La Belgique: journal publié pendant l'occupation sous la censure ennemie

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s.n. 1915, 03 Februar. La Belgique: journal publié pendant l'occupation sous la censure ennemie. Konsultiert 21 Mai 2024, https://nieuwsvandegrooteoorlog.hetarchief.be/de/pid/183416v90c/
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Mercredi 3 Février 1915 gg • !■■■ N:_89 Mercredi 3 Février 1915 LA BELGIQUE ADMINISTRATION ET RÉDACTION ë>, Rue Monta^ue-de-^ion, K, IiRiUX.rLIJE3 Bureaux : de 10 à 12 et de 15 à 17 heures JOURNAL QUOTIDIEN LE NUMÉRO : 10 CENTIMES ' L* petite ligne : ï - x • . . . . fr. 0.40 Réclame avant les annonces 1.00 ANNONCES Corps du journal 4.03 Faits divers 3.00 Nécrologie 2.00 LA GUERRE 184."" jour cl3 guerre Chaque jour nous rapprochant davantage de 1: période où les intempéries n'entraveront plus l'action des armées, on s'attache à préciser, dans le: cercles militaires, les conditions dans lesquelles le: belligérants vont être de nouveau en mesure d'entre prendre des opérations de grande envergure. Con cernant la guerre dans l'Ouest, le critique militair< du « Times » est d'avis qu'il faut s'attendre à yoi les Allemands faire prochainement une vigoureu-: se tentative pour_ percer les lignes des Alliés. L'o pinion n'est pas neuve, et l'on" peut dire même qu'elli ne fait que confirmer une impression déjà très ré pandue dans le grand public. Mais où les dires dt colonel Repington sont intéressants, c'est lorsqu'i : tiërf pour "démontré que les Allemands n'ont pa< Ua HT~tgflr~front daruTTOucst. Par suite on pour •/ait'di. V, ên sè™Basânt'suf"lœ" diverses indication; niccessivcment notées qu'aujourd'hui les Alliés oni i compter avec une armée allemande tout aussi fort< ou'au début de la guerre. Nous n'envisageons généralement qu'avec ut profond scepticisme les suppositions de l'espèce, mais à raison de l'apparence sérieuse i tra rail sur lequel celle-ci s'étaie, ncrus voulons conseil tir à la considérer exceptionnellement comme un élément d'appréciation. Elle présenterait du rest< un intérêt autrement grand si l'on était à mêm< d'évaluer les.forces réunies par les Alliés : à cel / égaTcf, malheureusement, aucune indication per 1 tinente ne permet de mettre en avant un chiffre se-rieux. Eautc d'uSTéT^hiltreTTl nous faut nous cou tenter d'admettre, suivant la logique des circor.s tances, que les alliés ont mis le temps à profit poui tirer de leurs ressources le meilleur parti possible. * „ * * En attendant que se produise le grand choc, le: adversaires "s'accordent de temps à autre quelque répit : n'avons-nous pas vu Berlin déclarer U.ier encore qu'il n'y avait rien d'essentiel à signaler sur le théâtre de la guerre dans i'Ouest? Bien que de la sorte l'intérêt en devienne en quelque sorte rétrospectif, nous voulons jeter néanmoins un coup d'œil sur les communiqués antérieurs, ceux des 30 et 31 janvier, parvenus de Paris. Du premier l'on ne voit guère à retenir que la mise au point des événements annoncés le 30 par Beriin en Argonne. Les troupes françaises, dit-il, ont reculé de 200 mètres en Argonne, après un combat meurtrier qui a entraîné pour les deux adversaires des pertes considérables. Le communiqué suivant dit que, par contre, les attaques prononcées le 30 dans le bois de la Gruerie par les Allemands ont été repoussées. Il conteste aussi l'occupation par les Allemands du village d'Augomont, situé au pied des Vosges près de Badonviller. Bref, ce sont plutôt des contradictions que des modifications notables du front de bataille que nous avons à enregistrer. Concernant la guerre dans l'Est, le communiqué de BerlirTésTIxes laconique : notamment il ne constate aucun changement en Prusse orientale. De son côté, Pétrograd dit que les combats continuent dans les environs de Pillkallen et au nord de Gumbirmen: c'est là que récemment les Russes ont entrepris une nouvelle offensive que les Allemands prétendent