La Belgique: journal publié pendant l'occupation sous la censure ennemie

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s.n. 1915, 27 Juni. La Belgique: journal publié pendant l'occupation sous la censure ennemie. Konsultiert 17 Mai 2024, https://nieuwsvandegrooteoorlog.hetarchief.be/de/pid/p843r0rd51/
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Dimanche 27 Juin 1915 N' 230 Dimanche 27 Juin 1915 LA BELGIQUE ADMINISTRATION ET RÉDACTION Si, Montag'iie-avuc-îïerhes-F'ota.Çïères, BUXJJCESJLJL,U:z BUREAUX : DE 9 à 17 HEURES Jos. MORESSÉE, Directeur JOURNAL QUOTIDIEN LJL .PHtMÉRÔ : to CENTIMES ! La petite ligne . fr. O.fl-9 Réclame avant les annonces 1.00 . Corps du journal ......... 4-00 Faits divers . . S.00 j Nécrologie . 2.00 JLnJounl'liui : SIX pages. La GUERRE 328° jour de guerre Pétrograd signale, en date chi 24, l'activité persistante de l'armée von Mackensen h l'est du secteur Zolkiew-Lemberg, ainsi que Îe3 efforts tentés par l'armée Bohm-ErmoUi en vue de s'avancer, dans le 'sud-est de Lemberg, le long du chemin de for ^ En fait d'autres modifications d'importance, nous ne voyons à relever dans l'Est que la continuation do la retraite des Russes — nous en avons hier exposé les motifs — dans le sud de la Pologne. Les- indications géographiques fournies par I03 derniers communiqués établissent qu'un premier contact entre les belligérants a eu lieu à Sa-wichost, localité 6ituéo sur la Vistulo à l'endroit môme où la pointe que le terri-toiro galicien pousse dans la direction du nord touche à la Pologne. Outre Sawichost, les Austro-Allemands ont, à 18 kilomètres au nord-est, occupé Osharow ; do plus, après avoir traversé la région boisée qui couvre le sud d'Ilsha, à 27 kilomètres au sud do Radom, les troupes du général von Woyrsch ont atteint Sjenno, petit bourg situé à une douzaine do kilomètres au nord qui va par Brzezany jusqu'à Podhajoe. Malgré ces opérations, dans la région de L-einbarg, les choses sont à peu près restées en l'état. Sur le Dniester, la bataille est) acharnée. Les Russes ont une fois de plus forcé une partie $0 l'ailo droite de l'armée von Lin-singou à repasser le fleuve, qu'elle avait franchi aux environs de Martinow et. de RJuzfoviany au nord-ouest de lialicz. Par contre, en amont, les Austro-Allemands qui avaient réussi à prendre pied 6ur la rive gauche ont pu, malgré une résistance acharnée, s'avancer jusque Chodorow, qu'ils ont occuj>éo. L'importance stratégique de Chodorow, située au nord-est de Zydaczow, à 10 kilomètres du Dniester, n'est, on effet, pas discutable, étant donné qu'elle est desservie par deux lignes de chemin de foi*, celle de Lemberg à Halicz et celle de Strij à Tarnoiij^^i»^<*g*rf^^g^femw* «• BENOIT XV ET LA GUERRE La publication d'une interview que le Pape a accordée à M. La tapie, rédacteur à la ,,Liberté'' de Paris fait depuis quelques jours sensation. Ici môme, les déclarations faites par le Saint-Père à ee journaliste français sont commentées avec d'autant plus do passion qu'elles commencent à. être dénaturées. Pour éviter que les discussions s'égarent, nous croyons utile de reproduire dans son texte l'interview dont il s'agit. Nou6 tenons à ajouter que pour être appréciée justement, elle doit être lue à la lumière des considérations émises à ce propos par l'„Osservatore Romano", considérations qui sont résumées par l'agence Stephani dans les termes suivants : — A l'occasion de la publication d'un entretien avec lo Pape dans la „Liberté" de Paris, l'„Osservatoro Romano" met en garde contre le danger qu'il y aurait à accorder nue trop grande oréance à une interprétation arbitraire des déclarations du Pape, l^es publications privées et parmi elles l'article de la „Liberté", contiennent des inexactitudes dont quelques-unes sont si évidentes qu'il n'est pas besoin de les rectifier. Les