio-nalcs. Port de ce décret, le secrétariat général de l'Oukraiue estime .Qu'il a droit à une situation indépendante nu cours des présentes négociations do paix et a l'honneur de transmettre aux puissances ici représentées la note suivante ; — l^e gouvernement (secrétariat général) de la République de l'Oukraine porte par la présente ce qui suit à la connais3auco de tous les Etats belligérants ; Le troisième „Uuiversal" de la Rada centrale de l'Oukraine a, en date du 7-20 novembre 1917, proclamé la République démocratique de l'Oukraine et fixé sa situation au point do vue du droit dos gens. La République souhaite la constitution d'un vaste Etat fédératif dont feront partie toutes les républiques qui surgiront successivement sur le territoire de l'ancien Empiro russe, mais on attendant cette constitution et la réglementation de sa représentation au sein de cet Etat fédératif, elle a décidé de nouer, par l'intervention de son secré-* tariat général, dos relations indépendantes avec les autres nations. Le secrétariat .général estime par suite indispensable de porter à la connaissance de tous les Etals et de toutes les nations du monde l'attitude adoptée par la République démocratique de l'Oukraine à l'égard dos négociations de paix qui viennent do s'ouvrir à Brest Liiovsk entre les délégués russes et les gouveruoments des puissances en guerre avec la Russie. Inébrauiablcmeut convaincus que la guerre actuelle étant le pire malheur pour tous les Etats et surtout pour les classes ouvrières, il s'impose que tous los Etats bellgérants ouvrent sans délai des négociations de paix en s'interdisent toute risée de conquête, la Kada centralo et le Parlement de la République de l Oukraino ont estimé qu'il était indispensable p°\Ur |C"X' après la proclamation de la K<-publique de poursuivre une politique pacifiste ac-t've. Aussi la Rada a t elle, après avoir dans son Iroicu-mc ,,untyeria!', proclamé que la conclusion imuu'. iato de la paix s imposait, jugé indispensable la conclusion préalable d'un armistice. A cet effet, le secrétariat général a envoyé de-, délégués sur le front sud-ouest et sur le Iront do la Roumanie, réunis désormais en un Iront oukrainien unique sous la direction de la République de l'Oukraiue. Simultanément, In Rada a chargé son se crétariat général d'en aviser le3 puissances de l'Entente, ce qui a été -fait. Plus tard, le Conseil de3 commissaires du peuple, ayant entamé avec les gouvernements des Etats en guerre jivec la Rusfùe la négociation d'un nrmit-tixi bur tous Uh fronts russe-, lo secrétariat général n envoyé à Brest Litovsk -dc3 délégués chargés de 6'en informai et de la^ rensoigner i à ce niomout il n"a pas manqué de taire remarquer que les délégués des Conseil des commtssairos du peuple, bien qu'ils eussent été prévenus do l'arrivée à Breit des délégués du gouvernement de l'Oukraine chargés de participer aux négociations, avaient conclu un armistice général do leur seul gré ci 6ans §'être entendus d uno manière- quelconque à cet égp.rd avec la RépiToligue de l'Oukraine. Aujourd'hui que le "Conseil des commissaires du peuple, en vertu du dernier article du traité d'armistice général, a ouvert des n. .;otialions do paix avec le3 gouvernements de l'Allemagne, de l'Autriche-Hongrie, de la Turquie et do la Bulgarie, le secrétariat gé uéral déclare au nom de la République de l'Oukraine 1 1* ïous les démocrates de l'Qukcaine wuie&lj, « mettre fin à la guerre et rétablir une paix générale parmi les E.ats belligérants; 2" La paix qui sera conclue entre eux doit être uue paix démocratique assurant à toutes les nationalités, même les moins nombreuses, do