La Belgique: journal publié pendant l'occupation sous la censure ennemie

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s.n. 1916, 16 Dezember. La Belgique: journal publié pendant l'occupation sous la censure ennemie. Konsultiert 18 Mai 2024, https://nieuwsvandegrooteoorlog.hetarchief.be/de/pid/b56d21sx4r/
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LA BELGIQUE PRIX DES ABONNEMENTS 4 mois (janvier), fr. 2.55 1 2 mois (janvier-février), fr. 5.10' 3 mois (janvier-février-mars), fr. 7.65 L«. demandas d'abonnement sont reçues exclusivement par les bureaux et les facteurs c'es postes ADMINISTRATION ET RÉDACTION Si, Montagne-aux-Herï>es-JPotacrère3, BRTTXEIjI.2Z3 BUREAUX : 0£ 9 à 17 HEURES jos. MORESGEE, Directeur jt*etitc3 annonces. . Ta ligne, fr. 0.50 i Réclame avant les annonces . 4 1.25 Corps du journal ....»• *-* 5,00 Faits divers ...... ï i ^ 3.75 Nécrologie ....*••*•« 2.50 Coin des Eleveurs ...... »-* 1.00 LA GUERRE I; 86G3 jour de guerra L'allure dte opérations ne s'est pas modifiée ©n Valacàie. Iva dépêche do rétro- , gracj eu date du 13 ooufirmc que la récente ( contre-offensive roumaine a été euray^ par j la XXe. armée austro-allemande, qui a cou- , traiiit 6^s adversaires à b0 replier le long j do la route qui conduit à .Bu/.eu. < De son côté, l'armée du* Danube a fcreé , le passage de la JabLomitoa : elle do H avoir ainsi dépassé vers le noid le seoteur de Tandurti, localité dont nous disions récemment qu'avec Buzeu elle formerait) sans doute 1e première ligne sérieuse do résistance des ftoumain». Entre le secteur d© Buzeu et le Danube, 1 la bataille toui à se rapprocher de la voie ferrée 'Bueeu-Braiila, ville située sur le Da- 1 nube à kilomètres au sud de Gaiatz. . Butre la frontière transylvanienne et Buizem, la ligne de oocnbat peut être alp-prouisi&tivement délimitée par la route qui conduit do la passe do Bocza au nord-ouest ( ée Cislau, puis, au delà, par la- vallée de la Buzeu. * • • Lia lutte continue sans donner do résultats dans les Garpathos comiue aussi à La frortCiëro de la Moldavie et dans le secteur do Momastâr. Aui nord ce Verdun, où l'artillerie ace l\rançtiis «Test montrée ces derniers jours do plus en plus active, on annonce on dernière heure que leur infanterie a commencé des attaques sur les deiuq rives de» la-Meuse.L'offre de paix .Berne, 13 décembre : Le critique militaire du ,,Bundr' écrit : — La concentration dos forces de l'Allemagne, de l'Autriche-Hongrie, de la Bulgarie et de la Turquie a été exécutée avec une telle impétuosité et la campagne roumaine a fait une si forte impression que non seulement les généraux Sarra.l et Broussi-ioff, mais encore le général Gadorna doivent} se dire, ai présence du front allemand inébranlable dans l'Ouest, que Ica perspectives militaires deviennent dangereuses ot que la situation générale a mûri incontefitablomamt au point que l'on peut afnrnlfer qju© l'offre de paix des Puissances centrales s'est fuite au moment psychologique. B\o s'ost pituite non pas à 1 occasion do *ucc*s passagers, mais à un rao-mefnt où le développement stratégique commence à se cristalliser. En tout état de cause, il est certain que si los Alliés refusent de discuter, do gigantesques et stan-o-lants combats se livreront encore, eb^ la question de la paix continuera à mûrir, d'ans un avenir plus ou moins1 éloigné, au milieu des horreurs et du boule vorsem eut général. • •e Berne, 14 décembre : Le BureaiT télégraphique de, la presse fuisse publie ce qui suit : — A notre avis, l'offre de paix n'aurait quoique chance de succè3 que si les Etats neutres et en première ligne la puissante Amérique du Nord , se décidaient de commun accord à intervenir et notamment si les Etats-Unis déclaraient qu'en cas de refus, ils refuseraient à l'avenir tout secours financier ett matériel pour continuer la guerre. Sans lesi formidables fournitures do matériel que fait: l'Amérique aux Alliés, la guerre serait vraisemblablement terminée depuis longteinjie; mais les immenses avantages financiers que les Etats-Unis retient do l'affaiblissiementf de l'Europe empêcheront le gouvernement de faire de sérieux ifEorts en vue d'amener rapidement la fin de la guerre. Par une singulière 'coïncidence, le gouvernement américain a fait dément'r qu'il ait l'intention d'intervenir précisément le jour même où le chancelier de l'Empire allemand offrait la paix au monde. Du reste, il semble que les Puissances cen*-traAe» 110 se font pas trop d'illusions sur le sort de leur offre. Le vote et la mise à exécution rapide du service auxiliaire patriotique, l'annonce que les opérations militaires continueront vigoureusement indiquent qu'elles s'arment en vue de continuer la lutte. I-e passage de la note qui déclare que si l'offre (te paix était refusée, l'Allemagne continuerait à combattre jusqu'à la victoire entière donnera sans doute à réfléchir aux petits Etats qui ont lié leur, sort à celui de l'Entente; ceux-ci comprendront ce que la note n'indique qu'indirectement, c'est-à-dire que, dans ce cas, les exigences du vainqueur «eront autrement importantes qu'elles no lo sont au ourd'hui. 