La Belgique: journal publié pendant l'occupation sous la censure ennemie

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s.n. 1915, 04 Oktober. La Belgique: journal publié pendant l'occupation sous la censure ennemie. Konsultiert 02 Mai 2024, https://nieuwsvandegrooteoorlog.hetarchief.be/de/pid/0v89g5hp0c/
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Lundi 4 Octobre 1916 N° 323 ïtsxxseœx*œ.,wsa&&*2&5^S* Lundi Àr Octobre 191lT LA BELGIQUE I ADMINISTRATION ET RÉDACTION Si Moniagna-aux-Herhes-Fotagères, BRUTCFÎT,TiF3 BUREAUX :OE 9 à 17 HEURES Jos. MORESSÉE, Directeur JCHJRNACt QUOTIDIEN LE NUMÉRO s 1Q CENTIMES ' Petites annonces. ..... la ligno, fr. O.-ÏO Réclame avant les annonces . — 1 00 ANNONCES Corps du journal — <.00 Faits divers — g,o0 Nécrologie . ' _ g.oo LA GUERRE 427® jour de guerrs Jjqs derniers événements militaires n'of-!§ frcnti qu'un intérêt médiocre. Sur io front dans l'Ouest on peut tenir la situation pour inchangée. Au nord as Loos, les Anglais ont répondu à la contre-offensive tenace des Awlemandte par tnne H contre-attaque, mais oette contre-attaque jus-jfë qu'ici n'a pas pris do développement. Au- nord d'Arras, le mouvement offensif i continué par les Français dans les secteurs v précédemment désignés, s'est) à son tour I heurté à une contre-offensive qui a laissé ■ les choses en l'état ou à peu près. En Champagne, c'est aux deux extrémités ■ du front récemment attaqué, c'est-à-dire à ■ l'est dfuj secflour d'Auberive et au nord-1 ouest de Yille-sair-Tour be, que les Fran-§ çais ont dirigé leur effort principal ; les ■ Allemands Pont supporté «ans défaillance. Quant aux manifestations d'activité notées K hier aux environs de -Roye, elles n'ont pas Ht persisté ; d'autre part, le bombardement i par les Allemands des positions françaises a l'est de Soiasons et dans 'les Y osges n'ont pas provoqué d'action suivie. * © ♦ Mis à pai*c le combat sérieux qui! a fait î| tomber au pouvoir des armées von Linsin-gen les positions de Czernysz établies à K 10 kilomètres au sudrest do Kolki sur le Kormin, il n'y a rien à retenir des enga- Igements signalés soir le front dans l'Est. Oes derniers jours, les PJulsses ont prononcé des contre-attaques fréquentes en vue d'enrayer la progression du mouvement offensif des armées allemandes. Ces contre-attaques ont 'été principalement dirigées1 au sud de Dunabourg, dans la région des lacs de Nlarodz et de Madziol, contre les positions que l'armée du prince de Bavière oc-; cupe dans le secteur de la Schara, comme ; aussi à l'ouest de Tarnopol. Elles ont en | £in> de compte laissé le front de bataille ? approximativement ïnchangVé et ont peu à 1 peu diminué d'intensité. i • • Dans la partie montagneuse du froni austro-italien, les hostilités commencent à r rencontrer les difficultés que l'on avait pré-jf vues et qui devaient fatalement surgir du fait des conditions climatériques. Sur l'isonzo, des combats violents viennent de nouveau | de se dérouler dans le secteur de Tolmiein, | mais sans amener de résultat sérieux. Du côté des Dardanelles, les opérations ' n'offrent pour l'instant qu'un intérêt très I secondaire. Enfin dans lo Caucase, de môme [ qu'au) nord du golfe Persique, elles conservent un caractère d'escarmouches locales ! dt dépourvues d'envergure. DANS LES BALKANS ^ Kowl-York, 2 octobre : [ Le correspondant spécial dô l'„Associated K Press" télégraphie de Sofia, en date du 29 septembre : L'espoir que la situation dans les Balkans pourrait être réglée pacifiquement s s'évanouit de plus en plus, et cette impres-Hsion se Teflète dans les articles do la •presse bulgare. I L'unique moyen de prévenir La guerre ■Semble être la cession immédiate et sans •condition par la Serbie de la zone liti-Bgieuse macédonienne et l'occupation immé-gjf diato de cotte zone par la Bulgarie. Les ■cercles bien informés font ressortir que la |||clé de la situation n'est pas à Sofia, mais $|bien à Nisch, et qu'en conséquence les gou-■Bpernements de la i Quadruple-Entente de-.