La chronique: gazette quotidienne

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s.n. 1914, 24 Januar. La chronique: gazette quotidienne. Konsultiert 07 Mai 2024, https://nieuwsvandegrooteoorlog.hetarchief.be/de/pid/js9h41nz4k/
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Samedi « î janvier 1914. — Edition A CINQ CENTIMES LE NUMERO. PQUFl HDUTB US BELGIQTIB 47e uuiiée. - nro «3 LA CHRONIQUE BUREAUX 5 et 7, Ga'A/rie du Roi-(Passage Saint-Hv ■RUXELLKl GAZETTE QTJ OTIDIENNE TÉLÉPHONES Administration; N* 78811. Rédaction : N' MOSa ABONNEMENTS : Bruxklles . xl2 francs par an; — 6 francs pour six mois; — 3 francs pour trois mois. La Provint* : 1 j francs par a'a ; — 7 fr. 50 pour six mois ; — 3 fr. 75 pour trois mois. Tous pays > 1 union postale, 30 fr. par an. — Hollande et Grand-Duché de Luxembourg, 20 fr. par an. FONDATEUR : Victor de la HESBAYE RIÎDACTEUR EN CllEr : Jean d'ARDENNE ANNONCES : 4e page : 30 cent, la petite ligne. — Réclames (après les spectacles), -1 fr, la ligne. — Faîts-dirers (corps), 3 Ir» la ligne et faits-divers (fin), 2 fr. la ligne. — Nécrologies : 2 fr. la ligne. — On ne garantit pas les dates d'insertion. La publicité commerciale est exclusivement reçue à l'Agcnce-RécIame Godts,2, place de la Bourse, à Bruxelles. Télepli. A. 3299 La publicité financière, les petites annonces et les nécrologies sont reçues aux bureaux du journal, i> et 7, Galerie du Roi. UNANIMITÉ MORALE et TOLÉRANCE M. iBrifaut rêve ,d'uni© société où .tout monde serait du tiers-ordre; il y a peut-êt: qrïolque ipant des anticléricaux qui [rêve] l'une société où tout le monde serait de : loge, où (l'on (fermerait lies églises et où . lominé Dieu iserait considéré comme un ei jeini public. Oe 'tyiyiè d'an fci clérical rabiqu >st assez rare, nna;.s il existe. Au -reste, il i -des gens moins. comiques ique ces extn nistes qui songe,nt qu'on pourrait .revenir 'unanimité mova,le des vieux âges. Os joui lerniers, un journaliste finançais, M. Ro;oei pilou, écrivit, à, ,propos de l'Aieadéiïiie : ; parcouro'.is par l'imagination d'oeuvre d l[uelques-.u,Ds des plus distingués iparmi le Quarante.. Quelle bizarrerie d'opinions I Cei tins d'entre eux sont séparés non plus pa pes rur-tnees en politique, en philosophie, ei leligio/n, mais par des abîmes. Cette diver fcence radicale a comme premier résultat né jaste celui id'empôcher toute discussion vrai ment élevée et sérieuse. Ces hommes aux sen kments si diamétraleme nt opposés les uns au: Litres 'sont pourtant farces, par un effet de lk sociabilité moderne, -die se réunir dans i'appa pnee d'un ibon a/cco,rd et, pour y parvenir, Ils |ont obligés de se -confiner sur le terrain di ta banalité. * * # I M. GuiJilou imprimait cella dans le Soleil K, naturellement, il ise lamentait. Son vœu lerait is&ns doute que, comme tau 'temps dt jrûiid 'roi, les élections 'fussent soumises à it niiction officielle, à cond'.cion, bien entendu, lue cette sanction offioi^Jjle dût. une sanctioi: lydle. I Quelle étoamge ifiaçon de concevoir 4a vie œt-allectueMe ld'une ovation ! Eh ! monsieur luiHou', c'est pi^éciisérnent parce que, parm ps Quarante, il y 'a des hommes séparés pa* [es abîmes que •!'Académie, mailgré son annuité, reste une chose vivante, une insli-nfcion qui représente assez exactement Lo lute cuiRure lYonçioâse .contemporaine, a/ver : qu'elle conforte -d'inquiétudes, d'espoirs. aussi de «répéta pour un magnifique passé. *** ■tl faut 6M prendre son parti. Sûr aucune )eslion, xi-ans aucun pays, un ne réalisera lus rur.animilé morale, 'si ce n'est peut-te en leijips de crise, sur les questions qui térew.ent l'existence même du pays. Et, lus Je .pays sera civilisé, avancé, plus le? iwr&enoes seront nombreuses et profou-ps. Cieet une loi de la. civilisation; elle évo-|e vers urne diffirentiation toujours crois-Bile, et pilus pensionne, eût-il mille fois rai-lu, ne .pourra imposer sa maison aux au- P |tM. Guillou dit : « «Cette diiférence radicale I pour premier résultat d'empêcher toute Iscifssion vraiment élevée et sérieuse.Quelle pur ! Evidemment, si un -M. Dr: faut ou un 1. Horimis quelconques se rencontraient au Blé du 'Commerce et se mettaient à discu-|r l'existence de Dieu, lleur palabre appar-pdrait plutôt au Guignol qu'à la littéraire philosophique. feîais, à mesure qu'on s'élève vers l'intet-b.nce supérieure, vters la (Civilisation la plus Ifipée, on peut -se permettre des divergen-h de 'vues plus »prof ondes et les confrouir sans se prendre aiux cheveux, ou même Iris dire trop de sottises. Soyez assuré tD'une conversation entre Maeterlinck, Mgr ihesne et Charles Maurras, ou même Mgr rcier, ne serait, pas dépourvue d'inté-|t. iL'unano\mj.té morale n'est plus 'réalisable, ais, heureusement, .la, tolérance l'est en-re.