chaque lîllat le droit de décider elles mémos do leur 6ort; 8° 11 faudra donner aux nationalités la garantie qu'elles pourront exprimor librement leur vo lonté; 4° Toute annexion quelconque, c'est-à dire la con quêlo par la force ou la cession imposée d'une partie de territoire sera illicite si la population de ee territoire n'y acquiesce pa3; 5U De même est illicite au poiut do vuo de l'intérêt du prolétariat toute indemnité de guerre, quelque forme que l'on puisse lui donner; 6° Les pays et les Etats qui auront subi du fait de la guerre des dommages considérables ou dei dévastations recevront une aide matérielle conforme à un règlement qui sera élaboré par le Congrès de la paix; 7» La République démocratique de l'Oukraine, dont lo territoire comprend actuellement le front oukrainien, représentée, au point de vuo du droit des gens, par son gouverneinout auquel incombe la pioteclioa des intérêts de ses nationaux pourra participer de manière indépendante à l'égal des autres puissances aux négociations, aux conférences et au Congrès de la ^>aix; 8° Lo pouvoir du Consoil do3 commissaires du peuple ne s'étend ni à toute la Russio ni à la République de l'Oukraine. La paix à résulter des négociations engagées avo Ica puissances en guerre avec la Russie ne pourra devenir obligatoire pour l'Oukraine que si les conditions en ont été acceptées et signéos par lo gouvernement do la République de l'Oukraine; 9° Un gouvernement fédéral pourra 6eul conclure la paix au nom do toute la Rusaie, mais à la condition d'avoir été reconnu par toutes les républiques et tous les territoires russes organisés en Etats. A défaut d'un gouvernement fédéral constitué de la sorte, la paix no pourra être conclue quo par les légitimes représentants do ces républiques et territoires.. Résolu à no pas se départir du principo d'une paix démocratique, le secrétariat général souhaite pouvoir conclure la paix aussi promptement que possible et atlacho une grande valeur à toutes les tentatives faites en vue d'en rendre proche la réalisation. 11 juge qu'il est indispensable qu'il soit représenté à la Conférenee de Breat-Litovsk. Il espère que la paix sera définitivement conclue dans un Congrès international auquel le gouvernement do la République de l'Oukraine convie tous les belligérants. W IN NITSCH EN KO, président du secrétariat général. SCHLJLG1N, Secrétaire d'-fitat des afiaircs internationales. # » * M. von Kiihlmann, président, a répondu à cetto déclaration de M. Golubowitch ; Messieurs, C'est avec un vif intérêt que nous avons entendu l'exposé que vient do fairo le président de la délégation de 1 Oukraino. Jo propose dei joindre la note do l'Oukraiue aux documents histoiiqiiba quo renferme le dossier do notre Congrès. Les délégua des puisssances coalisées réitèront le salut qu'ils ont adressé déjà aux délégués de l'Oukrjnnc dans leur t--4égramme du 20 décembre; ils se résmrcnt toutefois quant n l'attitude à prendre par eux à l'égard dos divers points exposés dans la note des délégués de l'Oukraine. M. von Ktihlmann oxprime le désir de soulever quelques-uns des poinls qui serviront de base à la lédaetioii d une résolution des pu i-sauces coalisées. C'est avec les délégués du gouvernement do P6-torgrad que l'on a négocié jusqu'ici sur toutes le3 questions qui concerne le territoire russe ; c'est donl au président de la délégation du gouvernement do Pétrograd qu'il faut demander s'il entre dans ses intentions do continuer à charger ses délégués do représenter diplomatiquement à Brest-Litovsk los intérêts de toute la Russio. ♦ _ * * Breat-Litovak, 10 janvier : A la sôauce tieniiie co ui.