'Devantfaire de (nouveaux sacrifices, l'Allemagne nfi pourra plus, vis-à-vis de son propre peuple, limiter sagement ses buts de guerre. Dans ces conditions1, la paix, qui inter viendrait alors no serait plus une paix basée sur dris concessions réciproques, mais une paix dictée par la force, et les pa^ys conquis serviraient en première ligno à indemniser le , vainqueur de» sacrifices qu'il a faits- Pour ce motif, il ©st possible que l'offre die paiix allemande donnera plus à réfléchir aux hommos d'Eta.t belges, serbes et roumains que peut-ê:re aux gouvernants des grandis Etats do l'Entente. i ^ ^ • Madrid', 15 décembre : . L'„ Impartial" estime que, si l'offre do paix des Puissances cenirales est rejette La lutte deviendra beaucoup plus sanglante 'encore.• Amsterdam, 14 décembre : Le „Nieuws van den Dag" conseille à se? lecteurs de ne pas s'abandonner à un pessimisme exagéré à la lecture des commentaires de la presse de l'FJnteiife à propos de l'offre de paix des Puissances centrales. Le langage de la presse française et anglaise, dit-il, d'passe tout ce qu'on pouvait attendre : c'est un véritable langage de possédés. Ces héros de la plume commettent, chaque jour que Dieu leur donne, un crime contre l'humanité. Le ,,N'ieinva van. don_ Dag" conclut eu ces termes • — Si les gouvernements alliés ne trou>- os rent pas un moyen pour tenter au moins te le négocier, le sang qui sera encore versé L etombera sur leurs têtes." el » * * P1 La Haye, 13 décembre : ta „TIet Vaderland" écrit : 1* — La teneur de» propositions de paix des si ?uissancos centrales n'étant pas encore con- dt tue, nous ne savons pas si elles sont ac- ét eptables pour les Alliés, si elles peuvent qi ■*ro prises en considération par eux. Mais m nême dans le cas contraire, le fait que des a >ropositions do paix ont enfin vu le jour g' sonstitue un événement d'une imjiortanoe je inorme. L'offre de paix est un aQio." il * * • • Amsterdam, 13 décembre î d' Le ,,Tijd" écrit : d — A supposer m ;me que la diplomatie ol illemande, se considérant comme provisoire- v neot mafftrease de l'échiquier, prétende clore »go stemeaU la partie engagée en se deckt-•ant victorieuse, sans vouloir reconnaître la orce dont dispose toujours a»n adivêrsaire, :e no serait pas «te sa jjart urne tactique d nhabile, puisqu'elle force l'ennemi à pmer d1 e coup. La teneur exacte dt^ conditions do q xiix do l'Entente ne peut guère manquer j, ['cire ooninue, et mèujo si les xK,urPtirlerB ,], 1 "atioutissent pas, les Puissance* centrales |j sortiront renforcées de leur tentative- ' t( Lo „Tijd" oon6idère comme un indice p particulièrement encourageaiit lo fait quic ''es g Puissances centrales ont adressj un a^^pel lu Pape. r> • * * P La Ilnyo, 13 décembre : n I^e „Nieuwe Courant" écrit : u •— Les gouvernements de l'Entier.te r>0 jaiuraient négliger certains courants qui t existent dkiais leurs pays, car il y a pnr , x>ut des groupes que les chefs ne» pe»u>veinti gnorer et qui n'approuveraient pas un îfc^us Iljsolu di entamer des pourparlers do i\ûx. D'autre part, refuser de parler dç paix m- fluoncerait défavoraMemsent l'opinion publu 1 ^ue dans les Etats neutres. On ne saurait « prétendre que La proposition de la QuntVru- plice ait été faite sou s la pres^on d'une fai- ^ blesse économique; il est certain que 1^ ^ circonstances qui dnt permis aulx pu«i«an- 1; -es centrales di'adopter l'atwtudle qu'elles r prise sont précisément celles qui raiilfc*itë \ difficile aux Alliés d'accepter de négocier. \I. Lloydl George se trouve tout particulièrement d,Tjis co cas. Quelle qie s-it la réponse Ces Alliés, r nous nous trouA'ocs en tout cas eu pr«>- c setice d'un acte historique. L'Aiionç^gnie , (.^L déclarée disposée à négocier une paix ® inraWe au moment même où la swna.tiufn. militaire lui permet da 1© fiairo et ceKb li 3 in fait qui ne saurait être méconnai. D'un 0 i-utre cê)te, il en utile de noter que lea 2;ouvemisments ces Puissances centrales, en uf rant de négocier la paix, sont inoontes- ta!