La Belgique: journal publié pendant l'occupation sous la censure ennemie

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s.n. 1915, 15 Februar. La Belgique: journal publié pendant l'occupation sous la censure ennemie. Konsultiert 26 Mai 2024, https://nieuwsvandegrooteoorlog.hetarchief.be/de/pid/bk16m34j6d/
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Lundi 15 Février 1915 N° 101 Lundi 15 Février 1915 LA BELGIQUE ADMINISTRATION ET RÉDACTION ii, Rue Ulontagne-de-Sion, £5, BRUXELLES Bureaux : de 10 à 12 et de 15 à 17 heures JOURNAL QUOTIDIEN LE NUMÉRO : 10 CENTIMES / La petite ligne fr. 0.40 1 Réclame avant les annonces 1.00 ANNONCES | Corps du journal 4.00 j Faits divers S.00 Nécrologie 2.00 LA GUERRE 196"* jour ds eu©ppo Nous n'avons rien dit hier des faits de guerre signalés dans l'Ouest. Aussi bien nous pouvons, puisqu'ils continuent à se résumer en actions strictement focalisées dans leur développement et leurs conséquences — c'est encore le cas aujourd'hui — nous dispenser de les examiner en détail et renvoyer simplement nos lecteurs à l'énoncé des communiqués of-^ nciels. Nous soulignerons toutefois Je raid aérien d'une nombreuse escadre d'aéroplanes et d'hydror plane anglais, qui ont survolé le littoral belge. i Berlin avait dès hier signalé laconiquement cettè expédition, en disant qu'elle n'avait occasionné af point de vue militaire que des dommages peu impoii tante. Une dépêche officielle de Londres, qui s'j étend plus longuement, relate que les bombes de| aviateurs anglais ont causé d'importants dégâts dan| 1% région de Brugest de Zeebrugge, de Blankenbeii gito et d'Ositende. La gare de Blankcnberghe a été endommagée, celle d'Ostende vraisemblablement in| cendiée; l'effet des bombes à Middelkerke et à Zee^ brugge n'est point précisé. On voit combien nou^ avions raison naguère de dire que la cinquième arincf ferait encore souvent parler d'elle. Nous avons exposé en détail la nouvelle situation créée dans l'Est de I_\Europe par l'offensive allemande entreprise sur deux points de la frontière de la Prusse orientale. Le communiqué parvenu de Berlin hier en der-niere heure constate, sans les préciser, les progrès de cette offensive sur la frontière et au delà, et ajoute que les tentatives faites par les Russes en vue de la briser ou tout au moins d'y résister ont été rapidement déjouées. Le très bref communiqué de Pétrograd^ — on sait qu'un avis officiel en avait fait hier prévoir le laconisme — se contente de signaler an combat peu important entre le Niemen et la Vis-tule inférieure. Il n'est pas possible, par suite, de se rendre exactement compte de l'emplacement actuel des combats qui se déroulent dans l'est de la Prusse orientale. Wi//lû!)nen Siyrmtyo ^wSadisîasvow Plpksllen SodârgenQ WomingA 6 ajV /Lanawehnen ' y o ) o * (Qszhoho'e I o Pojeron \ PiHuponeno Ropsodie Toutefois à en juger par le ton de la dépêche officielle russe du 11, on ne risque guère de se tromper en supposant que la concentration qu'elle annonce des forces russes s'opérera dans l'est, sur la ligne Xovno-Grodno, dont la région marécageuse de Su-walki-Augustowo — où l'on s'est à diverses reprises et furieusement battu il y a quatre mois — constitue 1/» çn.rl la: % Dans le nord de la Pologne, sur la rive droite dé la Vistule, Berlin dit que les troupes allemandes qui ont occupé Sierpec ont franchi la Skrwa et s'a-vancxmt'daTrs la direction de Racionc. Cette localité étant située à 30 kilomètres à'î'est de Sierpec, sur la soute qui conduit de Lipno par Plonsk et la place forto de Nowo-Georgiewsk à Varsovie, dont elle est éloignée ainsi d'environ 80 kilomètres, il y à là un nouvel indice tendant à faire présumer que Varsovie est l'objectif de c^. troupes. Nous avons vu hier que les combats engagés d'après Pétrograd sur la ligne MyszynietzrOstrolenka — il n'en est pas question aujourd'hui — ont vrai-lemblablement aussi pour but cette même Varsovie, rers laquelle il n'est plus guère douteux que converge