Vendredi 16 Juillet 1915 / N* 249' Vendredi 16 Juillet 1916 LA BELGIQUE ADMINISTRATION ET RÉDACTION Bit Montaçrne-a.ujc-Iîerhes-F'otacrères, 13RTJ2CELZjE3 BUREAUX ! DE 9 A 17 HEURES Jos. MORESSÉE, Diregteui* JOURNAL QUOTIDIEN LE NUMÉRO s 10 CENTIMES ^ --O ( La petite ligne. . fr. (0.4fî ! Réclame avant les annonces 1.00 Corps du journal 4.00 Faits divers S.Ofî ( Nécrologie . 2.00 LA GUERRE 847" jour de guerra |f . ■■ f il - Nous avons souligné hier la grande acti- n eité déployée par les belligérants dans l'Ar- L gonne. Elle constituait le prélude d'une s aou voile attaque sérieuse dirigée par les Allemands à l'est de la route qui conduit £ do Binarvilio à Vienne-ler Château-, dans le '.n secteur compris entre le CFour de Paris et l'ancienne voie romaine dénommée la Haute- c Chevauchée. Los progrès de l'assaillant — v que la dépêche de Paris dit avoir été en- f rayés —■. ne sont pas dénués d'importance, >{ à m juger par le communiqué de Berlin, qui signale notaimmcnt la prise de posses- 5 sion pai" les Allemands de la hauteur appe- ^ Lée La Fille Morte. L'emplacement n'en est ^ pas désigné sur notre carte du 9 juillet, ^ mis nos lecteurs la situeront aisément à ^ ]uelques centaines de mètres au nord-ouest ^ le la Pierre Croisée, qu'ils trouveront au v; lord de la Courte Chaussée, à peu de dis- ^ ance de l'endroit où. le ruisseau des Mou- . lissons prend sa source. ^ La nouvelle offensive allemande fait suite V( l celle dont nous avions dit, le 4 juillet, Ci ju'elle resterait fort probablement localisée, j)| a région de l'Argonne étant précisément je «lie où les belligérants ont poussé à l'ex- ^ rême l'art de se fortifier sur place. La ré-lolution que les Allemands ont mise à ac- ;-r lentuer leur pression dans cette contrée si lifficile, indique avec quelle ténacité ils , ,'obstinent dans leur projet d'encercler Ver- ; ' [un totalement. eoc Au cours de la lutte acharnée qui pen-lant do longs mois s'est déroulée dans fl< a partie nord de l'Argonne et qui paraît cc rouloir y reprendre avec une nouvelle vi- , jueur, l'objectif des Allemands a toujours e :té de se rapprocher du chemin de fer ,j Xeiicis - Sainte Ménehould - Clermont en Ar- ,1 jonne-Verdun. En raison de l'occupation de , vl 5aftitrMihiel, cette ligne constitue la seule roie ferrée dont les Français disposent peur 01 e ravitaillement de leur forteresse, encerclée, c' :omme on sait, aux trois quarts. A l'heure v,1 rcéscate, en partant de la ligne allant du ./ 5\)ur-de-Paris à La Fille Morte à ©oureuilles, 0 front de bataille est éloigné de 8 à 9 kilo- .ei: nèfcres de ce chemin de fer. Dans mie ré- lie »ion boisée où chaque pouce de terrain est iprement défendu, pareille distance est p»iu ;• lï;' L'spcctable qu'on n'est tente de se l'imagi PY or à première vue. Pr * su * * fa D'une manière générale, il y a lieu do ai Stenir que la tactique des Allemands est q, avenue beaucoup plus agissante. Le résul- |c tt on a été de modifier sérieusement), .on £it 33 dernières semaines, sinon les positions ^ es belligérants, à tout le moins la physio- q ornio d'ensemble du front dans l'Ouest. La m êrio des attaques prononcées coup sur onp par les Français — attaques appuyées u( es quelques mouvements offensifs, du reste m, ssez rares, qu'ont tentés les Anglais — st interrompue-^ depuis une quinzaine de ye Ttfftf, soit que les Alliés jugent préférable }a 'attendre que la question de leur ravitail- jir jment en munitions soit définitivement ré- ^ olue, soit plaé' Simplement que la prépara- :^0 ;on d'une opération importante les oblige ' m( suspendre momentanément leur initiative, Les Allemands en ont profité pour contre-ttaquer vigoureusement au nord d'Arras et nt-re la Meuse et la Moselle. L'offensive ' ersistante qu'ils poursuivent en mène : ^ anps en Argonne, indique que de leur côté Dr 1s se sont mis en mesure d'entreprendre os opérations assez sérieuses pour obliger ||a s Alliés, surtout en Argonne et dans la ?c'(>. égion qui entoure Verdun, à proparer une y„,-'igxnireuse riposte s'ils veulent éviter de g* oir leurs lignes entamées. tj(1 Pour o;>er se prononcer sur le point ac- * tellement très discuté du plus ou moins ;rand développement dont ces opérations |ro ont