*** Et c>est précisément an des agréments de vie de Paris et de quelques grandes villes •ropéennes que cette tolérance y soit en-ée dans les imœuns. A Paris, on peut parlement déjeuner entre adversaires politises et "t'héologiques -et, en dehors de tant de pes, on peut imême, entre la poire et le j^nage, toucher aux questions essentielles '-s échanger des -injures. La politesse des 'hors n'empêche pias la sévérité des jugeants qu'on porte les 'uns sur les autres, fis l'amour des idées emporte tout. ïl en était jiadi's ainsi, à Bruxelles, dans niques maisons. Vous souvenez-vous, mon ier Jean d'Ardenme, de cette demeure ecclé-astdque où vous, un anticlérical notoire, on "is conviait en même temps que tel reli-eu* lançais uitramonbain et royaliste in-il-figeant. Hélas ! ces savoureuses consolions .vont, semble-tJ.i;l, devenir iiinp osâtes. La lorce des choses semble incliner I Parti ootiholiiquo Vers ses extrêmes, et les pires de campagne qui le dirigent en air-fent n .empoisonner de politique, toute la r sociale. Le fossé se ereuse, on voit deux Biques hostiles se dresser l'une en face I 'autre : la Belgique cléricale et la Bel-que anticléricale. Elles ont toujours existé, 'Animent, mais autrefois, dans certains tS' oiles Enlisaient bon ménage. L1 y avait le mains neutres : on dirait qu'il n'y en ^ bientôt plus. A mon sens, ce serait une •r- le régression. Gir c'est précisément ce II ait la beauté de la civilisation anoderne -'^ pouvoir comprendre tant de formes ^ 'ectuelles contradictoires, et de faire co- sans les confondre, sans les sacri-0l,x' auîto*es, les plus -riches varies numaines. L. DUMONT-WrLUEN. LA « CHRONIQUE » EST EN VENTE ï ^ R 'Ubaix, à la bibliothèque de la gare. Nice, à la bibliothèque de la gare. a ^eV"n' ^ bibliothèque de la gare. ^'ûnt-Raphaël, à la bibliothèque de la gare. - larseilie, à ia bibliothèque de la gare. • ïaubeuge, à la bibliothèque de la gare. ^annes, à la bibliothèque de la gare. ii.rt Quentin, à la bibliothèque de la gare. | Au jour le jour U POLITIQUE lc ^ains iou™aux belges d '® 23 janvier 1914- : a La Chambre repousse par assis et levé la dis e position de M. Lemonnier, qui laisse aux père: !_ de famille lo choix de la langue dans laquelli ils veulent faire instruire leurs enfants. ' La proposition a été votée par une grandi y partie de la gauche et sept ou huit droitiers S- wallons. Elle est repoussée par la grande ma à jorité de la droite et les flamingants de la gauche. ^ M. Hymans. — Voilà les défenseurs de le 't liberté du père de famille i ■On sait que le XX' Siècle protesta très no 0 internent — et très nettement — contre ci s projet. Mais, trop souvent, il arrive que l'or - ne soit plus maître de diriger les Eanatismei r que l'on excita pour s'en servir d'abord; c'esl ) ce qui arrive aux gens de droite qui, trop - tard, se sont rendus compte du danger d( - paireils dénis de justice. Le journal elérica - disait fort sagement qu'il ne faJUait pas créer ■ en Belgique, des opprimés à la mode de Po- ■ logne ou d'Ateace, dont on peut voir préci- 1 sèment uu'j'ourd'lMii te danger pour un Etat. Mgiis ce saisissant exempte a été non avenu pour la droite, séduite en quasi totalité par ' la poussée fanatique, comme le furent quel-ques-uns de nos amis. -Nous ne pouvons que signaler davantage te péral natiionail dénoncé par te Roi aiux ré-| Replions du jour d:e l'an. Avec cette rapide lucidité qui le caractérise, M. Paul Hymans signala aussitôt te rapport de cette opnres-sion linguistique avec l'oppression dans le domaine de conscience. Qu'importe, Se dit-on, une contrainte de .plus? On n'en est plus à tes compter. Mais ces injustices foncières «mènent dhez leurs victimes le sentiment d'élro étrangères dans leur propre patrie, et cela forme lo danger même signalé par te Roi. Pour refera- le sens national, il faut d'abord ne pas l'abolir... G est ce sentiment qui .nous fait repousser toute mesure pouvant donner de tels avantages à une partie de la nation sur l'autre, que cefflepci se sentirait « expatriée », si l'on ipeut dif-e. Là se trouve le fond même de la doctrine l'bérafle. Et c'est pourquoi son heure se rapproche par chaque faute nouvelle des