La Belgique: journal publié pendant l'occupation sous la censure ennemie

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s.n. 1918, 20 März. La Belgique: journal publié pendant l'occupation sous la censure ennemie. Konsultiert 17 Juni 2024, https://nieuwsvandegrooteoorlog.hetarchief.be/de/pid/pn8x92310h/
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LA BELGIQUE PRIX DES ABONNEMENTS 3 mois (avril, mai, juin). lr. 11.40j f mois (avril, mai), ir. 7.60 ; 1 mois(arrilj.ir. 3.80. Lss demandas d'abonnement sont reçu** tœciun-vement ixi> les bureaux et les routews de* postes, —« Le< réclamation* ooncer nant Us abonnement* doivent être adressées exclusivement aujj bureaux de poste» ADMINISTRATION ET REDACTION: ESsntaBne-aux-Herbea-Potaflôrss, 31, Qrtjxallss. V-.ï *BI* Ol» ANNONCII Petites annonces, la lign», II. 1.00» — Réclame* avant l&- annonces, la li^ne, ir. lt-60. — Ccn-p* dm journal, la lignj», r. '/.ûii. — baitsdiver la li^ae, lr. 6,'JQ. — iSécroioyie, la ligne, 'f. 3.ol», — f^>t® de.\ Eleveurs, Avis de wouiié*, Annonces notariale*^ la ir. 2.^0. 6u'd«u< d* 9 S I? n*ar«a Dliêdias ti uaiDistratiu ; « £ » ,VVS <OS «IOHESSE6. OiRtC' ËUH LA GUERRE 1,324* jour de guerre Kion 4 signaler. deuFdïssmsj reichstag Discours du Chancelier. Messieurs, Lorsque, le 29 novembre dernier, il m'a été donné ue prendre pour la première fois la parole a oeite place, j'ai pu annoncer au Reichstag que le gouvernement russe avait proposé à toutes tes puissances belligérantes d'entamer des négociations en vue d un arm-stice et de la conclusion de la paix. Cette proposition fut acceptée par l'Allemagne et ses aiiies, qui envoyèrent aussitôt des uekgués a lirest-Litov^K, tandis que 'es puissances encore alLee* à la Russie ne donnaient pas signe de vie. Le résultat des négoo'allons vous est connu. Je ne .vous rappellerai pas les innombrables discours prononces au cours de eus négociations, dunt les orateurs visaient iplus parUcuueremenl l'effet & produire au dehors, et qui reculèrent de jour en jour le but poursuivi par les négociateurs, non plus que les «alerrup-tions, la rupture et enfin i>a reprise des dites nego eialiuns. Nous étions arrivés dans un stadium ou une décision délinilive s'nnposait. Le 3 mars suivant, la paix fut conclue a 13rest-Litovsk et ralihèS le lo mars pur l'assembice générale des Soviets tenue a Moscou. Il n'entre pus dans mes intentions de revenir sur i'iinpress.on que la conclusion de la paix avec la Russie a produite chez nos ennemis, pour qui l'hypocrisie est devenue une seconde nature, qui afuebent brutalement leur manque de sincé-rité et qui, au moment même ou ils oe préparent à mettre la main sur un Etat neutre, font claironner par le monde leur désintéressement. Dans cas conditions, il ne fallait pats s'attendre de ieur part a des déclarations inspirées par la calme rénexion m une critique objective des faits. Je ne vous parlerai que pour mémoire du télé-granlme que le gouvernement de Washington a cru devoir envoyer au Congrès général de Moscou pour 1 m exprimer la sympatli.e des Etals-Unis au moment décisif ou, à l'entendre, l'Allemagne s'apprêtait à faire échouer l'œuvre de la révolution. Nous n'avons jamais songé un seul Instant, pas pius que nous n'y songeons en ce moment, à nous mettre en travers de^ vœux «t des aspira-tioiis de la Russie, qui a secoué le joug du tsarisme. Nous désirons au contraire, ainsi que j'ai eu déjà l'^omieur de vous le dire le 2y novembre deirner, que l'ordre et la tranquillité renaissent duos ce pays, que la situation y redevienne normale, et nous regrettons vivement que les événements ne fassent pas prevon* un retour rapide au bon ordre et que des excès y sèment encore l'épouvante. Je ne m'occuperai que du traité même. Ainsi que vous avez pu vous en rendre compte, ce traité ne contient aucune clause déshonorante pour la Russ.e, aucune indemnité de guerre, aucune annexion par la force de teïritoues russes, bx un certain nomme de pays-frontière se sont séparés de la mère-patrie, cette séparation s'est /aile par la seule volonté de ces pays, reconnue d'ailleurs par la Russie elle-même. iNous avons adopte ù leur égard l'attitude que j'ai eu l'honneur de vous esquisser, qui consiste ù ieur permettre, sous-les auspices de l'Empire allemand, de kure choix d'un gouvernement conforme à leur situation et à leur degré de culture, en sauvegardant naturellement nos intérêts propres. C'est en Courlande que le développement a été le pius marqué. Comme vous l'avez appris, une deputation de la corporation reconnue par la Dicte courlandaise est venue à Berlin déclarer que ie pays, s'étant détaché de l'union politique a laquelle il appartenait, exprimait le désir d'être raùaché économiquement, m.htairement et politiquement 4 l'Allemagne. Dans la réponse que j'ai eu l'honneur de lui faire au nom de :Sa Majesté l'Empereur, représentant iégitime de 1 Allemagne, j'ai reconnu l'autonomie de La Courlande et exprimé ma reconnaissance et ma satisfaction pour le désir d'un rapprochement étroit avec l'Empire allemand, qui rappelle les relations entretenues par nos deux pays depuis des siècles, tout en faisant mes réserves en ce qui concerne le système politique jusqu'à ce que la situation du pays se soit consolidée et que les facteurs constitutionnels se soient prononcés. Quant a la Lithuame, elle a pris, au cours de i'annee dernière, une decis.on qui prévoit un rapprochement sous farine d'une union économique et militaire avec l'Empire allemand. J'attends la prochaine visite d'une députation de la Diète de ce pays, qui doit nous renouveler l'expression de cette résolution et qui, de notre côté, sera su.vie par la reconnaissance de la Lithuame comme Etat indépendant. Nous attendons avec confiance l'élaboration future de son système politique. 