La Belgique: journal publié pendant l'occupation sous la censure ennemie

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s.n. 1917, 13 Dezember. La Belgique: journal publié pendant l'occupation sous la censure ennemie. Konsultiert 01 Juli 2024, https://nieuwsvandegrooteoorlog.hetarchief.be/de/pid/wd3pv6ct27/
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jPRIX DES ABONNEMENTS S mois (janvier, février, mars), fr. 11.40; 2 mois ^janvier, février), fr. 7.60 ; 1 mois (janvier), fr. 3.80v Les deinandes d'abonnement sont reçues exclusif ^filmant par les bureaux et les facteurs des postes. — 1(63 réclamations concernant les ahonnsmcn 's doivani i(rs adressées exclusivement aux bureattx de poste• ADMINISTRATION ET RÉDACTION: ëoaias^e-aax-fiSarbes-lPolagôi'ss,, 31, Br-uxoiiei. <h- Mnn©3. — nur PRIX OFS ANftrOlMQES Petites annonces, ta ligne, îr. 0.7S. —» Rédam** avant les an * la ligne, ir. 1.75» — Corps du journal, la ligne, 2i. 7.50. — Faits divers, la lign«, fr. îS.OG. — Nécrologie, ia ligne, lr. 3.50»' — Coin des Eleveurs, la ligne, lr. * .53» Bureaux de 9 à 17 ttot*rea3 Oiretiioii cî Ailmlnlstraîlaa : $?£ i?,VVû'-r" io3 IHORE3SÊE, OtRSOTEUrt LA GUERRE P 1,223° jour de guerre < Les Tares avaient réussi à enrayer peaa- c Sanc une quiriteaine do joui» la marche ^ur * Jérusalem des troupes du. général Allenby -, ] laais, menacés df encerclement, ils oau dû. 1 finalement ee résoudre à 6vacu.er la ville- i Œ-eS' Anglais Vont immédiatement œcmjpB®. J Les événemesiîs de Stockholm, 12 décembre i Les milieus maxiaialiôtss bien informés db Stockholm assurent qpe M. Lénine, après avoir engagé les négociation^ avec les Fui^-ttance3 Centrales, mettra tout en œuvre po>ur amener uuô paix générale et. ne conclura de paix séparée qu'à boa escient. 1/Agence (rélegra.phique (h Pétrograd annonce que 3 les ambassadeurs do l'Entente ont pour nu ôflrucfcions da l'empêcher d'entrer dans celte i dsarniù're voie. < * * * 3Berlin, 12 décembre : ] Un rad-iotêlégrainme lanoé de Tsarskoiéu j Sèlo est conçu cojmme suât ; j »-< Le Conseil des commissaire du peu- , pie Communiquera par raçUotélégramme aux j armées des pajys alliés et ennemis, pendant ] toute la durée des négociations de pais, ses propositions visant la modification des trai- £ îiis conclut entre les belligérants, ainsi que < ]a mardis des négociations. } Les Alliés se sont déclarés d'accord en j principe sur P ouverture par nous do négociations visait la conclusion d'ua arm.a-tlca s'aptpliquant non seulsmeat au front tenu par nos armées, mais aussi au front tenu par leurs troupes, à la condition de ne pas accepter de reculer ces fronts d'une verste et de ne pas fournir de vivres aux troupes allemandes. L'accord des Allié# sur -| nos négociations d'armistice a été démenti îtier soir, mais il y a lieu de faire remarquer à ce sujet qu» les chefs da leurs mis. : Rions auprès de notre quartier général dont il est question dans le télégramme adressé par le Comité général dîa l'armée au Comité, provisoire exécutif des cheminots, sont directement en rapport avec leurs gouvernements et sont indépendants de leur l^ga- * * * Londr%, H décembre : L'Agence Reuter publie la texte suivant d'un manifeste du Comité dos- partis socialistes et au Comité exécutif des d^léguég des paysans : — La conclusion immédiate da la paix peut seule sauver la Russie de la ruime économique et politique, lui éviter la guerre civile et consolider les conquêtes de 'a Révolution, à condition que ce so't une paix c&urabie garantissant son indépendance économique e£ pol'tique et que ce ne soit pas une paix séparée, mais une paix générale. 'Le gouvernement maximaiiste a ouvert des , luégociationa en vue de la oonteltusion d'un armistice séparé, sans attendre la décision de l'Assemblée constituante ni la réponse de l'Entente. Echappant à tout oonirole, Û agit sans demander au peuplle son assentiment et sans même délibérer au préalable avec 1q3 divers partis.. Ses délégués ont négocié avec l'ennemi d'après des instructions êe-«erètes ignorées de ia nation. Dans ces son. ditions, l'armistice séparé conclu par les maximalistes n'est que l'œuvre d'un groupa dl'usurpateurs qui en portent seuls 1a responsabilité : il ne pourra lier la Russie totalement ou en partie aussi longtcm^ps que l'Assemblée constituante n'aura pas pris une décision^ et il est impossible qu'il aboutiase ù la paix générale. Nous avons la ferme conviction que c'est l'Assemblée constituante qui, étant la véritable expression da la Volonté de la nation, sera seule à mémo do conoiare upô pâte garantissant les intérêts de la Russie et- de la démocratie Jtettrnalio* naîô: * * * Copenhague, 11 décembre « La démobilisation russe a commencé. Le général Tcherbatchef, nommé généralissime avec l'approbation des Alliée, a reç,u les pouvoirs nécessaires pour ouvrir avec l'Allemagne des négociations de paix, qui ne pourront toutefois concerner que le front rus8ô- * 4 « Berlin,,, lo décembre : Le gouvernement russe a lancé le radias télégramme suivant de Tsarkoiê Bclo i — Le ministre du Japon a déclaré que le Japon n'a jamais eu l'intention de déclarer la guerre à la Russie. Un membre de' la légation japonaise a démenti le bruit suivait lequel il existerait entre l'Angleterre et le Japon un accord qui forcerait le japon, à déclarer la guerre à la Ru&^e