La Belgique: journal publié pendant l'occupation sous la censure ennemie

1138 0
close

Warum möchten Sie diesen Inhalt melden?

Bemerkungen

senden
s.n. 1918, 06 Mai. La Belgique: journal publié pendant l'occupation sous la censure ennemie. Konsultiert 29 Juni 2024, https://nieuwsvandegrooteoorlog.hetarchief.be/de/pid/w37kp7wb8k/
Text zeigen

Over deze tekst

Onderstaande tekst is geautomatiseerd gemaakt met OCR (Optical Character Recognition). Deze techniek levert geen 100% correct resultaat op. Dit komt mede doordat oude drukken moeilijker te lezen zijn met software dan moderne. Dat betekent dat er onjuiste tekens in de tekst kunnen voorkomen. Er wordt gewerkt aan verbetering van de OCR software

PRIX DES ABONNEMENTS g mois (mai-juin), fr. 7.60; 1 mois (mai), fr. 3.80. Les demandes d'abonnement sont reçues exciust-pemanl i>a' les bureaux et les r acteur s des poste*. — Las réclamations concernant tes abonnements doivent être ad> essées exclusivement aux bureaux de /tosie+ ADM M3TKATI0N ET REDACTION : 19ontzane-aux>Herbos-rotagôr«s, 31, Bruxelles. PRIX DES AIM NONCES Petites annonces, la ligne, (i. 1.00. — fietfamm avant te* annonces, la hiçne, tr. 2.&0. — Lotus dm journal, la ligne, r. 7.5i>. — Faits divers, U li^ne, tr. 5.C0. — i\t/croloyie, la ligne, ir. 3.~0. — Cotn des Lt&veufs, /4rts dé sociétés, Annonce* nota* talee, la li_;no, ir. 2.U0. 6uceau» de 0 A 1T n«ure» direction n AdainistrallM ; £ £ ;j ro» Monessèe. oirectcur yjujuuid'hul ; 'DEUX pugts. LA GUERRE 1,372" jour iie guerre ftion à signaler. Le bombardement de Paris Zurich, P mai: Ou mande cie Paris à la Zurcher Posl : — Le bombardement de Paris continue; i fait tous ies jours de nouvelles victimes. Toui ceux qui en ont ies moyens quittent la ville" Les Parisiens arrivent en foule à Aix-leè Bains ; il eu est de môme dans tout le Midf Toutefois, la plus grande partie de la popi lation reste nécessairement â Paris, et £>. presse doit présenter son moral sous les couleurs les plus favorables Ii est certain qu'au cune mesure efficace n'a été trouvée juaqrà présent pour éviter un bombardement aussi inattendu. ♦ | L'attensive aîtsmande à i'Ousst: Zurich, 4 mai : De la Zurcher Moryen Zeihtng ; — Depuis quarante-huit heures, l'artillerie allemande a pris sous son feu tous les pas sus es du canal de l'Vser depuis Y près jusqu'à proximité de N'oordschoote. Les grenades n€ cessent de tomber sur les voies de commimica tion situées à l'arrière du front anglo-français notamment sur la route de Fufnc3. Ces derniers huit jours, le généralissime Foch a jeté les divisions françaises, ies une* après les autres dans les secteurs de la Pian flre beige; la section du Keminol est exclusive mont défendue par des régiments d'élite Iran çais. Paris, 5 mal : l e critique militaire du Temps laisse nettement entendre que des troupes françaises oui aussi été envoyées de l'extrême aile gauche anglaise Jusqu'à la mer. /. Berlin, 4 mai : Le prince héritier de Bulgarie, accompagné du colonel Gnutecheff. est arrivé sur le front de bataille à l'Ouest. Après avoir été reçu par l'Empereur, le prince a remis, au nom Je tsar des Bulgares, la grand'eroix et la chaîne de l'ordre d'Alexandre avec glaives au feld maré chai von Hindenburg et l'insigne de Ire classe de l'ordre de la Bravoure militaire au général Lùdendorff. En quittant le grand quartier général, le prince est allé rejoindre ies groupes d'armées du prince Rupprecht de Bavière et du kron-prinz.OPINIONS DE LA PRESSE De la Gazette de Francfort : - En exposant les opérations faites par les troupes françaises au cours de l'offensive allemande, un correspondant de guerre français \ constate que la poussée des Allemands a eu pour résultat d'allonger le front de 80 kilomètres. Les troupes françaises ont non seulement été forcées d'assumer la défense de ces Ht) kilomètres, mais encore celle de 20 autres kilomètres, de sorte qu'elles tiennent en ce moment une centaine de kilométrés do plus qu'avant l'offensive. Par surcroit, les Frauçais ont encore été obligés d'envoyer des troupes pour soutenir les Anglais dans le nord de la 11 1 ii uni ni , *< ^ **■ -Dans le Uutid, M. SULggmami n'entrevoit pas de solution avant l'automne. — Il faut, dit-il, s'attendre â des opérations |de grande envergure à bref délai, car il n'est jpas possible mie le général Foch borne son effort à narer les coups de l'adversaire : cette hypothèse ne serait'plausible que dans le cas où il aurait déjà utilisé toutes les forces dont il dispose Le commandement allemand sait fort bien que l'ennemi n'est pas à bout de souffle, qu'il représente encore une force consi fleraMe : aussi n'a-t-il pas encore joué tous nés fetouts. Ni ies opérations en Flandre, ni l'offensive près de Saint-Quentin ne laissent rien apparat tre du plan de von Ilindenburg, qu'il ne faut d'ailleurs pas imaginer immuable, l'exécution devant s'en adapter certainement aux circons I tances. Au surplus, il serait oiseux de pronostiquer en ce moment la tournure que prendront lés événements au front de l'Ouest. Nous ne sommes encore qu'au printemps, et c'est l'automne qui est la saison des récoltes. pi Du journal danois Polittken : — Il apparaît nettement que l'avance prise par les Allemands dépasse