opinions du Pape concernant le conflit européen ont été exposées à différentes reprises dans des documents officiels, tels l'encyclique du 1er novembre, le discours de Noël, l'allocution au Consistoire du 12 janvier et les nombreuses lettres du Pape aux cardinaux. Ces documents officiels reproduisent exactement l'opinion du Pape et ue ces documents seulement le Saint- Siège prend l'entière responsabilité." « * * * Ceci dit, voici l'article de il. Latapie : Benoît XV m'apparaît, dit notre confrère, dépourvu do morgue, et cependant redoutable, simple et subtil. Son visage ex-{irime à la fois la tfnacité et la finesse. Pos lunettes d'or mettent la bonhomie d'un homme d'études sur 1e nez d'un priuce autoritaire, et ce nez n'est pas trfts droit. Tout est mobile dans ce visago où chaque trait s'empreint de douceur ou d'énergie. I.e pape débute ainsi : vVous trouvez que je n'ai pas assez parlé. Dès lo début de mon pontificat, j'ai adressé au monde catholique une lettre „Kn faveur de la paix." Nous prions et conjurons ardemment ceux qui dirigent les destinées des peuples d'incliner désormais leurs cœurs à l'oubli de leurs différends, en vue du salut de la société humaine. J'ai proposé uno treve auft belligérants, pour la, fête de Norl. Je me suis efforcé d'obtenir l'échange des prisonniers devenus impropres au service militaire et /ai eu le bonheur d'obtenir nu résultat appréciable. J'ai exprimé toute ma peine et tonto mon affection dans des lettres au cardinal Luçon, au cardinal Amette et qui s'adressaient à la France, si cruelle^ ment blessée. J'ai prononcé un discours Btt Consistoire du 22 janvier, dans lequel J ai dit : ,,No„s regrettons de ne pouvoir faire plus ponr hâter la fin du fléau. Notre chaire apostolique ne nous le permet pas. du ooude brusque que la Kamienna prononce vers l'est à kilomètres en amont ■le son confluent dans la Yistule. En réalité, la retraite des Russes qui évacuent le sud de la Pologne a déjà, dépassé sensiblement la ligne de la Kamienna. (1 est possible — il est même vraisemblable — que l'ampleur do cette retraite déterm.i-< aéra les troupes échelonnées sur La rlvo gaucho de la Vialuie, depuis l'ouest d<\ Varsovie jusqu'au sud d'ïwangorod, à u 1 mouvement correspondant : rien toutefois-n'indique que ce mouvement soit à la veille de s'exécuter. Rien de saillant sur le restant du front russe. L'intensité quoique peu ralentie des hostilités sur le front dans l'Ouest ne donne lieu à aucun commentaire intéressant. U en. est do même en oo qui concerne la guerre;; austro-italienne, les hostilités dans le ,C;iu*' ^ case DamaneîTes. _^fuant à proclamer qu'il n'est permis à personne, pour quelque motif que ce soit, de léser la justice; c'est sans doute au plus haut point un office qui revient au Souverain-Pontife, constitué par Dieu l'interprète suprême et le vengeur de la loi éternelle. Nous réprouvons toute injustice, de quelque côté qu'elle ait été commise. Mais' il ne serait ni convenablo ni utile d'engager l'autorité pontificale dans les litiges même des belligérants." — Très Saint-Père, il ne s'agit pas de litiges, ma s ac crimes. Vous voudriez que je flétrisse chaque crime en particulier 1 Mais chacune de vo* accusations amène une réplique de la part des Allemands. Et je ne veux pas instituer ici un débat permanent, ni faire on ce moment dos enquêtes. — Est-il besoin d'enquêter -pour savoir Que la neutralité de la Belcjique a etë violée? ' — C'était sous le pontificat de Pie X. — N'est-U pas connu de tous que de nombreux prêtres onf été pris en olapes, en Belgique et en Franc2, et fusilles? — J'ai royu des évoques autrichiens l'assurance que l'armée russe avait aussi pris des otages parmi les prêtres catholiques et qu'elle avait, un jour, poussé devant elle quinze cents juifs pour avancer derrière cette barrière vivante