La chronique: gazette quotidienne

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s.n. 1914, 13 Februar. La chronique: gazette quotidienne. Konsultiert 16 Juni 2024, https://nieuwsvandegrooteoorlog.hetarchief.be/de/pid/k06ww7b866/
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Vendredi 13 février 19141. — Edition C CINQ CENTIMES LE NUMERO POUR (TOUTE LS BELGIQUE die année* — 9lo 43 LA CHRONIQUE BUREAUX 5 et 7, Galerie du Roi-(Passage Saint-Hubert) BRUXELLES GAZETTE QUOTIDIENNE TÉLÉPHONES Administration; N* Rédaction : N* 14L08 a (ABONNEMENTS : Bruxelles : 12 francs par an ; — 6 francs pour six mois ; — 3 francs pour trois mois. La Province : 45 francs par an; —- 7 fr. 50 pour six mois; — 3 fr. 75 pour trois mois. Tous pays de l'union postale, 30 fr. par an. — Hollande et Grand-Ducbé de Luxembourg, 20 fr. par an. FONDATEUR : Victor de la 1IESBAYE RÉDACTEUR EN CHEF : Jean d'ARDEME ANNONCES ; 4e page : 30 cent, la petite ligne. — Réclames (après les spectacles), 4 £r, la ligne. — Faits-divers (corps), 3 fr. la ligne et faits-divers (fin), 2 fr. la ligne. — Nécrologies : 2 fr. la ligne. — On ne garantit pas les date» d'insertion. La publicité commerciale est exclusivement reçue ù l'Agence-Réclame God!s,2, place de la Bourse, à Bruxelles. Téléph. A. 3S99 La publicité financière, les petites annonces et les nécrologies sont reçues aux bureaux uulourna^y et 7, Galerie du Roi. VÉRITÉ EN DEÇA... par M. Maurice Wilmoile professeur à, l'Université do Liège I La .'Chambre française a donné un M exemple et une bonne leçon à la Chambre talge. EUc a enlevé' aux préfets, pour là eon-'fler aux recteurs d'Académie, la nomination des instituteurs. Du coup, eJ'le a signifié fi ces modestes fonctionnaires qu'ils n'étaient «lus contraints, pour gagner leur vie et surtout poiir goûter la joie de l'-avantfement, de dovenir des agents électoraux, parfois même des indicateurs, tout comme M. le curé ou comme le gande-champôtre. Désormais, il L;-ru loisible à un instituteur' français de faire Lut bonnement sa classe et d'élever ses enfants, comme tout autre citoyen. ! Chez nous, au contraire, il apparaît de plus en plus clairement que 'le gouvernement compte sur ses instituteurs pour /défendre sa politique, et quand je dis sa politique, vous m'entendez bien. La politique du gouvernement,en matière scolaire, vous savez comme moi qu'elle se résume dans l'éducation strictement confessionnelle, avec ce que celle-ci comporte d'intolérance et d'exclusivisme. Le rejet de J'amendeanent Vandervelde-Feron est caractéristique .du chemin parcouru depuis lia dernière .loi scolaire. On permet aux instituteurs libres, subventionnés ou adoptés d'attaquer les croyances et les convictions de ceux qui ne sont pas catholiques ; on défend à ileurs collègues, officiels de ci-iti-(Jiior les croyances de ceux qui sont avec Dieu et notre mère la Sainte Eglise. Conclusion : Nous avons une ,religion d'Etat, sn dépit de la Constitution belge. Est-.ee ingénuité, est-ce scepticisme? l'avoue ma surprise lorsque je vois une majorité d'ihommes, où il ne manque pas d'intelligences exercées et- de cœurs généreux, Mlopter une aussi déplorable tactique. Je ne reux pas parler des représailles .possibles. Et pourtant, comment lia droite, à moins de ic croire éternellement .assurée du pouvoir, le se préoccuipe-t-alle ipas dès armos qu'aile ourbit ainsi au futur jacobinisme de la gau-:he ? *** Mais il y a ipis que .cela : il y a le déohal-iornent d'diypocrisie qu'une tetle conception le l'enseignement tend à favoriser do plus tn plus. On a trop .souvent déjà reproché aux pé-lajjogues, grands et /petits, de l'aire litière le fleura convictions pour grossir leurs re-'enus. L'instituteur est, — si paradoxal que ela semble, — de tous les professeurs, ce-ui qui a les chances les meilleures .de ne las tarder la vérité à ses-élèves, de leur ap-laraltre toi qu'il est. Son programme d'étu-les le met à l'abri dos sunprisos et des in-empérances du verbe. Il n'a pas ù philoso-(her avec ses élèves ; il doit Jeur inculquer les notions précises, .concrètes, déterminées. S'il se déboutonne avec eux, 's'il fait dnter-'enir .Dieu, l'âme immortelle, l'enter ou le i a radis dans ses icours, c'est qu'il le veut lien. La ration d'arithmétique, de gram-naii'e et de rédaction française, de physique t de chimie, qu'il est commissionné pour ;ervir à nos enfants, n'implique aucun Iredo. t.a divinité et la finalité n'apparais-ent pas dans ses rudiments ; tout au plus uelques exemples de syntaxe, quelques en-orsés données à la vérité