La Belgique: journal publié pendant l'occupation sous la censure ennemie

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s.n. 1918, 28 März. La Belgique: journal publié pendant l'occupation sous la censure ennemie. Konsultiert 02 Juni 2024, https://nieuwsvandegrooteoorlog.hetarchief.be/de/pid/ns0ks6kn32/
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LA BELGIQUE PRIX DES ABONNEMENTS S moi* (a^ril, mai, iuin), tr. 11.40; $ mois (avril, mai), ir. 7.60 ; 1 mou (avril), tr. 3.80. Lss demanda* d'abonnement sont reçue* exclu**« ventent t-ar les bu» eaux et les racteut * des }>ostes. — Lea ' éclamalions ooncer nant les abonne menu doivent ttre ad> essee* exclusivement aux but eaux de ^osie, AOM:fllSTRATION ET REDACTION : Rîontagno-aux-jierbos-t'otasûres, 31, Bruxelles. rmji uk« annoNcCb Petite* annonces, la Iirne, fx. 1.00» — Réclmmtee j avant le- annonces, la li^ne, tr. fe.60. — Co*-ps dit fout tuu, la ligne, r. 7.fcd. — hasts dtvir lu lu-no. Ir. 6.I1O. — .Sécr oioyte, ia lii;ne, >r. 3.61». — (-c »t$ , de» Lie veut s, Ar>ta de suctéUts, Annonces tuj'.w taiee, la li3uet ir. 2.U0. ttwr»au» dl 9 À I? ««uret, Olrecîïaa ei Uiwisnitloa : ££ ',ï • OS «OflESSEE. OiRtCTgufl ) LA GUERRE I 1,332* jour do guerre / • Lo cinquième jour de la bataille, les An-I glais ei le* Irauyais ne sont pas eucore j parvenus, ea dopit des importants renioris ] qui leur ont été envoyés, a enrayer 1 iinpé-J tueuse ofl'cnsi \ e al e.naude : Entre Arras e. { 1 Oise, ki uou\elle ligne aiteiuie par les urou-î pe* de l'Empereur est jalouse par les écailles do Mirauinont, Albert, Lilioi.s, IJo^c et Noyon. sauf Aloert, devam laquelle les ? Allemands sont signalée, toutes ces localités Bout oll ieur pouvoir. l>ans la bassiu de la Somme, les Anglais . ont Ctô rejetas, par les arin.e3 du prince > Rup^rochi de Bavière, eu arnere des lignes ÎfuroikM qu'ils occupaient en septembre 1D1C avant 1 offensive qu ils dcolauckèrent eatre le sud d'Arns et le sud-oue3t de l'éronne. I Ou se fat attendu à les voir y ia'ue, grâce I à leurs anciennes et cri» soUleS positions l & alors, une résistance plus efficace... l'Jus au sud les Français ont repri3, entre 1 Ormignon et l'Oise, la partie du frout dont il y a quelques semaines à pcineles Anglais avaient assumé la d'f^nse. Mais leur intervention n'a pu arrHer les progrès de^ tro'j[o^ du Iironipriaz : la ligue Lihons-lioye-Noyou n'e^t pas, il est Nrai, située en arrière d|u front que les Alliés occupaient avant la retraite stratégique ordbnnée il y a un an par le mar ehal von Hindeaburg, mais elle est bien près de toucher ù cet ancien front, et là encore l'avance allemande t apurait considérable. Bref, d un bout à l'autre de l'immense champ de bataille, les trouj>es de l'Emjereur continuent à marcher de l'avant : au- dernières nouvelles, on signale leurs détachements avancés à 5u kiloini très du poiit d'où ils sont partis, ce qui permet de uire que leur gain territorial, es!i né hier à 2,(A) kilomètres carrés, est à l'heure actuelle bien près du double. En présence d'un rôsuitat aussi inattendu, on cherche forcément à se rendre compte des conséquences que In perte de ce vas'e territoire, aggravée par l'abandon (5 immenses quantités de matériel, est capable d'eutrainer pour le3 armées alliées. l es commentaires niiî vont leur tr"ûa à Ce sujet nous semblent tout ô fait prématurés, l'ouï* le moment, la question la plus angoissante est ce'.AO de savoir s?i les Alliés parviendront à cinj* cher la rupture décisive de leur front. Los d'; êehes ofiicielle» dis doux partis blirisant qu'après à peine deux jours de buta lie, tout le système forti'ié de 1 Entente a ét«é boi'levo-y '. traversé et dépassé par les troupes d assaut allemandes, beaucoup tiennent „la perche'» du ftvviô pour réalisée. Cela est vrai s'il.s re l ut dire par là «pic toutes les lûmes fortes des Alliés se sont écrivit; es l'une après l'autre et que la lutte se poursuit, depuis lors, 1 «in en arrière d<» ces lignes. Mais il faut dire que, depuis le d but de la l>atnille,- les armées alliées n'ont e.'coro ,';erdu îe contact nu lie part ci que ce n est (,ue si elies venaient à {>erdre oo con. t ict que leiir front serait réellement peroé. Cela assurément *-.orait trè* grave. En tout é.at d«î croise, la sitnati >n, envi-sag^'e k eo point de vue, est sériewse.Taudis que les troupes du prince Jîuppresht avancent sans reL'che vers l'ot est des deux c(;t s «le la Somme, les armé s da Kronprinz se déplu'ont largement vers le end-ouest entre la voie f-Jrrée Amens-Ncsle et l'Oise. Leur avance rapide rend très malaisée, pour les re.aorts fraisais amené» dans oette ré/ion, la tâche de maintenir la cohésion entre ïarmée anglaise et l'armée française. Dès hier, r'minont critique milhiire dm do i'.*i• e. - 'ï. Ste ;eniann, écrivait que le cou-taît entre oes armées n'était j)as rompu, mais quM le tenait pour très compromis. . LVffort^ snprém© qu© les Al'i's Vont demander à leurs trouves parviendra-t-fl à 'hïH.U^ m\Q^ liiiagir qui les menace t L'offensée sllsmande* à l'Oasst Rotterdam, 26 mars : | On ..