La Belgique: journal publié pendant l'occupation sous la censure ennemie

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s.n. 1918, 08 September. La Belgique: journal publié pendant l'occupation sous la censure ennemie. Konsultiert 04 Mai 2024, https://nieuwsvandegrooteoorlog.hetarchief.be/de/pid/7940r9nh6h/
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LA BELGIQUE dlu QaaaiSiia^Briü ^ wöjpiwaacwa w gBgOE——DBWMtf/KHMBWWPBWMWMIMl PRIX DES ABONNEMENTS S 1 mois (Septombre), fr. 3-8O* I-fit demandrs d'abonncment sont reQues exolusi-vement par les bureauco et les facteurs des postes. —-Lós réclamations oonosrnant les abonnements doivent eirc adressées exolusivement aux bureaux de poste. AOMINISTRATION ET REDACTION Monlaono-aux-Korbes-Potacères, 31, CSruxoUoa. ylujourd'/iui : SIX pages. LA GUERRE 1,497* jour do guerre Les opérations contlnuent ö, se dérouler dans 1'Ouest k 1'avantage des Alliés. A la vé-/ité, sauf k 1'est d'Arras, oü les Anglais se sont taillé un joli succès en pénétrant assez mm mm mm mm Fr 0/? 13U 2/ M<2 TS 1 $78 F root au m o is de Ju/ Het fgU • Front au SsSepCembre tyls profqndémont dans le secteur depuis long-temps fortiflé Drocoiïrt-Qué'aftt, 1'action s'est résumée, aussi bien entre Ypres et La Bassée qu'entre Péronne et Reims, en combats opi-ni&tres, mais qui, du cöté des Allemands, n'ont été soutenus que par les arrière-gardes qui couvrent leur retraite. La carte que nous publions aujourd'hui donne le tracé que sui-vait le front le 5 courant et qui s'est encore rnodiflé depuis. L'examen en permet toutefois de se rendre compte que le maréchal von Hindenburg veut avant tout se dégager de la pression de ses adversaires et réinstaller è. eet effet ses armées dans les positions qu'elles occupaient en avril dernier. II est probable que lorsque ce sera fait, les Allemands commenceront k résister avec plus d'opiniê.treté aux nouvelles attaques qu'ils prévoient entre Ypres et La Bassée et sur d'autres sections du front. IA SOCIÉTÉ DES NATIONS A un lecleur de Tublze. II peut paraïtre inopportun de parler de Êolidaritó internationale k 1'heure précise oü la iutte bat son plein et oü la volonté de vain-cre croit en raison du danger ou du succès. Kous pensons au contraire qu'il ne fut jamais plus nécessaire de rappeler que la crise que nous traversons n'est qu'une étape dou-loureuse dans 1'histoire du monde. Pour qui-conque croit aux destinées supérieures de 1'humanité, 1'union fraternelle des hommes reste un idéal intangible, une foi qu'aucune guerre, aucune victoire ni aucune défaiia ne sauraient ébranler. On a vite fait d'opposer la réalité présente: haines portées au paroxysme, rivalités d'inté-rêts, orgueil de caste, égoïsme soi-disant sacré des nations. Comme si cette mentalité de guerre, entretenue artificiellement, était 1'état normal des esprits f Plus 1'effervescence aura été grande, plus le revirement sera profond. 11 y aura bientót deux ans que le chancelier von Bethmann-Hollweg, interviewé par un correspondant de guerre, pronongait ces pa-roles mémorables : «Lorsque, la guerre termi-née, le monde se sera rendu compte de 1'éten-due des dévastations qu'elle aura causées aux propriétés et aux races, l'lmmanité tout en-tière se soulèvera et, d'un seul cri, réclamera les accords et les conventions paciflques capa-bles, pour autant que cela dépende du pouvoir humain, d'empêcher le retour d'une aussi épouvantable catastrophe. Ce cri sera si im-périeux et si légitime qu'il devra aboutir fata-lement è. un résultat.» Depuis lors, la guerre continue ses ravages; chaque jour, elle frappe de nouvelles victimes et détruit de nouvelles richesses. Chaque jour aussi voit croïtre le nombre de ses adversaires; les coups qu'elle porte se retournent contre elle-même et augmentent les légions innombrables de ceux qui veulent sa dispari-tion. C'est 1& qu'il faut chercher la signiflea-tion profonde, la portée morale et éducatrice des événements qui bouleversent le monde. La guerre la plus dévastatrice et la plus in-humaine aura eu du moins pour effet de dé-truire des préjugés séculaires et de prouver k 1'humanité 1'absurdité des guerres. Elle aura montré aux peuples que 1'ère des égoïsmes na-tionaux était déflnitivement close et que le principe de la conservation de 1'espèce primait celui de ia suprématie des races. Tout homme est homme avant d'être Anglais, Francais, Beige, Allemand, Italien, et si fier qu'il puisse Stre de son titre de citoyen, sa dignité d'être humain 1'emporte sur toutes les autres puis-que c'est elle qui le place k ses propres yeux au-dessus des autres créatures. L'instinct de conservation a créé successive-ment ces différentes formes de la solldarité: la familie, la tribu, la cité, I'Etat. II lui reste k franchir la demière étape et ó, unir les différents Etats en une société solidaire, consciente de ses droits