-.j vrai eut exercer leur activité dans cette der-HAière ville. I Hier, AI. Eadoslavrof a déclaré, en rece-g|y,ant chefs diu parti agrarien, que la ■Bulgarie n'avait les mains liées par aucun ■engagement envers un belligérant quel-■conque et que les négociations au sujet de i la Macédoine continuent. ■ , Le correspondant de l'„Associated Press*' ■apprend cet>endant que le temps qui reste gp<Kir négocier est tràsi court, la Bulgarie ■étant convaincue qu'un nouveau retard, sans Qu il y ait actiou positive (je ^ part ■pèserait vraisemblablement ses intérêts. H Sofia, 2 octobre : ■ I-/6S ministres des finances et du com-■mgrcc^ dont on avait annoncé la démission, ( pesteront, parait-il, au pouvoir. K Pétrograd, 2 octobre : 1 ,,Riet.sch" annonce que les établisse- { SISo, î3 crédit refusent do faire des envois ! 3j|a argent en Bulgario. i i i Sofia, 2 octobre : < ^,ulsare annonce que le baron 1 . v , Qui a séjourné pendant tanfSlf'T à.S<>f,a' es' retourné à Cons- 1 |fc A.Arant soQ d6ïart-u a été ; F Athènes, 2 octobre : < l^us récentes reçues ' : fa4 K" ^UC 1,iDfl^nce allemande t KS o\ T,-m du terraiQ ® Bui- t Imon «un if^ -r° evld,3nîm™t cette conclu- * | ^ octobre : ^ d^olla1 sS"dQU'^° ®a,oarest au t.Corriere I mobilisation L Ro^ -P°^ questl011 d'UIie d rapnrochéa 50uul'?,al« 'lais une période t PTCJ™?1 dos ministrts a dé- d Roumanie n'étant nw i?°"iUe aul'ue''e'' 'a 1' garie. P menacée par la Bul- r Sofia, 2 octobre : r | <w^Wa<la b»tatoique publie la note » sâfR5SS3&«: «g 5 » ï>atwa du territoire Se h ^ ~ '< non liti<àeunr Mhcédoino dit S o^TM wLf S' r.orL^3 à n Luarslie de c ali,?'l,-0 d&" ° Athènes, 2 octobre : On annonce que lo roi 'Constantin so rendra prochainement à Salonique. Sofia, 2 octobre : L'Agence Bulgare a été autorisée à démentir formellement les nouvelles . répandues par la presse étrangère concernant la présence d'officiers allemands en ;B«lgarie. A Sofia il n'y a qu'un seul officier allemand, à savoir l'attaché militaire. Sofia, 2 octobre : M. Sawinski, ambassadeur russe à Sofia, vient d'être atteint d'appendicite. Milan, 2 octobre : Le „Corriere délie Sera" affirme que le gouvernement italien a défendu aux sujets bulgares-, âgés de moins de 45 arfs, de quitter lo pa,y6. Paris, 2 octobro : Le gouvernement a interdit aux sujets bulgares de quitter la France. Sofia, 2 octobre : On dit que l'ambassadeur serbe à Sofia aurait suggéré au gouvernement bulgare l'idée d'entamer des négociations directes entre les deux pays. M. Uadoslawof a décliné cette suggestion, estimant que des négociations directes 6ont inopportunes maintenant.Sofia, 2 octobre : Les territoires cédés à la Bulgario par la Turquie formeront un sandjak spécial, qui s'appellera sandjak d'Odrin et dont la capitale sera Dimotika ou Karagatoh. L'ARIViÉElsRECQUE L'armée nationale grecque date de 1828, époque de l'homme d'Etat Capodistrias. En 1834, le roi Othon lui donna des bases définitives. Depuis lors, elle a participé activement à tous les événements qui se sont produits en Grèce. C'est une révolte d'officiers, en 1843, qui éloigna du pouvoir le roi Othon, et le mouvement qui se produisit en 1909 à lAtihènes fut fomenté encore par des jeunes officiers. Jusqu'à la guerre des Balkans, les rois de Grèce ne s'étaient pas révélés comme rois guerriers. Mais alors le roi Georges se montra vrai soldat et chef d'armée éprouvé, effaçant du coup la mauvaise impression qu'avait produite la g'uerrq déplorable de lbD7 contre les Turcs. Depuis 1882, l'armée grecque a subi de nombreuses modifications, qui en ont! fait sans conti'edit un instrument) redoutable. Les lois des 21 juin 18S2, 28 mai 1867, 21 mai 1896 et '4 juin 1904 forment la base de toutes lea réorganisations ulitériejua.'es. Ces lois prévoyaient le service géinéral, sauf pour les hommes de faible consùsifcuition eh les soutiens de famflle, qui, eux, sont versés d'ans la territoriale, après avoir fourni cependant six mois d-'exercices. La loi de 1911 prescrit pour tout Grec im service total de trente-cinq ans, allant de 19 à 53 ans accomplis. .Vingt et une classes forment l'armée de campagne ; les quatorze autres, la landwehr. Lo service réel m'a cependant guère dépassé un an jusqu'à la réorganisation do l'armée grecque