avoir aisément maîtrisée. En opérant avec des divisions renforcées tout au nord de cette province ils essaieraient d'encercler par un mouvement tournant les positions allemandes des lacs Masures, qu'ils auraient jugé décidément trop difficiles à entamer de front. Cette façon de voir est défendable, mais en présence de l'intérêt primordial présenté par la situation militaire en Pologne et dans les Carpa-tlfes, nous avons peine à croire que les Russes puissÀt songer à immobiliser de grandes masses de troup£| dans le nord de la Prusse orientale et à y tentef autre chose qu'une diversion-, ij Les hostilités en cours suffisent, du reste largement à tenir en haleine l'activité des belligérants. En Pologne — province dans le nord de laquelle les opérations ne semblent pas prêtes encore à se développer comme on s'y attendait naguère — les combats dans le secteur de la Bzoura sont toujours suivis. Les Allemands annonçaient hier qu'ils y avaient gagné un peu de terrain, et de fait la dépêche de Pétrograd du 3i leur concède la prise d'une tranchée dans la région de Borzimow. Au sud de la Pilica, les attaques se renouvellent sans apporter de changement.Dans l'ouest de la Galicie, l'action s'est résumée tn quelques escarmouches. Par contre, Pétroç-'ad signale que les combats prennent peu à peu Vallure d'une bataille générale dans les Carpathes, depuis le col de Dukla jusqu'à Wyzskow, en passant par lf col d'Uszok : le croqu's ci-dessous donne un as-Dect général de cette contrée. / h est uien uiiuciie ue se iaire une idée des modifications que cette bataille a pu provoquer sur ce front de 160 kilomètres, surtout que jusqu'ici les adversaires se déclarent aussi satisfaits l'iin que l'autre des résultats obtenus. Résumons-nous donc en notant que les Autrichiens, parvenus en de nombreux points sur la" crête des Carpathes, cherchent à déboucher en force dans la Galicie au sud"'dê"Przê-mysl-etrméïtié" dè Lemberg, mais que les Russes opposent à cette'tentative une résistance énergique et . ^luiiaent même avoir progressé à leur tour sur certains points. Les " Gros fêoirs „ C est ainsi qu'un eoJcfca.t français appelle i-ee ot>us dte 1 artîliane lourde. , dauii» le récit, émouvant' eu il r&coSïleTêts péripéties d'un voyage qu'il fit eint-re sa tranchée et-liane ferme vokdiue. où l'envoyaiit son Commandant : ( : Sur une roufce, dit-il, je vois uin, camara/de et ^'invite à v&DJr avec moi. r'ax quel ciicmm uuuo avoua pause i Je serais bien en penne de le <ixre. lui cet- îus-fUM* je peiikfcuii à voue luafj la pour ne m tut venuie qu après.. » A la porte cochère de la ferme*, il y a cinq chevaux. Je les fais déranger. Une fois dans ia cour, je ku^fce pâjs*»er le ca-meura-de et lui det^ign-e la cave, il y <?es>eend, mais Te^uree est étroue. t*ené par ton «sac, il est arrêté, il perd d'u temps, et, en ces miomients-la, Ae temps c'est d-e la vie! » J 'entend' un rouHit^meiit trop connu, dont je coun-mence a avoir Thabitud'e. Par le bruit, je prévois la j&iîLoe où le « gros noir » tombera. Je me dis . — CeJui-ci, c'est pour nous ! » Aussi je m>e recule précipitamment, en relevant mon sac sur ma tête, pour me jeter dans le coin d'e la • cour où se trouve ie charbon. Je n'ai pai> le tempe d! y arriver. L'obus tombe, démolit une partie de ia ma-i-; won, et, dans le soubassement, à d'eux mètres do moi, 1 explosion se produit. Je nJentends plus rien. Je suis sur ie tas die charibon et, ramassé sur moi-même, je reçois des morceaux die pierres, de plâtre ei >dta briques, j'étouffe dans la fumée et la poussière. Je me de-i niauac si je t>uis mort et je me reponds : Non! Pas même touché ! » Je me relève. Je vois des poules se débattre et des chevaux par terre. Je cours vers la cave. Là, même coup qu'au camarade : mon sac s'accroche à l'enitrée et me retient. Autre ronflement I Encore pour nous ! Pan ! dans le pignon, au-dessus de ma tête! Et les débris me dégringolent sur le crâne. Je tire si fort