La Belgique: journal publié pendant l'occupation sous la censure ennemie

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s.n. 1917, 05 November. La Belgique: journal publié pendant l'occupation sous la censure ennemie. Konsultiert 18 Mai 2024, https://nieuwsvandegrooteoorlog.hetarchief.be/de/pid/rx93777h22/
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1917 JOUBNAL QUOTIDIEN — Z,e Numéro : 15 Centimes WlMaLlini.-wry:li«i. i MHBHI J.v— — I Il I I I p «!■ I ' Il I I I I II »> 'PI ■ IWIH Bl I' ' i T ■ ~> 111» U I" • Aimie. M7' l'osâ"_ bu UJ ■ » <c.» y -«W OW1— - ' —- PRIX DES ABONNEMENTS 2 mois (novein ro, décembre), >r. 7.60; 1 mois (novembre;, ir. 3.8O. Les detnandes d'abonnement sont reçues exclu vement par les bureaux et les facteurs des postes. Les réclamations concernant les abonnements doive être adressées exclusivement aux bureaux de poste. ADMINISTRATION ET RÈDiCTIOtl : 81, Montagne-aux-Wepbes-Petagèras, Bimxclîi PRIX DES ANNONCES Petites annonces, la ligne, tr. û.7b. — RMamm avant les annonces, la ligna, tr. t.75.— Corp* dm journal, la ligne, Ir. 7.60.— Faits divers, la ligua, ix. 6.00. — Nicroloyte, la ligne, tr. 3-6O. — Com des Eleveurs, la ligne, tr. 1.60k Bureaux de 9 à 17 heures. Direction et Administration : ffj* \f Vn *""*■ JOS. MORESSÉE, DIRECTEUR Aujourd'hui : DEUX pages. LA GUERRE 1,190° jour de guerre Dans lo nord-est de l'Italie, des duels i'artuierie so sont engages d une rive à l'autre du Tagliamento, où les belligérants se prépaient à livrer de nouveaux oombate. En Planure, Us opérations ne sont pour l'instant que de médiocre envergure. Sur le front do 1 Aisne, les Al ©.nantis ont- procérF à la rectification c'e ieurs positions du Chemin des Dames que nous faisions prévoir dé» le 23 octobre en écrivant que „ic suçais ojienu par ios F'rança s Cuire Vauxaillon et Pargny obligerait sans doute leurs adversaires à redresser leurs lignes a 1 est du se-teur de Pargny". Depuis la. fe-m/i de Froidmont, qu est si-tnCe au nord est de 13raye, jusqu'à l'est de Craont'.e, le» Allemands se sont repli as vero 10 nord sur une profondeur qui, cl après le communiqué de Paris', dépasse en certains endroits l kilomètre. Dans lo secteur de Riga, les Allemands cxécateni certains mouvements b rat 'gique> de recul dont les Busses se montrent fort intrigue». Le nouveau Chancelier Fils d-u baron LLertling, il o-t né le 31 août 18-13 à Darmstadt. 11 a fait ses études à Munich, à Munster et à Berlin. Au retour d'un voyage detuties en Itaae, n tut eu 160V charge de cours à 1 UnLersibé de Bonn, puis passa en lb3D comm© professeur extraordinaire à l'Université de Munich, où 11 devint deux ans plus tard professeur, or dinajre. [1 y a enseigné pendant trente ans la philosophie et le droit puixl.c. Elu au Reichsaag en 187é>, il y a siégé depuis lors avec une seule interruption de six ans, de 181)0 à lî>y6. Depuis 1801, i est membre à vie du Conseil de l'Empira do la Chambre bavaro se et porte le U.re d'Excellence Qepui» 1806. Nomma membre ordinaire do l'Académie bavaroise des se ences ea lSSti, ;i a n go_ clô a Rome, au nom du gouvernement a.le-mand, de 1899 à 1002, la création d une fa-ct lté de théologie catholique à I Université de Strasbourg. A la m. ri du comte Hompech, président du parti du Centre, les suffrages du part, le d; s gnèrent pour lui sacceder & la présidence lo 9 f vrter l9l>9. En 1912, il sucoeda au comte Podewls à la pr• sideice du Conseil des ministres bavarois, qu'il vient de quitter pour devenir chancelier de l'Empire. Il a Ct$ créé comte en 1&14. L'ofîsjîsiya aastro-allamande 88 Italie Milan, 3 novembre : Dans une édition spéciale, le ^Cornôr© délia Sera" annonce 1 arrivée de l'artil e.ie anglaise et française en Italie, ce qui permettra do préparer sans retard la libération du sol de la patrie. # ♦ » Paris, 3 novembre : On mande de Rome que le Roi d'Italie, avant de retourner au front, a re;u successivement en audience M. Barrèra, ambassade tr de France, ainsi que les r©pr sautants diplomatiques des autres pays de l'Entente. Le chef socialiste Turati sïjourne actuellement à Rome. * * « Home, 3 novembre : Un des fi s de M. Orlancta a disparu de puis la dernière bataille livrée sur le haut plateau de Bainsûiza. * m 9 J-onclres, 3 novembre ; On mande de Zur*ch au ,,Daily Chromcle'*: Au cours de leur retraite, les Italiens ont détruits 80.000 sacs- de farine et 2iX),000 kilos d'auties vivies. Ders quantités considérables de v.vres, qui n'ont pu être sauves à taanf6, sont tombas e tre les mains de l ennemi. Dans ces conditions, on craint que les troupes ne soient dans une situation critique avant que les nouveaux approvisionnements arrivent. * » * Miian, 3 novembre : Du ,,Secolo" : — Après avoir pris connaissance des télégrammes adressé au gouvernement italien par les chefs d'État de la France et de l'Angle erre, îa. Chambre a d'eid -, àu.ie forte majorit -, d'ajourner à un mois la discussion des objets figurant à l'ordre du jour. » * * Stuttgart. 