et de ses devoirs. Cette société des nations existe depuis long-tenjps dans le domaine des choses de 1'esprit: il y a des siècles que les créations de 1'intelli-gence sont devenues le bien commun de 1'humanité. Aujourd'hui, la conscience des peuples en appelle 1'avènement dans le domaine des réalités. Voilé la secrète espérance de ceux qui attendent dans Tangoisse la fln du drame, la vérité qui commence k pénétrer les crélnes les plus réfractaires, le droit que réclame-raient les millions de voix silencieuses: tra-vailler en paix pour le plus grand bien de tous, vivre et laisser vivre. *** L'ignorance seule a pu entralner les hommes dans cette lutte suprème et les aveugler au point de leur faire méconnaitre si grossiè-rement leurs propres intéréts. Quelles rivalités économiques eussent causé des ravages com-parables k ceux que la guerre multiplie chaque jour ? Les peuples s'ignoraicnt mutuellement: d'oü la crainte et le peu de conflance qu'ils s'inspi-raient. L'ennemi, c'est 1'inconnu. Tantót, ils surévaluaient leurs propres forces; tantót, selon les besoins de leur cause, celles de 1'adversaire. La guerre leur a montré combien ils se faisaient illusion; elle a con-traint les belligérants k reviser leurs juge-ments sur 1'étranger. N'allons pas en conclure qu'elle solt 1'ultime argument et le mcilleur moyen qu'ait un peu-ple de prouver sa valeur. Cette forme brutale de la lutte pour la vie a pu s'imposer dans une société embryonnaire; elle répugne è. la raison et nous parait contraire k 1'idée de jus-tice et de progès, aux sentiments d'humanité que la civilisation a développés en nous. C'est par leur productivité et non par leur force combative que les peuples, comme les indivi-dus, devront désormais conquérir leur place au soleil. Sur quelles bases s'établira la société future? Nous ne faisons qu'entrevoir les condi-tions de sa formation. Nous savons seulement qu'elle doit se réaliser paree qu'elle existe déj& dans la conscience d'une majorité. Les hommes d'Etat sont obligés d'en ad-mettre le principe et, au plus fort de la guerre, de se rallier ó. 1'idée de la cessation des guerres. On ne compte plus les manifestes oü ils donnent leur assentiment è la formation d'une ligue des peuples. 11 est vrai qu'ils en subordonnent la réalisa-tion k celle de leurs buts particuliers et immé-diats. Mais 1'unité se fera, quelle que soit Tissue de la guerre. Avant la participation des Etats-Unis, le président Wilson proclamait que la paix mondiale ne serait pas le fruit d'une victoire. «La loi du vainqiïeur imposée au vaincu, disait-il, serait acceptée par celui-ci comme une humiliation pénible. II lui en res-terait un désir de revanche et des souvenirs amers qui feraient reposer la paix non sur des fondations durables, mais sur du sable mou-vant.» Lui-même indiquait sur quelle base de-vrait reposer la paix pour présenter des garanties de stabilité. «II faut, disait-il, qu'elle soit fondée sur la force supérieure organisée de 1'humanité. tout entière.» Or, ce sera encore un des résultats de la guerre d'avoir fait progresser, dans un but d'abord purement négatif, ca travail d'organi-sation. Dans les deux groupes de belligérants, les peuples en guerre ont dü apprendre k coor-donner leur eftort, k subordonner leurs intéréts particuliers au but collectif. Ce travail d'éducation facilitera 1'oeuvre de reconstitu-tion.Les peuples ont dü s'entendre d'abord pour faire la guerre; ils s'uniront demain pour instaurer la paix. Ainsi se réaüsera le vceu qu'exprimaif. Pasteur aux délégués de toutes les nations venus pour le saluer k la fin de sa vie: «Vous m'apportez, leur disait-il, la joie la plus profonde que puisse éprouver un hommo qui croit invinciblement que la science et la paix triompheront de l'ignorance et de la guerre; que les peuples s'entendront, non pour détruire, mais pour édifier, et que 1'avenir appartiendra è. ceux qui auront le plus fait pour 1'humanité souffrante.» Les événements de Russie Kief, 6 septembre: Sur le front de Zarizyn, les cosaques ont battu en retraite et ont évacué, au nord de Zarizyn, le territoire du gouvernement de Sarataf. Dans le secteur de Bogutcha, un détachement de I'armée rouge a été dis-persé. Dans le district du Don, les cosaques ont occupé la gare de Remontnaja. Stockholm, 7 septembre : Les généraux russes Horvat et Pleshkof ont été arrêtés la nuit du 27 aoüt par ordre des représentants de 1'Entente. Les troupes orga-nisées par le général Pleshliof ont été désar-méés. Le général Horvat sera sous peu remis en liberté, mals il restera étroitement sur-velllé.Londres, 6 septembre: On mande de Pékin au Times : — Le général anglais Knox et son état-major, arrivés il y a dix jours a Tokio, sont partis pour Vladlvostocls. • **• Copenhague, 6 septembre: On mande de Moscou: — M. Lénine est en voie de guérison. Son état général est trés satisfalsant. Le patiënt dort bien et son appétit est revenu.» Stockholm, 6 septembre l Lo commissariat du peuple pour 1'hygiène 4 Moscou a décidé de faire tout ce qui est pos-sible pour garder M. Lénine en vie. Dans ce but, une somme considérable a été mise h sa disposition par le gouvernement, afln de lui permettre d'appeler plusieurs sommités rnédi-cales de Berlin et de Vienne au clievet de M. Lénine. **» Moscou, 7 septembre : • L'instruction de 1'attentat contre M. Lénine se poursuit et 1'enquête ouverte sur la conjuration fomentée par les diplomates franjais et anglais fait.prévoir que de nouvelles divulgations sensationnelles sont im-'minentes.