îtiiido Paris au Nlenwe Rottcrdamsche ' Courant : — La bruit court que le,canon qui a bombardé ' iP(ir!s lance des projectiles munis de ressorts in-/térieurs et contenant un second projeclile qui Iquitte i'enveiopije extérieure a 38 kilomètres de J son pomt de départ, parcourait ensuite 80 nou- J veaux Kilomètres à la vitesse initiale. • ' •** Stockholm, 26 mars : Le capitaine N._*rregaard, critique militaire [ tforvég:en L.en connu, télégraphie au Uaucns% \ Nylie 1er : ' I — Ju?qu'* présent, aucun canon ne ix>uvait'" | Ilancer ue^ projectiles à une distance ai>prochantv imèine de in de 120 kilomètres. A première vue.i Ile fait parait donc invraisemblable; toutefois/* j J puisque les Allemands ont bien bombar dé Par.s s , j 1e priro;!Ie distance, il faut s'incliner. Si l'on* n J admet que cette pièce est un canon de 500 mm./ J 11 faudrait, pour qu'il pût lancer des obus A-j 120 kilomètres, qu'il tirât sous un ange de 50*,: ! / avec une vdesse initiale de 2,100 mètres. Dans ces ? s conditions, le projectile devra.t peser de 1,200 a ^ 2,000 kilos; la longueur du fût du canon devrait- » être de 25 mètres et son poids de 50 tonnes. » . J »*» ' » /Vienne, 26 mars : ; ^ La Hcichposl s'inscrit en faux contre l'infor-" el Biation disant que la pièce à longue portée qui* bombarde Paris est un canon autrichien. ci •'* - i< Paris, 26 mars : la La j>reise socialiste attaque très violemment 1 M. Clemenceau, dont les mesures incohérentes di pr.ses au sujet du bombardement de" Paris el les la communiqués ofiiciels contradictoires causerà et plus d'inquiétude au sein de la population qué la les grenades allemandes elles-mêmes. M. Ce- cc menceau » trompé la population en faisant tout cc d'abord annoncer que des aviateurs avaient attf- se qué Paris. Les Parisiens veulent savoir la vérité m al il y a lieu d'espérer que ML Clemenceau d.im pl nera des renseignements tels qu'il ne faille pas ci regretter de le voir au pouvoj*. à, ai Le Joui liai du Peuple rappe le Ironiquement le d« îelt motiv du dernier discours prononcé à la r£ Chambre par M. Clemenceau sur la guerre d l'iifr i'( Prieur et à l'extérieur. * q\. • se Berlin, 26 mars : g qi Les Anglais avouent eux-mêmes le peu d'impôt pc îance d*« perteg allemandes. Le rédacteur da le •ans-fil anglais dit textuellement: t L'attaque al/ la lemande d^us le secteur de Saint-Quentin a é é m favorisée, !e 23 mars, par un brouillard intense' se qui permit à l'ennemi de traverser notre feu dé* or Partage sans essuyer de pertes importantes. » " qu _ * ui Berlin, 26 mars : re Le» pertes anglaises ont été extrêmement- éle- et Toes. Elles sont dues au fait que l'artillerie an- a < £•"' Z6 t'" " tr^ distance, si bien que rie 1 lulanteiie trouvait prîse eûtre. deux-feux, l4 l'il feu de coucenlration ailemand et celui de sa prç m< " "• siv Le Ciiiiire énornie des prisonnier# que noua gic » vous faits nous fournit un bon appoint raipr la ié£*;tk>n des ro»Wa à l'ariiaré da fropt. j , -■». Vienne, 26 mars : Le MitLagistdung, de Vienne, apprend do source très autorisée que, d'après les estimations Je cercles compétents, 8 à 10 millions d'hooimes, je trouveraient en présence au front Ouest* Paris, 27 mars : Une grande animation régnait hier dans la salie dos Pas-i'erdus (ie la Chambre. M. Clemenceau fera peut-être aujourd'hui 11116 d-eiaratuon. •** Paris, 26 mars : Daus la „ Victoire" M. TTcrvé affirme aveo issurance que MM. Ci ©menceau et L-lo) d lieorge voudra eutt donner aux armées frang ;aiss et anglaise un généralissime uniqiue^ .fin d assurer de cette façon l'unité de direo-ion de la grande bataille. ; , . ■, , Zurich, 26 mars : - On mande de la frontière française : — D'après les déclarations de voyageurs venus ie France et à en juger par l'énorme circulation Je trains, le bruit se conlirme que les troupes coloniales françaises auraient été ramenées au [ront de leurs quartiers d'hiver dans le Midi. Londres, 26 mars : Le Roi a adressé le télégramme suivant à sir Douglas Haig : — C'es avec satisfaction que je vous mande que la bravoure, le courage et l'esprit de sacri-uce, dont les troupes placées sous vos ordres ont lait preuve dans la résistance héroïque a un ennemi supérieur en nombre, sont hautement appréciés par moi et par mon peuple. Le ^ays se ~epose avec pleine conliance sur ses suldats. Puisse D.eu vous bénir et vous fortifier dans ces emps d'épreuve l » Su* Douglas Haig a répondu à ce télégramme : — Le message affectueux de Voire Majesté a Hé un véritable encouragement pour toute l'armée en France. Je prie Votre Majesté d'agréer mes remerciements les pi us respectueux et l'avoir l'assurance que nous saurons résister aux îfforls de l'ennemi et mettre tout en œuvre pour nériter la conliance que Votre Majesté et le peuple entier ont placée en nous en cette heure l'angoisse nationale. » * •** Londres, 25 mars : Le Uailjj Mail annonce que le gouvernement a lécidé de hâter le recrutement dans la ville de .undres. Les hommes désignés pour Je service iont appelés sous les drapeaux beaucoup plus ôt qu'its 11e s'y attendaient. Des mesures énergi-[ues sont prescrites pour faire marcher ronde-uent les choses. Les leaders des associations ou-rières gnt décidé de seconder le gouvernement ians le recrutement des ouvriers pour les tran-liées ; d'autre part, le nombre d'hommes ôgés de iius de 52 ans qui viennent s'enrôler pour les èrvices civils a considérablement augmenté sous 'impression des nouvelles alarmantes du front. Le Morning Poxt souligne la rap.dité avec laquelle s'est déplacée l'artillerie lourde. — Les A.iemands, dit-il, se sont exercés durant es mois a