de loin les prévisions des Anglais* qui ne s'attendaient certainement pas k voir leur front percé sur une aussi large étendue et encore moins à subir les pertes énormes qu'ils ont essuyées. Les Français ont été contraints de voler à la rescousse et de combler les vides des rangs anglais Le front fiançais s'en trouve virtuelle ment affaibli et la puissance d'action de l'armée française réduite d'autant La conséquence immédiate en sera que les Français devront se borner, au cours de l'année 1918. A se tenir sur la défensive. Or, ce n'est pas la dé fenslve qui amènera la victoire dont, malgré tout, on rêve encore en France. Négociations de paix Cologne, 4 mal : : lognt mande de Berlin à la Gazette de Co- ' — I rs négociations de pal* avec la Hotima 1 nie touchent à leur fin ; ica accords d™Z ' économique sont d.-Jà paraphés, et la si™ ' ture du traité de paix déflnitlt est imminente ' ♦ ** Bucarest, 4 mui ; Aussitôt après l'arrivée de M. Radoslavof à Bucarest, les chefs des délégations de paix des Puissances coalisés se sont réunis au do- 1 micile de M. von Kiihlroann. ( EN AMERIQUE : Washington, 2 mai : / En 1M7. le Bureau des immigrations a auto i risu 400,1*K: personnes à entrer aux Etats-Unis j contre 1,400,000 en ISU6. ï s Les êvéaeaie»ts de Knssh !• Berlin, 5 mai : De la « Gazètte de l'Allemagne du Nord 1 — Ju-qa àb présent, les informa lions ne , son» pas sutflsamment précises pour se ren- d compte exact ou approximativement « ,ie,P 4"' se . isse un le d ia K Russie. Lne chose est certaine, c'esl qu'un s; mouvement jeune-bojclieviste exista à Mos- cc COU dans le but de rallier les parti» bour- u. geoia, nolamment les Cadets. Certaine 111-dicos permettent de dire au» M ïIL" n est pas étranger à celle nouvelle' orienta-mJl'i "a rétce".le «^pression d'un mouve- pi nient anarchiste semble avoir Tavorsé le ili S-to* qr' Pratiquer une tu' pon.iq de conciliation. Toutefois, il con vient de réserver son opinion jusqu'à plus amples renseignements. » Cul^gH». 5 mai : Qri mande de Berlin à la Gazette il* Co-j&one : — il y lieu de se montrer satisfait de ïç { tournure qu'ont prise les événements en Ou^ *: krninf-. Nous sommes en droit d'attendre du £ nouveau gouvernement qu'il fasse régner l'or-. dre et la tranquillité et qu'il prenne les me-* sures nécessaiivs pour organiser les échanges i des produits entre l'Oukraine et les Puissances l* centrales. 11 n'y a pas de doute que los stocks qui nous L i>out nécessaires existent et qu'à part les dif : Acuités d'ordre itnuiicier que peut en faire 4 naître le transport, il n'y a pas d'obstacle 111 l sunriontable. Des information* officielles font d'ailleurs entrevoir que les choses vont bon train. Nous adoptons envers l'Oukraine une politique de réalités qui ne peut être qu'avantageuse aux deux parties. La Rada n'était pas capable d'une bonite organisation intérieure, ui de taille à assumer l'administration de la justice dans le pays, où l'anarchie perdurait par sa faute. C'est dans les couches militaires les plus profondes que l'idée révolutionnaire s'est fuit jour, et ce sont olles qui ont provoqué la crise qui a amené le nouvel état de choses Co qu'il faut surtout retenir des événements, c'est que le but que nous avons poursuivi, à savoir d'obtenir pour notre approvisionnement l'excédent des stocks dont dispose l'GukraLne, J sera complètement atteint. I«ef, î» \ Des délégués de l'Oukraine et des délégués \es Ruthènes blancs ont conféré à Kief au su-jat de la délimitation des frontières et des rapports entre les deux républiques. (Sa prévoit que leurs délibérations aboutiront à la conclusion d'une union entre les deux pays. Copenhague, 5 mai : On mande de Stockholm que d'après une information de llelsingfors, on croit que le général Maamerheim, à la tête.de la Garde Blan-i ohe, fera^Juridi prochain son entrée à Heising-' fors. Le premier détachement de la brigade suédoise y a fait son entrée, acclamé par la population. • •• Zurich, 5 mai : On mande d Helsingfors à la «Neue Zur-oher Zoitun^u : ; — On annonce officiellement que les trou-; pee allemandes et finlandaises avaient fait prisonniers, à-fin avril dernier, 30,000 hommes. A la 6' 'ç de la victoire qu'elles viennent de remporter dans le sud-ouest de la Finlande, ce chaire s'élève à près de 60,000. Stockholm, 5 mai* * L'ordre se rétablit peu à peu à Helsingw fors. Pour la première fois depuis que î^l guerre civils a éclaté, les journaux publiés 1 llelsingfors sont arrivés h Stockholm ; fis annoncent que la Diète de Finlande reprendra ses travaux à bref délai. Lee rouage? adminislratite fonctionnent derechef. La lianque de Finlande a émis de nouveaux ' billets. EN ITALIE Zurich, 5 mai : La frontière italienne est complètement fermée. Les lettres et les journaux ne peuvent pas sortir d'Italie. On estime que ce sont là des indices d'une offensive. ••• Berne, 4 mai : 1) aprèe un télégramme de la légation suisse à Berne, le Conseil de guerre su p; rieur italien a auuplô le jugement du Conseil de guerre de • Gênes condamnant à mort pour espionnage trois ressortissants et a renvoyé le proeè3 devant le Conseil de guerre d'Alexandrie. DEPECHES DIVERSES Paris, 4 mai : . La Commission des affaires étrangères de la