•** Londres, 6 septembre: De 1'Agence Reuter: — II n'existe plus de communication directe entre Londres et Pétrograd depuis deux mois. La nouvelle de I'assassinat de M. Crom-bie est arrivée è Londres par territoire neutre et c'est alors que le gouvernement a envoyé sa note è. M. Chichérine. • Amsterdam, 6 septembre: On mande de Londres: — On ignore quel est le sort des 200 sujets anglais qui séjournaient h Pétrograd. On croit que M. Dobson, correspondant du Times, a été arrêté et que les bolchevistes ont excité la populat.ion è assassiner les Anglais et les Francais. M. Woodhouse, consul d'Angleterre est resté è. son poste. Op annonce offlciellement que le gouvernement anglais dresse la liste des cxigences que font valoir ses nationaux au sujet des biens qu'ils possèdent en Eussie. • •*» Stockholm, 6 septembre: Le consulat de Norvège t Pétrograd annonce que, depuis la mi-aoöt, 1'épidémie dfe choléra est en forte décroissance il Pétrograd. Gr&ce aux mesures sanitaires prlses par le' gouvernement des Soviets, le nombre des cas de choléra, qui était de trois cents par jour en juillet, est tombé momentanément & seize. Stockholm, 6 septembre: Les travaux de la Commission pour les Hes Aland ont été ajournés au 16 septembre; ils seront repris k Stockholm. Kief, 6 septembre: On annonce de Simféropol Ia réouverture du Parlement tartare. Négociations de paix Francfort-sur-le-Mein, 6 septembre : La Gazette de Francfort apprend de Vienne que la conférence politique et diplomatique entre les représentants de 1'Allemagne et dc l'Autriche a amené une compléte uniS de vues quant aux buts de guerre, qui se résu-ment en ces seuls mots : guerre de défense. On n'attend rien pour le moment d'une action diplomatique ou politique, les Alliés étant encore sous 1'empire de 1'cnthousiasme provo-qué par leurs récentes victoires. II faut atten-dre que la situation soit redevenue normale pour engager une conversation avec l'ennemi. Alors se déclanchera une offensive de paix, qui forcera les gouvernements ennemis k dire nettement s'ils ont 1'intention de faire une guerre <le rapines, ou s'ils combattent vrai-ment pour la constitution d'une Ligue des Peuples. La parole sera alors & la démocratie, et nous verrons si les dirigeants de 1'Entente auront encore le courage de refuser les passé-ports aux délégués ouvriers pour entrer en contact avec le prolétariat allemand.» *** Berlin, 6 septembre: Aujourd'hui ont été échangées au ministère des affaires étrangères les ratifications des traités russo-allemands signés le 27 aoüt, c'est-ö.-dire le traité complémentaire au traité de paix, ainsi que 1'accord financier et 1'accord sur le droit privé qui complètent le traité complémentaire russo-alleniaiid. Le texte de ces documents sera publié prochainement. *** Berlin, 7 septembre: La Gazette générale de VAllemagne du Nord fait connaitre la teneur de 1'acte additionnel au traité de paix de Brest-Litovsk. Lechapitre I"1 du traité complémentaire règle la question de la délimitation des frontières sur tous ies fronts oü des troupes allemandes et russes se trouvent en présence. Des com-missions spéciales seront chargées de öéli-miter les nouvelles frontières, ce qui aura lieu de manière qu'une zone neutre subsiste qui ne pourra être franchie par aucun ressortissant des armées, sauf les parlementaires. Si le trafic régulier n'existe pas entre les fronts, les commissions se ciiargeront de 1'établir. Le chapitre II stipule que rAllomagnc nes'im-miscera en aucune manière dans les affaires intérieures de Ja Russie ni des territoires qui ont fait partie do 1'Empire. Elle ne provoquera et n'encouragera.pas la création d'Etats auto-nomes dans ces territoires. Le chapitre III traite de la situation dans la Russie septentrionale. L'Allemagne se porte garante que la Finlande n'entreprendra jamais d'attaque contre 1'intégrité des territoires russes. De son cóté, la Russie mettra tout en ceuvre pour faire respecter sa neutralité et chasser les forces militaires de 1'Entente de la Russie du Nord. Le chapitre IV a traitö. 