historique par un nanuel de M. Kurth peuvent-ils le gêner ux entournures. Avec un peu d'adresse, il scamote ces futilités ou il les passe en dou-eur, dans la tiède indifférence d'une eflasse ommeiUante. En somme, il n'y a rien à raindre, ni ù esipérar de 'lui, dans un sens ogmatique, s'il remplit son devoir, simple-nent.En va-t-il de .même aux .degrés moyen et upérieur de notre enseignement. ? * * * Je ne le crois ,pas. A des jeunes gens de louze à (dix-huit ans, déjà ù demi émancipés le ila tutelle religieuse de l'a famille, on peut enir un langage bien différent de ccilui que 'instituteur, ipar .routine et par nécessité, ient à des mioches. Et non seulement on le leut, mais on le doit. Les notions que com-lortent les études moyennes sont d'une es-ence supérieure ; elles se rattachent aux 'rancis .problèmes qui ont inquiété l'huma-lité. 'On ne peut parler de la Grèce et de lome sans nommer les dieux antiques de a mythologie païenne, sans quelque allu-lion à la foi qui ,1a détrôna... en s'en servant ; on ne peut expliquer Dossuet sans lire qu'il fut évêque et sans être tenté l'ajouter .qu'il fut un affreux sectaire s'il ut aussi un grand orateur et un grand écrivain. L'histoire elle-même devient île pré-exte facile, et presque nécessaire, de déclamations pour et contre le présent. Nos gouvernants l'ont compris, et, à dé 'aut d'un texte de loi .spécial leur donnani toutes les garanties, ils ont adopté un sys ième très simple ; ils ne nomment plus dans les athénées que des professeurs bien pen ;ants. L'enseignement supérieur, où Je pen 'liant au prosélytisme est encore plus fa-vo risé, où l'on .dogmatise sur la moraile, oi l'on esquisse là philosophie de l'histoire, o( l'on raccorde inévitablement les- .recherche! le laboratoire è un système du monde, l'en seignement supérieur est, maintenant, uni forteresse doctrinale qui n'a plus guère ; envier au grand séminaire de Matines. Et voilà* pourquoi la majorité s'est .mon trée intraitable sur le chapitre de la propa gande philosophique à l'étage inférieur C'est que cet étage n'est pas exclusivemen peuplé de ses créatures. Il lui importait d rassurer colles-ci, de les fortifier dans le sin gulier emploi qu'on leur a confié : celui d catéchiser les enfants, de les prémunir cor ti'e nos doctrines et nos tendances, comm il importait d'intimider et de désarmer le maîtres d'école d'humeur indépendant; pour le cas où ils se mettraient en tête d'ir citer leurs disciples ù penser comme eux. M. Wtr,motte. MUS FSSTS, PROPOS NOUS BAVARDAGES C'est une chose singulière que l'importance attachée par les parlementaires à leur parlementarisme. Il leur semble que le centre de l'univers, c'est leur hémicycle, et que les labeurs, les joies, les douleurs des hommes, dans le passé et le présent, aussi bien que leurs espérances, tout cela a son centre, son « lieu » dans ce nid à mauvais bavardages qu'on nomme une Chambre des députés. Un député, c'est un monsieur qui se soulage en prononçant un discours, un beau, discours, si vous voulez. Un abbé Lemire, pour pouvoir siéger au Palais-Bourbon, se met en conflit avec un évêque, se voit banni du sanctuaire, repoussé de l'autel, ce qui, au \point de truie catholique, est énorme ; pour le croyant, une seule messe a plus d'importance que toules les parlementeries du monde à la fois. M. Barrés enterre Déroulé de, y prononce un discours sans élan et disparaît. C'est, dit le journal même de M. Barrés, qu'il y a une élection importante à la Chambre. J'te crois ! l'élection d'un cinquième vice-président! Et voyez, en Belgique, le fétichisme des politiques de tout par H pour cette assemblée qui, vraiment, réunit le dessous du médiocre et qu'on nomme Chambre des représentants ! Représentants de quoi? polferdom ! Ah! non, pas de ce pays lent, mais décidé dans la conception et l'exécution, réfléchi à ila fois et audacieux dans l'affaire... La Chambre belge est une mauvaise parodie du Palais-Bourbon ; de pauvres diables à souffle court s'y éreintent à imiter les grands salivaires de là-bas. Pour ces mêmes gens, d'ailleurs, il n'y a que le parti; le parti, c'est tout, et il n'y a pas que ce bon fossile articulé de M. Woeste qui pense ainsi; les plus intelligents, les plus lettrés font de même, et d'ailleurs, pour qui veut être élu, il n'y a pas moyen de faire autrement. C'est pourquoi j'admire le trio flamingant. Voilà des hommes! Pour eux, le parti, le Parlement ne sont pas un but, mais un ■moyen. Ils ont une idée — jugez-la comme vous voulez — et veulent la servir. Tant pis pour ceux que