-i-bLn, la àl&êga-tion russe a d. '<olar6 qu'ollo prête à 00nti.au.or le» négociations (1e paix à Brfcst-.Litovfik. fille a, on outre», reooumu que le compte rendu la 6Ôanoe du 2S décombre publié par l'Agence YVoJft' est exact et Piiiôxftofatnido cie l'ioforaiaiion publié© par l'Agence Télégraphique riu*se concernant cette s'-ance. • * • Berlin,, Il janvier : Lo „lierlini3r Ta^eblatt » annonce que le sous-sociétaire d'Etat baron van den Bue-sche tient tout los soirs 1b3 chefs dea partis pobtiq-aes au ccjarant dos événements de Brest--Litovsk. Conférence «le Stockholm Coj>enliague, 8 janvier : On mande d-3 Sfcocfcholin au ^Soziaademo-krat-cii'' : — M. Ca<u.'i!lc Ilu/sma&s, f >ntl > de pour voir. d;i "Comité néerl indo-scandinave, a 10 11 aujourd'hui son passeport pour l'Angle-terre, où sq trouve actuellement M. Al ert Tliamaa. Immédiatement après la Conférence de Nottin^iiam, aura liou une conférence internationale socialiste qui approuvera, es-père-fc-on, 10 programme de paix do M. Hcn-tlerson. M. Camille lluysmans lancera eu. suite, au nom de Comit'' néerlaudo Scandinave, l€* invitation» à une conf'rùnce socialiste internationale." * * ■Stockholm, 10 jinviar : Recevant im journal i^a, ,jl. Camilla lluysïruuis lui a dJclaeJ cnlro autres qlle ,. l':,slli<>a M. Ll«ty<l George est Mis difficile en ce moment. Il n'est pas inijjos. Sible qu'un xeviramcot se manifeste flu jour au leidatoain dans la politiquo curof/oiuio. I-.a guerre navale Londres, 10 janvier : L Amirauté annonce que dix-huit naviras jaugea^ plus d* tonne* et trois navires, jaugeant moins do .tonnes ont été cou-V"8 ^ semaine dernière. Ojlzo lu virca ont U attaqués sans résultat. D'autre part, quatre chaluite ont C-té botrl s. Berlin, 10 janvier ; On monde de Londres : ~ L'Amiraui<S annonce qu'a lo navire-hôpital anglais ,,Rev. a " a été 1 oreille et coulé, ie 4 janvier vers minuit, dans le canal de Bristol. Lo navire venait de Oijra.ltar.Tau3 les blessas ont étj transportas à bord des. navires de patrouilles. Trois hommes Cic l'équipage ont p4:i etj trois lascaj>s m/an-queut a l'appel. Le navire naviguait tous * fou allumés et portait les d tinctifs preécrits par la Convention de Ui Hay0 ; a autro part, il ne se trouvait pas dans la zone *1.1:1 ir o d'tvrminoe par l' Ainirauté al!e- : mande dan3 sa déclaration du 29 ianvier 1917.'> ; L'Agence Wolf fait suivre lo t';J''gnamme anglais de la note suivant; : — Les sous-marins alleunandta ipttrtc^ses étant encore en mer, lt^> autorités compétentes ne .sont pa^ en mesure -en ce moment eu sp pronon-Xir au sujet ue li jxirle cîu „Kewa '. Toutefois, dans les mi Deux bien informés, on consid.ire qu'il est impossible que ce navire-hôpital ait été torpillé par un sous-marin; sa perte doit donc être attri- buéo à une explosion c-e inine. * ♦ I-a JIavve, 10 janvier : On «lande de Londies que des chaude-ments ont <^*3 apportés dan^ l'Amirauté britannique. On s'occupe actuellement do la formation d'uni état-major pour la flotte. Chaque nieinbrQ de l'Aniirauté aura cl'dépavant aa tàch« bten di-tinie. Le tout fl:t coji» sur l'organisation de l'état-major do l'armce. Aurt>nt voix entre autres à c^t o;at-major, die jeunes o'ïiciers revenant du iront et qui y a mont acquis une précieuse expérience militaire. • * ♦ Coprnbaguc, 1Q jiinvicr : Le mini-tire des affaires étrangères an>-nonce que le vaiieur danois a été coulé, le 3 janvier, dans le golfe do Gascogne. Doux matelots manquent à l'appel. Le de l'équipage a èt>é débarqué à Btfost. ♦ * • Berlin, 10 janvier : On mande de Hambourg à la ,tG&2î0tte de la Bourse" : —» On a trouvé dans In baie de Riel des petites