La Belgique: journal publié pendant l'occupation sous la censure ennemie

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s.n. 1918, 13 Oktober. La Belgique: journal publié pendant l'occupation sous la censure ennemie. Konsultiert 27 April 2024, https://nieuwsvandegrooteoorlog.hetarchief.be/de/pid/2b8v980x6j/
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Aujourd'hui : SIX passes. ] LA GUERRE 1,532* jour d© guerre 1 Le catncK) a régné cette semaine en Flandre, mais la bataille s'est poursuivie avec plus B'acfcameuient que Jamais entre Cambrai et Paint-Quentin, de môme yu'en Champagne et *ur La» deux rives de la Meuse. Entre Cambrai et Saint-Quentin, les Alliés |NQt obtenu un résultat marquant. Après avoir YaineinexH essayé pendant huit jours de se frayer le passage au nord de Saint-Quentin, Us ont entrepris mercredi une grande oifen-give sur 30 kilomètres de front. Contenues sur ]ee deux ailes, leurs troupes d'attaque sont, au centre, parvenues à avancer do 5 kilomètres cur Bohain, ce qui a entrainé les jours suivants un recul général sensible, et qui n'est pas encore terminé, du front des Allemands depuis le nord-est de Cambrai jusqu'au sud-est de Saint-Quentin. Dans le secteur au aud de Laon, les Allemands ont évacué le Chemin des Dames. En jChampagne, après avoir disputé pied à. pied le terrain aux Français, ils viennent de commencer en arrière de la Suippes, jusqu'à l'Aire, un mouvement de retruite étendu. En xev&nche, ils tiennent toujours tête, sur les deux rives de la Meuse, aux attaques incessantes dos Américains. §Bi«n qu'ils cèdent largement du terrain dans les sections du Iront les plus violern-j m«nt attaquées par les Alliés, il faut reconf naîtra que la résistance des Allemands reste toujours tenace. Néanmoins, leurs reculs successif! ont trop déformé leur front pour qu'on puisse douter qu'ils effectuent à l'arrière, couverts par celles de leurs armées qu'ils ont misée en ligne jusqu'à présent, des manœuvras d'envergure destinées à constituer des ilignes moins anormalement disposées et notablement raccourcies, sur lesquelles ils pourront résister avec plus d'acharnement encore. **• ; D'aucuns croient au contraire que l'armée Allemande, bien que forte de plusieurs millions d'hommes, a été trop éprouvée pour pouvoir encore résister longtemps aux assauts des forces alliées. Ceux-là ne partagent pas les 'craintes que nous avons exprimées relativement aux terribles conséquences que la conti-'nuation des hostilités pourrait entraîner pour notre pays. — Vous verrez, disent-ils, que les Allemands seront brusquement repoussês à travers la Belgique jusqu'à leur frontière et au delà, sans que rien soit détruit, sans pouvoir éva-'cuer les hommes en âge de servir, etc., etc. Leur fuite sera tellement rapide que la population civile n'a rien à craindre d'une continuation des hostilités. » ' Cest une opinion mais qui est formellement en désaccord avec ce que la presse des Alliés dit elle-même do la force de résistance de l'adversaire. Le mieux, en tout cas, est d'espérer que les négociations engagées aboutissent 'avant que les événements aient démontré qui a tort ou raison. Voyez en effet ce qui se passe tout près de chez nous, dans le Nord de la ' France : — En dix Jours, a dit M. Winston Churchill, nous avons lancé plus de 10,000 tonnes de grenades ! » SI Jamais on en 7fent là sur notre sol et que les Allemands continuent à ne reculer que 1 lentement, secteur par secteur, en détruisant • tout ce qui peut servir de point d'appui à l'ennemi, que restera-t-il de nos villes? Dos tas de • décombres comme à Douai, Cambrai, Saint-'Quentin, Reims, etc. Et la population civile? Parlez-en aux réfugiés arrivés ces derniers Jours à Bruxelles : par eux vous saurez les longues files de malheureux fuyant le long des routes détrempées, cheminant de longs jours avant de trouver un abri, manquant de vivres, .manquant de tout, condamnés — Dieu sait ;pour combien de temps 1 — à une vie de mi-isères et de privations dont la seule évocation serre le cœur! Certes, un peuple qui lutte | pour son existence doit fiïré prêt à tout subir sans se plaindre. Mais aujourd'hui l'existence ' 'de la Belgique — personne ne conteste plus — n'est pas le moins du monde, menacée, et ce n'est donc pas manquer de courage d'espérer que ces dernières épreuves nous seront épar-(gnées, de souhaiter que les bêligérants arri-' vent enfin à s'entendre. Nous l'avons déjà dit,, la réponse du président Wilson permet à oet égard les Plus sérieux espoirs. Nous fûmes les adversaires résolus de cet homme d'Etat lorsque, de pacifiste qu'il avait été jusqu'en 1917, alors qu'il condamnait à l'avance toute paix qui viendrait à être imposée par la force, il devint -brusquement le jusqu'auboutiste décidé qui re-i fusait môme d'entendre, d'où qu'elle vînt, la 'voix de la conciliation. Maintenant qu'il a eu 'je courage de dompter ses ressentiments et ! surtout de montrer que, malgré les succès des 'armées de l'Entente, il reprend le programme .de paix qu'il avait jadis rédigé, nous l'admirons sans réserve : nous ne voulons pas croire 'qu'un tel homme puisse à la