cela gêne, non seulement les Wallons, qui geignent ou pérorent, mais leurs partis, les trois partis, ahuris et terrifiés d'avoir couvé chacun pareil canard enrage. Et- dire que les Wallons ont toujours, tous ou presque tous, été prêts à lâcher la Wallonie pour un fauteuil de député ! Or, il arrive que les plus forts, électorale-ment, seront les flamingants dédaigneux des cadres des partis... Que de tristes réflexions cela suggère. Mais pas à moi, bien entendu ! Bob. Au jour le jour U POLITIQUE a. Un des journaux qui incarnent le iplus complètement la doctrine cléri-calle vient de donner un article dont .nous nous ferions scrupules de ne pas offrir une idée à nos lecteurs. iLe Courrier de Bruxelles s'occupe de « Leurs idées philosophiques ». Cela commence en dénonçant le crime .des « maçons coalisés « (lisez les libéraux) qui demandent le respect pour leuirs "idées philosophiques». Vous aviez cru jusqu'ici que la Constitution, cette bonne vieille Constitution (dont certains arriérés croient encore qu'elle esi noire .pacte national) garantit le respect de toutes lies (opinions... Point du tout : le Courrier n'entend respecter que les m religions .», et il s'étonne que nous n'en ayons .pas : « Jils n'ont pus de doctrine religieuse, pas de foi .commune, pas de Credo... » C'est môme le droit à n'avoir pas de « religion » définie, que d'époque moderne arracha enfin aux gens d'église. Mais le Courrier comprend si peu que l'on veuille être libre en dehors d'une « religion » qu'il nous en cherche une... Heureusement, il ne nous en trouve pas. Mais il ajoute .qu'il,ne saurait pas respecter des « idées » ; écoutez ; c'est, formidable : « C'est .bien 14 l'idée folle qui leur a passé par la tête : faire respecter des idées philosophiques, non déterminées, de façon à empêcher tout examen d'idées quelconques, toute réfutation d'erreurs. Il ne s'agit plus de liberté dés cultes, de respect tles cultes établis, formulés, ce sont des idées sans culte, contre les .cultes, qu'il faudra respecter.» Comme idée et pratique de liberté, c'est merveilleux. Il faut vraiment toute l'ingénuité — le mot est doux — .de .monsieur Théodor pour s'y laisser prendre. » Soyez bien -persuadé, cher confrère, que personne, «' môme M. Théodor », ne pourrait plus se. laisser prendre à ce que les cléricaux entendent par le respect constitutionnel de toutes les opinions. Ils déclarent respecter toutes les «religions»; nous n'en pouvons rien croire, .puisqu'ils ont brûlé autant de protestants que de libre penseurs. Mais les protestants, les dissidents de toute confession, sont peu nombreux en Belgique ; ils ne gênent guère, alors .que ceux qui entendent ne .pas se soumettre au clergé forment 1 presque toute notre population, quoi qu'on 1 dise... Et n'oubliez pas que le Courrier, dont voi'V les si beaux aveux, -est un des organes de 1 ces jésuites qui sont en train d'absorber le Congo — en attendant la Belgique. PETITECHRONIQIIE Regards en arrïôp» 13 février 1820. — Le- duc de^ Berry, fils -dv " comte <VArtois, dt*puis Charles X, est assassin* : par Louvel, à Paris, à la sortie de l'Opéra. C'était le même ! Nous lavons signalé que le conseil des hos pic es de Bruxelles .avait trouvé un dôfenseni ^ da-ns le correspondant 'bruxellois de il' « Ave nir du Tournaisis ». Saint.Brfce -- c'est le spfcudonyme de cet ai mable confrère — nous dévoile aujourd'hu sa .personnalité. Dans une correspondance où il relève, avec d'inutiles injures, la, note que nous Qui avions consacrée, il nous apprend qu'il n'est autre que le ci-devant chef du bureau ide la ipresse aux hospices bruxellois. Tout s'explique donc ! Contre mauvaise fortune, bon cœur ! Nous commençons à nous habituer au désarroi qui règne sur notîe « railway » national, et puisqu'il ne sert de rien de se fâcher les bons caractères ont pris le parti d'en rire. Ainsi firent quelques vaillants Nemrods et gracieuses Dianes partis dernièrement de Bruxelles, bien avant l'aurore, pour aller ! chasser sur les .coteaux de la vallée de l'Our-the, et qui manquèrent la correspondance à Marloie. Pour tuer gaiement le temps qu'ils avaient à perdre, ils ne trouvèrent rien de mieux que de danser sur l'un des quais de la gare un joyeux « Lanciers ». Au son des airs de la contredanse sifflés par l'un de ces messieurs, les figures successives s'exécutèrent le plus correctement du monde : les « tiroirs », les « visites » et les « tourniquets » se suivaient avec une régularité parfaite. Le joli soleil d'un matin presque prin-tanier égayait la scène et faisait chatoyer