ifanatismes de doctrine, de langues, de castes.PETITE CHRONIQUE Regards en arrière 24 janvier 19111. — Le docteur Kotoker, sa femme et dix de leurs coaccusés sont pendus clans la prison de Tokio. La jeunesse et le froid. Si vous voulez ôtre un homme à. la mode, il ne faut pas vous plaindre du froid, il ne lauo pas vous calfeutrer dans un appartement bien chauffé ni vous arrêter devant les braseros ! Les « jeunes couches », — nous voulons dire ceux de la génération nouvelle, — vont au grand air, Us défient le gel, là glace et l'âpre bise du Nord. On en voit qui prennent leur bain dans la neige. Partout, les boy-scouts, pas plus hauts que ça, passent des journées entières dehors, loin des feux chauffes à blanc et des appartements sans courants d'air. Allez plutôt voir au bois de la Cambre, viu lac. Vous constaterez que les sports d'hiver sont à la mode. On s'y amuse aussi franchement, aussi naturellement, comme s'il s'agissait d'interminables parties de tennis dans un pré vert sons un ciel printanier. Il y a môme un costume d'hiver, et ce costume est très joli. Chandails oranges, ronges, jaunes, blancs, bleus I bonnets d'aviateurs, culotte à leggings ou jupe collante : tout' cela fait un tableau joli, pittoresque, très coloré. Avec cela tous les visages sont roses et les yeux brillants. On dit parfois du mal des jeunes gens d'aujourd'hui. Il faut pourtant leur concéder une qualité qui est presque une vertu : ils ont le goût de la santé et de la force 1 Voici les mouettes. Les mouettes qui planent au-dessus des vagues, les ailes molles et loui'des, sont des oiseaux familiers aux yeux des riverains de l'Escaut. Les Anversois ne s'imagineraient point leur fleuve sans quelques-uns de ces oiseaux, dont le vol clair met une note gracieuse dans le paysage. Les Bruxellois, quoique possesseurs d'un port de mer, sont moins habitués a ce spectacle. C'est pourquoi ils ont aperçu, avec surprise, une grande quantité de ces oiseaux évoluant au-dessus des glaçons du bassin Vergote, entre le pont Sainctelette et le pont de Laeken. Toute une troupe de mouettes était installée là comme chez elle. On les voyait voler à ras de l'eau, se poser parfois sur les glaçons, pour repartir ensuite avec des cris aigus et de grands battements d'aile. Il semble pourtant que leur voyage doive s'arrêter là, car aucun de ces gracieux animaux n'alla plus loin que l'écluse. On ne sait trop comment expliquer cette migration. Les mouettes suivent-elles le poisson, leur apparition annonce-t-elle, — comme d'aucuns le prétendent — une tempête prochaine sur les côtes ? L'avenir nous le dira peut-être. A moins que ce ne soit quelque digne naturaliste au courant des mœurs, dès habitudes et des goûts de ces blancs oiseaux de la mer. La rue Huysmans Elle vient de naître. Elle n'est pas encore pavée. Elle réunit, — nous renseine le « P'i-garo », — la. rue Dugay-Trouin à là rue Nolrc-Dame-des-'Gha-mps, à l'endroit où celle-ci traverse le boulevard Raspail. Mardi dernier ont été placées dans cette rue quatre plaques de fonte émaillée, portant le nom glorieux qui figure en tète de « A vau ï'eau » ou de la « Cathédrale ». Le fait a laissé indifférentes les populations parisiennes. Les nôtres plus encore, — et pour cause. Le nom de J.-K. Huysmans pourtant devrait moiDs que tout autre leur demeurer inconnu. Certes, si l'on cïéait à Bruxelles une rue Huysmans, elle susciterait l'intérêt, M. Vx Cauwelaert, M. Persoons, M. Henderickx passeraient volontiers. Et le «Laatste Nieuw y transférerait peut-être ses bureaux. Mais c'est le citoyen Kamiel Huysmans — grand, pas l'écrivain, — qui serait le panai de cette rue-là 1 11 Explication. On a vu avec quelle ferveur reconnaissan le monde des artistes et des lettrés avait a | cueilli la promotion de Mmc Sarah Bemhan , dans la Légion d'Honneoir. Un comité s'est formé pour commémorer c< ! événement et rendre à la grande artiste u I hommage éclatant. Trois dames sont à lia tète de ce comité Trois comédiennes, dont deux illustres. Non les citons, par rang d'âge 'décroissant : M® Boyer, Bertille Cerny, Simone. Trois femmes célébrant une autre femme plus illustre, plus grande qu'elles. Qui don disait que la jailousie était essentiellement minine, et que le sens de la justice était étrar ger au beau sexe ? Admirons, admirons sans réserve ce magn: flque exemple de sympathie désintéressée. E rappelons-nous, — car on peut tenter, en un certaine mesure, d'expliquer les choses le plus admirables, — que Mme Rosine, dite Sa rah Bernhardt, est née le 22 octobre... 