légère éteindre la .fulgurante lueur d'espoir qu'il a donnée à : l'humanité, pas plus que nous ne doutons que de son côté l'Allemagne, fidèle aux déclarations de son nouveau chancelier, ira jusqu'à l'extrême limite des concessions pou t rendre la paix au monde . Qu'on en finisse au plus vite, non seulement ■ pour ceux qui souffrent sans se battre, mais surtout pour les soldats qu'on lance encore à l'assaut bien qu'ils sachent que l'accord unanime des belligérants est fait sur le programme Wilson. Pauvres petits troupiers qu'on envoie à la mort au moment même où Us se réjouissaient de retrouver enfin les êtres gui leur sont chers f Ils connaissent l'atroce 'souffrance de ces condamnés à mort qui, forts • de leur innocence, comptent qu'on leur fera grâce, et dont la grâce, hélas! arrive trop tard l' U DEMARCHE DE L'ALLEMAGNE EN FAVEUR DE LA PAIX Berlin, 11 octobre : Le texte de la réponse à la note de M. 'iWilson — reçue à Berlin avec trente-six heures de relard — est arrêté. Le gouvernement allemand désire mettre toute diligence à faire connaître <sa réponse au président des Etats-Unie; il a soumis sa note au Conseil fédéral et elle sera sans doute officiellement transmise demain. •** Berlin, 12 octobre : j La presse a déjà dit que la note de réponse f'de l'Allemagne à M Wilson sera très conciliante et cherchera à faire complètement sien le point de vue de M. Wilson. On apprend, en outre, que la direction de l'Empire, en dehors : des négociations de paix projetées, prie le Président, lorsqu'il aura ses apaisements au sujet des trois points sur lesquels il a fait des réserves, de faire la démarche directe en vue ! d'ouvrir des négociations pour la conclusion d'un armistice. Ces négociations aboutiraient alors, selon la nature des choses, à une paix préliminaire. *** Berlin, 12 octobre : La rédaction de la réponse allemande aux questions de M. Witeon étant terminée, la Commission du Conseil fédéral des affaires étrangères, ainsi que la Commission du Reichstag s'en occuperont aujourd hui. Iji « Post » apprend qu il est douteux que la fublication puisse se faire dès aujourd'hui . i « Vorwârts » dit également que cette pu- blication n'aura guère lieu avant ce soir ou demain matin. D'après ia «Posi», ta e rédaction de ia note allemande aurait déjà \ rencontré des diftiouités plus grandes .qu'an avait cru tout d'abord. Le journal rappelle p la note de l'Agence Havas, qui déclare r ouvertement qu'après l'évacuation des territoires occupés on doit encore demander d des garanties à l'Allemagne avant de met- q tre bas les armes. Il est généralement y connu, dit la « Post », que les garanties d dont parlent les politiciens de l'Enteaile se- g raient l'occupation de forteresses à l'inté- c rieur de l'Allemagne. Il est évident que le q gouvernement allemand a envisagé toutes ces choses avant de s'engager vis-à-vis de t \1. Wilson. d *•« 3 Paris, 11 octobre : t La commission des affaires étrangères de [ la Chambre a examiné la réponse de M. ^ Wilson et a adopté un ordre du jourapprou- e vaut cette réponse. s c Paris, il octobre : t L'Agence Havas annonce que le Congrès c socialiste français, réuni à Paris, a pris j plusieurs décisions d'ordre international et a notamment confirmé son adresse pacifiste à M. Wilson. Le Congrès a pleinement approuvé la réponse envoyée à l Allemagne par M. Lansing au nom du président des Etats-Unis. Le parti socialiste y voit avec e joie ia première manifestation d'un régime g de diplomatie non secrète. Le Congrès estime que désormais ia paix du droit est possible. Il se rallie aux conditions posées Kar M. Wilson à la conclusion d'un armis-ce. Le texte de cette résolution a été ap-rouvé à l'unanimité, moins les voix des jenthaliens, qui se sont déclarés poux un armistice sans conditions préalables. Berne, 12 octobre : La Presse Télégraphique Suisse apprend de Paris qu'à l'occasion de la proposition de paix des Puissances Centrales, le Co- j mité national du parti socialiste a adressé ( au prolétariat français un appel dans lequel ( il lui recommande, à cette heure grave, de ( se placer au-dessus de la hame et de se < i tenir prêt à soutenir en toute conscience * les droits des peuples, la diplomatie au , grand jour et la paix des nations. j i Milan, 12 octobre : | On mande de Paris au Secolo : — Le Conseil de guerre des Alliés a décidé ( de continuer en tout cas les opérations mili- , taires dans les Balkans et en Orient. Les Par- j lements de tous les Etats de l'Entente auront | à voter de nouveaux crédits de guerre d'un | total de 50 milliards de francs, ce qui per- j mettrait de continuer la guerre Jusqu'au mois ] de mai 1919. La Haye, 11 octobre : 1 L'Associated Press apprend ds Was- < hington que M. Wilson a eu une conférence i avec le général March et M. Lansing. 1 L'Agence assure que le président Wilson i sera prêt à entrer en négociations dès que i le prince Max de Bade aura répondu à ses < questions. i 1 *•# ' Londres, 11 octobre : Le correspondant à Washington du «Central News » apprend de source autorisée < que, dès qu'il sera en possession de la ré- ; ponse de l'Allemagne, M. Wilson prendra ' la parole à une séance commune de la 1 Chambre et du Sénat. 