sur mon eac que je tombe et m'aplatis -d'ans la cave. Des copains, qui s'y trouvent, crient : — En v'ià un de fichu ! » Non, rien. Cette fois encore, pas touché! » On me demande ce qui s'est passé. Je n'entends pas. On me parle plus haut, on crie. Je réponds qu'il doit y avoir des poules et des chevaux tués... » Sur la ferme, le bonibarcîiemeut cesse enfin. Les camarades et moi, nous remontons. J'aperçois environ '10 poulets, 1- s uns en bouillie, les autres coupés, sans pattes m têtv.s. Au milieu, trois chevaux tués. Les ; selles sont hachées. Equipements, "revolvers, ealbres d'ordonnance, tout ce qu'on a laissé en haut a dis-para. I] y a des bribes de tout jusque sur les toits. Mon fusil, arraché de mes mains, est en miettes. Et moi, rien ! » J'étais abruti de voir cela. » J'ai constaté après que ma couverture, roulée sur mon sac, était traversée h moitié de iJépaiesour par un éclat d'obus resté dedans. )) Puis Je soir, voulant couper un morceau de pain mon couteau résiste et ne peut plus a.vancer. Je cas-so le morceau et j'y trouve un autre éclat. » Je_ ne comprends pas encore comment je n'ai pas été mis en pâté de foie ce jour-là. J'aurais dû être tué 50 fois pour une ! » ^ LES FAITS DU JOUR Le.président du syndicat des viticulteurs alsaciens-lorrains à Strasbourg conseilie aùx viticulteurs' d'arracher toutes les vignes qui ont vieilli et de les remplacer par des.pomm.es de terre. Il invoque de-ax raisons. La première est que le prix des produits chimiques qui sont nécessaires pour soigner 1a vigne va atteindre une hauteur exorbitante. La seconde est que les pommes de tome empecKènt de souffrir de la faim et permettent de nourrir les porcs. Or, ajouts le président du syndicat, 1e lard et le jambon eër'ont, vers la fin de l'année, des articles plus* précieux que le vin. D'après des informations de Copenhague, la ville de Potsdam, qui d'après ie dernier recensement comptait 62,000 habitants, vient d'acquérir 100,000 kilos de viandes de conserves qui serront vendues pins tard à la population au prix d'achaj^ . En raison de la n-ccomité de l'abatago du bétail, un grand riontîS're de municipalités font' des provisions de viandes consenrées. , S-elon le « Hamburger Fremdenblatt », les boulange-ries allemandes ont décidé de.mettre en ven^ST^îtrtnrfô' -pam K., un'nouveau pain, le pain KK. Le pain un imin d^eigle qui devra être oonipasé de plus de -10 p. c. de farine dp'pomine de terre, d'orge et.d^ayoino^^t de nz. Le paip KIv devra comprendre plus de 20 p. c. de ces î ^ produits. Les produits additionnés ainsi.à la. farine de 1 ^eigLo n'étant pas meilleur marché que la farine de seigle elile-même, un télégramme de l'agence Woiff fait re-ôiarquer que le public ne doit pas s'attendre à ce que le pain K ou le pain KK coûte moins cher que le pain de seigle ordinaire (qui ne contient que 10 p. c. de farine étrangère). Le grand écrivain anglais Rudyard KipJing a pris la parole, dans une réunion tenue"à' Loroîî'e^; à :!a Mansion House, sous la présidence du lord-maire de Londres, pour adjurer ses compatriotes de réunir le plus de fonds possibles^âîin de procurer aux soldats une chose qu'ils estiment absolu m eîrTT^fêts aire... de la musique, « cette musique, a-t-ii dit, qui incite le cifMPb^SHrofêr et qui aide le soldat à marcher ». De nombreuses personnalités artistiques et littéraires se sont également déclarées enthousiastes do cet aliment spirituel, et le résultat (Le cette propagande sera que, gràco à de généreux donateurs, le nombre de musiques militaires sera sans doute accru. La « Neue Froie Presse » de Vienne dit que le bruit court avec persistance de la prochaine démission du ministre commun des Finances de la monarchie austro-hongroise, M. de Bilinski. Parmi Les successeurs éventuels de M. de Bilinski, on cite l'ancien ministre Kor-ber et le prince de Hohenlohe, l'ancien gouverneur de Trieste. Un groupe de physiologues et d'économistes allemands a décidé