>lesneriit d'accord avec les éléments \ûx^- 1 raus de leurs populations." n . • * * Copciuha^ate, 15 décembre! : # t Le oorro9pondant de la „Nationnl Tî- a dende" à Londres prétend avoir appris do source autorisée que M. Lloyd George fera d connaître aujourd'hui à la (Chambre de^ q commui.es la rCpooee que l'Aitgi'e'erte a d l'intention die faire à l'offre allemartidki- U c n'est pas douteux que cotte réponse eera 1 un refus, M. Lloyd George av\ant di-cLaré c il y a pieu de jwurs encore qùp la £!; ';ri'ï 1 sera continuée jusqu'à la vietbire définiti ve, a Quant à la demannie adress e i»ar l'ALlema- 1 gne a-uix Neutres pour 'es prier do se fare r ses intermévi'iairos, oru prétend à Lourlre^ 1 d'iiiB le? milieux politiques qu'un refi s tr s a net serait opposé à pareille intervention'. L'Angleterre et, ses Alliés ont pris le soin t en» temps utile de faire comjTendre aux s Ncutréfe qu'une tentative éventuelle de l'es- c pèco serait considérée comme importune. t ♦ * Christiania, 13 décembre : Tous les journaux soulignent l'importance de la démarche allemande en ferais, < sant aveo do grande? manchot es et e.i pu- f bliant des télégrammes détaillés dr3 Berlin ! au sujet de la «éanee du Iîeicli?rtag et de 1 la note adressée au Pape, ainsi qu'en don- j riant les photographies die l'E»mp<ï,« ir et du chancelier de l'Empire. Le^rs édvoi'iavx Qr commentent la situation pdlitiqa;e et miU- *. taire qui me l'Allemagne à même db fi-'re des offres dj9 paix et discutent la façon dont celles-ci seroit rô;u!es par les puissances do l'Entente. Tous les journaux publient le tette de la ( noie, qui est lien accueillie, m (line par cjux qui sont favorables à l'Entente. ! Francfort, 14 décembre : 1 On mande de Christiania à la ,,Gaz»^te do Francfort" que l'offre de paix al'enan<fo a provoque une panique à l'avant Bourse ■' d hier. Des titres de sociétés r*e navigation ' ont été offerts de la main à la main à 9o et 100 % au-dcssoiw du cours de laveil'e: -on s'est par Suite étonné que les cotations 5 officiel los n'aient marqué qu'une baisse dh '3 ' à 20 %. De^ efforts sont visilJLanent taits en IBourse pour empêcher les offres de « pleuvoir. Le ,,Dagbladot ' dit que (la s ^es milieux dirigeants ce la Bourse do Chn^- < tiauiia on est extrêmement 1 e~si mi-te et qui'on croit à de nombreuses faillies d'in- < termédiaires. I Stockholm, 13 décembre : Le ,,Stockholm's Dacblad" écrit : — La presso do T latente tentera, sans doute d'interpréter l'offre de pa x des Prû>-sances centrales comme un signe de fai- 1 blesse: à cela, la Quadruplice peut réjxnn- t dre d'un seul mot : „Bucarest". Les Etat- 1 qui ont exéoaté aussi rapidement et aussi radicalement la campagne en Valachie, tout : en tenant fermement tous leurs autre* fronts, , n'ont pas à craindre que l'acte qu'ils vion»- 1 nent ce poser soit mal compris par les neutres ou même par ceux de leurs ennemis | qui jugent lor,*nlement et sans passion." ! Le ,,Dacrens Nyheter'* estime que le moment de faire une offre de paix est partiou- < librement favorable, étant donné que l'hiver limitera bientôt forcément les opérations sur . tous le^ fronts. Eu conséquence, les oreilles accueilleront plus aisément le mot „Paix". ♦ • Stockholm, 14 décembre : L'„ Aftenbladet" écrit : — Si le d*'«;r de paix fîre^d de l'ehrtofi-«ion dans certains pays de l'Entente, l'Angleterre ne pourra h la longue résister au courant pacifique Le refus net de négocier et une lutte poussée A l'extrême comme le demande l'Angleterre doivent conduire à. une :astropha qui Sera plus ter.rible encore que ut ce qui s'est passé ;u.siqu';,t présent. Angleterro a tenté d'affamer l'Allemagne, ^ e a échoué, tandis que l'Allemagne, eie-uirrait réussir à affamer la Grando-Bro ; ^ i~ne. Si, sans sa souci des conséquences, j -Allemagne veut mettre toutes se^ chance; j £ r la guerre des sous-marins, la lutte }>eu: ! -venir \5ias sauvage qu'elle no l'a jamais j g >, mais elle peuti aussi être -plus courte -J -l 0 certains se 1 imaginent. De tels événe- j 7 sn»ta seraient inquiétants jiour nous, comme 1 5e ;5si une poix rapide peut avoir ses dan- ' ^ rs pour la Suède si o'-l® ne songe pas à |.G< nps à défendre ses intérêts. En tout cas, ; P est certain! que le combat acharné que ? ^ clanchera probablement le refus moqueur | i* l'Angleterre, pourrait avoir pour nous s conséquences que notre énergie morale la fermeté de noire gouvernement peu- nt seules écarter. î1 ♦ b * * o. Stockholm, 13 