exposée aux balles ennemies. L'évêquo do Crémone m'informe que l'armée italienne a déjà pris en otage dix-huit prêtres autrichiens. Ce sont autant d'excès que j'ai réprouvés dans mon encyclique en proclamant : „Il n'est permis à personne, pour n'importo quel motif, de violer la justice.1' — Des Allemands ont aussi commis d'autres viols... — Le cardinal-secrétaire d'Etat a reçu les représentants de sept congrégations do Belgique^ ; elles ont déclaré qu'elles n'avaient, pas a citer un seul cas dans leur congrégation, protégée particulièrement par la Sainte-Vierge ou par quelque saint. Nous restons mal éclairées sur ce sujet. — El l'incendie de Louoain? et le bombardement des egtises? — Les Allemands répondent qu'on a tiré sur leurs troupes. Ils ont déclaré qu'il y avait ,,un observatoire" sur les tours de la cathédrale de Reims. IjO Saint-Père a voulu dire sans doute : „un poste d'observation". Il parle distinctement. un français correct et sans trop d aoeent, mais cherche parfois un peu et finit par trouver généralement lo mot propre qu'un geste do la main arrache de la boucho et lance avec vivacité : —' Nous referons la bibliothèque de Lou-vain. J'ai déjà donné des ordres. Nous aiderons à relever les cathédrales. Est-il besoin de dire que nous condnmnons de toutes nos forces ces abominations 1 Chaque coup tiré sur la cathédrale de Reims retentit dans mon cœur... Le pape frappe sa poitrine... „..,Mais l'heure n'est pas venue de démêler la vérité, au milieu de toutes les affirmations contradictoires... | Ici, il solennise un peu sa voix, lève j la main : J ,,Le Vatican n'est pas un tribunal. Nous 2 ne rendons pas des arrêts. Lo Juge est en | haut l " | — Du moins pouvait-on p?^otester ici J contre l'aies talion d'un prince de l'Eglise? I Je vais vous étonner. Le cardinal 1 Mercier n'a jamais été arrêté. Il peut cir-j cuier à son gré dans son diocèse. J'ai re^s j du général von Bissing, gouverneur de l;j Belgique, une lettre m'assurant qu'il réprimerait désormais avec la plus grand-4, iénergie tous les actes de violence contre jles églises et contre les ministres de Dieu. Alors, je clierclie en mon esprit quelque ■accusation sans réplique d'un crime sans ~prétexte; je lance ce mot : — Et le « Lusltania « ï line s'agit plus des belligérants. Ce sont des neutres, ce sont des innocents qui ont payé d,e leur ,vie... — Je ne connais pas de plus affreux forfait. Quelle désolation do voir notre génération en proie à de telles horr&irs ! J ai le coour d'un père. Et ce cœur est déchiré. Mais croyez-vous que le blocus qui étreint deux empires, qui conrlamne à la famine îles millions" d'êtres innocents, s'inspire aussi do sentiments bien humains 1 | Le pape a dit tout cela avec la vibra-: iion d'une émotion profonde. Entre chaque phrase, il prenait le temps do choisir les1 i|iots et de les enfoncer. 3 Mais il a vu sur mon visage, sans doute, 10 reflet de mon impression : , — Je 11e dis pas, fait-il soudain, sans transition, je ne dis pas qu'après la guerre je ne proclamerai pas un ,,Syllabus" rrp-Éjelaut, résumant les doctrines'de l'E^i-^ ■$ur ce sujet et réglant pour l'avenir les îroits et les devoirs des belligérants. Alors, ou trouvera là, sans doute, la condamnation formelle des crimes qui auront été commis pendant la guerre. * * * - J'aborde un autre sujet : — Très Saint-Père, nous avons éM ^lement affectés en Franco d'atmrcndre que le Saint-Siège s'employait à retenir l'Itàlvs lans la neutralité. N'était-ce pas favoriser tC3 dessoins de la diplomatie allemande i — Je reconnais nettement que nous étions neutralistes. Nous avons donné des instructions dans ce sens à nos amis, à nos joui ".aux. Nous voulions la paix. Et cela pour ' -'rois raisons : D'abord parce que je suis le représentant de Dieu sur la terre. Dieu. x?»' 