celte guerre de manœuvres. Nos avia-buts ont pu se rendre compte de la facilité avec aqueile les gros obusiers se déplacent sur la oute, suivis d'une longue théorie de camions .utomob.les qui transposent les munitions de ;ros calibre. Les canons sont mis en activité en ►leine cuinpagne. A diverses reprises, on a vu .asser au gu.op l'artillerie de campagne dans les terrains inégaux, à 1 1/2 kilomètre d* d.s-auce de nos troupes. L'armée allemande est uivie dans sa marche en avant d'une aimée 'ouvriers, dont la tûcUe est de réparer les lignes ïrrées el les ponts détruits, de construire le nou-elles ambulances et des camps d'aviation. Dans l'air, l'offensive se poursuit aussi éner-iquement que sur la terre ferme. De nombreuses sctidriiles de combat cherchent à couper nos oKimuaications, a détruire nos voies et a bom- arder nos dépôts de munitions et de vivres. >» *** Washington, 27 mars : A la Commission militaire du Sénat, le général , Vood a déclaré que les spécialistes sont tous * onvaincus que l'offensive allemande ne réussira as. 11 a toutefois insisté pour que les Etats-Unis a voient le plus vite possible deux millions d'bom-ôà «a Lurope et qu'ils en exercent encore deux Litrea millions. Amaterdam, 26 mars : On mande de New-York à YAlgtmtcn Handelt-ad ; — On se rend généralement compte de la g raté de la situation sur le front à l'Ouest. Le» urnaux ne cessent de publier des éditions spé-ales; même les journaux conservateurs, qui ne naissaient plus le dimanche depuis la guerre t Sécession, publient en ce moment des éditions •éciales pour mettre la population en garde con-s l'optini :iiie,. JJu reste, l'opinion publique varie heure en heure^* ^ OPINIONS- D£ LA PRESSE Berne, 26 mars : De M. btegeinann dans le Bund : — Le développement de 1 offensive est tel qu'on i peut s'y tromper : il s'ugit bien d'une opéra->n décisive qui doit fatalement englober et qui globera tout ie front de baloilie de l'Ouest de-•is Nieuport jusqu'à Venise. Au pomt de vue de space en largeur sur lequel a été préparée et développe la poussée, cette offensive est l'ex-3it le pius formidable que l'Allemagne dit réa-i jusqu'ici, un vrai chef-d'œuvre de concentra-n taciique. Remarquons toutefois que nous issistuns encore qu'a des phénomènes partiel* constituant qu'un début destiné a créer cernes conditions préalab.es a l'exécution d'un , m général et qu il est impossible de mettre en nparaison avec la dernière grande offensive g<aise, laquelle avait dès le premier jour at-:it tout sou dévetoppement et perdu par suite 1 ie lendemain tout inteiét stratégique. La balle d'avant-hier n'est au contraire intéressante au point de vue stratégique et c'est pourquoi î apparaît comme une grande victoire a l'actif, 1 Allemands aux yeux de l'observateur persp* :e qui, en embrassant dans son examen l'en-; nble et la cohésion de leurs p.ans et le» résul-3 qu'ils visent, se rend compte qu'elle prend; apurtaiice 0 un formidable prologue. L'aile, ►ne anglaise, chargée de la défense de la paru«! plus viia.e du front anglo-français, fait d^s >rts surhumains pour ne pas perdre tout con-! t avec les Français : ce contact n'est pas eus e aboli, mais il est déjà très compromis, sans upter que la force de résistance des Anglais trouve gravement atte.nte par les perles de tériel qui ont entraîné une riiodilication comte de la structure de ieur front. Cette fo;s en- ' e, il a été démontré que les chefs de l'armée 1 jlai^e ne sont plus a la hauteur de leur t&chét ; que leurs conceptions viennent a être <!$* gées, dès que l'action de l'ennemi leur dicte ùigati'.n de nouveaux plans. Reste 'à voir ce va se passer maintenant, si la poussée actuelle i continuée ou si c'est sur un^aulre secteur le branle sera donné. Celui qui est aux prises ir l'instant avec la tâche la plus diflicile, c'est général Foch : son rôie est de tenir en main c réserve stratégique et de l'utiliser cemmé. j >se de manœuvre, mais il court ie risque de \ /oir enlever bribe pai1 bribe cette armée dont a besoin pour renforcer les sections de front chancellent et de ne pouvoir lui fa.re prononcer' conlre-allaque. L'incertitude dans laquelle la aile ordonnée en mars 1917 par Hinder»burg .udendorf a placé les Anglais et les Français ! 1 pour conséquence de mettre ceux-ci en infé- " ité p'jur toute une année au point de vue de '< tialive des opérations. Commencée précisé- a it dans la zone où se fit cette retraite, l'offen- a actuelle n'en est que la continuation straté-ie. » a Tjetnts ; * * f Lo Técitabtevobjec*îf de cette rwfïfo , «UUliCUiUO point stratégique que constitue Amiens. Bien que ce point soit encore fort éloigné, la «ituation est assez grave pour qu'on en parle. La chute d'Amiens entraînerait une triple conséquence : elle ferait tomber aux mains de l'ennemi un point d'où il pourrait menacer notre ligue septentrionale ; elle faciliterait l'attaque qu'il déciderait d'entreprendre contre les porta de la Manche; en tin, elle compromettrait sérieusement la sécurité de Paris. Ce ne sont là toutefois que dea éventualités. Ce qui importe en ce moment, c'est que noua avons des positions que l'on croit auftisaui-ment solides pour arrêter une nouvelle avance allemande. 