décembre : Le ,,Nya Da^ligt Âllehanda" écrit : ( — L'Allemagne peut désormais se ^logifler ^ ivoir proclamé à la i\iC9 du monde qu'elle ne ' *r sire pas continuer la guerre plus longtemps j11 e ne l'exige la dure nécessité qui lui est 1 posée d^assuier eff.cûcesient la feéeufité l" ses frontàèi-es. Du même coup, elle ^ >ére, Ais-àrvis de l llumanité et del'IIis- a ire, si la main qu'elle a tendue est re- j1 msséa, de la responsabilité d'une prolon- J .lion de la guerre. Du côté ces Alliés, des voix déj\ décla- S nt qu'on y est pr-1 à prendre cette res- 61 msa.bilitô dans le but d'empêcher «à l'ave- c< r 'e retour d'une guerre mondiale. C'a^ï ^ 10 utopie et qu'il sera d'autant plus im~ >ssible de réaliser qu'on s'obstinera davan- ' ge à la fameuse condition préalable de " méantissement do 1'-Allemagne." l.] L',,Aftenbladet'' es:ime qu'il est difficile î croire que l'Entente opposera à l'offre 11 1 paix un refus aussi net que celui dont 1 télégramme llouter parle sur un tour de ' oquerio peu correct. Si pourtant il en 1 ait ainsi, il no virait plus permis de jxtr-r des intentions belliquousf-s du groupe ?s Puissances centrales et do l'amour de paix c!e l'Entente : tout le monde ver- * tit clairement de quel côté se trouve la " )lonté d'anéantir l'adversaire. I ? Washington, 14 décembre : On annonce de source prétendument sé-euse que le secrétariat d Etat n'a pas en->10 re^u les j>ropositions allemandes. Il irvira sans doute volontiers d'iutermédliaire ; ' ktro P Allemagne et l'Entente; mais, per- 1 rrin^llomont, il ne fera aucune projK».=ition ' no donnera aucun conseil à l'Entente. 9 » * c New-York, 13 dk^cemoro : ^ L'opinion publique e>t très favorable à ( ie ix.iix rapide, d'aixvrd parce (jue le m*>u-îtueiit pacifiste est très puissent et eu- ~ «te parce que la hausse considérable de ' utes les deiirt'es do première nécessité est s tribuée à la guerre. M. Wils m tient beaucoup à jorcr le rôle 1 3 pacificuteur. Il semble toutefois douteux ' l'il aille plus loin (jjue la simple remise is propositions que l'Allflœflgne s'est dé-arée jir^te à soumettre aux puis&Liybes de Entente. M. Wilson craint de gâter es loses eu insistant auprès de l'Entenrte jxxur amener à faire 1111 pas en avant. Mercredi • >rès-midi, M. Wilson: a conféré ave? « homme qui. a toiite sa confiance, i© ooio-3l Ilouse, qui a séjourné Longtemps dfena is pa^vs eu guoixe et (jjui a f;xit rwpp'or^ 1 président sur la situation d^is e s pays. , Quioi qu;il en soit, ks A m-rioains en , oudraiwt à l'Entente si elle devait opipo- ~ sr à l'offre al'emande un refus categori- ( ie. On est généralement d'avis que l'En- nfce fera dleîs. aonitra-propositiotne. * # Washinglon, 13 décembre : On s'entend à co que, d'un# fartom que1:- ' w>que, le (Joniçrè* os,prime aoni opinion ir la médiatâoni en faveur do la pav:. Le arti républicain se réunira demain: le »^-ateur btone et M. Taft prenrllront la pa-■)'.e. La réunio» teni 0 à Saint-lxmis en iveur de la paix a invite M. Wilsoo à mrvoquer los gouverneurs à Washirw<tm, "in d'y avoir l'occasion <Vexposer a gr ands •aits les bases de son attitude* » • » Washington1, 13 décembre : M. Kitchin, le iiarleui entai re cîisf démo-rate, qui est lo leader do la majorité à la îkambre des représentants, est d'avis que, l les Alliés refusent de prendre en consi-ération la proposition qui leur est faite, opinion publique so rangera du côté des Lllemands. M. Floor, président de la commission des tfaires étrangères», se déclare très satisfait a la nouvel'e tournure des événements. ÎjC speaker, M. Clarki, dit que la x>roPxv itioni allemande fournit au président Wil. ^n l'occasion de faire se& offres de 6er-ice.Le d'vputé Sabath dit que les Etats-Unis ot le devoir do faire tout ce qui est en mr pouvoir pour appuyer un mouvement a faveur de la paix. Ixî deputô M'oientoro pense qu'étant donné u'il est impossible d anéantir l'Allemagne, 1 proposition aoit être iirise tn très sé-loaso considération'. Au Sénat, on se montre plus réservé, impression générale y est que la propo-ition no pourra avoir qu'une efficacité in-irecte et lointaine. Quelques sénateurs K'me la croient d'un® sincérité douteuse : lie ne constituerait, à leur avis, qu'une îanceuvre politique et stratégique destinée à ifluencer l'opinion publique. Un autre roupo de sénateurs exprime des opinions iamétraîement opposées ; notamment 1e se-ateur Phi Lan voit dans la proposition un cte diécisîf de courage moral et affirme que Allemagne est digne d'une grande conj-anee; quant au sénateur