La Belgique: journal publié pendant l'occupation sous la censure ennemie

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s.n. 1917, 01 Dezember. La Belgique: journal publié pendant l'occupation sous la censure ennemie. Konsultiert 20 Mai 2024, https://nieuwsvandegrooteoorlog.hetarchief.be/de/pid/0c4sj1bx2s/
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SaasYiedS 1#É" Déeemhr>a IQI7 .TnTTPWJT. fXTTrknrmTWNr " Ta TiTri-n-tA-n* . 4K. A • Mt <nn PRIX OES ABONNEMENTS 1 mois (décembre), fr, 3.30. La demande* d'abonnement sont reçues ex Htnent iiar les bureaux et le* facteurs dm posi< Les réclamation* concernant les abonnements de Ans adressée* exclusives ne) a aux bureaux de po ADMINISTRATION ET RÉDACTION : 61* Mantagno^aux'Slerbas^otagùreSi Srux LA BELGIQUE t niincoi ■- il ï gyo PRIX DES ANNONCES Petites annonces, la ligne, (r, Ô.7S. — Réclam avant les annotxoes, la ligne, lr. 1.76. —» Corps t | journal, la ligne, fr. 7.50.— Faits divers, la lign ir, 6.00. — Nécrologie, la ligne, lr. 3.50, — Coi des Ele veurs, la ligne, lt, 1,50i Bureaux de 9 à 17 heures. I Direction et Administration : 2? ,'S \l »1« "e«« LA GUERRE 1,216° joisr do gissrre Rien à signaler. AU REICHSTAG Discoure du Chancelier ce l'Empire. Messieurs, Appelé par la confianco do S. M. l'Empereur o poste de chancolicr, j'ai l'honneur do saluer Keiehstag. Jo veux tout d'abord remorcior M. présid ât des paroles aimables qu'il m'a adreciéof Puisse la confianco réciproque dont est eiuproint début do nos relations, prô^ivior toujours ù nos iri vaux comuiune. Ainsi que votre président l'a ra pelé déjà, jo ne suis pas un étrangor dans cei assemblée. En deux pùriodos séparées par une i terrupliop de six au^, j'ai été, pendant trente a nées, membre du Reichstag «t j y ai, sur tou3 li terrai?i3, collaboré avec des membres do tous 1< partis. Appelé, en février 1912, à la présidence e m luis 1er o bavarois, 3 ai quitté le Reichstag avec conviction d'y laisser des amis nombreux et main adversaires politiques, mais pas un ennemi pe sounel. C'est donc avec conlian'.-e que je me pr eenlo aujourd'hui! devant vou3. Si je me suis dieu à acctpfer, eu ce moment critique, le poste) dnïloi et lourd de responsabilités de ciiauceiier de l'I^n pire, s' 30 me s.uis interdit les hésitations qui pu vaient résulter rien que do mon âge avancé, j'. été guidé par la conscience de ne pouvoir refus la tâche que l'on m'offrait, do devoir fairo à la P trio tous les sacrifices, même les plus lourds. J"; songé à nos frères et à nos fils qui combattent 0 Iront, prêts à lui donner leur vie, et j'ai vouj suivre leur exemple. C'est ainsi quo j'ai répondu l'appel de l'Kmpereur, et c'est dans cet esprit, me, eiours, que 30 soliioite votro confiance. Noua arrivons au terme d'une année qui a vu produire sur les divers théf.trea de la guerre d< événements considérables. .Nous constatons av< fierté et reconnaissance que presque partout le su cès a favorisé nos armes et celles do nos allié A d'Ûuest, la bataille do Flandre dure presque sai Interruption depuis le mois do juin de ceLte année l'Angleterre y a mis eu ligue, contre notre faon presque toute S'-u année, supérieure eu nombre la nôtre, mais notre front ost resté absolument iiv braniable, et nous n'avons perdu quo quelques vi lages et quelques fermes ! L'ennemi n'a pu appn cher du but qu'il poursuivait, .s'emparer de la cô do l'iandre 01 y détruire la base de nos sous-marin; Après avoir livré, en Flandre, des baïa.lies qv leur ont coûté de lourdes perles, 1û3 Anglais che; chout -en ce moment nue décision près de Cambra Ils y .ont renoncé au système qui comportait un préparation d'artillerie de plusieurs jours ot l'oi remplacé par la mise en action do forces eseadrill de tanks. L'espoir qu'ils avaient mis dans et tanks ne s'est pas réalisé : grâce à nos mesures t défense, ils ont été démolis avant d'atteindre ni ligues. Les Anglais n ont pu exploiter le succè qu'ils avaient remporté au début de leur attaque malgré les plus effroyables sacrifices. Ils n'ont pa atteint leur but, et nos chefs et nos soldats reste, pleins de confiance dans l'issue de la bataille. Les Français ont remporté dc3 succès locaux, a nord-est do jSoi^ous et do Verdun, mais ils u'01 réussi ni à les étendre, ni à eu tirer, au point c yuo stratégique, un réel prcrfit, grâce à lu promj titude do nos contre-attaques. Les opérations qui ont abouti, ù l'Est, à la cor quête de Riga et do Diinaïuunde, sont encore jjr^ sentes à toutes les mémoires. La glorieuse match en avant des armées coalisées en Italie étonne 1 monde : l'élan de nos troupes et dos troupes au£ tro-hougroises a été .extraordinaire et les a fait s ruer, à travers des massifs montagneux, iiupratics bles, jusque dans la plaine. Ayant perdu une pai tie considérable do ses troupes ot la plus grand partie de sou matériel do guerre, l'armée i.aacnn n'a pu nous empêcher de nous emparer dos ré glous les plus fertiles do la Haute Italie : si loi voulait chiffrer eu argent notre gain, lo total s'e; élèverait à des milliartfiî 11 n'a j?as onéoro été poa aiblc jusqu'ici de dénombrer tout notre butin. Ne cre victoire sur l'isonzo a eu pour autre consi quenco heureuse un allégement sérieux de notr Iront à l'Ouest et de celui de Macédoine, où l'en nemi semble maintenant vouloir reaoncor, de soi propre gré, aux légers progrès qu'il avait laits l'ouest du lac d'Ochrida. Au Sud, lc3 Anglais opèrent contre l'armée tur qùe .en Palestine; ils y ont obtenu d'abord cer tains avantages mais qui n'exercent aucune in fluenco sur l'eacemble de la situatiou militaire. Dan l'Irak, pas de changement. Notre marine a tout-à-fait répondu