La chronique: gazette quotidienne

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s.n. 1914, 28 April. La chronique: gazette quotidienne. Konsultiert 28 April 2024, https://nieuwsvandegrooteoorlog.hetarchief.be/de/pid/tm71v5d703/
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3fai*<Sî ΣS«* nvi*Jl Ittl ■*. — Kfiltlon C CINQ CENTIMES LE NUMERO. PQUH TOUT» L'& (3ELGIQUII ■4yo &nu6o, — ni° iiu LA CHRONIQUE 7 BUREAUX 5 et 7, Galerie du Ror(Passage Saint-Habort) BRUXELLES GAZETTE QUOTIDIENNE TÉLÉPHONES Administration : N* >881 l Rédaction; N* 1408 a BRUXELLES ABONNEMENTS : Beuxeli.ks : 12 francs par an;. — 6 francs pour six mois; — 3 francs pour trois mois. La Province : 15 francs par an; — 7 fr. 50 pour six mois; — 3 fr. 75 pour trois mois. Tous pays de l'union postale, 30 fr. par an. — Hollande et Grand-Duché de Luxembourg, 20 fr. par an. FONDATEUR : Victor de la HESBÂYE ✓ RÉDACTEUR EN CHEF : Jean d'ARDEME Rédaction; N* 1408 a ANNONCES : page : 30 cent, la pclite ligne. — Réclames (après les spectacles), \ fr, la ligne. — Faits-dirers (corps), 3 fr. la ligne et faits-divers (fin), 2 fr. la ligne. — Nécrologies : 2 fr. la ligne. — On ne garantit pas les dates d'insertion. La publicité commerciale est exclusivement reçue à l'Agcnce-Réclame Godts,2, place de la Bourse, à Bruxelles. Téléph.A. 3299 La publicité financière, les petites annonces et les nécrologies sont reçues aux bureaux du journal, i5 et 7. Galerie du Roi. LA LEÇON D'UNE ÉLECTION Voilà donc l'âJjbé Ltmire éhi à Haze-Srouek, éJu à plus de 2,000 voix de majorité; succès considérable étant donnée ia campagne qui a été menée contre lui, succès signi; fioatif et qui comporte plus d'un enseignement. Rien ne montre «lieux rpie cette éiecr ition mouvementée le danger qu'il y a pour lies catholiques qui mettent leur religion au-dessus de leurs intérêts les plus temporels, ù.la faire intervenir dans la politique électorale et à se servir d'eHe au profit des partis et des personnes. Cette partie de la Filandre française est, — on pourrait presque dire était, — aussi profondément, aussi fidèlement catholique que notre Filandre belge la plus catholique, mettons Thidlt, Roulera ou Wolverthem. Le.s gens qui ne vont pas à la messe y sont montrés au doigt, le mot franemaçob y est considéré comme une injure, et'elle obéissait, tivac une docilité incomparable, aux ordres de son évêque. Or, elle vient de se révolter ouvertement contre lui en élisant «l'abbé Lemire; Voilà le fait. *** J'ai assisté à cette élection. Ce fut sai-sis-sant. J'ai vu, par catte menveïKleuse soirée d'avril, si catae, la petite ville flamande, si calme aussi d'ordinaire, secouée d'un véritable frémissement Le scrutin prenait fin à six heures; et tant qu'il' avait duré tout avait été merveilleusement tranquille : un beau dimanche, .paisible et ensoleillé. Mais, (lès que les premiers nésulltats favorables à Lcmire furent connus — le dépouillement se [ait très'Vite, en'France — on vit, toutà coup, les rues s'animer, et bientôt l'immense place le lTiûtol-dC'Viâle fut noire de monde. « Toute la circonscription est ii H'azebnouck d&ait-ii] dans la fouie. i C'est dans un cabaret, portant comme enseigne — o ironie! — A la fleur de Lys, que se trouve ta permanence de l'afebé, et c'est de-irant ses fenêtres que le public s'est massé. Les chiffres, qu'une "voix gouailleuse jette lu premier étage, sont accueillis par des cris le triomphe, car ils sont tous favorables à 'abbé. Et l'on acclame les communes les ilus 'lemiristes, ou celle dont le lemirisme si inattendu : « Vive Renescuré ! », » Vive tossel l oi, ci Vivie Steenwoorde! ». Et l'on hante : C'est Lemire, Lemire, Lemire, C'est Lemire qu'il nous faut. Oh ! Oh! Oh! Oht i >uis d'autres hymnes politiques, dont le loènie est <au moins aussi naïf, mais plus , ompliqué. , Enfin, le résultat global est connu, l'abbé ; •emire a deux mille voix de majorité. Aussitôt, c'est uti cri de victoire. « Vive U>m?re! i», s'écrie-t-on, et un petit jeune j lomme s'étant avisé de protester, il est vi-ioureusement conspué ; la voix de la foule 'enfle et remplit toute la place. On réclame : député : « C'est Lomire qu'il nous faut ! » Entra, le voilà qui parait à la fenêtre, emt de son êcharpe de député. La tête toute lanche et assez fatiguée, violemment éclai-ée par une lanterne, parait très fine et un eu madrée. •Il partie : « Merci, mes amis, merci ! — Vive Lemire I A bas De Groote ! — Non, mes amis, non, ne crions jamais A bas personne ! ». Crions « Vive Haze- TOuck, Vive la Flandre, Vive la Républi-ue! ». Vous avez voulu montrer, en me ommant, que vous comprenez qu'on puisse tre im bon ohrétien et. un bon républicain, imer le Ghrist et lia France moderne. On l'a représenté comme un ennemi de la région. Je proteste de toutes mes forces. Ce ,ue j'ai toujours soutenu, et que je soutien-lai toujours; avant tout, c'est la religion, i vraie religion de tolérance et de charité.. 