11 est incontestable que l'ennemi a poussé plus loin qu'on ne s'y attendait. Mais certaines circonstances doivent être soulignées pour ce qu'elles peuvent faire contrepoids. D abord, les Allemands pénètrent maintenant dans les terrains dévastés de l'ancien champ de bataille; de plus, tandis que les assaillants perdent de leur force à chaque mille qu'ils avancent, les troupes qui-battent en retraite reprennent haleine, sont en mesure de pasier à la contre-attaque, et nous avons appris l'an dernier à nos dépens combien il est difficile d'en venir à bout. Pour les deux par tis, d'ailleurs, la véritable preuve de la force est encore à fournir. La plus grande profondeur à laquelle l'ennemi a pénétré est d'environ 24 kilomètres, et même il e^t possible qu'en ce moment se produise le temps d'arrêt dont il a besoin pour amener ses canons de gros calibre. Le colonç) fiepjflffton estime dans le Morning Posi que la chute de Bapaume et de Péronne.est selon toute vra.semblance appelée à mettre un terme à la marche en avant des Allemands. La lutte dans le secteur central du front de combat se continue maintenant pour la possession des territoires, dévastés de fond en oombie, où s'est déroulée la bataille de la Somme» Plus à l'ouest, se trouvent les anciennes positions que tes Anglais occupèrent avant le mois de juin 1016. Il [ est vraisemblable que des forces importantes se-| ront en mesure d'arrêter ia marche en avant de , l'ennemi avant que les troupes anglaises aient a Item t ces tranchées. , — Les pertes en canons, ajoute Repington. : sont très importantes, mais les réserves Iran-, j çaises et anglaises sont a même d'y suppléer. 1 quoique la situation apparaisse assez critique et î qu'il 11e soit pas possible en ce moment d'eavisa-' ger les suites du succès provisoire remporté par ;i ennemi, nous pouvons continuer notre entière Iconiiance au commandement anglais et français, . aussi ifttyvqn'A nos troupes. » Du correspondant au front du DaUy Tclc-graph : — Lese troupes anglaises se sont vues obligées d'évacuer les nouvelles positions occupées par Jelles à ia Somme sous la formidable pression de i'enneitii. Peut-être b.en eussions-nous été •. n mesure de nous y maintenir si les réserves américaines et françaises avaient été amenées plus rapidement sur le lieu du combat. Mais ie coimnan-iciement supérieur français escomptait visible-Jîient une surprise dans la partie méridionale du Iront. 11 importe avant tout, en ce mmoent, de s'accrocher le plus longtemps possible aux positions de la Somme et d'y tenir l'ennemi en respect jusqu'à ce que les renforts français aient eu i le temps d'mtervenir. Une partie de ces unions î ■jest déjà engagée dans une lutte ardente H\ec les ■Avisions allemandes. Le dessein des Allemands *de poursuivre p.ed à pied nos troupes apparaît ires clairement. Nous n'avons pas encore perdt1 contact ni liaison avec nos un.tés de combat, de sorte qu'il ne saurait être question en ce moment d une percée de notre front. L'ennemi vise particulièrement a mettre en ligne de nouve.les ré Ejrves qui se déploient tactiqûement et cherchent a avancer à droite et & gauche. S'il réussit a .'élargir son attaque, la s-tuation de notre armée tqui, sans être alarmante, donne cependant nature à inquiétude, deviendrait absolument cri-flique. I^es coups les p.us furieux de l'ennemi se s portent sur la soudure des années française et • anglaise, près de La • Fère. A cet eudroit ont étt" concentrées des troupes ang.aises, françaises e. américaines qui ont pour m-ssion de s'aitaquei aux lianes des Allemands. Mais les divisions de l'Entente trouvent devant elles un ennemi supérieur en nombre qui s'est assuré un avantuge tactique considérable par l'occupation de Uam et qui s'avance résolument entre Ham et La . ère. Selon toute probabilité, la pression exercée par i les Allemands va dim.nuer sensiblement, a moins qu'ils ne disposent de réserves plus nombreuses qu'on ne le croit communément. Le? prince Rupprecht de Bavière a vu renforcer ses* L"oupes à l'Oise par une forte armée qui, selon toute vraisemblance, a été amenée de Russie. En* face des Français, entre les armées du prince hé-* ritier allemand et du prince hér.tier de Wurtem-.i berg, s'est enclavée une nouveiie armée placée sous le commandement du général von Gallwitz. j On ne sait encore quelle étendue occupe ce groupe d'armées. » Les Journaux italiens d'hier ne reproduisent pas les communiqués ofiiciels allemands. Par contre, leurs correspondants de Par.s et de Lon-' dres s'attachent à diminuer l'importance du suc- -: cès allemand. Le correspondant parisien du Se-j coto, toutefois, écrit que l'opinion publique en; France ne s'attendait nullement à une offensive allemande, mais que depuis deux jours i«s yeux- se sont ouverts à la lumière. *** ! Du Nienwe Rotterdamsclie Courant du 25 mars : : — Il est donc établi que le soir de la deuxième journée de bataille les Allemands avaient, déjà réussi à percer tout le système de défense anglais et pénétré profondément dans le terrain'', fitué derrière ce système. Jamais jusqu'à présent,.: un résultat semblable n'avait été obleiiu al par une offensive continue ni par une brusque a -.aque. », L'ENTENTE ETJLA HOLLANDE Londres, 26 ma» : • On télégraphie d'un port da l'Atlantique à 'Agence Reuter, en date du 24 : — Le premier de» vapeurs néerlandais saisis eudi par les Etats-Unis et qui naviguent sous >avillon américain est parti embarquer une car [aison. L'équipage est