Chambre a entendu MAL Briand et Clemen-i.ceau, au sujet do i'iuciifient diplomatique avec [l'Autriche. M. Clemenceau a fait, en outre, uiîe communication au sujet des délibérations du Conseil de guerre supérieur qui s'est réuni jeudi à Aobeville. Paris, 3 mai : Le Conseil général du département du Nord, réuni eu ce moment à Paris, a re^ noussé un ordre du jour de coulianct» en Ai. Clemenceau. * *• Paris, 3 iiiai : La fameuse manufacture do conserves de sardines Amieux frères, ù Nantes, a été partiellement détruite pâr un in endie. Six cents personnes se trouvent sur le payé. Berne, 3 mai : De l'Agence télégraphique suisse : — La Conférence convoquée le 2 mai par le , gouvernement pour discuter l'accord écono f niique avec l'Allemagne a réuni un grand r nombre de délégués des plus importantes fédé c rations industrielles et économiques. Après avoir constaté que la situation était des plus grave pour certaines industries d'exportation, l la Conférence a énuméré ses desiderata et rendu hommage aux efforts du Conseil tédérai et des négociateurs, qui, il faut l'espérer, réussiront à trouver un terrain d'entente qui sauvegarde les intérêts de la Suisse. » • •• l Berne, 4 mai : L'Agence télégraphique suisse annonce offl o -ielement qu'un nouvel accord économique c i été conclu entre les délégués de la Suisse « ■t ceux des gouvernements alliés. La Suisse ouinira endéans huit mois une quantité dé r orminée de bois; elle a obtenu, en échange, e [Importantes concessions pour son ravitaille- }•' uent. Çét accord doit encore être soumis a 1 a ratiftèation des gouvernements intéressés. 1 + "-1. Berlin, 4 mai : Du ^Bureau de la presse de l'état-major : J; —^L'enquête ayant établi que l'aviateur aile- t>j uaild qui «i atterri à Bile le 1er mai s'est n g*ré au cours d'un vol d'essai et pilotait un s' appareil non armé, il a été décidé de le remet- C le en libene et de restituer l'avion aux auto- ites allem:iii.ip^ p i ,ei y"" - m*» Bçrlin, 4 mai ; \p] A l'ordre du jour de- la Commission -virale lle u Rciciistag est venue aujourd'hui la Si;1 ion sur les événements qui se sont produits r'-' 1 PAident a émis le vœu que rgouvern-èruent fasse des déclarations au su M ■t de ces événements et de ceux survenus en ' inlande et des négociations avec la Holia ide. a Le vice-chancelier, M. von Payer, a donné n b renseignements désirés, notammeat en cc e ui concerne la situation en Oukraine où tro^s e lestions principales, a-t il dit, dominent : je .ciet du feld-moréehal von Eichhorn, l'arres- lu aon des membres du gouvernement de ia 8 îuu, le renversement du gouvernement et , reconstitution sur de nouvelles bases, un P0 miiiuniqué officiel sera publié au sujet des/ 8a ^clarations faites par M. von Payer. 811 Berlin, 4 mai : * "'J'J qu La Commission des doyens de 1a Chambre îîl ussienna a fixé au lundi 13 mai prochain la i^f icussion du projet électoral en troisième Iec- ^ » «H1 • • rai Beriin. 4 mai : On annonce officiellement que samedi 27 avril les négociations engagées entre l'Allemagne et les Pays-Bas au sujet du transit et de la navigation sur le Uhiu ont abouti à un accord de principe sur toutes les questions soulevées. La question du transit et de l'ex-•; portation du sable et du gravier, dont laquan til*é a été admise par le gouvernement néer-» tondais, a été résolue. Un seul point — celui «qui se rapporte à la réouverture du trafic mar whand sur le chemin de fer Huremonde-Hu unout — domandait eucore à être approfondi; uepuis, mi accord est aussi intervenu â ce j^ujet, de sorte que l'affaire peut être considé- fi-oe comme réglée ? **♦ i Amsterdam, 4 mai : ' On mande de Rotterdam su Telegraaf que :1a convention économique conclue entre l'Angleterre et la Hollande marque leur accord ^complet. La Hollande exportera de la margarine en Angleterre et pourra en importer les ; Imatiêres premières nécessaires à la fabrication du beurre végétal. Déjà la licence de sor-ftio a été accordée à un navire transportai de Jia margarine en Angieterre. l Le steamer Sieuw-HoUerdam partira pour jjWew-Voik entre le 85 et le 31 mai. P Les négociations continuent au sujet du oé-j part du paquebot Noordum pour ies l'des Hollandaises. Amsterdam, 3 mal ; On mande de Rotterdam à VAlgemeen flan-dclsblad : — Lorsque les trois navires qui doivent quitter les Etats-Unis pour aller en Hollande prendront la mer, trois navires hollandais quitteront les Pays-Bas pour aller en Amérique. » • ** La Haye, 5 mai : Du Hollandsob Nieuws Bureau : — Alors que jusqu'à présent l'Entente avait toujours protesté de «es bons sentiments pour ia Holkmde et insisté sur le fait-que les int4!jréls~?H?