1844. Splendid. — Restaur.-bar des Folies-Bergère Toute la nuit : concert, Tango, attractions. Les manies de J. Claretie. ■Le partait chroniqueur, l'inimitable journa liste qu'était Jules Claretie, avait quelques ma nies, bien innocentes au surplus. Il éqri'vai ses romans sur du papier blanc, et ses article: de journaux .sur du papier vert ; il qui étai impossible d'intervertir ces couleurs. Quant i ses manuscrits, ils sont criiblés, non pas d( ratures, mais de mots ajoutés, qui partent df tous «côtés, comme des fusées. 11 s'était, pendant un temps, passionné poui la Révolution et a écrit, notamment sur Ca mille 'Desmoulins et les derniers Montagnards deux livres qu'on trouve encore profit à lire. Afin de parfaire sa documentation, il aclie tait sans cesse de nouveaux 'Ouvrages, brochu îes, pamphlets, autographes, relatifs à le grande tourmente, et il les habillait uniformément d'une reliure... tricolore. «Un- rayon de sa vaste bibliothèque était réservé aux œuvres des meurtriers : Lacenaire Lehiez, Castaing, La Pommeraye, etc., y étaient représentés ; c'était ce qu'il appelai! en souriant le coin de messieurs les assas sins ! (S=5^> Congrès. Deux ans après... i Oui, il y a deux ans que, brusquement, le ! monde civilisé apprit cette catastrophe, et se refusa d'abord à la croire : l'engl o utissèm e n 1 du « Titanic », victime à la fois d'une administration trop cupide et d'un concours'de fa-.taiicés. .Des centaines de morts horribles, des scènes de sauvagerie atroce, quelques dé vouements sublirùes,des procès sans nombre ei des deuils sans fin, tel .fut le bilan de la tragique aventure. On l'avait presque oubliée... Pensez donc : deux ans, deux éternités. Elle vient pourtant d'avoir un écho : un congrès s'est ouvert, pour dégager la leçon du sinistre et -tâcher d'en éviter le renouvellement. Il a décidé que dans l'avenir les compagnies de navigation devraient être prudentes, mieux expérimenter leurs services de sauvetage ; qu'un navire appelé au secours par un autre navire en détresse devait répondre à 3'appel et ne pas passer son chemin ; que les ceintures de sûreté devraient être réellement insubmersibles et les canots de sauvetage, prêts à sauver les passagers. Bref, le congrès a décidé qu'il faudrait pren. dre là l'avenir de nombreuses mesures, très utiles, de prudence. Mais l'opportunité de ces mesures, on la connaissait déjà, avant la catastrophe. Celle-ci aura-t-elle constitué, comme disent les congressistes, une ««leçon», ou n'est-elle qu'un nom perdu dans le vaste nécrologe chaque jour accru ? .Souhaitons que la première interprétation soit la vraie. Souhaitons-le, même si l'expérience du passé ne nous permet pas de beaucoup l'espérer. Nouvelles à la main Le 1er janvier, un mendiant court après ur monsieur qui lui donn® deux sous, — Comment!... que ca?... fait le pauvre d'un air mécontent. — Ca n'est pas assez? — Pas pour des ©tiennes. — Je vous eu. dois donc? — Dame! j'ai mendié devant votre portf pendant toute l'année. LES PETITES EXPOSITIONS A LA SALLE GIROUX Très intéressante exposition en ce moment, à la salle Giroux, œuvres de Wilhem Paerels. Quand ce jeune artiste exposa pour la première fois, il y a quelques années, à Vie el Lumière, croyons-.nous, il attira aussitôt l'attention des connaisseurs par l'originalité de sa vision, par la fraîcheur et la franchise de son coup de pinceau, il manquait de métier, II ignorait ces petites habiletés indispensable: même à ceux qui veulent s'élever au-dessus de l'habileté. D'autre part, il manquait ma-| nifestement de dessin. Mais depuis ce temps. M. Paerels a travaillé avec acharnement. Sor lalent s'est affermi. Sa peinture est devenue plus solide, plus vigoureuse, mieux établie sans rien perdre des qualités de spontanéité qu'il possédait. Son dessin s'est amélioré, e' l'exposition de cette année, nous montre en fin un artiste prêt à toucher à sa maîtrise Son grand tableau, représentant des Daines assises sur une terrasse en été, est un pet pauvre et un peu vide. Il n'est pas composé mais on y distingue des qualités de premiei ordre; mais, da.ns ses toiles de moindre for mat, ses intérieure, ses natures-mortes,et, sur tout, ses vues de port, il est tout à fait excel lent. Il fait parfois penser à Jongkind, mai: avec quelque chose de plus lumineux, de plu frais et de plus jeune. Bref, cette exposition est une des plus re marquables que noue ayons eues