caisses contenant des douUles de projectile de 70 min. ainsi qu'uue ceinture ilo sauvetage portant l'inscription „H. M. S. Radian", l.e ^Iiadian" est un nouveau ooutre-torpiBeur anglais qui semble donc avoir péri. • . ♦ * Dresde, 10 janvier : Lo comtru Luckner, commandant du croi-'eur-auxiliaire , SoadlliOr", a été interné à \h>ntuihi, dans la Nouvelle- Zélande. * ♦ ♦ Genève, 10 janvier : Ou mande de Mad'i'il que quatre officiers de la marine espagnole, chargés de contrôler des navires-hôpitaux, sont rentrée en Espagne. Ils ont pris oette décision parce quo lo s Alliés embarquaient sur les navires-liôpi.aux troupes qu'ils prétendaient atteintes db fièvre, alors qu'elles étaient en réalité bion portantes. Cologne, 10 janvier : On mande d'Amstoroam à la ,,Gazette îe Cologno" : — Une information de Washington annonce que l'armateur iFerffuson a déclaré à la Commission commerciale du Sénat qu'il est impossible, comme on l'estime, de construire 8 x/t mil'.ions de tonnc3 de nouveaux navires en 1918 aux Etats-Unis. M. Fer-guson évalue à 8 millions de tonnes lo tonnage des navires qui peuvent Gtro construits en 191b. Les événements de Russie Pari3, 10 janvier : On aiaaiùp do Londres au , ,Matinr' que j>lusieurs autres teriitoires russes, habité^ par dvN» nations diverses, ont proclamé lo^ir indépendance. Ils oint di'jà formé un gouvernement ou mauifôsté l'intention de le faire. On annonco entre autres que plu-âeui-s provinces de l extrome-nord de la Russie, parmi lesquelles la province d'Ar-lvlrangel, ont proclamé leur autonomie. Pétrograd, 10 janvier : Le troisième Congrès des paysans de toute la Kussio commencera ses travaux je 12 janvier. De mémo que lo Congrès des .lélégués des soviets, il discutera l'extension des pouvoirs des organismes de soldats, d'ouvriers et de paysans, ainsi que toutes les questions soulevées par la révolution. * ♦ * Berlin, il janvier : On tranismet cl) Genève au ,,Borlincr Ta-.Q;oblatt', 111X0 information envoyée de Pétrograd aju ,,Petit Parisien" disant^jue M. Lénine est en ce moment en congé de plusieurs jours en Finlande. * * . * Poirograd, 10 janvier : Lete commissaires du pouplo ont décida de suspendre le payement des dividendos des sociétés privées et d'interdire les transactions sur leurs titras jusqu'au momeit où ;e gouvernement aura fixé les conditions dans lesquelles elles pourront exploiter. « * * Londres 10 janvier : On mande de Pétrograd au ,,Manchester Guardian" quo le gouvernement nsse a l'intention de publier à bref délai un d'eret annulant la dette publique de la Russie. Seuieis les valeurs d'Etat russo «propriétés îe oitoyenis russes possédant moins de 10,000 roubles de fortune seront remboursées et continueront à rapporter un intérêt fjui sera do toute fajon inférieur aux taux actuels. * * * îlelsinglors, 10 janvier : A l'occasion de la rcconnaissnii'e de *la Finlande, la ville est pa\oisée deim-is qua-rante-huit heures. Le Comité central socialiste, désimnt témoigner la gratitude du parti aux compagnons russes, propose d'or-i.aniser uno cérémonie à laquelle ils seront inviU's. J-o gouvernement a décidé la création immédiate d'un tribunal r^volutionnaii0. Helsingiors, 10 janvier : La roconjuaLssiince de l'indépoudance de la Finlande cet particulièrement intéressante au point de vue des finance du pays. Les fréance* de la- répubUjue sur les divea^es grandes banques ûe liolsiingfors, qui s'élevaient à environ 50 millions de marie, furent saisies au début ce la guerre, la Finlande laisunt alors partie de la Russie : ot, La justification de leuir "saisie ayant disparu, le irouvernoment fimland^is a donné jK)iivoir à