11 en va tout autrement en Livcnie et en Estho-nie. Ces pays se trouvent à l'est de la ligne de démarcation tracée par le traité de paix ; toutefois, l'article 3 du traité avec la Russie en prévoit l'occupation par des forces poiic.ères allemandes, qui seront chargées d'y veiller à ia sécurité jusqu'à ce qu'ils s' .^nt eux-mêmes en état d'assumer cette tâche et que leur organisation en Etats soit un fait accompli. Ce n'est qu'alors que ie moment sera venu pour ces pays de songer à leur nouvelle orientation politique. Nous espérons et nous souhaitons que leur décision soit favorable à un rapprochement amical avec l'Allemagne, mais n'excluant pas les relations de bonne amitié aveu la Russie. Un mot encore au sujet de la Pologne, dont, il est vrai, il n'est pas expressément question dans le traité de paix. On sait que la proclamation des deux Empereurs a, en date du 5 novembre 1916, proclamé a la face du monde l'autonomie de ce pays. 11 s'en suit que le développement ultér.eur du système étatiste du nouvel Etat ne pourra avoir heu que sur la base d'une action commune de l'Allemagne et de la monarchie danubienne, d'une part, et de la Pologne, d'autre part. Dernièrement, de nouvelles avances ont été faites par les cercles politiques de Pologne au gouvernement allemand et aux membres du Reichstag, concernant nos relations futures. Nous examinerons volontiers si ces avances sont de nature à atteindre les buts poursuivis par les deux gouvernements et qui ne visent à rien d'autre qu'à vivre en pariaile intelligence avec notre nouveau voisin, pour autaut que nos intérêts soient sauvegardés. Notre sous-secrétaire d'Etat, Son Excellence von dem Bussche, vous en dira plus long à ce sujet. Messieurs, je n'ai puis grand'chose à vous dire. Lorsque, comme j'ai lieu de l'espérer, vous aurez accordé votre approbation aux traités qui vous sont soumis et que la paix avec la Roumanie sera conclue à son tour, le fait que je vous faisais entrevoir dans mon discours du 24 février, notamment que l'état de guerre avait virtuellement cessé au front de l'Est, sera devenu une réalité. Ne nous payons pas d'illusions toutefois. La paix mond.aie est encore très éloignée. Aucun indice de nature à faire croire que les pays de l'Entente aspirent à reprendre le travail fécond de la paix ne se découvre encore à l'horizon politique. Plus que jamais, ils poursuivent ieur but, qui n'est autre que l'anéantissement de l'Allemagne, mais ce n'est pas une raison pour nous fai.e perdre courage. Nous sommes préparés à toutes les éventualités. S'il faut que nous fassions de nouveaux sacrifices, nous sommes prèle à y consentir. Dieu, qui nous a rttbkmtot protégés {uflgfu'è. présent, ne nous abandonnera pas. Nous avons conliance dans la justice de notre cause, uans notre incomparable armée, dans ses chefs valeureux et leurs troupes héroïques. Nous avons conliance dans notre peuple, qui a fait preuve de tant d'énergie et d'endurance. . Comme j'eus l'honneur de.ie dire le 24 février dernier, la responsabilité du sang versé retombera sur la tête de ceux qui ont voulu la continuation de la guerre, de ceux qui ont refusé de mettre fin au carnage. Discours du baron von dem Bussche. Le sous-secrétaire d'Etat baron von dem Busiche a pris la parole ensuite et s'est exprime comme suit : — Les gouvernements coalisés ont eu l'honneur de vous soumettre ie premier traité de paix conclu au cours de ceite terrible guerre, à savoir le traité conclu avec 1 Umuaine. Nous sommes en mesure aujourd'hui de soumettre & voire approbation deux autres traités de paix, accompagnes de leurs troues auditiomieiS, à savoir ceux conclus avec les gouvernements de Russie et de Finlande. Par ces traités, l'état de guerre cesse virtuellement sur ie front russe, et si, comme nous pouvons vous en donner l'assurance, la paix est conclue dans quelques jours avec la Roumanie, l'état de paix régnera sur tout le front de l'Est. Nous sommes en tout premier heu redevables de cet Miiegeiuenl de notre situation militaire et économique à l'héroïsme de nos troupes et des armées coalisées, a-nsi qu'à la oonduite géniale de la guerre par nos incomparables chefs d'armée. Vous avez été tenus parfaitement au courant, par les communications antérieures du secrétaire d'Etat von KUhlmann au sein de cette assemblée et dans les réunions de la Commission principale, ainsi que pa;- la publication des comptes rendus des négociations qui ont eu heu a bresi-Litovsk. Je ne m'y allumerai donc pas plus longuement. Nous avons &uivi avec intérêt les différentes phases des négociations a Brest-Litovsk et les raisons pour lesquelles, après la rupture de ia seconde phase des pourparlers avec M. Trotzki, nous avons cru devoir adopter un ton plus menaçant et donner la parole aux armes pour obtenir ia paix désirée, ne vous ont certainement pas échappé. 