La Belgique: journal publié pendant l'occupation sous la censure ennemie

1641 0
close

Warum möchten Sie diesen Inhalt melden?

Bemerkungen

senden
s.n. 1917, 01 März. La Belgique: journal publié pendant l'occupation sous la censure ennemie. Konsultiert 16 Juni 2024, https://nieuwsvandegrooteoorlog.hetarchief.be/de/pid/pk06w97v27/
Text zeigen

Over deze tekst

Onderstaande tekst is geautomatiseerd gemaakt met OCR (Optical Character Recognition). Deze techniek levert geen 100% correct resultaat op. Dit komt mede doordat oude drukken moeilijker te lezen zijn met software dan moderne. Dat betekent dat er onjuiste tekens in de tekst kunnen voorkomen. Er wordt gewerkt aan verbetering van de OCR software

LA BELGIQUE PRIX DES ABONNEMENTS ADMINISTRATION ET REDACTION- renia» annonces. , . . . , . ia ligne, tr. o.so 31, Montagne-aiix-Herbes-Potag-ères, J3RU JLELLES f Réclame avant les annonces . , _ 1,23 C.n mois \mars) fr. 2.55 bureaux i DE 9 à 17 heures i Corps du joumal ...... — 5.00 i£SLEKANI»ES D'ABONNEMENT SONT RECJtES LES RF.CLAilATI WiS CONCERNANT LEBABO»- DIRECTION ET ADMINISTRATION i Z>. to l,a * 181/S at d» 18 l'a à Vf heure» PRIX DES ANNONCES J Faits divers — 3.75 EXCLUSIVEMENT PAU LES NEV1ENTS DOIVENT ETRE ADRtfcSEES | nécrologie — 2.Î0 BLREACX ET LUS FACTEURS DES POSTES. EXCLUSIVEMENT AUX BUREAUX DE POSTE. JOS. MORESSÉE, DIRECTEUR l Coin des E-leveurS — 1.00 IBSBir!rgm«gwi7 fil 'WOdg»iu--iwiJ»Bg»aW<'niV»IIMIMl | Il " » " 1 L iti MIÈ I il JJUB.UU il1 «i-» .IL'lui. tvr-vt-av u 1 n . !■ iHI'1 II lli -T' 'n.hrriJii'nrBft'M'i»! 'It—MI m I t II m «Il II 1 II I II — - LA GUERRE 941" jour de gusrva Les communiqués dos doux paras n( signaient pas le moindre combat d importance dans l'Ouest, ma.s la lectura a en donne pas moins 1 impression que le front de bataille est en train de se modifier en Picardie, sar les deuix rives de l'Ancre. Après avoir volontairement évacué G-randcourt d'abord, puis Le villay*: de Sûjto, il s'avère maintenant que les Al. lamanels, poursuivant une tactique nouvelle, ont successivement abandonné les villages dp Miraumout, de Pys et de Warlencourtr Eaucourt. Par suite, le nouveau front- sui l'Ancre est acmakmcait d61 miré pur ujw ligne Qui part de 1 est d'il ébu terne, touche à la lisière sud de Puisieuix, traverse l'Ancre et le chemin de fer d'Ai ras a Albert au nord de Miraumout, approche du \illage d Irles par le sud, puis contourne par le nord le village de WarQ-meoutt-Eauoourt pour rejoindre l'ancienne ligne de front au nord de Gueuctecourt. Au l'eu don« de détendre pied à pied lours positions comme pendant les si\x pie-miers mois de 1 ofteaisive anglaise en Picardie,. les Allemand^ sa sont résolus à alandojieier sans entendre que le £eu roulant des nia sues d'artillerie dressées paries Anglais centre certaines secions ait en le I uips de les bouleverser. La modification de leur front, résultée de oette nouvelle méthode, a d^jà pour ef.ot d prononcer davantage le saillan't ctendiu décrit depuis de longs mois vers l'ouest par les lignes allemandes entre Arras fet la route d'Albert à. Bapaumo. Peutivtre la retraite dès maintenant efl'ec-tuée sa us encontre par les Allemands e»D elle le prélude (te l'abandon de ce saillant devenu difli âle h défendre On y peut voir aussi le début d'une mamruvro préalable de dégagement destinée à. rnearo fin à la guerre de tranchas dont nous avons été amené à parler dimanche dernier. Il n'y a d'ailleuis en tout ceci que vagues hypothèses. Une seule chose est certaine : c'est que, contrai leinent à ce que l'on avait accoutumé de constater depuis plus de deux ans sur le front dans l'Ouest, un des belligérants s'est résolu à l'abandon (l'une partie relativement * tendue die 6es positions sans y avoir été obligé par une pression irrêsisti le dp sou adversaire Cetto d&vsion est assur -meut déconcertante, et les Anglais eux-mêmes en paraissent s. rprs On sent leur'-étemnemcut peroor dnius le. laconisme inusité dk4 leurs dépêcies de Londres, qui annoncent un© avance appréciable sans faire mention du moindie combat sérieux, ni d'un butin quelconque. m * m L'offensive anglaise a repris vigueur «a Mésopotamie. Elle a décidé les «troupes turques à mie retraite plus étendue, que les communiqués ottomans afferment systéma-tique. A l'heure actuelle, les forées britaru. niques, qui ont progressé sur les deua rives du Tigre, dominent la situation dams le secteur de Kut-eLAmara, où le général Townsend a subi, naguère le désastre que l'on sait. Discours du Chancelier AU RE1CHSTAG A la séance dit Reichstag do mardi, oh'i venait la discussion en [.remise lecture du budget de 191 T, le chancelier die l'Ëin'pire i fait, les d-'claravions suivantes : Messieurs, tandis que nos guerriers bravenlb LVbas ^ans les tranchées le feu roulant (tes canons ennemis, nos sous-marius, méprisant li mort, croisent dans les océans, et nous, qui som-mes au pays, nous appliquons toutes nos foi-ces à la fabriqiucr des canons et des nmmilions, à la iirodncuon et à 1 équibablo i-épar^tion des denrées alimentaires. Au sein do cetao lutte effroyable que nous menons pour l'existence et l avenir de notre empire, une seule consigne domiine toutes le» qrestions poatiques extérioures et intérieures : „Combattre et vaincre 1 " Ein votant la se naine dernière, à une ma-joritS écrasante, les crédits de giuerre, le l'<jiehstag a proclamé à la face- dfii moud? en ver notre irrévocable décision de lutter jas-ju'à ce que nos ennemis soient prtts ,i *aire la paix. Cette pai\, quelle seia-t-el!o ? Les dis. eussions relatives aux buts de guerre ayant été autorisées, on a beaucoup écrit sur ce jet dans H presse et heiucoup parlé dauis