H. tWaldeok, avocat à Berlin, d'eniamer toutes dâmarcites nécessaires pour en obte-t ir la levée. Christiania, 11 janvier : La Norvège a reconnu la Finlande comme Etat libre et indépendant. EN 8TAL1E Jkiiî 3;Q, 9 janvier : 1/',, Avant!" iinni- ?e que \>ar iui'.e du manque de courant électrique, lo; usines de la Haute-Italie tr.ivailiaut pour l'arm e sont forcées de r^'didie les iiet:r:s de travail et Miémo de ce>ser leur exploitation plusieurs jours par semaine. * . * * Paris, 8 janvier : 1^) général français Lise est tombé au champ dliounCur sur lo front en Italie. DÉFÊCHESJ)ÎVERSES A^ondreS H janvier : Du „Manchester Guardian" : — Les chefs de l'Entcnto se réuniront h Irref délai pour discuter les mesures pratiques à prendre à la suite du discourt de M. Llord Georgei Us y ap]*oncront peut-être des adoucisôemonts do mnuièro à i»er-mettie A toutes les éventualité dc 30 faire j air peur amener la fin proolioine des hostilités. Il est tout^ois nécessaire d'ajouter qu'il n'y a pas plus do chances aujoiuti hui de voir la g'ueri-e se terminer par des ixxir- parlcrs qu'il y a un an. ♦ * ♦ L» ila^e, 10 janTioc : la Première (.'liamtee a adopt , par 30 voix oonft» 6, lo projet de loi établissait uu : imj>î»t sur los aivnItimiaJ et le* tiuitiimœ, J projet qui avait ét« déposé paj le ministre îles financos, M. ïreub. » * Amsterdam, 10 janvier : U Agence Télégraphique Néerlandaise annonce l'inteitliction de toute exportation. Ija Haye, 10 ;anvier : Le ,,Telegraaf" apprend quTl a été souscrit pour une somme totale d'environ 625 millions de florins au dernier emprunt hollandais j il y a donc un excédent oo 126 millions de florins sur lo montant appelé pour 10 gouvernement hollandais. A Utrccht, ' 1.59 personnes ou entreprises ont souscrit ensemble pour plus de 21 millions de florins. Le plus grand montant souscrit au nom d'une ssule personne a été de 10 millions de florins. • • * * Berlin, 10 janvier : Dans les milieux parlementaires, on pense que le Chancelier de l'Empire prononcera lundi un grand disoours à la Commission principale du Itekh&tag en réponse au discours do M. Lloyd Georgo el au message de M. Wilson. » * * Cracovie, 10 janvier Le projet de loi relatif à la constitution il» Tannée polonaise est achevé ; il sera 1 soumis aux régents djs leur rentrée dte I Berlin et de Vienne. * ♦ * Berlin, 10 janvier : Avant d® quitter Berlin, le président du Conseil des ministres polonais a re,,u le directeur du Bureau do la pressa polonaise et lui a déclaré : —. Nous avons discuté à Berlin toute une s6rie.de questions vitales pour le royaume de Pologne- Nous avons en l'honneur d'exposer à S. M. l'Empereur les desideraita les plus urgents do notie patrie et de discuter ou détail les plus importantes questions-courantes avec les personnalités compétentes de i'Eirapire. Les questions suivantes ont été surtout l'objet de discussions approfondies : participation du gouvernement polonais aux négociations de Brest-Litovsk et création d'une aimée polonaise sur une large base nationale. A propos de l'armée, nous avons dîposâ un projet d'organisation déjà adopté par le Conseil dos ministres polonais ot approuvé par le >CoiiSeil do régence. Nous avons, en outre, insisté pour obtenir que toute une s^rie de mesures d'ox-ception, particulièrement pénibles pour la population, fussent rapportées en Pologne. D'auitro part, noua avons déposé un m> moire au sujet des réquisitions de fer. Noua attachons une grande importance à une amnistie et à l'abolition de toute une 6érie de mesures frappant diverses personnalités. Nous négocions avec le sous-secrotairo d'Etat de l'intérieur 1 organisation