1 5 Londres, 11 octobre : 1 L'Agence Reuter annonce que M. Hoyd : f George, Bonar Law, lord Ceci! et le chef de ; t'état-major sont rentrés cette nuit de 1 ; France, où ils ont conféré avec MM. Cle- 1 j menceau, Orlando, Pichon et Sonnino, ainsi j qu'avec les autorités militaires et mari- 1 tunes. •% ! Rome, 11 octobre : De l'Agence Stefani concernant la note de - Ai. Lansing : , ■ v — Cette réponse du gouvernement améri- 1 cain est celle que l'Entente escomptait. Les ' conditions par lesquelles elle réplique à la proposition des Centraux sont la preuve évi- < ■ $ente de la volonté du Président de conclure J •fjene paix juste et durable: c'est aux Puis- i lances centrales maintenant à montrer par * des actes leur bonne foi, à laquelle M. Wlison subordonne l'ouverture des négociations. , Quant à nous, notre devoir est de nous en . tenir solidement aux principes dirigeants de l'Entente et de fournir une nouvelle preuve de cette admirable résistance morale dont l'Italie ] a montré qu'elle était capable, aux heures les 1 plus graves et les plus critiques de sa vie na- ' tionale, cette résistance contre laquelle toutes ( les manœuvres et toutes les hypocrisies ont échoué. Si le gouvernement agit ainsi, il sera en parfait accord avec ses alliés et certain d'exprimer la volonté unanime de la nation. » Milan, 11 octobre : Le «Secolo» fait comprendre qtîe la note allemande à M. Wilson et la réponse de celui-ci ont causé une formidable impression sur les ouvriers de Milan, de Rome et d'autres grandes villes italiennes. Dans un grand nombre de fabriques, les ouvriers ont quitté le travail et se sont réunis en d'importantes manifestations pacifistes. •*» Berlin, 12 octobre : On mande de Budapest à la National Zei-tung que le comte Burian donnera sa démission. On dit que son successeur serait le comte Jules Andrassy ou bien le prince Win-dischgrâtz. . Constantinopîe, 9 octobres Un journal annonce que le Parlement sera convoqué pour le 10 octobre. Un autre dit tenir de source sûre que le gouvernement ne prendra aucune décision avant la réunion du Parlement. ï Constantinopîe, 10 octobre : L'opinion publique et 1a presse espèrent fermement que l'offre de paix allemande 1 sera acceptée cette fois. Les journaux constatent avec satisfaction que les principes de M. Wilson sauvegardent l'intégrité de la Turquie. OPINIONS DE LA PRESSE r Genève, 11 octobre : s L'Agence Havas annonce que les Journaux ç français approuvent unanimement la note-ré- 1 ponse de M. Wilson. ( La réponse est très bien choisie et d'une 1: droiture qui ne se discute pas. Elle est ferme e sans être brutale. Les Journaux félicitent en particulier M. Wilson qu'il n'a pas répondu par un refus pur et simple et n'a donc pas oumi des armes au chancelier pour organiser la défense et exiger un suprême effort, tout en disant au Reichstag : — La main que nous avons tendue a été une fois de plus repoussée. , L'Allemagne a demandé la paix; &Ile tait à f. quelles conditions elle peut l'obtenir. _ L'Homme Libre écrit : — Notre union sera notre force, si nous nous voyons contraints de continuer la guerre. Eî aussi pour le travail de paix s'il appert que i nous aurons à nous occuper de la paix dans f, un avenir rapproché. » La « Liberté » écrit : c — Nous savons pertinemment que le gou- U ver ne ment approuve cette réponse sans ré- d serve et le pays tout entier partagera cette é opinion. ». c r LMntraneigeant» constate la modération a et la gravité avec lesquelles le président à Wilson a abordé le problème, et ajoute : n — Le monde pourra constater une fois de e plus que la bonne foi est la seule pensée di-■e rectrice du droit allié. » r- La « Presse » déclare que les intentions r du président Wilson sont clairement indi-t- quées et estime qu'elles comportent le refus t pur et simple d'accorder une suspension ;s d'armes avant que les Puissances Centrales aient consenti a évacuer les territoires oc-cupés. C'est, en effet, une condition «sine le qua non ». » Le « Temps » dit que le Président, on te homme consciencieux, s'est exprimé sans délai au sujet de la note. Comme celle-ci est assez obscure, il ajourne sa réponse définitive et pose des questions. Il demande que fe l'on s'explique plus clairement. Si le gou-I- vernement allemand a l'intention d'ergoter et n'admet pas les bases sur lesquelles il s'est appuyé pour solliciter un armistice, on peut dire que nous nous trouvons devant une manœuvre de mauvaise foi. Il ne pourra donc pas prétendre que ce sera la faute au ^ président Wilson si la guerre continue. » et « i- * * it Zurich, 11 octobre : ie Des « Neue Zuricher Nachrichten » : îs — On annonce dans les cercles politiques îc suisses bien informés que les hostilités ces-îe seront encore avant la Noël. On fait remar-s- quer oue, même si l'échange de vues actuel st entre l'Allemagne et les États-Unis ne uon-?s nait pas un résultat immédiat, il ne reste-s- rait que peu de difficultés à vaincre. D'au-p- tre part, les indices que fournissent les îs Bourses suisses sont encourageants : tous tn le titres des sociétés