'i irie là pai.v règwe entre lès hommes. Lïi [ r>:ipe ne peut vouloir et prêcher que la paix, j „ Ensuite, parce que nous sommes en Ita-f 'ie. Nous voulions. épargner à ce pays, que ïous aimons, les souffrances de la guerre. \ Un léger nuage a passé sur les yeux du <aint-Pere. A-t-il pensé à ses deux neveux ju'il chérit tendrement et qu'il vient, do bé-îir avant leur départ fîour la frontière, en '•es engageant à faire tout leur devoir pour 'eur patrie 1 „Enfin, nous n'avons pas à cacher que mus avons pensé aussi aux intérêts du Saint-Siège. L'état de guerre met eu danger es intérêts. Nous sommes, à l'iieuro ac-•uelle, dans uno situation incertaine." Je pose alors cette question nette : — Le Pape est. u libre? sous la loi des garanties, peut U exercer librement, com-niètement sa mission dans le monde ? — Je dois reconnaître, fait lo Saint-Père avec empressement, que le gouvernement talion actuel nous donne quelques preuves le bonne volonté. Nos rapports se sont unéliorés. Mais les choses 110 vont pas encore à notre entière satisfaction. No pouvait-on pas, par exemple, laisser ma garde intacte ? J'ai besoin de garantir la sécurité matérielle de ma personne et des richesse-artistiques qui m'onvironnent. On m'a pris vingt gardes, plusieurs officiers, des eni. ployés que je ne peux pas aisément remplacer ; des gardes-nobles ont été mobilisés. Mais cela est pou, à côté du grave inconvénient de 110 pouvoir communiquer avec i mes fidèles. Lo .irouveruement avait offert j ia liberté du chiffre secret aux représentants des puissances accréditées auprès de NTous, mais sous le contrôle et la responsabilité du Saint-Siège. Cela était trop dan séreux ; on nous eût attribué des indiscrétions touchant aux choses de la guerre.J'ai refusé ce présent. On m'a promis la libej t, , de correspondre hors des contrôles de la j censure. Mais mon secrétaire d'Etat m'ai apporté, ce matin, une lettre du patriarche. \ de Venise dont les cachets étaient brisés.; Au tribunal do la Pénitence, où l'on, n^ s'occupe que d'affaires privées concernant les fidèles qui nous soumettent dos cas ce; conscience individuelle, en a reçu plufiieuv.v ldtties ou\«11 tes... Nous n'entendons plus qtrun son de clo-,' che. IvCs rapports sont en fait supprimés* avec les nations ennemies de l'Italie. Le-s représentants accrédités auprès de nous ontè dû quitter Rome. Nos garanties et nos* moyens sont d'autant plus affaiblis. Non< nous fions au gouvernement présent, mais nous tremblons de nous voir exposés au4 incertitudes de la vie publique en Italie'. Rome est un foyer en perpétuelle* ferment tation. Direz-vous qu'il était absurdo dè craindre, dans ces derniers jours, une jour?, née révolutionnaire ? Que sera demain "{p Comment le peuple accueillerait-il une déS faite 1 Comment se comportera-t-il dans laa victoire 1 Tous les mouvements de peuple») le plus mobile de la terre, ont leur contre-f coup ici. Et nous nous sentons moins pro-| tégés aujourd'hui. Comprenez-vou3 mainte-"? uant pourquoi nous nous opposious de toutesî nos forces à la rupture do la neutralité? italienne ? Le pape ferme les yeux, songe un instant l ' et dit d'une voix lourde : — L'avenir est sombre ! J'ai noté en plusieurs occasions cette crainte d'une révolution. Le cardinal secrétaire d'Etat Gaspard, qui m'a accordé un long entretien, a posé la question à pen nrès dans les marnes termes que le Saiut-Pèro ; — N'était-on pas fondé, hier encore, à redouter un soulèvement populaire; n'^stril pas raisonnable do s'en préoccuper pour demain ?" ïje Saint-Siège trouve une garantie à fia sécurité et à ses libertés dans la présent des ambassadeurs des puissances étrangères il est naturellement reconnaissant auix cm pires qui ont entretenu auprès- de lui de; représentants vigilants -lui prêtant ostensi blcmomt tout l'appui moral de leur gouver uemont. On en veut à