Stone, il sa ré->uib de l'événement et estime que rien ans l'attitude actuelle des Alliés no doit btenir las États-Unis d'offrir leurs bons erviccs. * » Paris, 15 décembre : Ou mande de New-York au „0oumal" : — Le secrétaire de M. Wilson a déclaré ue le Président n'avait aucune d<'clarition faire au sujet de l'offre do paix des Puis-ances centrales. T>es financiers bien informés sont onu-rainenis que, en préKence du chang**nerit de ninistre qui v:ent de s'opérer en France t eu Angleterre, la n'es*' pas proche. Washingtoni, 13 décembre : I L',,E»v^aiag Postî", qui est en rapport l iVec M. Wilson, cent : c — Dans des milieux qui' connaissent les 1 ewtimen£9 du Présidant. T'offie de paix des ^âissuJioes centraies soulôve dew avis de o iverse naiture. E*l général, on dit qu'il se- n ait dangereux de s abandonner à un trop r rand optimisme. M. Wilson n'a jamais u baauikmcé sou intention do mettre fin à la !-j"rre, mais il ne se prêterait pus uni d ;u qui consisterait à avantager l'un d£s u roupes de belligérant» ea abusant de la n onfiiance que l'autre met en lui. Peu de ei*»onnes sont à même d'apprécier exacte- r ient combien la situation actuelle est dé- q loaue." '] • .t • • F Washington, H décembre : L',,Eveuing Mail" dit que l'Allemagne 1 .'aurait pu choisir un moment_ plus favora- 1; le pour faii'e son/ otfre die paix. I^es Dais- r ances centrales se trouvent à l'apogée dk. 1 aura succès; 'a confédération allemande est «] las forte qu'elle no l'a jamais été jusqu'ici, i £u regard', le d06ordre règne chez les Al- f iés et le monde eu a assez oe la guerre, c ai Noël, fête d« la paix, est prochs: puisso--c'io noas 1 apporter 1 l^e „Globe" estime que pour l'instant il 6b fort invraisemblable que les gouverne-aents ot les peuples des Alliés envisagent | offre qui leur est faite comme ceux qui la t but font désireraient la leur voir en visa- t ;er. Si l' Allemagne considère que la g..erre 1 st pour elle une guerre défensive, sa cou-epiJLon des conditions d'une paix durable ! L'a qu'une chance médiocre d'être : on a le 1 lrf»it de penser que les Alliés n'ont pas I 'intention de conclure une paix qui par sa c laturo même no constituerait qu'un armis- c icc qui serait mis à profit pour élaborer j le nouveaux préparatifs do guerre. Ils se 1 néfient, craignent l'Allemagne aujourd'hui dus que jamais, et sont plue que jamais li ignés de souscrire à une paix qid ferait 1 .'Allemagne la maitresso du monde. ♦ * * ç Cliemnitz, 13 décembre : An cours d'une réunion à laquelle assis- | aient des milliers'de personnes, M. Schci-ieanaun, député socialiste au Reichstag, a aarlé do l'offre de paix et a adressé uni ap- ' pel aux socialistes des pays étrangers; il a lit en ro autres : < — Si les propositions des Puissances centrales contenaient la moindro exigence qui , [ùt incompatible avec votre honneur ot votre avenir, vous devriez les décliner, comme ( aous les déclinerions si ellos s'adressaient à nous. Ma;s vous avez lo devoir d^ovji^pr yue votre gouvernemont examine avec soin l'offre da paix (les Puissances centra L-s; «ir, ?i vous en refusiez l'examen, reietant ainsi la pensée même qu'un acôord puisse se oon-oltue, vous vous chargeriez d'une dette de sang telle qu'aucun peuple du monde h en a j^>r^é jusqu'ici de semblable, et vous ne serviriez certes pas la cause de votre patrie. Vous affeiilJirioz le facteur moral si important dans la conduite de la guerre et le Vonforcerioz d'autant chez vos ennemis." » * * Berlin, 14 d'cemVe : . 0» mande de Zurich au ,,Berlinc!r Lokal Anaeiger" : _ . — A la sni-s do l'offre de pai? (bîs Puissances oentrales, lo Pape enverra sous i>eu uue note aux Etats belligérants. * * 0 Berlin, 13 décembre : Presque tous les journaux allemands insistent sur, le fait que l'offre de l'Allemagne n'e^t nullement un signe de faiblesse, et qu'il ne s'agit pas pour elle d'obtenir une paiï à tout prix. Dans presque chaque article, on fait ressortir, en ordre pein-cipal, qu'on, n'attache de l'importance qu'à la réponse officielle do l'Entente. I.a plupart dest journaux estiment qu'il ne faut pas se faire de trop grandes illusions. L0 „Berliner Tageblatt" fait observer que l'offie de l'Allemagne ne peut avoir de6ens qu'à la, condition qu'au caractère conciliant de cette première démarche, se joigne une extrême modération. Dans un article qu'il écrit dans lo même journal, M. Haas, député au Reichstag, déclare que la majorité du Reichstag, qui représente la majorité du peuple allée n and, approuve les paroles du chancelier et que ce