de fonder une revue hebdomadaire qui sera distribué1»., gratuitement «Ç qui aura pour titre « Kriegskost » (les aliments do guerre). Dans toute l'étendue de l'empire russe, la Finlande exceptée, vient d'être appliqué un impôt sur le téléphone. Chaque poste devra payer annuellement une taxe de 10 roubles. Le vc Messagero » de Borne apprend de Bucarest que le steamer italien Maria-Elisabeta a été coulé dans la mer Noire par la flotte russe qui l'avait pris pour un navire turc. L'équipage était composé de Grecs. La hausse du cours des grains et farcîtes suscite en Italie jie graves préoccupations. Le gouvernement s'at-taclje obtenir des approvisionnements importants aux EFats-Unis. _ Des troubles ont éclaté à Sienne, par suite du renchérissement des vivres. \ Au cours d'im voyage qu'ils viennent de faire en Hollande, MM. Franck, président, et Rypkinans, vice-président de la Commission intereommunaJe <ïyÂnvers ont été re^us par le ministre de l'Intérieur. Au nom de la ville d Anvers et des 77 communes régies par la Commission intercommunale, ils ont apporté au ministre hollandais les remerciements les plus chaleureux pour l'aide fraternelle que nos voisins du Nord ont donnée aux réfugiés beiges, et spécialement aux réfugiés à vers ois. % J' Au cours d-e leur-entretien, MM. Franck et Ryckmas ont annoncé au ministre que les sept huitièmes de population d'Anvea-s et des environs sont rentrés daa leurs foyers. D'autre part, les délégués d» la Commission inte communale se sont entretenus, avec d'autres ministr hollandais, de la possibilité du ravitaillement par Hollande de la province d'Anr . s. Avant de rentrer en Belgique, M. Franck visitera L camps de prisonniers belges à Zeist, à Harde-rv/ijk e€ Nunspeet. Un voyageiu* de commerce entre dans un magas: dans une petite cité et demande le patron principal : — Le colonel n'est pas ici, dit le commis. — Et son associé? — Le major est au front. — Alors, M. X..., le premier employé? — Ah ! le capitaine fait de l'entraînement militai] en ce moment. — Bien, mais le fil?, de la maison? — Il vient de s'enrôler. — Mais, .dites-moi, mon ami, s'exclame enfin le voy geur, suis-je- ici dans la maison d'un drapier ou au m nistère de la guerre? Au cours de la dernière séance de l'Académie des v so iptions et belles-lettres de Paris, M. Potlier a doni d'excellentes nouvelles des membres associés et corre pondants de Belgique : MM. Dumont, Charles Miche Derrenne, et enfin 1e Père Delhaye, récemment é^ membre correspondant de la compagnie. /On annonce que le baron Burian, miaistre-.des Affa pf-o étrangères «'Autriche-Hongrie, a,éîivqy_é Oàuçare lin télégramme pour demander que /eï'"Roumains .s'a-i /stiéiinent de creer une agitation parmi "Ta ' "popiilatic Iroumaine de Transylvanie. La nouvelle décoration militaire française s'appellei la « Croix ae Guérite ». Elle est destinée à commém-rer, depuis^i? d^'tït de la guerre 1914-1915, les cit; tiens individuelles des officiers, sous-cfficiers, capc '•.aux et soldats des armées de ten-e et de mer à l'ord] qc l'année, des corps d'armée oa de divisions. Ce sera mie croix en bronze clair, à quatre branche surmontée d'un© couronne de lauriers y t suspendue uii ruban vert uni, le vert de ia médaille de 1870-13" débarrassé des rayures noires qui symbolisaient le den de l'autre siècle. Sur ce ruban, des agrafes de bron; ]>ortant le mot « Citation » en relief s'étageront poi ceux qui en auront mérité plusieurs, et la troisième c talion créera le droit à la croix de la Légion d'honneu Pour éviter sur l'habit civil toute confusion entre ! ruban vert de la « Croix de guerre » et d'autres rubar presque semblables, la nouvelle décoration se porter à la boutonnière sous forme d'une petite croix de brons i édu^ô^ft"'quart du modèle militaire. ;Le « DaiJy Chronicle » a eu un entretien avec u ii/atelot de Y équipage de^ l'A^éthusa qui a torpillé..