susceptibles, il faudrait disposer* d'in- £ ications plus précises que celles dont la j' ' resse fait fVrrnjq,. q^ffiterr- âniirj^. Afnt- et qui 2^* 1 sentUjj»T^Cnnnce des renforts eîft'^^jpar | ^itTîemands dans l'Ouest. se lote de F Autriche-Hongrie aux Etats-Unis S c!6 Vienne, 14 juillet : Le ministre des affaires étrangères a le Iressé à l'ambassadeur des Etats-Unis 101 Amérique près de la Cour de Vienne, une m£ )te dont voici le tarte : et „ Vienne, 19 juin 1915. po Ld3 graves conséquences entraînées par le la it que depuis un temps assez long déj i ne: trafic du matériel do guerre s'effectue tu£ ir uno très grande écheï!e entre les j^tats- n nis et ia G^rande^Bretagne eti ses alliés, <}0 ndis que le marché américain est complè- jes ment fermé à l'Autriche-Hongrie aussi ma on qu'à l'Allemagne, ont attiré dès le ' but la plus sérieuse attention du gouver- ' ] imcnt impérial et royal. Si le soussigné sa ' irmot de prendre aujourd'hui la parole 6a: ncernant ceite question, dont le cabinet VC1 Wîishington n'a été entretenu jusqu'ici eta o par le' gouvernement impérial allemand, vr «t en vertu de la loi qui lui en est faite v l'impérieux devoir de préserver les in- :êts qui lui sont confiés des graves dom- il îges qui pourraient ultérieurement résiii- nie • de cetto situation pour l'Autriche-IIoii- les ie comme pour l'empire allemand. 1 ^ A la vérité, le gouvernement impérial ali royal est absolument convaincu que l'at- J ado adoptée i)ar le gouvernement fédéral doi ns cette affaire, no lui est dictée par au- qui n autre souoi que celui de garder la plus mo icte neutralité et de se conformer à la Un tre aux x^escriptions des conventions in- ap; •nationales régissant la matière. Néan- den )ins, la question se présente de savoir et les circonstances, telles qu'elles se sont jus veloppées au cours de la guerre indépen- i-n: mment de la volonté du gouvernement ser léral, n'ont pas un caractère tel que les sen entions du cabinet de Washington n'ont rh! s seulement été anniliilées, mais nvm?, celi ^piètement dénaturées nu point de vue voi 5 résultats. Si l'on répond affii-mativo- [o |nt à cette ^question — et cette réponse de Native ne peut être douteuse de l'avis Un ^ouT»\iCîiûment impérial et royal-— uno ira utre question se soulève immédiatement, à avoir si le gouvernement fédéral n'a pas t faculté, voire même l'obligation, de rendre les mesures nécessaires pour assu-;r, conformément à ses désirs, une égalité 0 traitement stricto aux deux partis belli-érants. Le gouvernement impérial et royal ■'hésite point à répondre d'une manière sttement affirmativo à cette question. ïl n'a certes pas échappé au gouverne-ient américain, qui a collaboré d'une ma-ièro si remarquable à l'œuvre de La Haye, ue l'essence et le caractère de la neutra-té ne sont pas à beaucoup près détermi-6s complètement par les prescriptions îrag-entaires des conventions. Il y a lieu de ^monter notamment à l'origine do l'arti-e 7, pamgraphes V et XIII de la Con-întion, sur lesquels le gouvernement ledé-il s'appuie visiblement en l'espèce et dont > texte, ce qui n'est point nié, oîfre le "étaxte invoqué pour justifier la légiti-lité du trafic de matériel de guerre pra-qué par les Etats-Unis. Pour apprécier asprit véritable et la portée de ces arti-es, dont les prescriptions sont visiblement iolées déjà par l'interdiction de fournir ïs navires do guerre aux pays beiligé-mfcs et par l'interdiction de faire certaines >urnitures aux navii-es de guerre de ces ays, il n'esc même pas besoin de faire ( «sortir le-fait que les Etats neutres doi- j Mit maintenir les autorisations isolées, ac- ] )i\lées par eux dans le sens du préam- , île do la Convention de La lîjaye, dans s limites que leur imposent les exigences j une neutralité observée conformément aux ^ :inoipes généralement reconnus du droit i :tomational. { Diaprés toutes les anioriôés en matière i 1 droit des gens qui se sont spécialement j cupées des questions dont il s'agit-, un • mvernement neutre no peut laisser pra- i luer, sans chercher à l'entraver, le mmerce de contrebande de guerre, du mo- j ont que ce commerce prend un caractère l ou dos proportions telles que la neu-alité du pays en est mise eri jeu- Que