La chronique: gazette quotidienne

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s.n. 1914, 19 Mai. La chronique: gazette quotidienne. Konsultiert 19 Mai 2024, https://nieuwsvandegrooteoorlog.hetarchief.be/de/pid/6h4cn70f98/
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Uïardl î if mai 191-î. — Edition IS CINQ CENTIMES DE NUMERO EOUn TOUTE ES BELGIQUE) 4.Tb année. - îtfo I3G LA CHRONIQUE BUREAUX 5 et 7, Galerie du Roi-(Passage Saint-Hubert) BRUXELLES GAZETTE QUOTIDIENNE TÉLÉPHONES Administration ? N* &• Rédaction » N- 140§ 9. I ABONNEMENTS : TtrircELi.KS : 12 francs par an;,— 6 francs pour six mois; — 3 francs pour trois mois. Ja Provincb : 15 francs par an; — 7 fr. 50 pour six mois; — 3 ir. 75 pour trois mois. Tous pays de l'union postale, 30 fr. par an. — Hollande et Grand-Duché do Luxembourg, £0 fr. par an. FONDATEUR : Victor de la IIESBAYE REDACTEUR EN CHEF : Jean d'ÀRDENNE ; -f paye : ow wu*. in pc-uic — ncuia:iica \ojjico ita ayDVkawo?/, i i'~" la ligne et faits-divers (fin), 2 fr. la ligne. —Nécrologies : 2 fr. la ligne. — On ne garantit pas les dates d'insertion. La publicité commerciale est exclusivement reçue à l'Agence-Réclame Go<lts,2, place de la Bourse, à Bruxelles. Téléph. A. 3599 La publicité financière, les petites annonces cl les nécrologies sont reçue» aux bureaux du Journal, o cl 7, Galerie du Roi. ^^j^^SâneamatÊBtufmwBmsnmasmaiBaaumMÊmak ORBE Lâ FRAUDE Le gM'c des 4>etits-frères et des tyipogra-L3 isacrfe allant de Beilgique en France our -y falsifier Je scrutin a. produit dans le londe entier une stupéfaction profonde, li apportait, en effet, duns fia .politique èlec-arafe, si semWlaibie dams fous les pays, une Die neuve. jjooipas qu'en es domaine 51 ne se produise L partout des excès de zèle oll-anit, ipour !es sdllfc, juaqu'ù recourir a des (moyens itli-lilos ipour faire triompher leur cause, sur-■oot quand cette cause est urne cira»e sainte, Ijvec paltaras «le martyre éventueSile-s et absolvons (préalables, mais ici c'était la qualité L fraudeurs qui constituait il'étrangeté du loi!. • ,Cc n'étaient pas (de quelconques agents «lectoraux. Leurs vêtements lourds, leurs lestes qui Iles font ressembler A de grands Bains oiseaux aquatiques échoués sur une livc Jrostîle, Heurs mines papelardes où ni ■'étude, ni le 'travail de Sa pensée, ni il'ascé-■jsme n'ont imprimé une marque queileon-Ime, (ont qu'un ise représente difficilement les petite-frères, Ses poches -bourrées de fausses cartes d'électeurs, prenant fle train pour s'en aJler au loin, dans une ville qu'ils ne connaissent point, se glisser de bureau en bu-tau, s'y faire passer pour ides citoyens or-Binaires, employés, ouvriers, commerçants, Sentiers, tantôt l'un 'tantôt 'l'autre, ù se'uile fin fis déposer dans tes urnes quantité de imlle-Ens en faveur de gens que, d'ailleurs, ils n» ïonnaissent pas, mais pour ilesqudls on leur Evait donné mission do voter lie plus possi-Klc. Me de souplesse, d'intettligence, d'au-Eace délurée, convenant à Scaipin, non à Ba-p!e. Jeu de métamorphoses qu'Ovide n'avait fcas prévu.. ■ Anssi, iquanid Ile (télégraphe apprit au |nronde, dans tous Iles pays où l'on vote, que ■es petits-frSres.s'étaient fait pincer dans un leleseBCKe si ,peu compatible avec leur genre ■eieauité, on fut plutôt ahuri et l'on rit beau-■oup phis qu'on ne se fàclra. ■ Si Minable que fût le geste, sa drôlerie ■bit plus forte. * * » i 'On a ,pu voir que, si en France, 011 a ri, on Bi'a ipas été désarmé. Des enquêtes sévères kit été faites tout de suite-. .Des démissions ■ont été données. Des mesures 'rigoureuses mat été prises sur l'heure. -D'autres vont su'.