11 apparut clairement, dès le début, que M. Trotzki n'avait aucune intention d'aboutir a la conclusion de ia paix. Son but était visiblement de provoquer de i'enervescence dans notre pays et il rêvait mémo de décioncher la révolution sociale en Allemagne et en Autriche-Hongrie, ce qui lui aurait permis de masquer la défaite complète de la Russie. Et il ne s'est pas fait faute de donner libre cours a ses récrimina lions quand n a vu s'ehondrer ses illusions a cet égard. Les discours prononces par M. Trotzki à Brest-Li-tovsls êta.ent destines au dehors. On ne peut pas dire que, de sa part, il y ait eu véritablement des négociations. De notre côté, nous étions parfaitement informés des intentions de M. Trotzki, même si son attitude et ses discourt ne nous avaient ! édiliés complètement a ce sujet, il ne nous res-i tait donc d'autre alternative que de rompre les négociations «t de faire entrevoir a M. Trotzki les conséquences de sa manière d'agir. Quand notre marche en avant eut amené les dirigeants russes à résipiscence, il ne s'ag-ssait plus que d'imposer à la Russie des exigences qui ne lui permissent pas de s'esquiver davantage. 11 n'est pas étonnant que, vu l'attitude adoptée par nos adversaires, nous ayons été contraints d'aggraver nos conditions pour assurer noire sec urne. Les nouveaux pién.po tenu aires revenus à Brest-Litovsk sans M. Trotzki lui-même ont parfaitement reconnu nos exigences et notre droit d aggraver les conditions proposées par nous. Nos uélégués à Brest ont même emporté la conviction que les délégués russes s'attendaient à une aggravation plus sérieuse encore de nos conditions, après nous avoir forces, par leur attitude louche, a avoir recours aux armes. Si, auseours des négociations entre le 1er et k 3 mars, les Russes ont éievé une protestation contre nos agissements, si à l'expiration des négociations ils ont cru devoir remettre une pro-; testation aux termes de laquelle ils déclarent avoir été contraints de passer outre, ce fut certainement plus dans l'intention de sauver 1a face que par conviction intime. Ce faisant, ils n'ont fait que suivre la tactique adoptée a Pétrograd avant leur arrivée à Brest, tactique qui consistait à nous accuser d'intentions militaristes et annexionnistes et à se représenter eux-mêmes comme les protagonistes des idéals pacilistes. 11 est de mon devoir de constater ici une fois de plus que cette protestation n'était rien moins que fondée. Nos exigences n'étaient autres que celles qui, depuis ie mois de décembre, avaient été discutées longuement. Les nouvelles conditions posées après l'ultimatum opncerndi-iui liars, Erdehan et Batoum. M. von Rosenberg avait, dans la réunion piénière du l*r mars, non seulement remis a la députation russe ;e tette du traité principal, ne l'avait pas seulement commente article par article, mais y ava.t jor.i une traduction russe. Son Excellence von Korner avait, à la même date, expliqué à sou tour aux déicgués russes le projet de traité «*u xo qui concerne les relations économiques, en leur démontrant que les conditions imposées n'avaient pas varié depuis l'ultimatum, et de même leur avait remis mie traduction du texte en langue russe. De son côté, Son Excellence von Kriege avait le même jour, en remettant le texte russe du traité additionnel russo-allemand, attiré leur attention sur le fait que le projet de traité était entièrement conforme aux décisions prises par ta Commission juridique russo-aliemande au cours de ses délibérations durant les semaines consacrées à leur examen. 11 appert clairement de tout ceci que les Russes étaient entièrement au courant et possédaient les matériaux nécessaires pour délibérer. Et ce qui prouve qu'ils en connaissaient la portée exacte, c'est qu'au cours des délibérations, dans îes journées du 2 et du 3 mars, Us nous ont signale de légères incorrections dans la traduct.on russe livrée par nous et démontrèrent par ce fait qu'ils possédaient parfaitement le texte des traités de paix. L'affirmation de la délégation russe que le temps mater i pour un examen sérieux lui a fait défaut ne tient donc pas debout. Les Busses n'avaient nullement l'intention de soumettre les projets de traités à une critique sérieuse. Nous en avons la preuve dans l'attitude adoptée par le premier délégué russe M. Skobelef, qui, à la séance du lur mars, a, sans raison plausible, décliné l'offre de M. von Rosenberg tendante à constituer dei commissions pour l'examen des questions juridiques et économiques. Au surplus, les Busses s'étaient adjoint des hommes particulièrement Compétents, et M. Skobelef, dans sa déclaration, s'en est rapporté à leurs lumières. Je m'en réfère au mémoire qui a été transmis au Reichstag pour ce qui concerne les particularités du traité russe telles qu'elles sont