les nuances pittoresques des costumes de chasse. Un abbé regardait en souriant le quadrille gracieux et décent, en se .disant peut-être que, lorsqu'il aurait à prêcher contre les danses lascives, il recommanderait -le « Lanciers » aux jeunes gens de son village. Le tout-Martoie était, d'ailleurs, aux fenêtres et Je personnel idé la gare, formé en groupe, né s'ennuyait pas plus .que les danseurs. Il s'en est fallu de peu que l'heure de départ du train suiv.ant ne fût oubliée I Trois immortels de plus. L'Ajcadémie Française vient de donner droit aux palmes de l'immortalité et de l'habit vert à trois de nos meilleurs intelDectuels. C'est M. Alfred Gapus qui est appelé à remplacer M. Henri Poincaré. Il bat de trois voix M. Léon Bourgeois : la « Veine » se montre supérieure ù. la solidarité. Une fois de plus, l'optimisme capusiste a gain de cause. Une sémillante Américaine reprochait à l'auteur dè « la Science et l'Hypothèse » d'être frivole : on neisaurait reprocher à M. Ca.pus d'être abscons.M. Thureau-Dangin voit, du haut du ciel, sa demeure dernière, son fauteuil passer à M. de la Gorce. « C'est, dit le «XX0 Siècle», le successeur qu'il se serait choisi. » Pour notre part, nous pensons que Fustel de Coulanges, qui ne fut pas des Quarante, eût préféré Camille Jufl-lian. L'équation s'établit parfaitement : M. de la Gorce est à M. Jullian ce qu'était M. Thureau-Dangin à Fustel : Ma che volète!... Les académiciens ont toujours dans leur cœur un ortéaniste qui sommeille : et puis les bons Pères aiment tant M. de la Gorce, un de leurs chers fils !... Enfin, la vieiflile Dame du Pont--des-Arts accueille M. Bergson avec autant de faveur que si elle était jeune, jolie et .du monde. Elle dédaigna pour lui un dé ces vieux greluchons, M. de Pomairols. Snobisme...? Pour l'honneur delà pensée française, nous préférons Justice. Pour les arbres. La disparition de notre brillant .ami Jean d'Andenne nous a mis en retard.pour enregistrer a:vec bonheur (à. son défaut), la protestation que voici au sujet des arbres de la route de Vianden. .M. Scliroeder, conducteur des travaux publics à Diekirch, veut bien rassurer Jean d'Ardenne, en termes qu'on ne saurait trop approuver : « Je tiens à vous rassurer aussi vite que possible sur le sort de la plantation de marronniers de la route de V.ianden à la frontière; il n'a jiamais été question de les abattre, et j'ignore où ces racontars ont pu prendre naissance. Il y a trois semaines, j'ai dû déjà rassurer M""» E..., hôtelière à Vianden, sur le même sujet. Je tiens à. vous dire que notre administration a eu toujours le plus grand souci de ses plantations d'avenue, et que nous « refusons » impitoyableanent d'accéder aux sollicitations » des riverains ». Il y a à peine un mois, M. le directeur général des travaux publics a refusé de faire droit, sur la proposition de son administration, à la réclamation des habitants de Fouhren, qui avait demandé ,1a suppression des frênes sur la route entre Tandel et la hauteur de Vianden. » Si nous avions beaucoup de fonctionnaires &ussi intelligents et aussi artistes, nos paysages seraient moins menacés. La perruque. A l'étalage de certains coiffeurs, l'on voit des bustes de cire coiffés de « choses » bleues, mauves et jaunes. En y regardant d'un peu près, l'on s'aperçoit que ces choses sont des perruques. C'est une nouvelle mode qu'on essaie de lancer. Mais cela ne vous effraye pas. Car, vous êtes certain que c'est une mode mort-née, comme celle de là jupe-culotte... Du reste, toutes les femmes cle goût protes tent. L'une dalles disait même que c'était ur article pour Berlin, mais que ça ne prendrai! jamais à Paris. Entre nous, nous sommés con vaincus qu'il vaudrait mieux se méfier. Ls perruque est un objet insidieux, s'il est permif de s'exprimer ainsi. Elle a.pparaît timid( d'abord, résiste à tous les édits et à toutes le< excommunications, puis étend ses ravages i toutes les classes de la société. Et ce qu'il y ; d'elTrayant, c'est que son apparition annonci souvent de grands bouleversements, un abat tage général de toutes les têtes haut-portées Les belles Romaines de la décadence se coif faient de perruques blondes. Nous ne parle rons pas de l'époque qui s'étend de Louis XII à Louis XVI, elle est trop connue. Souvenons nous seulement que les belles Merveilleuse remplaçaient souvent leurs boucles brunes pa des calottes frisées 4 la Titus, du plus heureu effet.Et ces Merveilleuses avaient beaucoup d nos ibefliles amies. Même insouciance, même a lure souple, même goût pour les robes à la gTe< que et les cothurnes à l'antique. Si la perri que, la nouvelle perruque, réussit ù. s'impose pendant une saison seulement, soyez assurt ' que nous la garderons pendant deux siècle au moins. Cette « chose » exposée à l'étalag des coiffeurs est un danger public ! Nouvelles k la maîn — Lo roi de Suède o'hésite pas à so mettre < révolte contre la majorité do la. Chambre. H " renvoyé sou Premier, M. Staaf. 