m se base, pour apprécier la légitimité ' . commerce de contrebande, sur n'importe ' luel des critériums éUiblis par la science, t en est amené, après l'examen do cha- 1 .n de ceux-ci pris isolément, à conclure 1 , ie l'exportation de matériel do guerre des £ ats- Unis, telie qu'elle est pratiquée pen-nt la présente guerre, ne peut être mise' concordance avec les axigenoes do la utralité. La question ne se pose pas actuelle- 0 .' i' de savoir si 1 industrie am ricaine ' oductrico do matériel do guerre doit être! otégéo à raison des dommages qu'elle* s birait au regard de l'exportation qu'elle 1 isait en temps de paix; cette industrie a, Ci l contraire, précisément à cause de la terre, atteint un accroissement insoup-'; nné. Pour fabriquer les immenses quan-és d'armes, de munitions et d'autres ma- v ,'iels de guerre de toutes sortes que la c -ando - Bretagne et ses alliés ont com- 2 mdés aux Etats-Unis dans le courant des p rniers mois, il n'a pas seulement fallu ,, liser complètement, mais môme t'ransfor-C s ir et agrandir les exploitations exis-,1 îtes ; il a fallu, en outre, créer de nous q Lies exploitations et y affecter en mass<| c: main-d'œuvre de toutes les branchesl I-' îf, modifier profondément toute la vie r< iiiomique du, pays, Personne ne peut- p ic mettre en doute le droit du gouvernel d nt américain d'empêcher, en en publiant p îterdiction, l'énonne exportation de mal ici de guerre dont il est notoirement aci n is qu'elle ne profite qu'à un seul des a rtis belligérants. Si le gouvernement féï p rai faisait usage de cc droit, aucun îm ti 3che ne p-ourraifc l'atteindre, môme sif di ur rester d'accord avec les exigences do fi législation nationale, il décidait de re| îrir à l'adoption d'une nouvelle loi. Caï l est exact en principe qu'un Etat neutre doit point modifier, aussi longtemps que ro la guerres, les pmscriptions en vr- Cî eur dans son territoire concernant son iôude envers les belligérants, ce princi[« Sl iffrc cependant, ainsi qu'il ressort claire^ :nt du préambule 13 de la Convention de v, k Haye, une exception dans le cas ,,eù xpérience en démontrerait la nécessité ur la sauvegarde de ses droits". Ce ca£ présente d'ailleurs déjà pour le gouveï Q. nent américain par le fait que P Autriche* n; jngrio et l'Allemagne sont coupées dô it trafic commercial avec les Eltats-Uniâ ^ is que la condition requise pour légi£ îer ce fait, à savoir un blocus, ait été ;rétée. ;V l'objection éventuelle que malgré tofi p, bon vouloir de l'industrie américaine de ai irnir à l'Autriche-Hongrie et à l'Allé, gne aussi bien qu'à la Grando-'Bretagne à ses alliés, la chose lui est rendue ina ssible en raison, de la situation créée par le guerre, on peut répondre que le gouveif fe lient fédéral est incontestablement en sîg le tion de mettre fin à cet état de choses^ d< lui suffirait de prévenir les adversairei le P Autriche-Hongrie et de l'Allemagne que arrivages de produits alimentaires ut de tières premières seront arrêtés, dans le i où le commerce légitime de ces articles M re l'Union américaine et les deux puisf et ices centrales de l'Europe ne serait" pa-S e: idu libre. Si le cabinet de Washingto'J c; it disposé à agir en ce sens, il ne suif pi lit pas seulement la tradition toajourJ poctée par los Etats-Unis de défendre la; ïrté du commerce maritime légitime, mai| s'attribuerait en outre lo haut' mérite <!e-r ^ tire à néant la tendance scélérate qu'on? ennemis do l'Autriche-lIongrio et ûM ^ llemagne de se servir de la faim commS ° ée. .e gouvernement impérial et royal peutl ïc, dans l'esprit des excellentes relation! ei n'ont jamais cessé d'exister entre la; nareliie austro-hongroise et les ^tats*-is, adresser au gouvernement fédéral urC >ei dicté par uno sincère amitié, et lui îander de vouloir soumettre à un nouvel! urir e.camsn l'attitude qu'il a observée^ p-ju'ici dans cette question de si haute! P* >-)î-fca!ice.Une modification de l'attitude obj véc par le,' gouverneront de l'Union dans le| ti< s de la conception du gouvernement impé-s q-et royal ne serait- pas,seulement do l'avis d« pr li-ci. dans le cadre dos droits et des d<:-| sn •s d'un gouvernement neutre, mais dans" la rîadre aussi des principes d'humanité et/ ne /éritablo amour de la paix que les Etats/ cc s ont depuis touiours inscrits sur leur ne peau. L* Le soussigné a l'honneur de recourir respectueusement à l'intervention très condescendante de S. Exc. le plénipotentiaire extraordinaire des Etats-Unis d'Amérique, M. Frédéric Court-la* d Peufieid, en le priant de porter l'exposé qui précède, par voie télégraphique, à la connaissance du cabinet de Washington. 