3 novembre : Lo général -lieutenant Albert von P.errer a été tu '' le 28 octobre par une balle enne mio tandis qu'il se rendait dams les premières l.'gnes occupées par ses soldats sur lo froîit italien. * * « Paris, 3 novembre : fil. Painlevé e?t rentré aujourd'hui de Londres, où il a examiné avec M. Lioyd George la situation m litaire créée par les événements qui sont survenus sur le front italien. Un accord est in ervenu entre les gouvernements anglais et français au sujet do la collaboration mil taire dés Alli'8 en Italie; l'importance des effectifs à y oxpo-d-ier et le choix de leurs chefs ont été définitive nent arrêt, s. I-e président du Con-se.l informera les Commissions de l'armé© du Sénat et de la Chambre du résultat de ces d -libérations. Un Conseil des ministres a est réuni aujourd'hui. OPINIONS DE LA PRESSE Milan, 3 novembre : Du „Corr cre deiLa Sera" : — Nos ennemis se trompent s'ils pen*. sent que l'Italie chancellera parce qu'ils lui poussent l'épée dans les reins, et ils Se trompent davantage enoore s'ils Croient ainsi semer la zizanie aitre nous. Les Cen-trauix vont- se trouver au contraire devant une Italie plus décidée et plus tenace que jamais." Dans 1e „Popolo d'Italia", M. Mussolini écrit : — Lorsque les flammes dévorent la maison, personne ne demande comment Finoen-dio a éclaté. Malheur à celui qui u© comprend pas que nous vivons une heure cle>-cisive. La prochaine bataille se^a peut-être la dernière grande bataille do la guerre." D© la ,,Stampa" : — Le territoire que l'ennemi nousarrsache est imbibé do notre sang. Chacun do t se battre pour la, patrie- L'Italie doit ?e dre->-ser, héroïque et unia, ea face c>e son fijr ennemi. r ♦ * Paris, 4 novembre : 'L'Agence Iiavas publie la note officielle suivante : — La perte de la place forte de Gemona aura iataleaieat pour oonsociu^nce d'entraîné l'abandon de la, ligne du Tagliamento, ce qui ne permettra pa^> aux Italiens de dé-l'endro L;s Alpes de la Carinthie. Dans cas condit-ons, A1 s'impose dj chercher une autre ;igi e d appui, peat-êt-e le Fiave, qui couvre à 3a kilomètres les forts de Venise et, vers l'intérieur du pays, la forteresse de l'r<^-vise. En r-aiit-, il faut du temps aux Alliés pour orgajiiS-'r complet îment des forces importantes sur le champ d'3 bata.ll» de ta [;laine vénitienne- D'autre part, 1 aile gauche de l'arm.e italienne dans le 1 rentin resté menacée, ©e qui aggrave encore la situation. Toutefois, cette évcntual té n aura pas échappé au g-m- raiissime italien, qui y a vraisemblablement pn'é en conceatrant des réserves s^f. s.mtes. Du resta, l'Italie fera son devoir; Al. bonnino, ministre des ai-faircs étrangères, vient de l'assurer de nouveau aux Aiii>s, qui n'en ont jamais douté. ¥ f 1 Copenhague, 3 novembre : Do ,,Poïiliken;' : — La pi-esse française et anglaise prédit en Italie une nouvelle bata lie de la Marne dont les r suîtats seront considérables. Or, l'histoire i:c se renouvelle guèi'e e . on tous cas, elle ne se renouvelle pus aussi rapidement- La positron du général Cad orna est loin d'être ausoi favorable que 1 était celle du général ss me Jef re; ses soldats et sou mat [iel ne sont pas en bon état et il ne dispose pas de r--serves aussi importantes que celles qui étaient naguère sous la ma n du général français. El est vrai que ses lignes de communication sont meilleures et les larges vallées marécageuses du Tagliamento constituent une bonne 1 gne de défense à l'arriéré de laquelle une 'Sonne voie ferr e court du nord au sud. Mais la posi. non du Tagliamento peut être tournée par ies montagnes e» il semble que le> Puis-sances crurales préparent effeoûvement un nouveau mouvemo.it tournant. Si elles réussissent- à passer le cours supérieur du Tagliamento et à surgir derrière la ligne mé_ r'diona.e de Farmie italienne, ie général Cadorna sera forcé de se retirer derrière lo Fuve- Ce ilOuve donnera-t-il son nom à la bataille italienne de la Marne V' La guerre navale Copenhague, 3 novembre : Le journal ,,Politiiien^' publie le texte du rapport écrit, à la suite d'une rencontre navale qui a eu l.eu le 2 novembre, par l« oa.pi mine-lieu tenant i-auterbach, conuuaudiUit du vapeur armé "allemand „.Uarie de l'I^ns-burg' , qui est arrivé hier soir a Copenaa-gue avec quinze de 8t*s camarade^ à bord du vapeur .,E. M- Dalgas . Nous en dc-tachons ies passages suivants : — Hier matin, noua nous trouvions-, au milieu d un épais brouillard, à 12 mi los uiiirins d3 Kuien, lorsi^ue n-uus remcontriuiies soutlam une t.lotij.11© ae contre-torpilleurs »n-gla s. J'en comptai neuf. La fui e étant impossible, je donnai I ordre d ouvrir le feu. Nous tirâmes donc les premiers, mais nous ivions affaire à des force» par trop supérieures. Le pre.iuer coup de feu anglais détruisit le jront du commandement et atteu gnit la maciiincrie, de sorte que nous fumes tains l'impossibilité <!e continuer no re rou e ou m'nib de manoeuvrer. 