par le général français Ifyûoux. Au commjeucement de la première guerre balkanique, une division grecque, y compris toutes les armes, comptait 16,000 hommes. Les quatre divisions dont l'armée 6tait composée formaient, en y comprenant une brigade indépendante do cavalerie, une force d'environ 65,000 hommes, mobilisés en sept jours et se trouvant à la frontière en-iéang la quinzaine. Grâce aux mesures prises par M. Venizlelos, qui détint le ini-aistène de la guerre pendant dentx ans ivant la guerre et fut puissamment aidé ianifl sa tâche par le général E^ydoux et par son état-major d'officiers français, une seconde armée put être formée rapidement iprès la première. Un mois après l'ouiver-:ure des hostilités, la Grèce (possédait 1.30,000 hommes en campagne avec un cadre jien organisé. ^Beaucoup de réservistes, ve-îant d'Egypte, d'Amérique, etc., vinrent) s'y joindre, et bientôt l'armée compta 1801,000 îommes. Cet effectif subsista jusqu'à la ionclusion de la paix do Bucarest. La grande incertitude qui n'a cessé de régner, malgré cette paix;, dans les Bal-:ans, comme aussi l'accroissement du terri-oire do la Grèoe et F augmentation de 5 millions du chiffre de sa population), ont îaturellement poussé lo gouvernement à développer encore sa force militaire et à a porter sur pied de guerre à plus du louble. La réorganisation fut décidéo par lécret du 26 août 19l3. Nous ne savons i- quel résultat on a abouti, ruais on peut ■aisonnablement admettre que pendant la guerre mondiale, on a hâté let réformes le >lus possible. Les quatre divisions eïi emps de paix de l'armée grecque ont été nainDenant portées à douze. Alors que jus-[u'ici il y avait en tempe de guerre dix Avisions, l'armée en comptera désormais vingt-quatre. La force sur pied de guerre ie chaque division se compose de trois 'égiments d'infanterie, chacun de trois ba-aillons, d'un régiment de chasseurs, d'un scadron? de cavalerie, d'un bataiUlon du ;énio et d'un régiment d'artillerie de six ►atteries, chacune de quatre canons. Au to-al, une division grecque sur pied' de lierre comporte donc 18,000 fusils, 100 ca- , aliers et 2^4 canons. La réorganisation de armée comporte la création de douze régi-lente d?"artillerie et de quatre divisions , ,'arti3lerie de montagne. Par suite do l'ex-érience acquise au cours de la guerre dés {alkan/3, la flotte aérienne a été augmentée e nouvelles compagnies ; il a été créé un ataillon do télégraphiste» et un bataillon e troupes de transport. La cavalerie éga-;ment a été augmentée de deux nouveaux 6giments. | L'arméo compte donc actuellement 460 com-agnies d'infanterie, 21 escadrons et 28S ca- i ons. Il y a au total 300,000 hommes, y ! ompris les officiers, partagés en vingt di- f isious. Il existe, en outre, 200,000 hom-les do ivscrvo pouvant combler les vides. 1 Avant la mobilisation., on comptait six ] :>rps d'armée, à savoir : I. Larissa; II. ' thènes: III. Janinaj IV. Salonique; V. ] orrès; VI. Koschani. Ils étaient diverse- ] icni composés : les côrps des frontières , at été dotés chacun do deux à trois divi- \ on$t 6Û05 Larissa et d'AUi^QS d'une i division seulement ; en temps do guerre, ceux-ci sont renforcés par de nouvelles divisions de réserve. En ce qui, concerne la mobilisation actuelle, on croit que le général Danglis, ministre de la guerre, serait nommé commandant en chef, au cas où la santé d3 celui-ci ne lui permettrait pas do se mettre à la tête de ses troupes. , , SUR *£V1ER v rv. Pétrograd, 2 octobro : On mande d'Odessa à la „Novoïe Vre-mia," que deux sous-marins allemands ont | fait leur apparition dans la mer Noire; | L'un d'eux est de grandes dimensions, l'autre est d'un modèle pkus petit. Ils ont ca-nonné des usines installées à la côte es coulé quelques barques de pêche. Copenhague, 2 octobro : A la côte sujd-ouest de Laaland,. le yaeht ! à moteur „,Solva", de JNakskow, qui se rendait, chargé de maïs, de Glaseovr à liodby, a touché une mine et a coulé. Le timonier, qui se trouvait seul à bord, s'est noyé. Christiansand, 2 octobre : L'allège „Florida", chargée de trois, a été incendiée par un sous-marin allemand au