11 développe ce Dhéme avec une éloquence imilière, fréquemment interrompu par des lis de <i Vive Lemire, A bas De Groote 1 », [u'il rabroue souvent d'une phrase flamande, ce qui fait rire ta foule- Et il termine n criant ; « Vive la République, Vive la '■rance! », et invitant la foule ir chanter la imeiliaise. fitte ne demandait que cela. Tout à coup j o chant siélève, enthousiaste, unanime, j nSlant ses strophes enflammées. à je ne sais / [Bel lointain son de cloche... , ♦ * * ! C'est toujours un spectacle asseï exaltant l fie celui d'une foule enthousiaste, d'une i "île amoureuse. Mars ici l'intérêt de la vi- i ;ion s'augmentait de ce qu'elle avait d'inat-endu, car, généralement, cette foule fia- j nande est peu communicative. Aussi J.es ! îens n'en Joyieroienit-il pas! f.'abbé rentre iwquillament chez lui, comme un bon pré- I rc, bien sage; le.s électeurs d'Hazebrouck. ne <'sutent.pas se coucher, ils se répandent dans j es cabarets, et, de temps en temps, au dé-: w «l'une rue obscure, on entend un cri variant : a Vive Lemire ! » ■Bien curieuses, ces conversations de ca-wret, curieuses surtout parce qu'elles sont j outos les mômes. Dans cette symphonie tatoraJo il n'y a pas de fausse note. Maintenant, dit-on, lit pourront bien faire , ,ç qu'ils voudront. On ne nous le prendra •Itta, notre député. Les curés s'en sont mê-®' ça n'a pas réussi. Or, quand les cu-s'en mêlent... » ^'otez que les gens qui parlent ainsi sont J* calh'dliques, des catholiques pratiquants, •e.lui-ci raconte la. pression qu'on a voulu Mrcer sur lui à. confesse, * Lisez-vous les mauvais journaux ? lui ' W-on demandé ! — Quels mauvais journaux ? — Le cri des Flandres ? (C'est le journal do 'abbé Lemire,) -Oui. — Eh bien ! je vous défends de le lire. Ça, jamais, mon père. — Enfin, lisez-le le moins possible. » : " Et on m'a donné l'absolution tout de Mme, » raconte ce singulier pénitent. Un autre raconte, avec indignation, les me na'ces que .tel vicaire est venu faire à sarvieiM mère, » Et tout cela n'a servi à rien » ajouta4-iiL Et de rire. « Ah ! l'esprit du pays est bien changé ! ; Ils reviennent tous là-dessus : L'esprit dt pays est obangé. ri cesse d'obéir, sa docilité est .morte. C'est la fissure par laquelle de blo: catholique flamand va se désagréger. * * * A quoi tient cette victoire ? D'abord, fi la popularité personnelle de l'abbé Lemire. Les questions personnelles et locales ont une énorme importance dans fes élections, en France, et cette popularité n'est peut-être pas toujours du 'meilleur alloi. Sans doute, on l'aime parce que c'est un brave homme, parce qu'il n'est pas fier, parce que c'est un enfant du pays, parce qu'il parle flamand. Mais onil'aiime aussi parce qu'il a rendu beaucoup de services aux communes et aux particuliers. Il fait très bien les courses et n'a pas son pareil pour obtenir une faweur au ministère. C'est beaucoup cela. Mais, cependant, dans son succès, il y a autre chose. N'en déplaise aux brillants théoriciens qui ont Ac.cumuilé 'U-i.itt dVrgumemts ingénieux contre la République, le mot a pris, pour le paysan français, même flamand de race, une valeur mystique. La République c'est pour lui la chose des petits, des humbles, des pauvres, c'est la force mystérieuse qui le protégera contre le château et l'usine. A tort ou à raison, il y croit de toutes ses forces, de tout l'espoir obstiné du peuple. L'abbé Lemire est républicain, à n'en pas douter. Son adversaire, gros propriétaire foncier, est suspect, très suspect, de n'aimer point la République. Le paysan n'Jiésite pas, d'autant que l'abbé lui persuadé ce qu'il ne demande pas mieux que de croire : qu'on peut-être catholique* et répubSicain. Après tout, a/ucu-n concile, aucun pape n'a dit le contraire. Et s'il no prétfère ,pas encore Ja République à sa religion, M la préfère déjà à son évêque. C'est là une précieuse leçon pour les catholiques français. C'est une leçon aussi pour les catholiques belges, à qui celte