si celle-ci eoneluait une paix siporte avec l'Allema-gne." ' •* * Pétrogr&d, 11 décembre : La „Pravda" annonce que le gouvernement espagnol a nommé M. Alguera ambassadeur d7Éspagne à Pétrograd. Selon toute apparence, le nouvel ambassadeur, d<ès son arrivée à Péstrograd, se mettra en rapport ofticiej. a-vec le nouveau gouvernement- russe. Le meme journal écrit encore que les chargés! d'affaires de Chine et de Perse ont eu de longs entretiens avec M- Trotzkij il convient d'attribuer à ces entretiens une grande importance politique. * * Londres, 11 décembre : Un radiotélégramme de Russie annonce que le gouvernement a interdit ia vente ou la location die navires russes à des étrangers. Toutes les opérations de ce genre faites jusqu'à présent sont annulées. * * * Pétrograd, 11 décembre : La Banque des paysans est la Banque de 3a noblesse ont été fermées et leurs opérations transférées à la Banque die l'Etat. Par ordre de M. Trotzki, les droits à la pension d'un certain nombre do consusls et d'ambassadeurs de Russie à l'étranger ont été annulés, étant donné qu'ils ont refusé de coHaboref avec le gouvernement masi-maliste j ils ne pourront plus «titrer désonnais au service de l'Etat. * _Potrograa, 11 décembre (retardé en transmission) : De l'AgenCe Télégraphique : La „bnanja Truda", organe des soeîa-listes-révolutionnaire, insère une lettre de M. Vladîmir Nekrolof, ancien secrétaire de Mme Bresc&ka-Bi'eschkowska, surnommée la ,,grand'm,-re de Li révolution". M. Nekro-lof affirme que Mme Breschka-Breschkow&ka a accepté 2 millions de roubles des Américains pour soutenir la propagande patriotique et sociale djet M. Soskisse, secrétaire personnel de M. K-erenski. M. Soskisse a aussi sgrvi d^intermédiaire entre M. Ke-renJiki et ies Anglais. Ï*l ..Snnnm Trnrl^" nîrvnfn . VrAl\ As f indignation que les bolchevistes étaient sour l S A .-.i*»~ a*-»ï-sûlf]Ao /îv* 1' A ^ k — - o—-- • # * Parla, il décembre : Le bruit qu?L a couru dû nofti-paieinau* ^ des coupons cles fonds d'Etat russe a pro- ï» voqués une forte réaction dans le» ooura de li ^ ces rentes : lo 6 p*. e» 1Ô0Ô cota 64 1/2, et ^ lo 4 p. o. Consolidé cota 4i oi 1<3 8 p. o. ti y. 1SSS cote 32 1/3. Le preanisr de œs etm- prunts inscrivait encore le 1& décembre le p 6m cours nominal de 57 : £ valait 67 avant d; le tDJomphe des maximalisé 84 avant S la première révolution. , * Ci • » p Copenhague, Il décembre i g Ou œamte da PéErograd, StooKholm, ti h, 1& nBerl'ugsko Tidoile" : s' — Le g<hi«ral KaiedinQ a fait arrêtes 1« d dj Canseil des ouvrier» et soldat» ùfi Noyo- jÈ» ïciierbBât. Le g'Oiiyemeaieiit a eciveç'ê ces a i*- troupaa contra lui. , , v ur . • , \ ra Para, 10 dicenilire : b 100 Ou maiule d« iielsiiigfum à l'Ageaoe ue Ilavaa que la pr^'sidleat âa Sûiat tinlandoia 'i lu- vient d'a<ïreiKar aui gputverngments dal'En- c tte tonta îinn rl^k'.il.rtL'.infli d.ir.t vniûi In» r>oinW n cssenSiela : p -— Bit yerta, <fe la CooSututio» 30 1772, a La I>i ta finlandais a repris an main le é i&- pouToir souiveiraBi et ocnslitu<S nu Sénat » auquel elle a oonfié l'exaroiae du. pouvoir 1 ïii- ax^ujtif : m pirojei 3e loi con&ti tuttioruiel g nx lui Ctiii actuel'soumis d'-olaiant la Ko. n »nt laudee répuibliqu® iru®pen&nro. d Lo pr-ei'leat d!u 9ônat, rappelant aux puis- r ai- sancoà pelles ont proclamé la pri&ciiips du t pe di'oit que lea peuples ont dû décider Cua- s raémiea dia loua: sort, leur dfccïare eolpnnell©- e 011 ment, au nom du gouvernement finlandais r ï» que la peiuple de Finlande veut user tfe ce ■8- droit et les prie de rscomnaître leuir indé. è )nt pon'iiance. La Russie n'a pl"s de gouverne- (] >nt mem et ses leprêseïiîantj out csasé d'exercer 1 d'' îeura fonctions en Fîniantfe où il n'esisto 1 plus d'adimiiiistration. ru^se légale. Ce qu' il vix enoara da troupes cjajis lo pays fomente a iur des troubles et excite au orime^ lea élémenis i in,i révohufnowinftircâ (îe la pojpulaiàon. La mo- 1 ^r_ nan-xi-io ru/^e étant déchue, le peu'ple fia*- ç 'is- landais a la dirait diès inaintcnanA ds s'al. >n» franchir die toute dépendwice vis-à-via <S» 1» Kussie. Corafiaiat daio» la générosité «i gouyeifl»- t menlt français qui a proelamé la droit dea i ne- petita peuplés à une autonomie nationale, le àénat finlanduia la pria respectueusement da reconnaître la .Ropmblique d» .Finlande et da l'autoriser à. accréditer à PariB UBB liâtes». „ , * * * 1 ™ Paris, lî décembre : i ùa. Commentant la dêolaration d'indepeindaincfl da la -Finlande, le ,,Temps'- estime que les gouvernements de l'Entente noueront dei aiï relation» diplomatiques avec la Finlande et ,ne reconnaîtront provisoirement sort autonomis rr® en attendant un accordl définitif aveo la ^ llussio à ce sujet. En toui| cas, la quea-aix t-ion da la futurs nationalité des Sic d'Aland sera résarvéo, leurs habitants pa-^ raiiSjn» désirer une union aveo la SuiîSe. ^°* Le „Temps' ' fait comprendre que la France ne s-'opposerait pa^ à cette solution, à con-dJtion que la Suècïe garantira qua l«a Al-lun lemands nJaiu-ont pas la prédominance dans 1113 la Baltique. «U . * „ 0111 Stockholm, 11 déoembra « «* Les journaux estimant qna la Suède doit >cié otro le premier pa^g qui reconnaisse l'indét- te' pendanca de la Finlande, T' . *** Ie5 Londres, 11 décembre : •ipe On mande de Pétrograd au ,/rimes" s ■'es- — La situation est