-ci-oiseur allemand Blùcher et l'a coulé. — On"'ne pouvait"manquer son coup, dit le m; r^n, car le Eiùcher eoaiB ûnmobile. Une première to piîle lui a crevé le flanc. L'équipage a fait preuve d'ur grande énergie jusqu'à la dernière minute : nous J voyions debout à bord, qui saluait. Le spectacle éta Joignant : pour peu que l'on eût du sentiment, on éta fircé d'admirer ce beau sang-froid. t Lorsque fut lancée la seconde et dernière torpill< n|>us savions que la fin allait se précipiter. Nous étior à| 200 mètres au plus du Blùcher : l'équipage salua: tfujours et il serait entré ainsi dans la mort si, noti sirène ayant mugi, un de nos officiers ne s'était mis crier en allemand ce qui allait se passer. Les Al!émane comprirent : ils levèrent leur béret, et après un hurrah sç jetèrent par-dessv.s bord. Sans pendre une seconde, nous avons commencé 1 sauvetage et jeté à la mer une centaine de planche auxquelles les naufragés se cramponnèrent jusqu'à c que nos canots les eussent recueillis. Notre torpille ava. atteint son but : le BiùcheT disparut dans les flots. » L'odeur des cadavres a attiré dans la région d'Ave: zano, déjà si fortement éprouvée par le tremblement d terre, les fameux loups du pays des Sabins. Le 26 jar vier, un camion militaire qui s'était enfonoé dans 1 neige eut à lutter contre quatre loups. Des carabiniei ont dû chasser à coup de fusil dix loup3 du nouvea cimetière d'Avezzano. Les tentes construites pour le familles sans asile n'offrent qu'une médiocre sécurit contre les fauves, qui fuient heureusement au bruit de salves tirées j>ar les carabiniers. ■ Le SG^m^iavU 21, qui a paru près de Fleetvroo à là" c uestanglais e à l'est de la mer d'Irlande, es /le même qui coula le 5 septembre devant Firth of Fort lè croiseur anglais Pa^Efiiiidêr et plus tard le vapeur ar , glais Primo devant Le Havre. T~ La nouvelle publiée par divers journaux disant qu le roi Manuelperait retourné au Pqrjug^ n'est pas cor firnféei H est d'ailleurs peu vraisemblable qu'il veuiil appuyer un mouvement dont l'issue est à tout le mqjfi douteuse. Le vapeur canadien Terngloss, charade froment, d farines et-ue vêtements pour les Belges, quitté Hal :fax après avoir vu son départ retardé pao^une violent |tempête. Le Terngioss apporte eèNdd^wfue pour 2 mi |lioiis de francs do marchandises. Le/fâpport du Comité des réfugiés^bolge^en Ang'le tex/c dit qu'environ 100,000 defîlds^corapatriQtes ont ét ^cueillis par des part^vTuTîers.' D'autres attendent dan les dépôts gouvernementaux qu'on puisse les hébei feer aiilleui's. De Hollande, 10,000 Belges sont encore, ar poncés. I Quelques centaines de maisons ont été aménagées e Rouées à ceux de nos compatriotes qui ont des ressoui ces personnelles. \Quant aux soldats blessés et convalescents, il y en des milliers en Angleterre qui reçoivent des soins voués. Le colonel Muller, dans la « Neue Zurcher Zeitung f. dé^tit les violents combats qui se sont livrés dans 1 S^kdgau. No'îîs-eQ détachons les lignes suivantes : l— Les-^llernandK ont la plus grande admiration pou les chasseurs alpins. Ils" sont d'une adresse et d'un Tpavourê" femarquabîes et il_ ne leur manque, disent-ili que de la ténacité pour arriver au but lorsque celui-* n'a pu être atteint immédiatement. L'opinion est éga îeinent ti'ès favorable aux officiers français, et souven j'ai entendu les officiers allemands s'exprimer à leu propos avec estime et louange. M. Miller and, ministre français de la guerre, a décid qu'un petit nombre de peintres et de dessinateurs se raient autorisés à se rendre au front et à y travaille pour le compte du Musée de l'année. Ils devront se boa ner à reproduire des scènes vécues et exclure de 'leur œuvres tout tableau allégorique. Ces artistes apporte ront ainsi sans conteste une attachante contribution . l'histoire de la guerre. Cns jours derniers, le Président Wiléon a commai .niqné deux fois avec San Francisco par téléphone; 1-^première fois il s'était servi du fil par Bœton, La se coude de celui par