à l'espoir qu nous avions foudé sur elle. Notre flotte do haut mer, dont l'inlassable activité mérite la profond) reconnaissance do la Patrie, a fourni, après 8< glorieuso journée du Skagerrak, ou occupant 1_: lies d'Œsel, do Moon ot de Dagœ, une nouvolb preuve de ce dont est capable sa collaboration ef ficace avec l'armée de terre. Elle remplit une autr tâche importante en constituant le point d'appui né cessaire à nos sous-inarius. Ceux-ci continue.it i exercer, dan3 Ja guerre qu'ils font à la iftarint marchande, leur activité formidable et fructueuse Ils ont constitué et .constituent encore le seul moyen efficace et radical que nous eussions d'atteindre, dans son organe vital, uotre ennemi le plus dan gereux, celui qui est le véritable chef de toute la puissance militaire dirigée contre nous. Nous nt pouvons qu'exprimer la confiance et la certitude que nous avoua de los voir continuer à remplit leur mission et provoquer bientôt la fin de la guerre. Aiusi donc, un coup d'œil jeté sur notre situation militaire grandit encore notre confiance • et uotre foi en la victoire. 11 nous est impossible d'y jeter ce coup d œil sans songer avec un sentiment ineffable do reconnaissance à ceux à qui nous de vous cette situation favorable, ù notre armée et à notre flotte, qui se couvrent do gloire sous la con duito de chefs de génie. En témoignait une gratitude particulière à no3 armées du front à l'Ouest, il est naturellement loin do notre pensée de diminuer l'incomparable mérito do celles qui se sont ruées, comme une avalanche, à travers les massifs impraticables de la Haute-Italie pour châtier l'Italie de sa trahison. Il n on resto pas moins tout.* fois que nos offensives victorieuses de 1915 en Russie et de 191G en Roumanie, et notro glorieuso campagne d'Italie,n'auraient pu être menées avec la mémo irrésistibilité si lo mur d'airain de l'Ouest n'avait résisté aux assauts les plus achar nés, et c'est pour cela que cette arméo de l'Ouest a droit â une particulière gratitude. La même reconnaissance à laquelle a droit notre peuple stars les armes doit aller à celui resté dans le pays. La même volonté de vaincre l'anime, ot il supporte avec calme ot endurance les privations que lui impose Ja guerre. Résolues et prêtes à tous les sacrifices, Ie3 femmes suppléent dans tous los services et tous les travaux les hommos appelés sous les drapeaux. Toutes les classes do la population à l'envi mettent en œuvre les forces dont elles dis posent, pour apporter l'aide nécessaire. La méthode que nous avons adoptée au début des hostilités pour fiuancer la guerre a donné des résultats dont il faut se réjouir. Par sept fois jusqu'ici, l'Empire a demandé à la nation de me t e â 6a disposition les ressources dont il avait besoin pour continuer la guerre ; toutes le3 classes de lu population ont, chacune selon ses moyens, contribué à lo- mettre à même de le faire. Des sommes ^qui, au temps lointain de la paix, nous auraient paru fantastiques, au montant de près de 73 milliards, ont été réunies par souscription volontaire. Si j'exprime, du haut de cette tribune, à tous ceux qui ont contribué à cet effort grandiose, la gratitude do la Patrie, ce n'est point quo je songe un seul instant qu'ils pourraient ne pas continuer sans se lasser à le fairo : tous y sont résolus,sans m .'me qu'il soit besoin de leur en exprimer aucune gratitude, dans l'intérêt de la Patrie. Les derniers crédits accordés par le Reichstag étant sur le point d'être épuisés, j'ai l'honneur de soumettre à son vote constitutionnel un budget complémentaire. Je lui demande de proclamer une lois oncoro, en l'ap- : prouvant, qu'il est, lui aussi, prêt à consentir tous les sacrifices, â faire tout ce quo la Patrie exige pour nue lui soient fournis les moyens de continuer la guerre. Les crédits qui rno sont accordés seront liquidés de la même manière; le montant est In m"iiio quo précédemment. devons tenir compte, à supposer que l'iiis-'.o::c du passé ne nous l'ait point appris, que la guerre, surtout la guerre actuelle, plus terriblo q toutes celles que lo monde ait connues jusqu'i ne laissera pas seulement des traces profondes da notre vie nationale, mais qu'eu outre elle noua m tra en présence do tâches nouvelles ot nécessite des réformes. Un événement d'une portée jncalt lable s'est produit : soudain les idées de peup d'Etat, do nation et do patrie ont éié comprises j tout lo monde et appréciées à lour véritable \ leur. Non seulement, la nation tout» entière s' dressée comme un seul homme, non seulement, s les fronts lointains, nos fils et nos frères offre chaque jour leu>- vie en sacrifico à la Patrie.uu encore l'ouvrier dans son atolier, comme lo cul vatcur derrière sa charrue, sait aujourd'hui q c'est pour elle qu'il remplit sa tâche, dans c conditions pénibles. Ils sentent qu iis font par d'un tout. Ils savent que l'Etat, sous la protecti duquel ils vaquaient jusqu'ici â leurs oecupatioj est leur propriété la plus intime, lour cho.