l'ensemble de l'effort allemand.. Les nouvelles manœuvres en voie de développé ment — nous les avions fait.prévoir dans le nord dj la Pologne, mais pas en Prusse orientale, où les évé oements déroutent toutes les prévisions — expliquen le calme qui persiste à régner en Pologne sur 1; rive gauche de la Vistule, et en Galicie à l'oues de la D-unaiac. Elles n'enlèvent rien de leur intérê acx opérations engagées dans les Carpathes, opéra copséouences TiSSi^ peut-être ihience la plus décisive sur I ensemble de la situa bon. -■ L action continue à se dérouler là, sur un front d< 600 kilomètres, avec une extrême violence. Ver: f ouest, de D.ukla à Mezô Laborcz,les Russes avaien: tout d'abord occupé des positions fort avantageuse: et les indications fournies par Pétrograd faisaieni présager de ce côté l'accentuation de progrès nota pies. Mais les événements n'ont point justifié ces pré Tisons : en effet la lutte sur ce front est visiblement ea tram de se localiser, en raison' sans doute de l'arrivés des renforts reçus par les troupes autrichiennes, et surtout du renforcement de leur artillerie lourde Quoiquil en soit, ce n'est pas à l'ouest des Car jjathes mais bien au centre et à l'est que se joue la partie suprême Après avoir réoccupé à partir. d'JJ» g?*0"3 {f8 °°ka"Llivrcnt passage en Galicie, le: Aastro-All<ira«irias font des efforts inouïs pour par Sscair à enfoncer le centre russe entre TJszok et Prze-Bggj- Ou se bat maintenant au nord de'îâBwlKa, eSrSTes cnvirons de Rabe, c'est-à-dire à peu près à sû-chcmin entre ces deux localités; d'après la der sic» dépêche de Vienne, la situation y est restée goor ainsi dire statkxnnaire malgré l'achamemenl isks belligérants. Plus vers^ l'Est, aucune modification importante gjfest signalée, si ce n'est à partir de la région montagneuse qui avoisine la Bucovine et dans cette pro-.Wttoe même. On sait déjà que les Russes, s'étant trouvés en présence de forces supérieures, ont dû y battre en retraite jusque sur la Sereth. Complétant cette indication, la dépêche viennoise — Pétrograd est peu explicite à cet égard — apporte aujourd'hui des précisions géographiques desquelles il ressort qu'à part l'espace compris entre la Sereth au sud et la Czeremosz et le Pruth au nord, la Bucovine a ete entièrement évacuée. Il en est de même du massif montagneux commandé au nord-ouest de la Bucovine par la passe de Jablonica, et dont les contreforts sont limités par les localités de Wiznitz, Kuty, Kosçw et Delatyn, cette dernière se trouvant à 10 kifômètrés de Nadvorna. P- S. A M. J. P. — Ce n'est pas à nous qu'il faut vous en prendre do cette désillusion, mijjjux évaj£jjjg|jjs. Nous nous bornons à les enregistrer et à les commenter d'après l'ensemble des documents officiels, de façon à en faciliter l'appréciation et en nous abstenant démettre un jugement quelconque, pessimiste ou optimiste. Si'voùs preïerez vôuslaire une opinion d'après des potins de concierge, des racontars récoltés sur les plates-formes de tramway ou des petits papiers colportés sous le manteau, c'est votre affaire. Nous ne songeons pas à vous en faire un grief. Abstenez-vous donc de votre côté de critiquer sans retenue, comme vous le faites, l'exposé quotidien que nous publions ici à l'intention des gens de bon sens..,; »• la Note des Etats-Unis à {'Allemagne Voici le texte complet de la note que le gouvernement américain vient d'adresser à l'Allemagne : A M. von Ja^ow, secrétaire d'Etat du ministère des Affaires étrangères. Je suis chargé, par mon gouvernement, de transmettre à Votre Excellence ce qui suit : Le gouvernement des Etats-Unis a été averti, par la déclaration de l'Amirauté allemande, du 4 février 1915, que les1 eaux eutburunt; la Crand e-I?ret agne ët l'Irlande, y. compris toute la Manche anglaise, devaient être considérées comme zone de guerre; que tous les navires marchands qui seraient rencontrés dans ces eaux après le 18 du mois courant seraient détruits et qu'il ne serait pas toujours