1-e navire fut ;ouché urne deuxième fois, je no saura.s tlire à quel endroit, car au moment mêm© où il fut atteint, un véritable ouragan de projectiles s abattit sur nous et les hommes tombaient les uns après les autres. Le deuxième commandant lieutenant Clir.st'ansau tut tuo sur le coup, par nne grenade, à deux pas devant moi. Nature liaient, nous répondîmes au feu de l'ennemi. Quatre d© nos canons i.o cessèrent un instant de tonner. Il nous fut toutefois, à cause d© l'épaisse fumé© qui enveloppait la flottille ennemie, impos^-blo do nous rendre compte des e'fts :!e notre tir. Un incendie éclata au centri de notre navire et se propagea avec un© elle rapidité (pie, pour ne pas <tre tr dés vifs, nous dûmes cesser le combat- A ce tnome d, une trentaine d hommes de l'éqâi-page étaient d^A tomH s. Nous quuUu: ©; ie navire en flammes, e.i poussant un tdple hourra h ! Je descendis avec sexe "de n r>s hommes dans un canot qu., bombarde ans sitôt par 1^ Anglais, ne fut heureusement pas touche. Le feu s'é.ant communiqué à la chambre d-s munitions de notre navire, une formidable explosion se produisit, ma s le „Mar © de Flensburg" fut longtemps encore avant ue couler. De noml rSuix camarades, qui s'étaient jet'., à la mer, furent plus tard reçuèillis par les Anglais. Nott© «■quipage se composait de SO hommes : 30 hommes ayant été tués et 16 autres otani parvenu}» à s^échapper avec mot, 34 hommes ont ^té faits prisonniers par le^ Angats. Le combat n'a duré que dix mi-nu es. Pendant ce court espace, les Anglais ont lance de 80 à 100 grenades. Nous sommes allés à la dérive pendant un certain temps et nous avons ete pris à bord, vers 9 heures, par ]e vapeur danois ,,l)algas'\ Nous avons fait tôt t notre devoir envers notre patrie et fait honneur à notre drapeau. Aucune force au monde n'eût pu nous o! li fer à amcner notre pavillon." Dix hommes de l'équipage recueillis par le „Dalgas", et parmi cuk le capitaine Lau-terbach, sont blessés et soigins à 1 hôpital municipal. Les autres ont été loges à l'hôtel, où ils resteront jusqu'à ce qu'on ait décide de les interner ou de les remettre en liberté. » Paris, 3 novembre : Le vapeur , Mascara", de la Compagnie de navigation d© Marseille, qui assurait le service postal avec la Tunisie, a péri corps et biens. T * * La Haye, 2 novembre : Un hydroavion britannique a coulé, le 24 octobre, à Flessingue, dans Le» eaux terril or aies néerlandaises. Los aviateurs ont été internés. » Rotterdam, 3 covwnbro < Plusieurs convois angla'B doTai^nt entrer anjourd!"htti dan& le port, de Itofterdam. 'e va,peur „Eoodoook", venant do 1cadres, est arrivé. » _ ♦ • Pana, 3 novembre : On mande de Pétrograd qu'au cours de? dernières batailles navale» livrées dans" la Baltique, la flotte russe a perdu dix unit^. <p -SiV JLMmRIQ,U.B Baie, 4 novembre : _ On mande de Londres aux „I>aslcr Nach-richten" . — L'Entente ayant insisté pour que ie3 Etats-Unis envoient le plus de forces possible sur le -front On Europe, 1© dléparle-ment de la guerre américain lui a réponâu qu'elle devait se borner à mener la guei-r© jVusure au moins jusqu'au début de 1919, de manière à, donner aux Etats-Unis le temps d© faire lerns préparatifs. Londres, 3 novembre* : On mande de New-York à 1',, United Press/'' : — La Fédération de la cféfense nationale a voté une résolution invitant le président «à convoquer le Congrus en séance o. ru>r-dmaire pour lui proposer de déclarer immédiate nent la guerre à l'Autiicue-liongr-e et d'envoyer des troupes américaines eu Italie. » Les événements ds Mœssie Pétrograd, 3 novembre î Au nom de tOLtos les arm'os, la Com-mission . principale militaire auprès du gr.md quarâer-gen rat a adresse un appel aupa^s. EU© atr.ro 1 attention sur la crise que tr;i-ver- o hi lîusiie et demande que les troubles cessant immédiatement. La Commission! demande, en outre, que tous les d seiteui-s, chemineaux et autres paras!t-s so e .t, eu-voy f3 au front ou occupes à l'armée. D autro part, la Commiss ou de défense nat ouaie, instituée par je Préyariétneu», a décidé que les Comités locaux peuvent déclarer l e t- i t do guêtre lorsque cette m©suiC s imposo- * ♦ # Pétrograd», 3 novembre : Le gouvernement provisoire a déerét' que lo 12 mars, premier jour de la ltévo-lution, Sera la. f te nationale russe. L exportation d objets d'art ot d'archéo-1 ie vient d'ôire interdite par le gouvernement.» * * Pétrograd, 3 novembre : Du ,,Boussko'ô fclovo" : — La Comtnissnon chargé© du travail préparato re relatif à la constitution d© l'Assemblée bonsutuante a déc diî qu'au moment opportun le gouvernement devra so borner à installer l'Assemblée et donner ensuiie sa d mission. Ce se;-a à l'Assemblé? consiiiuarite à dé-cider de la nouve.le forme de 1 Etat et de la composition du gouvernement.» ♦ * Pétrograd, 3 novembre : l e Préparlemeni a décidé d'interpeller d'urgence .