consignées dans le traité principal enlre ia Russie et les Puissances de la Quadruplice d'une part, dans le traité additionnel politique et économique entre la Russie et l'Allemagne d'autre part. Quant aux clauses d'ordre économique et juridique, il me suffira de déclarer qu'elles sont conformes à celles de même nature stipulées dans le contrat que nous avons oonclu avec l'Ou-kraine et que, sur différents points, elles sont encore plus avantageuses pour nous. Pour ce qui regarde la Finlande, nous avons été contraints de conclure un traité de paix séparée avec ce pays après que sa séparation politique de l'Empire russe eût été reconnue par la République démocrat.que de Russie et que partant ia Russie ne possédait plus l'autorité ni la compétence pour traiter avec nous au nom de la Finlande. Il est certain que la Finlande ne serait jamais entrée dans une guerre qui nous a été imposée par la Russie et nos autres ennemis. Les négociations avec la Finlande ont eu heu à Ber-,.Ma «Ijm sont etrasUrisést par tour vsprit de con ciliation. Aussi ont-elles abouti rapidement et à l'entière satisfaction des part.es contractantes. Ici encore, nous avons, concurremment avec le traité de paix proprement dit, qui ne concerne que les questions d'ordre politique, conclu un traité économique qui règ'e nos futures relations commerciales et maritimes. Je me flatte de l'espoir que, de l'examen des clauses du traité avec la Finlande, les membres du Reichstag auront emporté la conviction que, dans cette circonstance, nos délégués ont servi admirablement les intérêts de l'Allemagne, de nombreux avantages que ne comportait pas 1a situation antérieure, nous étant assurés. » L'ENTENTE ET LA HOLLANDE La Haye, 18 mars : Du Bureau cle correspondance» j — M. le ministre Lotudwn a déclaré à la seconde Chambre que lo gouvernement néerlandais 3'étaifc vu oblii^é d1 accepter l®a ô-d-k,encea de l'Ëutente et de parnk.fc.ire le voyage des navires hollandais dftns j^a zone dangereuse, à oonililion que les Alliés fowrnis-semt à la Holl&ncie 100,000 imues de iK>-meut avant le 15 avril, car, interrogé par lô\ gouvernement néerkuidfiiis, l'Allemagne a répondu qu'il lui était imposable de livrée 100,000 tonnes de froment euckaua dans, mois. Toutefois, le gouvememeo* a aui>or-donné son consentement aux conditions suivantes : les Pa^-s-Bas doivent avoir l'assurance que leur tonnage sera réparti et que lo pays sera approvisionné sur les bases établies par „The Lorulon Beisis of Agree-ment''. Alli6s devront livrer le cliar-bon cîo toute à tous les navi.es, hoUfcancll&is ou autreea, qui assureront la mavigftbioai avec la Hollande. Quant aux navires hollandais c^ud auront à traverser la zone barrée, les tfouvetiiéaients de 1; Entête 6'e.ugfigca-05ii à ne pas lea armeir ni à leur faire transporter des troupea ou dfa matéri >1 de guerre ; en outre, leurs 6qui[>ages auront la faculté 'le rester à leur bore! ou de le quitter et Ijh navires détruits seront remplacé» imm£-diatement après la guerre. Le gouvernement néerlanoais ne .saurait aller plus loin dans la voie des concessions. iVL Loitdon a déclaré que, dès qu'il aura reçu 1a réponse des gouvemeinemts alliés, *1 on donnera ooniiaissancâ à. la Chambre, qui a décidé de discuter demain les communications du minis tre. *** La Haye, 18 mara : Après les déclarations de M. Locdon, le président de la Chambre a proposé d'ajourner la discussion jusqu'après la jréponse d.:s Alliés. Le ddpuîtâ Lohman a dema. dédene l'ajourner quo jusqu à demain on disant que si le peuple néerlandais pensait autrement que son gouvernement, îj, gérait ko portant que les gouvernements alliés le sus* nt. VI. Lounens a dit qu'il éi&it du même avis et a fait entendre quelques parole» de protestation contre les prétendus protecter.ir* uee petites nations. La Chambie a voté l'ajournement de la discussion à demain. *** La Haye, 19 mars : On n'est, pas d'accord, dans les milieux parlementaires, sut- le point de savoir si M. Ixmcîon a dit dans son discour» que c'est touit le tonnage néerlandais qui ©si mis à la déposition des Alliés ou seulement la partie de C9 tonnage qui se trouve en AmA-rique. La phrase finale dans laquel'e le mi nistre a det que grâce à sa réponse la Hollande gardera une grande partie ae sa f.otte marchande, pc-rmet tùj conclure qu'elle n'en a cédé qu'une parflie* Toi» les journaux du soiir, notamment le ,*Nieuwe Courant", attaquent le gouvernement. M. Loliman s»ô propose d'interpeller demain M. Loudon. *** Berlin, 19 mars : On mande de I>a Haye à la „Gazdfte de 1 Allemagne du Nord" que les déclarations du ministre néerlandais n'ont que médiocrement satinait \e& membres de la seconde Chambre. *** Londres, 18 mars : On mandb de Washiiigton ad „Times'» : — Le président Wilson a donné *udienet au ministre des Pava-Bas qui venait lui proposer une modification do la résolution prito concernant l'utilisation des navires néerlandais, mais il lui a opiposé une fin de non-recevoir. Le tonmage n,<:erlajy?ais immé. diatement cfispomjibde pour le trafic transatlantique est de 400,000 tonnes. LlTERYEflTION EjM EN SIBÉRIE Genève, 18 mars : D'aprùs des informations