^e, ls bion. De là lo grand intérêt quo l'on porte paru ^ aux divers organismes do l'Etat. On s'en pré< . cupo, en se demandant s'ils ont résisté à l'épret e à laquelle la guerre les a soumis ou 3'ils doive . " faire place à dos organismes nouveaux. On ve " discerner ce qu'il est justo de faire et lo fa: avec résolution quand on l'aura discerné. On c ■' (end ne pas se laisser éblouir par des formu ^ toutes faites et 110 pa3 copier servilement les stitutions do l'étranger : il s'agit d'eu adopter t ( soient conformes aux nécessités réelles de notro 3 nationale, conformes à l'esprit allemand, au pat I eularisme allemand. la H est impossible de modifier les bases de la Ce s stitutiou do l'Empire. Elle est, en sens propre mol, issue du caraolèro mémo du peuple alloraa j- et dea diverses racés qui le composent, et l'on pt é dire que le Reichetag, qui en est l'cxprossiou, j 0 pose sur la base la plus solide quo l'on puis i- imaginer. Néanmoins, si la vie politique qui toai i- sur cet inébranlable pivot exigeait une extension û son rôle, si do nouvelles nécessités venaient à h" ' produire dans lo cadre de la Constitution de l'E ii- pire, j'ai la conviction que ceux qui lo désire à n'hésiteraient pas à accueillir favorablement, po u les soumettre à un £\amen pratique, les désirs u lea indications qui leur viendraient de cette Cha: à bre. II est évident pour moi que la politique f i- ciale, dans los voies de laquelle l'Allemagne s'< engagée avant tous les autres pays du monde et se laquelle j'ai moi-même été appelé à collaborer quo !3 je siégeais ici comme député, sera élargie dans ic mesure des nécessités du peuple allemand. A c- prochaine réunion du Reichstag, nous déposero j. un projet de loi visant la création do Ghambi i, ouvrières. Ce projet sera comme l'aboutissement c! : travaux auxquels s'est livrée la Commission t, Reichstag de 1910, ot il s'en inspirera de la rr à nière la plus précieuse. Ou prépare un autre pi i- jet de loi, qui étendra les limites jusqu'ici a*; l- guées au droit do coalition, tel qu'il est défini p 1- le paragraphe 153 de la loi de l'Empire sur I e métiers. Ce projet .sera cte même soumis au Reiel j. tag, au cours de sa prochaine session. Il ost et Lj lain que les gouvernements des Etats fédérés oi tous, la même conception. Ils savent la porf île l'initiative prise dans ce sens par l'autorité e plus élevée du plus puissant des Etats allemand U et 30 n'en dirai pas davantage aujourd'hui à propos. s En co qui eoncerco la censure, jo suis tout d: ie posé à reconnaître la liberté des opinions, pour a 'S tant qu'elles ne soient pas opposées aux intérêts 3 la Patrie ; mais il va do soi quo, pendant ; guerre, certaines restrictions doivent fatalement êt s ' apportées à l'exercice de ce droit. La presse n'i il pas toujours à mémo do juger si tellc3 inform lions ou tels commentaires dont cllo voudrait 1 a "faire suivre sont ou non contraires aux intéri it do la Patrie, et c'est pourquoi elle a besoin d'ê 8 dirigée et contrôlée. En présence dea mesures t 1- vères prises dans las autres pays par la cepaur nous nous trouvons aujourd'hui dans la s.tiati< du joueur qui est obligé de jouer cartes sur labl tandis que ses ennemis• peuvent cacher les leur e \ ous avez, tous vu avec quelle énergique précise 0 M. Clemenceau s'est, tout récemment encore, refu- - lui qui, dans i'< Homme Enchaiué », avait me: u- une campagne si acharnée contre la censure, à apporter quoique atténuation quo ce so t Jp fer - rependant très sérieusement, en sorte que cortaii j abus, dont on se plaint avec raison, disparaissen a Des pourparlers ont eu lieu -en co sens avec 1 autorités militaires compétentes, et voua savez qu 1 la suite do ces pourparlers, un décret du minist: 1 de la guerre, portant la date du 18 novembre, a dé - donné satisfaction à certains désirs do la presse du Reichstag. On se montrera plus largo à l av - air sur la quostion do l'interdiction de Ceriaii ) journaux, et l'on .veillera à co quo des relaliot - plus intimes s'établissent cuire les éditeurs d.: jou 1 baux et la censure. Je sui3 absolument décidé i persévérer dans cette voie, à f lire disparaître, dpi mesure du possible, les abus dout on s'est plai i et d'aller au-devant de tous lea désira qui seroi formulés. Ainsi pouvons-nous espérer qu'avtu longtemps et tous le3 intéressés faisant preuve t i ' bonne volonté, nous arriverons à supprimer tôt I03 abus. Les memes observations s'appliquent 3 l'exercice du droit d'association et du ilroit do réi , nion. Mais, à mon tour, j ai à vous demander r . la façon la plus instante, do reléguer à l'arrièri place toutes vos divergences d'opinion. Nous ai j tons suffisamment le temps d'eu discuter. Aujoui , d'hui, il s'agit d'être unis, jusqu'à co quo la vi toire ait couronné nos efforts. Déjà nos ennemi 3 commencent à comprendre qu'il no leur sera pa posslblo de nous arracher cette victoire par le armes, lis espèrent maintenant assister à l'écroulé , Jcmcnt, qu'ils veulent croire imminent, d'uço Ail magne prétendument rongée par des difficultés d'oi dro intérieur. Sana rien connaître do notre réeil Situation, elo notre vie parlementaire,- de notre K gislation à tendances libérales sur lo droit d'assc dation et lo droit de réunion, influencés au sui plus par une presse qui no cesse do les excilet ils croient apercevoir, dans certains' incidents iso lés et dans des phénomènes passagers, les svitq: lômes ele pareil écroulement. Aidez-nous à dêtriiir cette illusion; montrez, par une résolution unanime qu'eu Allemagne il n'y a qu'une pens e qui ren plit tous les cœurs : la jpensée de Ja Patrie. I: penséo que noua ne sommes animés quo par l'uni que volonté de continuer la lutto jusqu'au bout Quelques mots sur la situation générale. Moi honorable prédécesseur m'a laissé un héritage pré deux, le soin de faire en sorto que nos relation: avec l'Autriche-Hongrie, la Bulgarie et la Turquie deviennent de plus en plus Amicales. Nos alliance: avec ces trois. Etats ont été conclues à des époque-différentes, mais le but que- nous avons poursui-.: n'a jamais varié. Nous avons toujours poursuivi h réalisation des idéals nationaux, cherché à a.-aurei l'intégrité de nos territoires contre les attaques eu nemie3. Celte union a scellé l'alliance forgée déj' par les combats Sanglants que nous avons livrés en commun avec no3 alliés, et nous la m.