su(î-ouest du cap de Lindcsniis. L'équir page a été débarqué à Christiansand par le vapeur ,,Wangarva". Deux autres navires étaient également en feu à proximité. (Farsund, 2 octobre : Un torpilleur a débarqué l'équipage du schooner „ Flora", de Christiania, qui s® rendait, chargé de bois de mines, du Toet\s-berg à Leith. Le „ Flora" a été incendié par un sous-marin allemand. , Les Faits_du Jour D'après lo ,,Journal of Commiarce", la. France achète en ce moment de graaùea quariuitéô <de charbons américains. U^mi souile firme a acheté 2 millions de tonne* de combustible, qui, rendu à Taris, ooûw 75 francs la tonne. Le prix du détail s&-raiii actuellement de 100 à li20 Crânes la tonne. L'„Osservatore Bomano" annonce la nomination du cardinal Van IvDSaum aux. fonctions de grand-pénitencier, en roniplacemeus du cardinal Vanutelii, décédé. Dans la guerre actuelle on n'a peut-être pas suffisamment attaché d'attention à la question très importante cependant de la durée des canons. Car les pièces moderjata ont une „vitalité" relativement restreinte. Un ingénieur allemand établit dans l'„ Internationale Zeitschrift fur Wissensciiaft, Kunst und Technik", la durée des» pièces des divers calibres comme suil : — Les canons légers de campagne meuvent tirer jusqu'à 6,000 coups; mais pour les pièces lourdes 100 coups représentent un maximum. Les pièces des navires de guerre ont une durée encore plus limitée. Par coutre, les mortiers se maintiennent bien plus longtemps, et il est probable que nombre de ces engins pourront supporter les fatigues de toute la guerre. La raison do cette différence dans la. résistance des canons et des mortiers est bien simple : Ce n'est pas lo frottement du projectile contre les parois de l'âme qui les uso, mais la chaleur que la nitro-glycérine des charges développe», et qui dépasse avec ses 2,800 degrés la température nécessaire pour faire fondre l'acier. Ces effets destructeurs de la chaleur se manifestent tout naturellement bien davantage dans les canons à longue volée que dans les mortiers." Xi'Académie des sciences, de Paris, vient d'accorder sur le fonds 'Bonaparte, à M Auguste Lamcere, professeur à l'Université de (Bruxelles, une allocation de o,000 francs, pour lui permettre de continuer, à la station zoologique de Roscoff, ses recherches sur les dieyémides. Confidences d'un soldat français : — Je suis, écrit-il, dans une situation cruelle. Je vais mourir de soif. Généralement, quand on meurt do soif, c'est qu'on n'a rien à boire. . Ce n'est pas mon cas. Dans le petit village où je cantonne, il y a tout ce qu'il faut : cafés, rivières, sources, fermes. Seulement, il y a aussi des règlements.Que dois-je boire pendant la journée ? Un premier règlement Ira'interdit d'aller consommer dans les cafés avant 5 heures^ du soir. — Eh bien ! ime direz-vous, achetez} du lait. — Pardon ! il y a un second règlement. A cause de la fièvre typhoïde, les mar-shands ne doivent vendre leur lait que bouilli. Ils s'y refusent. Ils préfèrent n'en pas vendre. Ils font des fromages. — Alors, buvez de l'eau. I — Je ne demanderais pas mieux; mais J roisième règlement. Toujours à cause de la iyphoïde, il m'est ^défendu de boire de i 'eau. Que vais-je devenir, monsieur 9 Vous I ivoz l'air intelligent, trouvez-moi une solu- i ion. Tous ces .-règlements partent d'une | aonne intention. Ils ont pris, un à un, le iossein, que je ne puis qu'approuver, de ne sauver la vie. Oui, mais voilà! Réunis, ^ ls vont causer ma mort." Le clairon Rolland, le héros "de Sidi- j Braliim, est décédé, à l'âge do 95 ans, à t Laoolm, dans l'Aveyron. t En 1914, ce brave avait été cordialement i été à Paris et re?u par le président de la L République, il appartenait, en 1845, au groupe des 79 chasseurs qui défendaient r îid'HBrahim contre les forces cPAbcfc-el-Kft- c 1er. Les Arabes avaient capturé Rolland et ni avaient enjoint de sonner la retraite ; ;ous peine de mort. Au moment critique de ? 