publiées par le „Daily Mail" et le ,,Temps", les divergences de vue^ qui existent entre la popu-bv.ion et le Cabinet ait sujet de l'iuterveru tion japonaise ou Sibér e ont provoqua une crise miuisjfcérielle à Tokio. On mande de Tokio au ,,Temps" en dlate du 13 que, contrairement aux nouvelles publiées eu Angieifcarre et aux Etat»-Unis, il 6ït inexact que l'intervention du Japon soit décidée; seuile une minorité en est partisan. L opinion publique sout ont les milieux coan-ineroiauac influents qui lui sont hoG&iîes. A la Bourse do Tokio, la baisse pirovoquée par l'annonce de l'intervention du Japon en Sibérie a fait place à la reprisa lorsque la nouvelle a été démentie. Le „Temps ' ajoute : — Jusqu'à pré^enit, on ne sait rien de précis au su je* d'un accord qui aurait été oonclu entre le Japon et les Alii'a. *** Paria, 19 marg : On mande de Washington : Un télégramme de Tokio annonce que ^importantes d&lftvérafcions ont eu lioiu au château d'IIa^ama entre le Mikado, le ministre "do h'- guerre, et M. Ofcuina, ancien président du Conseil. Le Mikado est ensuite remcnS à Tokio poux recevoir l'ambassadeur des Etait*-Unis. On ne connaît ^os e^oore ia décision que le Japon, a prise- Le^i px6-^aratifs de la mobilisation générale seraient déjà très avancés. *** Paris, 18 mars : On télégraphie de New-York que !e message que M. W ils on destine au Congr s est prêt. Ce message &<olare solennellement que lea Etats-Unis ne peuvent pas approuver une action japonaise en fcàbérifl. Négociations de paix Berlin, 18 mars. — Of-'ioiel : Le commissaire da peuple rns^e des af-faires étrangères a envoyé le radio télégramme suivant au ministère des affaires étrangères de Vienne et de Berlin : — Congrès exliraoïslinriire russe des soviets, des délégués ouvriers, soldats, paysans et sosaques réuni à Moscou. Le traité de paix que la Russie a conclu le 3 mors 1918 à Brestr-Litovsk avec les puissance» de la Qpadirupilice a é*ô f ••• Pétrograd, 18 mars r t Le tr àfcé da paix a été ratifié le 15 mars p a minuit par vote puUic. m •** à Berim, 18 mars : q Un,courrier du Congrès des soviets e-t dt déjà en route pour Berlin avec les doc a 11 monts ratifiant le traité de paix* *** Londres, 18 mars : On mande do l'étrograd M'Aeysnce "Rouler: ka — Êes socialistes revoiutionucuretf d» g*u- d che on* voté contre La ratification du traité le de paix et déclaré qu'ils s'opf*>seiiaieat par loua moyens à sa mi»e à exécution. R *** sn Bucarest, 18 mars : _ i.n M. Marghiloman a été nommé président du ^ Conseil des ministres. ti « — re JLa guerre navale t Paris, 18 mars : De l'Agence Havas : — On annonce oTfio'eTenient ^u'n est la toujours sans nouvelles du sous-marin ,,Diane", qui aurai* dLi être re t-j an port u depuis lonjgtLmps. On le considère comme q' perdu. 01 Berim, 19 mars : o Récemment, un de nos sotBB-marînS a csoalê » ilans la Manche donne voiliers anglais qui se rendaient de Franoe dan» des }>or s anglais. Ils n'avaient qu'une médiocre provision de vivre». Le pain de gu«mre trouvé ^ sur cc& voiliers était gTis, s'émiettait et l n ait un goût a«ver ■&.'>le. Le oa.âtaiu} dit que le succédané de café était fait de ni châtaignes. Le sucre manquait et était rem- u placé par dhi sirop. Dans les réserves, on it'a trouvé en fait do graisse quo ^ margarine : il n'y en avait d ailleurs que de petites quantités «t elle était de très mau- d vais goût. Du ravitaillement a^o'umenr d.V- s< "o^tueux do ces deux navires on es* on droit d le conclure aux difficultés auaqueïl^» on est on butte en France eu matière d alimen a-iion. Sut Vs d^uix voiliers se trouvaient flewx g*unii!S âgés de 12 ans : o'e^t une nouvelle preuve que la flotte marchanda ennemie manque d'hommes. |< Rotterdam, 18 mars : à Le vapeur anglais ,,Àmulot" (1,018 ton- r nés brut), se rendant de Rotterdam en An-çleterre, a coulé. • * Copenhague, 18 mars : Le vapeur norvégien ^TVi-ante", H11? trai.s-nortait du oharbon de Svransea à 'T^onen. a f •tS coulé : d"iux hommes ont péri, quatorze q *Mit éti sauvés. . - La bai-one norvégienne ^Boraan-za", partie f il y a ci no mois d« NorvVe pour VAm^- f rique, a disparu depuis lors. On craint, c ■ui'e'l'J n'ait péri avec aon équipage qui était composé de douze hommes. ^ EN AMÉRIQUE — l Paris, 18 mai-s : Le ,,Temps ' apprend do Washington qMe f d'après une déclaration du département des c vivres, 1a quantité do farine disponible n'at- c' teint que 30 p. c. des stocks normaux. f Néanmoins, les Etats-Unis ont l'intention 5 de commencer la fourniture aux Allies des 90 millions de boisseaux de blé prévus ^ pour le premier semestre de 1918. b EN ITALIE Cologne, 18 mars : v On uiando de Lugano à la Gazette de Cologne : — Le richissime négociant baron di Nirinda de Trapani et M. Grandi, syndic socialiste de Rodi-gno, ont été arrêtés; ils sont accusés de propa- n gande pacifiste. t< *** à Rome, 18 mars t Le Mcssagero annonce que le capitaine Roberti a terminé l'instruction de l'affaire Cavallini. Il conclut au renvoi devant le Conseil d*%guerre de t Cavallini, Buonanni, Brunicaedi et de M™ Ricci. 