1 — Brr! on pput dire qu'il n'a pas le s...taa Le service à la troupe ! Vive le service à la troupe 1 Sur les injonctions réitérées d'une certaine presse riiilitaire, ïes conseillers du ministre de la guerre se sont railiéâ à ce nouveau principe : nul officier n'est bon, s'il ne fait pas son service à la troupe ; aucun avancement ne lui sera donné. En effet, le règlement « Avancement et inspections » stipule que, pour faire agréer leur c andidature aux grades supérieurs, les capitaines-commandants, les majors et les colonels doivent, obligatoirement, commander, une unité active correspondant à leur grade. : Il en résulte qu'il devient presque impossible ! de recruter des officiers pour les services nr n-ac.tifs; il n'y a plus d-e candidats à certains emplois spéciaux, et quand, pour ces emplois, on fait appel à des officiers qui se distinguent par leur compétence ou leur spécialité, ceux-ci répondent qu'ils ne peuvent accepter sans briser leur carrière. Mais on va plus loin : on projette d'imposer annuellement une espèce de stage pratique à la troupe aux .élèves de l'Ecole militaire, qui participeraient aux manœuvres et passeraient 3a majeure partie de leurs vacances en service dans les camps de Beverloo et de Brasschaet, avec des troupes d'infanterie, d'artillerie et du génie. Le ministre de la guerre nomme cela « un délassement aux longues périodes d'études auxquelles les élèves sont soumis »... délassement éminemment profitable pour l'Etat ! Nous lui poserons les questions suivantes : 1° Parmi les quatre-vingts officiers qui composent son cabinet militaire, y en a-t-il qui fournissent le travail imposé pendant onze mois aux élèves de l'Ecole militaire ? Car, il est bon de le dire, les études imposées aux candidats-officiers sont surchargées au point qu'en un an, elles comprennent au moins ce que l'on dilue en trois années dans une université ? 2° Ces officiers consentiraient-ils à troquer leur mois de congé annuel! contre un séjour à la troupe ? 3° Énfin, s'en trouve-t-il parmi eux qui aient fait du service ù. la troupe depuis le grade de' lieutenant, ou qui aient commandé une compagnie, un escadron ou une batterie? Les réponses à ces questions sont rigoureusement négatives, mais alors ! « Ne fais pas à autrui ce que tu ne voudrais pas qu'on te fit. » S. L'ÙLTRAMONTANISME SÉVIT EN FRANCE Des événements d'une réelle gravité mélënt ces jours-ci en révolution les milieux religieux. Us offrent, un intérêt douolement général : dans le temps d'abord, en ce qu'ils sont la manifestation d'un antagonisme vieux comme l'Eglise elle-même, dans l'espace ensuite, en ce qu'ils no sont pas lés seuls à se produire dans l'heure présente. Rappelons brièvement les faits, un « visiteur apostolique », envoyé spécial du Vatican, viént de sévir à Paris contre les supérieurs d'une congrégation, accusés de « modernisme social ». Le « visiteur apostolique » est le R. P. Saubat, de la congrégation des prêtres auxiliaires du Sacré-Cœur, de Bétharram. Il a été chargé par Rome de signifier à l'abbé Anizan, supérieur tles frères de Saint-Vincent de Paul, sa déposition. Les frères de Saint-Vincent de Paul, fondés en 1860, s'occupent d'oeuvres sociales, cercles et patronages. Depuis quelque temps déjà, une violente campagne était menée contre l'abbé Anizan par quelques pï'êtres « intégristes », dont l'abbé Maignen. Cette campagne a abouti par une enquête menée par le P. Saubat, au cours de laquelle, suivant les usages, les accusés ne furent pas entendus. La conclusion fut la dépo sition de l'abbé Anizan et son remplacement par l'abbé Desro.usseaux, jeune prêtre de 35 ans d'âge et de cinq ans de sacerdoce. Au reste, cette déposition ne serait pas la seule à laquelle le P. Saubat serait appelé à procéder : il devrait également sévir obntre les supérieures de la congrégation de Bon-Sauveur. fondée à Caen, en 1720, et des Franciscaines de Vîlleurbane, près de Lyon. * * * Deux éléments rendent ces faits particulièrement graves : c'est, d'une part, l'état d'espril qui se manifeste dans le fait que ces jugements ont été entourés de circonstances parti culièrement pénibles pour les