New-York. La distance est d'envi ion 8,000 kilomètre®. On espère, adorée cette expé reence, pouvoir établir le téléphone entre New-York;,^ londrés. I DjemaJ Pacha a été nommé définitivement généra-lie jlim.e de l'armée dl'iavasion de l'Egypte. COMMUNIQUÉS OFFICIELS I \ r] Communiqués allemands • a Berlin, 2 février (Officiel de ce tnidi) : Théâtre de la guerre à l'Ouest. — Sauf des coia-a bats d'artillerie en différents endroits du front, il n'y a pas eu d'événements importants. jj Théâtre de la guerre à l'Est. — Rien- d'essentiel ne s'est produit à la frontière de la Prusse orientale. En Pologne, au nord de la Vistule, il y a eu d)es rencontres avec la cavalerie russe dans la région de Lipno et au nord-ouest d'Izerpeg. Au sud de la Vis-,0 tule, nos attaques sont en nouvelle avance. Les communiqués officiels français relatifs aux événements de guerre ont fourni, en ces derniers £ temps, des indications extraordinairement déformées en notre défaveur et d'autres inventées de toutes pièces. La direction supérieure de l'arméf alle-i- mande renonce à s'occuper en détail de semblables « exposés, tout le monde étant à même d'en établir la ^ valeur à l'aide des communiqués officiels allemands, u * * * Vienne, 2 février ( Officiel) : i_ En Pologne russe et dans l'ouest de la Galicie, il st y a eu hier une assez vive activité de combats. La >- vue au loin ayant été généralement favorisée par le " .temps, on a effectué de nombreuses reconnaissances et livré des escarmouches qui ont été suivies de suc-u ces locaux en divers secteurs. 3- La situation générale dans les Carpathes n'a pas i- changé depuis les derniers événements. De nouvel-les attaques russes à l'ouest de Lupkcw ont été re-'® poussées. Au cours d'un combat dans les montagnes . boisées, l'ennemi a perdu 5 officiers et S00 hommes à faits prisonniers, 2 canons et 2 mitrailleuses, l En Bucovine rien d'essentiel ne s'est produit. '•1 La situation est inchangée sur le théâtre de la guerre au Sud. i- —^ r. Cammuniqués ûss arméss sllidas a ■ ' * Paris, 30 janvier (Communiqué officiel de 23 heures) : u. Arras, Ecurie et Rodlincourt ont été assez violem-&. ment bombardés. Sur le plateau de Nouvron les Allemands ont fait 'f exploser une mine sans succès. e Dans l'Argon-ne nos troupes se sont retirées, sur e, de nouvelles positions, à environ 200 mètres en ar-prière de celles qu'elles occupaient auparavant. Le lè terrain à été disputé avec acharnement. Les pertes ; de l'ennemi sont très fortes, mais les nôtres sont éga- •> lement très sérieuses. * e Paris, 31 janvier (Communiqué officiel de 15 heu- ^ res) : .s I Pendant la journée du 30 janvier, le combat s'est limité sur presque tout le front à des duels d'artil- 0 lerie. La canonnade a été violente des deux côtés; en de nombreux endroits nous avons eu des avanta- t En Argonne, dans le bois de La Gruerie, où nous avons dû le 29 janvier légèrement reculer, les AHe-mands ont entrepris près de Fontaine-Madame trois e nouvelles attaques qui ont été repoussées. i- Aucun changement entre l'Argonne et les Vosges. a Nous occupons toujours le village d'Augoumont 3 (nord-est de Badonviller) que les Allemands pré-s tendent avoir enlevé. * e * * 3 Paris, 31 janvier (Communiqué officiel de 23 heures) : j Rien de spécial à signaler. 1 * * * Londres, 2 février : / Un-e révolte a éclaté dans lé parmi les tribus indig^russ, dont celle <ics A&igwu, qui vivant sur à les hauts plateaux d'e Schire, en-tr-e Zoiab-a et RLautyr-ô. ] La nuit du 23 janvier, les re'bclleû ont attaqué lea l blancG dte la station de Hasomera, eu omt tué troi-3 et s blessé un; trois femincc blanchi et eiiniq eniante avaient été ernimuife,- mai» ont été remises en liberté plus tard. Lee jours -suivants ils ont assailli Sois toaga/-sins de Blantyre, où ils ont volé des armes et des muni-' tiorrs. Plusieurs des ineneu-rs de oe mouvemesiit <mt été arrêtés et trois d'entre eux ont été exécutés. 