serait une erreur de croire que les nationaux libéraux et les conservateurs, sous prétexte qu'ils réclament une discussion publique, ne se rallient pas à l'offre de paix. Il n'est pas un Allemand qui ne désire la paix. lue „V"ocwaerts'' aussi approuve la démarche du gouvernement et exprime 1 espoir que les représentants des ouvriers des pays ennemis travailleront avec leurs collègues allemands en faveur de la paix. La ,,Deutsche Tages Zeitung'' «s «a „Ga. zetfcd de la Croix" eussent désiré que le chancelier insistât davantage sur le fait que les pays coalisés ont offert la paix en qualité. do vainqueurs. Ils sont 6-;"uloiiient d a*-vis que le gouvernement aurait du préciser davantage, devant quelques hommes de confiance, le but qu'il poursuit par la guerre. La „Ileichsbote" se déclare satisfaite dQ ce que la démarché allemande détruise 1 action pacifique de M. Wilson, action oui a un caractère douteux. La ,,Germania" insi-t) naturellomeut sur la démarche faite au r s du Pape, démarche qui accro t encore l im. portance historique de l'offre des Puissances centrales. Ixss catholiques du monde entier approuvoront «ans hé s ter cette dômar--ho et la considéreront comme un gage rioux cle la sincérité des tendances pacifiques de l'Allemagne. * * Berlin, 13 décembre : L«s premiers commentaires de la pre£sfc qui nous arrivent des pays ennemis, «'t notamment de l'Angleterre, sur l'offre do paix de l'Allemagne et dk1» ses alliés, no nous surprennent pas. Personne ne s'attendait à ce que los journaux qui ont toujours prêtbé la continuation de la guerre jusqu'à la complète soumi**ion de l'Allemagne, changeas- ab, en l'espace _ d'une nuit, leur ton et leur manière de voir. Ces procédés ne peuvent nuire à la grande démarche faite par nous. Au contraire, ils auront peut-ftre, ces procédés, lotir utilité, tri La presse ennemie déclare- q-i.e nou^ oto. mes (les hvjK-crites «t des faiMœ qui font p&nitenoe et demandent la pai^, c*> qm, peut-être m»Vn«, essayent de donner e change sur leur propre faîble^e, et si elle , rdaôto à nouveau leur volonté d'anéantir le I rétendu militarisme allemand, exigent la * Lvmisou de sa flotte, de nu. me que la j| o.;sion de PiAIsace-Lorraine et do Cons- ^ intinople. Il faut s'attendre à ce que les réponses ( fficiëlles des gouvernements des pa^s cu-ernis, si ellos repoussant l'offre de p«wx ou âpondent évasivemant, soient rédigées 'dans n n ton quelque peu autre. La nouvelle, émanant do Copenhague, 'après laquelle MM. Lloyd George et «Briand. nt échangé dv.s télégrammes ou ils ai 1 trient leur décision inébranlable de conduire i i> guerre jusqu'à la victoire-, ne doit pas p ,ous surprendre nou plus. La hfue avec la- 1< ueflle o:w a.firme de part ot d autre — U vaut qu'on' ait pu délibérer pour arrêter d cfinJtivement les réponses qui doivent être r litos à l'offre do paix — la volonté ' ;uobranlablo do pouir&uivre la guerre! juspi au |J t victoire complète, fait presque soupçon- d er que l'on veut suggestioniner l'un et s autre, aussi fortement et aussi rapidement . no po^isiJe, afin de transformer et l'im- d ressiioa que produit sur le peuple l'otfro de v «ix et l influence que cet offre petit exor-er sur lui. ♦ * • I Vienne 13 décembre : Le Fremdenl iait ' écrit : e — Tout lo monde attend avec impatience «i a réponse que nos ennemis donneront a la S proposition g'û la Quàdruplice. Notre offre si sincère et loyale et lo gouvernement d ■ 'empereur C'ha^Jea ne pouvait mieux d»;i>ui-■r qu'en Ciprimaiit un désir de paix. -■ 'uisso sa voix Uouaci- un écho favorabi* j lu côté de 1 Enter.te ! De dartre, ^ es actes liéro'ques abondent*, tors les peu-ies ont fait lo maximum d'efforts et cba-un sortirait avec honneur du coml>at. Mais à tes Alliés veulent que la terrible bou- « laerie continue, nous sommes prêts." La ,,Eei(Âspost" écrit : — Nou^ ne voulons pas nourrir dés es- t K>irs exagères; mais, en tout cas, le grain j 1 été semé et il lèvera avec le temps. j Il est prouvé mainRenant que les J'ùis- | ances centrales victorieuses veulent rendre f a poix à l'humanité; désormais ce serrât -l'»iutn3s qui porteront devant Die» ot ocrant l'humanité la responsabilité de chaque joutte do san^T qui sera encore vetsée." f La ,,NoufvellJ Presse Libre" écrit : — Le travail d^3 partisans db la gtuCrre «ra difficile. Les puissances victorieuses ( [JTCipCksent de négocier; refuser serait une nooi«>itruosité morale. Si l'on' iefusait cc-;x;iid!an>i, lo ge t-' approuvé par toa s les pa. :ifis*es> do l'univers, portera ses fruits." * • * Sofia, 