g'rave à Moscou. On ^s10 craint iulo révolte des adversaires des matxi- que malistes, qu> ont installé des cationB à tir me rapide dans plusieurs rues, sse „ « „ '°-o Londres, 11 décembre : ■uto Qu annonce de Moscou aux journaux que v°- la garnison de Moscou a donné des signas d) de rebellions eile s'est refusée à obéir au I :5ts nouveau commandant de ia place nommé i 'io- par iqs bolchevistes r le simrole soldat Murano-. Pétrograd!, 12 décembre : La „Novaïa Chisn" annonce que M. Ke-i-enski a été nommé ministre db la justice inie ûe la Sibérie au-tonoine. Il se trouve en sé-les curitô dans une ville située sur le Volga, Ai- d'où il a lancô une proclamation contre les ne maximalistes1. Son ancien organe, le ,,Djen", out' a changé son titre en celui de ,,Notch". Le „Rietch", journal des cadets, ^ et i'autre» journaux encore, changent journslLe-meni leur titre pour éviter des maures de ^l<>* police. La presse recourait déjà à cet exp>& , cuens sous le warisnio. que — «, J L'offensive anstra-allemanfla an IfaliB 0 et Milan, 10 décembre : pou m. Barzini écrit dans le ,,Corriere délia Sera" que dos soldats anglais et _ français nar- ont- ét& placés dans les lignes italiennes les plus- avancées. Des troupes anglaises ont pris possession sur la» colline de Montello, dernier epercmi méridional die la rive occi. dentale du Piave. «te Londres, 12 décembre : ^ , >on On mande du front italien au „Moming , ort Postr'' : iSQ. — L'Angleterre la France ont envoyé ar- 100,000 hommes sur le front eu Italie, eu Toutefois, étant donné la défection db la ^ Russie, il est peu probable que les Italiens ^do exécutent une contre-c^'fensive ceitte année. * 1 « • Milan, 11 décembre : Le Conseil des ministres s'est réuni sa. née meiii ; la séance a duré trois heures, tla °n nouveau conseil dies ministres arrêtera mer-,aa_ credi matin le texte des déclarations que , rare fera le gouvernement à la Chambre j elles se rapporteront sans doute à la situation , militaire, à la Conférence de Paris et aux , commissions de contrôle et seront vraisem- j âe blablemOut précédées de séances secrètes, ra- 1 iar * * Man, 11 décembre : îa M. Crespi, couimissaîre de l'alimentation, ; ©t rentré de Paris, a déclaré au aorr^pon-ont dam à Rome du ,,Corriere délia Sera" que £ usé [a solution dje la question du tonnage pré- i ixi- sentait toujours de grosses difficultés. Il « d)é- ^t indispensable que les Italiens se sou- ' mettent à de nouvelles restrictions. 1 ; us- M'ian, il décembre : Les journaux confirment que M. G-iolittî participera aux discussions parlementaires. >la- . • , de Milan, 11 décembre : de La perquisition pratiquée dans leg 1o-'a eaux do l'„Avanti" n'a donné aucun rfeiil- j ro- tat, pai*a$tr-il. I-e socialiste PaJ^Hoi a étJ , ^a arrêté. né- Diaprés I® ,,Giornale d^Iialia", l'enquête io- ouverte à propos du commei-ce des faux t ire. passeports a prouvé que M. Frassina, con- 1 1 a sellier communal socialiste de Milan, s'est 1 îe- réfugié en Suisse pour se soustraire au 1 service militaire, me La ,,'Tribun a" annonce que quatorze so-cia^istes ont été arrêtés à Milan. s JLa gnerre navale ^ iladric^ 11 déoesnbra ! Abandonné par son ramorqiucujr, qui a ga iriia la fuite devant un sous-marin, le voi- H( ier italien ,,Fortiunjo" s'est ùcho>ué à la ôte da Catalogue; il tiansportait de la mi- do raille et du bois d'Algésiraa à Gênes. sit On manda de Tarragone que le petit vtv-ieux espagnol „Buena-Ventura" a ooulé lans la zone barrée tracée autour de la c-> Jai<laâgne. L'équipage a été sauvé. ûc On signale l'arrivée à Vigo d'un canot lj raitepant neuf hommes du voilier porta- 4 ;ais „Valoz" qui a été coulé; il traartpoo oï ait du vin à Bordeaux. L'équipage « » i, listé de très près à la dtetruotion à coupa sa la oanon dun navire anglais. la On mande de Carthagène qu'uiiû collision ï'€»t produite en mer la nuit; rti/'Ci-:.e,nt a ^: fraisymbilablement ocoasionné la perte du ™ vapeur anglais ,,Serefiel<t" (3,000 tonne» ^ jrut). di Il résulte da la statistique relative au trar d' lia sur la côte da la MMitarranée que, ces av ctom«oi« mois, le tonnagte déchargé par le» di lavires espagnols dans les port» de l'E®- r0 pagne a diminué de moitié eomparaitivement °J i la môme période da l'année dernière, Stant donné que le* navires transportant n( surtout pour l'étranger. L. torpsilagia da pi vapeur „Alemendî" dam la zone barrée on- d "laise en fournit la preuve. LeP huit hoan- tr rnaa composant l'équipage de c® va,peur, lorit le port d attache est Bilbao, sont a-r- P1 rivés à m c5ta; le seoond-machinisœ a éW 'f toé pai l'explosion et quatre liomm<a ce m îont noyéa. Le vapeur avait transporté une di oargaison dte minerai en Angleterre et ra- d< menait du charbon. si D'après une information de Gijon, la fré- vi gata russe „Tasmania" 1(1,600 tonnes brut), l» qui transportait du tabac et de l'acier de la 01 Nouvélle-Oriéana à Bordea.ux, a été coulé, s Dne partie de l'équipage a été sauvéa. ^ La vojieur italien „Kenato in Biinam", )a anoien vapeur allemand, s'est éohon^, ava- q, rié, près d'Almeria aprè* fltre entre an ooi-lision aveo un navire américain; il était chargé do oirteles. y * * * li Madrid, 11 déoembro i r La vapeur espagnol „ Claudio", tonspor- lint du phosphate à Bilbao, a-été torpillé; P il a réussi a gagner la port le plu» pro- d cha par ses