les assemblées. Tout récemment encoi-e, à la Chambre des dé put's de Prusse, do longs déba-s se sont engagés sur la question do savoir si et quelles aspirations territoriales et quelles autres gaïunties la paix doit noHs apf-oiter. Si décisive que ces questions puissent è'tre au jxiint de vuedenotro avenir, si jirofonde que soit l'émotion légitime qu elles suscitent dans 1^ esprits, j'estime pour ma part qu'il est prématuré tfengager de telles discussions et qu'ei tout cas, si ;e me laassais alleT à prendre ici des engagements ou à formuler des conditions de paix allant jusqu'aux détail*, j; ferais une vaine besogne. Les dirigeants des pays ennemis quâ ont fait abondamment usage de ce système de-, larges protiiesses réciproques, n'ont abouti qu'à s'impliquer de plus en plus profondément dans la guerre. Je no suis pas tontô de suivre leur exemple. Ce qu'il m'était possible de dire de l'orientation et des ;«n-dances ce nos oondi-tions de j^aix, je l'ai dit divoi-ses reprises ; mettre fin à la guerre au moyen d'une paix durable qui nous garantisse tous les dédommagements anxqre s nous donnent droit lei torts qu'on nous a faits et qui assure l'existence e» l'avenir do l'Alhmagne, tel est notre but. Ni plus, ni moins. Tout aussi bien sur le terrain de la po-litique étrangère, de vastes problèmes ont surgi sur celui «Te notre politique intérieure Je me bornerai, à oe su .jet, à quelqui-ys o m. EiJérations générales. De même qu'il exist^ chez noms des divergences d'opininn conc<r nant nos buts de guerre, de môme ii en fixis^e concernant li nouvelle rrinntnt.ion de notre situation i iliti-quo intérieure. Nouvel o orientation : le mot n'est p«is heureux, et je crois bien le prononcer aujouird uui pour ! i proniôre fois. 1' éveille, en e.f, t, tirés aisément une conception fausse, teu«i ' tùvi croire qu'il dépend do notre volonité • de choisir ou do refuser une nouvelle orien»-tation.Non, wjla ne dépend pas de nous, Mes* sieurs ! ix-s ternes nouveaaix sont vernis, un peup'.e tout nouveau es'î! apparu», qu3 cette gruerre formidjab.e a crérs. Une racc que ies vicissitudes extraordinaires1 qn'el e a traversées a été émue jusque dans les i res 1 s puis s^c r^ehs ; un p^up^e (tout u'|: sol '.at-poète a pu dire e i des vers frémissauts que U'.s fils le* | VaLS hunables sacid aussi loi. pi us fidèles; une nation qui s'est pu convaincra, par mille expérience* quotidiennes, quo se.iL l'uaion pennet d'affronter et d': v^iin-cre lespirjs <!iangei'S : ce sont li, Messieurs, des forces vive^ <iu il n est [y(>ssible à au-c tn programme de parti d'e.idi^uor ou do faire dévier die leur voie, soit à droite, s^it | à gauche. L'heure venue d'une nouvelle réglementation des droits politiques, ce n'e£t jx»int de donner au périple une i\^com£)ense poir ce qu'il a fait qu'il s'agira — cela serait tout bonnement attentatoiie à sa dignité — mais sirupCemei t de trouver une expi^sijii poUdque qui dise exactomenb ce qu est ce peuple. Tes t ohes imme ses daiis le domaine intellectued, économique etr s,vcial, nous attende! t après la gaierra:. Il ne toms s"rra possûbile do les mener à bien que si to. tas .es forces, dont la concentration se-le œtus a mis à m^me do triompher à la guorre, peuvent, la pfiix revenue, cr>atmr.er n a^ir, i on le .r donne 1rs moyens de con in tt à agir en toute li' Ce n'est- pas Ju i'es progi-ammes dé paitis oju'il appart.ee t •.-u réclamer la soluiion de ces probUmes; c s la force intérieure de la nation qui l'e.ire et ePo Sara obiie- Si quelqu'un pr'tendlùt objecter qu'après la guérite libératrice d iL y a c<33jfc ans, l'espoir que l'on a\ait j lors deji caressa d'iuio réorganisation, coni/jrnie aux aspirations d.) peuple, du s s Lime «:e gouvernement int ii ur do l'Allemagne a éti dé<vu, c'est qu'il ignorerait complètement li différence des tetmps. Le temps n'est plus où les gouverne aeu»'s »'t) i nt. dominés par une politique de personnaiil* s, où les mouvements eu faveur do la libéré étr itat plus du moins cosmoixnites. A cette époque, t'idlée nationale n'illuminât quo dw rares intelligences j aujourd'hui, elle a en va h ;e iieuple tout entier, sans destination de- clauses, do rang et de paru, et e io lui a f>rgô une i.idesurucîib'e unité. D.-s esorits nettement conservateurs résonnai^ -£nit éu.jo-jird hui, et je le cro -> moi-mémo, que les démocrates réfléchis ne ^e méprenaient pas sur la valeur de nos insii-tutions mottiaicbia es. Les Briand e6 les Lloyd George veulent faire cro reaumond) que leur but consiste à affiancîiir 1 Allemagne du. militarisme prussien pour permettre au peuple allemand de se dom.er des institutions démocratiques. Eh ! biea. Messieurs, s'il y a quelque chose djonb nons dfevijns ^.tre afrronchis, nous nous en a/franchirons uous-mêimes : quant, au militarisme, nous savons tous — et avant, la guerre M. Tvloyd George lui-même le savait — que notre situation géagiraphiquo nou6 impose de nous rappeler sans cesse le mot le TVdlério lo-Granct : „Toujours en vedette !