13 déoembr» ; Le „Mir" < crit : ë , — Nos brillants succès militaires garantissent suffisamment que notre offro de paix { a'ost pas un signs de faiblesse. L'Entente ioit savoir que 1 Quàdruplice est en me-3ure de soutenir la guerre et de continuer la s'irie ce ses succès. Notre offre prouve . combien sont mensongères toutes les paro-les qui cherchent à exciter la haine oontro l'Allemagne en prétendant qu'elle poursuit l'anéantissement de ses ennemis. La Quàdruplice n'a tiré lo glaive que pour assurer son existence et son libre dévelopj e-ment. Si la paix est établie sur do par-ciliés et saines bases, alors seulement elle Bera vraiment durable." Lo journal gouvernemental „Narodni Prawa" écrit : — N'ous n'avons pas voulu et nous ne voidons anéantir personne. C est l'Angleterre qui a proclamé que l'extermination de l'Allemagne était lo but de gperre. Au contraire, la Quàdruplice offre généreusement la paix à fc s ennemis, bien qu'elle ait brillamment accompli sa tâche sur tous les champs do balaille." La „Woenni Iswestia", journal du parti militaire, écrit : — Si, malgré notre offre, nous étions amenés à donner de nouvelles preuves do notre force, nos années, avec 1 assurance calme du vainqueur, obtiendront encore plus rapidement et plus facilement de nouveaux succès et mèneront à bonne fin l'œuvre qu'elles ont commencé à édifier." * * • Komo, 14 dveombre : Slorcrodi, à 'a fin de la séance de la GhamUxs M. Smuiino, répendant à une question d'o M. Baslini, a déclaré au w»-lio l (le la plus grande attention : Il esWyrai que le ministre de Suisse m'a tîrausuii. uno notfi du gouvernement nl-l cm and et do ses trois allié», disant <i|iic de. pourparlers do paix pourraient être commencés. I-e ministre d© Suisse a ajouté qu'il s'était chargé do me faire cette traji»-mission en» sa qualité do représentant ces intérêts allemaaide on Italie, et qu il ^ n'avait nullement l'intention d intervenir à un titro quelconque, mais simplement do transmet; ro la- note. J'ai pris acte de sa déclaration et l'ai remercié. Pour répondre à la question dB M. Baslini, je pais dire dés à présent que cette note ne contient aucune indication précise des conditions do paix sur la l>aso desquelles il sera t possible d'entamer des négociations de paix. Pour lo reste, le text> en a été reproduit en traduction par l'Agence Stefani." M. Sonuino ayant donné lecture des passades faisant alliasion aux conditions de paix, a continue : _ C'est tout. Le reste de la note contient des considérations au sujet de la paix. J'ai répondu au ministre de Suisse qu'il me fallait naturellement me mettre tout d'abord d'accord avec mes collègues et avec les gouvernements alliés au eu jet de la réponse à f.tire à cette note, qui a été élaborée do commun accord i*ir les quatre Puissances ennemies. Je prierai donc le député qui m'a interpellé et les autres qui auraient l'intention de le faire, de no pas faite traîner cet'e discussion en longueur et ce pour les motifs suivants • Dans une affaire aussi délicate, il es: très imnortant que les Alliés procèdent en plein accord, non seulement en ce qui concerne la - jnintessonce et l'essence do la réponse à faire, mais aussi quant aux nuanw o#* de la forme. Or, cela ne serait pos possible si chacun prétendait de prime abord f lire connaître ses impressions personnelles. .Te n'ai pns autre chose à ajouter." M Bnslini a remercié le ministre d'avoir imniMintement. répondu à sa qpespion et, se rendant aux objections jus'if ées de M. Sonnino, n'a pas demandé d'autre explications. iommunigues Olncials. 'oiamuaîqués des Puissances Ceatralei. Berlin, 15 Giéccmbre. — Officiel do cq iili : < Théâtre de la guerre a l'Ouest. Armées (?u prinoe héritier allemand : Sur la rive occidentalo do 'a Meuse, les ianyais ont vainement tenté à trois re-rises de reprendre les tranchées que nouq itir avons arrachées récemment sur la hau-ur 304, au sud-est de Malancouxt. A 1 ost n lleûve, après une préparation d'arù.ld-ie qui s'est largement étendue sur le ter-liit q tué à l'arriére do nos ligr.es ils ont rononcô plusieurs attaque®. Sur la cK-tfl u Poivre, les vagues d assaut enp omies s© unit écu'oullées sous n tt'O feu de d -fcnsle. ur 'e versant méridional, devant le fort 0 yardauniont, une attaque n'a pu sa d^ elopper sous notre feu destructeur. Théâtre do la guerre à l'Est. Front du feldmareçhal prince Léopold dg favicre : Au nord do la voie ferrée Sloczow-Tai»-opol, les troupes allemandes ont péiu tré ans des tranchées russes et ont ramené 0 prisonniers. Front