propres moyen». * * * 6: Londres, 11 décembre t a La Chambre des Communes a voté nu. r niouvelle augmentation, da 50,000 hommes P des effectifs des équipages de la flotta. * * • d Amsterdam, 11 décembre : Lo vapeur néerlandais „Leda" (1,11-0 t. îj brut) » toucM jendi une mine au large a da la o3te anglaise et a Coulé. , , v li EN AMÉRIQUE Christiania, 11 décembre j JDes voyageurs reoirés des Etats-Un[îa à Christiania annoncent qu'étant donné» la pénurie du froment, on fabriquera en Amérique, à partir du 1er janvier, un type unique da pain, composé' d'un mélange de ma's' efc de froment. Les effets de la guerre se font aussi seu_ tjlr sur d'autres terrains j les pommes! de terre, entre autres, se font rares e& sont l'objet de vastes spéculations. , * * * 1 Londres, 11 décembre i On mandâ d'Halifax qu'à ia suàjte de l'enquête ordonnée par l'Amirauté britannique, les survivante du vapeur norvégien ,,Jowa", j compris le capitaine et le pi- c lofce, ont efcô mis en état d'arrestation." c ♦ * * New-York, 11 décembre : \ Six quais de déchargement ont été dé- ^ truits à Halifax. Des 550 enifants qui se J trouvaient dans les écoles au moment do l'explosion, 7 seulement ont échappé à la mort. * « * New-York, 11 décembre i Le Panama a déclaré la guerre à l'Autriche-Hongrie. i OPINIONS ET COMMENTAIRES l l Paris, 6 décembre. — Le colonel Roussel éerit c daria le < Petit Parisien > : C (— Tout le long du front à l'Ouest, on Flandre, i en Italie, partout, le3 Puissances Centrales concentrent en co moment des renforts arrivés de Russie. Déjà, la contre-attaque do Marcoing a pris l'allure d'une grande bataille et vingt divisions allemandes y ont pris part. Comme il est bien clair que ccs divisions n'étaient pas toutes tenues prêts sur place, il faut donc qu'on ait profité de la défection des Russes pour les y faire venir : nous n'avons malheureusement pas la môme habileté et no parvenons paa à concentrer sur un point donné la coopération de toutes nos forces. Voyez aussi ce qui se passe en Italie, où au prix d'un énorme effort nos ennemis coalisés sont parvenus à hisser dans les montagnes une puissante artillerie qui défà s'y manifeste bruyamment. ° Un journal italion prétond qu'ils ont massé en Ita- ^ lie 60 divisions : mettons qu'il exagère de moitié, J cela fait encore près de 250,000 hommes, c'est-à-dire une arméo respectable et qui n'a probablement pas été concentrée rien que pour défiler au pas de parade devant l'empereur Charles. > Berno, 9 décembre. — M. Stegeman écrit, dans La Russie a une telle soif de paix qu'il ne faut * 1 plus guère songer à la voir se battre encore : la j guerre lui a coûté de formidables sacrifices et à ce ( point de vue comme à celui des masses mises en A couvre dan3 les offensives, c'est elle qui, de loin, a i le plus fait du côté de l'Entente. Aujourd'hui que l'instinct de la conservation prime chez elle la fi- ( délité aux engagements contractés, ainsi quo l'exige i le principe primordial qui est à la base des Etats, )■ elle peut non seulement rappeler les sacrifices ( qu'elle a faits depuis le début do la guerre, mais s encore faire valoir qu'il lui est impossible de s'af- ^ franchir à l'intérieur sans renoncer à la politique impérialiste. On peut dire dès aujourd'hui quo l'on r est vraisemblablement à la veille d'une cessation complète des hostilités dans l'Est et qu'en tous ca3 la Russie renonce à prendre désormais une part active à la guerre. ^ Du coup 80 trouvent bouleversées le3 données stratégiques qui faisaient de la guerre actuelle la I lutte de deux groupes de puissances dont l'un en- t cerclé combattait sur des fronts tracés à l'intérieur C de ses territoires, et dont l'autre, encerclant l'ennemi de toutes parts, combattait sur' des fronts loin do chez lui. La Russie venant à se retirer complètement, la guerre ne se fera plus sur deux ou trois fronts : il n'y aura plus qu'une bataille,dans ' laquelle les armées qui se trouvaient encâr«lée3 6 jusqu'ici n'auront que les arrièro-lignes. C'est do cette constatation qu'il faut partir aujourd'hui pour envisager congrûmont la phase finale de la guerre. Lorsque le front italien s'est écroulé sur l'ison- > zo et que ies Italiens, menacés par l'offensive do leurs adversaires, ont été forcés de battre en re- 9 traite sur une longue distance pour atteindre les positions sur lesquelles ils se trouvent aujourd'hui encoro en infériorité stratégique, vinculés et pressés. sans qu'il leur reste des chances do rétablir l'équilibre, nous avons dit que l'armée do Sarrail restait un pied en l'air. Maintenant que le front < russo est on dissolution, ello est exposée aux pires dangers. Sans communications sûres, appuyée sur 1 uno base navale que menacent les sous-mavins, elle < est exposée à être tôt ou''tard l'objet d'une olfeu ( sive enveloppante de forces supérieures et doit son- 3 , gor bon gré mal gré à battre en retraite vers la Thessalie. Par lo développement quo prendra cette offensive, nous verrons si l'Entente n*a pas eu tort I de mettra à profit le moment où il lui était encore possible do rappeler le corps expéditionnaire do mmm Salonique sans grand dommage militaire et poU-tique. Les batailles quo le général Sarrail livre à cette heure sur la StrOuma et les laca de la Macé- ■ doine ne peuvent leurrer personne : 11 est dana uno C situation