1'Esthonie, laLivonie, la Courlande et la Lifhuanie. La Russie tiendra compte des faits accomplis en Esthónie et en Livonie; elle renonce i la souveraineté sur ces provinces et k toute ^mmixtion dans leurs affaires intérieures. II sera décidé de leur sort en conformité de vues avec la population. Le reste de 1'article règle les relations économiques avec la Russie k travers ces quatre pays. La Russie aura, prés de Reval, de Riga et de Mitau, trois entrepöts oü les marchandises ó destination ou d'origine de la Russie pourront être dédouanées par les employés russes. Le chapitre V prévoit 1'évacuation par les troupes russes des districts de la mer Noire occupés par elle, sauf la Caucasie, après la con-clusion do la paix entre la Russie et TOu-kraine.Au chapitre VI, la Russie consent & ce que 1'Allemagne reconnaisse la Géorgie comme Etat indépendant. La Russie accélérera dans la mesure de ses moyens la production pétro-lifère dans la région de Bakou et en cédera Je quart, par quantité mensuelle k déterminer, k 1'Allemagne. Si les quantités produites ne suffisent pas, elles seront complétées par la production d'autres régions. Au chapitre VII, 1'Allemagne reconnaït le droit de propriété de la Russie sur les navires de guerre saisis après la ratifleation du traité de paix de Brest-Litovsk, ainsi que son droit sui les stocks de matières qui ont été saisies après la conclusion de la paix, k 1'exception toutefois de ceux saisis en Oukraine et en Fin-lande.Au sujet des accords spéciaux prévus & l'act?, il convient de faire remarquer, dii 1'Agence Wolff, que TAllemagne se déclare prête & évacuer les territoires russes situés a 1'est de la Bérézina k mesure des paiements que la Russie s'est engagée k faire en vertu de 1'accord financier russo-allemand, et ce avant la conclusion de la paix générale. Après la délimitation des frontières de la Livonie et de 1'Esthonie, TAllemagne évacuera incontinent les territoires situés k 1'est de ces frontières. La Russie consentira k céder k l'AlIemagne des ressources étatistes déterminées, et en particulier les concessions d'Etat, en garantie des emprunts qui lui seront faits. Un nouvel ac- cord réglera la forme de ces garanties. **•* Moscou, 6 septembre: De ïlswestija k propos de 1'acte additionnel au traité de paix de Brest-Litovsk: •— Une des plus lourdes conditions impos£es k la Russie est singulièrement atténuée par la garantie du libre transit des marchandises k travers la Lithuanie et 1'Esthonie. L'acte additionnel atténue en outre les exigences flnan-cières de 1'Allemagne. Si la Russie est tenue de payer une somme plus considérable, cette somme toutefois n'est pas écrasante et le paie-ment n'en constitue en réalité, pour la plus grande partie, que le prix du rachat des entre-prises exploitées par les Allemands en Russie. Un des résultats les plus appréciables du traité complémentaire est 1'engagernent pris par 1'Allemagne de ne pas s'immiscer dans les affaires intérieures de la Russie. D'autre part, la garantie donnée par' l'AlIemagne de ne provo-quer la création de nouveaux Etats autonomes ni soutenir les efforts qui seraient tentés dans ce but est de la plus haute valeur. L'AlIemagne se déclarant prête & évacuer une série de territoires russes, on peut conclure qu'elle n'a pas 1'intention d'en occuper de nouveaux. II apparait tout naturel et de 1'intérêt de la Russie elle-même que l'AlIemagne exige d'elle qu'elle garantisse la neutralité des districts de : Mourmane et s'engage k en expulser les forces militaires de 1'Entente. La reconnaissance du droit de propriété dé la Russie sur tous les navires de guerre tombés entre ses mains après le traité de paix de Brest-Litovsk est d'une importance capitale. L'avenir dira si l'acte additionnel au traité de paix est de nature k favoriser la'reprise des relations ami-cales entre les deux pays et ó, rendre la paix durable, mais en toi^t cas la signature en auto-rise chez le peuple russe 1'espoir de pouvoir déflnitivement se mettre ó. l'ccuvre en vue de consolider les assises de la République socia-liste. » *** Stockholm, 6 septembre: Le ministre d'Etat Eden a regu jeudi dernier une délégation de 1'Association sué-doise pour la paix et 1'arbitrage, qui vint lui demander 1'appui du gouvernement pbnr 1'initiative qu'elle s'attachera de prendre en faveur ae 1'ouverture des négo-ciations de paix. Le mini6tre d'Etat répéta une fois de plus que le gouvernement 6ué-dois était tout disposé k travailler de toutes ses forces au rétabliseement de la paix, mais il estinie qu'il serait inutile de s'a-dresser en ce moment, dans ce but, aux puissances belligérantes. Toutefois, les conseils des ministres scandinaves ont échangé des vues au sujet de la convoca-tion d'une conférArvw» des Etats neutres, en vue de sauvegarder leurs intéréts pendant et après la conclusion de la paix. A cette conférence, on s'efforcera de chercher les moyens de rendre la paix durable, afin que 1'Europe puisse se reconstituer. Déj& le