11 profite de cette circonstance pour renouveler à S. Exc. l'ambassadeur des Etats-Unis l'expression de sa considération la plus distinguée. (Signé) BUEIAN. ptJPT IVIEuR — Stoèkholm, I4f juillet : Lè capitaine et quatre hommes de l'équi-ia^e ont- péri dans la catastrophe du schoo-îer Suédois ,,Dai.<^y". Le maitro-timonier, j ]Ui a été sauvé, estime que le schooncr a : >ftuté en touohaiii uno mine. On n'a p:i établir exactémeht de quelle nationalité, étiit >etco mine ; cependant, on croit qu'elle était russo, parce que, ces derniers jours, en _ . ;enconti«é dans la zone de Soderarm des îavires russes qui plaçaient des mines. .Christiania, 1-i juillet : ^ On mande de Bodô, par Dronthcim, que, P après des .renseignements de source auto-•isée, lo mémo jour et au même endroit où o^ va|>eui* allemand „Friedrich Harp" a îté coulé par un croiseur anglais, un na-nre de guerre anglais portant deux eliemi-îées a capturé et pris à la remorque Un >rand vapeur à environ 1 mille de la cote. Jn croit qu'il s'agit du vapeur „Belgia", j [ui venait de partir de Narvik, chargé de ainerais. DÉPÊCMËSJDIVEESES Londres, 14 juillet : Le ministi-e des-l'inancss a déclaré, à la Jhambre des Communes, que los. souscrip-ions à l'emprunt do guerre s'élèvent à >00 millions de £. 11 a ajouté que les ^ millions de £ dont la presse a paj?16 l'étaient ni désirés ni attendus par le gou-rernement ; si un pareil montant avait été 1 -tteint, la souscription aurait dû ôtre close. : Le nombre des souscripteurs qui se "sont dressés à la Banque d'Angleterre s'élève à \ 50,00l>, et ils ont souscrit au total 570 mil- , •ons de £,. Los bureaux do postes ont ro*u. 1 47,000 souscriptions, représentant 15 mil- ' .ons de £, Les totaux mentionnés ci-dessus repré-entent uniqueincnt les souscriptions en nu-* lérairo et ne tiennent- pas compte du pr^ uifc de la conversion des Consolidés. * , . I * ♦ j Londres," 14 juillet : > D'après le „Times", M. Gunaris, quittant j endredi la réunion du Cabinet'," aurait dé-laré que la Chambre serait ouverte le J juillet ; d'autres ministres ont ajouté ce-etndant, visant ainsi la maladie du Roi, [ à moins qu'un empêchènaônt imprévu ne 3 produise'-'. 1-es partisans de M. Veniz<elos estiment ; ne lo gouvernement tentera de reculer la i 'ise. Lji presse ministérielle expose que ajournement à un mois de la séance de jôu ver turc de la Chambre donnerait au lys la latitude do régler sa ligne de oon-rite d'après les événements qui vont se' L'oduire. Les venizélLstes signalent que p;i»reille esure serait contraire à la Constitution eb ■firment quo leur chef, s'il est appelé au D'avoir, remettra la discussion de la poli- . :iuo extérieure jusqu'au moment où l'état l 3 santé du lioi sera devenu plus satis- I isant. ; i Entre-temps, la situation reste indécise. F * * * Rome, 13 juillet : r Les Serbes ont occupé sept nouvelles lo- a tlités au nord-est de Durazzo. s Les Monténégrins ont occupé l'hinterland % td de Seuta ri. La marche en avant des Grecs est arri- l îc jusqu'au fleuve Meni. * * \ Londres, 14, juillet : ^ Sir Edward Grey est venu lundi au mi- . ^ stère des affaires étrangères, mais il n'a is encore repris ses fonctions. La vue du ministre s'améliore; toutefois, porte toujours des lunettes de couleur. fl # * f, Londres, 14 juillet : -j Sis Edward Grey a assisté aujourd'hui, >ur la première fois depuis son absence, i conseil du Cabinet. if * 7 Sébastopol, 14 juillet : Le commandant de la ville a ordonné que r rsque les batteries do la côte ouvrent'le v u contre l'ennemi, les liabitants des bou-vards établis !e long de la mer et ceux s rues a voisinant la i\ulo doivent quitter urs demeures. * Paris, 14 juilieîr": [ Le général j /vairicy, résident général au f; •l'-o'.ï, esi arrivé nnrdi à ïlarseille. 