intenable. > * * * 1W Londres, 11 décembre, r— Lo député Thomas, 86- ilûn crétaire dn la Fédération dos cheminots, a pro-noncé le 7 décembre, dana un banquet organisé à l1"0.1 i'Aldwich Club, un discours dans lequel il a dit : avi( — En Juillet 1914, alors que l'Angleterre était bgn à la veille d'une révolution de son industrie, nos' IÇ®, ouvriers se sont levés pour répondra à l'appel de si"( la Patrie, non point dans le désir de verser le UOU sang ou d'agrandir l'Empire britannique, mais avec cap: la conviction qu'il fallait s'opposer à la prétention de l'Allemagne de faire primer lo Droit par la 1' Force. Cette conviction, ils ne l'ont plu3, et leur moral s'en trouve ébranlé. Une des raisons on est P que l'un après l'autre nos gouvernements ont manqué do sincérité à leur égard et qu'ils leur ont, pen- J? dant trois ans, caché la vérité, si bien qu'aujour- sect d'hui lo peuple, ne pouvant malheureusement plus j0pj avoir foi dans les déclarations des hommes d'Etat dirigeants, les traite tous de menteurs. Une autre j raison do l'affaiblissement do l'enthousiasme des j-ouvriers pour la guerre gît dans l'opinion qui de- a(^ vient de plus on plus générale que dana certains ^rQfl milieux on tire de la -guerre des avantages personnels. Mais la cause principale e.3t qu'il devient de ^ plua en plus indiscutable que l'Angleterre a dévié £ des buts au'olle s'était assi/rnés lorsqu'elle est en- trée en guerre. * Certes, nous sommes prêta à tous le3 sacrifices ^ pour détruire le militarisme. Aujourd'hui toutefois an£ il s'imposo impérieusement, pour renforcer lo mo-ral du paya, lui conserver l'union et le mettre à c môme de tenir têt& aux dangers qui le menacent, ÛS3 de faire l'énoncé clair et net do nos buts do guerre, de déclarer en toute sincérité que nous ne pour-suivons paa des buts impérialistes, que noua ne h visons paa des conquêtes, que ce quo nous vou- P1"0 Ions, c'est la liberté pour tous lea peuples du ava monde. Il ne faut pas que la guerre soit prolongée une minuto de plus qu'il n'est nécessaire. Faisons tout ce qui est en notre pouvoir pour en hà- mi< tor la "lin, et comprenons que la meilleure paix est la paix fondée sur le plus noblo idéal, à savoir < quo tous les hommes deviennent dos citoyens. > + « « Londres, 11 décembre. — Lo < Daily News > pu-blie une lettre ouverte adressée par son rédacteur M. Gardihor à M. Lloyd George, à l'occasion de l'anniversaire de son arrivée au pouvoir : — Un espi-it d'inquiétude et do lassitudo, dit-il, se ^ propage parmi la nation. Nous sommes à ia veille •' d'une crise : le piro danger ne réside pour nous <jor! ni dans l'écroulement do la Russie, ni dana ia dor prouve nouvelle fournie par l'ennemi que son » énergie n'est pas brisée, ni dana la guerre dos VU) sous-marina : c'est en nous-mêmes que gît lo vé- tro ritable danger. L'esprit national s'obscurcit, l'es- Vil prit de solidarité s'effrite. Nous sommes partis on guerre avec uno superbe confiance dans les buts dai que nous poursuivions, dans la force inépuisable du de notre résolution et de notre unité morale. Provoqués à nous battre pour le principe de la liberté, nous avons relevé? le gant, 6ans le moin- ; dre visée de conquête ou de revanche, avec la con- & viction que tout ce qui nous était sacré périrait si le militarisme prussien triomphait. Aujourd'hui, hé- . las 1 notre fol a diminué et notre confiance en n"; nous-mêmea s'est affaiblie. Le peuplo ne croit plus mc aux déclarations des hommes d'Etat, et le gouvernement 6e méfio du peuple. I Alors que l'Angleterre démocratique no voulait I faire la guerre que pour la cause de la démocratie rati ' contre le despotisme, vous avez vous-même, M. bro Lloyd George, fait un compromis qui lui a enlevé 6U^ l'enthousiasme puisé dans le3 principes de la dé-mocratie, sans lui donner la force de résistance is- cu'1 i sue des méthodes du despotisme; voua avez com- Lal-mis la faute de créer un cabinet de guerrq aussi p0^ éloigné du gouvernement véritable que du Parlé- , 1 ment. La Chambre des Communes n'ost plu3 qu'un | 1 club où l'on discute après quo l'on C3t mis en pré- ,, 1 sence du fait accompli. Notre centre de gravité ^ n'est pas la Chambre des Communes, mais les noS bureaux de réduction de3 journaux de Northclilfe. vre D'autre part, le personnel de votro cabinet de . guerre provoque une légitime méfiance, personne trU: , n étant plus éloigné de nos traditions démocrati- ] que3 que MM. Millner, Curzon et Carson, dont la bit réunion est un défi à notre politique nationale et tive constitue lo principal obstacle ù la conclusion d'un dai compromis avec l'Irlande. ahw Ce sont là dos facteurs déprimants : co qui tou- de tefois est plus déprimant encore, c'est qu'entré 1 dans la quatrième année de la guerre, le peuple anglais sait encoro beaucoup moins qu'en automne 1914, pourquoi il se bat. > ^0)| & lerH DÉPÊCHES DIVERSES g; slo; Cologne, 10 décembre : g>p De la ,,Gazette de Cologne" : ^ — On . annonce de source bien informée fra] qu'à la récente Conférence des Alliés tenue trai à Paris, on a discuté avec une insistance 1 particulière la question d'une aide à appui- cut! tér par des armées japonaises sur le front en Macédoine et en France. On *ait que ^ MM. Clemenceau cfc pichon ont exprimé de- mo puis longtemps l'avis que les Alliés doivent consentir d'importants sacrifices pour at- 1 teindre ce résultat. Jusqu'à présent, le Ja- 1 pou s'est borné à envoyer quelque» unités J!