1 ^ r Les événements de Russie Ivondr^e, 18 mars : d On mande de Pétrograd au ..limes" : d — La circulation des trains de voyageuiB ^ c^ît interdite, même vers les faubourgs- Une ceinture de tranchées entoure U capitale Des milliers d'ouvriers construisent des retranchements sous la direction d'ingttfiieurs. c * ♦ * Londres, 18 mars : l On mandle de Pétrograd à l'Agence Peu ter. s — Le régiment de garde Preobras- n chenski a été désarmé par la Ciai"de rouge, d Les homme», soupçonnés do sentiments ooji- P tre-révolutionnaires, ont été arrête». Putrograd, 19 mars : ° L'„Utra Rossij" publie le premier ordre z. ki jour adressé par M. Trotzki à la Garde Ronge. Il y est dit que la lwtte n'est pas ^ encore terminée pour la Russie, qui a besoin à d'une forte ann^e pour eom'iatti e efficace- ^ mepA la capitalisme international.M. Trotzki d îoinande à tous de se serrer anitour du dra- i eau da la révolution pour mener la .Guerre b Sainte contre la bourgeoisie. t: **» Copenhague, 18 mars : p On mande de Pétrograd qu'on s y attend n à ce que 1a contre-révolution éclate du jour 1» au lendemain-. I-es parti» Ixairgeois auraient a réussi à aciierter tout un régiment, qui a ° cré abondamment pourvu d'armei et de ma- J îiitions. Jjfk semaine dernière, deux aut'Oa e régiments auraietst suivi cet exemple. On c ; eut entendre dire partout, à Pétrograd : v ,, Quelque chcse ne v» pa#»". Lors de son a départ de Pétrograd, le gouverner«rvt, bol-"hevistes a fait placer tout le long du trajet, jusqu à la gare, deux rangée* douhies de mitrailleuses. Il prend s es dispositions p en vue de combattre la oontre-révolution et & a mis les bâtiments publics en é.tat de défense. p *** A Paris, 18 mars : i: D'après une dépêche de l'Agence des Bal- 3 kans, une situation pre» lue semblable à celle 1' de Pétrograd existerait à Moscou. En d'*pàt de l'interdiction formelle du ConsOil communal de Moscou, le» trains venant de Pétrograd et du nord amènent journellement à 1 Moscou côs milliers do voyageurs sans au- ® torisation. Une foule df autres personnes ga^ gnent cette ville à pieri. I^s rues sont bon- n dées d'hommes, de femmes et d'enfante sans IC alxrl. L'Oukraine ne fournit plus d« bîA. Jstocks existants à Moscou sont épuisés. • * * b Berbn, 18 mars t j» I«s blancs-mssiens ont demandé au gon- a vernement allemand de les aider à conflti- c] tuer un Etat autonome die Ha Kiissie blanche- Le traité de paix oonclu entre la Russie ne permet pas à Y Allemagne d'accueillir cette demande, car elle •'est engp^e à a ne pas s'immiscer don» les affaire* in£6- 6\ eîs, tons 1^8 mouv^ncnt8 qui se font jour f uur obtenir l autonomie de territoires si- 5 lés à l e^t de la ligne fixée jtir le traité ^ s paix. 11 ne faut pas oublier du reste — ue la Russie, de son côté, s est interdite p 3 se mêler des affaires de pobtique inté-eure de l'Allemagne. •*a Berlin, 19 mars ; On transmet de Lugano au ,,"PerliiK-T Lo l Anzeiger" la déf^clie suivantisenvoyée ^ Hammersfort en date du 15 au „Corr»ere illa Sera'' : — I-es ministres d'Italie, de France, de elglque, de Portugal, de Ferbie et de Grèce ^ Hit blo'iués ici de] nuis cinq jnirg. Il ^ ipossible de prévoir quand ils seront libres i partir pour la Suéde. Toute* le* tan ta ^ vee tftî es en vue d'entrer en rapport di- u et, même par avions, avec le commandant i la Garde Blanche, le général Mannernetm, Ll it échoué. 811 Zurich, 18 mars : On mande do Wasa à la légation de Fin- ! nde à Stockholm : — Le général Mannerhe«m a commencé ^ ne offensive générale qui a donné }\n- u'à présent de brillants r<"«ulta#*. Les lo- l{f vlit/s de Kirchdorf ot de FTeinolo ont été mquises et aviron 3,000 garde® rotiges 11 nt été faits prisonniers. L^s opérations ontinuejat avec succès sur tout le front. ^ Copenhague. 18 mars t m On mar.de d^ Wasa que, d'après ^es ]our-iux finlandais, la population de i'archî pel " Aland aui -i l'intention de déclarer 1 in-ipendanc© de» îles et que les négociations ^ •élhr.inaires pour le choix d'un gouverne- ra-lent auiaient déjà commencé. lL Berlin, 18 mars : ^ Une délégation finlandais® arrivera à bref 0? élai à Berlin. Elle a pour mia^ion de mmettre au chancelier de l'Empire les L ésidérata de la Finlande. DÉPÊCHES DIVERSES S Londres, iS mars : Le Daily Mail annonce que le maréchal Haig. î général Foch et le général Wilaon sont arrivés I>oodres pour assister à un Conseil de la Cou-onne, qui doit délibérer sur d'importantes quea- ions d'ordre militaire. *** Londres, 19 mars : De l'Agence Rcuter : — On annonce officiellement que le Comité su le térieur de la guerre a tenu plusieurs séancee et o |ue d'Importante» conféren<e6 politiques ont été C: enuea à Londres les 14, 15 et 16 mars, sons la p< jrésidence de M Lloyd George. MM. Clemen eau et Orlando, ainsi que d'autres ministre® et £ les officiers supérieurs y ont a^isté. u, La semaine dernière, MM. Clemenceau et Or- ^ ando ont été reçus par le roi et la reine d'Angle- 0, erre. 11, •** Berlin, 19 mars : ,, On mande de Rotterdam au Berhner Tare- l, rlatt : f! — Interviewé, M. Henderson a déclaré que le e >remier pas à faire en faveur de la paix est de onvoquer une Conférence socialiste internatio taie. Il espère ardemment que le* délégués de la léroOcrutie allemande ne refuseraient pas d'y as- . ai ister, car les socialistes de l'Entente défirent se d* endre compte si les socialiste** allemands pen- o< ent comme la démocratio de l'Entente et des p >ays neutre» à propos de la conclusion d'une paix tlj asée sur les principes socialiste#. *** t( New-Burrough, x8 mars : Un incendie a écla.