• ' Kolre puissance ne peut être respectée que S: elle est fondée avec pius de sécurité que sur des institutions ayant elles-mêmes de solides bases morales: elle ne pourra l'être diafran-tago que si e'ie est fond 'e sur une monarchie qui a ses racines dans toutes les classes du peuple, jusqu'aux plus humbles, «i c'est de cette source inépuisable, d'e 1 amour le la liberté liuma no qu'elle ire sa force C'est IV, et là seulemeait, qu'est le »eis et j l'essence de l'i'Ke impViapiste allemande et le l'idi'e royaliste prussienne. Messieurs, >3 quitie le terrain db l'avenir pour revenir aux événements du moment présent. Le dernier discours quo j'ai prononcé devart le Iîeichstag, le 12 d'ccmbre, avait pour ob.et la pro[X)sition fie par l'Allemagne et ses Allié1® d'ouvrir des pourparlers de paix. N'otro proposition a trouvé 3hez les neutres un vif écho, dont la dlé-marche connue du Président des Etsits-Uius, [•'attitudè des gouvernements de la Confédération suisse et des royaumes scatndinaïves ont été l'éloquente express.i<flu. Chez nos înnemis, i>ar contre, la passion et la rage .t, continuer la guerre qui animent leurs iirigeants ont) été plus forties que le cri des peuples en faveur de la paix, leur réponse i été plus grossière et plus arrogante qu'un esprit, raisonnable quelconc|iie, soit chez, nous àoit chez ihas neutres, n'eût pu le penser. L'effet do ce document empreint de mo-luerie et d(; haine barbare apparaît, claire-nent. Nos alliîvnces et nos frOKits sont de. xxit et toujours plus solides, et le peuple ulemand est plus uni et plus résolu que laraais. &ur nos ennemis seuls retombent la faute monstrueuse du san^ que l'on continue i verser et la malédiction do l'humanité toui'frante. Ce sont eux qui ont repoussé la nain qui se tendait, vers un acoord. Le 31 janvier j'ai parlé, devant votre ^ommiss"'on principale ce la zone banvc lue nous avons délimitée, d'accord avec 'Auttiche-Hongne, autour de l'Angleterre, le la France <* de 1 Italie. A la note* par aqueîle nous avons alors annoncé co bar-•age, les neutres ont fait des réponses con-enant des réserves et formulant des protes-ations. Nous ne méconnaissons nullement es graves difficultés créées à la navigati m leutre et nous cherchons à l'atténuer dans a mesure du possible. Dans ce but, nous fictions d'envoyer aux Lûats rentres, pour i>utar.t que la chose est en notre pouvoir, es matières premières dont ils ont besoin, elles- q,ue le charbon et le fer. Mais nous i ignorons pas non plus que ces difficulté >nt pour origine première la frrrannie bru-alo exercée sur mer par l'Angleterre. Nous -oulous briser et nons briserons la coi:r-âtion qu'elle exerce contre tout commerce naritime qui n'est pas britannique. Nous Uor.s, autant qu'il noue est possible, au-evant dles désirs des neutres, que nous ouïmes en mesure de satisfaire, mais nos ftorts dans ce but se heurtent à une borne ne, notre résolution de maintenir oorfcj lie coûte notre barrage étant irrévocable, u>us ne pouvons retirer. J'ai la conviction ni'un jour viendra où les neutres eux aê-mes nous remercierons de not e fermeté, i liherté des mers pour lariuelle nous lut-ons dbv^nt leur ijrofit^ également. ^ ,jes htafts-Un.s d'Amérique ont), Cimme ir vous le savez, fait un pas de plus que .e is neutres europ ens. A la r oetpeion de notre • ' no;o du 31 Jlkiv or, ht Pr si :euo Wi soa a le s -c:iemer.it rompu les relations dipiomatipies i- avec nous. J-usqu ici, je ne poss do anoimc information authentique sur les raisons (pi-l ouït décidé à faire ce geste- l/ambassidle r s, (?e* Efe^ts-Unis à Pe lin s e^t coût ntn d>i Li faire connut.tie au secr-Maire dl Etat des af--c f-lires étrangères la rupture cies r liatioas et a do demander ses paess-xirts. La f >rmo dûiriS s 1 iqucile s'est faite cette rupture dos rela-t- tions entre deux grands cm pi tes qui vivaent ie en paix est sans doute sas pré© Vient dans s. 1 I i f ire. A défaut d'un cbocuaneait af/û-i, 3, il me f lut b'en m'en rap]x>rter au coutean io du message, pulli • \xir l'Agence Kijutcr,' i- iue le Prési je. t Wilson a aârcstsô le'•> fô-à, vrier au Congrès. D après cette ajoute, e i- Président aurait dit qu'au; tenues de po^ri; no o du 31 . anvier nous p. tu-'Uns aveï pr it méditation, de fa;on s;>udaii.e et sa.;:s avis préalable, les promesses solennel es co i-i- tenues dans notre note diu 4 mai îUlG. Il it ne serait, par saitc, rc^t1» au gO'avern.mo,1t v des EtttsûL'iiis d a tomarive co ciiial 1 ; a.eu it son honneur et sa dignité que de prendre - es mesuires ar.a;ncÂs dans si note du n 20 avril l9lG, pour la Ciis où 1 Aiieaia e e ne renoncera i; pas à ses méthode guerre )- sous-inarinc. « Si cette argumeatatiom é ait autheiatiqiTO, a Afess'euj s, je devrais protester aveo é-re v: c-Heii>ui3 plus d'un siècle, nos relations auii. s cales a\ec 1 Amérique ont fcé maintenues avec le j,~is grand soin. No-'S» les avons, *, " xnmc a c.ifc un jour Bismarck, respecfcres r comme un legs de Frédérie-let-Grand, et les s dioax [ia,ys s en suit bien trou v e. L epuis 0 'o d'but de la guerre, la s.taai- n nch-n^vi » de l'autre c jté de l'ecé.m. Le 27 a » 11013, e al- ri que s vissaient les trouUes <jju ,>iuvi- i 1 que, le Président Wilson avait d^'c.ar.', dins y un message soieaael au Congrès, qu'il es s timait que 1-S meilleiures traii i:cs dki Dvrit e des geas, eu ce qui couce.ue la neuf,raLié, • lui imix>saiont d'interdire ies fournitures '• d'armes et < e mat/ri^l de gutirre aux deux i partis mexicains tx4igs.'rints. Une aruUe s plus tard, en lC1i4, il t t man f>s;e qui, r n estimait pl is sa'.isfaiisaates ces trîvtitions. - I) i uombrables quantit s de mat ériel (Vj s a'uerre étaient fournies par l'Amériiue a i. l'Eu e ite. Tandis que I on MeâPa*t avec un s soin, jaloux sui'. le dirait des citoyens aané-e ricains de voyager li' renient et sans en- - travfs dans les pars de 1 Ente- te, de fa ro ° satins enr i vos c* virement sur 'es chai a s ^ei ba"'il e mari âmes du comnerce avec , l'An-rPt rre et la France, de e mm - aven rl<s un couimerre qui> nia s -i f l p ch'jToeipnt payer dé sa. ;^ a! eua d:, il sem-. d-i 11 lienqie les h-kits de© cio.ens aiue s riaiios vis-à-vis deis P'u issiauces Ce tr îles i ne fusscrit pas pr< t '^s d i;H3 manvre aussi . comjd Mo. On a protègei' est vrai co 1-o C3 les violations du Droit, de» çpns co.n