°.r j navales dans la Méditerranée et à livrer à ^ de bons prie des munitions à l'Entente. A mci la dernière Conférence des Alliés," MM. Cleu goi ; mèiiceau et Pichon sont aJl^s Jusqu'à pro-poser d'offrir au Japon, en échange aie son aide militaire, d'importantes concessions ter- jûn ritcriales en Indo Chine. Leur proposition & a échoué devant l'opposition des Etals-Unis, cor qui, pour des motifs faciles à comprendre, ma . sa sont opposés à pareil établissement des rec Japonais au sud de là Chine. ^ « « * * na\ , Cologne, 12 décembre : ^ On manda de la frontière suisso à la jj°' „ Gtazette de Cologne' : _ tru — Des informations de Paris annoncent do que le gouvernement a décidé de rappekr l(ti •10 général Sarrail. Dans les milieux parle- c° ment aires, on cifca le général Roques, an-cien ministre de la guerre, et le général ^n Mangin comme aj-ant des chances de lui succéder. D'autre part, étant donné que M. £ Clemenceau était autrefois adversaire de l"0x-î pédÉdon de SaJLonique, il n'est pas impossible que le rappel du général _ Sarrail marquerait la fin de cette expédition. La cen-suce française a du reste interdit aux jour- ^ nauK de Paris d'annoncer le rappel du gé-néral Sarrail. * * * Paris, 11 décembre : Le gouvernement a communiqué à la ja Chambre une demande d'autorisation de poursuites émanant du gouvernement militaire de Paris contre deux députés • MM. Caillaux et Moutet. m, » « * Paris, 11 décembre : eu M. Judet a quitté la direolion de né „L'Eclair"; M. de Monzi®, anciiea bous-seorétaire d'Etat, lui succède. ♦ ♦ * , , Berlin, 11 décembre : Le Ohancedicr de l'Empire a reçu Mer ^ les présidents des provinces d© Prusse ; la û0 question de l'alimentation a été clissut-'el. a * * * Paris, 11 décembre : av On mande de Londres à l'Agence lia vas « un — A la Chambre des Communes, M. Kjng a interrogé le gouvernement au sujet de la tir. situation on Ptoumanie. M. Balfour lui a Ga réponcîu : „Je dois me bomer à déclarer Slll que la vaillante année roumaine a été for- m[ cée, par diss circonstances que nous ne con- esl naissons pas, d'e conclure un armistice." 1 Pc COIVI^IUMIQUÉS OFFICIELS dO "" « Commîiniqués dea Puissances Centrales. no Berlin, 12 décembre. — Officiel de co midi : Théâtre de la guerre à l'Ouest. L03 opérations se sont tenues dans des 33. limites modérées. ro- En novembre, l'ennemi a perdu sur le & front allemand 22 ballons ^ captifs et 20o : [t j avions, dont 85 sont tombé3 derrière no3 ^ lignes ; 11 résulte de nos observations que loa< les autres se sont abattus derrière les po- de sitions ennemies. Au cours des combats, 10 nous avons perdu 60. avions et 2 ballons ?ûc captifs. on Théâtre de la guerre à 1 Est. la Rien de nouveau. iur Front macédonien. 63t Pas d'opération importante h signaler. m- Front italien. 3n- Entre la Brenta et 1e Piave, dans divers ur" secteurs, des combats locaux se sont déve- Lua loppés et nous ont valu des prisonniers. tat •••* |r0 Berlin, 12 décembre. — Officiel d'hier soir : !:es Dans quelques secteurs du front italien, ^e" activité plus intense de l'artillerie. Des au- lnB très théâtres de la guerre, rien de nouveau, m- » iî Bsrlin, 11 décemlire. *— Olliolsl : „ Un de nos sous-marins a nouvellement en" détruit, dans l'océan Atlantique, trois vapeurs et un voilier. C'étaient : le vapeur • anglais "Eleana„, chargé d'avoine, le schoo-ner anglais "ConoYicux», chargé de bois de -a cuvelago, ainsi que "deux vapeurs armés ,nt( assez grands. ^ Vienne. 11 décembre. — Officiel du soir: n0 Entre le Piave et la Brenta, nous avons ou. prononcé des attaques qui nous ont valu des avantages. * on- ♦ * . ?ai- Vienne, 12 décembre. — Officiel de e© fcà- midi : est Théâtre de la guerre à l'Est. oir Suspension d'armes. Théâtre de la guerre italien. Entra la Bi-enta et le Piave, nous avons pu" obtenu des succès au cours de combats lo-surda cailx' se Constantinople. 10 décembre. — Officiel-. W Front du Sinaï : A la suite des nouveaux 0-a3 combats engagés à l'ouest de Jérusalem ci [a dont nous avons déjt\ parlé, l'ennemi a réussi 3on à porter son attaque à proximité de la ûos ville. (3'est pourquoi nous avons replié nos vé- troupes opérant a l'ouest et au sua do la 'es- ville pour les concentrer à l'est. 0û En Mésopotamie, l'adversaire a échoué ,uta dans une tentative do prendre pied à l'est .bla du Djebel Hçmrin. la Constantinople, 11 décembre. — Officiel : ïin- gur le front du Sinaï, rien de particulier on: à signaler. f1 Sur le front en Mésopotamie, sur l'Ed- e6n hem, nos troupes poursuivent les détache- Tïi«n4o Ann PTH ' c Ci ni ca rf tirPTI t. fer- ■ " ^ Berlin, 11 d-'ccmdire. — OfQcieux : lait En flasïdre, lo t^mpe s'étant éclairai 1o3 opé-atie rations son^i devei:ues plus aotivee 13 10 déosxa-Î,I. bro depuis imidi. D# l'étang de Blankaert au [evé sud-cet» d'Ygrés, nos positions oni été métliodi-quaineot -bocnibàrdiées. La canonnade a été pnxti-. culi«rament violente ■ oniro Poelciipslie et Pa^solieit-om" daijla ; ftjo est rU^ée iritcinee sur de nqmbi-oirx ; points jusque dans h nuit. ^ Nos aviateurs ont efficacement bombardé Yprfts , et la gor* d0 Poperinghe. Le feu de nos canon* 1 "n à lcxrjgu® poirb-'e a foîrcé des baEana Grtûtaimaà atterrir. Ytô En Artol3, au