© gouvernement sur la situation dans le bassin du Donetz, où la pr.iduc-ion du charbon diminue au }>oi«it qu© toutes les lignes de ohemin de fer s->nt menacées d3 devoir sasje'dre leur trafic. « * * Pétrograd, 3 novembre : On mande de Pétrograd au ,,Times" que la milice est impiussai te à maintenir l'ordre ou ville. Lundi, plusieurs perso înos Ont été lynchées par la foule. L'anarchie continue à triompher. L'ét t de siège a ét<5 proclamé dans nombre de villes et de districts ruraux. * * * P<Hromd, 3 novembre : Birn que le 1 r ;it e"'t couru av©e persistance d'une émeute dos maximaUstos pomr le 2 novembre, la journée s'est jiass'e sans incident. L'ordf«o public n'a pas été troublé. * * ♦ Pétrograd, 3 novembre : T.e gouverneur militaire f'e Pétrograd a pris auiourd'luu rleR mesures e^traordm.' i-©1 pour maintenir l'ordre dans la capitale. Il :v Ordonné aux trouie^ de la grtrnison d'ap-puver énergiquemerat îPts autorit s civiles et inilitaiies et de disperser par la force toutes les manifestations. * * * Pétrograd, 3 noveml re : T o procureur d'Etat à Kicw a télAgra-p-ïiié au gouveriement provisoire qne le Come'l nat:onal de 1 Oukr ine a d'eilé de r'er une force arm 'e composée de Cosaques oukrainien». * * * ITe'singfors, 3 novembre : T-ra nouvelle Di te de Finlande s'est rSi-nio sot;s la prési'Sençe du baron Vre»\sn, son dr>- en d'à te, e! A 'lu président M. Puniison, déjvat' de Yiborg. _ , . . —— DÉPÊCHES DIVERSES L© Havre, 3 novembre : 1.0 Jour des Morts, la reine Elisateth a-fait déposer 30,000 bouquets sur les tombe» des soldats tomb s à i Yser. J-e lïoi et, la Reine - ont visité les cime tières d'Ad in k cri e et £e FUrnes, où repose ne 5C0 soklais bel: es et fran ais. I-K>r^ Leur» Majest s s »nt arrivées à 5l;enstrc^e, les corps de six soldats tombés au cliamp d honneur étaient trans . rrOs hors d9 1 égli -e. La l'eine a 8Tmé des fleurs sur lis CercuOils et. en cjinpagnie de son royal époux, a visité d'autres cimetières encore. # * * Berlin, 3 novembre : Ce matin, dans la salle des séances du Conseil i d'rai, le comi© llettling, chanc©-icr d© 1 Empire, le fe.d-maréeiial von Ilin-denburg et le g- n- ral Ludendorff, ainsi que des représentants du ministère des affaires étraugèies, plusieurs offic.ers du grand état-ma.ior et une s r e de parlementa re« ont d lié'ré de 10 heurts à i h. yA . Les déli. ojra.ions ont été reprises 1 a^rès-midi. ♦ * * Beri.n, 3 novembre : M. lie.f'.erich, sécréta re d'Etat e* vice-chaacelier, a donne sa démission hier après-midi.« Berlin, 3 novembre : Le Keichstag se réunira probablament le 22 novembre. » t » Rome, 2 novembre : L'Ageno© îSte^ani annonce l'assassinai de M. Bal 1er, administrateur général des hôpitaux do Home et l'un d©s jrrincipaux dignitaires de la franc-ma-y-ounerie italienne. » * Madrid, 3 novembre : M. Garcia ,1'r e o a constitué le nouveau Cabinet- M. Alvared» dev eut ministre des affaires étrangères, le général Delà Cierda roinistre de la guerre ©t, Al. Gimeno mini*-tre de la marin©. * « * Londres, 3 novembre : Dans l'etqiosé des motifs de la ctemaniie de Crodit de 400 mi lions de livres sterling, M. Bonar Law a déclaré que ca.t© somme suffirait pour faire face aux dépeuses jusqu'à la p'e nière semttitue de janvier. Depuis le début de l'Overcice jusqu'au 29 octobre, les djjensea journalières moveauess©; sonv élevée# à 6,648,000 livres sterling, dépassant de 1,237,000 livre» sterling le^ {ré- " visions de 1 "avant-projet du budge.. L'augmentation des dépenses s'élève à 5^)0,000 livres sterling pour l'ju-moo et la flotte, à 3^6,000 pour diverses autres adanini?tx.>tions et à 341,000 pour ies avances autx Alliés et aux Dominions. M. Bonar Law a dtt qu'il rej;<l issait d'avoir l'occasion de déclarer comb.en non seulement 1 Angleterre, mais encore tous les gouvernements alliés sont heureux de rendre homimig© au gouveme-mant des Etats-Unis pour l'appui financier qu'il leur a pr«bé et qui leur a permis de mire do> achats dans ce paye. Co n'esi iin mystère pour personne qi e jusqu au moment où l'Amérique est entr e en guerio. les dilticultés d'achats aux Etat®-Un.s et la question du cours dw change étaient pour ; i si dire insurmontables. Le total dv-s aug-uirt..t uions do dépenses so sont élevies pour li premier scmes.re de la guerre à 43 millions et demi de livres sterling, soit 230,0u0 livres .sterling par jour. La çucmhui de savoir s'il fallait chercher des ressourcés supplémentaires dans •les impots nouveaux a été résolue négati. ^ a uent. Presque toutes les augmentations de d-petv.es, soit 39 millions de li\r^s, doivent être imputées a-u War Of-ic© ; les autres 1 ^ m liions se partageant à compte égal entre la marii.e et le ministère des munitions.La Chambre des Communes a voté le crédit à F unanimité. ♦ ♦ * Lond-es, 3 novembre : D© li ,,Wesfcûiiiistjr Gazette1' : — L e^c^s diopim.sme que l'on reprochait au précèdent gouvernement est le dé-iaut du gouvernement aoiuet, qui n a pas apprécié à lea» valeur vraie les cousé-queneos do la Révolution ruat^©. il a toujours parlé de la guerre sur uu iou dont i faut maintenant qu il raoat.e. Force lui est d avouer au peu^ie qi.e la t-ituiatiou o.