i.i os . par P Angleterre, mais on s ebt r si , Dans C2S concStions, le reproche qui'on, m>u> 5 fait de no p s respecter ce dro' t ap|iarai t ^ étrange J'.' i le devoir de repousser avec La 5 même énergie !e re}rrocbe qu'on nous f t I' d'avoir, par la manière dont nous avo 's a retiré les assurances cantenucs di-irs notr-3 note d'il i mai IO16, blessé l'honneur et la - dignité de l'Amérique. Nous avioas cares-3 souient et sans que l'on p/t s'y nvi^prendij-e. déclaré que, dians certaines hypKîthèscs, Ces L. assurances d^vLendraienii caduques. Je vos s i piie, Messieurs, de vous rappeler la finale - de notre note du 4 mai 1916, par laquelle . nous avions consenti à maintenir, dans la . conduite de la gneuro sous-marine, les for-i mes de lax guerre des croiseurs. Voici ce^te • finale : — Dans la lutte pour \ 'exister ce qu:* i l'Allemagne est forcée die soutmir, lesneu i très no peuvent t mtefous point exiger d e le qu'en conskréretivnj de leurs intérêts elle s im- • p"se une restriction cfians l'usage d'une ar«ne efficace si ses adversaires restent) autorisés . à se servir à _ leur gré, de leur c;fci, de. , moyens contraires au Droit d s gens. Une 1 telle etxigence serait inconciliable avec l'es. Sence de la neutralité. Le gouverneme "t allemand est persuadé que le gonvernc-m^» dits Etats-Unis est très éloirné dk> pare llo prétention. Il tiro sa couvi'tion ds d">.Li-. rations réit^es du gouvernement am^riciiin , s'affirmant décidé à exiger de t ms los 1 ol-, !i ,«érn.i,t* la restauration de la liberté vioife . des mers. „Dans Cette conviction, le gouverT ement , allemand compte que les nouvelles ii êfi votions qu'il a dionnées à ses foi ces maritimes seront considérées par ie gouvernement , des Et"t^Unis comme faisant d' sna.raîftre tout ob^itaclo ;V la collal>oration offerte par la note du 23 juillet 1915 en vue dm r n-bassement, à poursuivre mêfine penda t 'a. guerre, do la liberté, des mers. T1 ne (toute pas que le gouvernement des Etcvts-Unis in-•«istira suffisamment auprè& du gouvernement de la Grandet-Bretagne ]x>ui' o*to .• in'olle ol«e[«ve a bref d Li les régi- s du Dro^ des gens telles qu'elle étaient généralement rec»mnue8 avant 1a guerre, et qui sont spécialement exposées dans les notes du , gouvernement) américain au gouvernement britannique du 28 décemlro 1914 et du 15 novembre 1915. ,,Dans le cas où lrs démarches du gotu- i vornoment des Eta's-Unis n'aboutiraienb pis au résultat voulu, c'esWudire à faille remet- i tre on vigueir les lus do 1 humanité cl;©', i i-outes les nations belligérantes, le gouv>r. , nement allemand se trouverait eu faeo d'un i nouvel état dlo choses vis-;i-vis dufiuel il £ ■ le devoir de se réserver dès maintenant la 1 pleine liberté do prendre une décision.^ ; l>o 10 mai, le gouvernement des Etais- ] Unis mous confirmait la r ceptiou de notre note du 4 mai 1916. Il est vrai que dans i cette note il exprimait l'opiniou* qn il n en- | tro pas (fans les intentions do l'Allemagne j de subordonner le maintien de sa nouvel e I politique, de quelque manière quo co soit, r \ la tournure ou aux résultats des négocia- ] tions diplomatiques enffaijéeS entre 1 « Etots- i Unis et un autre gnivernement dl'uvie puis-sance belligérante quelcoivjue. Mais ce:to : opinion était en contradic ion si f agran o i avec oo que nous avions dit dans n< tro note, t clairement et sans qu'il f"t jxisisibb dbnous ( mal comprendre, qu'une réipnnso de notre part^ n'aurait rien modifié du poir.lde vue etxprimé de po-i-t et d'autre. Du reste, personne en Amérique n'a ru i et ne peut mettre en dbute que 'esiCou'Hons < que nous avions mise9 à. la reprise db notre > 'ibcrl> de décision se sont précitées d^uis ong-,era] s. L' Angle erre, loin de lever le 'locus do l'Allemagne, l'a au co traare ren-forcé wuis relâche et sans aucune piiii. On. n'a pas obtenu de nos ennemis le respvct 'es rè^'les du Droit des gens et des k* s de i'humanité qui <tlient partout esi vigu'sur rft'it l> guerre. La .ilxn-t^ dfcs mers que l'Amérique, d'après les d clara ions e.pres-se: «iu Présidât, v,.niait, sans aueiiure la fin de la guerre, A-éta'ilir en coLalxyration avec nous, a été plus complètement restreint enoaro par nos ad'Netsaiies. Cette atteinte au droit public, l'Amérique ne i a pas em^ciiée. Pas [Lis t'rd que fin janvier, l'An^le-erre a publié une nouvelle déclaration de barrage pour la mer du Nord, et à ce moeneut neuf mois s'étai.'ut éc>al s depuis o 4, mai. Efait-il dès lors passible que juel',iu un s'étonuùt e icore de nous voir, dors que le 31 janvier dé cete année nous ae cansidérions pas' oommj rétal i^ la là ijerté des mers, en tirer les conséquences 1 Messieurs, Nos ememis et les milieux américains qui nous sont hostiles se sonb attachas à faire ressortir une diff'Te ice imj.x)raui<e entre notre attitude et celle d)es Angola s L'Angleterre, disetnit-iis. ne d t*uit que drs valeurs économiques qu il est possib'e de YHinplacer, taudis que l'Allemagne an»an'it. dets \ ies humaines qui sot t irronipla^ab es-Or, Messieurs, pourquvi des vies américaines n'onte'l s pas 'V1 mises en danger >ar les Anglais "i Sienplement, parce que les pays neutre0, et spécialement l'Amérique, s'etîirvt volontairement soumis auix ordres de l'Angleterre, et qu'ainsi l'Angleterre s est ■ 'vv^e liUirée de l obligation d^emj.lovCr Li 'orce pour atteii.dre s*an but. Que Ferait-il advenu fi les Américains avaient insista >our obtenir clé faire sans entraves avic [aanltourg et Tîr'me le t--fie des passa^osis et des marchandises ! S il"? l'avai"nt fait, ■ar.s aurions ét*' délivrés de 1 impression aânibie que nous avons ressentie en o nsta-t.uii que, selon ta concopli'an américaine, se - >um ttre à l'autorité et au oontrv le dto l'Angleterre est conciliable a\'ec l'essericc de la neutralité, mais quo reconnaître la légitimité des moyens db défense de l'Aile-uiagsie est inconciliable avec elle* Messieurs, Jetons un regard sur le développement do nos relations avec l'Anu'i-idaie, la rupture .