travaillant pour l'ai^ mée ne cessent de baisser.. La Haye, 11 octobre : td Du Vaderland : >n — Nous savons de source certaine que Ber-^ lin est prêt à de grandes concessions, mais la i question est de savoir Jusqu'où Iront ces con-p cessions et si M. Wilson d'abord, et les Alliés le ensuite, voudront s'en accommoder. M. Wil-5e sou ne semblant pas disposé à tirer les choses 36 en longueur, il faut que l'Allemagne s'ex-plique clairement. Or, rdeux obstacles s'opposent à une liquidation rapide et définitive. Le premier est l'évacuation des territoires occupés : à quelles conditions l'Allemagne consen-tira-t-elle? Washington, Londres et Pans ac-cepteront-ils les conditions énoncées? Un des quatorze points stipule la réparation de l'tn-^ justice commise en 1871 envers la France par ut l'annexion de l'Alsace-Lorraine. C'est une for-lû mule qui comporte nombre de solutions. La France ne se contentera évidemment pas de •is l'offre du chancelier de faire de3 deux provinces d'Empire un Etat fédératif. De son côté, la Germania, qui est l'organe du plus important des partis de la majorité parlementaire, s- dit qu'en tout état de cause l'intégrité du ter-ce ritoire allemand doit être respectée et qu'au g. besoin l'armée allemande serait encore là >n pour llmposer. Comment concilier cette pré-je tention avec le programme que l'Allemagne a es déclaré accepter, surtout que M. Wilson n'entend pas qu'on entame la discussion à cet égard avant que le Nord de la France et la Belgique aient été évacués par les armées de n- von Hindenburg ? Le pire tort de cette exi-£e gence est de remettre les questions milita.res é- à l'avant-plan. Si 1 Allemagne acceptait d'éva-cuer, elle se trouverait, dans le cas peu pro-bable mais possible d'un échec des négociations et à la reprise des hostilités, dans un état d'infériorité telle qu'elle a le devoir primordial d'exiger au préalable la garantie ab-solument formelle que l'armistice aboutira à la paix. Si cette garantie ne lui est pas four-je nie, il ne lui est pas possible de consentir à e_ évacuer volontairement les territoires occu-pés. Dans les cercles pacifistes, on souhaite • ardemment de voir écarter les éventualités d'ordre militaire qui menacent de compromettre l'œuvre de paix ébauchée Par M. Wilson et le prince Max. » âe Le « Middelburgsch« Courant » fait remarquer que ni M. Lloyd George ni M. /Wil- rt* son n'ont jamais parlé de ta cession com- es plète de l'Alsace-Lorraine à 1a France ; la la France doit donc savoir que ses Alliés n^ ri" sont pas d'accord avec elle au sujet de ses re exigences mômes. Dans le « Gooisch Dag- s blad», M. Vis6cher, professeur à l'Univer- ar sité d'Utrecht, écrit : >n — Il serait très regrettable que les par-ties de l'Alsace-Lorraine qui par leur, na- Jl tionalité, leur langue et leur religion font j partie de l'Empire allemand, fussent sépa- ie rées de l'Allemagne.» M. Visscher espère 33 que M. Wilson le reconnaîtra lui-même et a. qu'il imposera silence aux excitateurs qui os demandent l'humiliation de l'Allemagne, ut — —♦ ■ S LES OPÉRATIONS A L'OUEST * * —■ Bâle, 11 octobre : On mande cte Paria à la « Nouvelle Co«r-respond»nce > : — Une formidable bataille «'est déchaînée au sud de Lille. L'axrtion de l'artillerie anglaise est des plus violente. Au «ud de „ la Somme, on voit des tncemdies à plusieurs ~ endroits, Un combat acharné se livre dans la vallée de la Suippes, où les villages sooj en flammes.» D'autre part, la « Nouvelle Corregpon-dance » annonce que les canons français et américains incendient la ville de Laon. le n_ Berlin, 11 octobre : La population française fuit le» localités exposées au feu des Anglais et la panique s'est aussi propagée à Lille et dans ,a La région avoisinante. Les réfugiés se K comptent par dizaines de milliers. Le haut 1€ commandement allemand cherche autant u que possible à adoucir lectr sort et il va prendre de nouvelles mesures à cet égard. Paris, 11 octobre : Du correspondant au front anglais du Petit |e Parisien : — Gardons-nous de tirer trop rapidement ^ des conclusions générales à propos des com- bats qui se livrent entre Cambrai et Saint-Quentin. La vérité, c'est que l'armée allemande est toujours puissante ; elle est presque tout entière ardente au combat et décidée à opposer une résistance acharnée. C'est du moins oe que nous constatons depuis plusieurs semaines sur le front anglais depuis Saint-ix Quentin jusqu'en Belgique. Les combats qui se é livrent actuellement au nord et au sud de Cambrai, dans les anciennes positions des le lignes Hindenburg, le prouvent surabondam-le ment. » n + - a La guerre navale *• Londres, 12 octobre : Do l'Agence Reuter : — Le vapeur anglais «Leinster» est parti le 10 octobre aai matin de Kingstown ayant à bord 600 passagers et un équipage de 70 hommes. Il a été touché deuj lois par une torpille. Plusieurs canots de sauvetage ont chaviré et les personnes qui s'y trou-vaie-nt ont péri D'après le « Daily Mail », le e torpillage du «Leinster» et du «Hirano Maru» 15 fait partie d'une nouvelle action de soue-marins exécutée par des submersibles beaucoup plus fortement armés.On annonce que i- le « Hlrano Maru » a été coulé au milieu i- d'une tempête. Vingt-neuf survivants ont e été repêchés par un contre-torpilleur amén-.pato. D'après urne autre iolormatioiv des n 250 personnes <jui se trouvaient à bord, 28 it seulement auraient été sauvées, parmi lesquelles 11 passagers, à savoir 3 Hollandais, e 7 Anglais et 1 Belge, i- .