\i.;o d© li/i qu il tasse de nouvetuux efforts pour inoti.ro au service do la j>atne le m-t riei humain meessaire ©t qu it s im-i;ose ^xir coits^queit pius encore de sicri-icas personnels. La servie© c. \il national de*ra Cire instauré d'urgènCe. Enfin ïl faut faire Comprendre à la nation qi.© les plus strictes économies s imposent, non pas seulement pour écarter d'elle la famine ou le* privations, mais encore et surtout pou* rendre ii ;re 1© plus de tonnage jiossible en vue du transport cl© l'armée américain# en Europe. DIES IRJE M. Em. De Bom, bibliothécaire d© la Ville d'Anvers et corrooponUam uaus la métropole (lu "a\iouwe iiouuidumoche v^ouranini coin sous ce turc à ce journal à propos du bomba.Uoment d'Anvers par dos aviateurs: — Lorsque, 1e 25 août 1914, un zeppe lin apparut pour la première lois, la nuit, au-dessus de la cite enuormie, semant 1j tireur, ia mort et la destruction, je voua iafo*mui aussitôt par télu^ramnie Ue ceiU lugubre nouvelle, vous signalant les vie limes,"" et je terminai ma ■ missive par c^ mots : "Ceci, ou ne 1 oubliera jamais !„ lorsque, los 6, 7, 8 et 0 oetoore 1014. une p.uie de grenades et de snrapnellt éclatait sur nos teteo et que, tremblants, nous atténuions, retugiés dans nos cavos. une mon pitoyable, sursautant aux eliro^a bies ciameurs qui déchiraient 1 air, aux ex pibsiohs terrifiantes qui semblaient cie\a sei la terre, tandis que le ciel rougeoyait souj les lueurs des incendies qui dévoraient no tre ville, je vous ai nianué : "Ceci, on n< I oubliera jamais 1 t>'il ue nous est pas possible d'oublier c< quo nous avons soutlert par le fait de l'en neiui, comment pourrions-nous ne pas iiOv.t souvenir toujours (iue ce dimanche 26 oeto bre 1017, alor3 que des couples amoureui déambulaient par les rues, sous un cie. \ ouo que ne perçait môme pas la lune pàie une effroyable catastrophe s est abattue sur nous V Vous eu avez fait mention déjà, dans un coin perdu de vos coionnes, à la suite d'autres nouvelles meurtricre-, et et semblant n'y pas attacher pius d'impor tance : il était dit simplement qu Anvers avait essuyé une attaque d'aviateurs, ei qu il y avait des morts à déplorer... Maie moi j'ai vu de près comment les mal neuretix qui, sur le pas de leurs portes s'informaient de la cause de cette terrifiaiiU explosion, turent abattus et dcciuquet.s. .1 ai vu de mes yeux 1 incendie fulgurant d'une autre rue. Une quarantaine d innocente* victimes turent tuées sous ie coup, ou ensevelies sous les décombres, écrasées ou étoulfées sous ies ruines de leurs maisons, des femmes, des entants, des jeunes gens ei des vieillards ; d'autres furent surpris à 1» promenade ou à la table familiale ; une brave vieille qui attendait le retour de sou mari fut du nombre. Tous de braves gens, dont les frères ou les fils sont au front, des Belges sincèrement patriot s et sacrifiés pour elle en holocauste. itll par quelle main criminelle !... La première bombe, dont le fracas épou vautable lit sursauter la ville entière, tomba à 8 h. . pulvérisant les luibitaiions a\ei tout ce qu'elles contenaient. Un jeune homme assis à son piano tut littéralement écra-bouillé. La maison Delhaize, le local socta liste d'Aide et d'Assistance, lea maisons dt l'avenue et au voisinage furent secoués sur leurs fondations, et nulle- part un enrreau ou une vitrine ne demeura intact. De touiee paris s'élevaient des cris de douleur, dee gémissements, des appels au secours. Des rï.unmes monstrueuses s'élançaient du sol même, la canalisation du gaz ayant crevé sous le choc tormidable... Et, atrocité inlernale, au moment où débouchaient les pompiers pour éteindre l'incendie, où de tous côtés affluaient les eu rieux, une nouvelle bombe fut lancée ait sein de cotte foule, dans laquelle je mt trouvais moi même en compagnie d un ami. et une dizaine ue malheureux furent encore tués par elle. On ne voyait autour de soi que des tôles sanguinolentes, des membres contusionnés, des habits en lambeaux. Echappant à celle horrible vision, les escapés s'enfuirent dans toutes les directions, cher chant un abri. Venant du boulevard, une nouvelle détonation ine secoua jusqu'aux entrailles, et dt nouveau le ciel fut illuminé par une éblouissante clarté, cette fois dans la direction du fleuve. Là, également, une tragédie sanglante se déroulait. J'appris plus tard qu'une impasse ouvrière avait été détruite de fond en comble et que tous les habitant.