îiiplomatique a>ec nou», l'invitation adres-,éo amx na> très eu vue de L.s mo'aiiser • >ntix> »'c:s [Kjur appuvor le point do vue américain. Do tels actes ne sont pas pour favoriser la jxiix pi-éco»ii- e par le Pr si-• it NVi s.on 1 -lu/nie, n peuvent que ion U'Cer ..s e:f"rs déployés par 1 Anglet.irre jïour nous affamer. N- u> rci;rc tons la rup ;ure avec une nation qui, à consulter t<\ites 'es pages ds son histoire, semblait apiel e ! s2 ranger à nos c">k's pour la conflu- te Vun i i'éal commun et non pas à 60 o» r er coaiti-e nous. Mais acr's avoir constat que notre loyale offre d paix n'a eu pour r'sulfcit que dje déchaîner la tempête il no nous est plus possible de reculer : nous ne ;Kuivoiis plus qu'aller de l'avant. Messieurs, 11 était à prévoir que l'Angleter e car. o-riserait, eu l'apiieiant le plus grand crime ?e l'histc ire du monde, 1 emploi renforcé de ! arme des sousumarins. Elle se croit prédestinée à régner sur les mers et tout ensemble se consul re comme la hiealfaitiiice do l'humanit'* tonat en:i re. Le Droit des <rens et ses règles relatives ù. la. guerre maritime, qut étaient absolument obligatoires pour tous ies autres pays, ne l'étaient pour l'Angleterre que pour autant ou ils étaient con-iermes à ses intérêts. Récemment encore, un lord a déclaré à la Chambre des 1 avs que la poLce dej la tuer appartenait et revenait. <'ie droit à 1 Angleterre. Mais qui doue surveille l'Angile-erre dans l'exercico de cette jX'lice t Qui-xmque ne vent }*as se pli r à cette halu-;udè prise par l'Angleterre d'étendre ou de restreindre ses décidons selon les besoins Ha ti jues de sa poii.ique militaire et eco-lomique est considéré commo un ennemi do 'humanité. Avant la guerre, lorsque la nonace du (Langer d'ueie guerre de» sx.6-ïiarins allemands n'existait i^as encore, il su allait tout autrement. Je puis m'appuver i cet égard sur certaine d^cDaradon f .ite 3ôu de temps avant la guerre par sir Percv :cott, dont nul ne contestera 1 autorité en natière maritime. Quelqu'un a> ant d'ni'- qu»-'avenir de la «noerre ma,-itirae aonortînt aupt, sous-marins, le sous-m.arin n'étant pas, I après sa nature technique, un instrument io eapture, mais s mplement un instriunent le destruction, tir Pc.Cy Scott répondit ainsi lanvS les colonnes dki .,Times'' : — Q l'on se reiy-fésemito le cas suivaiiit : [?ne il» dont lo ravitaidlenent dépend dès trrivages maritimes, es: impliquée dtuisuue nierre- L'eanemi considère qu'il a rob.iga-îon de s'oppnser à ces arrivages. Eaicon-''queace, il "tablit un liarrage de m mes» et le sous-marins autour de cette .le, fait sa-oir à tous les neutres que ce barrage a i'd établi et que, si un de Lut» navires a^n'oche de cette île, il le fait ù ses ris-ucs et périls et s expose à la destruction nr les mires on les 60ius>Jnalins.', C'est là. exactement ie cas dans leiqiuel ous nous trouvoLS, et vous allez voircom-ient sir Percy Scout l'apprecie : —. Parefllie annonce, écrit-il, serait par-îiiiemeut normale et si des navires britan-'"uics ou neutres venaient à ne pas La res-«cier et cherchaient à forcer le baui-age, il orait i ladlmissible do prétendre qu'ils seront des buts paci'ipies. S'ils étaient cou-^s, on ne pourrait dure davantage que cet C£e serait- un retour à la sauvagerie et à i piraterie." Cest. dono exactement l'opinion que nous •ifendons, eo ello ^ trouve eacor# renfai-oée ur le fait que c'est cette île elle-même qui inauguré la méthodb qui consiste à vou-)ir nous affaduer et qui nous a forcés à ous défeiidre. En repro'îu.iaant, le 14 juin 9l5, c«t article (îu ,.Times'', la ,,Gazette o Cologne" a nettement caractérisé la ituafcion en faisant o<vtte remarque : „bi la ituation eu ce qui concerne la guerre des ous-marius éUiit retourn/'e, toute) l'Ang^le-ïrre parlerait au.iourd''hui unanimement omme sir Percv Scott lo faisait alors.'' En%wéS'.aco de la campagne de citation LveruVî outre nous par l'Angleterre dans 3 mondie entier, je veux souligner, une fois é plus, ce fait que notre guerre actuel lo ,im soiisf-marius est une réponse aul Vilocu» ue l'A nul teiTO a inauguré contre l'ATla-lagne (i'-s le début de La. guerre. Les diri- que la gueare ne leur coûterait pas cner; suivaujt une méthode qui a d a lleurs fait ses preuves, les Axlios travailleraient sur lo continerut^ pour l'Angleterre et l'iVngle-terre, grâce à sa flotte imposante, p^Knu^ it contenter dè fonxr l'Atlemagne affamee à capituler sans piCitlre elle-même ses hommes. Cette roxïtite n'était du reste pas uouvo pxmr PAngleterre. Je veux évoquer à ce propos ces horr;Ues camps de conoen-tiwtion où l'Angleterre rassemiilait le> femmes et les enfants dûs vaillants p.