ûnficn tirons, dans cette pensée, jusqu'au bout. La défense des biens les plus sacrés nous a réunis et non; verra unis jusqu'à la victoire finale. L'esprit de sacrifico et do persévérance dont fout preuve no* alliés, nous di'cto- le devoir de leur en exprimer notre gratitude et notre admiration. Voici, dans un autre ordre d'idées, la communication que je suis à même do vous fairo : Lo gouvernement russe a lancé hier de Tsarkoiô Sélo, aux gouvernements et aux peuples d-s pa-, s belligérants, un radiotélégramme signé par MM. Trotz ki, commissaire élu peuple pour les affaire.-, étran-gèree, et Lénine, président du Con'ieil des commissaires du peuple, pour leur proposer d'ouvrir à bref délai des négociations d'armistice et de paix générale. Jo n'hésite pas à déclarer qu'il es possible do trouver dans la proposition du gouvernement russe,-telle qu'elle m'est cou nue jusqu'ici, la hase d'une ouverture ele pourparlers, et que ja' suis disposé à les entamer, dès quo le gouvernement russe aura envoyé à cet effet ele s délégués munis de pleins pouvoirs. J'espère et je souhaite que ces efforts prennent bientôt cousistaaco ot nuus ramènent la paix. Nous suivons avec ua intérêt sincère lo développement. de la crise grave quo traverse la Russie, en souhaitant qu'elle retrouve le plus tôt possi.blo Jo cours d'une existence calme et normale. Nous ne formons pas de v^ru plus ardent quo celui de re-| prendre au plus tôt avec elle les bonnes relations I de voisinage, notamment sur lo terrain économique, qui existaient naguère outre nous. Eu co qui cou-corne la Pologne, la Courlande et la Livouie, noua pouvons confier le soin de leur avenir au droit qu'ont leurs peuples d'en décider eux-mêmes. Nous prévoyons qu'ils se donneront une forme d'Etat correspondant à leur situation et à leur genre ele civilisation. Au surplus, ce sont là dea affaires qui restent encore en suspens. Certaines informations, publiées il y a quelque temps dans la presso, ont prétendu qu'un accord définitif s'était fait sur toua ces points : elles anticipaient de loin sur le3 faits. La situation est tout autre en ce qui regarde l'Italie, la Franco et l'Angleterre. Depuis que nou3 ne- avons, avec nos alliés, adopté le point de vue ;i, la note du Pape, c'en est naturellement fini de na prétention absurde de elire que la faute do la f ît- longation do la guerre incombe au militarisme ra iemand; on a soudain manqué de baso pour lo a ai- tenir. En revanche, ou a découvert où il fal le, chercher le vrai foyer du militarisme. M. Sonn jar a, dans un récent eliscours, repoussé l'idée d a- désarmement général, et le motit qu'il a invoqu 33t d'appui do son refus est signiticatif : il a dit q ur était impossible, vu la possibilité do troubios nt têriours, de se passer des armées actives. M. ( .is menceau a poussé lo cynisme jusqu'à exclure 1 ti- lemagno et l'Autriche-Hongrie do la liguo pacifi yo eles nations qu'ou voudrait voir remplacer d. es 1 avenir la force des armes. M. Lloyd George Lie déclaré tout net que. la guerre avait pour au l'anéantissement du commerce allemand et q is, fallait la continuer jusqu'à ce que ce but soit ur teint. La soif de conquête e±u'oa avait faussen: al endossée à l'Allemagne vient d'être mise en pli ic- lumière par les traités secrets conclus naguère ve l'Entente,et qu£ vieut de publier le gouvernemeatru ut Depuis le premier jour, notro but a été ut défense de la Patrie, la garantie do ses frontici re !a liberté et l'indépendance d? son développen: u- économique, et c'est pour eioia quo nous avoua es répondre à l'appel du Pape, 0:1 faveur de Ja pc u- Aujourd'hui encore, noua sonimea .animés du m [Ui esprit qui a dicté notro réponso à col appel. C ,-ie réponse toutefois ne doit pas être considérée ti- les puissances elo l'Entente comme une licence continuer indéfinitivement cotlo guerre scélérate. n responsabilité de ce massacre e'.oniiuu et de ruine de tous les bienfaits de la civilisation i(j tombe exclusivement sur les puissances de 1\ tento. Outre qu'elles en porteront la responsabil elles auront aussi à en supporter les conséquent so ^"ec* s'adresse surtout à M. Sonnino ot aux aul dirigeants du gouvernement italien qui, en su ^ fusant à mettre leur main dans la main du P, se (Jua,ld a iait 8011 fcPPel à la paix, ont provoi n. formidable écroulement auquel nous assist aujourd'hui. Que cette leçon puisse aussi faire ir vrir lea yeux aux Français ! et 00 n!0m8ut' uous 1,0 pouvons avoir que c n sculo consigne : attendre, résister, tenir bon. N 0_ avons confiance en Dieu, nous avons confia Mt notro armée, noua avons confiance dans 'k chefs, dont il suilit de citer les noni3 pour soi . ver des tompêtes d'enthousiasme, noua avons c ,ja fiance dans l'héroïsme do nos soldais et dans la i< ja morale do la nation. Si ceux qui sont à l'armé a3 ceux qui sont restés au pays sont i^nia, nous r< porterons la victoire. Vous voudrez, j'en suis c vaincù, messieurs,- y collaborer, et c'est pourq . je voua demande une foi8 de plus de nous fa confiance. a- o- -c—— - L'offssslvsaastro-ailMSs sa ils 03 s* r. Zinicli, 80 novembre ; it, On mande de la frontière italienJie à t'0 ,,Noue Ziireiier Zeifcung" : la — La dircoâon ,de l'armée italiaone 8- englobé olïiiiieiiement les provinces de ' co rone, de Vicottce, de Tr-vise, de Bol lu u© Padoue, de Itovigo et la nioiaié do u* j^ovines de ùiairtoae dans la zone d op •j0 lions militaires, La Lombardie n'y a' j ia ét3 .englobée. re La Chambre d<ï commerce de Trérïse «t été ti*anst',':rce il Florence et celles-de Ve- a" et d3 Beilune à Ilome. 