histoire montre ce qu'il peut en coûter de faire intervenir te contessiimnoll en faveur de gros propriétaires conservateurs. L. DUMONT-WILDEN. mm FAITS, PROPOS MENUS LE PAUVRE HOMME ! Pauvre homme ! pauvre homme ! mes frè- prions pour Lui. il s'égare dans les souliers cle L'iniquité et n'a pas voulu entendre es voix qui le rappelaient paternellement. S/., maintenant, il est perdu, oui perdu. rSabîme appelle l'abîme: Il ira de chute en 'liute, jusqu'à la dernière chuic ; il est voué ï la géhenne et aux flammes, aux grince-nents de dents'éternels... Pauvre homme! Ainsi hier, et aujourd'hui, et demain, un gémissement salue, eh Filandre française, es exploits de l'abbé Lemire, sourd aux rappels de ce petit évôque, d'aspect jovial que, iûiïis leur insigne piété, les industriels de rMle, Houbaix, Tourcoing ont installé à Lille pour avoir un évêque bien a eux. Le pauvre évêque, tout dore par ses riches ïuailles, a eu le cœur navré par l'obstinaUon lu prêtre flamand, qui pamit — goût bizarre — préférer, à son salut 'énernel, un siège au ^aïïais-Bourbon; il l'a gentiment dépossédé, excommunié, ruiné, anathématisé, excLu de 'autel. Ces mesures, dictées par les senti-nents tes meilleurs, ont été inefficaces. Le-nire est têtu, comme un Flamand qu'il est. Hélas! on n'a pas pu — les temps sont si luirs — L'exiler de la communauté chrétienne, nterdire à tout, homme le contact de cet im-nir, lui supprimer le feu et l'abri. On n'a ms pu, pour le grand bien de son âme, le léposer dans un frais in pace, où, seul à seul vvec sa conscience, il aurait senti dans son \me le calme et la vraie lumière. Il fallut le aisser libre. L'abbé Lemire en a profité pour se faire éélire. Fort parpaillot, pour ma part, e crois plus efficace- l'action d'un bon prêtre, elon l'évangile s'entend, que l'action d'un xcellent député. El puis, un vieux curé dans m jardin de soleil, à l'ombre d'un clocher, si plus beau que les 600 derviches hurleurs lu Palais-Bourbon. Mais il ne s'agit pas de nés goûts. L'abbé Lemire est réélu. Pauvre homme ! lais un miracle peut le sauver. Prions, mes rcres, pour que le pécheur ait la gale, la eigne, la rogne, le choléra, la morve, la co-ique miséréré, le tour ni, la métnte, la sal-tyngite, la tavelure, l'éclampsie, le phgl-oxera. Prions l'infinie miséricorde de bien vouloir lui décerner ces bienfaisants ckdli-nents, tous à la fois, autant que possible. Par les mérites de Mgf son évêque, des lieux industriels d'Armentières et de Rou-jaix,Par les prières de? marguillicrs d'Haze-irouclc, Bergues, Dunkerquc, etc., etc., Puirsse-d-U choir la tête en avant dam un ruits... Passer sous un autobus, Avoir un différend avec Mm° Cailloux, Le tout pour son plus grand bien. Afin qu'il resplendisse un jour dans le sé-our des élus* Amen. bob. G. d'A. — Transmis le franc à. la Clrroni- pie, pour ses pauvres. > An jour le jour II POLITIOOE s-- A en croire les journaux cléricaux, jS' île prestige du gouvernement et. de. ^Yj sa majorité dans. le. pays serait tel quo l'opposition désespérerait de les •en verser. iLes pieuses gazettes font état des déclarations faites dans certains meetings par es candidats libéraux et socialistes, envisageant loy-aSement les possibilités du scrutin iu 21 mai, et soutiennent que, si les adversaires de la droite renoncent cette année - à l'espoir de la précipiter du pouvoir, c'est ; en raison de son incontestable popularité et , de l'évidence des services qu'elle a rendus au pays ! Comme toujours, les cléricaux aillèrent au-1 daciousement la vérité. i 1.1 y a deux ans, à lia faveur de la dissolu-! ition de la Chambre des représentants, le pays fut appelé à élire Ja totalité de ses députés. Ils renversement du gouvernement et de sa majorité était alors possible. Et l'en peut admettre que, sans le earteil, sur la portée duquel un grand nombre d'éJecleurs modérés s'albusèrcnt, ce résultat eût été obtenu. Cette année, au contraire, la moitié seulement de nos représentants sont soumis à réélection, ceux de quatre provinces sur neuf : la Flandre orientale, le Hainaut, la province de Liège et le Luxembourg. Etant donné la composition politique des députalions qui doiveait recevoir un nouveau baptême électoral, — et qui comptent, ensemble 43 catholiques, 1 démocrate-chrétien daen-siste, 25 socialistes et 19 libéraux, — il semble impossible d'obtenir, sous le régime de la représentation .proportionnelle,nn déplacement de voix suffisant pour détruire la