depuis long temps. I LES DEUX ALLEIAGIES le CHRONIQUE ETRANGERE ri — L/Os incidents de Saverne, dont, 'avec si l'Aire compétence, notre colla bonite'! ir el ami. M. Dumottl-Wilden, a, dans ces mômes colonnes, analysé .l'esprit et tiré ta moralité, m s sont, comme chaoun sait, qu'une manifesta-'- lion entre cent de l'élut d'espril en favem It dans iles classes dirigeamtos Hbllenuindes : cette manifestation était un peu plus pro-st noncée, voilà tout. D Bile a eu des suites : des suites juridiques, d'iaibord, — et <i juridique » ne s'y montra . pais, 'loin d'e là, synonyme d'équitable, — el g aussi 'des suites politiques. Il en est de celles-, ci line, des plus graves, qui .remue en ce moment l'Allemagne tout entière et creuse un l'osisé de plus en plus profond, non seule-mient. entre l'élément junlter, d'une part, et c de l'autre, les éléments bourgeois et popu- - faire, mais encore entre ta manche de Bran- - diebourg et les antres territoires du Reiehs-lamd, Brasse rhénane et royaumes du Sud. Tant et si bien qu'il existe, à l'iieure pré-t sente, deux Allemegries. Et ce n'est pas lc > seul antagonisme de deux groupes sociaux. ; Non : il existe en vérité deux AlMemagnes, . au sens géographique. iLes faits sont trop graves pour ne pas exiger un rapide historique et de brefs commentaires.* * * Il était naturel de s'attendre, à la .suite du jugement de Strasbourg, à une explosion de joie ide la p;u't du parti militaire et conser-viateur. Il eût été étrange .qu'il en fût autre- - ment. Déjà des paroles à double entente avaient t été prononcées à la Chambre des Soigneurs i de Prusse : dans l'effervescence de l'heure, ; nul n'aviait fortement protesté. Mais, déviant le sursaut d'indignation de , tout l'Empire, sursaut qui is'élail traduit au , Raie lis tag pair te vote ique l'on sait, l'élément « j'iink'er « s'était rendu compte de lu divergence absolue de vues, je dirais presque de l'hostilité qui se manifestait entre la ooucep-iion prus'sinnne de l'autorité et la conception de légalité que faisait sienne le reste de l'Allemagne.iGeci devant, tuer cela, cela a essayé de tuer d'iabord ceqi. Une ligue s'est fondée, te Preus-xenbvnd, rjui a-pour but de faire triompher les aspirai nos et les méthodes prussiennes, de réagir contre les tendances démocratiques auxquelles.avait déclaré la guerre la Chambre des Seigneurs, eil un mot de comprimer le ei'Ane d' la Gennania mater dans l'étau des serres de l'aigle, boruisso. 'La première assemblée de cette ligue s'est tenue dimanche dernier à Berlin. Pour un jcouip- fl'Viateii qui votiikilt éti» un coup de m.aiti'e, il n'y eut de maître que la gaffe. L'assemblée fut choisie, à défaut de nombreuse. Deux cent cinquante, assistants,mais triés sur le valet : généraux, ecclésiastiques, liants fonctionnaires, députés .conservateurs, membres de la Ligue des agriculteurs. Quelques discoure furent prononcés... cl mal heureuseiien t istén ogmaph iés. Chacun parla, commuât se devait de" parler : les ee-ulésiiastiques invoquèiienl la Providence qui «voit donné àlila Prusse la tutelle de l'Alfe-raagne; les généraux furent militaires, c'est-à-dire rien moins que civils. Trois de ces 'derniers, notamment, eurent 'ies phrases... tristes. Le général de Wirocben déclara que n leljugement du 10 janvier fut un soufflet bien mérité à ceux qui avaient paillé trop haut », lisez aux députés du 'Reiichsteg : ou l'airt de traiter la' représentation nationale «bonne elle le mérite. Le général de Rogge .démontra la nécessité « d'infuser a.u sang allemand une bonne dose de fer piussiien «, commue les mitrailleuses de Rentier ont failti le faire à Saverne. Et quant ■au général von RracM, il jugea ù. propos de taxieir les. Bavarois de làclielé en les aeen-liamt d'avoir lù-olié pied à Orléans et se ré-mina. par la proposition suivante : « C'est .quiaiid les Prus'siens arrivent que les Bavarois ont du couitige. » La conclusion immédiate de ces débauches oratoires fut un ordre du jour affirmant, notamment que :•'< la Prusse ne peut accom-plir sa mission allenuvnd'e que si elle est forte et libre de; toutes entraves que pourrait. lui imposer une trop étroite union avec 1',Empire », et qù' u il est impérieusement nécessaire que Mus ceux qui veulent défendre la Prusse cqnlre les attaques de la démocratie s'unissent et travaillent d'un commun accord ». Traduction libre : il y a Dieu, et puis la Prusse, el puis rien, et puis rien... et puis ,i'l y a l'Atleimagne. Ht chacun s'en