évêques des dio cèses où ils ont été rendus; d'autre part, c'esi l'éternelle dissension, qu'ils soulignent, dam les milieux cléricaux. Nous passons sous si lence les incidents au cours desquels les reli gieux de Saint-Vincent de Paul marquèren leur désapprobation de pareils errements, dé missions en masse, attitude hostile vis-à-vis di P. Saubat, etc., etc. Seule, nous importe la le non qui se dégage des événements. En ce qui concerne le mécontentement de: tîvèques, signalons les difficultés auxquelles dès à présent, se heurte le cardinal Amette, ar chevêque de Paris. Ce prélat était l'ami d< l'abbé Anizan : il le voit remplacer par de jeu ! nés ecclésiastiques exaltés pour qui, « dans li i République, il n'y a de salut ni pour l'Eglise ni pour la France ». Il draint, à juste titre, d l voir la direction des patronages de Saint-Vin î cent de Paul s'engager dans une voie dont au ■ rait à souffrir tout le mouvement social de soi ! diocèse. D'autre part, il serait des plus froissé . de voir triompher, grâce à Rome, les idées d . l'Action française, blâmée par tous les prélat [ et accusée par certains mêmes d'anticatnol: . cisme ou d'alliances compromettantes avec de 5 anticatholiques, alliance que la lettre de Maui P ras au pape n'a pas rendue moins suspecte. ^ D'autre part, l'évêque de Baveux se montr Q fort mécontent de propos tenus par le P. Sai bat, lesquels sont de nature à discréditer ai ^ près de leurs ouailles l'autorité de leurs évi " ques, « dont la plupart auraient bien besoii eux aussi, d'un visiteur apostolique : ce qui si rait imminent pour d'aucuns. » s * s * * D'autres évêques sont, d'ailleurs, partis e e guerre contre le mouvement intégriste d'e partent tous ces coups. C'est ainsi que l'évêqi d'Agen, M. Sagot du Vauroux, fut obligé c remettre vertement à sa place un certain abl Barbier, dont l'intransigeance méconten m d'ailleurs gravement d'autres prélats, et depu n longtemps déjà. f! Au fond, nous assistons ici à une renaissam de l'esprit ultramontain, dont la France n'est pas la seule à souffrir : elle est, en ce moment, tellement vive û Vienne que le \ atican a été contraint de la désavouer. C'est un épisode de l'éternelle lutte entre l'esprit national et l'esprit centralisateur romain. Cet abbé Desrousseaux, le nouveau supérieur des frères de Saint-Vincent de Paul, est un affilié des plus notoires de l'Association camoli-que de la jeunesse française, organisme officiellement entre les mains des P. P. Jésuites, dont l'idéal est de tout faire ressortir à Rome. L'abbé Barbier est un ancien père jésuite « sécularisé », qui ne diffère d'un père jésuite ordinaire que par le rabat. Cette lutte, le XVIIe siècle l'a connue, avec les Quatre déclarations. Les missions et la Congrégation en donnèrent une réédition sous la Restauration. Seul, le Concordat permettait à l'Etat d'assurer quelque liberté d'allures et de pensée aux prêtres et aux fidèles français. « Ce qui se passe maintenant, dit le P. Saubat, ce sont les bienfaits de la séparation. » Ne croyez pas qu'il s'agisse d'hérésie. Non, « modernisme social », cela veut dire modéran-tisme. Les « modernistes sociaux » sout. ceux qui. comme Léon XIII, comme MM. Richard et Amette, pensent qu'il n'est pas nécessaire de décerveler son-prochain s'il ne pense pas comme vous et qu'il faut rendre à César ce qui appartient à César. C'est ce qui scandalise fort les intégristes, alias intolérants, pour qui le siège de toute vérité n'est ni à l'évêché, ni au Vatican, mais uniquement au « Gesu ». SH c'est dans de pareilles conditions qu' « Ignis » est « ardens », rien d'étonnant que son successeur soit « Religio Depopulata. » C. D'A. La pauvresse et la Reine Une curieuse histoire dans laquelle le destin semble prendre une âme ironique et pitoyable s'est passée, mercredi après midi, devant le Palais. Une pauvre femme de Schaerbeek, nommée B..., mère de plusieurs enfants, les voyant souffrir de la faim, pendant que le mari était sans travail, s'en fut, complètement affolée, au Palais... Au moment où l'auto royale sortait, la femme se jeta à genoux, en sorte qu'il fallut un arrêt brusque du chauffeur pour éviter un accident. Avec son énergie et sa charité habituelles, la Reine intervint personnellement, consola la pauvresse qui pleurait tenant la main royale... Précisément, le docteur Leûœuf quittait à ce moment le Palais. 