11 a " ê rapt olé pr.r le gOuvcrrneilôîic i>oiir être " iteadu sur le programme des travaux en f iui's d'exécûtion et sur les moyens à cm-oyer pour les mener à bonne fin. Washington, 11 juillet : (.'m attend de-main la rentrée du président ilson. Un coutil de cabinet délibérera u .r la réponse allemande qui vient d'être ( vovée aux Etats-Unis. ,• t» li p « J'orne, ] 4 juillet ; L'importation des charbons ayant diminué XtaSic, le service des chemins de fer a 3 réduit d'un quart. - - - r - ' *, Amsterdam, 13 juillet : La réponse du gouvernement au rapport li i la Coniîmission de la deaxirme Çfepmbre 11 hit l'extension de la territoriale., .vient de traître. Txî gouvernement déclare que ï'augmenta->n des furces armées n'a |)as d'autre but ie colui do maintenir la neutralité du u ys. Tous les belligérants sont d'ailleurs *•' ns. aucun doute convaincus que la ÏIol-ndo est fermement décidée à dél'cndro sent ralité de toutes ses forces. Plus nous ntinuons à renforcer nos troupes, plus 'us aurons l'espoir d'atteindre notre but. fv î faible serait facilement entraîné dans f* incendie mondial; mais, conscient de sa lorce, on peut soutenir son point do "sue. 'A u-ssi bien stratégiquemeut que politique-monts, nous devons donc être le plus fort possible. Primitivement, lo gouvernement avait eu l'intention de convoquer tous les hommes., qui n'ont pas servi jusqu'à l'âge do 40 ans. 1 -i Commission a fait diverses objections à eo système, ce qui a décidé le gouvernement .'t, réduire la limite d'âge à 30 ans. Les (hommes convoqués seront exercés pendant, (quatre mois dans les dépôts et seront cn-Is'iifca incorporés dans l'armée. Les plus an-'.'•ennes classes seront envoyées en congé, biiais de manière qu'elles puissent toujours foire rappelées si la nécessité s'en fait, se i-tir. Los hommes entre 30 et 40 ans ne iont pas convoqués, mais seulement inscrits et, au besoin, exercés également. Lo gouvernement affirme, en terminant., a ie ceux qui sont d'avis que lo renforcement des forces armées néerlandaises pourrait favoriser la participation du pays à la aruerra sont absolument à côté de la ques-*♦ * i Londres, 14 juillet : Un nouveau type d'aéroplane, piloté par , son constructeur, Henry Liiloy, a pris fou i aufdessiis de Brighton. L'aviateur a été brûlé. Athènes, 14 juillet : On annonce quo la Chambre grecque ue ' se réunira pas avant 1e 'mois d'août. On | <v.it que la séaîtc'è "d'ou^-rture était primi- ( ii remont fixée au 30 juillet. ^ Genève, 14 juillet : _ / t TvO ministère de la guerre serbe a in s- j 'allé à Niseh un bureiu oliieiel de rensei- jjiements pour prisonniers de guerre. ■* g La Haye, 15 juil'et : i L'exportation des moutons vivants est ç provisoirement auto_risiéc.; _ ^ i * ' ♦ ' Piî&ograd, 14 juillet : | Le .jllusskojo Slowp" assure que la re- ^ i.iii-e. de M. Sasouol'f serait, imminente. Son , • sécesseur serait probablement ie prince -olkonsky, qui est en relations suivies f ivec le parti des cadets. ' Le „E.jotch" croit savoir que le procu-i'ti ur général de la première chambre d^f c ■aa;:, >1. Dobrowolsky, a do grains r nees de devenir ministre de la- justice. j . * * c Bucarest, 14 juillet : La ,,Dimmeata" annonce quo le chef du !l )arti conservateur, M. Alexandre Marghi- v aman, dont les vues sur la politique de t( a Poumanio sont d'accord avec celles de 2 L Bratianu, président du Conseil, entrera il a-ochainement dans le Cabinet. * * * ? Bucarest, 14 juillet : j1 Lundi a eu lieu une délibération entre " .us les ministres, les délégués des renré- entante diplomatiques roumains à l'étran- ■ er et les présidents des deux Chambres. ;; Après cette réunion, M. l'arumbaru a dé- 3 ibéré pendant plusieurs heures avec le lîoi. V p Copeiihague, 14 juillet : De terribles orages ont éclaté ces jours erniers dans le sud do la Suède. La foudre incendie plus de 50 fermes. Plusieurs ersormes ont été tuées. * Tvondres, T4 juillcG : A la Chambre des Communes, le minis-[•e du commerce, M. JRuneiman, a exprimé es regrets que les n3go^{îoiîs ent-j-o les ■ opriétaires de charbonnages dn sud du 'ays de Galles et les ouvriers mineurs d îent échoué. _ fi Le gouvernement a décidé oue-la _loi d^ !ankions serait .