^'1yays-Bas et de leurs colonies n'étaient protégés que par elle, le-' « TUuss » laisse tomber aujourd'hui le mus-; (fuie. 11 permet à son correspondant à i-aj Haye de proiiter des négociations engagées entre l'Allemagne et la Hollande pour lancer des nouvelles absolument fantaisistes. C'est ainsi que le «limes»» prétend, entre autres, que l'Allemagne"a reçu du gouvernement néerlandais l'assurance que tous les produits des colonies hollandaises, tels que;' caoutchouc brut, etc., lui seront livrée dèsi la conclusion de la paix, de manière h ren- ■ dre vaine la guerre économique que l'Angleterre est disposée à mener. Le -iiJjm.es » | va jusqu'à laisser poser à son com»spon- ■ dan t la question de savoir 6i les Alliés ne devraient pas occuper immédiatement, ' comïnfc mesure préventive,les colonies néerlandaises. » • Colôgrle, 4 mal : On mande de Christiania à la Gazette de Cologne : — Les journaux publient en caractères gras un communiqué officiel qui annonce la signature, à la date du 3 avril, de l'accord avec l'Amérique. Cette communication a été une surprise pour tout le monde, même pour le gouvernement, qui, le lor mai, avait encore délibéré au sujet de la note américaine avec la commission, puis en séance secrète au Storting. C'est dans la nuit du 2 mai que le ministre de Norvège à Washington, M. Nausen, a télégraphié au gouvernement les toutes dernières conditions qu'il devait mettre à la conclusion de l'accord, alors qu'effectivement il l'avait déjà signé l'avant-veille. •** Londres, 3 mai : D'après une information de l'Agence Reu-ter, un conflit assez grave a surgi entre les sinn-feiners et los nationalistes_ irlandais provoqué par le fait que les premiers, mal gré les représentations des nationalistes, pré tendent présenter un candidat de leur parti au scrutin qui va s'ouvrir h East-Cavon. M. Dillon. leader des nationalistes, a déclaré hier que eotte manière d'agir des sinn-feinerp compromet praveinent l'unité nationale.Trente députas nationalistes prononceront dimanche nrochain dos discours à East-Cavon, pour ' combattre la candidature du représentant des 1 sinn-feiners. Le tt Daily Chronicle w écrit, d'autre part, que le gouvernement se serait décidé à présenter un projet de Home Rule, reposant sur des basos fédérutives. Ce projet sera déposé au cours de la semaine prochaine. La no- j mination do M. Shot fait prévoir que le gou- « vernemont fera abandon de* son intransi- ; £?;cance en mati're de conscription en lr- t lande. L'avenir démontrera ce qu'il faut retenir de cette hypothèse. Cependant, les diffi- ( ulcés quo le gouvernement aura à résoudre . ne seront tms écartées par ce fait, attendu lue le projet de Home Rule fait prévoir de îouvelles agitations dans l'Ulster. M. Car ^ ïoû, en effet, semble vouloir réorganiser la '! irleille résistance contre le Home Rule.L union ! ;réée entre sinn-feiners et nationalistes, par ^ a question du service militaire, a été rom << >ue par les divergences d'opinion au sujet p le l'élection d'East-Cavon. X.es nationalistes U iûtendent conserver la suprématie sur les u inn-feiners, et il est des lors peu probable p ine le résultat du scrutin puisse réfléler c\ xactement l'état d'esprit du peuple irlandais. IPIMS ET OU M M E N TAIRE ^ ï Le moment psychologique. " u! De Marcel Sembat, 1 ancien ministre, dans f. ,,Humanité" de Paris : — Dans le cas où l'offensive allemande amènerait pas de résultat, ce qui en réalité ,e onsiituerait une victoire pour 1 Entente, i me si elle ne prenait pas 1 initiauve ^ une contre-offen3ivo victorieuse, il s agi lit de savoir le moment psychologique pour uuimer dos négociations de paix. Il e«t i robable, en effet, que des tendances paci- jt: stes se manifesteraient on Allemagne avant a ie la caste militaire ait eu le temps de rL réparer la population h une nouvelle offen- lr, ve. Sans doute les^ conditions qui nous ;ront posées ne répondront pas à nos ( ' ïpirations, mais si les bases eu apparais- , kîent accepiublos, il ne faut pas que 1 on ^ itombe dans les anciennes erreurs et qu'on °l obstine encore à ouvrir le3 négociations, est L espoir qu'elles Je seront qui anime >s Soldats et leur donne la force de tenir icore. l^a, meilleure récompense à leur uii rir pour la vaillance dont ils ont faii ba ■euve, c'est de ne pas laisser se perdre Ici fruit de tant d'héroïsme, de ne pas s\ isser échapper une fois de plu3 l'occasi a opice de mettre fin aux horreurs de la ,, icrre." Le conseil de M. Sembat est très favora ',e aient aceueilli dans le ,,Populairo ", l'or ne de la minorité socialiste en 'France. , Paul baure y voit presque un revire mt dans les idées qui ont cours au sein re'" la majorité socialiste et soutient le point l'u Vue de 1 ancien ministre. yu* -Les grands journaux, à quelque nuance boi <13 appartiennent, écrit M. l'aure, ne re- n.o Lent ni les vujux ni les espérances de la auj lion française.- Quiconque a ou l'occasion ai sonder 1 âme des ouvriers et dos pay- ^,,r is français est convaincu que le cri de n'e erre qui vise l'anéantissement de l'advcr- u,'. re leur fait horreur. Attendons encore niques sein.lines et nous verrons la poli- , ne belliqueuse faire banqueroute dans tous ^ pa^rs ^ belligérants. On doit reconnaître ourd hui, un peu tard, que nous n'étions i si mal avisés lorsque nous faisions na-re anj»ei au bons sens el à la saine à * son de nos compatriotes " mo j COMMUNIQUÉS OFFICïELS Join^uniqaé& des i uissaoces Centrale». | Berlin, 5. mai. — Officiel de ce midi : Théâtre de la guerre à l'Ouest. Après une Ltw vioieiite prépaialion d'ai-tiliei -e, des diVisions iianyaist^» out vaiue-liioiit aliuqvie notre .position uu ixenimei el J nos •e.ues etabiies près de liameui, eile^ out clc lepouo&uuo uvec de ionecj peiluci et ont busse pi us de auu prisonniers entre nus j uiauis L'utUique prujetoe pai* une division ut4giai.