Danemark et la Norvège ont adhéré k la conférence, et il est k présumer que les autres Etats neutres ne tarderont pas è suivre leur exemple. LES OPÉRATiONS L'OÜEST Milan, 7 septembre: Le Secoio annonce que les Alliés disposaient d'un peu plus de 8,000 chars d'assaut, dont ie tiers doit être considéré comme perdu. *** Bdle, G septembre; Du colonel Egli dans les Basler Nachrichten: — Les Francais n'ont pas réussi è, démora-liser les troupes allemandes. Le nombre de leurs prisonniers et 1'importance de leur butin n'ont pas dépassé la normale de toute grande offensive.» La guerre navale Milan, 6 septembre : Dans une grande menuiserie de Busto Ara-zio, un violent incendie a détruit un important stock de bois. Les dég&ts s'éièvent k plus d'un .demi-million de lire. La mème nuit, un autre incendie a causé pour plus de 100,000 lire de dég&ts dans la fabrique de wagons de Tregnago. AMÉREQUE Berlin, 6 septembre : Pour répondre aux réclamations que sus-cite le nombre chaque jour croissant des en-vois postaux qui n'arrivent pas a destination, le directeur général des postes des Etats-Unis a cru devoir faire déclarer, dans lo San-Fran-ctsco Examiner, que des milliers de lettres et de colis postaux ont été perdus par suite du torpillage des navires qui les transportaient. La destruction du Caledonia, fln juillet de 1'année dernière, entraina la perte de cinq mille sacs postaux. Les torpillages de navires américains è. la cóte de 1'Atlantique ont eu, d'autre part, pour résifftat de réduire considérablement la ration 4e sucre aux Etats-Unis. Plus de 50 millions de livres. de sucre ont été coulées. Lima, 6 septembre • Le mouvement révolutionnaire au Pérou n pris fln. Les rebelles se sont rendus aux troupes gouvernementales. DEPÊCHES DIVERSES Madrid, 6 septembre : Le gouvernement allemand n'a pas encore donné de réponse déflnitive k la noto espa-gnole. Les milieux politiques d'Espagne se montrent trés calmes. Vienne, 6 septembre : La «Nouvelle Presse Libre » reproduit les déclarations suivantes faites aux cor-respondants a Vienne de journaux madri-lènes, par le secrétaire d'Etat allemand von Hintze ; — II est exact, déclare M. von Hintze, que la dernière note de 1'Espaffne est rédi-gée en des termes assez durs.Nous croyona cependant qu'un accord définitif pourra in-tervenir sur le fond de la question. L'Es-pagne a fait montré pendant la guerre d'un grand ernpressemnet a défendre, dans les pays d'outre-mer, les intéréts des ressor-tissants allemands, et nous lui en sommes trés reconnaissants. Ce sentiment de reconnaissance guide notre conduite politique. Aussi soinmes-nous disposés k apla-nir les difficultés dans un esprit pacifique trés prononcé, et nous avons lieu de croire des mêmes sentiments. II n'y a pas de rai-que 1'Espagne, de son cóté, est animée son pour que 1'Espagne modifie sa li^ne de conduite k 1'égard de l'AlIemagne et nous, de notre cóté, n'avons aucun intérêt i ahandonner les traditions amicales qui ont toujours marqué nos relations avec 1'Espagne. » *** Vienne, 6 septembre : \ M. von Hintze, secrétaire d'Etat des affaires étrangères, est parti pour Berlin. *** Vienne, 6 septembre: Le gouvernement a 1'intention 'd'augmenter de 30 k 50 p. o. les tarifs pour voyageurs sur les chemins de fer de I'Etat. **# Varsovie, 6 septembre: Le Monitor Polski publie Ie décret qui ajourne les réunions du Conseil d'Etat k la suite de la démission du président du Conseil, M. Steczkowski. Aux termes du décret du 5 septembre, Ie Conseil d'Etat est ajourné en vertu de 1'article 14 de la loi du 4 février 1918. Le Conseil de régence exprime ses regrets de voir que 1'état de santé du ministère 1'ait contraint k déposer son portefeuille. M. Steczkowski souffre d'une grave maladie inférieure. Les candidats k sa succession sont en ce moment MM. Kucharewski, Pomorski, et le prince Radziwill. *** Essen, 6 septembre: La Deutsche Bergwerlcszeitung apprend que les délégués allemands et autrichiens qui dls-cutent en ce moment k Salsbourg des ques tions économiques ont décidé de proposer une abolition successive des taxes douanières entre les deux pays. Leur projet prévoit la suppression de ces taxes pendant cinq années. Berne, 6 septembre : L'Allemagne vient de consentir 1'exporta-tion de 300,000 tonnes de rails de chemin de fer en Suisse. Cette fourniture rendra possible 1'exécution de certains travaux urgents dans 1'intérêt de 1'agriculture et de 1'industrie suisse. *** Berne, 6 septembre : Le Conseil fédéral vient d'autoriser le capi taine-pasteur Derron k aller visiter les prisonniers de guerre francais appartenant k 1'église protestante et internés en Allemagne. Genève, 6 septembre : Le Journal du Peuple, de Paris, dit qu'il n'est pas impossible de voir la Chambre dé-cider que le mandat de M. Malvy resterait valable. Cette mesure permettrait k l'ancien ministre