composé d'officiers «t d« oatelots américains. Ce navire, ainsi qu'une ingtaine de navires plus petit», sont destinés .u cabotage et aux voyages pour l'île de Cuba it 1 Amérique du Sud. D'autres navires do la lotte néerlandaise seront sana doute mis en »ex-ice transocéanique. La Hayo, 26 mars : I^e Ilollandech Ni©uw» - Burma açrprânci u« hi gouvernement hollandais réquisitionna 1 u matér'el pour aller chercher en Au'riefae ea huile» (fe graissage ^xîur l'industrie. .'INTERVENTION DIKJAPOM EU SI2ÉRIE Milan, 26 mars : J e „Oorriere délia Sera" appront! d<3 Lon re* que jusqu'ici les partis politiques dju ' apon y ont pu se mettre cfc'accord »nr l'in- j Srveaitiom ea Bib6rie. 0 1 * • « Londres, 26 mnrs : On mande (h Todo au ,,f^me«,, : Malgré la situation) (politique tendhio ? mi amènera sans doute la retraité chi Cabi- h % il parîtit certain que le Japon 80 réôer\t l 1 droit, d! envahir Sibérie après avoir t :pofoé au préalable ses raisons et ses but<j r îz autorités locales russes. ^ IVautre pari, on télégraphie de Tokio au ï Dailj Mail" : a — A la Chambre Hau*?, lo général Te- A mrtschti, préeid^ioâ du CoJifteil «les mimatcOB, f 'wojkîasH è iartsapeUaUra, 9 ($*} j ie Sibérie, car il ne se sent pas menacé {«ir st la présence de prisonniers de guérie dans ie j-ette région. fias , i •** Stockholm, 25 mars : Un r-uiiogramme du gouvernement russe déclare que le bruit de la prise de pos^es-^ sion du Transsibérien par les prisonniers 3. de guerre allemands est dénué do fondement et considéré comme ridicule à Pétrogcad. j. Les prisonniers de guerre groupés le 1 -ng .e «-lu Transsibérien sont, désarmés et placés a sous la surveillance de soldats armés. Le r gouvernement russe proteste énergiquement, n {>ar La voie (le se» représentants à l'étran-. î-s i^er, contre la propag-ation de bruits de f ettç| 15 nature, qui ne peuvent qut'ombrouillej s' davantage la situation intérieure du pays,1 e vraiment- assez compliquée déjà b l'heuro * Quelle. ^ , :l . . } ,c *'• J: -À , .j Berne, 26 mars : • r L'ambass ideur japonais à P'fropTad est st arrivé à Khorbin. Il rapiwrto que le pou-% à voir des bolche\*istes se renforce et q<uo j. l'Allemagne le sait mais qu'elle ne son.Lro* ,t ni à menacer l'Extrême-Orient ni à écra-| ir .ser la Kussie. Le bruit d'une intervention! du Japon a provoqué du mécontentement en j liussio. L'ambassadeur a constaté de sesi ^ yeux eu voyageant par le Transsibérien Jj que les prisonniers de guerre allcmar.Oi ne] a sont pas armes. i i , t *** s 1a Haye, 26 mars : On mande de Pékin que l'officier cfe ©o-^ «iques Semenolf a organisé uni mouvenenti i- «râce auquel il espère rÂ.ocu^er Karamc'1-1 li kaja, important croisement de voies ferr^.*sj î- 'jui sori aussi de point de ralliement J*>uh e les éléments antibolcheviste"?. H est vrai qu« it Vladivostok e^t encore toujours ocxnipé pai I5,«v>0 bolcbevi>tes, mais Ire? navire® de Paierie '• ôtrang-ers dominant la ville. Les stocks Roii entre les mains des autorités douanières. • t JLa, guerre navale '■ e Ferroi, 26 mars : ; l>e l'Agence lia vas : — Un. y1'—fti rtmanfl de tonr.es et arrive (tins le porl™'cBl" ï/ii'Jfol. "%jJn navire L'e guerre es{>agnol a été envoyé ,ù , f-a rencontre. Le »o us-marin était armé r "4eux canons da 110 mm. Le oomimandant a e rdemandé à pouvoir entrer d'ur^otice dans le .. ^:i>ort, son sous-marin ayant" été fortement l- ^endommagé pendant le combat qu'il avait t livré à trois navires. Son équipage est do 1- [trente hommes. *** j - Madrid, 26 mars : e [ C' e«t la sous-marin allemand qui, - ; par swte cFâvàriès, s'est ^cfugié "dans le • I l-ort du Ferroi. Los autorités ont fait en.le>-J ]?ver les li-cLces du submersible et son mate-s ' ; riel de guerre. Le coin mandant a rendu 5 ; visite »ax autorft's marii'imeS. I^ew ti-erat^ 8 r hommes dPéquipage seront iuuxviés à Al.a^S 1 clô ilaiiitrc». *** - -- -&**** '' "RotLérdamT "2î Timf* : v 1 1jc3 naviies-hôpitaux ,.Konrnpnn Pe en-(tis", „Zetland" et „Sindore" sont arrivés , à Kotteniaui ayant à boi-d 1(K> hommes du j personnel sanitaire, 150 soldais et 270 civils. l^s 100 soldats el 132 civils ont ttA . internés, les autres partant aujouru liui pour l'Allemagne. » P ; _ * * t Washington, 25 mars : c- Le miaisière de la marire annonce que . '500 tonnes de tonnage ont été misçs à la 1 'disposition de la Suisse pour le transport c _ de denrées de première néces ité. On an- - nonce que la Suisse demandera prochaine-, s ment à l'Allemagne un sauf-conduit pouw t le transport de ces marchandises à CeituJ EN AMÉRIQUE |j r B^rim1, 26 mars : Le la ,, Gazées de V0S3" : —- La presse aunexionniste des Etajt4-■i Unis fait une propagande énergique eu faveur de l'annexion du Mexique qui, dii-' j elle, est en pleine anarchie. Les jo«irnaui J vie M. Hedrst publient des pages eat'u res pour d ' inont '-'er que le Mexique ne {)eut 11 $ : sauvé que par une annexion aux Eta s-Unil. Us pré ondent que le rég-ime Carranza eit } sur le point de s'écrouler et q»uO la pop'i-i lation souflre de la faim depuis d-s mo s. I^e prétexte à ce nouveau mouvement ai^-. ne.ioaniste est fourni par la sai-sie dia propriétés que possède le grand entreprenait' anglais b'en connu sir Edward Pearsqfc dans la province de C'hihuahua, itnée ài la 'routière dos Etats-Unis. Ces domaines éta« mis en valeur au moyen da capitaux angiaî| et canadiens, les journaux parlent d un liJ. tis» ir-' e-'national que les Etats-Unis iloivecâ r-'soudre. .Dans l?s m-lieux américains. 