possible d'en sauver les équipages et les passagers, enfin que les navires neutres courraient également un danger dans cette zone, étant donne qu'en présence de l'abus du pavillon neutre décrété le 31 janvier par le gouvernement britannique et vu les hasards de la guerre maritime, il ne serait pas toujours possible d'empêcher des attaques destinées à des navires ennemis d'atteindre des navires neutres. Le gouvernement américain considère qu'il est de son devoir de faire remarquer, avec une sincère considération. et avec des sentiments amicaux, mais cependant avec netteté et^avec insistance, les conséquences graves que de tels agissements pourraient éventuellement entraîner. Le gouvernement américain en apprécie îes conséquences, dans'les circonstances actuelles, avec une Jtçlle sollicitude, qu'il considère comme un droit et mê-comme^une devoir d& TJfiéf re gouvernement împê-, œ®a±-a4te,Sîânï"<fe prendre en considération, avant dej «passer à une action effective, la tension critique qua pourrait survenir dans les relations-^es^i^-ulSs" et del ^Allemagne si la marine .^allemande', en exécutant les! ■ mesures annoncées par ffAmirauté, venaienfc raj «ne navire quelconque des Etats-Unis ou à "causer Jal îiort (fini su]^" amei-içain. f II n%f6Èî^T5^ffRfl8^''*fîas nécessaire de rappeler au ^gouvernement allemand qu'une nation belligérante, en • ce qui concerne les navires neutres en pleine mer, n'a que le droit de visite, à moins qu'une déclaration de blocus ait été faite et que le blocus soit maintenu effectivement. Le gouvernement des Ei^LS-iJnis estime qu'il 3w g*"Sgîtrpa3 d'un blocus en l'espèce. Dédlarer qu'on a le droit d'attaquer et de détruire un navire quelconque se trouvant en pleine mer dans une zone plus spécialement limitée, sans avoir au préalable établi s'il appartient à une nation beiLligérante ou si sa cargaison comprend de la contrebande, serait une manière d'agir tellement en opposition avec tous les précédents de la guerre maritime, que le gouvernement américain peut à peine^ admettre que le gouvernement impérial allemand l'envisagé; comme possilde dans Xcas présent. /Le soupçon que des niavixtes ennemis se servent à tcfct ! (wim pavillon nenitrei, no .peut créer une présomptiolk fuffisante pour que toius les navires qui traversent uns ionc limitée^ tombent sous le même soupçon. Le gouverf dement américain estime que c'est précisément poujf e^aircir de tels soupçons qu'on a créé le droit de pey lue gouvernement américain a pris connaissance tIu mémoire du gouvernement impérial allemand publié en même temps que l'avis de l'Amirauté. Il profite de cette occasion pour faire remarquer^ avec la plus grande considération, au gouvernement impérial allemand, que le gouvernement des Etats-Unis _n'a pas dbnné lieu au point de vue df> son altitude, de neutr?, ;i aucune des critiques auxquelles, d'après l'avis du^gouvernci^einr"aî-îëmancT^lés gouvernements de certains Etats nçy^trea se sont | exposés. Le gouvernement dès Ëtals-tJnis n'a" ctflfSëliti""^ aucune^ mesure ou accepté sans protestation aucune mesure prise par d'autres nations belligérante* dans la présente guerre, tendant à une restriction dis commerce. Au contraire? il a, dans les cas semblables! adopté une attitude qui lui donne le droit de rendre! responsables ces nations de toutes les conséquences! dont viendrait à souffrir la navigation américaine e# oui ne seraient pas justifiées par les princ^pç-s_Ee£Ojmusi ;du droit des gens. "AUSSI1'Te '^ouyefmiment américain^ croit^lr dans le cas présent, avoir le droit en bonne? conscience, en se basant sur des principes reconnu s | d'adopter l'attitude indiquée dans cette note. Au cas où les commandants de navires de ffuenTe aJie-l mands, s^^&asaïnt'GUi' fa présomption q-ùie le pâMllon dfes| E,t.a?Cs- tl nis no sériait psasi hissé de bonne foi, agiraient et ' attaqueraient en pleine- mer un .navire américam ou çîe-tiS-aient.ia. via, de- sujets am^îcains, le gouvernement des ^'^ats- U nis se refuserait à voir dans de tels geotes antre chose qu'une vi^j#^^des daoits des neutres, violation quî gaière avcc fê3 rdîati'onG amicales qui, d'une manière si heureuse, existent enta:© les doux gouveraenients. Si une situation ansA aé regrettable sie prodiuisait, le gouvernernent des Etats-\ fJnis se ..verrait forcé — le gouveli'îiSnienï impéiial aile- ; fmanciJ ïe^SmTprenîii'a — de rendre rça^iBë^bl& le ko . in sment_ impérial .alîe.Lûand s auto-j Vîtes ïnant'iri", èt r^-udre toutes les mesureis qu'jj?' jS^eïaiï'n^^âiries1 pour assurer la protection des viag at de^ propriétés américaines ainsi que la ' . w 1? haw'-c ^ ». Jin presenoe de ces ccfôeïv^iôna, que J.e gouvernen-i«Ç} des Etats-Unis produit avec la plus grande considéra»: tion et avqq le sérieux désir d'éviter des malentendu^ jqnelconques et d'empêcher que des circonstances se-traduisent qui poun-aien.t jeter mémo une ombrc^ e?"*t terrelatione défi deux gonverneanents, le goy^^iij&m^nt^ iRjttéiriçam exprime le sincère c-spoir que le gçùvéaaissûieiait îaapésisl _<âoliÉer'c«fc donnera F assuran ce que îes^S^nsan^içM&s ne séror^fe ■jpas inquiétés, dans la zone precisS par lrÂmirau£é ifcllcmancfô; ' sctrcfë'SîTf qtrè par voie' de pf^qi^ititinsj ^r les forées maritimes allama-ndes. s 3 AEn vue de renseigner le gouvernement impérial ai m and, le gouvernement américain ajoute que dos représentations ont été faites an gouvernement de S.|M. ■britannique concernant l'usage injustifié du pavi^on américain pour la protection des navires britanniaiies. Je profite de la présente occasion pour assurer E. de ma parfaite considération. (Signé) James W. Gérarcfc, - LES FAITS DU JOUR Lorsque les troupes allemandes ont occupé Valenr ciennos et les environs, la Chambre de commerce, d'accord avec 1Jautorité allemande, s'est efforcée de réorganiser le plus tôt possible les services pcstajiXL locaux. A cet effet, elle a émis un timbre d'affranchis s e~ ment do fr. 0.10 qui porte en exergue « Cambre idie commerce de Valenciennes » et au milieu les mots " Service^ postal intérimaire. Dix centimes. 1914 ». Ce timbre extraordinaire est très rare et très recherché. Une délégation du Conseil communal de l!JLchi££V conduite par le bourgmestre, 6'est rendue à La Haye et a demandé au gouvernement de vouloir bien rapporter la mesure qui ordonne aux- réfugiés- belges de Quitter l'Ecluse. En attendant qu'une décision définitive intervienne, ks réfugiés ont été autorisés à prolonger leur séjour a l'Ecluse. . Le village belge que les Hollandais érigent au milieu des bruyères dans le Braban£ Septentrional cet presqu'entièrement achevé. Le terrain a été remarquablement choisi : il est situé sur une colline et est tout à fait à l'abri de l'humidité. Des sapinières l'entourent complètement. Dès à présent, des camions y amènent des vêtements, des chaussures, de la literio et jusqu'à des voitures dJenfants, des berceaux et dles jouets. Une quarantaine de baraquements — salles à manger, cuisines, infirmeries, etc. — sont achevée- ils ont une longueur de 50 mètres et sont larges de 14. En ce moment^ on construit l'église et la cure, et bientôt on édifiera des éco-les. Tont le village sera éclairé à l'électricité. La cité pourra donner asile à 10,000 personnes. Dès lundi, un premier contingent de 300 réfugiés y trouvera ùu abri. Les journaux italiens attachent beaucoup d'importance à la décKwrrndu gouvernement qui prolonge de trois mois la présence -sous les armes des hommës'dto' service de la seconde catégorie des classes 1S93-1-SS4. Qn calcule qu'avec 1© continrent donné par la classa 1S95, qui vient d'être appeléei, l'Italie aura sous les- armes 300,CC0 hommes. Un télégramme de Berlin annonce que le commandant en chef des troupes allemandes a établi l'administration allemande dans quinze districts de la Pologne russe., dont M. von B-randesbr-'u. membre du E-eichstag, sera le gouverneur. Ces districts comprennent Kalisch, Lcdz, Czenstochowa. Le ministre français $e. .