-■m. A coup sûr lès petite-frères et leurs ému-l|(.s en tromperie ne le porteront pas en paradis.La République n'a pas pour les fraudes ^Morales -les -induE-genees, les tendresses, mire les admirations que la pratiqué de ce sport rencontre dan-s 'les sphères pieuses de notre fortunée patrie-. Chez nous, les -petits vicaires tes bénissent, les sacristies en rigolant, M. le comte et ses féaux s'en frottent les iiiains. Peu -leur importent les moyens. H c'est pourquoi, outre la qualité ides fraudeurs, le fait que, des quatre qu'on a -pinces, jleux devenus moines, sont aussi Belges, qu'il ic faille ou qu'il ne le faille pas, mais exercent leur industrie en Belgique et que. les deux autres sont des Belges authentiques, ajoutait singulièrement à l'intérêt, du fait en lui-même. - .Que la fraude électorale fût un article belge, 'qui donc en Belgique «'ignorait ? Mais qui se serait douté que ce fût un article d'exportation ? Il n'y a .pas 'lieu d'en être fier et l'on peul concevoir autrement l'expansion mondiale. * * + Mais si notre amour-propre aurait pu se passer de cette constatation, celle-ci n'aura pas été inutile. Combien de braves gens que la politique ne passionne guère et qui ont .plutôt une tendance à se défier des accusations de parti, [qui se refusaient à croire notamment que la fraude sévit, .dans nos élections avec une pareille intensifié, ont vu clair tout d'un coup, Ise sont reproché de n'avoir pas connu l'étendue du mal qui vicie si profondément la représentation légale, ont éprouvé quelque honte à se sentir une certaine responsabilité dans l'acte peu reluisant accompli il .L'Ile, — et qui sait dans combien" d'autres villes encore! — par des individus qui, pour être de tristes sires, n'en sont, -pas moins des compatriotes.Ces braves gens sont plus nombreux qu'or ne pense. Les journaux catholiques ne s'y sont pas trompés. Aitterrés tout -d'abord, ils ont commencé -par faire le mort, puis, recourant ii leurs -procédés de polémique habituels, oui voulu donner le change en se faisant, eux, ■les -accusateurs, in-ai-s cette fois le truc n'a pas pris et de nouveau ils se sont -tus. A * * C'est que nous ■sommes lout de même ut pays d'honnêteté. Nous voulons évidemment faire prévatoii "os convictions, nous voulons voir se réali ser nos idées, nous voulons voir confier le direction des affaires publiques à des hom mes en qui nous avons mis notre confiance. S'il nous faut subir d'autres directions, nous voulons bien y consentir en attendant des jours meilleurs, mais à la. condition que ces directions eonemies soient l'expression d< volontés loyalement exprimées. Or, la fraude est partout dans le régkm actuel Elle est dans la façon dont, les (listes son dressées dans la .niasse des communes clé «cales, où lu passion sectaire ne recule de vaut aucun .moyen pour favoriser les liste: délicates. Elle est dons l'intimidation qu Pèse les jours d'élections sur les paysan-apeurés. Elle est dans le fait de ces moine: ii irois voix qui tous les deux ans changea-de domicile pour se retrouver chaque foi: dans un arrondissement où l'on vote. Ei-li est dans la mentalité cléricale même. Elle est dans le régime plural dont Ja struc Inre même semble arvoir été conçue pour ac crocher .des fraudes dans tous ses recoins. 