0$ ^e rend compte maintenant que l'exc^det» de» forces militaires que concentrent ea ^ 1 moment les Rt^ts-Unis sera dirigé tôt ou ! tard contre le Mexique. » * * Washington, 26 mars : Afin d'être, jusqu'à ia prochaine récolte, en mesure de livrer aux Alliés le froment dont ils ont besoin, le département de l'alimentation a décidé de réduire aux Etats-Un s ia consommation de farine de froment à une livre et demie par tête et par semaine. Les deux jours sans viands par semaine restent «n vigueur. Les restaurateurs ne peuvent fournir à chaque repas que 2 onces (une once - 28 grammes) de pain. Les boulangers sont Invités a réduire le poids du ■ pain de ia victoire » d'une livre à trois quarts de livre. D'autres décisions seront prises incessamment.**« New-York, 27 mars s Tous les wagiOTH charges d? mimh'tîoin« ont saufté c©tj après-midi dans la gare à zaar-chandSses a© Jersey-City. En outre, une explosion a détruit un vaste entrepôt 'de la ville. Aju cours de Pinoendie qui *'es* déclaré, de peti'es explosions successives se «ont nrotfirites, ce qni prouve que d»ea munitions '3 trouvaient dans l'entrepôt. —- EN ITALIE Kom©, 26 mars : Le général lJiaz vient rte «éjoumffr deux jours à J&oine. 11 a assisté à un Conseil de guérit convoqué d'urgence. U est retourné au front lundi après-midi* * • Borne, 26 mar« : En italie, l'inquiétude s'aecroîK concernant l'incertitude de la situation. On «îvi-sage avec une inquiétude croissante la po«--ibilité ^ d'une nouvelle offensive ennemie. I.e ,,Giornale d'Italia" dit que sur le front :'e moniagne la neige .empêche encore l'ennemi d'envoyer dos renforts, mai» qu'il est vraisemblable que les Autrichiens et les Hongrois attaqueront dés que l'offensive allemande aura atteint son point culminant à l'Ouest et qu'il faut s'attendre à une formidable pouss/e depuis kl mer du Nosd jasqpi'à riâpjttiw ... COMMUNIQUÉS OFFICIELS Communiqués des Puissances Centrales. Berlin, 27 mars. — Officiel de ce midi : Théâtre de la guerre à l'Ouest. Les ctivisnous anglaises et françaises, battues le 25 mars, ont de nouveau tenté h il* r| d'enrager notre marche 01 avant dans ,le terrain impraticable et criblé d'entonnoirs sor lequel s'est livr e la bataiLe de la Somme, isous avons- percé les lignes eu-nem.es ©n attaquant. 1 epuis 1 aube, 1 ennemi a Oomineucé à cxler 6ur un lar^e, ir>»nr sur les d^ux rives de la Somine.L'opi-] niâlre résisianee des arriére-gardes ennemies a été briS^e jKir nos troupes qui ;Cs poursuivent égjergiquement de près. Au nordj et au sud d'Albert, nous avons forcé eu' oombatuuit le ixissage de 1 Ancre- Le soir, Albert ^t .tombé. Au sud de la fconinie,, a[WM "t'm®*violent combat, nous avons re-' poussé 1 ennemi au daU île Chaiiliies et uœ Lilmns. Nous avClïîs pris d'assaut lio\e. Pwae sanglants comlius de rues, nous-; avons pnr^vj JSoyon de i c mc-ini. Vers l'ouest, nous àvoaT franchi ear de nombreux points les ano:ennes positions que j nous occupions avant la bûtiiiio da la Somme dri 11J1G. Lo nombre de nos prisonniers s'accroît et notre butin augmenie. Les duels d'artiiier'e ont continué en Flandre, devant Verdun et en Lorraine, i Le capitaine-commandant baron von Kich-Uiofeu a remporté sa OJe et sa l<jà vic.o re aéii-nne. Sur les autres théâtres de guerre, rien de nouveau à signaler. .% Berlin, 2fi mars. — 0 fini ^e ce sot : La formidable bataille est entr c d iris uni nouvelle phase. Des deux côtés do la Sommé! l'omieuii bat eu retraite sur un large fronts En le poursuivant, nous a.ons déjà franchi vers l'ouest, sur dj nombreux points, les anciennes positions que nous oc.*u pions avant la baca Le de la Somme de 11)16. , Nous sommes aux portes d'Albert. V Nous avons conquis Lihous, lloye - e' N^on. Berlin, 27 mars. — Officiel s Dans la tfauciie et dans ia m~v d'Irlande, i|os sous-marii s ont encore coulé cimf var jfc irs et plusieurs voiliers jau:ïoant au t»»tal 4,000 tonnes brut. Tous ces vapeur» étiieat fa tement chargés. Il a ét- constaté que par-iiii les navires coul'S se t~ouvaient les va-j-rns anglais armés ,.Navigator'' (-1,788 t. I.fut), ,,A. Tweed ' (1,777 tonnas), chargé d. wi.trbon, la voil'»er augliis „Cat'.eriua Liasi Anna'', lej< chalutiers an.li s ,,Mar^areThV, /,,Nave Sunrise" et ie chalutier belge t ,,0.-266". Vienni», 20 mars. — Offici"! de c© midi : En Vén 'lie et. à l'E^t, pas d opération spéciale à signaler. • * Constantinopîe, 2H mars. — Officiel : I'Ks et autour ce liaba et de Cheïder, ainsi qu'entre Lslia et le Jourdain, do» oomjKignich ennemies ont attaqué et ont étéj fore —s de r iaou -er chemin. Au norl du? Jour.lain, l'offensive des troupes ennemies a été enrayée. Sur le front du Cauca?e, nous avons 00-cupô Oiii. ^joorlin, 26 mars. — Oîlicieux : Eniro la Scarpe et l'Oise, les Allemands ont i aussi continué à marcher victorieusement de l'avant, le cinquiô.'.ie jour de la * Bataille dt l'Em-peraor ». A cet endroit, ancien champ de bataille de la Somme, nuus avons de nouveau b.-ittu ! les Anglais ; or, ce terrain constituait pour eux î d*e.