œrs et leur y faisaient subir les tranemeaits les plus inhumains, dans le butj avoué d»1) diminuer par leur souffrances la force de résistance cUes hommes qui se trouvaient en campagi^ Il a été reconnu au Parlement anglais que cette mesure, qui restera, a jamais une honte pour le nom anglais, a eu précisément un effet contraire à celui q»Ue l'Angleterre avait escomp:é. El.o a eu pour résultat d'augmenter encore la résistance C<en Bocrs et, par suite, de prolonger la guerre. N'y a-t-i" pas une étuange ironie à constater que c'est ce même Lloyd George, l homme qui aujourd'hui est président du cabinet anglais et qui ne cherche qui à se surpasser dans lia lutte contre la bartaiio allemande, qui, en son temps, à constaté au Parlement anglais que 15,000 à I6,00u femmes et enfants innocents étaient devenus les victimes de la cruauté anglaise V De» indications qu'il fournit à cette époque, nous pouvons retenir que la uiorta ité des enfants âgés de moins die 12 ans ai teignit 41 p. c. dans les camps de concentration. AI. Ohamljerlain, alors ministre dî s colonies, qui cherchait à défendre, le ver e-me.it, a d'à reconnaitro de son côté qu'à, certaine période la moi-ttiiié nfanme cbipassa même 55 p. c. Ce pourcentage élevé (fe la mortalité dans cas camps fut la conséquence d'unie politique pr-madlit'o : on nourrissait insuffisamment les tnalheureiuses femmes et les enfants non pas parce qu'il y avait pénurie d'aliments, mais suivant un plan bien arrêté. Do même, tout fut négligé d'iris ces camps en ce qn regar.iie les conditions sanitaires. Et je n'emprunte pas ces fait-? à de quelconques' légendes tendancieuses, mais bien au compte rendu officiel des d'libérations qui eurent lieu à cette époque à la Ciiambre des communes et aa oours des«pieiles ccs faits.furent étiblis. Eh! biv .i, Messieurs, co que l'Angleterre a fait uiors en petit vis-à-vis des boors, ele a voulu1, dans la présente gueiTO, te l'aie en grand vi^-à-\is de l'Allemagne. Pendant la guerrfi des Bcers, il no s'agissait, (jue cle i'K',000 femmes et enfants doit, s Ion les ia>jications do M. L'aoyd ceorge, 5^J,^XK) à. 6i>,(XXj sont devenus les vi- times de la mé-îùocle barbare dets Anglais. Maintcruii t, c'e^t le peuple allemand tout entier, qui compio pr '^s de "0 milltoas d hal.it.in et y coni-[>ris 'los femme>, 1 s ent'anis, les malades et les iiifxmies que 1 on cherche à affamer pour le forcer ainsi à la capitulation. Telle a éto, d»s le début, l'intention do l'Angleterre qui, par là, a voulu obtenir une victoire qu'elle sava't no pouvoir obtenir par les armes. C'est l'Angleterre qui a fait do cette guerre non pas une guerre d'armée à arm'o, mais (ta peuple à peuple. Et a pris avoir fait cela, après n'avoir ainsi, de concert avec nos autres ennemis, opposo à notre lo}*a.'o offre de paix que dérim m et moquerie, il ne de\ ait rester autre chose à. faire aux Allemands qu'à appliquer cettxô aivostrophe de Goethe à. la bue.o gros-rVe : „It faut un coin grossier pour on avoir raison." Mieux encore, dins le cas actuel, cet adbgij est de saison : „A eoiS iir<», corsaire et demi." L'Angleieire semble reconnaitro aujourd'hui ie danger que lui font courir nos sous-marins. Le discours de M. Lloyd George le prouve, li est vrai que le gouvernement anglais console son peup.e en lui affirmant qu'il aura sous peu raison die ces sous-marins. C es; co quo nous venons, Messieurs l En attendant, je peux (Loiarer que les succès obtenus jusqu'à présent par nos sous-marins depuis le 1er février ont largement d passé l'attente d'e no re marine. Je ne puis nati uel le i lient vous donner encore u>s chiffres co iclua'.ts. ^Notre barrage (Jure depuis quatre semaines à peine, et dans* ces quatre semaines est conq nse la péri(xlc d»e uicnagcmont consentie aux jyuissajices neutres jx)ur ceux de leurs navires qui n^avaient pu être avertis à tempe. Il nous manque encore des i ifonmations d'un grand nombre de nos sous-marlns, mais celles qui nous sont parvenues prouvent que Ls succès obtenus sont grands. Nos ennemis ne reconnaissent, co'a va sans dl.ro. qu'urne partie de loirs ])ortes. A resumer oes informations et les ohilTres que nous avons été à même" do- publier jusqu'à présent dans les journaux et qui ne renseignent qu'une partie des torpillages exécutés par nos sous-marins, nous jxmvons conclure que nous devons être plues que satisfaits des résultats ob:enus. Les nouvelles que l'eanemi répand avec jactance en ce qui regarde les navire^ qui ont forcé lo barrage ne sont pas des déceptions pour nous. Nous n'avons jamais, on le sait, déclare un blocus et n'avons fait que délimiter une zone de barrage dans laquelle cliaque navire doit s'attendre ù. être immédiatement attaqué. Il va die soi quo des navires échappent à ce danger. Mais cela ne change ri eu aux résultats d'eusemblo que uou* obtenons d'une part par les torpillages et, d'autre parr, par la perturbation do plus en plus gramîo qui tend à l>aral,ysfâr la navigation neutre. Grâce à. la bravoure incomparable dont fout preuve nos sous marins, nous somme» pleinement fondés à envisager en toute «eititud'e lo développement, toujours croissant de la gpierre sous-marino et les répercuvssions d'e phi* en plus grande qui'ello exercera «fur la capacité guerrière de nos ennemis. Messieurs, Un mot encore pour finir. Après le reFus opposé par nos ennemis à son offre de paix, notro Empereur a exprimé, dans son message du 12 janvier dernier, cette confiance que la sainte colère de chaque homme allemand contre la nouvelle soif de puissance et la rage de destruction proclamée 1 par les dirigeants ennemie doublerait sa force. Le peuple allemand tout entier, dans ■ toutes Ifts classes et partout, a démontré, dans le combat comme dan© le travail et) commo dans toutes les épreuves qu'il a ' eu ;V traverser, que cette confiance étant justifiée. Nous venons de passer un hiver ; rigoureux, rigoureux surtout) pour la po- puiation pauvre. Les restrictions apparf-es dans le trafic des chemins de fer ont encore rendu plus difndile l'appravisouno-ment- en aliments et en combusii! le. Maie r héroïsme de nos femmes et de nos enfants et 1 amour in(L>mptai:le de leur patiie, qui se sont révélé d'une façon si éclatante en. oes circonstances, ont (feéjà réduit à. néauKj l'espoir quo les Anglais pouvaient avoir dka nous affamer. La situation