milieu dun© violents canonnade, . nos patrcuilies ont capluiré, au 6aui-cst die Gia-^e- vrePo et ' à l'ou,eSt ca Meriwurt, un officier et de 10 hbnMEflS ; en dutire, edep s»>nt em,pa\i'k* nno d'un faeil Lewis. ■ati- Les deux côtés de Sbint-QUienii», lo tempo la s'eiant éclaircl", l'ariiîlerio onn^nie r. été plus ao. et tiva ; sota feu a eoictâlnuô jusqu© dan» la nuit L'un dana la région do Moujcb^y et là» Bulîccourt, ainsi qtâa sur le champ do bataille au sud-ouest tou- de Cambrai. atré Les avialteurs ont été actifs de part et d autre, xnl© Dana la r^ian de Flcsqulèlrcs, un b?J.lon captii ennemi est temb-^ On flammes. Au s:ud-eSt do Soilssonls, la catnonnedie esi devenue plup active eux tout Io fi-ont ; elle a 'té particulièrement violente io soir dans la région d'Anizjy. Une op. ration do noa troupes d'attaque, ex'-cut'a après un* ctfuirte pr'jparaitLon d'^rbiHeriie, no?» a valu 02 priecr^nietr3 fi»nîçâaia. tajudi^ que iwur ne subie-sioEs aucutoiO perte. Sàm>ul'ladément, no\ia avoirs repoussé en Champagne au nord-est du Four de Paris, au co.iîrs d'un combat acharné livré à l'aide de grenade.? à main, dos troupes d'attaque û(^â frangùdSieS", qui nl'ofni paa réuftsi à atteiniduo noa lue trancluea. nce A l'est do la M©uSo, lea potins op ratians «xé-U3_ cu^e.3 sur plusieurs points par noa troupes nou» Qni, ont valu do3 prisonniers ei des mitrailleuses. Coi beufrejusos attaques oat. aimené x>v.« reictudoscenc» lue de la oanlosonade eanemio, qui a pat-ràag'iïre-de- mont très violente dana la région dl'Ornes. eut » ' ♦ at- Berlin, 11 di-Combre. — OfîicieuK : ja. Le bilan d'année de la guerre des sous-marin» ,<^0 dont 1% renforcement a été la réponse faite par - v l'Allctmagne à l'arrogajnt refus opp-osî à son ofh-o à de paix du 12 décembre 1910, contredît abso-ku-A mcnt l'optimisme ajfichè au d^but par les :ia. gouvernements do l'Entente. Noua avons coulé iro- largonient uin -quart da tonnage mondial, qui cet -on rieur à 50 millions de tonnes brut dont f* 8.04.7,000 tontnea brut pendant la période du 1er L.Cr" janvtiër au 31 octobre 1917. En évaluanii là tonir-e ion à, i(0^0 mark seulement, la porto provoquée o,i lis, court laps de temps atteint 8,047 mill-ona d'e [re, mark. Pour compenser ces. pertes'. l'Entre doit des recourir à de nouvelles constructions navales, s'enx-p|arer par la force ciu tonnage neutre ou voler (Tea navires allemands. Or, il ne reste plus de navires allemands dans les pays qui étaient jadis neutres et la pression ©xcre-'^e sur les neuivea » pour qu'ils cèdent leur tonnage ne dou)r« ping de résultat notable ; quant ausc cioulveillcs eona-truction» possibleis, lo tonnage en peui atj|ein!d(re isnt de 12 à 4 miiilona de tonnes au plus : les bul-aler btins maritimes de l'Entent© gardent d'ailleurs en cq qui concerne les nouveaux navires construits ar» par elle en octobre, un silence étonnant ot qui , " montre que les espoir® fondés sur l'iaiùe des Américains sont fort illusoires, lui <■> Cdmmuîiiquéâ des armées alliées ^i- Paris, 11 décembre. — Officiai de 3 h. : !' r" llonoontrCs de patrouilles vers Tabure ej ,enr" Bozonvaux. Activité moyenne de l'artiilier e lUJ£ dans quelques secteurs de Lorraine et d€ ^ Ilautie-Alsace. Nuit calme partout ailleurs. ♦ * # Paris, 11 décembre. — Officiel de 11 h. : Activité moyenne des deux artilleries sur *a la plus grande partie du front.. Pas d'ac-,^6 tion d'infanterie. .i]i- * ru* » ♦ Al- Paris, 10 décembre. — Officiel de l'armée d"'Orient : Activité d'artillerie sur le front compris entre le lac de Doiran et le Vardar. Jour-de née calme sur le reste du front, us- ♦ Londres, 10 décembre. — Officiel : L'ennemi a tenté un coup de main la nuil dernière au sud-ouest de La Bassée ; son « opération a échoué devant nos lignes. Ud -er détachement allemand qui attaquait un de ^ nos postes établis à l'est de Petit-Zillebeke t* a été repoussé et a subi de fortes pertes. Ce matin, sur le front de Cambrai, nous avons prononcé une attaque locale contre { un poste occupé par les Allemands à l'esi jj^cr de Boursies. L'ennemi a été forcé de se re-ja tirer devant la. pression de3 troupes écos-^ saises ; il a perdu quelques morts et blessés L'artillerie a été active au sud et ai: *;rer sud-ouest de Cambrai. La canonnade enne '°r- mie a été plus violento à l'est et au nord >on- est d'Ypres, notamment contre le bois d< Polygon et contre Passchendaelc. Londres, 10 décembre. — Officiel de l'armée de Palestine : La ville do Jérusalem s'est rendue aux Anglais. Home, 10 décembre. — Officiel : Hier matin, d'importantes masses de trompes ennemies ont exécuté un coup de main qui leur a permis d'atteindre quelques tranchées d'observation que nous tenions à l'est de Capo Sile, sur ia rivo gauche du Piave-Vecchia ; après un violent corps à corps livré près d'Agenzia-ZuIiani, l'ennemi a réussi à s'emparer de ces tranchées et a force les vaillants mais faibles détachements qui les défendaient à se rendre. Au début de ia nuit dernière, nous avons complètement repris notre position, forcé l'ennemi h la retraite et fait 85 prisonniers. Les^ importants renforts immédiatement envoyés au feu par l'ennemi ont été violemment attaqués par les nôtres ; ils ont dû. se retirer et ont subi de graves perte3. Au cours do ces brillantes opérations, le 3e bataillon du 226e régiment d'infanterie de Ja