\.cç)leutes position» de retraite et de recoucen- ■ iralion de troupes ; l'ennemi y avait établi un champ de tir dénudé comme le glac.s d'un fort; en ou!re, 11 s était fixé dans di.s ruines et des v:ii3(gen améihagte connue de vériiablos forteres-803, pourvus de batteries bien établies et d abris bétonnés garnis de mitrailleuses. Les divisions fra;Chos amenées en bâte- des secteurs voisins et de* théâtres de guerre éloignés we sont écroulées dans le sang au cours d'acharnées coiitre-at.aques prononcées au nord et au sud du vaste champ de bataille. Au milieu de dura combais, les localités \ et les hauteurs sont prises d assaut les unes \ après les autres. Les ruisseaux, les canaux et les 1 rivières ne constituent aucun obstacle pour uos>j troupes incomparables. Sur le vaste champ de ba j taille trempé do sang gisent des armes, des piècess-d équipement, des cadavrte de chevaux, des auto-*-' mobiles blindées, des canons et de grandes quan-Sj tiléa de munitions, parsemés de corps de soldat** ennemis revêtus de leurs uniformes brun-khaki. t Sur 1s Roupy, des combats par.iculièrement vio-:* lents so sont engagés ; le lieutenant Rackow, qnf? avait déjà été décoré de l'Ordre pour le Mérite; pour sa vaillante conduite devant Verdun, a donné'; de nouvelles preuves de ea bravoure. Fauchées par notre feu, tandis qu'elles trams»--portaient an grand galop h travers champs de* i munitions aux batteries qui accompagnent l'infant1 tarie, deux voitures de munitions gisent avea leurs attelages au nord de la route Da.lon-Roupy-, I >e notubrcuA entonnoirs creusés par l'explosion de nos projectiles indiquent les résultats de im're formidable canonnade ; d'autres entonnoirs d'un-diamètre de trente mètres et d une profondeur de liait mètres rappellent l'époque où nous nous sommes retiré» de ce front en 1917. Dca combai* particulièrement acharnés se livrent pour la possession de ces enronnoirs. An sud, nos troupe* ont avancé sur certains points bien au delà de 45 kilomètres. Notre butin en matériel de guerre de tout genre s'accro;t constamment. Un mi'lier de canons, parmi lesquels d'innombrables pièces de gros et du plus gros calibre, ont été conquises. Daus cette formidable bataille, nos succès grandissent d'heure en heure. L« pertes de l'ennemi en morts et en blessés sont extraordinaireuient élevées. Berlin, 26 mars — Of ldenx Lo 26 mars, sixième Jour de notre grsndè of-îqfieive, nos armées ont continué à marcher vic-tèricusement de l'avant vers l'ouest. De grands iombats Ininterrompus ont eu lieu, mais lo*~ ré Rserves ennemies amenée® de très loin n'ont pu. malgré une défense opiniâtre et des contre-attaques dcseôpérécx, arrêter notre assaut. Le« pertes en morts et en blessé* des An : a s et de leur» alliés a'teignent des chiffres énormes. Elles dépassent tout œ qus l'on a tu jusqu'à présent. Ni en Russie, ni en Italie, le» pcr.es n'ont étâ Jusqu'ici aussi élevées. Ces hécatombes s'expliquent par 'l'Apre résistance qus nous ont opposée lee Au-|glais st par leur» contre-attaques en masses profonde» appuyée» par de» Français et de* Amérl--caias., II faut ajouter à cet'e explication que l'infanterie anglaise est particulièrement exposée à cause de la porté» trop 0011 rte de sa propre artillerie. Un grand nombre de divisions anglaises sont complètement défa'tes. Entretemps, le ser-vioe do radiotélégraphie anglais a reconnu que \ le» perte» des Allemand» qui attaqnent sans relâche sont minime». Par suite du brouillard qui règne presque journellement, nous avon» pu approcher de» poSidons anglaises sans être aperçut L'Agence Reuter reconna-t l'Impétuosité de la p.ous»-. 1 allemande qui, après une semai ne de combats, n'a pa» encore diminué. Voici, en effot. le texte de sou information du 26 courant : * L» combat gigantesque continu» tan» interruption et sans que la (oro» de l'ennemi diminue sensiblement. . Il ajoute : " Le» troupe» anglaise» m retirent lentemont et détrui»ent tout. . Le communiqué allemand avait déjà constaté le» dévastation* cormmiso» en territoire français par le» Anglais. L» fait rat maintenant eonstaté anssl par le bar»» officiel ang i al». Netr» butin a'ao- •* •**" * "-niiA nouveau augmenté. Le succès de chaque journé» ■le ba aille eni dépassé par celui du lendemain La poursuite de l'enueiui battu a commencé sur ua large iront. m— Berlin, 26 mars. — Olncieux : L'aciion de l'artillerie s est déclanch'ée avec une grande impétuosité ei a coustitué un» .grande sur-.g prise pour l'eniicmi.' Les nombreux perlectionu»- P mente (jue nous avons apportés dans le i)lua i ttrand secret à nos pièces ont fait brillamment t ieur* preuvos. Grâce à la vigilance de noire ser- | vice daviation, les reconnaissance» ennemie» n'ont S pu s.gnaler notre marche eu a> aul. L aptU.ca iun ' •le nouveaux moyens techniques nous a permis -à ^ soustraire la luise en marche de nos canon* à la " vue do l'ennemi, mais nos troupes se so.it par- £ failemout rendu compte de ces préparai.fs. Et uou» . avons lieu de nous montrer sa.is aiis de la di»-créiion observée à ce sujet par nos Sol.iai» la>ts prisonniers. La consommation de munition» dé-pass» toute iutagiuaUou et les prisonnier» que nous avons faits s'accordent à d re que la vio- '• lence de noue feu était à tout le moins impr^> vue. Les grenades à gaz ont lait merve; 11». L artillerie allemande a fa t preuve d'une énergie peu commune dans sa marche en avant et le* mitrailleuses ennemies out été très vite réduites au silence par le leu do nos canons uiant à couri» distance. Berlin, 27 mars. — Ofhdeux ï Le 4e cl le Oe jour de I o fenslv» ont amené lo* troupes de l'armée von Below au centre du. cha np do la ba aille de la Somme, dans la ron» . évacuée par nous au primemp» de 1917. Les Anglais n'avaient pas cru qu'une offensive fût pes-sible daus cette région, dont il* savaient que nous counaisaions les difficuties. Or. <es d'ffieul- T tés, nous les avons surinont»'^ «n t-->i» jours en- , • ro Bapaume et l'éronne : elios éta-.ont .'