é dane le nouveau chantier ^ le New-Burrough. Ce chantier occupe 1,200 ou- ' riers et construit des navires marchands en acier. • tr • • Londre, 18 mars t <l L'Agence Reuter annonce qu'en vne d'écono aiser le combustible, un arrêté ministériel décré- él era la fermeture des théâtres et des music-halls Oi i 9 h. z/a du soir. ui b. Paris, 18 mars : d M. Clemenceau, M. Orlando et les autres minia- di res français et italiens, qui s'étaient rendus & l' xmdre» pour participer à d'importantes délibé g; ations, sont rentrés à Paris, _ •** Berlm, 19 mars : On mande de Genève au Berliner Tagebîatt ; — Le Temps dit que le mouvement d'opposition . lirigé contre le cabinet Clemenceau par la Ligue l'action républicaine, que préside M. Dalbiez, I,<] >rend de l'extension. »*» éï Cologne, 18 mars : Os On mande de la frontière suisse à la Gazette de re Pologne : tic — La catastrophe de La Cou meuve constitue B( a plus terrible explosion de munitions qui se :>r ait "produite jusqu'à présent en France. Plus d'un lillion de grenades ont sauté, à la Suite, dit on, tu maniement imprudent de caisses de munitions iar un artilleur. La Cou meuve est une petite ille de 5.000 habitants, située entre Saint-Denis-lubervillers et Le Bonrget. Dans toutes les usines le ces localités, un grand nombre d'ouvriers ont té tués et un plus grand nombre encore ble*'és. 111 )n signale à présent 1,500 blessés, parmi lesquels 00 grièvement atteints. Il paraît évident que le tr .ombre des tués est supérieur au chiffre de 30 in-liqué tout d'abord par l'Agence Havas. On évalue n< s nombre des blessés à de nombreux milliers. Les d< légâts matériels sont assez élevés, même à Paris. m 1 Versailles et à Coulommiers, les vitres ont été risées. A Paris, l'explosion a ressemblé à un ce remblement de terre; les meubles vacillaient dan.e »s maisons, les tableaux se décrochaient et les pj orfces s'ouvraient. A de nombreux endroits, des , ( ensonnes ont été précipitées de leurs 6ièges sur a ? Sol. La dernière voiture d'im train de banlieue , été jetée hors des Tails. De nombreux voyageurs nt été blessés par les éclats de vitres. Des soldat^ Së ui se trouvaient dans un camion-automobile ont té projeté» à 15 mètre* de distance dans les hamps. A Paris le déplacement d'air a été si iolent que des passants ont été collés contre les îurs. *** Milan, 18 mars : d< On mande de Paris : 3c — La nomination du général von Gallwifce au d< oste d'un groupe d'armées Sut la Mosells est un ai igne précurseur de l'offensive ennemie. ai Cette Opinion est confirmée, disent les journaux, si; ar le-fait que le généraJ von Gallwitz jouit en la dlemagne d'un prestige analogue à celui de von ce lindenburg. 11 semble permis de oonsidérer le v« énéral von Gallwitz comme devant être le chef de «i offensive du printemps. in Berlin, 19 mars : 1'. Dans un télégramme du feld-maréchal von re lindenburg à la diète provinciale de Posen, il ui art dit : gi — Avec l'aide de Dieu, nous terrasserons l'en emi à l'Ouest et nous rendrons libre la voie qui pi iènô à la paix générale. > se p< Paris, 18 mars : al On mande de Madrid à l'Agence Havas que les at antes militaires ont décidé de Se dissoudre. A avenir, il n'y aura plus qu'une seule junte par F.' srps d'armée; ces organisations s'occuperont ex- te .usivement de questions d'ordre intérieur. P: • •• " Madrid, x8 mars x m M. Garcia Prieto, préaident du Conseil des mi- d« istres, a déclaré aux Cortès que le gouvernement n* fcait fermement résolu à rétablir i'ordre dans k 00 v - fConimuniqyés Officiels Communiqués des Puissances Centrales. Berlin, 19 mars.— Officiel de ce mili \ Théâtre de la guerre à 1 Ouest. Armées du teld-maréchat prince hcriJlir Rupprecut de Bavière : Lu Flanvsre, de^ trou|^s d'assaut de divi» nous prussiennes, bavarojsjs e„ saxonnes* on* evccuié dt» recou<uawsiuiceai fructueuse* st tait prisonniers plus de trois cents sol-df.ii belges. L>e]»ujs ia côte jusqu'au canal de La» Bu»Sv-e, le duel d'^rùl.erie a été plus vio-nt le »(.,ir. t>ur le reste du froiut, canonnade moc^rée. Armées du prince héritier allemaind et du géoôral von Gallwita : Près d> Juvincourt, de» trouves d'nssaiH di Brandebourg ont pénétré dons les trau->>tiées ennemies et, après un violeot combat, en ont ramené ringt prisonnière. L« du.l d'artillerie eut dersiiu plus vi>. ierit par inienuitience des deux côtés ds Iteims ot en Champagne; il a tfcè plu# intense sur le front au nord de Verdkin. Nous avons contàoué nos opération « dfl rocorm.5i'rssauce. Sur la ri^e orientale de la Merase, einquant 0-6XX prisonniers sosvt restés ontre les mains détachemouts saxons. Armées du fo'd-maréohal duc Albrecht d^ Wurtemberg : Les opéra»tions françaises ont été actives h do nombreux endroits sur le front en Lorraine, dans les Vosges et dans le Sumdgau. Hier, au