-avaient trouvé 1a mort dans cette catastrophe...Ce n'était pas fini, encore l Quelle faute lourde pèse donc sur notre cité, qu on ait juré, semble-t-il, de la détruire entièrement ? Cette fois, j'appris Que dan* un petit café polonais une vieille iemmea\%it été tuée sur le coup, que le Club des diamantaires avait beaucoup souffert, qu'un homme encore y avait laissé la vie, que 3ix bombes enfin étaieut tombées dans le Jardin zoologique, fracassant toutes les vitres dans un rayon très éteudu... Ce ne fut toujours pas la fin. Comme, vers II heures, je me mettais à la recherche de mon ami, que je craignais, à tort heureusement, de retrouver parmi les morts, le sinistre ronflement d'un moteur frappa nos oreilles. Aussitôt, une flumme jaillit, et une nouvelle explosion formidable fit trembler le sol. Tous les buta étaient manqués : aucun militaire allemand ne reçut une égrati-gnure !... Quel rêve affreux, quel cauche-. mar ! Nous aperçûmes encore les faisceaux ^ lumineux des projecteurs fouillant l'horizon, nous vîmes s'élever partout des serpentins lumineux, monter des fusées II signaux, comme si un feu d'artifice se tirait là-bas, sur les hauteurs. Et, alors, lo binlan, l'un des trois avions qui nous avait fait visite, s'en retourna, emportant avec lui les mal 'dictions des hommes, indifférent au feu dirigé contre lui. Telle est la visite "amicale* dont Anvers a été honorée dimanche. Une fois do plus, nous avons pu constater qu'on ne nous oublie pas. Nous non plus, nous ne l'oublierons pas ! COMMUNIQUÉS OFFSCSELS Communiqués des Puissances Centrales. Berlin, 4 novembre. — Officiel de ce midi: Théâtre de la guerre à l'Ouest. Armées du fol 1-maréchal prince héritier Rupprecht de Bavière : En Flandre, au milieu d'une recrudescence locale de 1a canonnade, le long u© l'iser et au nord-ouest d'Y près, des petits comoats d infanterie se sont dérouies près de Passchondaeie. . Crie© aune attaque, nous; avons amélioré nos lignes; en outre, nous avons repousse ues attaques partielles anglaises sur piu-a-o^rs points. Armées du prince-héritier allemand : Sur le canal de l Cise à l'Aisne et le long du fond de l'Ailette, vio.eut© action d'artillerie et engagements fructueux pour nos armes eut:© nos avant-gardes et des détachements de reconnaissance français. îrmr la rive orientale ue la Meuse, le duel d'amliOrie, in en se dans la journ ©, est devenu puis violent encore le soir cuti© Sa-mognoux et Fezonvaux. Notre feu de défense concentrique a empêche une attaque (,uo préparaient Jes F'ran.ais dans le bois de Chaume de se développer. Théâtre de la guerre à l'Est. La situation n'a pas c.jaugé. Sur la route lliga-AVenden, près de Segevvoll, nous avons disperse des détachements ue reconnaissance russes. Front macédonien. Entro le Yardar et ie lac de Doiran, le violent uuel d artillerie qui sévit depuis des jours, a cominue h er. Jusqu'à présent, les Anglais n'ont prononcé que des attaques part.e ies, qui ont été re poussées par oe3 troupes do couverture bulgares. Front itilicn. Le long du Tagliamento, action d'artillerie de forée variable. ♦ ♦ » Berlin, 3 novembre. — Officiel de c'* soir : Jusqu'à pr t-e 'l, on ne signale pas d opération importante sur aucun dos fronts. * * • Berlin, 3 novembre- — Offijiel : Sur ie théâtre de la guerre septentrional, nos sous-uiarms ont encore coulé dix-sept mie tonnes. Parmi ,es navires coui-s >e trouvaûe-t cinq vapeurs, tous cuarg^s u© 0 utrlxwL, ci,/ t doux de nutu>nulité augilai^e, étaient, armés. * « Vicjnne, 3 novembre. — Officiel d© ce midi : Front italien. Du c't; du Tagliamento, la situation n'a pas changé. Le nombre des prisonniers a u .--passé la deuxième centaine de mille? c©lm des canons captures est monté à pius de 1 j^X). Les renseignements précis ne pourront êtr© fournis qu à la suite d un .dénombrement d ta lié. Front do l'Est et Albanie. Rien d© change. * * * Sofia, 2 novembre. — Oficiel : Sur le front en Macédoine, la nuit du 2 mnembie, des unitos françaises ont tente d'attaquer, noti© positon etabiie entre le^ villages de i'ihovo et de Hrat.ir.dol; elles ont été re<poussees par notre feu et ont subi îles pertes sensibles. Plusieurs fortes jki-frouitlrs ennemies, qui tentaient d'approcher il© m s posi-ions établies entie les lacs près du l>oorop: lie et à proximité de la S trou ma ihîé r eure, ont été mises en fuite par notre eu. Sur le front de la Dobroudcha, faible canonnade.Ferlin, S novembre. — Offiricux : L:t> L'iandre, les positions itablies depuis Pp®-.so'ieiuLaele us-^u'ù Znudvoorde oait -t vi< l©nu uie./ bo-uibard' es ; à aîlf remet- r-prises, la c;u iionnade a pris 1 allure d uu f-u îoulai.t, i>arui-cuiiereuamt dans la r «iou de Poss; hcndaolc. UU3.