majorité de 16 voix qui soutient le ministère de Broqueville à la Chambre. Cette majorité ,de 16 voix résulte — on ne saurait trop le répiéter — d'une élection générale portant sur la totalité des mandats de députés. Ailois que la moitié des sièges seulement devient vacante cette année, on ne peut, na-tùre&leaneint, viser qu'à réduire le nombre des cléricaux qui les détiennent, — de façon fi préparer le renversement du gouvernement clérical, ainsi rendu possible dans deux ans. PETITE CHRONIQUE Regards en arrière 28 avril 1910. — 'Mort, à Liège, cle .M. E. Beneden. illustre zoologiste et enrbryologisto belge. (r^==9 Un gendarme ! Dans les cencles militaires on a appris, avec une suiipT.ise qui a bien vite tourné à l'hilarité générale, que le général De Geunirack serait remiplaiQé, comme chef d'état-major, par le généra-! d« SeTil'iers de Moranville. On ch-archait un stratège, c'est un gendarme qu'on choisit. <5=^ Nos grands comiques. Aucun music-hall ne peut nous offrir un di- ' vertiss-emernt .aussi joyeux que la lecture des1 discours prononcés, à Tongres-Maeseyick, en l'honneur de M. He.Ll'eputte.. La palme du dithyrambe revient à M. de BroquefviUe. Or, on sait que si M. de Broq-ue-vilRo a accepté M. HeMapuMe dans son ministère... c'est pour le pouvoir mieux surveiller! Et on sait que le jour où M. de Broqueville fe- . rait un faux pas, son copain de l'agriculture n'h'éslterait pas à tenter d'en profiter. Aussi M. de BroqueiviiLle — qui, à Molil, a eu .le temps d'apprendre ses classiques — dût-il se : •remémorer, pendant son discours, ces paroles 1 ,cLe circonstance : J'embrasse mon rlvad, mais c'est pour l'étouî- [fer. ■C'est même uniquement grâce û ça qu'il a pu garder son sérieux. <$==5=9 La vente du Congo. 'Nous avons déjà signalé lia proposition sau- : grenue, récemment faite par un homme sé- . ri eux, de vendre une partie du Congo à l'Aile- i magne. L1 s'agirait de céder à nos puissants ] voisins 680,000 kilomètres carrés de la région ■ qui se trouve au nord du fleuve. L'Allemagne 1 nous paierait pour ces territoires deux ou trois j milliards : l'équilibre du budget colonial, que ,j la crise caoutchoutière a momentanément com- i promis, sériait assuré, et nous pourrions exé- < cuter, sans autrement nous creuser la tète, le î programme de transporte publics prévu poUr l'a codonie... i Le projet est ingénieux, il est simple, il est < même simpliste, car son auteur semble traiter 1 en quantité négligeable tout le statut politique i delà colonie. Avant de parler de modifier quoi 1 que ce soit dans le bassin conventionnel, il < faudrait se souvenir que la France possède, i sur notre colonie, un droit de préemption, i qu'elle n'est, sans doute, plus disposée à con- J sidérer comme le faisait M. Caillaux, a-u temps de su toute-puissance ? On paraît encore ou- i blier que le traité franco-ai!<lemand, de novem- < bre 1911, qui a mis fin. aux difficultés maro- < caines, prévoit expressément que tout projet ; de changement dans le bassin conventionnel 1 devra être soumis aux puissances signataires < du traité de Berlin. Et qui croira -que l'Angle- -terre prêterait les mains à pareille « combinai- 1 son » Y i Tout co beau projet, disons-le tout de suite, ' est d'ailleurs sorti de ptàd en cap du cerveau i de son auteur. Nous pouvons affirmer de la " source la plus certaine que le gouvernement : n'a été saisi d'aucune proposition ni officieusement, ni officiellement, m est vraisemblable ' que jamais pareille suggestion ne sera faite à • la Balgique, car on doit se rendre compte à ■ d'étranger qu'elle aurait peu de cltances de devenir une réailité { « In memoriam. » Ctfiielilement «vengeur, le-dessin du « Figaro ». en première page, avant le résultat des élections.:M. 'Cailla/ilx, le ré - élu, pérore devant uns . foule nombreuse. Il poitrine, fait le beau, se dresse, vainqueur. Le dessin s'intitule : « Le Tremplin. * C'est que près de M. Caillaux se dresne une : croix, s'effeuillent des couronnes..: Et M. Caillaux est debout soir une tombe. Fleurs de style. Le « Journal des Tribunaux » public, ù. propos de la mort de Gaston Calmette, un article plutôt inattendu. « Tout le monde loue », uit-i! en substance, « le directeur du « Figaro » à être mort pour une idée. A quoi riment ces tirades faconnières (sic)? Si on n'est pas prêt à mourir pour l'idée qu'on défend, le bel héroïsme, de la défendre! » C'est une vérité tellement évidente, aux yeux du combattant, qu'il