11 aida à calmer la femme dont la Reine fit prendre l'adresse, lui promettant des secours... Or, comme la malheureuse, éperdue d'espoir, s'en allait à travers la place des Palais, elle se sentit tout à coup immobilisée, Le talon de sa bottine s'était encastré dans la rainure du caniveau. M™» B... essayait vainement de se dégager, quand elle entendit derrière ellô le timbre avertisseur d'un tramway qui arrivait sur elle. On se rend compte des instants d'horrible angoisse que vécut la malheureuse.L7>mo-tion lui étreignait la gorge à tel point qu'elle ne put pousser un cri. Le wattman, lui, avait aperçu la femme trop tard pour pouvoir éviter complètement l'accident. La voiture motrice tamponna Mme B... Sous le choc, le talon se détacha heureusement, sinon l'infortunée eût été écrasée. Mn,« B... fut projetée en dehors de la voie, et elle ne reçut que des blessures sans gravité. Ce fut encore le docteur Lebœuf qui fit transporter la blessée au poste de ce Palais, d'où elle venait de sortir avec l'espoir du salut. Après des soins sur place, elle fut transportée à l'hôpital. A moins de complications imprévues, son état ne présente aucune gravité. Revenant au Palais, après avoir entendu le premier acte de « Parsifal », la Reine apprit ce douloureux hasard; elle en fut très émue, pni connaissance elle-même de la supplique de la femme, au logis de laquelle des secours arrivaient aussitôt. U y a des Reines qui sont royalement bonnes... Chronique anversoise En attendant que le gouvernement délibère sur la formule transactionnelle flamingante calme plat sur toute la ligne. La consigne es de dormir. **■* iLes ihabitués et les abonnés de notre jolii •salle de C om é.d ie-F rança i se, les Variétés, on fêté aujourd'hui en une inoubliable maniîes tation iM. Paul Jorge, à l'occasion de 3'anni •versaire de sa deuxième année directoriale . De superbes cadeaux -lui ont été offerts. *** iLe .Cercle français (donne, jeudi prochain ' aux Variétés, les .« Corbeaux »'. de .Becqu* avec Ha troupe intégrale de l'Odéon. ; Marc Grûgoibb. - IVRESSE ET JALOUSIE l UN CHAUFFEUR TIRE SUR SON « AMIE >: Jeudi après-midi un crime a mis en émoi 1 quartier de Zurenborg, à. Anvers. Depuis que que temps Marie Degroef, 38 ans, vivait sép; î r-êe de son mari et habitait rue de la Mad-l leine. Elle entretenait des relations intime ^ avec un chauffeur, nommé M. Daenen, 32 an _ -veuf, habitant rue Basse. Le faux ménaç g était troubié, car Marie Degroef reprochait son amant de faire la cour à. d'autres fen mes. 0 Jeudi aprèis^midi, le chauffeur rencontra ri i. de la Grande-Ourse son amie qui lui reproci L_ à nouveau sa conduiteJLe chauffeur était ivr fil sortit tout à coup un revolver de sa pocl et tira quatre coups de son arme à bout pc tant sur son amie. Celle-ci, atteinte au vent et la main transpercée par une balle, s'écrou sur le pavé. n Pendant qu'on se précipitait au secours « ù Ja malheureuse, le meurtrier s'en aillait len e ment sans s'inquiéter de sa victime, e Poursuivi, parla police, il menaça les ager ié de son revolver. 7/un des policiers parvint < e pendant â s'approcther du meurtrier et, par i is croc-en-jambe, le fiU tomber sur le pavé. C'< ainsi que l'on put tf'en emparer et le coridu: ic au poste. A LA CHAMBRE Le home pour tous « LA LOI EST INSUFFISANTE ET TENDANCIEUSE », disent MM. Bertrand et Vandervelde La Chambre continue la discussion générale du projet de loi instituant une Sodiété générale des habitations et logements à bon marché.M. Drion montre que le problème est double : procurer aux Sociétés d'habitations à bon marché les ressources dont elles ont besoin; permettre que les citoyens de condition modeste tirent parti des effets de la. loi. M. Drion. — Pour assurer aux sociétés les capitaux nécessaires, qu'on les autorise a payer à leurs actionnaires 4 1/8 p. c. d'intérêt au lieu de 3 p. c. M. Louis Bertrand expose la théorie socialiste en cette matière. M. Bertrand. — La question du logement est primordiale pour la classe ouvrière. Les conditions actuelles de la vie forcent, des mUliers de familles à vivre dans des taudis. Il était établi, depuis 1843, que le gouvernement devait intervenir, lui qui, seul, le peut efficacement. La législation de 1889 n'a pas donné ce qu'on escomptait. On s'est borné It encourager les ouvriers à devenir propriétaires : c'était, croyait-on, les arracher au socialisme. Il aurait fallu plutôt multiplier le plus possible les logements à bon marché. On semble le reconnaître aujourd'hui, un peu tard puisque les matériaux ont augmenté de 40 p. c., puisque l'argent se raréfie de plus en plus, puisque enfin, les terrains sont devenus horriblement chers. Or, Ja question des terrains à bâtir joue un rôle de premier plan en matière