l'ut dans sia chacunièreyitavi d'avoir, pour sa part, établi péremptoirement la nécessaire domination de la Prusse et de l'incaniation de cple-ci, l'armée onissienne. *** Mais lets jours de .victoire ont de durs lendemains.'Quand, Jundd ma'ldn, F Allemagne" ap.pr.il, à son petit déjeuaieo*, les détails de cet i e réunion, ce fut un toile géaiéna). l.a Bav.ière, le Wurtemberg, la Prusse rhénane, à. qui M. von RodenI>eek avait reprochc de Ircruver trop d'esprit dans son vin, ne se génèrent ip.ais pour exipriiner leur façon de penser. ûhez nos voisins de l'Est, tant que la seule qpiiri'ion publique émet un avis, les cercles di-Tigeaaits en prennent et ,suii.oul. eu laissent. Mais il y oui des protestations ofli-cieliles : et ce fut le mauvais de la chose. A iu'suiitc des protestations de la presse] b.j.viaroise, qui rappela aux Pruissions que le recul d'Orléans, si tant est qu'il y eut recu-1, était inexistiant 'au.regard de la panique de Grave.lot'be, nonobstant d'assez plates excuses el un pâle bafouillage du généràH von K-r-acht, une mt-erpollation se produisit au bandkig de Bavière, au cours de laquelle le ministre de la guerre bavarois blâma vertement les opinions de M. von Kraclri. Piluis pratique el moins oratoire, Le roi de Wurtemberg profita de l'incident pour déclarer inopérant en son royaume l'ordre de oa.bi.net prussien de, 1820, en se basant sur : la loi wurtembeirgeoise de 1810, applicable ■ aux nombreux officiers prussiens en ga-rni-ison sur son territoire. •Enfin, on interjp-eililera au Reichstag : ma6s i là, nous sommes payés pour ne pas nous firapper. * ** L'on voit que l'édifice prussien accuse en . ce moment de sérieuses lézardes. Il y a d'abord la lézarde .sociaile, qui séspare . nettement les partis bourgeois et. socialiste . du clan conservateur. . M y a ensuite la .lézard.^ économique, qui sépare tous les milieux industries et inteil-Uect/ueils du parti agricole. Il y a, enfin, la lézarde géographique qu - sépare le Presse du Nord du reste de l'Aile •magne; Ce qui rend ces fissures encore plus profondes, c'est que ce sont les mêmes individualités ou collectivités qui se trouvent en opposition. Le Nord prussien est aristocratique et agmari'en; le .reste de l'Allemagne est avant tout industrieil et bourgeois. .Evidemment, il ne faudrait pus se bâter de tirer pour l'avenir de l'Allemagne des conclusions, trop pessimistes. Le sens de la discipline sociale et nationale est trop ancré dans l'unanimité des cerveaux germaniques pour que lu situation extérieure du .pays s'en ,puisse ressentir. .Mais une politique .intérieure troublée est facilement désorganisatrice. Et puis, l'on peut toujours craindre qu'un part.i attaqué <st belliliiqueux de nature n'aille chercher à l'étranger et à. main armée la consécration d'un état de choses violemment attaqué, et p&v une majorité imposante : après tout, •,rimpér,a.ti;ice Eugénie ne fut qu'une réédition de la raine Louise de Prusse et oe n'est pas en France que les guerres"' dynastiques ont été innovées. Ce que les pan germanistes et l'aristocratie miilibaire cherchaient, il y a deux mois, à Saveme, ne devient chaque -jour que trop clair. Et c'est -là q-u'esl Je danger. Claude d'Avaux. LU TRAIN-BLOC prend en écharpe u train de marchandise A. SCHAËRBËËK Vendredi après-midi, vers une heure, un | bruit sinistre se répandait à Bruxelles : le ; train-bloc avait eu une collision en gare de [ Scliaerbeek ! Un train de secours était préparé à la gare du Nord ; on avait vu des ambulances automobiles, des civières quitter les hôpitaux... La chose était exacte ; seule la gravité de l'accident avait été exagérée, puisqu'il ne comportait pas de morts et à peine, des blessés. A SCHAERBEEK N'empêche que les fidèles reporters ne s'em- ; pressent de brusquer la fin des déjeuners et : de sauter dans rautomobile propice. Bientôt,'! voici la gare de Schaerbeek ; une animatiou j insolite se manque aux alentours ; un groupe stationne contre les barrières en avant de l'édifice, regardant un wagon place bizarrement de biais sur la voie... Oui,il y a quelque chose! Le personnel et avant tout M. le chef de gare se mettent à notre disposition avec à la fois une discrétion et une obligeance, dont il con--vient Ifi rœnemier k;i. LE CHOC Le traUHbloc n° 285 venait de quitter Bruxelles, et devait passer devant Scharbeek à 12 heures 17 minutes. Sans doute, devait-il être en retard de trois minutes, lorsqu'il prit en écharpe un train de