exilé de rentrer en France pendant la duré de la session parlementaire. *% Paris, 6 septembre: M. Clemenceau laissera k 1'appréciation de la Chambre la question de savoir si M. Malvy conservera son mandat pendant son bannis-sement.Les socialistes interpelleront le ministère sur sa politique générale, mais non sur le cas Malvy. •** Paris, 6 septembre : Le gouvernement, cédant aux instances de la gauche, fera, au cours de Ia présente session de la Chambre, une nouvelle décla-ration sur les buts de guerre. Copenhague, 6 septembre: On mande de Paris: — Le juge d'instruction a repris 1'interroga-toire de M. Caillaux. Malgré les rapports des médecins, il a été décidé que M. Caillaux resterait è la Santé.» COMMUNIQUÉS OFFICIELS Communiqués dss Puissances Centrales Berlin, 7 septembre.— Offlciel de ce midi: Thêatre de la guerre d 1'Ouest. Armées du feld-marécliaj prince héritier allemand et du général-colonel von Boehn: Au nord-ouest de Langemarck, au cours d'une attaque locale, dea troupes bavaroi-ses ont fait plus d'une centaine de prisonniers. Au sud d'Ypres, nous avons re-poussé plusieurs attaques anglaises. Sur les fronts de bataille, de violents combats d'infanterie se sont livrés sur 1'avant-terrain de nos positions. Nos arrière-gardes ont forcé l'ennemi b. dévelop-per des attaques qui lui ont coüté de lourdes pertes dans la ligne Fins-Liéramont-Longavesne6. Nos aviateurs de combat ont efficacement attaqué des colonnes enne-mies qui passaient la Sonime prés de Brie et de Saint-Christ. A la Somme et i 1'Oise, i'enneminousa suivis audeü de Hamet-o ' Ghauny; le soir, il eecarmouchait avec nos arrière-gardes dans la ligne Aubigny-Vil-lequier-Aumont. Entre 1'Uise et 1'Aisne, violents combats d'avant-postes. De part et d'autre de Vauxaillon, nous avons re-poussé une forte attaque ennemie. Armées du prince héritier allemand: A 1'est de Vailly, nous sommes en contact de combat avec l'ennemi sur 1'Aisne. Sur les liauteurs au nord-est de Fismes, nous avons repoussé de nouvelles attaques améric&ines. «*• Berlin, 6 septembre. — Offlciel du soir: Sur les fronts de bataille, journée calme. Pctits combats dans 1'avant-terrain de nos positions.»*• Berlin, 7 septembre. — Officie] : A la cóte anglaise et & la cóte du nord de i la France,nos sous-marins ont coulé 12,000 i tonnes brut. Vienne, 6 septembre. — Offlciel de ce midi: Sur le théitre de la guerre en Italië, au sud du col de Tonale, nous avons repoussé des pa- ' trouilles enneinies. Prés d'Asiago, nous avons r repoussé une attaque. Par ailleurs, violente canonnade sur un grand nombre de points. i En Albanië, rien de nouveau è signaler. j *** Vienne, 7 septembre. — Offlciel de ce midi: t Thédtre de la guerre en Italië. Sur le haut plateau d'Asiago, nos troupes ont repoussé d'une manière sanglante 1 1 une attaque prononcée par les ltaliens et les Frangais après une forte préparation d'artillerie. A 1'ouest du monte Sisemol, l'ennemi qni avait pénétré dans notre ; re- 1 mière ligne en a été chassé par une con'tre-attaque. Prés du col dell'Arso, des patrouilles d'assaut ont réussi un coup de main et enlevé un poste de campagne. En Albanië, pas d'opération importante 1 signaler. .* » Constantinople, 5 sepiembre. — Offlciel: Sur le front en Palestine, nous avons de nouveau repoussé, & 1'ouest de la route de Jérusalem h Nablus, des attaques de déta-chemente de reconnaissance ennemis. La canonnade a été restreinte de part et d'au- < tre sur tout le front. Dans la région du Jourdain, le calme prévaut. Pour le reste, rien de . nouveau & signaler. Berlin, 6 septembre. — Offlcieux : Depuis ie 2 et le 3 septembre — jours oü nous avons replié nos positions —■ il n'y a plus eu de combats de longue durée, car l'ennemi a , mis beaucoup de temps a s'apercevoir de nos mouvements; il a oontinué a bombarder nos , anciennes iignes et ce n'est que longteraps après la fln de nos mouvements qu'il nous a suivis en lator.nant et en envoyant des patrouilles ac-compagnées de tanlis contre nos arrière-gardes restées sur le teriain évacué. L'ennemi n'a pas encore osé entrer dans Ie coin qui saiile prés d'Arieux. Ce n'est que le 4 septembre dans , 1'après-midi, que des combats opiniatres se sont livrés prés d'Inchy et de Mojuvres. Les , importants mouvements exécutés par les A:i- , glais dans nos anciennes tranchêes prés d'Arieux et é 1'ouest d'EcoustrKalnt-Quentin ont éié pris sous le feu efficace de notre artillerie, reu a peu, le feu de diversion de l'ennemi s'est af-faibli.Par contre, nos adversaires poursuivent la destruction absurde de la viile de Douai en y langant des grenades de mo; en et de trés t"0s caiiljre. Un obus a détruit hier le thé&tre. La partie occidentale de la ville est en llammes. Cambrai a été fortement arrosée de bombes.dont les explosions ont de nouveau tué et blessé un grand nombre d'habitants. Une escadrille