du Conseil d Çtat. 11 serait très important que nous puissions exécuter notre projet concernant la représentation diplomatique dc la Pologne dans les capitales des Puissances centrales comme aussi dans celles des puissances amies et neutres. D'une manière générale, nous avons discuté les mesures de nature à rendre possible et à hâter 1a reprise par le gouvernement polonais des branches d'administration qui se trouvent aujourd'hui entre les mains des autorités occupantes. Il est évident que nous uous sommes enquis à Berl'n de la conception qu'on s'y failt h propos de la situation future cie notre patrie. » * * Paris, lo janvier : Lo „Teaips" reconnaît que lo mouvement révolutionnaire qui a éclaté à Lisbonne est dirigé contre la participation du Portugal à la guerre. ^ • Londres, io janvier : On manda de Lisbonne au „Times'' : — Les éléments monarchiste^, visiblement mieux au courait des projets du gouvernement qu»e ies républicains,' prétendaient déji samedi que, par mesure de prévoyance, ie gouvernement avait l'intention d'expédier la flotte portugaise à l'étranger et de couler les navires si leurs" équipages refusaient a'obciir. En effet, lundi, le Cabinet décidait de désarmer les matelots. A'ers 5 liear s du matin, ceux-ci demandaient que cot ordre fût annulé. T^e ministre d|e la marine ayant refusé, les matelots ont annoncé! qu'ils résisteraient • L'infanterie, la cavalerie et la gardio républicaine ont alors cerné la caserne de la marine, devant larineijle des canons étaient postés. Lu nuit, des coups do feu ont été tir^3. Mardi, à (> hnrsd.ii matin, les trouves ont pénétré dans la caserne et ies matelots ont. éfcj arrêtas. Ordre a été ! «î'jinné ensuite aux navires de guerre de so readiro avant 11 heures du malin. A 10 h.yz, !o „Vasco do C.ama.'' a, levé l'ancre et a remonté le Tago- A H heures, lo feu a été ouvert contre lui et, contre le fort de Saint-Jean. Le „yasco do Gnnia'' a été atteP.t et l'équipage s'est embarqué dans les canot^. A 1 houre do l'aor s-midi, les lo-vires de guerre ont. Irissé lo drapeau blanc. Dixi'iutt cents «latôlois ont été incarcérés 11 ans les forts pr>s de Lisbonne. Un peu i<lu)S tiard, los tramways ont do nouveau circulé à Lisbonne et quelques magasins so sikiH ouverts. Le oalmo régne en oomo- meat diUig la capitale. * * * Ua Haye, 10 janvier : Tous les transport de passagers et ôe marchandises emtre Pékin et F en g-Cher. — actuellement le point terminus de ia ligne do chemin de *cr PékiiHSinvnan — ont été arrêtés. On a nolamment découvert une personne malade de La peste qui voyageait entre Tsing-Fou et Feng-Chan. On a c.'j\ constaté de nombreux ca> de pe.ste à une distmee de quelques milles dc Siuynr.n. PETITES NOUVELLES LA &ANTÉ UES EFJrAMT3 ET LA GUERRE Le "Daily News„ emprunte quelques notes au rapport annuel de sir Georgo Newman, directeur du service d'hygièue du miuistôre de l'enseignement : — Des six millions d'enfants, dit il dans ne documont, quo nous avons traités, il y en a beaucoup qui, tout eu n'étant [>as u proprement parler des faibles d'esprit, sont tellement lourds ou arriérés qu'ils ne peu vent suivre rensei^mment avec fruit, plus de 10 p. c. u'y sont pus aptes par suite- , de négligence des soins de propreté et 10 p. c.' par suite d'alimcntali i insuffisante. w Le rapporteur dit ■ensuite que la moitié do tous les écoliers ont besoin do soins dentaires; chez plus d'un demi-million d'entre eux ces soins sont urgents. Un demi-million d'autres entants ont les yeux tellement mauvais qu'il leur est impossible de suivre utilement les leçons. Il y a, en outre, les afieetions d'oreille et du nez, dont souffrent