était superflu de l'expri mer. Aux yeux du public, tend-elle à diminuer le mérite du combattant qui succomba? à excuser son adversaire? à apaiser la révolte causée par un meurtre ignoble? Peu importe, d'ailleurs. Ce que nous voulions , signaler, dans cet article au style ingénument tarabiscoté, c'est un lot de phrases dans le genre de celle-ci : J'avoue que je m'enivre mal de ce vin rô-pandu sur sa tombe : pour mon goût, il ne laisse pas d'être gros. Est-ce le vin qui est gros, ou le goût qui manque de ilnessë? Nous serions portés à. prendre en considération la seconde hypothèse. L'auteur de l'article, s'il agit en bonne logique, doit être prêt à mourir pour une idée. r Nous le croyons peu disposé à un sacrifice du même genre pour la langue française en gé- ] néral, et singulièrement pour la propriété des t-, termes qu'on y peut puiser. y <s^=y q La vie pas chère. s Est-ce le même rédacteur qui, dans le même r numéro, résumant un jugement rendu, sur une c contestation entre propriétaire et locataire, par j. M. le juge de paix de Laeken, apportait cette r tleur nouvello au parterre diapré de i'élo-quence judiciaire? « Est nul le bail d'un quartier consenti par une femme mariée sans que lien ne prouve E qu'elle ait agi du consentement de son mari. >- u En parcourant la décision judiciaire elle-même, nous avons constaté que ce quartier si1 ibuàit... 20 francs par mois! Tout un quartier, vingt francs! Vous nous objecterez qu'il s'agit peut-être d'un quartier pauvre. Tout de même, vingt francs! Ça fait, n pour une maison, quelques sousl P Nous demandons l'adresse du bienfaisant f( propriétaire. ^ <5=^3 c ai ta preuve difficile. n Citons enfin, pour indiquer tout ce qu'on peui d trouver, en le lisant attentivement, dans un si organe judiciaire des plus estimé, cet attendu te îu'il attribue à la cour d'appel de Bruxelles, la ?n un arrêt rendu par la sixième chambre : le « Attendu que l'appelante soutient et offre de o prouver qu'à cette date du 4 août 1913 il n'y s' ivâit dans la maison où elle est domiciliée, ion plus que dans les deux maisons adjacentes, îucun habitant de Marie Broze... » n. Nous nous demandons en quoi la justtee b belge peut s'intéresser à d'aussi futiles dé- n lails. d: Que le 4 août 1913 Mu® Marie Broze fût habi- fa ;ée ou non, ce sont là 'des détails de proprefé et 3 t id'hygi ène revêta nt 3e caractère île pius intime il ?t n'intéressant en rien — disons-le bien haut b< - la lionne administration de la Justice! a " .cl se Nouveîletîà ma&a d< A mots couverts. sc — Pensez-vous qu'il s'enivrera? ^ — Non., mais... si j'étais, supposons, une bou- je /eilie de cognac, je n'oserais pas rester seule g€ ivec lui daits une chambre. >-*o4&-<- in concert ie usipe iielge | A. 'ITOBJRÏVAl cl ~ d' Lu saison, musicale de notre ville s'est- elû- i'£ urée par deux auditions de musique belge. de La première fut donnée par l'orchestre du g( Conservatoire, sous la (direction de M. Daneau, la levant un public clairsemé, qui sembla pren- rn ire grand intérêt à des œuvres, vie mérite bien ce négal pourtant, dudlt M. Danean, de M. Jos. de rongeai et de M. Lefêbure. L'intérêt de cette au- cc iition d'œuvres de ces trois jeunes musiciens Je x&'ges résidait surtout dans l'audition de divers lie.der de leur composition. Leur in ter.pré- oi ation avait été confiée à la cantatrice bruxel- bl oise, Mmo Madeleine Demest, qui, chantant de jour Ja première fois à Tournai, s'y est taillé al m grand succès. Tout nous fait croire que jette consciencieuse interprète sera souvent ■edemanclée par les di'lettanti toumaisiens. Si le concert de musique bellge du Conserva- aï oire ne donna pas salis-faction à tout le mon- n' le, celui- <de la Société de Musique emporta Pl ous les suffrages du public extraordinaire- ro nent nombreux qui avait envahi la Ha'He aux nJ )raj)s, dimanche dernier. On y voyait inté- L' oralement, sans 1a moindre coupure, le « Fran- a ûscus », de Tinefl, en présence de ila veuve du m ■egretté directeur du Conservatoire royal de ^ Jruxelies. Pi Déjà.lorsqu'en 1908,l'auteur de « Franciscus » issista à une exécution de son oeuvre par la ^ îélèbre chorale mixte tournaisienne, il avait léclaré que nulle part il .n'avait entendu une * .nterprétation aussi « vibrante » de son ora-orio. Nous avons vécu de très, très près, les Leux interprétations de l'œuvre du maître ma- ^ inois, et il est incontestable (les acclamations ît 1ers ovations du public l'ont bien prouvé) lue, dimanche, les chœurs tournaisiens ont „ n c mcore été supé-iieurs à ce qu'ils étaient il y a >ix ans. Il faut eu renKlre hommage à leur di- •ecteair, M. Iienri Deloozc, et en féliciter leur 1)1 Drésident, M. le baron Stiénon du Pre. ' J^es sexl'istes de 1908 nous étaient revenus, à 1 'exception du soprano Mmo Auguez de Monta- ^ ant qui avait étlê absolument médiocre da.ns ^ ' c( es rôles qui lui avaient été confiés alors. Cette lois-ci, Mine Mary Mayrand, une cantatrice pa tt [•isienne, très goûtée du public tournaisien, a Hé une interprète digne du protagoniste du 11 rôle de .