>e a i oueot ue L>aiiieui na pu 6e dé-vetopuer sous notre leu. Au sud u nepuLeroe, de fortes attaquer au^iuuses ont éciioué. 6ur les tronta de ba-taiiio ues deux rives de ia froinine, J ai luie-fie a été pius active le soir; la canonnade a notamment été plus mteiàse piôc> de Viiiers-brêio.uieux el sur ia rive ouciuoniaie de i'Avre. Uie:i de particulier à signaler sm- le reste du iront. Rien de nouveau sur les autres théâtres de guerre. * * ♦ Berlin, 4 mai. — Olticiel du soir: contre-attaque© dnigéea par l'ennemi contre le lieinmel et contre Bailleul oiit échoué et lui ont coûté de lortes pei tes. • '• Berlin, 4 ruai. — Officiel : Au large de la côte occidentale de l'An- | gletene, un de nos sous-marins, commandé par le capitaine-lieutenant baron von Loo, a coulé ueux vapeurs particulièrement précieux, à savoir le vapeur anglais «Lake Mi-chigan »> $),£c>6 tonnes bruij et un autre grand vapeur de Ï.OUU tonnes brut, csoil au total 17,0od tonnes, t.es ueux vapeui*s ont été torpillés hors d'un même convoi puissamment protegé. *** Vienne, 4 mai. — Officiel de ce midi : Au sud-ouest, les opérations restent actives.•** Coristantinople, 3 mai. — Officiel : Sur ie front en Palestine, les combats acharnés se poursuivent sans relâche dan* la région située à l'est du Jourdain. L'ennemi a dirigé des attaques particulièrement violentes contre nos positions établies au nord de la route de Jéricho à Essalt. lous le«s efforts qu'il a faïUs ne l'ont pas rapproché de son uut ; ses pertes s'accroissent a J ."vue d'œil. Le nombre des canons que nous i iavons capturés s'est élevé à 10. En Mésopotamie, d'importantes troupes anglaises ont exécuté une atlaque contre nos elle p tifs postés au sud de Kerkus. I 'ennemi n'a pas suivi ceux de nos détachements qui se sont repliés par ordre. Le capitaine Schutz a descendu un .vion j ennemi, remportant ainsi sa 8e victoire I aérienne. Dans l'Irak et sur le reste du front, la si tuBtion n'a pas changé. Le 1er mai, des troupes allemandes ont occupé Sebastopol ; elles y ont trouvé la plus grande partie de la Hotte russe le la mer Noire: vaisseaux de ligne, contre-torpilleurs, sous-marins et navires marchands. Après une traversée hérissée de dillic'iltés, mais heureusement exécutée à travers le champ des mines, le «Sultan Jawus Solim » et le « Hamidije», ainsi que quelques-un-de nos torpilleurs, sont entrés à Sebastopol , le 2 mai au soir. Beriin, 4 mai. — Officieux { fSio*»le iront a l'Ouest, ia forte < anonnade en nenue a été suivie hier au sud d'Arras d'un** ittaque locale prononcée par un bacaidon an * jlais. L'ennemi qui avait doiuié l'assaut daiis un -'spaoe étroit, a subi de ti-ès lortés pertes -4 iliaque s'est nettement écroulée en avant de nus igaes. SunuJtauément, .es Anglais ont texi»/ unr I iouvelle attaque uu sud de v ; lers-brelo:r.e-ux «ne fois encore ils out mis en bgne des Ajstaa j iens qui ont suhi de très fortes perles, tandw- -lue noua repoussions leur attaque, lieux des i i anks chargés d'accompagnef ratiaque anglais* I {isent en avant de nos lignes démolis par ia i lanonnade. ,j *** i i lier lin, 4 mai. — Oi.ic.eux ; tJ Une nouvelle et violente attaque prononcée au- J t, uurd hui-par les Français pour tenter de recon j t. luérir ie uiont Kenimei a éehoue d'une manière anglante. La façon dont .e généra iFoch .t m .w ii n ligne sans le moindre menugement sco meil ■•lires troupes démontre d« nouveau a quei point I p i perle du massif Kemnicl est grave pou- l'Eri te. Les attaques anglaises el anyai.>t»£> iviie J c L*es, toujours eu va.n au;», bien a cet endroit J f< ue sur d'autres po.nts Uu front, entament cha c ue jour davantage m puissance nii.itau* de j ennemi en condamnant a la desiruoLi »n se.- j i] Oiûnies el son materreu El.es f^ni, s'accioitre s perles formidables uili.gees aux iu-iuée# aidées e, ar les rapides coups que nous eur avotL» t-, ■s. Ma gré les graves et successives Uéfcuies et & s va lies contre-attaques des Anglo-Français, c-t I „ ien- qu'ils aient perdu 130,000 prisonniers en t. n/fres rond, chiffre extraordinui: jment élevé j-* aur un seul front, et une inappréciable quan ^ té de matériel de guerre;, d'équipements ei <i» 3[ tnons, ie radio-té.égramnie de Lyon du '< ma j so.r s'évertue a transformer nos .^.saats ei; J :hec. Le tait toutefois que c'e^t notre haut oom I andemciu qui conserve toujums 1 initiative e.- jn )i.géant ie gros des forces eiuieunes a .cuir ^u. j j€ Iront choisi par elle, l que les contre aitique> j (.> anco-britanniques restent auss. vauies qu acaa: •es dans la reg.on du mont Kemmel et le \ il j l'S-tiretomieux, démontre d'une manière mcon I 1U -tab e dans quel.e eiuitaioii stratégique , ré- I i >re nos armées ont placé l'Entente à l'Ouest. y[ d »• *** berlm, -* mai. — Olucieux i Jans le même temps ou m.s armées iniligeaieni j ia.le sur déla.te aux Anglais et aux Français j l Ouest, et eonlinuaient méthodiquemeni a ,fi mer ia puissance militaire de l'ennemi, nos ^ ' Mipes qui apportaient leur aide aux Finlandais J (lr ni la iulte qu'ils ont engagée pour .eui j ité, ont battu i'ennetm â plate oouture entre I iht. et Tavartahus et remporté une nouvelle ande victoire. mî • IV' i ' n, 4 mai .