marchandise, arrivant du Quartier-Léotpold. La locomotive de celui-ci fut atteinte et jetée hors des rails. Comment cela s'est-il fait? 11 y a là une question dont on doit réserver la solution à l'enquête judiciaire : provisoirement, la cause de l'accident est ainsi formulée : Erreur de signalisation. A qui incombe la responsabilité de cette erreur; comment, pourquoi, par qui fut-elle commise ? C'est ce que l'enquête, déjà commencée, a précisément pour but d'établir ! Une dizaine de hauts fonctionnaires de notre railway sont déjà en pleine instruction. Ils re-chenchent depuis combien de temps les divers agents étaient en fonction; à quelle heure, ce matin, ils avaient commencé leur service par une température, dont la rigueur doit fatalement provoquer les défaillances organiques... LES RESPONSABILITES La. rencontre, ou mieux la prise en écharpe, eut lieu à une cinquantaine de mètres avant la gare. Voici les deux locomotives : toutes deux fortement avariées, et un des wagons du train de marchandise, placé, nous l'avons dit, en dehors des rails. Un seul de ces wagons fut renversé. Le train-bloc demeura intact mais non sans la plus violente « friction ». C'est merveille que l'accident, étant donné la force extraordinaire déployée par le train-bloc, n'ait pas pris les proportions de la plus épouvantable catastrophe. On le doit à ce que la prise en écharpe eut lieu dans une gare, pour la traversée de laqueiLle un ralentissement est prescrit. On le doit donc aussi à la fidélité avec laquelle le machiniste du train-bloc, M. De beuyl, observa cette prescription; dès qu'au sortir du pont Teichman il avait remarqué que la voie n'était pas libre, il freina aussitôt, mais ne put empêcher la collision. LES BLESSES Malgré tout, le choc fut terrible. Sitôt que les deux trains purent être arrêtés, il y eut une panique, une course folle des voyageurs, se plaignant, défaillant de froid et d'angoisse sur les quais, où l'on s'empressa de les secourir. Il est toujours difficile de se rendre compte tout de suite de l'état exact des victimes d'une collision. Les réactions organiques sont ici plus surprenantes que dans aucun autre cas. 11 semble pourtant que l'on ne doive compter qu'une dizaine de blessés, de contusionnés, la plupart très légèrement, sauf trois. Voici une première liste : LES VICTIMES •M. Kiever, artiste lyrique, rue de la Colline : contusions dans la région du sacrum. Inquiétudes de possible retentissement sur la colonne vertébrale, à l'hôpital Saint-Jean : M. Gervais, de Tertre : contusions aux jambes ; .M. Van Sintjans, rue Paul Lauters, Ixelles : trouble de la région du cœur ; M. Delvaux, d'Anvers : fracture du poignet ; M. Horetnans : douleurs rénales. Ramené en voiture à Berchem-Mainte-.Vgathe ; M. Hubert Sneyders, artiste lyrique ; fracture de la jambe et contusions ; M"» Cabines, d'Anvers : contusions à la tète. Les voyageurs pour Anvers, transbordés, reprirent leur voyage au bout do trois quarts d'heure. Deux heures après, le servi-.e a.vait repris sa régularité. Les civières étaient revenues aux hôpitaux ; il ne restait plus qu'un groupe de badauds, regardant dans le soleil et dans l'air glacial, l'endroit où avait failli s'accomplir une épouvantable catastrophe, heureusement évitée. 1 A LA CHAMBRE — \ Flamingantisme... La Clianibiv a liquidé, hier, momentané-, nient, la question dès. langues. C'est-à-dire qu'elle a achevé d'embrouiller une situation déjà assez compliquée, et que le gouvernement n'aura d'autre .ressource que de rechercher une formule transactionnelle a-vant le second tour de scrutin. On a expédié, après cette telle besogne, les .dispositions relatives à la gratuité de l'enseignement et .recommencé à se jeter à la tète lies mauuetls scalaires, déjà jugés au cours de la discussion générale. Au début de la séance, le citoyen Cavrot- s'est fait l'écho des doléances des députés de province, pour qui la vie devient, intolérable si la Chambre s'obstine à siéger jusqu'à six heures et persiste a procéder à des votes à la fin des séances. M. le président. — Tous les députés sont censés habiter la capitale. M. Mechelynck. — Ils sont censés habiter leur résidence ! M. le président. — Nous examinerons cela à un autre moment. POUR LES EMPLOYES COMMUNAUX Sur la proposition de M. Troclet, on fixe à mercredi prochain l'examen de la prise en considération d'un projet de loi, fixant un minimum de salaire pour les employés communaux.LA LOI SCOLAIRE Avant de continuer les votes