*• Londres, 12 octobre : s On mande ds Washington à l'Agence i- Reuter : s — L'Amirauté signale la perte du vapeur n armé « Otranto u, qui eet entré en collision :s avec le vapeur « Kashmir ». Les deux na- > vires transportaient dos troupes améri- « cames. L'«Otranto» s'est brisé sur la côte irlandaise. Trois oent trente-cinq soldats n américains, onze officiers et quatre-vingt- s cinq hommes d'équipage manquent à l'ap- it peL Le vapeur « Kashmir » a réussi à ga- i- gner un port écossais. On signale encore jt qu'un contre-torpilleur a sauvé 27 officiers ï- et 239 hommes d'équipage, ainsi que 300 :r soldats américains et 30 matelots Irançais. il u EN BULGARIE U Londres» 11 octobre : On mande de salonique à l'Agence Reuter: — Outre les prisonniers qui avaient été au nombre de plusieurs milliers faiis par les Alliés lors de leur offensive victorieuse en Macédoine, 65.U00 Bulgares se sont rendus con-56 formément à Ja clause de la convention mili-s~ taire qui stipule ia capitulation de toutes les r" troupes qui se trouvent à l'ouest d'Uskub. » el ... Genève, 11 octobre : ^ La Feuille apprend de bonne aource que la rupture de la Bulgarie avec les Puissances 53 centrales était devenue inévitable dès le mois de juillet dernier, où plusieurs régiments bul-gares avaient élu dans leur sein des Soviets qui contrôlaient leurs commandants. On assure que les Français avalent été Informés du refus de marcher de deux divisions dont l'indiscipline a eu pour conséquence l'écroule-r. ment de toute l'armée. la V q. Berlin, 12 octobre : ès On transmet de Copenhague au « Berlkier U. Lokal Anzeiger» une dépêche de Londres es disant que le prince héritier de Serbie est x. entré avec son quartier général à Uskub, 0. où le gouvernement serbe se rendra aussi- tôt que possible et élira domicile, u- , .. . . q. Berlin, 11 octobre : c- Le correspondant viesnnoie du «Beriinetr es Tageblatt» a eu un entretien n- Ferdinand $e.. : a.r — jétais Tormeiiement décidé, lui dit •r- l'ei-tsar, à rester fidèle à l'alliance avec les .a Puissances Centrales. J'ai fait tout ce qui le était en mon pouvoir pour consolider cette o- politique par laquelle je voyais le bien-être é, et l'avenir de la Bulgarie assurés pour tou-•r- jours. Jamais je ne me suis départi de cette e. ligne de conduite, et il est inexact de dire >r- que la Bulgarie a négocié avec l'Entente., tu Jusqu'au dernier moment, j'ai exécuté là loyalement l'accord intervenu entre la Bui-j garie et ses alliés; mais j'étais le souverain a d'un Etat constitutionnel et démocratique. n- Après la délaite de l'armée bulgare, sur les causes de laquelle l'avenir nous édifiera, la Ja Bulgarie n'était plus en'mesure, matérielle-3e ment parlant, de continuer la guerre. Elle ci" a été contrainte d'évacuer cette Macédoini ^ qui était le but de ses aspirations natio-a" nales, qui était ce que la guerre lui avait J" apporté de plus précieux, pour laquelle elle * avait combattu durant six ans et versé le , meilleur du sang de ses enfants. J'ai dû b" céder à la fin devant la soif irrésistible de ^ paix qui se manifestait de toutes parts. Fi' T_ dèle toutefois à la politique que j'ai poutf-à suivie durant ma vie entière, fidèle à l'al-u. liance qu'il ne m'était plus possible de sou-Iq tenir, j ai pris le seul parti que je pouvais ês prendre en abdiquant. L'heure n'est pas 0. aux grands mots. Mais l'histoire enregis-U- trera que je suis resté jusqu'au bout le fidèle allié de l'Allemagne et de l'Autriche-Hongiûe. » e- , DEPECHES DIVERSES ' Amsterdam, 11 octobre : Du correspondant du Havre en «Nienwe - Rotterdamsche Courant» : — Le comte van den Steea de Jetay, " chef du cabinet du roi Albert, a fait une ; chute da cheval mortelle À proximité du 1 front. » • ; Berlin, 11 octobre : ; De ia a Gazette de Vos» » : 1 — Les partis de la Chambre des dépotés de Prusse recherchent avec divers hauts personnages de la Chambre des Seigneurs les moyens de liquider promptement le projet de réforme électorale. Ils s'accordent à adopter pour hase le projet primitif du gouvernement qui prévoyait le suffrage universel sans voix supplémentaire, qu 'on amenderait dans te sens de la garantie réclamée joi point de vue confessionnel par le [ Centre. Berlin, 11 octobre : . La Commission, de la Chambre des Sei-f gneurs a voté à l'unainimité moins seize abstentions le compromis relatif aux élections pour la Chambre des députés. Le suf-l frage égalitaire eet donc rétabli dans le sens du projet primitif du gouvernement. La voix supplémentaire pour l'âge est écartée.Berlin, 11 octobre : i La prochaine séance plénière de la Chambre des Seigneurs est Qxée au 24 octobre, & 1 midi ; an discutera la réforme électorales i Francfort-sur-le-Mein, 11 octobre : On mande de Slrassbourg 4 la « Gazette de Francfort » : — Le poste