— Oflicieux : ion prisonniers américains avouent eux.-imes qu'i s ne rei«éseuteut si le champ de I tail.e qu'une valeur approximative. Un de u*5 ofliciers fait prisonnier près de .Seiciiep. y i .\pr.ni.nt fiinsi : «La journée d'aujourd hui a v'° nontré à suflisunce que l'armée amer.caine I ^ i pit> été exercée à. ;a guerre, qu'il lui manque ipérienoe nécessaire et que toute sa vaillance } sw bravoure n'y peuvent supp.eer. ■» Un autre ait, en parlant de l'assaut allemand «gui vx?i ic pourra i résister à vos hommes? ^Wha vill ,ie -5le your boys ?; » Tous sont unanimes â diiv il n'e.xisle guère d'enthousiasme j>our la t-'il •rre dans leurs rangs, l^i oonliance dans hur po ine étoile, qui les soutenait jusqu'ici, s'éva- *es lit de jour en jour, tant éclate aux yeux La ^ tériorité du coimnandement et des troupes Ili<E Mands. Au point de vue politique, les pn- I niers disent que la guerre contre l'Allemagne <IUl st pas du tout populaire aux Etats-Unis, el les troupes tant au front qu'en Amérique ne haitent qu'une prompte oonclusion de la a «• des *** roi erlin, 5 mai. — Oflicieux : dra ans cette guerre qui vise en tout premier lieu ser puiser l'ennemi par sa durée, la puissance bre aie est appelée à jouer- un rCle prépondérant ia ; el plus particulièrement les nerfs forts décideront de La partie. Les témoignages non suspecta que nous publions ci-dessous demohlrént - '.urenient ou en est l'enj.emi à oe sujet. Le premier loi d de l'Amavuiuj, tord Eri.h tieddes, s exprima.! ainsi uu sujet du mécontentementtytn regoe uti#z les ouvueio <t(a> chantiers navais en Ang eterre, ci apius le compte -endu du limes Uu b mars ; — La lensioU que provoque lu longue uur«je de la guerre énerve nos ouvriers, comme eil»* enerve tout ie morale dans le payj. » Dans .e même ordre d'idées, vi. Lloyd George défeuuait sa pdilique de consU*uctions nafval«s, a la stunce de .a Qiambre du 20 mars, pai- oe» mots : — Ooux qui me tmhqu-int, oublient trop facilement que nous sommes entres dans la qua traème année d guerre et q ie le manque Ut- bius se fait sentir pdrlout. 11 n'est pas possible de sa-nsfaire a toutes tes exigences. Il eat tacne Ut-dire : Construisez des navire?. Certes, on peut en cunsLrune et il faut qu'on eu constru.se, ma* u 1U.UI rester dafis les bornes des po&Sinafius inimé-diates. » Su- Joseph Maclay, chef uu ministère des constructions navales, basait son appel adressé aux Etats-Unis pour obtenir <!es navues, appel qu. i/rodtusil une si profonde uupre-^sion dans ie monde entier, sur ces oonsideralions : — Nos hommes sont fatigues ue la guerre , après trois ans et demi de privations, ieuis nerfs sont distendus et ils sont littèia euient épurés. U Q'ei! pus Abonnant dans ces icondiUous que leur capacité de pioduction en souffre. » Nus "sous-ttiar.ris ont certainement contribué par :êur incessante activité à obtenir oe succès moral. Communiqués des armees culiéen Ha;-is, 4 mai. — Otiiciel de 3 heures : Bombardement asoex vil oans m i-é^ioJ< de I'Avre. Aous avons exocute pius.oois coups ue main au uei« de 1 Oi»e et de l'Ailette et à i ouest ue La PonipeiAe. \oufc avuns ramené un cei'tain nouiore de prisonniers. Une tentative cunenne Ua'is te secteur UCc> CavatoBi* ue Oourcy et ueux au-lies au nord et au nord-est de Keiins n'ont pas obtenu de résultat, fsuit canne partout ailleurs. **» Paris, 4 mai. — oniciel de 11 heures. L'as d'actions d'inlanterie au cours de lu journée. Lutte d artillerie au nord el au suo de I'Avre, «uiisi que dans ies relions dt; ia Haute et de ia laisse»Ailette. Kien à signaler sur ie reste du front. »*• Loiidi'Ch, '6 mai. — Officiel : La nuit dernière, des combats locaux se 3onl livres près de Viilers-iirelonneux , ils < se sont termméo à notre avantage. Nous ( avons exccule des coups de marn iructueux au sud d'Ali a^ et a lest de baint- Venant ; l!s nous ont permis de laue lu prisonniers et de no Us emparer de 5 mitrailleuses. La nuit, 1 unidene a été active ue part et ; i autre eii'lie "taivenohy et m lo^'et de Nieppe, 1 ifeisi que clans tes environs de Lt»cre el au 1 situ d'ïpres. Au cours d un couinât iocal livre la nuit l lèrùière au sud de Viliers-Bi etonneux, no. (. aoupes, colianorant avec des troupes Iran ,u:ses, out laii quelques prisonniers. ba;is la matince, i artillerie ennemie a clé îxlreuiemenl active au nord d'Albert, dans 4 es secteurs de Beaumonl et de Humai. J feur ies autres parties au Iront,rieu à si- , juaier, en dehors de l'activité des deux ar- illerie8. s — - ■» - ~ '■ f t»ETilES NOUVELLES BELGES t'/V l'RÀXCK La Ligue des Cuntnbuubies )e.geuàv Paris j -ne le nouveau journal » La iNation , Lihjge » - le ci-devant àA* Siècle» — ue < onmiu- ^ tiquer à ses lecteurs la note suivante ; \ v — La ioi Iranyaise du 1er judlet Itiiti >\ .