sur la question des langues, la Chambre aborde la discussion de l'article 22, ainsi conçu : ... L'instruction primaire est gratuite pour les enfants âgés de 6 à 14 ans dans les écoles communales, adoptées et adoptables. Toutefois, là où il est pourvu aux nécessités de l'enseignement gratuit par un nombre suffisant d'écoles ou de classes gratuites, des enfants payants peuvent être admis dans un certain nombre de classes ou d'écoles. La commune veille à ce que tous les enfants qui ne fréquentent pas les écoles privées puissent recevoir l'enseignement soit dans une école communale, soit dans une école adoptée. La gratuité comporte la fourniture des objets classiques. M. Rens. — Je demande la suppression de la limite d'âge. Il se peut que des enfants doivent fréquenter l'école jusqu'à seize ans. Pour le reste, je pense que la gratuité totale et générale est la seule formule acceptable. M. Poullet. — L'entière gratuité n'est pas inr dispensable. L'obiisatiori sera parfaitement exécutable. Pourquoi empêcher les gens aisés de soulagér les charges des communes? Jusqu'ici cette pratique ira pas donné lieu à critiques.M. Woeste appuie les raisons du ministre et. demande pourquoi l'on voudrait empêcher les directions libres d'organiser des sections payantes. M. Buyl. — La loi crée deux catégories d'élèves : ceux « qui ont droit » à la gratuité:, ceux qui en jouiront « facultativement ». En réalité, tous les enfants auront-ils le droit à l'enseignement gratuit ? M. Poullet. — Parfaitement! M. Buyl. — De irtême tous les enfants auront-ils droit aux fournitures classiques? M. Poullet. — Oui ! M. Buyl. — Je suis heureux de cette déclaration formelle ! M. Antoine Delporte ne peut admettre que les écoles libres touchent des subsides de l'Etat et empochent le minerval de leurs élèves. Et. tout, cela se fera sans aucun contrôle des pouvoirs publics 1 M. Rens. — Le chiffre des subsides aux écoles libres sera déterminé par le nombre de leurs élèves. Or, ces mêmes élèves payeront leur enseignement 1 Et la loi est faite surtout pour les enfants pauvres ! Après quelques vagues •éclaircissements '1? forme fournis par M. Poullet, la discussion est close. VOTES L'article 22 est adopté. On continue, après cela, le vote sur les amendements qui se rattachent à l'article 21 relatif aux langues. On rejette, tout d'abord, le texte proposé par M. Devèze, ce qui amène M. Vanderveide à déclarer, au nom des abstentionnistes, « que leur attitude est motivée surtout par le rejet de l'amendement Ei anck-Huysmans-Van Cauwelaert « Après cela, dit-il, la Chambre ne peut plus accoucher que d'un monstre! » (Hilarité.) Pour l'agglomération bruxelloise et les communes bilingues, on vote un. alinéa qui autorise des dérogations partielles' à l'emploi de la langue maternelle comme langue véhicu-, I aire. « FLAMAND » OU « NEERLANDAIS »? Un amendement de M. C. Huysmans remplace partout, dans le texte des la loi, les mots « langue flamande » par ceux-ci : « langue néerlandaise ». Aussitôt que lo président en donne lecture, un boucan formidable emplit, l'hémicycle. M. Camille Huysmans expose sur quelles considérations d'ordre historique et philologique il se base pour justifier cette correction. Sa voix mordante n'arrive pas à dominer le' tumulte qu'a déchaîné sa motion. Los interruptions se croisent. En désespoir de cause, il quitte sa place, monte à la tribune, ett la, le menton en avant, il déclare froidement : t Puisque vous ne voulez pas m'écouter là-bas; vous m'écoutercz tei ! » Ces paroles, lancées d'un ton provocant, sont accueillies à droite par des rumeurs confusies. M. Paul Hymans. — Le Saint.-Just néerlandais! (Hilarité.) Le bruit grandit encore. Dans le tapage des! altercations particulières, M. Demblon vocifère vainement avec des gestes dramatiques. Mais que peut la voix du roi Lear contre les. éléments déchaînés?... Enfin, une accalmie 6e produit. m. Camille Huyamaiis continue sa démonstration et place sa motion soûs l'égide des grands littérateurs flamands et du gouvernement lui-même, dont certaines administrations subsistent des. publications « néerlandaises ». M. Poullet oppose In question préalable. Si une confusion s'est établie dans mon département, elle sera dissipée. L'amendement est rejeté par 89 'voix contre 51 et 15 abstentions. LES FOURNITURES CLASSIQUES L'article 23 met la dépense des fournitures gratuites à charge des provinces, à condition

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