'lous les tourna de Trwise et de Padoue, ainsi qu une p ,30 'ie des joarnaïux de Veniae, ont cessé para.ire. Quelques kournaux de Venise s'j e, priment à Milan, m L'épias le -0 novembre, le traiic des ci e. mina de 1er a Ctè cons.l-jrab^ement r d a- dans boute i'IlaiU, proa.!'dûment à cause ? man<j.ue Croissant do clin-bon qui doit ê ié' avaiLt tout rùsci-vé à» F'nuustrie de giue'. y i1 ou tes lea faiîr^ques de munitions ont ii transK'rées dans i Italie centrale, is L'exploitation des grandes centrales t. Celnia a c'té interrompue par les op& ;v iions miiaûrea, do sorlo que les industr- a de Milan sont pri\ do force motrice, e « ià * * it Paris, 29 novembre : Du ,,Matii:'/ : 13 — L'armce italienne, appuyée par 3 renforts des Allies, est prèle à soutenir baîû i i lo décisive. Dans une quinzaine a j>lus tard, le sort de la L'aute-Ltalio se ^ d^cid--. Toutefois* la bataille n'a pas < core commencé. lt Le correspondant militaire du ,,Pe e Journal" écrit que las Allemands tijnni s toujours les deux têtes de pont de la ri ^ gauche du l^iave. Les Alii 's ont envo l* au front itaLeu 120,000 lionun.s de trou^. e auxiliaires et un nombreux matériel d( k'm iiilerie de gros calibre. Les jours prochai décideront du sort du nouveau front 1 c- lien, 3 & a * * s Milan, 29 novembre : 's J-e „Messagero Ticineso" annonce qu7u j. troupe d'ofiieiers et de soldats qui ava'e manqué à l3ur devoir ont traversé Mila 3 portant sur le dos l'inseriptien ,,Trn. très la Patrie" ; ils ont fusillés ensuite s - la Piazza Castelio, • — ^ — ; Les évâï£ïE£3îSs de Riissii '• Clirisdiania, 29 novembre : 1 Un cjiiaborateur du journal ,,V-erden " gaug;' s -e-'rt entretenu avec un l\usse ur^'i' iuei' à (Jbrist i i;i.a en qualité de courrii d une ci.'.'s puUsances de l initente. il v ; iu-.iù de Moscou et raconte que la Situatic ; est t rnuio dans cette ^-ilio. Le» cumba i ii\ri's dans /es rues ont coûté la vie à di milliers de jKrsomics, parmi lesquelles di ieumies et des enfants. Le gênerai Kal etîne marche contie Moscou ; ii dispose e plus do 200,000 soldats, dont une part seulement sont des eosaqu-s. Le courrie jgnoi'e si Kale une est d accord avec grand'-duo .Sicoîas, mais il estime qU' 11'ost pas impossible qu'il en soit ainsi, général étant mouarciiiste. L'ne dicUUui parait impossible, et Kaledire est tout sin pleiuent tin chef m r 10 de brigands, e qui le p^uplo n a aucune coiniance. t^aai au général Kornilof, il n'est plus ol>'i ps ses soldats. Il est -.ceria-in que la liussi fera la paix avant la nouvelle annte. Il n faut plus s'attendre à la moindre actio: iniitaire ce i-'axmec russe. Les sellais, qu n'anime plus aucun sentiment patrictiepit sont fatiguas de la guerre et ne SjngCL plus qu'à piller ; ils sont pour la plupai dévoues aux maximalistes, qui leur pré .ohent qu'il est absurde de continuer 1 guerre, les Eusses ne se battant pas pou leur pays, mais -uniquement pour l'Angle terre et les capital stes russes et anglais La r vol ut ion a écl.ij p r Jinaturément, c qui est a faute aux Anglais, qui récoltera aujourd'hui ' e© qu'ils ont seme. M. lîucha nan, aoabassodeutr d'Angleterre, était, l'eciinem personnel du Tsar, qu il voulait écarter i tout prix. Les Japonais sont fortement in téressés aux événemen:s qui se passent ei Russie ; ils se tailleront un gros morcesn et ont d£jà occupé, paraît-il, Vladjivostok La paix peut seule sauver la liussio. & *■ Berlin, 29 novembre : L'information de l'Agence Ketutjer disan que des communications radào-t&égrap'hiqjœ exi^teat entrQ pétrograd et Berlin est inexacte,* * * Lonaïres, 29 novembre : On mande de Pétrograd au „Dai!ly Te-l^rapli" : Ea cinquième çartie de J,'arm^a sou de lement approuve la proposition d'armisti la de M. Lénine et est disposée à négoc» ro* aveo les Allemands. Le Comité gén ral « l'armée a refuaA de reconnaître Kryîgnl lait en quaL'itA de généralissime et n'admet i iuo présence au grand quartier général qi un comme pariiculier. Le général Tscheremi 6 à sof, commandant du front septentrional* 1a.ussi refusé de reconnaître Krylenko, q ,ia" s'est ensuite rendu auprès de la Ve arm ^ et a réussi à destituer et à faire arrêt f,,» 8on commandant, que 0 \na * * a Copenhague, 29 novembre : but On annonce qu'une nouvelle bataille c a il engagée entre les troupes maximalistes at" celles du général Kaleoine. eut <• ine * * ?ar pétrograd, 30 novembre : sso. La ,,Xovo'"a Chisn'' annonce que l'am la ral Wedcsetzivi, chef de la flotte do ■es, Baltique, a £t3 révoqué et remplacé p, e-jt M. Kodher. , pu • , ix * * irne Pétrograd, 29 novembre : h te Le Comité révolutionnaire de Minsk a jar nonce que la g'éneral Baiujef, qui 001 do mandait l'armée de i ouest, a été rempla La pair un maximaliste parcs qu il refusait 1 la négocier un armistice aveo les Allemand re « £q. _ ♦ ♦ ité Copenhague, 30 novembre : :es'. Le journal finlandais ,,Hofudstastbla< rea annonce que M. Lénine a l'intention i re- décréter la demobilisatuon, ipo ♦ ♦ iué Londres, 30 novembre ; iu3 "D;ul/ Chronic.e ' apprend do Pétri gfrad que le gouvernement a envoyé ai îtte commandants du front sud-ouest l'ordre ( )us retirer les formations russes jointes à l'a ace mec roumaine. z * * * UQ. Londres, 30 novembre : ,rce On mande de Pétrograd au ,jMoi-nii] j et Post" : ;m- — Le gouvernement russe a refusé au ou- ambassadeurs des puissances de l"Euton l'autqrisation de se rendre au grand qua 1X0 tior ^én.'ral. En cjutre, malgré leurs pr (ésbâtions, il a ordonné une enquête mil take sur leur service de correspondance. ils . * * * 1 Paris, 29 novembre : Le ,,.Matin" annonce que M. Buchana ambassadeur d'Angleterre à Pétrograd, îa et^ arrêté en Finlande par des partj-saa de MM. Lénine et Trotzki. a * T\ * * /c" Londres, 29 novembre : ''j0' L'Agence Iieuter annonce quo le mini tro d'Kspagne à Pétrograd, après récepMc al ^rcuSâire adressée par M. Trotz 1 * aux représentants des Etats neutres, a d claré qu'il eu donnerait connaissance à se * gouvernement et qu'il travaillerait de tout c ses forces à rameiur la paix. Ux v ir- * * ee Copenhague, 30 novembre : On mande do Pétrograd* v.»