'atlnquo ennemie, Rolland sonna la charge 1 tu lieiu; do sonner la retraite. Alors, la a jetite garnison fit une sortie déewspéréo, nais irrésistible, eb les Arabes durent fuir. c ^es Français étaient sauvés ! Rolland, gra- * rement blessé, fut délivré. Jusqu'à sa mort, 14 l a été cité en Fiance comme l'qsernpie le v >lus noble $u courage militais COMMUNIQUÉS OFFICIELS Communiqués aHem&ncs Beiiin, 3 octobre. — Officiel do ce midi : Théâtre de la guerre à l'Ouest. Dos moniteurs ennemis ont dirigé, hier itprèst-mid'i, un feu inefficace sur la ré'gion Westenide-Bains. Plusieurs tentatives effectuées pendant la liii't par les Anglais pour regagner le ter-lain perdu au nord do Loos ont complèto-iB«nt échoué. Après avoir subi do fortes pertes et après des corps à corps acharnés ù certains" endroits, l'ennemi a cessé ses attaques. A l'est de Souchez, une attaque française a échoué, malgré l'emploi d'une grande quantité de grenades à gaz. Une tentative cPattajque de l'emiemi, débouchant de Keu-\ille,. contre les positions établies sur les 1 autour s situées à l'est de cette localité, a 4é repoussé® et a occasionné à l'ennemi de t'ès fortes pertes. Un combat nocturne livré au moyeaà de grenades à main nous a fait perdre une section de tranchée lon> gue de 40 mètres. Les Français n'ont pas renouvelé hier l«fir» attaques d'infanterio dans la Chatn-plgne; lo feu de l'artillerie ennemie a per-pf-té avec une intensité variable. Ail nord db Le Uosofl, l'ennemi a été rejeté/ hors dbïie traruahé® qui faisait sailliie daqs notre xAskioir; il a subi à cette occasion des pç-ie* édevées, notamment en prisonniers. I>;îV3 le combat livré au moyeu de gre-t*d®s à main pour la position située au n|rà-ouo*t de Yîlle-siur-Tourbe, nous avons tbjons conservé l'avantage. L-'enaiemi renouvelé ses attaques aé-rsnties sur Laon et 'Vouziers; dans les dnuK localités, plusieurs personnes sont tm^jéas vietiRias des bombes. Dan.® la région do Rethel, le dirigeable flttfçais ,,Aîsaoe'"' a été forcé d'atterrir. Léquipage a été fait prisonnier. Aujourd'hui, à 8 h. 1/2 du matin, des aiateurs frsu>jais ont jeté des bomfios sur W Vill® neutre de Luxembourg. Deux sol-dte lavxeutbourgeois, un ouvrier et une de-tpkôile da magasin ont été blessés. Théâtre de là guerre à l'Est. Armée® du général feld-maréolialj von UiMlenburg : Vu cours des combats do cavalsritf livrés ai; sud dp Kosjany, i ennemi a été î-ojeté ai delà de la Mjîidsjollca. Pour la surplus, rin d'important. La situation des Armées des généraux feld-maréchaux nince Léoj old de 'Bavière et von Mae-fens«i« inchangée. A-rasées du général von Linsingen : ^.près lear défaite près de Szernysz et l'<»likc de toutes leurs attaques contre le fr-ut an nord do cette localité, les Russes or< évacué la rive occidentale do KorminT à l'exception de quelques petits posbe6 éba-bl» à certains passages. Lo nombre des pisonnia-s faits par les aimées allemandes s'et élevé jusqu'à 2,400. » » * Tienne, 3 octobre. — Officiel d'iiicr ; Front russe. >ur le Kormin, les oombats ont continué^ Ds troupes allemandes et austro-hongroises or délogé l'ennemi du village de Cz'.irnysz d<it, do part et d'autre, on s'est discuté la p-ksession avec acharnement les jours der-nirs. Le nombre des prisonniers, dont il a ét- fait mentionj hier, s'est élevé à 5,400. Nore cavalerie, combattant à pied comme dr'àbitude, a pris une part glorieuse aurc eioès remportés dans cette région. — lilleurs, la journée d'hior a été calme. Front italien. ur le front du Tyrol, il n'y a eu hier, en général, que des combats d'artillerie. Dis la région à l'est do Sopra Cornella (a nord de Roncegno), nous avons, dans la nuit procédant le 1er octobre, entendu uii vive fusillade, à laquelle nos troupes n'tit nullement participé. )ans la région dm Cristallo, le soir, nous avns repoussé par quelques faux de salve un attaquo des tihasseurs alpins dirigée cotre la dépression de terrain, situé© entre Ruchkofel et Schônleitenwand. * « o ur le front do Carinthie, de multiples it^ues de l'ennemi contre nos nosiiions 3uMalurch et- à l'ouesc du fossé de Bjm-Ix^h (au nord de Ponfcafel) ont "gaiement âejmé. •ans le territoire du littoral, les comljat"» diminué d'intensité. Le» Italiens ont at-iaaé hier Le secteur nord de la tête de [>ct de Tolmein; leur offensive