•l'intéi^cur, M. Malyy, a fourni d'innéies?Kinès;JdS'tanG sur la création d'un établisse-ï ' national de mutilés vie la guerre* création dent le principe yiént d'être- adopté par le conseil des ministre®. Il a inddqué aussi comment avait été conçu et déjà réalisé par son administration le projet d'installation d'une annexe de l'hospice national des Quinze-Vingts, destinée à recueillir tci;-s les militaires aveugles, dès qu'ils sont, en état de sortir de la formation sanitaire où Iils sont soigné*, et permettant de leur donner une éducation aDr^r-3'ioo à l<i-ua? -o.tajf., afin de les mettre à même clo se procurer ultérieurement, en surplus de pou sion, des moyens d'existence. [^Une des dernières Estes des pertes allemandes contient le nom du lieutenant Mend.e^;soKn-"Rartlioldy, du v° régiment d'infanterie de résB'rve "Bavaroise, et qui n'est iaU'tre que le chef de la grande maison do banque de tBedin. —.— , , Lé correspondant du « Morning Post » à Rome mande qi^B rien de sérieux n'a été fait jûsquTici par mer çon-les iposiiitions auitriphiennes de Cattaro. Par te-rre^ le bombardement ^commencé du haut du mont Lovcen a été intpawïffpupa^la^Dieige. | L^scadre autrichienne qui se trouve à Fintérienr des r bouches ll^Catïaro^'aj oute le correspondant, est hors '.de lia jjortée de la flotte française. Elle se compose d'une .unité cki type Zriny, de trois unités du type. Mon are Ji, y© deux uni'tés du type Szigeitvar, de tiois sous-marins &&cxês entre Castelnuovo et la pointe d'Ostro, et d"au-fe-es navires plus petits on sans valeur militaire. cloute cette' escadre entre et sort aussi sooivent qu'il lui plaît, malgré l'exiguïté du détroit qui donne accès ! aux bouches de Cattaro. Une dépêche de Nisch annoncei que le 6 février un aéropilane autrichien a sui'volé à plusieurs reprises, pendant l'après-midi, la ville de Pojarev/atz, sur laquelle il a lancé un certain nombre de bombes. Cinq projectiles sont tombés sur la ville, causant des dégâts matériels tout à fait insignifiants.. Trois autres bombes sont tombées dans la campagne environnante. Le « Matin » de Paris dit que le Bureau socialiste international a décidé de convoquer à La Haye une conférence des délégués des différents pays belligérants et neutres.^- ^4$uelques soldats d'un régiment suisse d'infanterie stationné à Bâle sonk^ttabl-fc«..^ans un café. L'un d'eux a comme vis^-^s un civil, un Allemand. La conversation s'engage; on parle de la guerre. — Tireriez^vous sur les Allemands s'ils venaient en SuiEsëTBasardeT Allemand. — Non» iai^ais ! répond avec une belle conviction le militaire. — Et vos camarades, à la table voisine, tireraient-ils 6ur les Allemands? — Pas plu3 que moi. _ — Mais, dites-moi, lieber Freund, tous les soldats suisses sont-ils aussi bons amis des Allemands que vous T'êtes1? — Ah ! ça, je ne sais pas. — Mais, alors, pourquoi, personnellement, ne tireriez-vous pas sur les Allemands 1 \ Et alors l& bô'ri soldât" suisse, avec un ineffable sourire, laissé tomber cette simple déclaration : dans la musique. Le président du Comité International de la Croix Rouge de> Genève^ M. Gustave Ador, qui, depuis les premiers jours de la guerre, n'a pas cos&é de porter le plus vif intérêt à la cause des prisonniers, vient d'adresser aux présidents et aux membres des comités nationaux de la Croix-Rouge un appel en vue de provoquer ■ line entente entre les belligérants dans le dessein d'assurer le même traitement à tous los prisonniers. Fidcîe à la noble devise de la Croix-Rouge : « inter arma caritas », M. G._ Adox demande aux comités nationaux d'uscr-d^'îèur influence et de léur autorité pour faire respecter les règles fondamentales-de la convention dé La Haye sur la base do la réciprocité. Les visites dés camps de concentration qu'il a faites soit en Finance, soit en Allemagne, lui ont p-eraiis d'attirer l'attention sur des mesures à prendre dans l'intérêt- des prisonniers sans que les autorités puissent s'y opposer poux des