de bombardiers ennemis, composée de sept appa-reils, a 6urvolé Valenciennes le 4 septembre, vers "ïl heures du matin ; elle a été attaquée par surprise par nos aviateurs de oombat. Les aviateurs ennemis ont lancé des bombes dans la vilie de Valenciennes ; le portail de 1'église Saint-Pierre a été touché. Deux des sept avions ennemis ont été descendus au-dessus de Valenciennes et trois autres ont été abattus pres de SainVQuentin tandis qu'ils regagnaient leurs lignes. »*• Berlin, 6 septembre. — Offlcieux : Les nuits du l»r au 2, du 2 au 3 et du 3 au 4 septembre, nos escadrilles de bombardiers ont lancé la formidable quantité de 201,251 Idlos I d'explosifs 6ur des objectifs d'ordre militaire situés é rarrière du front angiais et du front francais. 11 s'agissait surtout de toucher les gares imporlantes qui servent a envoyer des renforts dans la région oü se livrent les gran- , des bataiUes et de détruire de vastes dépöts. j C'est ainsi que les gares de Poperinghe, de Vji- j Iers, de Saint-Pol, d'Abbevill, de Lihons et de ] Rosières ont été copieusemcnt «rrosées de bom- ] bes qui sont tombées partout sur leurs buts. < Des heures après nos attaques aériennes, un ; grand nombre d'incendies sévissaient encore et 1 des quantités d'explosions se faisaient enlendre. 1 D'autre part, 11 s'agissait pour nos aviateu.-s < d'attaquer les localités bondées de troupes en- < no.nies et d'inquiéter ceiles-ci a 1'arrière de i leurs lignes. Les incendies et la lueur des ex- I plosions des dépöts de muniüons de PériSne, ' Croisilles, Combles, Roye et Montdidier ont i tan£!»'mps éclairé Ia route de retour de nos ] aviateurs. Aux endroits oü de nombreuse3 lu- ' mières révéiaient do grands mouvements dans 1 les camps établis dans les bois, ils ont attaqué ' ceux-oi a coups de bombes et de mitrallleuses. Nos escadrilles ont aussi entravé de cette fa-ton le trafic sur les routes. Des colonnes en marche ont fui en débandade et ont cherché a se garer de nos mitrallleuses meurtrières en se cachant derrière les tranchées et les haiea. Entre Braye et Péronne, un de nos aviateurs, volant a faible altitude, a plusieurs fois touché en plein une longue colonne de munitions; deux voitures ont sauté avec fracas. Sur plusieurs champs d'aviation ennemis, nos grenades in-cendiaires ont détruit onze ballons et fait sau-ter des tanks remplis d'essence. Tous nos vols ont été contrebatfis avec une violence extraordinaire par les canjns spéciaux, les mitrailleuses et les avions de cliasse ennemis, ce qui rend d'autant plus remarquables les exploits de nos bombardiers, oui sont dignes de leur camarades de chasse qui, du 1« au i septembre incjus, ont descendu 131 avions et 2S ballons oaptifs ennemis. . .. Communiqués des armées alliées Paris, 6 septembre. — Offlciel de 3 heures : Nous avons continué notre progression au :ours de la nuit entre la Somme et la Vesle. ■ios troupes ont continué k franchir la Somme lans la région d'Epénancourt et, plus au sud, :n plusieurs points jusqu'è. la route de Ham k ^éronne. Au sud de Ham, nous avons occupó ^e Plessis-Patte d'Oie, Berlancourt et passé iuvry, Caillouel, Crépigny et Abbécourt. Au ïord de 1'Ailette, nous avons atteint les abords le Sinceny et le plateau au nord de Landri-:ourt. Au sud de 1'Ailette, nous bordons lo •avin de Vauxaillon. Sur le front de la Vesle, les Américains ont )orté leur ligne jusqu'aux abords de Villers-n-Prayères, sur les pentes nord-est de Revil- on, et ont occupé Glennes. *** _ Paris, 6 septembre. — Offlciel de n heures: Sur tout ie front entre la Sonimo et 1'Aisne, a poussée de nos troupes ne s'est pas ralentie tu cours de la journée, en dépit des efforts da 'ennemi pour enrayer notre avance, notam-nent au nord de 1'Ailette. Nous tenons Iiam et Ghauny. A 1'est du canal du Nord, nous avons )orté notro front sur la ligne jalonnée par .anchy, Foreste, Villers-Saint-Christophe, Es-ouilly (est de Ham), Bronchy, Viloselve, Jgny-lè-Gay, Viry-Moureuil (nord-est de Ghauny). Depuis hier, nos troupes ont pro-fressé par endroits de 10 kilomètres de pro-ondeur. Au nord de 1'Ailette, nous occupons a basse forêt de Coucy jusqu'üt Petit-Barisis. j'ennemi a dü abandonner dans la forêt du natériel et des dépóts de munitions considé-•ables. Plus è, droite, nous tenons les abords le Fresne, Quincy-Basse, les lisières ouest de Vauxaillon, la ferme Moisy, Laffaux. Nous Lvons réoccupé nos anciennes tranchées sur 'ensemble du front au nord de 1'Aisne. Au ;ud de 1'Aisne, les Américains ont réalisé de louveaux progrès dans la région de Villers- ;n-Prayères et de Révillon. »*• Londres, 6 septembre. — Offlciel: , Nos troupes ont gagné du terrain la llliit k "ouest de .La I^assé£ et repoussé une attaque ïirigéé p'ar 'ï'ènnemi contre un de nos nou- | ^eaux postes de cette région-. Par notre mar-:he en avant incessante hier et la nuit der-ïière, nous