de statthalter d'Alsaoe-Lor-ratne a été offert il M. Schwander, bourgmestre de Strasbourg, qui n'a pas encore définitivement répondu. Depuis hier, des conférences ont eu lieu entre les partis de la Diète au sujet de cette nomination. Aucune décision n'a encore été prise quant au poste de sous-secrétaire d'Etat. On croit toujours à ia nomination de M. Hauss. M. Schwander partira aujourd'hui pour Berlin. •** Vienne, 10 octobre : Le « Fremdenblatt » assure qtte M. Hus-sarek, président du Conseil, a notifié aux chefs des partis la décision prise par le cabinet de se retirer. Vienne, il octobre : On dit que le comte Sylwa-Taronyea a dressé un programme de reconstitution de l'Autriche-Hongrie sur la base du droit des peuples de décider eiux-mémes de leur sort et qui se chargerait de réaliser un cabinet de coalition dans lequel toutes les nationalités seraient représentées. Berlin, 11 octobre : La <■• Gazette de Voss » annonce la retraite du baron von Hussarek, président du Conseil des ministres autrichien, à qui l'Empereur compte donner pour successeur le professeur Lammasch. **• Berlin, 11 octobre : La « Gazette de Voss » dit que le Lruit court A Vienne et à Budapest qu'au ministère Weckerlé succédera un cabinet présidé par le comte Michel Karolyt COMMUNIQUES OFFICIELS Communiqués des Puissances Centrâtes € Berlin, 12 octobre. — Officiel de ce midi : y Théâtre de la guerre à, l'Ouest. Armées du feid maréchal prince héritier Rupprecht de Bavière : Nous nous sommes retirés des positions si-~ tuées à l'ouest de Douai sur des lignes établies à l'arrière; nos adversaires nous ont suivis . lentement et se trouvaient le soir dans la ligne Vieux-Vendin-Harnes-Hénm-Liétard et à l'est y du chemin de fer Beaumont-Brebières. Au l" nord-est de Cambrai, i ennemi a attaqué entre 8 l'Escaut et Saint-Vaast. Le but de l'offensive ® des divisions anglaises engagées à cet endroit 10 sur un front étroit était la percée vers Vaîen-'• ciennes; elle a échoué. L'ennemi n'a réussi qu'à prendre pied à Iwuy et sur les hauteurs situées à l'est et au sud-est de ce village. Nos contre-attaques, efficacement appuyées par des tanks, ont enrayé l'assaut de l'ennemi à cet endroit. Sur le reste du front, nous avons repoussé l'ennemi devant nos lignes et infligé u de fortes pertes à ses épaisses vagues d'at-s taque. n Armées du prince héritier allemand : i- Nous avons repoussé devant nos positions i- de violentes attaques partielles exécutées par is des divisions anglaises, américaines et françaises de part et d'autre de Bohain. Sur TOise, combats entre détachements de reconnaissance.& Au sud de Laon, nous avons évacué le Che-js min des Dames. Dans la boucle de l'Aisne, is entre Berry-au-Bac et le sud de Vouziers, nous il- nous sommes fixés dans de nouvelles posi-ts tions. Nos mouvements, commencés depuis s- plusieurs Jours, sont restés ignorés de l'en-u nemi et ont été exécutés méthodiquement et a- sans entrave. En Champagne aussi, l'ennemi e- ne ndiis a suivis que prudemment. L'exécution de ces mouvements difficiles a pu se faire sans accroc grâce à la fin victorieuse de la grande bataille livrée en Champagne et que l'armée îp du général von Einem a gagnée après quinze Jours de durs combats avec des forces relati-vement peu importantes, malgré la formi-dable supériorité numérique des armées fran-,j! çaises et américaines épuisées par les pertes extraordinairement élevées qu'elles ont subies. Armées du général von Gallwitz : Combats locaux des deux côtés de l'Aire. Les violentes attaques exécutées ces derniers Jours oj par l'ennemi dans les secteurs de combat sur les deux rives de la Meuse ont échoué avec ^ de fortes pertes pour nos adversaires. Des ba-j taillons saxons ont repris Cunel et le bois d'Ornes, que nous avions passagèrement per-rj dus. La 115* division d'infanterie alsucienne-lorraine, commandée par le général-major ^ Kundt, qui soutient depuis quinze Jours de violents combats de défense près de Romagne, ^ où la bataille est le plus chaude, a aussi tenu hier les positions qui lui sont confiées malgré f : toutes les attaques de l'ennemi. ^ .*• Ll" Berlin, 11 octobre. — Officiel du. soir : m Des attaques ennemies ont échoué de-e- vant noe nouvelles positions à l'est de Cam-33 brai et de Saint-Quentin, ainsi que sur les deux rives de la Meuse. De nouveaux com-bats se sont développés au nord-est de Cambrai. ie °~ Berlin, 12 octobre. — Officiel J? Dans la zone barrée autour de l'Angle-îe terre, nos sous-marins ont coulé 21,000 ton-}e nés brut lû « — le Berlin, 11 octobre. — Officieux : Dans la journée du 10 octobre, la T*Ue de r- Douai a été violemment bombardée. Les obus 4- incendiaires anglais provoquèrent de nombreux u- incendies. La ville de Denain, qui est à dix ki-is lomètres et demi de distance du front, a été ïs également prise sous 1© feu des canons ennemis, s- Les canons a longue portée anglais dominent Q- tout le secteur Douai-Canibrai et ravagent de e- nombreuses localités qui jusqu'à présent étaient restées indemnes. Les villes de Soiesmes et de Le Cateau, acculées au front, ont eu a souffrir particulièrement. Communiqués des armées