raisons d ordre militaire. i -, ■ t M. Runciman, président du Board of Trade, annonce (Lniô mortification, au projet, tendant à organiser en r Angleterre l'industrie de la teinturerie, siin quelle no soit plUfi t JbuUùrc de l'Allemagne. Le capital sera de 50 millions do francs. Le gouvernement avancera 25 francs pour chaque BOUEcription de 25 francs, jusqu'à concurrence de 25 millions "de ftous-criptions provenant d'autres Bources. Les avances con- ^ senties par le gouvememjcnt porteront intérêt à 4 p. c. F Elles seront remboursables en 25 ans. Le gouvernement ? promet aussi une subvention qui ne devra pas dépasser 2,500.000 francs, exclusivement pour les travaux de laboratoire. COMMUNIQUÉS OFFICIELS Communiqués allemands Vienne, 14 février (Officiel d'hier) 7 Dans la Pologne russe et à l'ouest de la Galicie, il n'y a rien de saillant à signaler. La situation sur le front des Carpathes est en général inchangée dans le secteur moyen. Les fortes contre-attaques russes près du col de Dukla sont devenues plus rares. Dans le secteur à l'est, nous avons fait des progrès. En même temps qu'elles avançaient avec succès dans la Bucovine, nos troupes ont passé le ool de Jablonika et les passages des deux côtés de ce col, après avoir rejeté l'ennemi près de Koeroesmezoe. 1 andis que les colonnes avançant dans la Bucovine ont atteint, après de nombreux combats, la ligne de Sereth, les forces s'avançant dans le secteur supérieur de la rivière la Pruth et vers Nawor-na, sont arrivées à sortir des vallées. Elles ont atteint Wiznits-Kuty-Kosow-Delatyn-Pasieczna où les Russes se tiennent actuellement sur différents points. Le total des prisonniers de guerre russes faits en ces derniers temps dans les combats qui viennent de se livrer s'est élevé à 29,000 hommes. Communiqués des armées alitées Paris, 12 février (Communiqué officiel de 15 heures) : De la mer du Nord à la Somme, il s'est livré des ..combats d'artillerie. Au sud de La Boisselie, l'ennemi a fait sauter une mine à l'extrémité d'une de nos tranchées. Nous avons néanmoins réussi à nous y maintenir. Entre la Somme et l'Argonne, rien de spécial ne s'est passé, sauf le bombardement de Tracy-le-Mont par l'ennemi et l'activité de notre artillerie dans les régions de Reims et de Soissons. Dans la Woëvre, les Allemands ont dirigé un vif feu d'artillerie contre Rambucourt et le bois de La Hazelle. Nous avons bombardé les gares de Thiaucourt et d'Arnaville. Paris, 12 février (Communiqué officiel de 23 heures) : En Belgique il y a eu, en certains endroits, de sérieux duels d'artillerie. En Champagne l'ennemi fait montre d'activité. .En Argonne, entre Fontaine-Madame et Marie-Thérèse, 1 ennemi a fait sauter plusieurs mines et a tancé des bombes. Nous avons répondu. L'infanterie n'a pas quitté ses tranchées. En Lorraine nous avons repoussé une attaque allemande près d'Arraucourt. Dans les Vosges, nos chasseurs se sont rendus n'.aitros de la hauteur 937, à 800 mètrçs au nord-ouest du Sudelkopf et au nord d'Hartmaipisweiler-kûpf. Ce brillant fait d'armes a été accompli au milieu d'une violeï^ (fcHlpête de neige. Londres, 12 février (Officiel) : Une escadre aérienne composée de trente-quatre aéroplanes "et hy#rwpïa«es anglais a fait une attaque sur les régions de Bruges, Zeebrugge, Blaiv jeenberghe et Ostende, dans le but de mettre obsta-cie- au développement de la base d'opération des sous-marins allemands. Nos aviateurs ont occasionné de grands dégâts dans ces régions et également dans d'autres endroits. La gare d'Ostende a dû subir de sérieux dommages; elle est probablement incendiée jusqu'à ras de •terre. La gare de Blankenberghe est également endommagée et îes lignes de chemins de fer sont détruites en plusieurs endroits. Des tombes ont été jetées sur les positions ennej paies près de Middelkerke, sur la station électriqul ide Zeebrugge et sur des navires dragueurs"3è" mf •nes ;l!!^ Les résultats en sonfmcS^îs!"