«-tv r, ulé que les négociants ot iiiuusti'ieis ay ,n\ p es entreprises situées u en pays envahi u ourruit, iiii calcui.'int leurs bénélices, ué- \v uire de ceux-ci l'intérêt à G p. c. de-j capi- la îux qui étaient employés dans les dites cn-eprises. >• Or, uar une interprétation abusive, in ad- t îissibie el tliégaie de ces mots «« pay« en i uni n, qu'elle prétend ne viser que les dé-urtements trançais, 1 ad^mnistration des a uances trançaise refuse de tenu aucun h ifiipte aux beiges, rélugics ou établis en / ruuce, de leur situation d avani-guerre, #Q' est-à-dire, des revenus commerciaux »u m-Lisl-rieis que leur travail leur procurait en v' elgique ayant la guerre. L'administration prétend donc « gnorer •> is revepus d avant-guerre en Belgiqde, 'et. inséquemment, traiter et <« imposer »> ^ une «bénélices supplémentaires» ou de /' guerre»', Jn presque totalité des evenus ie les dits Belges se créent actuellement en iu rance. Elle les pluce ainsi sous un régime . ! exception, qui ks meîiace d'une véritable ^ K)liatiom » '-CÏTTÏÏIà de l'il i: nuis aie*" \ dt \ de On a dit Auui, »'fytimait paiV g€ re sterling . la veu\e du générai Mande v.ent} voir la Chambre des Communes év i uer a fa 5,U00 francs Je pens.on pour elle les opérations lpc litaires de son mari. \vi, Il n'en e»t pas ainsi en Belgique. Qu on cri *-o Kt par cette lettre que le cajnlame retraité de o ruiée active A.-Ci. Cooreinan vient d'env- yer à < ' " - renuritez-moi d ajouter un léger coriect.f a . y lettre insérée dans votre numéro du 7 courant < u sujet des ofliciers pensionnés pour blessures J i inlirimtés. J'ai l'honneur d'appartenir a cette j rie use classe de déshérités. fo l'ai pris part a tous les combats des six pre- f i ers mois de guerre, y compris ceux qui ont fa istré l'armée l>elge à l'Vser. .e lor mars 1W15, j'a. été réformé pour intir- | tés et, de ce chef, le gouvernement m'a géné- Ch isement octroyé 1,152 francs de pension an-eile, sur laquelle il m'est retenu fr. 81 :M par nestre. La situation dépeinte dans votre nu- ' * ro du ? courant n'était certes pas bri tante : la }, ilité est encore moins belle. e vous serais très obuge, pour l'éddioation de j 5 lecteurs, de bien vouloir publier la présente. > u , SS UELlGHHbSKS D'ÏPRES fiiV 1RLASDE la Slrish Catholic nous apprend qu'à Mac- qU ne Castle, Emiscorth (Irlande), la ndu- tja le résidence des religieuses d'Ypres, a eu |1(J i, le 21 mars, la bénédiction solennelle de j);i ne Maura Ostoyn, de Menin (Belgique), ^U| e abbesse do la communauté, La crosse (e, •tée par l'abbessé était celle que détinrent n(j] dames abbesses de l'abbaye royale des t0, îédictines d'Ypres, au cours des deux der- m-rs siècles. On la découvrit parmi les ruines l'abbaye et on la transporta à Paris avec or(f dques autres objets appartenant aux reli- uses. hl9 PROCÈDES YANKEES ux Etats-Unis, on voit maintenant flotter 1 milliers de petits drapeaux bordés de Pii ge avec des étoiles sur champ blanc. Ce l'ai peau indique qu'un membre de la famille vei t dans l'armée ou dans la marine. Le nom- cet d'étoiles indique combien de membres de me Camille ont été mobilisés. oer MOR68S66. OiRECTCuM peTITEI^ZËTTC Les œ uts» Je nie suis payé un œuf, ce matin, pour mon beau dimanche. Coût : un franc vingt centimes. C'est pour rien, mais je ne serai pas souvent tenté de recommencer. Un franc vingt 1 Pourquoi pas le double ou ie triple, ou même cent sous tout d'un coup? Je sais que vous allez me dire que j'ai un paysan sur le liez, mais je n'en serais pas moins heuicux de connaître la ou les raisons de cette hausse, s'il en èst La raison de la hausse, Monsieur? m'a dit le marchand. C'est bien simple. D'abord, la viande est hors de prix, et comme il Tant tout de même qu'on se nourrisse, on se rejette sur les œufs. Et puis, vous ne devez pas oublier que nous entrons dans la saison des asperges. Alors, nfst-ce pas? c'est tout naturel Et puis encore, il y a les fabricants d'ad-vokaat qui font la rafle des œufs pour les besoins de leur commerce, et vous pouvez voir là une autre raison de la hausse du prix des œufs... » fout ça, c'est très bien Ce sont, en' effet, des raisons. Mais à quoi rthienf-eltes, sinon à faire la preuve 'pie nous sommes volés comme dans un bois? Ce sont des raisons qui expliquent, mais non point des raisons qui Justifient, et ce sont des raisons de cette dernière espèce que je souhaiterais qu'on ine donnftt Rst-il Plus difficile et plus coûteux aujourd'hui qu'hier xle nourrir des poules T Je pari*», non pas des poules dont certains citadins font l'élevage dans leurs ca/os ou dans une quelconque cambuse élevée au fond de leur jardinet I! est certain qu'ils ne doivent pas facilement et à bon compte trouver la nourriture nécessaire ces bestîofes. '«fais ;\ In campagne? Le moment est venu où. généralement, " ouvre les poulaillers et où l'on demie M-"<mee aux félines d'aller pâmrer dans les champs sous la conduite et la surveillance de leurs Chontpclères. Que croquent-HP:s — pour parler comme Rostand - en dehors fle la rour-riture qu'elles découvrent dans l'herbe? Elles trouvent ia sinon toute leur pitance, du moins la base de leur aliment, tion, sans mérne devoir, comme les pauvres que nous sommes,' faire la file, et le grain n'intervient plur, dans !"s proportions oi> tl leur est nécessaire, rju'à titre dn complément. On pouvait donc ^compter logiquement une baisse du prix des rr-ufs fi cette maison de l'année, et c'est la hausse —-Pt quelle hausse I — qui se produit. Ça ne vous gêne pas? Moi non plus Mais je pense aux privations, air; souffrances des malades et des enfants, aux angoisses des mères :jui voient dépérir leuris mioches, et i'-etr âge me pour ramasser ce sale argent des gens lui n'en sont pas moins d'excellents parlotes au sens lamentable que l'on est par-l'en u à donner à oe mot, n'hésitent pas a eom--ncir" ces crimes Car ce sont des crimes, i est-ce pas ? et il y aurait l&cheté à se priver le le dire. Ça n'avancera à rien ? C'est entendu. Mais :a soulage tout de même. Et piiis, - est eocor bien plis boaii lorsque c'c*t inutile.. .'a/J Vous vous rappelez le prix de la gousse d'ail tu débat de la guerre? J'ai souvenance, pour non compte, d'en avoir acheté une, en sep-embre 1014, à certain gent^emèn en souliers •erriis qui faisait oonnnei-cede ces bhlbilles en irpentam le boulevard Anspueh. Il off ait t,follement sa marchandise nu passant, sortant mesure,. Ûea poches de son pardessus ufiasiic les gou*-.