-8 la r gion de Dixumie, le feu ce l'artillo-rie a a:;ssi c< nueme ; il R coaitinm • la runt et Lst devenu pli« violent le 3 novenïl^re, au iuafin, tiaus ce teneur, ain»i que defi deuçc eôi n du bois d ilouiiiulst et- entre l'ae^cl-end-e'e o PoeJcapeii'c jUuiis les autres secteurs «iu va.-ie v-ljamp ne bataine- la canonnade a t- moi.oj iuq»onante, jxir fini e de la bruine et <2i> bronil-tenl. L-e întos att-i-iues de re<>or.inafcBai:ee en-aeinies. prononcé eux divers poi.^te du front, ont t- partout réponses e3 (l'une mani.-re «an^iaiite i>a nuit du 2 novembre, nous avons îepll n,jtre fro::t du Clieauin des Lai'.es : ce uu>u\euienl, e.'tmt-- jiR^que dans Se3 moindres dtailfi avre one im*b::edlp parïiite, <<at ui:» nouvelie paiauve i-« '© tait (-ue le-' eliefs militaires aFe.jia-nds savent abandonner, sans y (.tre foa-6. e, uu i«r-ra»n dépourvu do vaVeur strr.t giqce, là où at. u.o.ii "lires posiii- ne reiu.enl avujuLiiOiix lo reotkî les lignes le- plus amini-'es © où utne iiautlte effusion de sans; peut rire ('.vit e. Grâce b. «>• p-ureillrt' masures, qui onf R.>i.i\eirt d ji donn iez iii^itloua-.i r suites, nos rhels m^nnpent Iciiri» troupe «st leur in^pi|-ent ur.e coiJtiaii^ abRofuft. Le 2 i!<ove;uixe, dans la matii.i e, l'en o.ut, qui ne s 11 it jxtr* rendu convpte que nou. aviouc îiban«ijoiiij«5 notre poei don, a encoire bounbaixii à diff rent-8 repri-e» lpS tranch es que noue «-vior^ ••varu «s- Sur le front en Lorroinje_ au aox*l boic .!« Parroy, nos tirou;K.-ô dattâlque ont fait pri-sounôors un certain nombre d Am ricaii s << oap tur- uue mitraillcui-e. lCn Italie, le nombre de nos pa*it=onnâer» et f-ebU des cations captiurt'e au cours ti^ri corj4>ats livr e s>.ir le Taplicunicnto, augn.efnte en'tjre ?on si rai'.l nneut, ainsi que ino«s ootumn-miqu- <* orfîS-ciil- ^ l'ont déjà onnouo(;. F<« ai-us-fU ©nnemi;-clien'hont vainement à d'imLn .er llim-port"n«'e «le !a vi notre des trouves c.jai t> es et n os^nt pa. aiouMP-er à leux propre nation la formidable défaite italienne. Communiqués aes armées alliées Paris, 3 novembre. — Officiel d© 3 h- : Au cours de la nuit, nos troupes ont continué à progresser entre le canal d© l'Oise et la région do .Corteny et ont atteint sur tout 1© front la rive sud ue l'Ailette- L'eunomi s'est replie 6ur la rive nord, dont les ponts et les passerelle» out été coupés. La lutte d'aruilerie s est main-tenu© viv© dans 1© secteur cje Chavigpjon et ©n quelques points de la région deât'pia-«ertux.sur la rJva droite de la Meuise, actions <fartillerie violentes sur 1© front diu bois d© Chaume- Un coup de main ennemi au non! de Saïui-Miliie}1 n'a eu aucun réanimât. Nuit calme partout ailleurs. Paris, 3 novembre. — Officiel de 11 h. : Sur le front o© l'Ailette, nous organisons ie nouveau terrain conquis» du canal de l'Oise à Corleuy Pendant la journée,' actions d'artillerie assez vives en difféi-Cnts secteurs du Chemin des Dames. Deux coups de main eunem.s sur nos pet ts postes au sud d'Anitzy sont restés sans succès. Au cours de la bataille de la MalinaiSon, nos aviateurs on-t avec ia plus grand© audace attaqué à la mi. railleuse las troupes ennemies,, bombardé I s gares oï les lieux de rassemblement et livré 611 oombats aA-liens; 16 avions ennemis ont été abattus e* 3 ballons captifs, incendiés. En outre, 6o avions ennemis sont tombés daus le» ligner ennemies dont la plupart ont été complotaient détruits. En Champagne, nous avons réussi un coup de main sur un f. rûn ennemi À F ou est do la bu lté du ilesnil et ramené d©s prisonniers. Sur la rive droite de la M anse, la lutta d'artillerie a pris im caractère d'ass^as grande activité à partir de 4 heures &ur 1© rottt bols de Chauuie-l-s/.ouvauK. Canonnade intermittente sur le reste du front. » * • Paris, 2 novembre. — Officiel de l'an» m/e d'Orient : Activité d'art-llerie sérieuse dans la région Vardar-Doiran et aux abords du l^ de Prespa. e * * Londres, 2 novembre. — Officiel : La canonnade a été plus violent*, d'habitude dans les nnv.roa» de la ; tu© ferré© Ypres-&tadem. L'activité de .tr.iiieric a oonlinué sui ie champ taille. Pour le reste, rien d'impur.aiit A s gnaîer 1-e 1er novemlire, la pxuie ci les nua^c* vol »ut à r >s de terre ont emjw'-ché no*-aviateurs d exécuter des vols iiuin>!'tuufS* l a de nok avions, traversant une couche ù* nuages d© 20i) pi 'ds d épaisseur, a survolé le chainp d'aviation de Controde ci ; a lacice deux grosses bom i es. l^a pluie t atlante et le violent feu des canons de défense ennemis n'ont pas permis a u-»s avi&. oui s ù observer le résultat d© leur bomoar-cloment.Le 31 octobre, nos canons 3e d- fi-ns«- ont descendu un avion de bombardement all©-manù; outre ce-t appareil, 7 autres avions ennemis ont 'vo encore descendus dans la même journée. * * * Borne, 3 noveml re. — Officiel : Hie , l'ennemi a ren'orcé la pression qu'il e eive sur l'aile gauche de nos lignes sur e Tagliamento- Nous avons f.i:t échouer les tentatives fn tes