militaire ne s'est guèro mo-diifiée depuis mon dernier discours. Partout, nos fronts ont été rentorcés et c est remplis de confiance que nos vaillants soldats tournent leurs regards vers leurs cho?s ha-b tués à la victoire; leur >aroucho dccisooa de vaincre sur les fronts ten-estres s est encore accrue par le refus optposxS à. noire offro de paix. Ils sont prets à tout grâce à la direct on géniale do notre commandement supérieur et à leur propre et invincible t/tnacité. Sur mer aussi, nos hommes sont confiants et beaucoup mieux équipés quo l'an dernier pour mener la guerre dles sous-mari us. C est "teins cas Conditions que nous pouvons envisager lo prochain avenir. L'armée qui se trouve devant 1 ennemi eu l'armée qui est restée d:ms la patrie ont eu commun la volonté indomptable do no pa^ souffrir que la honte nous atteigne de dei-voir renoncer à la lilerté. Ceue volonté millo fois éprouvée dans la peL o et dans la mort nous rend invincibles et nous conu duira à la victoire l MESSAGE OU PRÉSIDENT WILSON au Congrès des Etats-Unis Washington, 26 février. Dans son message au Congrès, M. Wilson s est exprimé commo suit : — Pondant les iieu;es critiques que nous traversons, j'ai Lo devoir de rester en contact étroit avec les deux Chambres. La tactique aiieniautlie annoncée le 1er février, est appliquée depuis pies de quatre semaines. Il nàwt pas encore possible d ea apprécier coui^plètemeut ies conséquences prav. tiques". Nbtro conuuercc avec les autres pays neutres subit do graves atteintes, pasi plus grave-, txrutefois, iieut-étire, qane celleâ dont il souffrait avant le 1er f vrier, e esta-dire a vu ut que la nouvelle manière d'e faire la guerre e t commencé. iN'ous avon& invité les autres gouverneî-ments noutres à collaborer a>ec nous eu vue do mettre fin à cotte destruc t on. J al 10 regret de constater qu'aucun d'eux n'a jugé bon do joindre son acuon a celle de3 Etats-Unis. Notre commerce souffre plus en tout cas do l'attente deP événements possibles que des événements réels, souffre pius tlu fait qu'uni girand nombre de nos nav ires restent a^x^u-rt s dans les ports, que du fait qu un nombre considérable de navires sont coulés.'' M. Wilson parle do >a pe^rturbarion que provoque dans les [x>rts américains» l'a résolution prise par les armateurs (to ne p«a laisser partir leurs navires sans que leur ait été donnée l'assurance d uno protections suffisante, ei cDo la «a-ès grave perturboûonl du commeico américuia qui en est la conséquence. Il (lit à ce sujet : —. Cela seul suffirait à représenter lesl conséquences que nous avions prévu que devait entraîner, en co qui nous concerne, la guerre des sous-mar ns allemands. Dans ces conditions, la seule chose qu'il nous est| possible die dire, c est que les hostilit s ot*. vertes que j'espérais voir ks commandants des sous-marins allemands éviter ne se sont pas encore produites. C'esi fort heureux. Néanmoins, certaines indications et) déclarations relatives aux intentions d'une partio do la presse allemande et des auto-ritAs allemandes renforcent!, plutôt que de l'affaiblir, l'impression que si ne s navires ot nos nationaux ont été jusqu'ici ménagea, 11 faut l'attribuer à un hasard heureux ou à. la maîtrise do soi fort inattendue dont font prenve les commandants des sous-ma*-nns qu'ils rencontrent., bien plutôt qu'aucc instructions domit-es à ces commandante. Ce serait absurde de no pas voir que la! situation réteèlo uiaiutes possibilités do gi-u-^es dangers, et ce serait uno grave impi-u. îenco do no pas être prêts à y faire face. Dans ces conditions, je me vois obligé dq vous demander de me conférer immédiatement tous les |X)uvoirs dont jo puis avoijj besoin à. tout inst;int. Nous avons le dksvoir, ians les circonstances difficiles actuelles, dlg uotég^er do façon réfléchie, mais résolue, la vie do nos nationaux. J espère de tout Jœur qu'il ne sera pas nécessaire de reooiu nr à. l'intervention de la force armi o. La lation américaine ne le dOsiro pas. Aucune les mesures auxquelles s'arrêtera mon choix l'aura la guerre pour conséquence. guerre ne pourrait ître déchaînée que par dea ictes d'hostilité irréfléchis. Jo vous prie simplement do m'autonscr à munir nos nar ^ires marchands, si cela devenait uéoes-airo, des armes îndisjwnsables à. leur défense st des moyens de s'en servir, et à» mettre ;n ceuvro toutes autres mesures qui Si raient jugées nécessaires ou utiies pr>ur assurer la Diroteotion de nos navires et do nos nationaux au coure de leiurs opérations eommer-*ia los et pacifiques sur mer. Il ne faut, d'ailleurs pas avoir seulemetal n vue les intérêts matériels, mais plus eni-ore les droits fondamentaux de l'humanité, le 6onge aux grands principes qui nousl ont uno loi de protéger la vie humaine, 'existence des hommes qui collaborent par iifiqucjment. au tjravail do l'industrie rnoir-Bale, celle des femmes d des enfants. Il ie m'est pas possible d'imag,in?ei* qu'un lonime imbu de sentiments américains puisse! ié«it^r à défendre ces principes." Jne interview de M. Ziramermaiin Le „Teinps" du 27 février publie Te ompto rendu d'une interview ac<^)i-diée pac IM. Zimmermaïun, secr taire d'Etaf, et von cm Btissche, sou s-seer'taire d'Etat allo-land, aux coiTaspondants à Berlin de d'eux ournaux de Madrid, l'„A. iB. C.'5 et Li , Vangpardlia" : M. Zimmermann a déclaré entro autres aa orrespondiiut de la „Vanguardia" : — Je dois leconnaître que la note dfl ré-onse de l'Espagne nous a quel :• pera éçu«. Nous avions espéré que l'Espagne Jeudi 1" Mars 1917 l ■ n. il -gg-g JOURNAL QUOTIDIEN — JLe KTumero : IO Centime3 A-9 Année. — N' 824 JJUJI JL'.q ..H^IIJLIH1" , Mai,.. ,1 ft». If yr-r^yr-'~!