alliées Paris, 11 octobre. — Officiel de 3 heures : 76 Au cours de la nuit, nos troupes ont partout maintenu le contact avec l'ennemi, dont le y, mouvement de repli a continué en différents be points du front Au nord de l'Aisne, nous lu avons occupé et dépassé Chivy et Moulins. Les troupes italiennes ont atteint, au sud de Courtecon, le Chemin des Dames, que nous tenons Jusqu'aux hauteurs de Cerny-en-Laon-nois.5s En Champagne, nous avons pris pied en plu-ts sieurs points sur la rive nord de la Suippes, ra entre Saint-Etienne et Boult-sur-Suippes, ainsi o qu'à Jarnenville, Vandetré et Saint-Masure, à Plus à l'est, poursuivant l'ennemi en retraite, notre infanterie a enlevé Senide, Mont-Saint-r_ Martin, Corbon et Brières. j. * ^ Paris, 11 octobre. — Officiel de 11 heures : e Devant les attaques sans cesse renouvelées de nos troupes, l'ennemi s'est vu contraint d'abandonner sur un large front d'une soixantaine de kilomètres les positions qu'il défendait depuis plusieurs jours au nord de la l~ Suippes et de l'Arnesk Précédée par la cava-,je lerie talonnant les arrière-gardes ennemies, 5" notre infanterie, surmontant la résistance des mitrailleuses chargées de retarder sa marche, te a réalisé dans le courant de la journée une t- avance qui atteint en certains points 10 kilo-I*- mètres de profondeur, faisant des prisonniers et capturant du matériel. Nous avons franchi la Suippes et enlevé Bertricourt, Aumenan-court-le-Grand, Bazancourt, Isles-sur-Suippes, > Saint-Etienne-sur-Suippes. Toute la première à position ennemie au nord de la Suippes est entre nos mains. Nos éléments se sont avancés au delà du bois de Grand-Visage et progressent dans la région boisée à l'ouest de Mesnil-Lepinois, en direction de La Retourne. Nous avons atteint, entre Haudllcourt et Sault, r_ Saint-Remy. Plus à l'est, nous avons occupé les villages d'Aussolve, de Neuville, de Cauroy, ^ de Machault, de Contreuve, de Saint-Morel, de 6 Savigny-sur-Aisne. Poursuivant notre progression, nous sommes parvenus aux abords de , Pignicourt, Viele-sur-Retourne, de Mont-Saint-" Remy et de Sainte-Marie, à 3 kilomètres au J{ sud-ouest de Vouziers. Sur le Chemin des j Dames, les troupes italiennes, agissant en liaison avec nous, ont brillamment continué L leur avance malgré la résistance qu'elles ont rencontrée. Elles ont occupé Vendresse et Troyon, Courtecon, Cerny-en-Laonnois. Nous avons, de notre côté, pris Cuissy et Gény, Ju-x migny, le bois de Paissy et atteint le Chemin des Dames en direction d'Aillés. De nombreux incendies allumés par l'ennemi ont été signalés dans les villages de la vallée de l'Oise et de la région de Guise, attestant son intention sys- a tématique de tout détruire avant sa retraite. e *** s Londres, 11 octobre. — Officiel ï Les troupes américaines ont entièrement ;t conquis hier soir Vaux-Audigny et Saint-Sou-i- piet. Nos troupes ont franchi la Selle au nord du Cateau, où l'on se bat dans les quartiers à l'est. A l'ouest de Soiesmes, nous avôns atteint les abords de Saint-Vaast et de Saint-Aubert, e au nord de Cambrai. i- Nous avons progressé la nuit au nord de la r- Scarpe dans la direction d'Izelles-Erquechin, ►- ainsi que près de Sallaumines et le long de la rive septentrionale du canal de la Deule, à l'est de Lens Nous avons repoussé des attaques près du Cateau et occupé Briastre. Nous t nous sommes empans a'Iway et progressons - à l'est de cet endroH, après avoir brisé de vio-i- lentes contre-attaques. Nous avons aussi conquis Tressies. Notre grande avarice au sud de ki S*** sée a forcé l'ennemi à abandonner en Uàia ses solides positions au nord de 1a rivière., Nous avons dispersé des arrière-gardes en-. ne mies de la partie septentrionale de ia ligne Drooourt-Quéant, entre la Scarpe Quiry-Lamette et nous sommes «rnparàj da i Sailly-en-Ostrevent, Vitry-en-Artois, IzeUes- i Erqnecliin-Drocourt et Fougières. ♦** t Rome, 11 octobre. — Officiel : i Des détachements italiens, anglais vt ) français ont exécuté oe matin sept énergiques attaques. Us ont profondément pénétré dans les lignes ennemies près de Ca-nove, sur le Sisemol, à la droite de la vallée de la Frenzela, sur le Sasso-Rosso et à l'arrière de la vallée de la Brenta. L'ennemi & été complètement cerné et notre opération a eu un succès complet. Les Autrichiens (jdX subi de fortes pertes. Nous avons compté jusqu'ici environ 40o prisonnière, dont un commandant de bataillon et sept autres officiers. Nous avons aussi pris un grand nombre de mitrailleuses. Sur le reste du front, activité de nos batteries. L'artillerie 3 autrichienne a été active à certains endroits r le long de la Piave et dans le secteur du Montello. DU .CALMEI». La perspective de voir bientôt s'ouvrir les négociations de paix qui rétabliront la liberté et l'indépendance de notre patrie a provoqué au sein de la population belge une émotion, profonde. Nous avons été trop heureux do pouvoir, cette semaine, traduire ici même cet irrésistible sentiment populaire pour songer à le refréner. Nous sera-t-il toutefois permis, dans l'intérêt général, de demander à nos concitoyens de ne pas manifester leur joie si compréhensible