par l'ennemi pour passer sur la rive droite du fleuve. Pétrograd, 2 novembre. — Officie! t Sur le front septentrional et oriental, ft*« s llaoes et op ra.ions de r'-'coniïaiseai.oe. Sur le front au sud-est, près du vil-•âge de Doube. à 10 verstes au sud-oue^t de Brody, des colonnes autrichiunes ont 'Cnt*. d'atteindre nos obstacles en fil de <er barbelé; elles ont été repoussées i>ir le 1^,1 de Iwirrage de notre artillerie et de nos outrai leuses. Sur le front ©ti lîoumanie, fus 11 ados. Sur le front du Caucase, la situation n'a nas changé. Dans la Baltique, rien d'important à, signaler. ( o- Nous servons i'Âilemagae! La „ Populaire du Centre" est l'organ* de la minorité du parti socialiste français, ^es caniiMvs, de nuances poLtûiues les us diverses, lui out souvent, cm term.s dJun# o.treme violence, reproché son tranc-parler: Je l'ait, c;esi un Combatii'. Lis sciutda.e# r-cemmeut dévoilés au Parlement lui .oui t'oi.rni l'occasion d'envoyer à tes adversaires, sous le titre : ,,Nous servons 1 Alie-luagne , une r'-ponse d une énergie poui-eue e^t-ess ve, mais dont I.argumentât ou, qui n^i s écart© pas d une note opportune, mérite d'itre médite ai:ieurs qu'en France. — Tout lo monde sait, écrit-il dans son numéro du i octobre, quo nous sommes an service du Kaiser. Les journaux Lieu pensants, de F "Echo de Paris,, au "Courrier du Contre* en passant par 1""Action Française,,, les "Croix»,' le "Figaro*, les "Dé-bats* et le radical "Rappel*, l'ont dit assez souvent pour que nul ne i ignore 4 cette heure. Quoi que nous fassions ou qu© nous disions qui n'est pas en parfait© harmonie avec les gestes et les dires-des rédacteurs de 'ces feuilles, ne peut servir qus les desseins de Guillaume 11. Quand, par exemple le Parti socialiste, par 1 organe de Jaurès, le grand martyr d© la Paix, demandait, pour rendre la Franc# inviolable, qu on fortifiât la frontière du iNioni, nous commencions déjà à servir l'Allemagne.Depuis la guerre, chaque fois que nous nous sommes élevés contre la déplorable administration de nos intérêts, contre les abus, contre le3 atteintes aux libertés, coia-tro la façon même de conduire ia guerre, c'est-à-dire quand nous trouvions que tout u allait pas pOur le mieux daus notre lié-publique soi-disant démocratique, on nous, accusait de desservir la nation. Quand nous demandions que l'on dise la vérité au pays, que la presse soit plu« digue et ne bourre pas les crânes avec doa histoires des Allemands fuyant comme des lapins alors qu'ils avançaient à inarche forcée ^ur Paris, avec ses histoires des Kusse* à cinq étapes de Berlin, son rouleau compresseur, sa pompe aspirante et refoulants^ son thermomètre des Dardanelles, etc., etc., on déversait sur nous l'outrage et la calomnie.Quand enfin dans notre propre parti, dont les chefs se laissaient entraîner par 1s courant dangereux, nous lancions d'ici no-tre premier manifeste, on est allé jusqu 4 demander des sanctions contre nous. Nous étions des vendus, des traîtres qu'il fallaij immédiatement mettre en jugement. Les réquisitoires abondaient. La condamnation devait être prononcée d'urgence. Mais les événements se sont succédé, qui sont venus confirmer nos prédictions et consolider nos points de vue. Bieu mieux, U s est produit des scandales ; on annonce encore pour un de ces jours des révélations sensationnelles — voir les journaux — et pas même un soupçon de compromission ds notre côté ! C est vraiment désespérant pour nos accusateurs. , Ce qu'il y a de plus drôle, au surplus, c est de voir le "Rappel* nous reprochée tout récemment encore, à nous les minoritaires socialistes, de faire Je jeu de l'Allemagne, lui qui avait encaissé 450,000 fr^ de Bolo Pacha pour poursuivre sa campagne en faveur de la conquête de la rivs gauche du Rhin I Que penser désormais ds la fameuse ligue pour cette conquête, ds cette iigue dont font partie tous les grands patriotes, les Maurice Barrés et les autres f Et, pour conclure, comment se fait-il qu# le "Populaire du Centre., dénoncé par os même "Rappel„ et par d'autres comme pour- -suivant une politique néfaste aux intérêts de la France, et cité même à la tribune dti Reichttag, ce qui aurait pu attirer l'attention des agents de l'ennemi, n ait jamais reçu la visne d'un de ces agents ? C'est évidemment que noire patriotisme leur a paru do meilleur aloi que celui da ceux à qui ils so sont adressés avec succès.* La riposte est cinglante pour les ^bour- . etirs de crâne-' dont le verbe, de:"-u:& la guerre, sonne malhcuret-semcnt i qv.iï n trop h au*.

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Dieses Dokument ist eine Ausgabe mit dem Titel La Belgique: journal publié pendant l'occupation sous la censure ennemie gehört zu der Kategorie Gecensureerde pers, veröffentlicht in Bruxelles von 1914 bis 1918.

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