du général-colonel archiduc Joseph!: La plupart des attaques prononcées hier ar les Russes sur le fronti oriental eu .'ransylvanie ont subi le même échec quO e9 jours précédents. L'ennemi a réussi à irendro pieoi sur une hauteur. Armées du feldimaréchal von Mackensen: Des villages en feu jalonnent les routes !ue le^ liusses ont suivies dans lo;:r retraite à travers la Grande-Valaohio.Par d e hemins très difficiles, les troupes coalisées ivaiisqat d'ardeur dans la plaine pour ne >3^ permettre à 1:ennemi de s'arr. t r l>nu ;uement. Dans la montagne, l'ennemi a op. losé de la résistance dans des jjosi'ixitf ortifi'.ies; celles-ci ont été peioôcs. Buizeui st. pris. La lXo arm'e a signalé hier et) ivant hier 4,000 prisonniers. Près d'o Fctesti, d importantes troupesIxil-t ;ares ont franchi le Danube. Front macédonien : Des attaques partielles prononcées près le Paralovo et do Gradesnitzia, dea doux îôtés du cours oriental d^ la Cz»eiriua, n'ont valu a l'ennemi que des portes. Dans l'affaissement de la Strouma, ^ements entre patrouilles. Berlin, 15 décembre. —■ Oîfcciel dï'liier >oir : Enns la région de la Somme, vivo ca-îonnado dans certains secteurs. Dans la soirée, les Français ont- attaqué »ur les deux rives de la Meuse. Eu Roumanie, l'armé© du Danjiie, à son our, a franchi la Jalomita. Berlin, 15 décembre. — Officiel : Un télégramme anglais lancé de Carnar von le C décembre eiernier annonçait que les aviateurs allemands avaient étS moins actifs pendant le mois1 do novembre qu'an!-bérieuremont. Les Anglais auraient détruit 24 appareils allemands, en auraient capturé 7 et endommagé 26. En outre, des (îydroavions ennenis auraient encor© de> céndu 5 do nos appareils. Il suffit d'opposer à cette information les chif/rc** officiels suivants relatifs à nos pertes et à celles de nos ennemis pendant ie mois de novembre. Tandis que nous avons pdrdu au totaA 27 avions sur notre front à l'ouest et a l'arrière de ce front, les Anglais et irai Français ont perdui sur lo front à l'ouest 00 avions , 30 d'entre eux sont tomlx's entre nos mains, soit 27 anglais et 12 fnm-pais; 50 ont été descendus indiscutablement au delà des ligues ennemies, ot 1 appareil a été forcé à atterrir au delà de oea li-(tnns,. Pour auttant que les noms et ies numéros d^ 30 appareils ennemis tomba entre nos mains soient restés intacts, ils sont relevés dans une liste spécial©. * * Vienne, 15 décembre- >— Officiel d'iiier midi : Front de l'Est. Front des armées du fcldmaréchal-giénérûl von Mackenseû : Dans la région de la Jalomita inférieure aussi, l'ennemi bat en retraite. Nous avons do nouveau gagné du terrain. Front des armées du colonel-général ar-ohiduc Joseph : Ijcp, Russes continuent d'attaquer- Hier encore, ils ont partout subi des échecs sanglants, aussi bien au sud do la vallée de î'Uz que dans la vallée du Trotosul et à l'ouest de Tôlgyes. Au"de*sus de Comanesci, des aviatcfirS austro-hongrois ont abattu un avion ennemi, qui capota et tomba dans une forêt. Front des armées du feldmaréchal-général [«rince Léopold de Bavière : Sur les deux rives du Dniester, l'activité ce l'artillerie russe a augmenté. Pas d('auH tres nouvelles. » ' Fronts italien et du Sud-Est. Rien de particulier.^ Sofia, 14 décembre. — Officiel du grand état-major : « Front macédonien. Dans la région de Monastir ÇBitolia), fal* blo canonnade- Nous avons incendié un bal-lon c;ij tir ennemi au sud de Monastir. Dans la boucle de la Czerna, grande activité de l'artillerie ennemie, particulièrement autour de Paralovo. A l'e t de la Cz-ema, nous avons rdpoi <»© une attaque ennemie prononcée entre GiSr desni za et Trnovo. Dans la région de la Moglcna, faible co* Donnado ennemie- hfv; d*»nx côt's du Vardar, canonnade ennemie de pou d'intensité. Crrando, ma s infructueuse activité dr^ a.van teurs ennemis survolant nos positions et le terrain situé à l'arrière de nos lignes. Sur le front de la Belasitza>.piauina* canonnades et engagements entre patrouilles. Des deux e t1* de la StrOjuma, eanon-nnre ennemie isolée et petits engagements etifre patrouilles. Sur le front do la mer Egée, dans Sàmedï 16 Décerr.&re 1916 JOURNAL QUOTIDIEN — I,e JVuméro : lO Centimes^ 3° Annes. — N° 752

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Dieses Dokument ist eine Ausgabe mit dem Titel La Belgique: journal publié pendant l'occupation sous la censure ennemie gehört zu der Kategorie Gecensureerde pers, veröffentlicht in Bruxelles von 1914 bis 1918.

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