notre Républiqu< d'avoir supprimé l'ambassade auprès du Va tiea.11 bien plus que de sa politique reli gieuse. Le Saint-Père a fait le geste de se lever je précipite une dernière question : — Faut il s'attendre à quelque initiative de Votre Saintete pour avancer la paix i — L'heure 110 me semble pas venue. J< ne dois me mettre en mouvement qu'à bor escient, afin de 11e pas affaiblir l'autoriti morale que je tiens de Dieu et que je doû employer à ramener la paix parmi les hommes. Mais je guette l'occasion avec un< sorte do fièvre. Je me jetterai 6ur la pre mière main qui se tendra. I /audience est finie. Le Saint-Père m'ae compagne et, retenant une seconde m? main : — Dites bien, conclut-il, nue lo Saint Mège est un père et qu'il aime égalemcrii tous ses enfants. . ^ DÉPÊCHES DIVERSES Londres, 31 juin : Lo gouvernement anglais a envoyé au gouvernement américain un mémorandum q;ui exposé les diverses mesures qui ont été • irisas pour que le commerce des neutres ;s<)ic entravé le moins possible. Le gouvernement a fait de nombreuses concessions >auk Etats-Unis. * • Washington, 24 juin : La réponse du gouvernement américain à 1?Allemagne concernant le cas du „William frye" a été télégraphiée aujourd'hui a Berlin. « Rome, 24 juin : * V " ,,Giornaié d'Italia" apprend de Scu-tçri que les troupes monténégrines sont arrivées aux portes do la ville, après avoir iispersé quelques centaines d'Albanais, qui j a ont offert qu'une faiblo résistance. ♦ * . Pelrograd, 25 juin : Lue brigade sanitaire française, composée do six médecins et de quarante-cinq infirmiers et disposant- de six automobiles c d'un imatêriel important-, est arrivé rj .Serbie. 0 9 : Home, 24 juin : i On annonce que les Serbes ont occupé hier Durazzo. Essad pacha s'est enfui en Italie. Les Monténégrins ont occupé les hauteurs do Tarabosch, devant Scutari. D'autres détachements se dirigent sur cette dernière if fie. f * * . Sofia, 25 juin : M. Koiuschew, ambassadeur bulgare à ^'oustantinople, qui était venu à Sofia pour | |elairor le gouvernement sur la situation, a rejoint son poste. i | • * • Rome, 25 juin : / Le ,,Gîornale d'Italia" annonco que Scu-f^-iri a été occupé par les Monténégrins, ^■îous prétexte de rechercher des voleurs qui Rivaient pillé des navires nmnténégrins dans j|o port do San-Giovani-di-Medua. ^ D'autre jart, le journal monténégrin :>,Wisnik" déclare que l'occupation a été ij'aito pour des motifs stratégiques et poli-ijkjues, étant donné que d'autres puissances ^niront déjà %i Albanie. 3 Bea-gon, 2-5 juin : Le vapeur ,,tiergensfjord" a été arrêté Çpar les Anglais et amené à Kirkwall, où ies passagers et les bagages ont été visités. M .es employés se sont montrés polis et corrects vis-à-vis de M. Dernburg et lui ont f amplement demandé de donner sa paroie j (u'il n'avait jias de papiers compromettants J mr lui. > Nisch, 24 juin : Le journal .,Samoouprava" a publié la t note suivante : ,,l)es bruits sont répandus dans les jour-. naux mal renseignés d'après les(iuels des pourparlers seraient engagés sur certaines concessions qui doivent être faites de la part do la Serbie, de la Grèce et do la Roumanie afin que la Bulgarie attaque la Turquie. „Nous sommes en mesuro de déclarer que : ces bruits sont tendancieux et faux et qu'ils •sont lancés dans lo public dans un but malveillant." Washington, 25 juin : Le président W.ilson va se rendre pendant une quinzaine de jours à New-IIamps-aire; Les qu'estions internationales resteront •n suspens pendant son absence. * • * Rome, 25 juin : On annonce que le Pape publiera prochainement une encyclique à propos de la guerre. Londres, 25 juin : On mando de Sofia à l'agence Router : Bien que la réponse de la 'Bulgarie aux propositions de la Quadruple-Entente ne soit pas un refus absolu, il est peu probable qu'elle abandonne sa neutralité