* f Pendant 'attaque, nos aviateurs ont eu à lutt® ■contre une violente tempête de neige. Ils n'ont remarqué aucun sons-marin. L'aviateur Graham White, qui était tombé gyrA près de N îeupor", a'^të'sativé par un navire franca*. Maigre le violent feu d i r e" ' conT re eux au moyen Qe fusils, canons et mitrailleuses, nos aviateurs sont rentrés indemnes. Deux appareils seulement ont £té endommagés. Le raid a été dirigé par l'aviateur Samson. tes aviateurs Longmore, Porte, Courtney et Barthbene «tarent ses lieutenants. * Eétrograd', VS ffrnter (-Com-mmiquê officiel Wi fgrand éatt-major général) : Entre le Niemen et la Vistule inférieure, il y a-eu un combat peu important. Sur la rive gauche de la Vistule, on ne signale que des canonnades. Dans les Carpathes, près de la frontière de la Bucovine, nous avons repoussé les attaques ennemjes faites aux environs de Rostoki. Dans la région de Lutoviska-Zavadok nous n|us sommes rendus maîtres d'une partie de trandâc-s ennemies. lispâdîss diusrsss Belfort, 11 février ï Deux taube ont survolé Belfort; l'un d'eux a jeté deux bombes qui n'ont occasionné que des dégâts m$é-riels. Lea deux avions ont été vivement canonnéa, ciavs ont pu ai^iiiapper. L'Ecluse. 11 février : Depuis plusieurs jours, le® navires de guerre anffléjs bomb^^j,^rtem^eny^ côte. Malgré le temps brumeux, oenomBreux aviatcurs ont survolé Zecbrugga. /Londres, 11 février : / Le texte définitif de la réponse cfc rfliHigfef,iaTro à L ybobs» amd^caine du 28 diéoem-fâ-'e concerrnaiLu la ooaiitzre pbande dë guerre vient d'être envoyé à Washington, Pétrograd, 12 février : IPar ukase impérial, la Douma a été prorogée jusqu'à la foi-décembre au plus "tard. Christiania, 12 février : La conférence annoncée des délégués de marine d«l 'a. Norwège, de la Suède et du Danemark commencera ici demain. Chaque administration de la marine sera représentée par un officier de marine. La conférence aura à délibérer sur les mesures à prendre pour mettra fin au changer des mines qui menace les pays Scandinaves. Paris, 11 février : Les journaux français annoncent que l'Italie ne protestera pas contre le blocus décrété par l'Allemagne. Ottawa, 12 février : Le mmistre des Finances canadien a soumis le budget au Parlement. II propose à peu d'exceptions près une augmentation générale des droits d'entrée. Le ministro attend de cette source une recette de 20 4 25 millions de dollars. Mais même avec ce surcroît de recettes, on évalué le déficit budgétaire- à 33 milione, La dle.tte publique sera sans doute augmentée de 110 millions de dollars. Pétrograd, 11 février : I a Douma et le Conseil de l'Empire ont budget. Paris, 11 février : Le « Temps » assuire que le général Pau, que Pou c5-sait en route pour Pétrograd; est toujouia à ,Paris efi que le seul but de sa mission en Russie est cry porter les décorations françaises offertes aux commandants supérieurs de l'armée. Washington, 10 février : Las csrouseaurs américains Sa®. Diégo et RaLengh, retour de la baie de San Bartholomé où le croiseur japonais Asoma a touché un récif, ont vu deux navires de guerre et un charbonnier japonais organisant une tentative de sauvetage sur les lieux du sinistre. Sofia, 11 février : bulgare dit que dans une réunion tenue hier par les députés de la majorité gouvernementale, le président du Conseil a déclaré que l'attitude observée par la Bulgarie a valu au pays l'amitié de toutes les puis-•sano&s. Il eet permis par cuite d" espérer fctrmetmeoit q-uie» les justes revendications des Bulgares seront finalement accomplies: Zurich, 11 février : On mande de ^Pétrograd à la « Neue Zuricher Zei-tung » que le prix du sel à Pétrograd a augmenté de 70 p. c. et que le prix des autres vivres a également hausse considérablement. Le goarvemenur die Oaxxnstadà a fixé des prix maxima. Pétrograd', 11 février : Le président de la commission du budget de la Douma a déclaré que la diminution des recettes de l'Empire esfi due, à eonoiiQ-i-cnce de 400 millions de roubles, àVinter-daotion derla.1 v-ëmifô^deTalbool. . Le