de constructions ouvrières ! Pour le prouver, je citerai Schaerbeek, que je connais plus particulièrement : des parcelles près de la place Liedts, qui se vendaient 1 franc le mètre carré en 1846, ont été revendues à 107 francs en 1897 ! Un terrain des plaines de Monplaisir, qui se louait environ 9,000 francs, il y a dix ans, est évalué 3 millions et demi aujourd'hui I Allez donc bâtir des maisons ouvrières maintenant! L'étranger nous a dépassés de loin dans ce domaine. U importe de prendre les mesures de tout ordre qui s'imposent. M. Bertrand déclare en terminant se rallier aux amendements de MM. Devèze et Hymans « qui empêcheraient l'esprit électoral de contaminer cette œuvre d'intérêt général ». Après les critiques, — en flamand, — de M. Pieter Daens, M. Antoine Delporte préconise quelques mesures d'ordre pratique. M. A. Delporte. —• La Société nationale devrait aller au plus pressé et s'assurer, avant même la constitution des sociétés locales, suffisamment de terrains pour répondre aux besoins de la classe ouvrière. Si l'on attend, ils coûteront trop cher. M. A. Delporte insiste ensuite longuement sur la nécessité de conserver aux constructions érigées par les Sociétés de logements à bon marché leur caractère d'habitations ouvrières. M. Tibbaut assure qu'il ne doit pas y avoir d'alarmes â ce sujet. M. Vandervelde estime louable une tentative à la base de quoi on trouve d'ailleurs M. Hector Denis, — mais elle est beaucoup trop peu radicale. M. Vandervelde. — L'indifférence de l'ex-trême-gauche que regrettait, hier, M. Devèze, s^explique un peu par ce fait que nos collègues de province sont, forcés de partir d'assez bonne heure et, d'autre part, que l'unanimité est acquise sur le projet de loi si imparfait qu'il soit. La nouvelle loi ne profitera, en effet, qu'aux employés et aux ouvriers les plus aisés. Les plus pauvres ne profiteront pas de la loi. La plaie la plus abominable du prolétariat continuera à saigner. Du témoignage de l'abbé Cuylits, de Cureghem, la surpopulation des quartiers ouvriers produit les plaies morales les plus horribles, favorise toutes les maladies les plus dangereuses comme les plus ignobles. Que penser d'une situation qui peut amener les catholiques eux-mêmes à dire qu'il vaudrait mieux pour les enfants ne pas naître que de naître dans ces cloaques. M. Vandervelde entreprend l'examen critique de la loi. M. Vandervelde. — L'idéal, dans les grandes villes du moins, serait, non pas de favoriser , l'acquisition de maisons par les ouvriers, mais de leur assurer ce qu'on appelle, en Angleterre, une tenure permanente. La politique dont s'inspire la loi est défectueuse. La loi que » « nous » allons voter fera quelques milliers de t propriétaires de plus. Mais les plus malheureux d'entre eux continueront, comme le fils de l'Homme, à ne pas avoir une pierre pour repo-- ser leur tête ! (Applaudissements à l'extrême-. gauche.) M. Tibbaut propose certaines garanties en matière d'expropriation. Elles ont pour but de retenir dans les communes les habitants des immeubles insalubres que l'on doit exproprier. Le président propose de ne pas clôturer la discussion générale avant d'avoir entendu l'a ministre, qui répondra en bloc vendredi. U n'est pas encore 5 heures. Pour utiliser le» quelques minutes qui lui restent, la Chambre vote les articles du budget des non-valeurs, celui des dépenses et recettes pour ordre et, enfin, le budget de la gendarmerie. Aucun orateur, en effet, n'était inscrit sur cette partie de la comptabilité de l'Etat. e La séance est levée à 5 h. 30. t. AU PALAIS DE JUSTICE c UNE BANDE DE FAUX-MONNAYEURS — ,l Hier, à la 9e chambre correctionnelle, il a été statué sur le cas cles sept individus, domiciliés tous sept à Schaerbeek avant leur arrestation, ie poursuivis pour avoir, dans les circonstances a que nous avons rapportées la semaine der-e> uière, lors de leur première comparution de-ie vant les juges, fabriqué ou émis de fausses piè-r" ces de 1 franc à l'effigie du roi Albert. l'e Les condamnations suivantes ont été pronon-la cées : Henri Vranckx, cinq ans de prison; Anna Buelens, épouse Emile Delvaux, quatre ans; les époux François Roesvoes; les époux Jean-c_ Baptiste Delvaux et Emt^e Delvaux, chacun trois ans. ts Ainsi se termine, au moins provisoirement, e- car il est vraisemblable qu'appel du jugement m sera interjeté, une affaire qui fit, lors de l'ar-!st restation des inculpés, qui tous appartiennent ré à la même famille, un certain bruit à Schaerbeek.

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