dans un temps rapproché. • * • •Kiga, zo juin : Toutes les familles de fonctionnaires russes ont été envoyées à l'intérieur du pays. • * ' *>K -Miîr. . ■ T>e Comité exécutif de la Fédération des ^ouvriers mineurs, qui siège à Londres pour pîélibérer avec M. Llojd George, a do-pnandé, par la voie de la presse, que les «nineurs ne soient pas soumis aux stipula-lions de la loi sur les munitions. Il promet v«no l'impossible sera fait pour maintenir ia production du charbon. COMMUNIQUÉS OFFICIELS Communiqués allemands • Berlin, 26 juin. — Officiel de ce midi : Théâtre de la guerre à l'Ouest. Les combats corps à corps ininterromp Entrepris depuis jilusieurs jours pour î , 1 rendre les parties de nos positions, qi iu nord de Souciiez et à mi-chemin Souchèz-Neuville, se trouvaient encore ent : es mains de l'ennemi, sont terminés. Cel mit, les derniers Français ont été rejet ! le nos tranchées. Pour soutenir ces coi >ats, l'ennemi avait encore engagé hier se le grandes forcés qui ont attaqué aussi bi< ' jîes deux côtés de la hauteur do Lorel ju'au sud de Souchaz ; elles ont été 1 poussées. | Lans la Champagne, près de Souai nous avons fait sauter des sections de i f position ennemie ; à l'est de Perthes, 1 Français ont anéanti certains de leurs pr près ouvrages de défense par des expl ^ sions de mines parties mal à propos. Sur les Ilauts-de-Meuse, à l'ouest de Cor bros, les combats ont été acharnés. L'enn mi y a entrepris, à quatre reprises, d' attaques des deux côtés de la Tranchée < Galonné, engageant constamment de no voiles troupes sur un front large de 3 k lomètres. Toutes ces attaques ont été bi sées par notre feu. Là où l'ennemi avs réussi à entrer dans nos tranchées, il en té rejeté par des combats aorps à cor] et_ il a subi do grandes pertes. Par ur contre-attaque, nous avons conquis, à l'e de la Tranchée de Calonne, une positic avancée de l'ennemi ; à l'est de celle-c l'ennemi tient encore un petit morceau < la tranchée qu'il nous a prise le 20 juin. Des attaques de l'ennemi sur nos avan restes, près de Lcntrey, à l'est de Lun ville, 11'ont pas réussi. Depuis le début de la grande lutte, tpr< l'Arras, nos aviateurs combattent dans cet région avec leurs adversaires pour La pr domiuance de l'air. Des deux côtés, le cor bat a occasionné des perles. Les nôtr< a'ont pas été vaines ; depuis quelques'jour nous avons visiblement pris le dessus. Théâtre de la guerre à l'Est. Des régiments wurtembourgeois ont pr l'assaut des positions russes au sud-ouo le Oglenda, au nord de Przasnysz, et si es deux rives de l'a Murawk'a ; ils s'y soi Maintenus, malgré plusioiirs coiitre-attaqu< •locturnès. Nous avt>ns fait 60Ô piisonnioj 4 pris 4 mitrailleuses. Théâtre de la guerre au Sud-Est. L'offensive de l'armée du général vc îyinsingeu sur la rive nord du Dniester co inuo à progresser. L'ennemi tient encoi ia rive droite près de Halicz. Depuis :3 juin, début de nos attaques sur < louve, cotte armée a fait 3,5'jtf prisonnier Entre le Dniestej et la région située i'est de Lemberg, la poursuite continue. * * * Vienne, 26 juin. — Communiqué d'hier : Front russe. Entre ITalicz et Zurawno, les comba continuent. Sur la rive nord du Dnieste ;ous avons repoussé des contre-attaques d< Kusses. Notre offensive progresse. Au de: le Zydaczow, nous avons pris hier Cliod. .'