â Stockholi au » j Soziaidemokratcn'; : Kv- — Le gouvernement russe a décidé ( m nom:ner de nouveaux ambassadeur3 à Lo; îiu ' r0S» a Paris et à Home : ce seront d1 ro maxima listes. les diplomates de l'Entente oj 5.4,' Protesté contre la publication des trait s : " " documents secrets ; ils ont décidé de part. de l^our St;,okil©i:a et de transférer leurs poi :a_ vo rs à des délégués spéciaux. es . * * Berlin, 30 novembre : Oû monde do Cojjaaîiaguo au Lokal Auzeiger" : Suivant 1 eiemple de l'Oukraine ' es du Caucase, la Bessarabie vient aussi c la proclamer sou indépendance. L Oukraine îiu décidé de retirer ses soldats du front, ra Hapar.inda, on vient d'apprendre qu a. les bolchevistes ont saisi, à la filiale d Moscou de la Banque d'Etat, l'enca«sse-o lit s"''levant à 080 mirions de roubles; i] >nt ont, en outre, arrêté le directeur, ve * * t, yé Tokio, 29 novembre : On d lient officieusement la nouvelle qu r- troupes jAponakeis auraient été etxpé us oi^es à Kharbin, Un peiit détaciiement • a. sera peut- tre envoyé pour fairo la police' toutelois, aucune mosuro difinitivo n'a ii prise jusqu'à, présent. le nt La, guerre navale à ~ Jr Londres, 30 novembre : L'Amirauté annonce que quatorze navire jaugeant plus de l,(ioo toeanes et sept navire jaugeant moins de 1 600 toune3 ont été cou !és la semaine dernière. Uerlit, 30 novembre : On mande de Bergen à la „Taglieh< Rundschau" : 8" — Les sous-marins allemands viennent de ^ nouveau d'attaquer un convoi composé d; ^ s-2[-t navires se ^ rendant de Newcasde i n Ct Protégés par doux contre-torpil- t, leurs anglais et quelques navires de pa * trou il e. Mardi matin, lendemain du départ. ■1 im s .est aperçu que deux grands navire- amglais tran^portiant des mu;nitii.>na à Ar-r" ^hangel et un navire neutre avaient dis. ® paru. Vers midi, les contre-iorpilleurs sont " entr .s en contact avec deux sous-marins / allemands; ils n'ont pas roussi à toucher les su'bunarsïblos. il ^ p * * ô Christiania, 29 novembre : ^ Lo ministère des affaires étrangères an-J nonce que les trois navires norvégiens sui-K va.!,<13 .ont ^ 0011103 : 1° „Sobral", le „Johan Mjolde'; et le „Drotl", ce dernier chargé de rails et de tabac, L ♦ e * * 1 Pars, 29 novembre : e On mande de Londres à 1'.,Homme Libre" : — Le vapeur français „P1. M. 3" est 1 entré en collision avec un autre vapeuir et , a coulé. * * l Paris, 29 novombre : r On mande de Rouen au ,,Petit Parisien»" : — Lo navire „Maine" s'est perdu corps . et biens, le 20 novembre, à une vingtaine 3 Idlomètres du port. Un seul mateio* a J été sauvé. : EN AMÉRIQUE 1 1 Washington, 29 novembre : M. Wiison a élaboré un nouveau Message qu'il soumettra le 4 décembre au Cemgrès. Ce message sera au moins aussi important que celui par lequel le Pri&ident demandait 1 au Congrès die déclarer la guerre à l'Aile. , magne» * ♦ * Washington, 29 novembre : M. Wilson a décide que toute importation aux Etats-Unis doit être autorisée. Les importations sont dono traitées dés à présent comme les exportations sont traitées depuis J Que 1 e« Etatffï-Unis sont entrés en guerre. COMMUNIQUÉS OFFICIELS te v/urenvm^ivsm lo CoLimuniques des Puissances Centrales a Berlin, 80 novembre. —. Officiel de c ni midi : f*Q Théâtre de la guerre à l'Ouest. 2r Armées du lelel-maréchal prince héritie Rupprecht de Bavière : En Flandre, de violents combats d'artil JeL'ie se sont engagés Ftaprèa-miicli depuis 1 bois d'Houthulst jusqu'à Zandvoorele ; il bl ont été extrêmement acharnés, notammer des deux côtés de Poelcapelle et au nord d (iheluvelt. A proximité de la côte et dan certains secteurs du champ de bataille, no détachements d'assaut ont pénétré dans le 1. lignes ennemies et en ont ramené de non [a breux soldats français ct anglais. ^ Près d'Armentières, de Lens et au suc est d'Arras, la canonnade a été plus vie; lente. Sur le champ de bataille près de Can brai, après une Intense préparation d'arti a. lerie, les Anglais ont attaqué à l'aube no positions établies à l'ouest de Bourlon ; il uç ont été repoussés et ont subi de forte , pertes. 10 L'après-midi, le duel d'artillerie est rede venu très violent entre Inchy et Fontaine Dans la région de Saint-Quentin, l'arti lerie a été plus active quo les jours pr^ p» cédents. le Armées du prince héritier allemand : Une opération exécutée par nos troupe d>assaut au nord de Brayo a été couronné d'un plein succès et nous a valu des pri sonniers. >• Sur les deux rives de la Meuse, la es x nonnade est redevenue plus active par ir lo termittence. r_ Armées du feld-marôchal duo Albrecht d Wurtemberg : fcîur de nombreux points, notamment dan le Sundgau, les Français ont été très actifs Depuis le 24 novembre, nos ennemis or g perdu, au cours de combats aériens et sou le feu do nos canons de défense, 30 avion x et 2 ballons captils. Le lieutenant Buckle |.a a remporté sa trentième victoire aérienne, 1 w lieutenant Bongartz sa vingt-cinquième, 1 lieutenant Bôhme sa vingt-quatrième et 1 lieutenant Klein sa vingt-et-unième. u Sur le théâtre de la guerre à i Est, su le front en Macédoine et sur lo front ita lien, pas d'opération importante à signaler * * 1, Berlin, 30 novembre. —^ Officiel d'hie a soir : ls Canonnade vigoureuse