-appliquée dans ce district .inietv -l&s. iors, tout confiit devra être oumis au ministre du commerce, et toute rêve ou lock-out sera -punissable. ' * 51 » » u Kossen, Il juillet : ■ n A proximité du camp des prisonniers Ue '.o.-èea, on vient d'inaugurer uno mosquée, ^ l'usage des prisonniers français et anglais t] e religion musulmane. ^ * ^ P Chiasso, 14 juillet : g( Le correspondant de l'Agonce Eeuter au n ont italien vient de partir pour l'Angle-:rro, les autorités militaires italiennes ren- ,j .-.nt toute correspondance impossible. j, i-- v « n Genève, 14 juillet : ri Un nouveau train spécial a ramoné en „ ranen 2 officiers, 21 médecins militaires, p ; so">;-officiors et 2U soklats invalides, p e traiu est parti hier do Constance pour a von. d1 * + * » t} Athènes, 14 juillet : C1 Lo bruit court que les Serbes ont ron- f; •nîré. près de Tirana, une très Violente sisi-anco de la part des Albanais. 11 y fi1 ,:rait eu un« bataille rangée, au coiu-s do d< ï jnollo les Serbes auraient perdu deux n ii-ie hommes et les Albanais cent. Pour ls : venger, le-; Serbes auraient incendié tous le s villages albanais dans la région qu'ils le licupent. * * s; * * l Madrid, 14 juillet : _ c'j Bien que le grêle ait-, en certains en- j» loits, endommagé les récolles, celle du fro-icnt atteindra 54 % millions d'hectolitres, n a rarement obtenu en Espagne un aussi ai .vorablo rendement. c,' * * * cl Luxembourg, .14 juillet : 1' Tjo gouvernement luxem'oonrgeois a l'in- ntion do porter prochainement la ration a urna-lière de jvain pour les ouvriers et les n* ^riculteurs à 375 grammes et pour toutes ^ s autres classes de la société à 300 gram- (': os par poi'sonne. ^ * * * Alexandrie, 13 juillet : A la suite de l'attentat commis contre lo ait an, quatre jeunes gens, parmi lesquels a étudiant, ont été arrêtés. Le jn'oiuûô-ire de la maison d'où la bombe a été ncée' a disparu. * * ■> nt Madrid, 13 juillet : ne Le gouverneur do Badajoz annonce qu'Ai- tr ■nso Costa est mort. 11 avait eu le orâne d£ seturé dans un récent accident de tramway., I.C; COMMUNIQUÉS OFFICIELS Berlin, 15 juillet. -— Officiel do midi : Théâtre de la guerre à l'Ouest. Dans la Flandre méridionale, à l'ouest le Vv^cschaeto, nous avons fait sauter avec succès plusieurs mines. Dans la région de SQagfeoz, les Fran<;.ais ont attaqué à plusieurs endroits, parfois avec d'assez gros effectifs; partit sis ont 6té rejiànssés. Au nord-ouest d'une métairie située ptia. ie Beauséjour, en Charii|)ûg*iie, le feu de nos laiico-bombes a arrêté une attaque cn-lemia entreprise à l'aide de grenades à main, j Les Français ont essayé hier jusqu'à la luit tombante plusieurs fois de reprendre les positions que nous leur avons enlevées lans l'Argonne. Bien qu'ils aient recouru ï de violen'cs canonnades, sans ménager îucunement leurs munitions, et qu'ils aient mgagé des forces importantes et mémo des •enforts, toutes leurs tentatives sont venues ;e briser à la résistance inébranlable du ront allemand. A beaucoup d'endroits, il r a eu des corps à corps acharnés et do notants combats à l'aide do grenades à nain. Les efforts infructueux de l'ennemi i ui ont causé des perte® exceptionnellement levées. Lo nombre des prisonniers f rancis ist à présent de (58 officiers et 3,638 soi- ; lats. Lo succès remporté par nos troupes «t d'autant plus important que, ainsi quo ous les prisonniers lo déclarent, les Français avaient préparé uno grande offensive : outre notre front de l'Argonne, à l'occasion de leur fôijo nationale du 14 juillet. A. l'est de l'Argonne, les combats oni gaiement augmenté d'intensité hier. Dans le 1 •ois do Malancourt, notre feu a enrayé plu-ieurs tentatives d'attaques. Dans le bods Le Prêtre, une attaque fran- ( aise s'est écroulée avant d'avoir atteint ( lotro position; les pertes ennemies sont j ortes. J Près do Souciiez, nous avons atteint! un ( vion français qui a pris feu et s'est abattu ans les positions ennemies. Un autre avion 1 » été descendu près de Ilennin-Liétard. Théâtre do la guerre à l'Est. En aval de Kurschany, sur la Windau, ous avons fait 425 prisonniers russes au , aura de petits combats. Au sud du Nié-len, dans la région de Kalwaria, nos trou- , es ont conquis plusieurs positions avan- j eu, près do Franziskowa et d'Osowa et ( lies s'y sont maintenues malgré dei vio-mtes contre-attaques. Au nord-est do Su--alki, nous avons pris d'assaut les hau-ïurs d'01s;janka et capturé 300 Russes et mitrailleuses. Au sud de Kolno, nous j vous pris Ici vilLage de Krusca ainsi que f is positions ennemies au sud et à l'est de ; 3 village et au sud de la ligne de Tartok ' Lipniki. 