cours de coml>ats aériens et j at ie feu de nos canons spéciaux, nous avons flescewirîu vimrt-trois avions et deux ballons captifs ennemis. Iîien de nouveau à signaler des autres lliéâîrea de guerre. **» Berlin, 18 mars. — Officiel : Dans la zone barrée autour de P Angi€U terre, nos sous-marins ont coulé 19,000 tonr ues brut de tannage marchand. * • * Vienne, 18 mars. — 0f k-iel de ee midi: Pas d'événement particulier à si^ a'er. Communiqués des armées aJliée* Paris, 18 mais. — Officiel de 8 heures : Nos patrouilles opérant au nord de l'Ailette ont rameité des prisonniers. Au noni-"uest de Keims et ver» La Pompelle, dos coups de main ennemis sur nos petits po&îe* sont rest-'s sans succ s. La lutte d arâller'e continue sur la riva 'droite de la Meuse. Des reooiuiaUsaincej ei>-nemies qui tentaient d'aborder nos lignes dans ia région d'ilardaumoni et au nord-ouest de Be^nvaux ont été dispers es par nos feux. Dïuis les Vosges, aseez grande activité de l'artillerie au nord du Violu et sur les deux rives de la JTave. Rien à signajer sur e reste du front. Paris, 18 mars. — officiel de 11 heures j Deux coups de maki eimftmis lancés l un au sud de Juvincourt, l'autre an Rnd-esfc clr Corleny ont été repoussé» après un vif combirt qui a coût^ d^s peites sensibles à l'assaillant. Nous avons Sait» des prison-nieis.L activité des deux artilleries s'est m:tin* tenue assez vive, notamment dr.ns les régions de .Sainogneux et de BezonvauLv, ai »si -Mu-*en Lorraine entre Bui*es et Badonviliop. Aviation : Dans la journée du 17 marg, trois avions ennemis ont (%i détruite et six autres, gravement endommagés par nos pilotes. En outre, un ballon captif ennemi a <'.té incendié pnr un de nos aviateurs. Il se confirme que deux autres appareils ennemis ont été abattus les 15 et 16 mars. Nos bombardiers ont lancé six mille kilo&ianimes d'explosifs dans la journ^s et dans la nuit du 16 mars et cinq mille kilogrammes le 17 sur les établissements, cantonnements et gares de la 2011e ennemie. •** Loixin», 17 mars. — Officiel : La nuit, dornière, un d ;tachement ennemi a tenté d'approcher de nos lignes dans If. rôgiom de Zonnelo'ie: il a été rep'msaé {>ar r-os fusillades et coups de grotiaie à main. Dans la journée, l'artillerie allemande a été active au sud de la route de Bapouane à Cam lirai. La canonaade en nom e est aussi rode venue plus violente contre les installa-fions de nos lignes arrière au sud de T^nS. l'ombaniemcnt ailesma/id iniense en de m-m->rcux points au nord du canal de La Bas. s^e, au nord df Armentièrefi et dans le secteur d'Ypres. Rome, 18 mars. — Officiai : Au nord de Nersaira & dans la vallée d« la Ijagarina, ainxi qut'à d'autres endroits, nous avons mitraillé est dis[<ers» do» d'ta-ehemcflits ennemis. Nos patrouille» ont <iâ-trait des ouvrage» de d^faige. En Jurliojvrie, dans le bassin de Laghi, nous avons jeté le désarroi dans les ran&s de P ennemi, à qui nous avons enlevé da matériel do guerre dajis le secteur de la cAte. I-e 17 mars, un de 00s aviateurs a descendu ^ un appareil ennemi sur la rive droite du Piive. Hier, dos avions ennemis, tooi-oh/s par nos aviateurs, 30 sont abattus à l 'est du Monte Grippa, dans la vallée de ta -'erena, an sn»d du col d Asiago et à de Cougol. OPINIONS ET COMMENTAIRES Les attaquât airitnnts, . Dans le Petit Parisien, M. le député Abel Ferry demande aux gouvernements allié» de faire ea sorte qu'il soit mi» un terme à la guerre aérienns dont la population civile est victime. Le mobils auquel les Allemands obéissent en organisant ctos itbaques aériennes contre Paris et I-ondrea réad« surtout dans l'espoir qu'ils caressent d« déprimer la population de ces capitales et d'exercer par contrecoup une pression sut la politique des gouvernements français et anglais. Or, la même po»-sibilité n'existe par pour l'Entent», vu qu'il es4 impossible à ses avions d'atteindre Berlin. M.Ferry invite le gouvernement français à proposer à l'Allemagne, par l'intervention des neutres, ds restreindre les attaques aériennes réciproques à une zone ne dé£--a«8ant pas la portés des canons ds gros calibre. Le Figaro, qui s'était fait jusqu'ici remarque^ par sou âpre té à réclamer des représailles, coa-.sent aujourd'hui à reconnaître que les représailles pourraient être suspendues ai le gouvernement allemand notifiait sa décision ds renoncer aux attaques aériennes contre des villes ouvertes. L'Action française est d'un tout autre avis. Elle estime que la guerre aérienne contre le hia-fcer'and allemand doit remplacer ls blocus des Puissances Centrales que ta paix avec la Rmsis rend impossible à maintenir. L'Entent# est à même de faire bombarder par ses avions nombre ds villes allemandes, surtout dans ls Sud, où riea ne dit q«» ces bombardements n'auraient pas pouf oanséqoiso» ds provoquer un nouvmneni sépv 1 sstisttt

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Dieses Dokument ist eine Ausgabe mit dem Titel La Belgique: journal publié pendant l'occupation sous la censure ennemie gehört zu der Kategorie Gecensureerde pers, veröffentlicht in Bruxelles von 1914 bis 1918.

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