près de Poêles pelle. A l'ouest do Bourlon, une attaqu anglaise a échoué avec de gros '-'s perte pour les assaillants. Des autres fronts di'ai 3_ niée, rien de nouveau. n * * * ^ Berlm, 29 novembre. — Officiel : A l'ouest et au sud-ouest du d'troit d IQ Gibraltar, nos sous - marins ont eucor s coulé 5 vapeurs et 2 voiliers, représentai] un total de 26,000 tonnes do jauge. Dan le nombre, ii y avait un navire anglai du type unifie, le vapeur armé italien ,,Lc renzo" (2,49,6 t.), le vapeur armé jape ' na s „Ikoma Maru" (2,987 t.) ct le schoc ner (trois-mâts) américain ,, Fanny Près a eott" (404 t). Les cargaisons coules com J prenaient, entre autres, 3,000 tonnes d charbon à destination de l'Italie et 1,80 . tonnes de minerai de f°r. it ,, 1 Sofia, 29 novembre. — Officiel : r Sur le front en Macédoine, près des ver i- sauts de la Xs'okrc Pianina. r:ou3 avons re poussé deux détachements de reconnaissanc ennemis par notre feu. A l'ouït de Bito lia et sur lea deux rives du Vardar, vio lente canonnade. Au nord de Bitolia, l'en :1 nemi a exécuté uue vaine attaque au gaz Au cours d'un combat aérien, lo vize sî feldwebel allemand Lage a descendu 111 e avion ennemi, qui est tombé derrière no: a positions de Stejakowo. Sur lo front de la Dobroudcha, à l'oues . do Mahmudie et près d'Isaccea, fusillades. u » e * * r Constantinople, 28 novembre, — Officiel Sur le front du Sinaï, au sud de Dai s Abu Ledscha, les troupes de couverture en nemi es ont été rejetoes hors de la ligm Fedscha Beni et de Kari el Tire Maalin Deux attaques ennemies dirigées contre nos positions établies près de Nebi Samail on été rcpoussées. Sur le front méridional, lo calme continue 7 à régner, Berlin. 29 novembre. — Officieux : Lo 28 covombie, le secteur c^uipris entre I'ocl. capel'o et le nord c!e Passcbendaele a tô vio. ieuni.Q it bombord"1 sans relùcbe. bcs 11 heures du _ n ki tin, ui.e tris viol niu>. canoonade a et-? dirigée contre m,8 ligues itablios depuis le nord ele Becelacre jusqu'à la rouie IpreS-MeJiin; de s'est transform e dans la r gie>n de Glielavclt eu un feu roulant, rj,ui a duK* uue L©ure. Lo? aila-5 eiue3 quo l'ennenn préparaient n'o'ut pu te d v©. ^ lcipper sous notre f^u < e tructoar concentiV^ue ek eiii' t i e- L'cpxcé-niidi, le secteur <tang ele I lan-lcacrt-Za.Tidvoorde a aussi t pris sous une violente caaonnai© coup'o de langues attaques et© l'artillerie ennemie. La cautonnRde a étw p;irticu-Uèreu^oïkt intense contre nos positions établi.s des 1 deux eût'a uO B'ulthoek ; à cet endroit,au cours d'op'rations exécut es o matin, par i os tro'.<; es 1 d'attaqute nlkluiandee, l'eni:nemi a subi de forUs , pertes sanyilante3, outre I03 prisonniers signalés L hier. A 6 heures du soir, un important détaclie. mu it onaneani, qui avait pris i offensive aiurès une violente ]<ri}>arai-ion d artiLlerue, a b repoussé pur des combats de grenades à ma n e; iwr lo feu elo nêjs mitrailleuses. Le soir.iVs canons de tout calibre ont m tboeliquemeut bom-bardé notre position établie c ire la côte et lo canal de Nieuport, jusqu'au bois 3'HoutIi«l:t. A 8 h. 30 du soir, la caaioinBado a passagèrement pris de3 aliurcs de 1eu roulant, dans la r gion de Passchendaele ; elle est dteveanu® extr-Tnctnont violente vei-s minuit. Au sud. de la Scarpo ^ es patroiûkles ennemios ont e'4' repoussées au miilou d'une canonuade partieli»mant plus viofonte. A l'ouest do Cambrai, sur le champ i'e batailla prîue'jtfil. après ut 0 nuit relativement Calme, le feu de l'artiiWea-le eniientie est redtëveniu plus \ioleut, le 28 novembre, dans la ma:in 0. dans lo ee-tour compris entre Qu> ant et Bourlon. Les patioailtlcs en u eu. les, qui cherchaient à t.ter nos ,igné» dans la direction de Mœuvees et ele Boui-lon, ont c'té mi-ses en fulue. L'après-midi, la ea-noemade est ausul devenue plui> viole:.le par ii>-lern.ittenoe près de Fontaii e ei (ie Cr vec lut. Le Soir, le feu <.0 1 artillerie et des lauc -mpies ennemis a augmenté d inteusii , p .rli-uiiérem nt ce» deux côt's do la rouie Arrah Cambrai cft daiio lo seotenir BulIecouirS-La Folie, nin;i en'cnt.e iMceuvrcs et Bourlon. La vil'io e'« Cambrai a «t-do nouveau bomJxird-'e par l'ennemi. 1 ^ tr^upos ennemies mass'es lo eoir, près do Craincouxt d Anneux ot du Pavé, ont < t j pri?es sous notro feu destructeur. , A 1 ouest et à, l'est d© la Meuse, au milieu d une canonimdie rodovqnuo plus violente 1 après, môlii, d'importants détachement» frian ais ont àii repouss s et ont subi de foit ;s pertes. Eu Italie, sur la rive occi tent ée de la Bronta et pris du .Monte Tomba, do nouvel! ® at'aqur® italiennes ont éch-oué et ont coût" do for.os pertes à l'ennemi. Communiqués dss armées atliées Paris, 29 novembre. — Officiel de 3 h. Aobions d'artillerie au nord de l'Aisne el dans la région de Sapigneul, En Champagne, au nord du Cornillet, l'ennemi a tenté hier soir, à l'aicte de gi'os effectifs, un coup de main qu'il avait fait précéder dJun bombardement rapidle et violent. Nous l'avons repoussé en lui infligeant de lourdes pertes. Jin Argonne, une incursion dans les lignes ennemies à l'ouiest de l'Aire nous a permis de ramener une dizaine de prisonnier i.Deux coup* de main ennemis, l'un sur la rive Uf r B^rBELiLC» t gauche de la Meuse dans la région de Bétniiv court, l'autre sur la rive droite au nord>< e ouest de Vaux-lez-Damloup, ont complétai ment échoué. Activité soutenue d'aralleaji en Haute-Alsace, * r * • Paris, 20 novembre. — Officiel de 11 B* t Activité des deux artilleries sur l'ensem» 3 ble du front, notamment entre Somme ej 3 Oise, en Champagne dans la région de Mai 1 siges, en Argonne sur la rive gauche d<0 ® l'Aire, dans la