2,400 prisonniers et 8 mitrail->uses sont tombées entre nos mains. j Dans la région do Prasnysch, les cornais ont continué à notre avantago; nous vons pris plusieurs lignes ennemies et Vous même occupé la ville de Prasnysch ue les llusses défendaient avec acharnement et avaient solidement fortifiée depuis in février dernier. Théâtre de la guerre au Sud-Est. La situation générale n'a pas changé, « » » Vienne, 14 juillet- — Officiel de ce midi: Front russe. t La situation générale est inchangée. c Front italien. Abstraction faite de combats d'artillerie et s escarmouches, rien ne s'est produit sur le ont sud-ouest. * ♦ * Constantinople. —Officiel du quartier gé- j éral : c Sur lo front des Dardanelles, dans la c uit du 12 au 13 juillet, près d'Ari-Burnu, e u de nos détachements faisant une reçon-aissanco sur notre aile droite a capturé ao caisse remplie de grenades à main, l'onnomi a essayé do s'approcher de nos i, anchées à cet endroit, mais il a été re- o oussé. Sur not)re aîlo gauchcl, l'onnemi;, ar crainte d'une surprise, a lancé des fu- g ies lumineuses et son infanterie a tiré vai-ement toute la nuit. Près de Sedd-ulJBahr, dans la matin fe a 13 juillet, il y a eu un combat d'artii-rie peu intense sur tout le front-.L'après-lidi, après une violente canonnade prépa- ^ itoire, l'ennemi a attaqué plusieurs fois n atro aile gaucho, mais nos contro-attivpies e ont rejtoussé en lui infligeant de ' fortes u artes. En outre, dans cette région, nous t; /ons rejeté dans leurs anciennes p(>sitions îs troupes ennemies qui, le 12 juillet-, s'é- j âont approchées d'une partie do nos tran- ^ îées. Dans ce dernier combat, nous avons ât quatorze Anglais prisonniers. Nos batteries dyAnatoiio ont participé aveo iccès aux combats des 12 et 13 juillet près _ i Sodd-uiffîflhr. 2 contrei-toi^ilieurs enno- ? is (iii canonnaient notre ailo gauche au ; rgo de Korevisdere, ont été obligés, par Cl tir efficace de ces Ixitteries, de fuir dans c détroit. Un torpilleur ennemi, qui d'habitude croi- v lit dans lo golfo de Saros, s'osf^ approché S er du rivage; il a été atteint de deux obus V fï'ost enfui derrière l'île de Saros; hier, éi s'est a pproché do l'île et, à la faveur de S , nuit, il a quitté le golfe. la Sur le front d'Irak, dans la nuit du liO a; i 1.1 juil'et, nos trôiipos ont repoussé une si t n on n îère ennemie qui tentait de s'appro- r; ior d'une digue à l'ouest de Corna sut Rufthrate. / Sur terre, l'ennomi a essayé d'attaquer, cot. endroit avec l'appui de plusieurs ca-;' ^ tanières; nous l'avons contre-attaqué énea'-l 0] <pie»:nent et mis en fuite. Il semble que, ' Sf ms çes combats, les pertes eniK^nies aient 'i très considérables. j. Sur les autnes fronts, rien d'important!. fr) CoaïïïHiniqués des armées alliées . . . Paris, 14 juillet.— Officiel de 15 heures: m En Belgique, après le bombardement an- g; incé dans le communiqué d'hier soir, l'osa- à mi a attaqué les tranchéro prises par les L )upes britanniques au sud-ouest de Pilken à .ns la nuit du 5 an 6 sur la rive est du uiah il a été repoussé.. . - * q] Dans la région au nord d'Arras,au ooura le la nuit, quelques combats à la gre-:iade do tranchée à tranciiéê, au nord, uu îhâteau de Carleul^et au l^abyeailiie. " Arras et coisSons ont été '-b^-tibfrri^ - par ies obus de gros calibre. J'ans la région de ia Soinme, à Frise et t Fayo (ouest del'éronue), ainsi '"qu'ou ' lihmrp^mr près do Perthes, lutte do nines. i-^ji Âi^oiiue, les atfc'.-queii ennemies, qui >e sonï co/ie.aitrées dans la. région c-om-[uasio entre M-rfe-Tliérèse et la liaute-Oîie-^un.UKKî. ont enrayées. et la Moselle, dans lu fo-ot a Apromont, canonnade sans action d'in-anterie.Sur le rosta du front, rien à signaler. tt Paris, 14 juillet. — Officiel do 23 heures :/ En Belgique, l'ennemi a bombardé Fur-ues. Nous avons exécuté un tir de représailles sur los cantonnements ennemis de Mdelkerke. Dans la région du nord d'Arras, Pen-îemi a tenté par deux fois, mais vainement, de sortir de ses tranchées près de touchez. Dans tout ce secteur, la canonnade a été continuée. A Arras, le quartier de la cathédrale a Tarwcuhèrement souffert du bombardement, "rois civils ont été tués. D^ius la vallée do l'Aisne, action d'ar-.