s'est écrou- • A sou» notre feu. Front du Sud-Est. ur la Save, près do l'embouchure do la ; K-ubara, nos batteries, répondant a Tartil- l e,a ennemie, ont cauonné elficaccanpnt les i xitions serbes do la rive du fleuve. ; rès de Moroaîsda, nous avons mis e>. ; ii5 un détachement monténégrin de» i ïames. | l'est do Trebinje, nos troupes, uonte- i urs par le feu de nos fortins de. couver- | uj, ont fait une incursion en territoire i mténégrin. Elles ont surpris les avant- [ icîos ennemis et détruit quelques dépote. *> * pnstantinople, 2 octobre. — Officiel dto f. jrkl quartier général : ar le front des Dardanelles, nos déta- ? huonfes de reconjnaissance ont repoussé, f >r| d'Anaforta, pendant la nuit du 3) sep- i\ ûipra, des détachements de reconnaissance s inpiis; ils les ont poursuivis- jusque dans l, ets tranchées et leur ont pris 20 fusils, r r- baïonnettes 6t du matériel de guerre, tès d'Aiû Bisrnu, sur l'aile gauche, o ,oe artillerie a détruit une tranchée et h e abris ennemis. i j 29 «trpteunbre, dans les environs de n kîlisirt, près de Sedd-ui-Bahr, nous avona a li sauter, éur l'ailo droite, une mine qui Ii ctruit une partie des tranchées ennemies. I' Jndanti la nuit du 30 septembre, no'a-o o oîlne de reconnaissance a détruit, sur aï gauche, des sacs d>- sable et des ré- E yf. de fil de fer barbelé qui se trou- z: aîit devanb les tranchées ennemios. d te le rssst«, il n'y » ri® à jç Constantinoplo, 3 octobre. — Officiel du grand quartier général : Sur le front des Dardanelles, la situation est inohangôe. Nos patrouilles con6ii\uent à s'emparer, au cours de leurs attaqu.s, de fufeils et de nuitériel de guerreu Notre artillerie a répondu au feu d'un, croiseur ersnemij qui bombardait sanis eri'i-cacifeé nos positions sur la hauteiu* do Jonkh, dans le secteur d'Ari iBurnu. Un projectile a touché le croiseur, qui s'est éloigné. Près de Sodd-ul-Bahr, le combat d'artillerie a continué un certain temps. Quelques batteries -ennemies ont été réduites au silence. Sur l'aile gauche, une partie des tranchées ennemies a été détruite. Sur l'aile droilw, une contre-mine, que nous avons fait sauter, a détruit une mine ennemie et a tué les sapeurs. Pour le reste, rien de spécial à signaler. ©s&ssHUEîlqués des armées alliées P&ris, 2 octobre. — Officiel de 115 heures : En Artois, l'artillerie a très violemment bombardé nos positions à l'est de Souche^. Nous avons cependant progressé do tranchée à tranchée sur les hauteurs de la Folie. En Champagne, l'ennemi a canonné, au cours de la nuit, nos nouvelles lignes à l'Epine de Ve^iegronge et à l'est de la ferme Navarin. Nous avons conquis un élément iimportant des positions de l'ennemi formant saillant sur sa ligne actuelle au nord de Lo Mesnil. En Lorraine, des reconnaissances ennemies ont attaqué deux de nos postes près de Moncel et de Someviile; elles ont été repoussées et poursuivies jusqu'au retour dains leurs ligues. Nuit calme sur le reste du front. * Paris, 2 octobre. — Officiai de 2T> heures : Notre artillerie lourde a coopéré, en liel-gûpis», au bomljardemont par la flotte bri-tanniquje dets batteries ennemies de Wostende. Elii Artois, l'cnaiemi a dirigé, sur tout notre front, entre NouvUle-Sain^Vaast efi les bois au nord de Souchez, une violente canonnade à laquelle nous avons énergique-ment riposté. Bombardeoient intense et réciproque au nord de Borry-ai-^Bae. vers la forme du Choïéra au sud vers Sapigneul. Sur le front en Champagne, canonnade de part et d'autre au cours de laquelle l'ennemi a encore fait usage d'obus suffocants.Entre la Meuso et la Moselle et j^u nord do Fli-rqy, quelques rafaies de l'artillerie ennemie sur nos tranchées que l'intervention do nos batteries a fait cesser. En Lorraine, une nouvelle et forte re-comuiissance ennemie a été repoussée et dispersée dans la forôt de Parroy. Thie escadrille de 65 avions a bombardé aujoui-d'hui la gare de Vousiers, le terrain d aviation f.rès de la ville et la gare de C ha lier anges. Plus d.e ?00 olxis ont été lancés sur les objectifs, qui ont été atteints. * * Londxes, lerr octobre. — Rapport du maréchal sir John Frcncli : L/canomi a entrepris, lo 29 septembre, plusieurs atta(]ues contre nos positions au noid-onest d'Jlulluch. Pendant toute la journée, on a combattu violemment; comme résultat, nous avons maintenu toutes nos positions, sauf à l'extrême aile gauche, où uous avons perdu 130 mètres do tranchées. Nous avons sensiblement renforcé notre position. Les attaques ennemies ont diminué maintenant d'intensité. Dans 1'après-mûdi du 29, l'ennemi a fait sauver une mine au-dessous d'une tranchée au sud de la route de Menin. A la suite de l'explosion, il a pris pied dans notre ligne de front. Par des contre-attaques entreprises le lendemain, nous avons repris tout lo terrain perdu, à l'exception d'un petit élément de tranchée. La situation est inchangée aujourd'hui sur notre front. * Roima, lor octobre. — Officiel ctu grand quartier général : Dans la partie montag-neusc du théâtre de la guerre, d'épais brouillards entravent souvent l'activité de l'artillerie; mais ils permettent, par contre-, des pointes hardies do [jef;ilis détachements d'infanterie, qui s'approchent des positions ennemies, détruisent les ouvrages avancés, font de larges brèches ians les réseaux de fils de fer barbelé et sèment l'inquiétude parmi les défenseurs. Dans le secteur de Tolmino, pendant la nuit du1 29 au 30 septembre, nos troupes ont îttaqué sur tout le front, depuis Mrsli Wrh . jusqurà Vodil et sur les hauteurs de Santa ttaria et de Santa Ducia. Malgré les difficultés extraordinaires du terrain, augmen-ées encore par le temps défavorable, nous ivons réussi à conquérir quelques solides i ravaux do défense ennemis et à faire quel- i lues douzaines de prisonniers. iL/ennemi i lyant entrepris une violente contre-attaque < ivee dés forces importantes, les succès du- I •ement obtenus sua- l'aile gauche, près des orts ennemis de Mrzli Wrh et de Vodil, t'ont pu être .maintenus. A l'aile droite, >ar contre, sur les hauteurs da Santa Ma- r ia et do Santa Lucia, le terrain gagné a t >u être maintenu et fortifié. « * e Pétrograd, 1er octobre. — Officiel du :rand état-major général : Une attaque allemande dans la région de lisshof, sur le chemin de fer à l'est) de litau, n'a obtenu aucun' résultat. Des 1 vions allemands ont jeté quelques bombes j ur Dunamunde et sur Riga, ainsi que sur c i gare d'Oger, sans occasionner de cfeégâts fniituires. Dans les environs de Grendsen, au nord-iwest du lac de Sweaten, après un violent r ombardement, les Allemands nous ont at-iquo, et ils ont conquis quelques-unes de os flranchées. Le combat contitoue. Lee ttaqnes ecjnomies dans la région de Berg- n of, sur le lac de Medbum et près de li rVranglement nord du lac de Dryswjaty, s« fit été rebroussées. ' 0 Nbus avons pris d'assaut la localité de uniloTvitsche, au nord-est du lac de Miad-ol. L'ennemi a également été rejeté hors i village d'Oshuny, dans la régiop iî d ^ de Mi&âsiûi Dans la région du village d'Ugly, à l'est du^ lac de Narocz, notre cavalerie a attaqué des troupes de couverture d'infanterie ; ollo a pris, à un endroit, de nombreux chariots et fait 7o prisonniers ; à un autre endroit, elie a pris plus de 100 chariots, des chevaux, des armes et a fait quelques douzaines de prisonniers. Près du viil/^o do Jaty, au sud du lac de Narocz., une compagnie eunemio a été décimée; les survivants ont été fait jwisonniers. Sur le Servretsch inférieur, à l'est dla N!owo-Grodck, nos troupes, sans tirer un. coup de fus/il, on|^ faii irruption dans lei village de Shiiki, àji noixi-ouest de Koivlifc cM.» Jjans la région de Nowosjollii, non loin du .