8 * * * Pétrograd, 31 janvier (Communiqué officiel du ». grand état-major général) : ï ' Daas la région des forêts, au nord de Pilkallen etf 3 |le Gumbinnen, les combats continuent. Là et près' - Hu village de Lebegallen, nous avons repoussé les - Allemands. î Sur la rive gauche de la Vistule, près de Borzi-' inow, les Alleiiiands ont renouvelé, dans la nuit fdu 29 janvier et dans la journée du lendemain, leurs v attaques sur nos positions. Ils ont été repoussés; : seule, une de nos tranchées est restée entre leurs mains. Aux environs du village de Jidowice, les Alle-< man-ds ont essayé deux fois de prendre l'offensive le 3 29 janvier, mais leurs tentatives ont échoué. Au front des Carpathes, entre les cols de Dukla 3 et de Wyschkow, les combats prennent peu à peu , l'allure d'une bataille générale. Dans cette région i les Austro-Hongrois ont concentré des divisions de - secteurs voisins et d'autres parties du front ; ils s'ef-' forcent d'avancer par la vallée de la San inférieure r et par les routes qui conduisent vers Sambor et Stry ( par les défilés. i Les 28 et 29 janvier, les combats dans les Carpa-I thes en différents points du front nous ont été fa- l r vorables. Notre attaque dans la région du village * - de Nyni-a-Polianka, au sud-ouest de Dukla, a été 3 particulièrement heureuse. Nous y avons pris les tranchées ennemies. T ont aussi heureuse a été notre 1 offensive au front sud-ouest de Jaslic et de Balrod et au sud-est de Ludowicki, où nos troupes ont atteint La position ennemies dans un secteur près d'un i croisement de lignes de chemins de fer. : Pétrograd, 31 janvier (Communiqué officiel de t l'état-major de l'armée du Caucase) : , Le 27, une colonne russe a occupé Gornesse. Le /'jour suivant les Turcs ont attaqué la colonne, mais 1 ils furent repoussés. / S/DEUX DOCUMENTS \ BépScfcs du Bureau anglais de la Pressa extraits du " Times „ du Mercredi 27 Janvier 12!8 Le Secrétaire d'Etat pour- les Affaires Etrangères autorise la publication des observations suivantes an sujet du compte rendu d'un inten 'a\v accordé récem-ment.par le Chancelier allemand a un correspond américain : ® * '■ * V » . M L La défenso da la neufraiité fcelgo Premièrement le Chancelier allemand allègue que « 1 Angleterre en 1911 était décidée à jeter des troupes en Belgique sans l'assentiment du Gouvernement e.ge ». Cette allégation est absolument fausse. 11 CS' sur certains documents, trouvés à Bro-xeLes, qui rapportent des conversations entre des officiers anglais et belges en 1906 et encore en 1911. Le fait qu il n'y a pas de traces de ces conversations aux ministères anglais de la guerre ou des affaires étrangères montre qu'elles avaient un caractère purement non-officiel, et aucun accord militaire d'aucune sorte ne fut à aucune époque conclu entre les deux gouvernements. Avant qu'aucune conversation, eût lieu entre des officiers anglais et belges, il fut expressément for-mu.'<- 4U c°té anglais que la discussion d'éventualités militaires devait porter sur la manière dont, en cas de i'A-e3sité, l'aide britannique pourrait le plus efficacement être donnee à la Belgique four la défense de sa neutralité. Du coté belge, une mention en marge de la note explique que « l'entrée des Anglais en -» Belgique aurait lieu seulement après la violation » de notre neutralité far l'Allemagne ». _ En ce qui concerne la conversation de 1911, l'offi-cier belge dit à l'officier anglais: « Vous ne pourriez debarquer dans notre pays qu'avec notre co;t-» sentement », et en 1913 Sir Edward Grey donna au^ Gouvernement belge l'assurance catégorique qu'aucun gouvernement anglais ne violerait la neutralité de la Belgique, et que, « aussi longtemps » qu'elle ne serait pas violée par une autre puis-» sance, nous n'enverrions certainement pas nous-» mêmes des troupes sur son territoire ». La manière dont le Chancelier mésuse des documents peut être mise en lumière dans le fait suivant: Il représente Sir h-dward Grey comme