« Franciscus ». C'est M. Plamondon qui R ncarrraJit, comme personne ne le ferait mieux lue .lui, saint François d'Assise. Le maître Ti-nel l'avait appelle, il y a six ans, « le Fran-:iscu^ Méai », et certainement, dimanche, M. ^ Plamondon a justifié une fois de plus cet 2logé. Les autres i*ôles ont été très correctement tenus par le baryton Frôlich, de Genève, ^ le ténor Van der Haeghen, de Gand, la basse g Morissens, de Bruxeflles, et un quatuor de Q chanteuses tournaisiennes," dans lequel on re-narqun. tout particulièrement le soprano de \1"« Flavie Carton. La Société de Musique qui, une fois de plusi r a remporté un triomphe éolatant, v.eut conti- ^ uuer là série de ses victoires artistiques : elle promet de nous donner l'hiver prochain, une e toute première exécution d'une œuvre de Hœn-del : « Salomon », oratorio qui n'a jamais été joué en Belgique ni en France, et dont la tra- ^ duction française vient d'être confiée à la mu- n sicoï'ogue bruxelloise M1Ia May de Rudder. ^ J. DUPRE DE COURTRAY. x LE ET LA REINE DES BELGES chez la oride-iicliesse Se LExeioiro La population luxembourgeoise faii aux princes un accueil enthousiaste (Da notra envoyé spécial à Luxembourg) «.i l'ai une jjisiuiic iui ii i/uuiiimiic uaiis ica -i'j- r lans... et aussi dans la rue. n Deux familles unies par les plus intimes l'f fens avaient rêvé de marier deux enfants, levés ensemble, destinés, semblait-il, l'un à autre. Et voici que le destin n'a pas voulu ce u'il semblait avoir préparé... Les deux va- CJ ues fiancés ont été séparés par la vie, se sont 0 îariés chacun de leur côté, sont peut-être heu-2ux, ont peut-être tout oublié. Pourtant, soyez ertain qu'ils sont demeurés à jamais hantés cc un de l'autre et qu'ils ne pourront jamais se ^ îtrouver face à face sans une émotion très ^ ouce... le ...En tout cas, il e^t certain que nous n'avons ei as entièrement oublié, puisqu'il se trouve, à m fuxéùës, une statue que nous avons élevée à rc n quelconque homme politique précisément in arce qu'il protesta contre le destin qui sé- (j( are. Ce LA VALEUR DE L'EVENEMENT sa Voila poureiuoi l'entrevue de Luxembourg, iOme après celle de Paris, qui décidait un ^ îu le sort du mondé, prend une valeur pro- &1 inele et choisie. Par exemple, aux événements rn ? ce genre, 11 faut des acteurs de choix !... Et vc est pourquoi jamais le loyalisme plein d'une Imiration très raisonnée qui entoure notre fa-tille royale, n'aura eu davantage l'occasion 3 triompher. Un Boi dont les « pires » aùver- m lires ne 1 peuvent qu'admirer l'intelligence iute moderne, la volonté compréhensive et m rge; une Reine dont déjà ici. chacun sait se charme irrésistible, vont se rencontrer avec fe, ne archiduchesse en ciui le elon d'enfance unit au faste féodal. o-. * * * gi C'est vraiment tableau de légende, ordoh- je, mee de poème. On vit ici le printemps des 'm îaux contes où des peuples rient ou pieu- ^ nt, s'émeuvent à cause de la jeunesse ra- ja euse d'une princesse. Aussi bien, le don d'en- ^ nce est le plus complètement royal puisqu'il meentre comme en une seule promesse de îur cette intelligence, gloire des rois, cette îa.uté, couronne des reines. Nous avons pu pprécier, à Bruxelles, combien l'archidn- cg îésse énfâ'nt (à peine'encore), est'déjà une ^ luveraine haute et tendre par le cœur. Les ^ )iis de règne, chez les princes, ne sont pas umis au temps; ils appartiennent à l'essen- îl de leur être et l'auréole, dès le premier * ur jusqu'au dernier, par une des plus curieu-s lois d'adaptation que nous offre l'incom-éhensible nature. Ne croyez pas que.ee soient là .des pensées ([11 nous; leur forme maladroite, seule, pourrait ms appartenir; .quant à leur nature intime, (lu îant au secret cemtentement dont est faite cl1 illégresse immobile et ardente de ce jour, Ne [e est bien d'ici. Tenez, il n'est pas jusqu'aux ' ndarmes, oui, ces gendarmes dont, en dépit lo< une vieille chanson, le sourire ne semble pas attribut... Eh bien ! j'ai dû aller chercher un S1' : mes multiples laisser-passer à la caserne de ye ndarmèrie !... Et là, un guerrier hirsute mé- 3e ngeant de curieuse façon la raideur aile- m; ande à la courtoisie* française, m'a tout à up gratifié du plus long et du plus inattendu r^( s sourires en me disant simplement : « Vous ^ mprenez, nous aimons bien la Belgique ! » comprenais. 