^orwetseh, au sud-est de Nowo-Grodek, l'on-nemi, par une attaque faite à l'improviste, a été repoussé. Nous avons fait des prisonniers et nous nous sommes emparés d'un butin qui n'est pas encore spécifié. Près de Sarjetschje et de Denisscrwiecht. au sud-est de Baranowitschi, l'ennemi a été repoussé au delà de la Schara. Sur lo cours moyen du Styr, aux environs de Bolorka, au sud-est do Kolki, après uno préparation par l'artillerie, l'ennemi a attaqué nos troupes. Un combat opiniâîne» se déroule ontlre Maj^an et Bolorka. D'après des nouvelles qui nous sont parvenues, les Autrichiens ont entrepris des reconnaissances aériennes au-dossus de notre extrême aile gaucho. Pour éviter d'être bombardés par nos troupes, ils ont survolé le territoire roumain. , * * * Pétrograd, 1er octobre. — Officiel da l'état-major de l'armée du Caucase : Le 29 septembre, dans la région côtière, fusillades. - Dans la direction d'Olty, au nord d'Adrost, nos patrouilles de reconnaissance ont détruit un poste turc. Dans la direction de Dontach, nous avons dispersé des troupes kurdes qui résistaient dans la région où sont situés les villages de Molle, de Mustapha et de Grand-Tulak. Dans la direction de Wan, nos troupes ont refoulé les Turcs dans la direction da Wasten. Sur tout lo resto du front, rien de spécial à signaler. 1 DÉPÊCHÉS DIVERSES i Londres, 2 octobre : L'agence Keu'ïer apprend de Home que, jusqu'à présent, lo nombre des hommes qm ont échappé à la catastrophe du cuirassé .,Benodetto Brin" s'élève à 474. Amsterdam, 1er octobre : M. Kiporo Shiahara, ambassadeur japo-[ nais à La Haye, a été nommé sous-secrétaire d'Etat aux affaires étrangères. * » * Pétrograd, 2. octobre : Un comité va s'occuper de la réception des dons à l'Etat se composant de bijoux eu or. Ces dons se font de plus en plus nombreux. o * * Pétrograd, 2 octobre : Pour examiner les moyens d'éviter les sorties d'or en fraude des placera aurifère» à l'étranger, une conférence va po tonir: prochainement sous la présidence de M. J ou-kovski. f • ♦ ♦ Bakou, 2 octobro : La demande de naphte est très activa, Dans beaucoup de régions, elle ne peub môme pas être couverte. Diverses industries qui se servent d'anthracite et ne peuvent en recevoir passent au combustible liquide afin de pouvoir exécuter les commandé dla l'Etat. Les expéditions se font contre espèces ; les opérations à terme sont insignifiantes. Cours : 42 à 43 kopecks. + » * Berlin, 2 octobre : Par suite de la rupture des relations diplomatiques entre l'Allemagne et l'Italie, 1q service postal entre les deoix pays est suspendu. L'échange de coircsponjdanteek officielles entre le Saint-Siège et son représentant diplomatique en Allemagne et les évoques allemands a toutefois été autorisé par l'Allemagne. Berne, 2 octobro : Le service postal et le transport dea voyageurs ont été rétablis cette nuit entre la Fiance et la Suisse. » » * Luxembourg, 2 octobre : On annonce de source semi-officieuse »]uo M. Eyschen, ministre d'Etat, se rendira incessamment en Suisse pour entamer des négociations avec les autorités fédérale# a# sujet) du ravitaillement du grand-cCuohé. Ce .erait le Trust d'importation suisse qui m* or viendrait éventuellement. ♦ ♦ • iBerne, 2 octobre : Lo Conseil fédéral a décidé de demander iux puissances belligérantes qu'elles preil- . îenfc des mesures sévères pour empêcher la : leutralitié suisse d'être violée par les avions i |ui survolent quelquefois le territoire da 'Holvétde. * * * Pétrograd, ? octobro : Lo „Kietch" prétond que le gouvernement ' l'intention de rétablir la censure préven- , Lvfo telle qu'elle existait avant 1905. « » * * Pétrograd, 2 octobre : La Douma de l'Empire avait! chargé son ■ irAsidont, 'M. llodzianko, do présenter ver-alement au Tsar ses desiderata. Après n avoir délibéré avec les chefs du bloc ibéral, M. Eodzianko a décidé de faire arvenir au souverain un rapport écrit k 9 sujet. o > * * Maa-ssluté, 2 octobre (9 heures du matin) ; La navigation avoc l'Angleterre est com- , lètement interrompue depuis 36 h cuises1. Londres, 2 octobre : Le Bureau de la Presse annonce que lea égociations qui se sont poursuivies la so- j taino dernièi'e entre le chancelier du Tré- J )r et M. Bark, ministre russe des finança;, :it abouti à un accord. * * * La Haye, 1er octobre : Du 3 au 10 octobro, 60 p. c. de la pro- tctSon <lii Isaœ ^ «ÎWOÛÎI ètr«!

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Dieses Dokument ist eine Ausgabe mit dem Titel La Belgique: journal publié pendant l'occupation sous la censure ennemie gehört zu der Kategorie Gecensureerde pers, veröffentlicht in Bruxelles von 1914 bis 1918.

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