disant qu' « il » ne croyait pas que l'Angleterre prendrait une telle » attitude parce qu'il ne croyait pas que l'opinion » publique anglaise justifierait une telle action ». Ce qu'a écrit textuellement Sir Edward Grey est : « J'ai dit que J'étais sûr que le Gouvernement ait-» glais ne serait pas le premier à violer la neutralité » de la Belgique, et que je ne croyais pas qu'aucun » gouvernement anglais serait le premier à agir ainsi, » ni que l'opinion publique l'approuverait jamail. » r, BépÊcfto du Wolîî's bureau du 2S Janvier {SIS Cammuniqué du Gouvernement allemand Les documents belges publiés réfutent, de la façon la plus concluante, ces assertions du Bureau anglais de la Presse. Il est établi qu'en 1911 l'Arjgle-terre, au cas où la guerre aurait éclaté entre l'Allemagne et la France, était décidée à débarquer inv-médiatement des troupes en Belgique, avec ou sans l'assentiment de la Belgique, même sans que le Gotir vernement belge eût demandé du secours. En faveur de cette thèse viennent les déclarations du lieutenant-colonel Bridges au chef d'état-inajor général belge; vient aussi une déclaration émanant de Lord Rofcerts (« British Review » numéro d'août 1913) et d'après laquelle, en août 1911, la flotte métropolitaine ainsi qu'un corps expéditionnaire étaient prêts pour une invasion en Flandre afin de maintenir l'équilibre ..des forces. Il est à remarquer en outre que le Gouvernement anglais renonce actuellement à la fiction qu'en 19CÔ il ne se serait agi que d'une discussion « militaire-académique » pour le cas où la neutralité belge aurait été violée « par un. de ses voisins ». Les entretiens académiques sont devenus maintenant des eiï-tretiens « non-officiels » pour lesquels toutefois des bases formelles, et par conséquent officielles, ont été préalablement établies. Il est aussi ad-mis maintenant que les pourparlers étaient dirigés uniquement. contre l'Allemagne et, par suite, contre un seul des voisins de la Belgique. Mais là précisément réside l'abandon de la neutralité belge. Le Gouvernement: anglais ne peut, par aucun sophisme, faire disparaître du monde le fait qu'il a amené à des négociations et à des arrangements oontre un des Garants, nommément l'Allemagne, la Belgique liée également vis-à-vis de toutes les puissances par le traité de neutra^ lité; qu'il l'a entraînée du côté de la Triple Entent<( et qu'il l'a finalement précipitée dans la guerre. ^ Dépêches diverses Amsterdam', 30 janvier i Ou assure dans certains milieux que dans le cas où, \ par suite (le grandes ^gclée-s, le transport' p'/ir "coiLaux | das vivres die proveairtee américains destinée à la Bel- ; gdque d'evicadrait im-possible, des yragoiis aJiem^g^sï i ee-raieut euvoyée^S RoTCfe^diam pour assurer lé ravi-^>: taiUement d'e' là Belgique. I t—" Ucmse-, 31 janvier : Un décret en date de ce- jour abolit tous les droits douaniers qui frappaient à leur entrée en Italie la, farine le froment et le6 autres céréales paaiifiables. . . Rome, 31 janvier : 1 Le gouvcm-emeiLt a d-écidd d-envoyer de© céréales ea j Sicile poilu* obvier à la cherté du pain, qui a provoqué j des troubles. / *** Buid'apeet, 3-1 ja-nvier : Le « Pesti Naplo » dit qu'un aviateur militaire austro-hongrois a survolé hie r lcs_ positioEG ru-seee- ee trou1-vant dans les environs de îGmoloin^ en Bucovine, et qu'il y a jeté plusieurs bombes qui ont causé d'impôt tants dommages. * * * Mil'a.n, 20 janvier : La statistique diu tremblement de teiTe recoeign© 4-1,000 victimes, 30 localités complètement détruites, *** 50 gravement et 200 parti-ellearbeat endemona-gées, et enfin G0,000 pèreonsi'CG tans asile.

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Dieses Dokument ist eine Ausgabe mit dem Titel La Belgique: journal publié pendant l'occupation sous la censure ennemie gehört zu der Kategorie Gecensureerde pers, veröffentlicht in Bruxelles von 1914 bis 1918.

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