•ow. Sur le Dniester, en aval de llalic tin si qu;à l'est de Lemberg, près do R; waruska et sur le Tânew, la situation n l>as ohangé. La rive sud du San est év; «v.ié par l'ennemi. En Pologne, les Alli< poursuivent les forces russes qui 60 r liront sur Zawichost, Ozarow et Sienno. Front italien. On signale de multiples combats d'arti lerio sur les frontières du Tyrol et de Carinthie. Dans le torritoiro du littora dans la matinée, nous avons repoussé deu attaques à l'est de Ronchi. L'ennemi ci nonne violemment la tête de pont do Goj et la lisière du plateau de Comen. Constantinoplo, 25 juin : Ijç> quartier général mande : Sur lo froi du Caucase, dans la région montagneuse ( ivale Uîoghasi, 1e combat d'artillerie av< ics arrière-gardes de l'ennemi a continué •^1 juin. Dans le secteur do Marman îBoghas il s'est ]>roduit mie rencontre sans impo tance. Sur le front des Dardanelles, prt d'Ari Burnu. il y a eu des canonnade momentanées dans la nuit du 24 au 25 juii Près do Sedd-ul-Bahï?, la situation est ] môme qu'avant la dernière bataille dans L quolle l'ennemi fut complètement rejeté dar ses anciennes positions. Depuis lors, il n" plus entrepris d'opérations sérieuses. Jui qu'à présent, il ne nous a pas encore é possible de calculer approxmitaivement h pertes énormes do l'ennemi dans ia bâtai! du 21 juin. Notre artillerie évite de canoi rier les navires-hôpitaux de l'ennemi, qi transportent continuellement des blessé Dans la nuit du 24 au juin, un détacln ment de notre aile droite près de Sedd-u î'aJir a, au cours d'une reconnaissant surpris et tué les occupants d'une tranclu ennemie, détruit leurs mitrailleuses et e: revenu avec un butin de 26 fusils, 9 caissc do munitions, du matériel du génie, d« pièces de rechange de mitrailleuses, du m{ tériel de tél^honie et des bombes. Sur le autres fronts, rien d'important. Communiqués des armées alliées Paris, 24 juin. — Officiel de 15 heures Dana la région au nord d'Arras la nui a été relativement calme, si ce n'est au nor de Souciiez, où la canonnade n'a pas oo.^si L'ennemi a bombarde Arras. Devant Dampierro (ouest de Péromiç) l'explosion d'un fourneau do mine allemaii' a été suivie d'un violent bombardement jd nos tranchées. Une tentative d'attaque èn ncmio, exécutée par .un faible effectif, a,et enrayée. Sur les Hauts de Meuse, à la tranché do Calonne, la situation, ost inchangée. No -nous sommes maintenus daii6 une partie d la deuxième ligne ennemie» En Lorraine, l'ennemi a contre-attaque près do I^eintrqy. Après une lutte assez vive, il a été repoussé. Sur le reste du front, la nuit a 6té calnre. JjQ nombre des prisonniers faits depuis le ^ 14 juin, jians la région de la Fecht, s'élève à 2ij officiers, bo sous-officiers et 638 ll» « i» , * * Paris, 24 juin. — Officiel de 23 heures : Ie Dans la région au nord d'Arras, aucuno 1e action d'infanterie n'a eu lieu aujourd'hui. 08 Nos troupes se sont organisées dans les positions conquises. ir ^ Canonnade dans le secteur d'Angres à m Ecurie. Au cours de la nuit et dans la te matinée-, l'ennemi a violemment bombardé e- Berry-au-liac ainsi que lo village do Sapi-gneules. Ixi bombardement n'a occasionné n, que des dégâts insignifiants. [a Dans l'Argonne et sur les Hauts do Meuse 3S on n'a signalé que des actions d'artillerie. Dans les Vosges, à la Fontcnel.o, une o attaque ennemie a été repoussée. L'emiemi a canonné los lisières de Metzeral et les crêtes à i'est du village, où notre progrea-bion s'est légèrement accentuée. Rome, 25 juin. — Officiel du grand quar-le tier général : }' Dans la région du Tyrol, dans lo Tren-!" tin et dans le Cadore, nous restons actifs lo long du front en effectuant des rccon-11 naissances au moyen de petits détachements, a tandis qu'une action d'artillerie est môtho->s di<iuement continuée. Nous avons livré aussi des combats avan-s tageux à Canzano, dans lo val do Cismon© V et vers les hauteurs de Vezzana. En Carinthie, combats d'artillerie. Le bombardement doMalborghetto continue avec violence. Une coupole du fort Iletel a été J" brisée aujourd'hui. Pendant ia nuit du 23 juin, les attaques opiniâtres, mais vaines, de l'ennemi contre 's nos positions dans le val de Piccolo et dans le val Grande ont été renouvelées. ^ Dans la zone du monte Nero, nous a von* v étendu notre occupation vers le nord jus-que sur les versants est du Jaworzak ot nous avons fait 57 prisonniers. Nous avons commancé le bombardeir.bnt do cette sson© dans la direction de Plezza. is Lo long de l'Izonso, nous avons continué st .no,ls organiser peu à peu dans les po-lf sitions sur la rive gauche du fleuve. 