siérieusemont un quart de million d'écoliers. Et, enfin, il a éié constaté que nombre d-'entre eux souffre ru liudies ne la peau et du cœur, de maladies couta-gieuses et de tuberculose. Lo "Daily Is'ews., conclut : — Une évajuation modeste do l'année dernière — pour celte année-ci eir George Newman estime que cette évaluation est trop busse — fixe à un million le nombre d'enfants qui sont négligés corporeliement ou iuleilectnellemenl au point dc ne pouvoir suivre regmiôrement l'enseignement. w Communiques Officiels Communiqués des Puissance* Castrâtes. Berlin, 11 janvier. — Officiel do ce midi r Théâtre de la guerre à l'Ouest. Armées du feld-maréchal prince héritier ftupprecht do Bavière et du prince héritier allemand : Le 10 janvier au matin, après une préparation d'artillerie, l'ennemi a tenté plusieurs fois de pénétrer par surprise aans nos positions établies au sud-est d'Yprcs ; toutes ses tentatives ont échoué. Un violent duel d'artillerie s'est développé durant la journée sur le front en Flandre et au sud-ouest de Cambrai. Entre Mœuvros et Mar-coing, la canonnade anglaise est devenue extrêmement violente par intermittence le soir et à 1 aube. L'artillerie française a aussi été active des deux côtés do Saint-^aontiu et dans quelques secteurs situés entre l'Oise et 1 Aisne. Armées du fold-maréchal duc Albrecht de Wurtemberg : Au nord {le Blamont, les opérations ont été plus actives. Théâtre de la guerre ù l'Est. Rien à signaler. Sur Je front macédonien et sur lo front italien, rien de particulier ù signaler. * » * Berlin, 10 janvier. — Officiel du soir t Iiicu de nouveau à signalât- sur iesdJicrs fruuts. • • Berlin, 10 janvier. — Officiel : Nos-sous-marins ont encore coulé, dans la Méditerranée, 30,000 tonnes brut ue navires généralement chargés ae cargaisons précieuses à destination de l'Italie et do l armée anglaise en Orient. Urace a des attaques liabilement con^^ucs et conduites avec opiniâtreté, ils ont réussi à désorganiser deux convois et à détruire six vapours.Au nombre de ceux-ci, on a constaté la présence d. s vapeurs anglais chargé® et armés „FiiSkug'' (4,070 tonnes brut), „Turubridjge ' (2,874 t. brut), „CliIlondale" (3,311 *. brut) et ,,Wa-vorley" (3,853 t. brut), ces deux derniers transportant chacun 5,000 nonnes de charbon à destination de. Malt et de Port-Sa d. Lo capitaine du „Clifk>ndaie'', qui était armé de deux mortiers de 150 mm. et d un canon à tir rapide de 76 mm., a ét'i fui. prisonnier. Le vapeur italien armé „Pietro'' (3,360 bonnes brut) a d truit à coujsde canon pendant une attaque en surprise. Le vapeur „Percia" (3,374 tonnes brut), qui se rendait chargé à Otrante sous protection de navires .cfe garde, a été détruit par une torpille. ♦ * * Sofia, 8 janvier. — Officiel : Sur 1e .front en Macédoine, sur la rive occidentale du lac de Prespa, des chasseurs allemands ont pénûtr^ dans les positions-de. feudues jusqu'à présent par des troupes russes; ils ont ramené plusieurs prisonniers français. Grande activité de l'Artillerie sur les positions établies sur les hauteurs dans La boucle de la Czerna et e.itre L? Vardar et lo lao de Doiran. Au sud du village de Gradeschnitza, quelques détachements de reconnaissance ennemis ont te lté, après une préparation d'artillerie, d'atteindre nos positions; ils ont tt ; dispersés par notre feu1." A proximit ' de la Strouma inf >-rieuro, nous avons dispersé plusieurs d lâchement s d'infanterie anglaise. Sur le front de la Dobroul cha, armistice.