Over deze tekst

Onderstaande tekst is geautomatiseerd gemaakt met OCR (Optical Character Recognition). Deze techniek levert geen 100% correct resultaat op. Dit komt mede doordat oude drukken moeilijker te lezen zijn met software dan moderne. Dat betekent dat er onjuiste tekens in de tekst kunnen voorkomen. Er wordt gewerkt aan verbetering van de OCR software

Er is geen OCR tekst voor deze krant.

Over deze tekst

Onderstaande tekst is geautomatiseerd gemaakt met OCR (Optical Character Recognition). Deze techniek levert geen 100% correct resultaat op. Dit komt mede doordat oude drukken moeilijker te lezen zijn met software dan moderne. Dat betekent dat er onjuiste tekens in de tekst kunnen voorkomen. Er wordt gewerkt aan verbetering van de OCR software

Er is geen OCR tekst voor deze krant.

Over deze tekst

Onderstaande tekst is geautomatiseerd gemaakt met OCR (Optical Character Recognition). Deze techniek levert geen 100% correct resultaat op. Dit komt mede doordat oude drukken moeilijker te lezen zijn met software dan moderne. Dat betekent dat er onjuiste tekens in de tekst kunnen voorkomen. Er wordt gewerkt aan verbetering van de OCR software

Er is geen OCR tekst voor deze krant.
Dieses Dokument ist eine Ausgabe mit dem Titel La Belgique: journal publié pendant l'occupation sous la censure ennemie gehört zu der Kategorie Gecensureerde pers, veröffentlicht in Bruxelles von 1914 bis 1918.

Bekijk alle items in deze reeks >>

Zufügen an Sammlung

Ort

Zeiträume