région bois de Chaume-dS* 8 ijonvaux, ainsi qu'en Haute-Alsace, s • * ♦ ' Londres, 29 novembre. — Officiel * L'ennem1 a dirigé une attaque contre le* positions belges établies dans le vo-siuagi d'Aschhoop ; il a été repoussé après ua 1- combat acharne. Au sud do la Soarpe, notai [- avons fait cette nuit quelques prisonnier* s au cours d'opérations de patrouilles. s » 3 » • Rome, 23 novembre. — Officiel : h Tout lo long du front, feu (te diversion 1. réciproque. Sur 10 Piave inférieur, nos bat-■" teriès ont dirigé un feu destructeur conte* l&s flottes ennemies, « DÉPÊCHES DIVERSES Londres, 28 novembre î On mande die Paris au ,,Times" ; — La Conférence des Alliés discutera da questions générales intéressant la paix, L< 3 Con8ail de guerre supérieur politique et mi litr.iro tiendra ensuite sa première séauo© à t Versailles ; les représentants de l'AngL* s terre, de la France, dea Etats-.Lnds et d| 3 l'Italie y assisteront. r * ® Londres, SO novembre î 3 Le lieutenant général sir Henri Wilsoa représentera l'Angleterre au Conseil supé-r rieur de guerre de l'Entente, Paris, 29 novembre :* Le général Cadorna est arrivé et matin r à Paris. * * *' Paris, 29 novembre : e Au qua» d'Orsay, la Conférence des AI-s liés a été ouverte aujourd'hui. Prononçanl - une courte allocution, M. Clemenceau a sou. haité la bienvenue aux délégu< s et insisté sur l'importance des décisions à prendre, Les travaux ont ensuite été répartis au* e diverses commissions. CeLte Conf rence est la a quatrième qui se tient à Paris ; tous lc« t pays allies y sont ce,te fois représentes. * • Paris, 29 novembre : L'Agence Havas annonce que MM. Mistral, Longuet et Presseicane, déput-s socia. - listes, Înlcrpelleroui le ministre il<» aaf.die* étrangères au sujdt de l t politique que Sun le gouvernement vis-à-vis do la Huss.e. 3 * ) * * Paris, 29 novembre : I.a presse île r°produ:t pas le texte <5* traites secrets publiés par les jourr.au* _ maximalistes. Elle se borne à publier un . tél mina de Pétr igrad disant que U, 3 IrotzKi a uniquement rendu leg traita pa. • blics parce qu il en avait fa't la promet au Soviet. Ou reste, il ne faut pas se dis-■ simuler que ces traités ont perdu toute î'-'ur aux yeux des ouvriers et dea paysan* , qui sont au pouvoir. ' f* » Paris, 28 novembre : ! Par ordre du gouvernement, le députe Tuç. mel a été d';! r ' aux tribunaux militaires. En iwrquis t'onnant chez Mlle litLna Brion, secictaire de la Féd.-ratioff dys in. sUt-utnces françaises-, accusée de propaiïajide pacifiste, la police a découvert des càrt-a-vues. représentant M. Lénine et >1. Tri tziii ; Il résulte de l'enquête, dit le „l>ei Parti sien ', que l'organisation dii'igie par Jllla linon cherobait à provoquer, par des br» coures et des feuilles volantes, un mouvement révolutionnaire du genre de celai qui a ecla|e en Kussie- La police a également saisi des paquets de prospectus ponant l'inscription : ^,, Assez de sang verse ! Paa sans annexion et sans indemnité I" On soupçonne Mlle Briom d'être en rapport aves dies organismes révolulionnaiitB russes. • Paris, 2-S novembre :* JI. de Selvcs a éié nommé à l'unanimité président de la Commission sénatoriale da l'armée, en remplacement de M. Clemenceau * * 7urichs 28 noverm re : }f \ 3ïlrDa'1 ris-Genève", récemment Cr-, -, Genève, a été suspendu par le Conseil fédéral jusqu'à la fin de la guerre. m * * Berne, 20 novembre : L'organe des Zimmerwaldistes genevois, " Nouvelle I%raationale", a été sîusL parce qu il avait publié un article incitan* les troupes à la désobéissance, » * * Dresden, 30 novembre : Le comte Vitzthum von Eckstadt, mini»-tre et Ltat, a fait à la seconde (Jnambie U déclaration suivante : — Concernant nos buts de guerre, deux opinions ont leurs partisans. Les uns vea-lent que la victoire nous donne une paix «lui nous _ dédommage des sacrifices que noua avons faits, les autres souhaitent qu'une prompte conclusion de la paix vienne empêcher quo 1 importance de ces sacrifice* s'accroisse. La résolution votée par la lïeiehâtag en juillet dernier ne peut eu aucune manière s adapter à- la situation mili. taire teiie qu'elle se présente en octobre e* on novembre. Nous maintenons absolument que nous sommes prêts à signer uu compromis, mais la résolution du Kcichstag ne saurait nous empêcher de faire voir à l'en,. nemi, qui refuse ce compromis, toute la gravité des conséquences de son refus. Nou® n'avons plus à craindre ne pouvoir arru ver, dans un temps plus ou moins éloigne, ^ un accord avec notre voisin da l'Est : il y suffirait qu'il vînt à se constituer dans ce pays un gouverneme t iuvesti des pouvoirs nécessaires pour faire au gouvernement allemand une offre de paix sérieuse. Jusqu'à prisent, il n'a pas encore été ques-. tion d'une offre semblable, mais nous n'avons aucun motif de nous impatie tor.Notrg situation est excellente sur tous les fronts et nous pouvons avoir confiance dans la direction supérieure de l'arm'® pour tirer tout le profit qu'il faudra du développement . ult'rieur des événements militaires. * « t Pc'frograd, 29 novembre : Du ïjD^en" : — A Jassy, un conseil roumain de to Couronne s'est rSuni; il s'est occupé m détail de la situation politique (lue crSe à la ^Roumanie la politique du gouvernemom maximaliste. En ce moment, toutes lgs communfications par chemin de fer avec la

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Dieses Dokument ist eine Ausgabe mit dem Titel La Belgique: journal publié pendant l'occupation sous la censure ennemie gehört zu der Kategorie Gecensureerde pers, veröffentlicht in Bruxelles von 1914 bis 1918.

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