."a-'leura 1 minimes au regard de '•«îîlf* vji.i o >■!* a tend» ei t sur l'ancien champ oe Oulatl.» proprement dit d» la Somme. Devant les jbuvle» dr (il .!e 1er bar- J belé qui constituaient |>s dernière* posidou» ti.e-mandes lors de la bataille de «a Somme ies che-* m ma sont devenus uéjà urcsuue i'npralicabk'-j t 'a , n'est qu avec une peine indi »o » nue no* colonne# ont pu se frayer un j assa^o .»tre l- s t^O'm | *o- 1 toinls creuse-» par tes greuaJe». 1-e* Ai.g.ai» n'ent • pas recunsiruit le» ancie-riu» r-j'.t:es, et »U ent trouvé partout des abris dan» nos anciennes trau- : chées. Au sud de Itapaume, que lus Anglais ont défendu avec acharnement en *e cantjanaut dan» , les anciennes position» allemande» qui coatoor-naieut la ville, nous avons gugué du terrain dès le 24 mars au point que dé# ce lour le sort de a ville était décidé. L«h divisions allemande» qui sont arrivées la nuit du 25 mars à Nesle et à Longueval out menacé de flano les voies d* r»-traite des Anglais vers Albert. Le 25 au ma n, de nombreux Anglais venant «lu nord »t de 1 e»t se Sont jeté» daus leur* bras. Communiqués des arrneçj aiiiéC3 l'aria 2C mars. — (Xfiycl de S liemes t, La l>:Ullo 41 cwitiuué a.'oo violence la soirée du et dans la nuit. L'enneutij |umluplie si» attoxjue» sur tout le fruit de* ;:Noyou à Chaulr.es. Notre artillerie, Uieu| i >U'il»lLe dans la r^ioa de on, a^)uie* '.•ificaoeiue.it, uoii-e urfanterie, dont la rtô^-| Utnce et les Imjusiites couitre-ait.u|ues reîar*'t deiit la poussée de 1 euneiui eu lui inf.i^ea.ts i -les pertes élev âo.s. Noyou a été évacué pen*| d«-uit la nxiit dans le plus grand or-.re.jNou# j teuon# solideiuetit la rive ouujlie do l'Oioe. IvOu à a.^ualer siu* le reste du front. * • m Paris, 20 marô. — Of'i:iel de 11 hernie t Nos troupes tiennent solidement leurs po* i* miion« sur la ri\o gatsclie da 1 Oise ca naioiit de Noyon. Le c<»ral«it oonliuue svee une violence non diminuée sur 1q fro^é li t-aive-sn r-^wnnie- < Ijûuhies'. K<en à Fumier srr îe resté du Iront. , a*» LonTros, 2G mars. — Officiel : Le cuuiljut a e-sjô lit nuit et nos troupeîi se s.»t)t éta lies da-:* de uouvelLcs po®ition⧠à 1 est de Koye et d'All>ert. Au nord <A* la -oinine," on s ait» •* à la reprise de la '>ataiJe; elle 11e s\ t toutefois pas enooreî réengagé e. On annonce que dC3 attaque» &© sont dé-vot'oppées ce m tin au sud de la Somme; |elles sjnt dirigées, près de Royo et de iCii :uluc.% coiiu-c nos uoupes et lès troupe* françaises. Le* ju r es de l'ennemi restent lourdes & j il est f >rcé de re forcer partout son fitmi > bataille sur ]e the-u'iro à? guerre à l Ouest. Il a £t<5 constat^ que plus de soi- i xanto-.hx di.isionfl ennemies sout engages* dans l'action. Au nopd de la Somme, dm oombats lo-eaux po sont livrs rut diffi"Tente point-**, D'imiMtrMUits mouvements de trou;*» et de ' trains ennemis ont été observé® mir le champ de lia taille;, ils ont été pris sous le feu d^ uolre «rûMei'ie et de n<>* avions. Au s id de la Somme, on signale que de* attaques prononcées ce m m tin par des dm. 8 ion s fraîches allemandes ont été dirige ei ODutre Noyon et .Royo. TVapWte-mii'i, de nouvelles attaques ennemies ont commencé h 1 roximite de Clutulnes, ainsi qti?c^itr«i cette ville et la Somme. Au nord d« cel ondroit, la bataille continue sur tout le front an sud de la Somme. Au cours des combats incessants de est MX demies jours^ nos trou 1 es se sot* batmea avec la plus grande vaillance, daoe lous les «jeteurs du front de bfitailto.Oulag les ôivisions anglaises d<^jà signalées, les ^e, 10e, 3ie et tkie divisions ont nioutvé ine extraordinaire bravoure. Eome, 20 triaï». -"feiiî'i Tout le long du front, canonnade baî^ Quelle et activité modérée des déLaobemetite îe reoonnnissance. Nos aviateurs ont d^scen'îa cinq svics?^ innemig qtu sont tonit/^ re»; eorjvea^mt prèi lu val Dol»bûid.me, Moriago, San PiVtro, Feiatto et Diadano. En outre, des avittemr^ mn.Aais ont nl»attn un appareil ennemi pc^l ïu Monte Bellimo. ^DÉPÊCHES DIVERSES^* Berlin, 26 mars j Lors iltï bomlxirùcflnesnt d* Ostec.d2^iAr éfaw aouitors e.in<niis le 21 mars ajxrè^-nijdS, £ t'y a pas eu d« dégâts ô ordre militaire » >ar contre, de nombi-eux habitante ou M i>s victimes d obus de gros calibre. l^onares, 27 mars : iTeute--trois c<uiavres ont encore étà és des d coanbros d'un re/iïge touché pag; me bomle kirs de la dernière as Arienne allemande sur Londres. Berlin, 27 innxs ; Ou mande de source autorisée Jet.sH.' er Lok&l Aiiaci^cr" fpue r^v-olte» ni H • clatd à Acbèuoa. i Patra». i'ïu»-gc« m k -rjr gmxiiK* ont Si rex sa- Li foule; i«r contre, lai AogUi* t le« lYaat^iia oui Lut iuage cîe lmcs «c~ les. On (Ul Qu'un assez gra»l Dorobra â», "iMivais ont été tué*. Le Pikpooèa* taolî atier tat m révolta. , ^ , .. «V 1 j i Zurich, 20 bm « ' .UV < La frontièc* hoeoiat m 4M M* h*S

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