• ♦ * Consentinople, 10 janvier — Officiel : Pas d'événements importants à signaler, Berlin, 1C Janvier. — .Officieux : I. go confinée qu« l'utl&que ptrononc.'e !c 3 janvier, A l'ouest te Flirey par 1 s )rra < iis, s'est tcwnia-:e par la d faito compl' © de l'ennemi, qui a subi dc3 pertes extraoïdinalro-nio: 1 tlovi'es. IJien i|,uO dan: un troit -e tour. nous avons cç>mi>t3 pliM d'ui.e cent: l:i^ de ?oldnt* fiançais tués. ' l'în présence de ces constatations il cet intéressant <de signaler que lo ro-'Âot IV ^raamno do Lyon du 10 janvier (f li. 80 du matin) annonce qu'wuti-i; quel pies lile^s'a, les Français n'oint eu cpio C s.ikht tivs. MalgrJ lo mauvais fe^pp- l e Anglais et loa Français, -sous la prote lion d'iy e \\ -lente ca-nonnado, ont continu'' A tentec -c'ea op-'ratioitf de reconnaissance ex'.'eiM'os par d'knpcr.;mje d'ti-clienKiil'a. En Flandre, fi l'cwiest de Zandvooodc, d<j lortee attaques de patrouillas aoîçlci-es ont r. ai terne nti échoué. Sur 'le ro*ie du Iront .. l'Oue t. les diftaclienients de cscouimioS.ince enn^nii? n'o' l pa» nii'ime réussi à atteindre nos cLeta'ies. Il v a deux ans, le S janvier, que l'Entente a défini ivpircnt d'didA d'alj;indonncr l'avent.iro dc-« Dardiinelles. ©utieprise dont l'issue d'faverable n a él'- con.°ilV-e par la pi^-o an^laisi eonuuo tu» malhour nr.tionaj. L<j; Anglais et le.s l''raiu,a.i-ont lais»é âî^o.ooo l>onnn©s sur les rochers do la près [u'ilo de Gallipoli. 12 vaisseaux de ligne ot croi-curs enjiçfiui^, 17 crois urs cuirns6 - et 20 8ous-marina et lor,pilleurs ont i't" d truits ou forUevo-at endommagK'3 daas le3 Détroits p»r loa balteriOR turques de la cCte et par le; s ou e. marina ril'eaiamis.^En outre, c^tt'e vaii.0 e-.p'dillon a Doi t 5 milliards, en ehifii-es ronde. Communiqués des armées alliées Paris, 10 janvier. — Officiel de 3 h. : Nous avons aisément repoussé un coup do main ennemi sur nos petits postes à la lisière ouest de la Haute-Forêt de Coucy. Ac tivité assez marquée de l'artillerie dans la région de Vauxfiillon. Nuit calme partout ailleurs. * * * Paris, 10 janvier. — Officiel de 11 h. » Activité réciproque d'artillerie en Champagne, d;ui8 la région des Monts et 6ur le front Bezon vaux-bois des Caurières. Pas d'action d'infanterie. * * * Londres, 9 -janvier. — Officiel : L'on ne mi a réussi, hier au crépuscule, à refouler deux de nos postes avanc s établis au nord du -chemin dc fer Ypres-Stadbn. Nous l'avons toutefois immédiatement repoussé par une contre-attaque locale. Aujourd'hui, à 1 aul.e, Us troui^s caua-dieni cs ont jirononcé une heureuse attaque au sud de Lens et on'i capturé deux mi-ir âliouscs. pendant la journée, notre mtHierie et eel'0 -de l'ennemi ont été actives sur différent j)oints du front au sud de la Scarpe. l/artillerio aileuiaiule a aussi ^té active au nead-isl o'Ypres. * *■ 0 Home, 10 janvier. — Officiel : La canonnade a été peu active hi -c près que tout le long du Iront ; elle n'eit devenue plus violente par iiiermittence qu'il r«st de la Brcnta. Nos hardis déUichements de reconnaissant ont fait quelques prisonniei-s à l'on -st de Canovo de Setto, sur la rive gauche de l'As s a ; leurs opérations ont provoqué une longue canonnade ennemie. Kous avons dispersé des travail leurs en nomis près de -Grave di Papodopoli. Daus le« environs de Sa® Doaa, uos k»t tei* i os ont réduit «u «il«nee les mortier- u®-nemis. Samedi 12 Janvier 1913 JOURNAL QUOTIDIEN — Le Numéro : 15 Centimes 6* Année. — ■M» 1134

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Dieses Dokument ist eine Ausgabe mit dem Titel La Belgique: journal publié pendant l'occupation sous la censure ennemie gehört zu der Kategorie Gecensureerde pers, veröffentlicht in Bruxelles von 1914 bis 1918.

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