nous sommes f^xés dans des par- : les de 1'ancienne ligne du front allemand k 'est de Neuve-ChapeUe et avons réoccupé lotre Sillcienne ligne dans le secteur de Fau- , ipissart.. Au cours d'une fructueuse attaque, ios troupes ont avancé hier soir leur ligne au ïord-ouest d'Armentières et fait des prison-.' ilers. Rome, 6 septembre. — Offlciel: Tout le long du front de montagne, notre irtillerie a efficacement bombardé les lignes et es voies de communication de l'ennemi. Dans e bassin de Laghi et dans la vallée de 1'Assa, los patrouiles ont dispersé des détachements mnemis. Au nord du monte Fenera, les Au-richiens ont tenté de pénétrer dans notre pre-nière ligne, dont les défenseurs les ont 1'abord arrêtés, puis contre-attaqués et mis en 'uite en leur infligeant de fortes pertes. Nous avons dispersé è. coups de fusil des ^claireurs ennemis sur le cours inférieur de a Piave, tandis qu'ils tentaient ia nuit de passer le fleuve en barque. Dépêches Diverscs Londres, 6 septembre: Le gouvernement a fait arrêter M. Litvinof, Représentant du gouvernement bolcheviste a Londres. 11 sera détenu jusqu'au moment oü es représentants de 1'Angleterre en Russie ;eront remis en liberté et autorisés è. retourner \ Londres. Le secrétaire de M. Litvinof a aussi ité arrêté. Londres, 7 septembre : L'application des nouvelles stipulations de a loi sur le service obligatoire suscite un >rand mécontentement dans toute 1'Ecosse ^armi les ouvriers mineurs. A Glascow et ians d'autres centres industriels écossais, les nineurs ont organis^ des manifestations con-re 1'enrólement d'un grand nombre de leurs jompagnons libérés du service militaire jus» iu'& présent. La Haye, 6 septembre : De notre correspondant spécial: — Les tentatives de fornier un cabinet de droite ent définitivement échoué. La droite n'a pas su trouver un ministre des finances qui soit assez robuste pour faire face aux diflicultés que présente la situation du pays durant la mobi-Lisation. Comme on sait, M. Trip. ie trésorier général du ministère des finances, a déclinó l'honneur d'assumer une tftche aussd colossale. Et la constellation est telle qu'un remplagant n'a pu se trouver. Un cabinet mixte s'impose donc, ainsi qu'un louveau formateur. Quousque tandem, Catillna? Amsterdam, 6 septembre : Une nouvelle fabrique d'avions va être créée iei sous peu. Elle pourra fabriquer annuellement une trentaine d'appareils et aura Ia spécialité des avions de chasse dont les moteurs seront, eux aussi, de fabrica-tion néerlandaise. 3PINI0KS ET COMMENTAIRES Les trlbulations de M. Jules Destrée. M. Jules Destrée, qui avait été envoyé par le gouvernement beige en mission extraordi-laire auprès du gouvernement de M. Ke-ensld, k Pétrograd, oü il fut surpris par la évolution bolcheviste, a narré k un coliabo-ateur de la Natlon Beige a Tokio les impres-ions de son voyage mouvementé k travers la Aussie d'Europe et la Sibérie. On sait qu'après 'avènement du gouvernement bolcheviste, M. Destrée, ainsi que les autres missions alliées invoyées k Pétrograd, avait essayé vainement le passer en Suède viö. la Finlande, en traver->ant les lignes des gardes rouges et des gardes )lancs qui étaient aux prises k la frontière 'usso-finlandaise. Les journaux ont mème an-loncé k ce moment que M. Destrée avait été >lessé en tentant de se faufller entre les com->attants. Voici ce que M. Destrée raconte intre autres de son voyage k travers la Si-)érie:— On nous a dit, pour nous rassurer, que le rranssibérien était sous le contróle américain. ^ela n'est pas vrai. J'ai parcouru le Transsi )érien d'un bout k I'autro et je n'y ai vu au-:une tracé de la direction américaine. Les euls Américains que j'y ai vus étaient deux >rateurs socialistes d'Amérique commission» lés par les gens de Moscou pour le recrute-nent international de I'armée rouge, qui ha-anguaient les foules dans les gares et annon-aient qu'ils retournaient chez eux y faire la évolution. Ils reconnaissent que 1'expérience l été médiocre en Russie, mais attribuent ces ésultats k un défaut de maturité et de prépa-ation, tandis qu'en Amérique la situation se-ait beaucoup plus favorable. En revanche, j'ai constaté 1'active surveil-ance des Soviets locaux. Notre train a été k liverses reprises 1'objet de perquisitions par les autorités farouches et soupgonneuses qui ivaient foi*t peu de respect pour les ordres imanés des commissaires du peuple». BrasnaBJöEie BSeptemtiï'e 191 JOURNAL QUOTIDIEW — Le Numéro : IS Centimes Anstèe. — wjwiuA'i ww« * mm wrorg - W° maszDjazat •ases

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Dieses Dokument ist eine Ausgabe mit dem Titel La Belgique: journal publié pendant l'occupation sous la censure ennemie gehört zu der Kategorie Gecensureerde pers, veröffentlicht in Bruxelles von 1914 bis 1918.

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