1( ^ Nous avons occupé GJobna, au nord de ^ l'iava, et nous 'nous sommes emparés, sur •g Hsonzo inférieur, do la lisière do la hauteur située entre Sagiado et Monfalcone. « * © Pétrograd, 24 juin. — Officiel du grand n état-major général : Pas do modifications essentielles sur la e Windau, la Wenta et la Dubissa. Sur le front du Narew et de la Vistule, d n'y a eu que de petits combats d'avant-. gardes. à Sur le front du Tanew, le calme règne également. Dans le secteur do Zolkiow et de Lom-berg, l'ennemi a, le 22 juin au soir et pen-lant toute la journée suivante, entrepris de nouvelles tentatives d'attaques, en s'offor-.vant,. avec une opiniâtreté toute partiou-r' iière, d'avancer le long du chemin de fer « Lomharg-Brzszany, dans la direction des a villages de Czizikow-Zinitrowoitz. Grâce > iux fortes contre-atuiqnes do nos troupes, oes tentatives ont échoué. l_ Sur le front Zurawno-Demcs^lîoWîce, il y u i eu un violent combat, qui, jusqu'ici, se lévoloppo favorablement pour nous. D'im-;S portantes forces alleanandes, qui, lo 23 juin * iu matin, ont passé 6ur la rive gauche du > ni ester, dans la régiôn do Kozara, ont ité refoulées sur lo fleuve et ont dû se te-^ air sur la défensive dans des conditions par-^ ticulièrement difficiles. Les Allemands se I maintiennent 6oit sur les jietites îles du J fleuve, soit sur la rive gaucho. ^ Près de Martinow ot do Kuztfwiany, les " Autrichiens ont passé le Dniester; mais, par uno poussée impétueuse de nos troupes, ils ont été refoulés jusque contre lo fleuve; jusqu'à 10 heures du matin, nous avons fait prisonniers environ 40 officiers et it 1,700 hommes, appartenant à dos régiments te différents. L'ennemi cherche à se maintenir je dans les maisons situées près du fleuve, e où il résiste avec acharnement. Dans ces i, combats, notre artillerie lourde et légère a appuyé efficacement les mouvements do nos troupes. ig Dans la région de Kosmerzyn, sur le 1# Dniester, au sud-est de Nizniow, nos trou-a f>es sont passées à l'offensive. Elles ont i, atteint le mont Bzinina, qui était occu[pé et s fortement retranché par l'ennemi; elles s'y a sont retranchées et ont commencé, lo 'JS juin j. au lever du jour, un violent assaut contre £ cette montagne. L'ennemi a refusé l'attaque w et s'est retiré sur sa deuxième ligne de e défense. En le poursuivant, nos troupes b ont fait prisonniers 2 officiers et 210 sol-û dats. >. ® * * >. Péferograd, 24 juin. — Officiel de l'état-[. major de l'armée du Caucase ; , Dans la région côtière, il y a eu la fu-^ siIdado habituelle. Dans la direction d'Olty, des attaques s turques ont été repoussées sur tout lo front. s Aux environs de Melashgcrdt, les troupes L_ russers se sont emparées de la ville do Kop après un combat. Pas do changement sur le reste du front. Dépêches Diverses , c ( Paris, 25 juin : : Le général Kouropatldne est nommé mi-^ nistre de la guerre en Russie, en remplacé ment du général Soukhomlinoff. Pans, 2a juin : j On mande de Londres «u „New- York 9 Herald" que lo gouvernement anglais a refusé, par principe, de négocier avec l'Ës--, '.[>agno au sujet do Gibraltar. 3 Amiens, 25 juin : s Bray-sur-Sommo a été bombardé par l'ar-B tillerio allemande. Plusieurs maisons ont été endommagées et trois personnes tuées.

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Dieses Dokument ist eine Ausgabe mit dem Titel La Belgique: journal publié pendant l'occupation sous la censure ennemie gehört zu der Kategorie Gecensureerde pers, veröffentlicht in Bruxelles von 1914 bis 1918.

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