avec trop d'exubérance, et surtout d'éviter de le faire de manière provocante envers l'autorité occupante et ses représentants? J1 ne faut pas perdre de vue que, dans les circonstances actuelles, le moindre incident — il s'en est déjà produit — peut en-traîaer de graves dangers. C'est pourquoi tous les bons citoyens Join-, dront leurs efforts aux nôtres pour obtenir que la population reste aussi calme et digne dans la joie qu'elle l'a été pendant quatre ans dans l'adversité... Dépèches Diverse» Bucarest, 11 octobre: La direction générale roumaine des postes, télégraphes et téléphones a été transférée de Jassy à Bucarest, où elle a repris en mains tous les services et se prépare à les rétablir aussi tôt que possible tels qu'ils étalent en-temps de paix. Zurich, il octobre : La. € Pail Mail Gazette » dément le bruit d'après lequel des changements importants seraient imminents au sein du Cabinet anglais. D'après le journal il n'est toutefois pas impossible que le Comité de la guerre soit remanié sou3 peu. On annonce que le général Smuts, membre de ce Conseil, repartira sous peu pour l'Afrique du Sud. Il est probable aussi que lord Curzon, minis-' tre sans portefeuille, quittera le Comité do guerre. 11 est sérieusement question d'y. faire entrer à sa place M. Windston ChuiO chill, en qualité de ministre des munitions ou dans urne autre qualité. Cologne, IX octobre : On mande de Berne à la « Gazette de Cologne» que M. Hughes est gravement ma^ lade de la grippe. Le maréchal Joftre en. avait été atteint lui aussi au moment où Ul firojetait de faire un voyage en Angleterre. La Haye, 11 octobre : L' « Hollandch Nieuws Bureau n apprend, du Cap que la grippe espagnole règne danffi le pays à l'état épidémique et dans une) telle étendue que la vie des affaires en estj arrêtée. Tous le3 services publics chrtmeot.S Comme grand nombre de médecins sont atteints de la maladie, il est impossible da la combattre efficacement. Dans la seulej journée de lundi, on a enterré 160 person^ nés mortes des suites de la grippe. L'épidémie s'est étendue jusqu'à Johaiinisboura Çlmberley, où le trafic est également arrêté. Un grand nombre de malades meurent A Kimberley seul, 600 habitants, poui] La plupart des mineurs, sont morts. I,» grippe régne également à la côte de l'Afrique oocidentale. A Sierra Leone, on manque de médicaments et de médecins, da sorte que des centaines de malades ne reçoivent pas les soins nécessaires. Ce sont surtout les indigènes qui succombemt ù la! maladie. Les événements de Rnssie Moscou, 10 octobre : M. Irotzki a prononcé, à la dernière séance du Comité exécutif central des Soviets, un discours sur la situation générale: — L'armée bolcheviste, a-t-il dit, devient de jour en jour plus forte et plus disciplinée. Au front d Arkhangel, la période hivernale va immobiliser les opérations ; si les troupes anglo-françaises n'ont pas fait leur jonction avec les Tchèques-Slovaque, elles se trouveront dans une situation pré-csire. Au front de l'Est, nous avons i/ns l'initiative. Nos troupes ont occupé Kizan et Simbirsk. Sur le Volga, l'ennemi ne tient plus que deux villes importantes : Sytrain et Samara (tombées depuis aux mains de» bolchevistes, N.D.L.R.), de telle sorte qu« le Volga est devenu le fleuve des Soviets, purgé d'ennemis. Au front du Sud, la lutte continue, mais se dessine à notre avaa-tage. Les succès de Krosnof seront vite oubliés et le Caucase septentrional sera reconquis par les Soviets. Jamais l'union n'a été si complète dans nos rangs, tandis que chez nos adversaires règne la discorde et ia zizanie. Le pouvoir des bolchevistes est dé-fintivement établi et n'est plus menacé par rien. Nous pouvons donc respirer it l'aisa Nous n'avons plus lieu de craindre une catastrophe militaire. Les journaux de nos adversaires ne mettent plus leur espoir que dans les troupes américaines et japonaises, débarquées au fin fond de l'Est. Aucun danger ne nous menace de ce côté, dont plusieurs milliers de kilomètres nous séparent. Nous avons tout l'hiver devant nous pour exercer nos troupes et améliorer . otre armée. Si les Japonais et les Américains se décident à marcher de l'avant, ils ne pourront atteindre l'Oural qu'au début ii printemps et nous serons dès lors en mesure de leur tenir tête... Dieu seul sait ce q-Ji fo passera d'ici là, et si Japonais et Américains ne se prendront pas aux cheveux en cours de route .La défection de la Bulgarie a renforcé momentanément notre adversaire immédiat d'aujourd'hui : l'Entente. Cependant, nous n'avons pas lieu de noua' en inquiéter outre mesure. L'Entente n'a pu briser notre volonté alors que nous étions presque sans défense ; elle ne lo pourra pas davantage dans l'avenir, u 1 JOURNAL QUOTIDIEN — Le Numéro ■ SO Centimes 5* Année. - «• 14©3 Dimanc'i? "3 3 ®c"'OÎ3rs 1913

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Dieses Dokument ist eine Ausgabe mit dem Titel La Belgique: journal publié pendant l'occupation sous la censure ennemie gehört zu der Kategorie Gecensureerde pers, veröffentlicht in Bruxelles von 1914 bis 1918.

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