101 Rarement, réception royale aura été mieux va elonnée. On n'a pas voulu faire i'impopi- (iu p, et bien moins encore donner la sensation le faire. Par contre, tout fut fait avec une ^ri 'Solue réussite. rai Eq terre luxembourgeoise Ch; \ Iviein-Bettingen, le « programme nous a be; ipris qu'il n'y a pas eu de réception solen- he ille. Simplement, les deux cortèges, si on » ut dire, se sont rejoints pour continuer leur sit ute ensemble. C'est d'un tact parfait. Cette roi iiruscule gare, qui n'a que l'excuse a être lei entière, s'approche du grand express avec la pe: miliarité des enfants et des vieilles... Ja- lie ais, sur le quai, il n'y aurait assez de lar- fra ur, pour une révérence de Cour... Deux dra- > aux sous une marquise que l'on a honte d'ap- fié 1er ainsi, encadrent un échelonnement (le qu uriers, très grenadiers prussiens ! Mais u ve eut les douaniers aux beaux uniformes, les m' nples gardes, très « costumés » aussi, et qui, in ■ec les escortes, prennent un excellent as- :ct d'ensemble. Le premier contact, encore ve l'évité, n'en fut donc pas moins des plus hi rrects. je A LUXEMBOURG la, C'est toute la pompe, au contraire, qui so- nnise cette nouvelle gare de Luxembourg, ^ un bon style allemand moderne. Ce sont des irtes de cuivre battu qui s'ouvrent devant le jyageur. Elfie reniferme pour le moment toute fleur du Luxembourg et des environs; quant fi'-; la foule qui l'assiège, i.l faut l'avoir étudiée nc >ur savoir ce que renferment d'enthousiasme nc îs populations calmes. Toujours le proverbe : Eaux dormantes, profonds abîmes. » ^ il/arrivée du train, royal est, émouvante. Le )i Albert porte l'unlfoime ele général en chef, i( iec le grand-cordon d'Orange-Nassau. La J)a eine a une délicieuse'toilette beige, avec cha- 2-au garni d'autruche blanche. so L'archiduchesse ' Adélaïde semble à côté de ta m élégante mère, la grande-duchesse Marie- te; nne, une vision claire. ;1l Les bienvenues exprimées, le Roi passe en re-ie l'escorte d'honneur. Il s'aiTète en saluant le rapeau historique peint et doré avec le « W » rc • le lion rouge ; puis va serrer la main d'un ^ fficier qu'il reconnaît. n~ Bientôt paa'ait au dehors le cortège des dau- t£, lonts à la livrée orange et indigo. Elles sont p| ïiîiforcées de nombreuses automobiles de ranide alfiaire. ne Après les congratulations officielles, c'est une ce lorme acclaanation populaire. n< * * * c ' Superbe, cette joyeuse entrée, de la gare au se alais grand-ducal ! Dans le soleil clair, lumi- de eux, l'air frais et doux, c'est un frissonrie-îent de bannières, un foisonnement de cou- o( ;urs. Celles-ci sont d'abord les couleurs lu- fi embourgeoise^, les mêmes que celles de" ci iaui,c,.V;umiiie UJI iUUJb iUWt'Iiett» UUli-e^ ent ; puis les nôtres ; puis celles mêmes de irchiduchesse, orange et noir. On a mis tout ila sur des mâts, des pylônes, des arcs de iomphe ; on y a mêlé les « rnays », les sapins, s guirlandes de feuilles vertes. Où cette délation, très du pays, est surtout touchante, 3St aux façades de pauvres boutiques dispaissant tout à fait sous les branches et les apelèts, comme un visage i-ï clé sous trop de luronnes de fleurs ! Au nouveau pont, on a installé une ornernen-tioh .monumentale à laquelle on -travaillait icore ce matin, avec le calme qui caractérise 3 gens d'ici, sans lequel ils ne seraient plus ix ! Deux hautes colonnes pôrtent des Renom-ées de fort belle allure î A côté d'elles s'ar-udissent deux bien curieuses compositions : îaginez-vous un parterre de toile peinte, que •mine un énorme chou d'étoffes, non peintes, Ues-ci, mais teintes et « bouillonnées » ! 