brigade d'Arezzio s'est particulièrement distingué. Sur le reste du. front, duel d'artillerie. La canonnade ennemie a été plus violente au sud d'Asiago. Sur la Brenta et dans les environs du monte Tomba, à certains endroits, nos. batteries ont bombardé de3 concentrations et des mouvements de troupes ennemies.Nos canons de marine ont détruit le pont jeté par l'ennemi sur le Piave, entre Via-nello~ et Sacco ; en outre, ils ont pris sous leur feu les mouvements que l'ennemi n ' n noecA rl ;wi' mifnr» rl-.Mic: Irt Dépêches Diverses C-opeiilIague, 11 décemtao : On mande dft Jassy, qu'à la nouvelle de ia conclusion d'une trêve d'armes, V>us les soldais russes, qui se trouvent sur le front roumain ont abandonné leurs postes. Partout, on démobilise. * # j* Londres, 12 décembre : On mande de Stockholm au „Baijy Télégraphe ; — Los informations de Russie annoncent que le roi Ferdinand et- la cour d'o Roumanie sont sur le point de quitter le grand quartier ' générai roumain; certains prétendent mârne quo leur départ est déjà un' fait accompli. D autre part, ou assure que d'importantes troupes maxiinàlistes marchent sur Jassy. « « * Londres. 11 décembre : A la Chambre des Communes, M. Besar Law a df'-clare qu'après avoir (te cernée, la ville de Jérusalem s'est, rendue. » * * Berlin, 10 décembre : ' La nuit du 8 au 9 décembre, les Turcs ont volontairement et sans p Cries évacue -jerusaiem. * * * Berlin, 11 drcembie : Jérusalem a été évacuée. Cette évacuation volontaire a été décidée pour ne pas ensanglanter la terre sacrée, objet- du culte des croyants du inonde envier. £>,u reste, 1a ville n'avait aucune valeur au point de vue militaire. ISios alliés de Turquie savent que nous sommes à teurs côtés et que le succès actuel des Anglais est ■ loin da sceller définitivement le sort de la Ville-Sainte. •?> « Eotterdiam, 11 décembre : On mande de Londres au ,,Nieuwe Rot. t^rdamscho Courant;; : ;— On attend avec impatience la d'oision du gouvernement concernant le mode à adopter pour le renforcement de^ effectifs de Parmée. On ne croit pas vraisemblablo qu'il décrète une augmentation de l'âge militaire ni le service obligatoire eu Irlande. D'après le ,,Times" il estime qu'il serait de l'intérêt du pays d'enrôler autant que possible les sujets de pays amis, dont pliig de 100,000 résident en Angleterre et dont 4O,0ï}o au mo""ns habitent Londres,j 4,000 seulement s-'étant fait- inscrire, pour le service militaire, il y aura liéju de prendre des mesures contre les autres et l;on son.ee notamment à suibortdonn er à leur inscription volontaire rantoir-îsation de continuer à exercer leur profession actuel1!.®, l'abserice dé cette autorisation entraînant de fait- leur enrôlement forcé dans une des branches du sorvico na- aonjai. c » * » Paris, 11 décembre : On mande de source officielle portugaise à l'Agence Havas : — L'ordre e?t rétabli partout. T/accuedl fait à la révolution dépasse tous les espoirs, et tous les partis hostiles à l'ancien gouvernement se félicitent, du changement de régime. 1-e Comité révolutionnaire a décrété la mise eu liberté des prisonniers po-liliques, rétabli la liberté de la presse et listes et les prélats dont il estime que le bannissement avait été inutile et blessant pour les sentiments catholiques. Il s'engage à, respecter les traités conclus et les engagements pris par l'ancien gouvernement et à maintenir l'alliance avec l'Angleterre et les pays qui combattent contre l'Allemagne. * * * Paris, 11 décembre : On mande de Madrid' à ^,,Excolsior,, — Le gouvernement provisoire a décidé de laisser M. Machado Dos bantos en liberté. On croit cependant que. le président de la République se retirera et qu'iil S3ca remplacé par M. Pimente do Castro. La révolution a été provoquée uniquement par des questions de politique intérieure. La vis et ia propriété des citoyens seront respectas. I/armée, la marine et les b organismes politiques de province se sont ) ralliés au gouvernement provisoire. > **♦ Yigo, Il décembre : On mande de la frontière que le calme règne dans tout le Portugal. Le gouverne-: ment n'est pas encore constitué et Le comité. - révolutionnaire est toujours en fonctions. Aux dernières nouvelles, le nombre des blessés atteint 530. * . * * Lisbonne, 11 décembre : j Le cuirassé „Vasco de Gaina," a été gra- - vernent avarié au cours du combat ; il a été forcé de s'échouer. La canonnade a plus ou moins endommagé toutes les maisons de Lisbonne. A Costa, Crago et Reoo, les habitation* ont été pillées et dévastées par la foule. Le nombre des morts est évalué à 70 ; celui des blessés, de 300 & 400. *< * « Londres, 11 décembre : On mande de Lisbonne au ,rDaily News" que, dimanche, un millier ce personnes ont été tu; es au cours des troubles. Il y a eu, en outre, cinq cents blessés. « * Cologne, 11 décembre : Une collision s'est produite ce matin, à 5, heures, en gare de Durer* 11 y a eu 23 morts et 30 blessés. Jsudl 13 Décsmb^a 19S7 JOURNAL QUOTIDIEN — JLa Numéro : 15 Centimea A* m & ^ — Kl* f1A7

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Dieses Dokument ist eine Ausgabe mit dem Titel La Belgique: journal publié pendant l'occupation sous la censure ennemie gehört zu der Kategorie Gecensureerde pers, veröffentlicht in Bruxelles von 1914 bis 1918.

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