gouv ëi îLë m CTrt-fra3ue les frais de la guerre, au 14 janvier, à 3,020^ millions de roubles, représentant un» depense journalière d'environ 12 millions de roubles. Girace aux mesures prioeis par le Ministère des Finan-ces, 1 industrie russe n'a pas trop fortement eoouSert de la guerre. Un membre die la droite de la Dooima a proposé d; expulser de Russie tous les colons allemands et de former avec leurs biens des fonds dei secours pour lee fa-mi ]i!p« des soldats. Le chef ces Cadets a déclaré que son parti, bien qu'il appartienne à l'opposition, voterait le budget. * Amsterdam, 12 février : On mande de Dunberque au a Tyd « que le quartier général belge a quitté Furnes. - y Une Interview du comte Zeppelfo j Le correspondant à Berlin de 1' « United Press » M. Kari-H. von Wiegand, a obtenu du comte Zeppedin une interview qui vient d'être publiée par le journal américain et dont nous trouvons dans le « Temps » de Paris la traduction suivante : Lo comte Zeppelin a surtout été interrogé sur la giuerre aérienne spécialement en ce qui concerne les dirigeables de son invention, et il dit : « La guerre cans 1 air est destinée à devenir un facteur vilal darcrlhrlutte entre nations. Elle peut disvenir presque aussi importante que la guerre sous-marine en raison du développement futur des navires. S'il y, aura jamais de grandes batailles dans l'air entre de grandes flottes de navires aériens comme celles sur mer, c'est seulement l'avenir qui le dira. Quant à moi, je ne suis pas porté à penser ainsi. » En ce qui concerne la mort de non-combattants dans le raid sur l'Angleterre, le comte Zeppelin dit : « Personne n'en a plus de regrets que moi. Mais dea non-combattants n'ont-ils pas été tués par d'autres engins de guerre1? Pourquoi alors ces clameurs? Simplement parce que l'Angleterre a peur que les Zeppelins ne détruisent son splendide isolement; parce que, échouant dans son eîiort de construire quelque chose de semblable, elle espère amener le monde à protester contre l'usage par l'Allemagne d'un engin qu'elle ne peut réaliser. » Le comte Zeppelin dit que les équipages des dirige^'-t bles courent de grands dangers et qu'ils'n'ont' pas plus ter désir"' de tuer des femmes ou des enfants que ]^>s artilleurs. _ La meilleur© preuve de leur humanité est dans le fait que des bombes inexplosées ont été trouvées en Angleterre : « Quand un Zeppelin est découvert par l'ennemi, ; continue le comte, il est l'objet d'un tir violent; sa sûreté souvent dépend de son habileté à faire une rapide ascension. Dans ce but, il peut devenir^àS^oTumcnt rîecW^^^ae jeter des bombes comme lest. Da&s ce cas, il est possible de supprimer les contacts avant que ks bombes soient lancées. Je ne doute pas que ce Go'îtrt^tffîir a été" fait sur les villes anglaises. » Le comte expose ensuite que les règles qui gouvernent la guerre^ à terre ont une double base : la loi de l'humanité qui défend de tuer ks non-combattants et la loi des nécessités militaires. Des villes non fortifiées mais qui possèdent des engins pour tirer sur lès dirigeables, doivent être considérées comme 6i l'attaque, était faite par de l'infanterie ou de l'artillerie. Le correcp ondant do 1' « United Press » posa oetts question : — A-t-cn le projet de faire une attaque aérienne sar Londres? — C'est une question qui doit être adressée directement à l'amirauté ou à l'état^major général. V Le comte élude ainsi la question, et sur une autre ofemandant 6Î les Zeppelins ont- répondu dans la guerre ïJ ses attentes, il admet qu'ils sont encore loin do -Ci perfection. — Alors, vous n'êtes pas satisfait' de ce qu'ils ont fait? — Je ne dis pas cela. Je pense que nous sommes actuellement au début de la science de la navigation aérienne.— Quel réel service militaire ont rendu ks Zeppelins pendant la guerre 1 A cette question, le comte Zeppelin renvoie encorat à l'amirauté ou à l'état-major général pour la réponse/

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