11 va lis dire qu'elles sont aux couleurs belges et xembourgeoises... Et le charme de l'original, la conviction mise à n'importe quelle beso-1e, est tel que, dans l'ensemble, cela s'irar-onise et devient, au moins, très significatifs Par exemple, l'avenue Royale, mêlant le pa-isement à une merveilleuse série de jardins, ésente un aspect sans pareil, un des meil-jrs moments des journées royales. Il montre mbien ceux qui en combinèrent le prograra-e eurent raison de compter avant tout sur la auté môme de la ville et de son site. Ici, la eilleure façon de fêter un hôte est de lui lais-v goûter sans entrave un des plus beaux si-' >, sinon du monde, au moins d'Europe. Voici .les souv-eraids beîlgés arrivés au Palais ahid-ducâl. Ils 'y sont reçus] nous dit le pro-amme, par'les cinq princesses, sœurs de raine souveraine. Quel dommage de ne pas adirer cette quasi-réalisation d'un des drames Maeterlinck, de qui les « Sept Princesses », mais, sans doute, ne furent « jouées >> avec ie telle vraisemblance!... L.e dîner de gala Du reste, .î'atri belge est partout ici ; le diner yal, que précéda une réception diplomatique, t en ce moment relevé par un concert dont musiejue militaire est dirigée par un des très. M. Mertens. Même nationalité pour ,1a Jipart des exécutants solistes... Eh î eh! Ces-petits BeQges », tout de même ! LE TOAST De LA GRANDE-DUCHESSE Ui diner de gala auquel assistèrent : la suite Roi et de la Reine, les dignitaires de la ur grand-ducale, le corps diplomatique et eiques hautes personnalités, la grande-du-ssse porta en ces teimes la santé de.nos soudains : Je suis bien heureuse de pouvoir souhaiter bienvenue dans le grand-duché à Votre ijesté et à Sa Majesté la Reine. C'eét un incl honneur que Vos Majestés me font en lant me rendre visite dans ma capitale et les remercie sincèrement. J'y vois la confir-ition des inoubliables paroles que Votre Maté a bien voulu me dire lors de la cordials :eption qui m'a été faite, en juillet dernier, Bruxelles. Le chaleureux accueil fait à Vos ijestés par la population luxembourgeoise il oigne de sa respectueuse sympathie pour > augustes personnes et de la haute estimai elle porte à la vaillante nation belge. Mes compatriotes apprécient hautement les inentes qualités de l'esprit, le;s sentiments lé.reux et élevés qui distinguent le souve-n de la nation amie, ils n'ignorent pas >e irme, la grâce et la bonté de la reine Liisa-h, l'auguste soutien des faibles et des mai-ireux.L'union des deux pays dans le passé, leur jation privilégiée parmi les nations de i'Eu-),e, leurs institutions politiques analogues, rs mêmes aspirations, le même culte de la isée, de l'art et de la science, sont autant de us qui. assurent entre les deux peuples une nche sympathie et une amitié indéfectible. Ces liens heureux se trouvent encore forti-s par la proche parenté et l'intime affection j unissent nos maisons. Je suis sûre de trou-[■ le précieux aippui de Votre Majesté pour aider à rendre ces relations dé plus, en plus -i.mes et coildiailes. i C'est dans ces sentiments que je lève mon rre en l'honneur ele leurs Majestés Je roi et reine des Belges et de la famille royale; vois à leur bonheur et à la'prospérité de Belgique. » LA REPONSE DU RO! ALBERT ^e Roi Albert a répondu en ces termes : « Madame, > Les paroles si particulièrement aimables c vient de nous adresser Votre Altesse royale us ont vivement touchés, la Reine et moi, et us tenons à lui en exprimer notre profonde atitude. Nous la remercions également, ainsi e la grande-ducliesse Marie-Anne, de leur ac^ eil charmant et cordial, auquel la pop'ula-•n luxembourgeoise s'est sincèrement assoie. Nous avons vu avec bonheur dans la sym-tliie qui nous a été témoignée le r.etlet de fUectlon qui unit les deux pays et leurs mains régnantes. C'est, pour nous, une joie vérifie d'avoir pu nous rendre chez Votre Al-sse royale, dans sa jolie capitale, pour lui porter, ainsi qu'à toute la nation 'luxembour-o.ise, l'expression des sentiments d'estime et franche amitié de la Belgique. Nous admi-ns chez nos voisins luxembourgeois cette lonté tenace et cette haute conscience des voirs moraux et patriotiques qui assurent ix nations le respect universel et leur permet-ut d'arriver, par les voies du progrès, à la us enviable prospérité. » Les manifestations de sympathie qui ont cueilli Votre Altesse royale à Bruxelles et lies dont nous sommes l'objet aujourd'hui, >us sont un gage précieux des sentiments ré-proques des deux peuples, dont les affinités culaires ont fortifié dans un idéal commun ! paix et de travail. » Je saisirai toujours avec empressement les casions de resserrer les relations de con-mee qui rapprochent nos de.ux pays et que mentent-, comme Votre Altesse royale l'a cons-

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