-* dont elles étaient farcies, .h pe,-.sê lien avoir, à l'époque, consacré uïip petite (ironique à ce Monsieur le corme déclin, ré-uit à liquider ainsi ses plates-bande* pour couver pitance, f! vendait la gousse d'ail fianc I C'était cher, mais ça se vendait comme e vendraient aujourd'hui des pistolets do ain blanc. On en fourrait dans tout et parant, et ceux mêmes qui jusqu'alors n'en valent jamais tâté en picoraient des pointes chacun de leurs repas. Pourquoi ? Je ne sais ui avait répandu le bruit — peut-être bn- j ce lonsieur le comte qui Bquidait ses plates-andes -- que l'ail était "souverain outra îutes les maladies, contre les toaiadiea conta-ieuses surtout. Et il fallait s'attendre à us oir toutes et en même temps s'abattre sur le auvre monde, ies maladies oontag.cm.es • l a este, le typhus, ie choléra et quelques . utres laladies encore ne faisaient-elles as pa-ne iuigée du coitège de toutes les guerres ? E lies -aient accoutumé d'emboîter le • ns a.i\ courtes en marche, et on vivait dans l'épou-ante des plus terribles épidémies. Qui n'a issohné, à cette époque, du frisson de ia pète mon, è la pensée que le typhus, ia l este i le choléra l'empgchelait de /oir -a i n do tte guerre qui ne devait durer jue s,\ se-alnes ou trois mois au plus? Oui, on prêtait à l'ail toutes les vertus, at« rs l'en réalité il n'a jamais été qu'un . ?. <.imitable condiment dont la seule qualité, si ?n est une, est de modifier le goût des saocéÔ. O, seul ail ! Toi sauf- qui les su ;<?c8 Ne seraient que ce qu'elles sont ! cependant écrit Métivier, parodiant avec inheur deux vers de la fameuse Ode au So-il de Cha/tteeler... Aujourd'hui, l'ail est délaissé. On l'offre à lut prix — cinquante centimes la gousse — iree qu'il est entendu que rien ne se peut heter à bon compte et que* quand Je prix iin légume monte, le prix de tous les légua es it monter, de même que tous les gendarmes ivent .Ire quand un gendarme rit dans .a ndarmerie..-» Mais quel usage en peut-on ire? Où l'huile d'olive qui permettrait de ire de l'ailloli ? Où les sauoes dont l'ail >e urrait accommoder? Et le gigot, le hou hix gigot des dimanches, qui s'adorneiait lontiers de quelques pointes de la bulbe sa-ureuse v Cependant, à consulter il y a un instant >n Larousse — je n'ai pas à vous cacher que ai cherché l'onhographe du mot «ailloli», e j'avais d'abord écrit avec un seul l — j'y découvert qu'en Orient on mettait l'ail i ;her et que, pulvérisé, il remplaçait fort igrûment le poivre. dais de quoi vais-je me mêler là? Ceci est domaine exclusif de tante Colinette, avec i j'entends ne me brouiller mie... oses d'aujourd'hui ^lole d'un campagnard : le suis Lt campagnard, ssuuez 1 Cela dit ir que mon cher Mendigot n'aille pas nasser les coups de poing qui me se- ent destinés. e ne \ eux pas faire du pacifisme dans la etite Gazette», je me contente de lire chronique dominicale de l'Lrsus tpelœus ce zoologique étal civil est admiralif — nous raconte l'histoire de l'homme ter-ire et qui prêche, à l'heure qu'il est, les nmes de bonne volonté et les autres. Et s nous avons Alexandre Blanc et l'insti-rice Irançaise qui a aujourd'hui tout le ips de rêver à i'évoiution des idées eter-les ; nous avons le père de « Jean-Chris-lie », Romain Rolland — un nom qui îst cher ! — notre » représentative mari », mond Picard, qui est toujours viril mal-son cri d'Amour, de faiblesse, dit-on, d« 6; nous avons le bonhomme et terrible torien de l'« Ue des Pingouins », Anatole tnce... 'enez ! je relisais hier l'histoire de la gouinie et je m'absorbai an chapitre de faire Dreyfus. Le pacifisme est une uni-selle affaire Dreyfus et je comprends h te heure comment des chrétiens se firent ttre en broche par Néron, autrefois im-ator et aujourd'hui parrain de cigare#

Over deze tekst

Onderstaande tekst is geautomatiseerd gemaakt met OCR (Optical Character Recognition). Deze techniek levert geen 100% correct resultaat op. Dit komt mede doordat oude drukken moeilijker te lezen zijn met software dan moderne. Dat betekent dat er onjuiste tekens in de tekst kunnen voorkomen. Er wordt gewerkt aan verbetering van de OCR software

Er is geen OCR tekst voor deze krant.
Dieses Dokument ist eine Ausgabe mit dem Titel La Belgique: journal publié pendant l'occupation sous la censure ennemie gehört zu der Kategorie Gecensureerde pers, veröffentlicht in Bruxelles von 1914 bis 1918.

Bekijk alle items in deze reeks >>

Zufügen an Sammlung

Ort

Zeiträume