îllene assez violente. En Argonne, nous avons attaqué depuis J. r<^o^on l'ouest de la route Binarville-Vîenne-lo- Château ^ jusqu'à MLario-'l'hérèse. A 'ouest do la forêt d'Argonne, les attaques >nt dépassé la route do Ser von et nous >nt assuré la possession d^n petit bois, ut Bois do Beauraine. Après une série de •ontre-attaques, l'ennemi a réussi à lepron-'re pied dans le bois. Entre Marie-Thé-èse et la Haute-Chevauchée, les gains quo ennemi a pu réaliser ne dépassant en au-;un point 400 mètres en profondeur. Dhins les Vosges, violent bombardement i- la Fontenelle. ♦ Kome, 13 juillet. —: Officiel du grand luartier général : La situation générale est inchangée sur out le front. Hier matin, une de nos escadrilles d'avions t bombardé efficacement, d'une hauteur do >00 métrés, un important camp ennemi près le Gorz. * Pétrograd, 13 juillet. — Officiel du grand stat-major général : Des combats locaux se poursuivent sur o front du Bobr et du Narew. Près d'-Os-owiec, il y a eu un duel d'artillerie qui l'est prolongé depuis H heures au soir usqu'à 12 heures au matin. On signale des fusillades dans les val-ées do la Skroda et de la Pissa. Dans la nuit du 12, l'infanterie ennemie y prooédé, avec de faibles forces, à des ittaques dans les environs des villages de Partak, d'Olshiwo ot de Grudusk ; nous ,vons arrêté ces attaques. Le calme règno sur les autres fronts. Dépêches Divergea Londres, 14 juillet : Devant la mauvaise volonté des proprié-aires de charbonnages ot surtout dervant elle des intermédiaires, le gouvernement 'est vu forcé do fixer légalement le prix es charbons. Un bill a été déposé à ce ujet à la .Chambre des Communes. * * New-York, 14 juillet : Une instruction a été ouverte au sujet du lacement de3 bombes sur des navires. Un étachemcnt spécial de policiers secrets est hargé de la surveillance des quais où l'on mbarque les munitions. * » * Turin, 14 juillet : On mande de Biella à la ,,Stampa" que îs ouvriers de plusieurs tissages sont en rêve. A Tolone, des troubles ont eu lieu hier air. Les femmes ont demandé une augmenta-on de salaire. i» » » Christiania, 14 juillet : Les débats devant le tribunal des prises q Londres en ce qui concerne les vapeurs orvégiens capturés „Kiin", „Alfred N'obéi" ; ,, Bjornstjerno-B jornaon' ' ont été rantis no quatrième fois, après que lo représen-mt du gouvernement out demandé la con-scation, des navires et des cargaisons, ces ornières comportant 90 p. c. de contre-ande.c • * Berne, 14 juillet : Le Conseil fédéral suisse a nommé concilier fédéral extraordinaire le professeur ,r Burckhardt, à Berno. Il s'occupera slaloment des contraventions au nouveau dé-:et concernant la neutralité. C'est le 15 juillet- que ce décret entre en igueur. Sur plaintes des autorités ébranles, les injures publiques contre des peu-levs, des chefs d'Etat et des gouvernements rangers sont considérées comme délits. ant punissables également l'exposition et : , mise en vente d'imprimée, d'images, etc., rant un caractère offensant. Les pour-iites seront ordonnées par le Conseil fédé-il et non par les autorités militaires. Athènes, 14 juillet : Los neuf médecins qui soignent le roi onstahtin se sont réunis en consultation "et Lt émis l'avis formol que la santé du nverain no doit pas être compromise par s émotions politiques. Les docteurs insis-at pOiïr "qûo'lo 'ROi ne s'occupe pas d'af-ires avant son complet rétablissement. 6 ■ . , . . - r- • -- Copciihagaie, 14 juillet : La flotte danoise de sous-marins a ét# ^forcée. Dans le courant de cette se-aine, trois unités d'un nouveau type assez •and. construites sur les chantiers Orlog,' Copenhague, seront mises en service. . 'escadre sera ainsi provisoirement portée dix sous-marins. Ces derniers temrps, l'escadrille d'hydro-ançfl & été aussi sensiblement renforcée.

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