'Et c'est cela qui, plus que toute autre con sidération, fera crouler ce régime, et avei lui la majorité parlementaire ét le gouvernement. qui en vivent et eu abusent avec une ' imprudence et une audace qui semblent ne 1 connaître plus de bornes. I A. FEBVRE. a e ! IENUS FÂ!TS„_FK0P0S MENUS ' LE RENFORT PROVIDENTIEL Je ne sais'si, cet Le fois, on en tirera parti j comme en 1912, mais celle année de grâce ( et d'élections belges vient de ramener, pour le renfort de lu bonne cause, deux petits Donnât. Et c'mt peut-être im don du ciel. On en avait besoin; les joyeux lypos tour- s naisiens volant à Lille pour la banne cause, •' c'était ce qu'an peut appeler un sale coup t pour la fanfare, pour la sainte fanfare. Et les . •mécréants ne se faisaient pas faute de s'en ( servir, cela illustrait joyeusement et peremp-loirement tout ce qu'on a pu dire szur la c /raude électorale. Heureusement, deux af- i freux fewnès Français ont massacré un c chauffeur et volé une auto à la Schluelit ; ce 1 sont, n'en doutez pas, d'affreux produits de c la laïque, de l'école sans dieu. Voilà le résultat de la morale indépendante. Instruisez- t vous, bons lecteurs belges, tremblez, et votez < pour le candidat bien-pensant. 1 lPeu de temps après le -Scrutin piteux du î 3 juin 1912, un curé français performa de 1 notables fredaines. J'ai oublié lesquelles. Je J sais que c'était très bien, très édifiant : «Hélas ! me disait un libéral fort échaudé par le ( scmtin, cela arrive trop tard. Que n'avons-nous eu ccMe. aubaine avant les élections. — Vous en auriez donc tiré parti? deman-dai-fe. , — Qwe voulez-vous ? il faut bien. C'est peut-être dégoûtant, mais c'est de la politique ( électorale. Nous n'aurions parlé à nos adver- ( s ailles que leur langage ; nous n'aurions fait i que leur rendre lu monnaie de leur pièce... » Ainsi pa.rlaiit un homme bien élevé, délicat en toutes circonstances, mais résigné, dans celle-^ci, à faire étalage de fumier. Seulement, quand on a accompli de lels exploits on en est peu fier. îjes gens qui ont tiré un si bon parti de Bonnot et Garnier, il y a deux ans, n'en ont plus tiré vanité quand le profit a été encaissé. Attendons, maintenant, pour voir ce qu'ils feront. La destinée leur sert à point deux , nouveaux petits Bonnot, c'est une tentation. Résisteront-ils ? C'est bien agaçant, en effet, de voir les adversaires servis par tes incidents de Lille; incidents dont-il est permis, sans hante, de déduire des conclusions légi- \ limes... ■ Peut-être, reverrons-nous le nom. de Bonnot sur des murs, à la dernière Ivewre. M ne resterait plus qu'à prier le ciel, à chaque veille d'élection, de donner un Bonnot à la Franee, puisque ce Bonnot est le salut des amis de M. le comte Woeste. BOB. An jour le jour lâ PqÏÏTIOUE L'autre jour, c'était à Seraing q>ue les MTï socialistes lraaient. vial-emrnmt le chef ÎLAj (de :1a gauche libérale. Hier, ce fut à Liège qu'ils empûcliei'cnt M. Paul Hy-mans de prendre môme la parole. Croyez-vous que cela va eiiiipôcher les cléricaux de nous donner comme aiHi'ôs ies socialistes ? Vous 6tes bien de votre village ! Ils font passer pour un désaveu des abus (les couvents le livre du « Père » Rulrten, qui les confirme avec candeur. Croyez qu'ils persisteront à déclarer queilabéraux et sociallistes ne font qu'un, malgré îles démentis des libéraux et des socialistes, démentis aidant jusqu'aux pires voies .de faits. Ce>tte latiti'tuide suffit à montrer comment, iils ont joué du cartel.Ils ont fait croire, aux électeurs peu avertis des complications électorales, que le cartel de ja.dis éttait une alliance et non une simple action pa.raiMcle. Ainsi, ils prirent détacher de nous les électeurs qui craignaient de voir un programme absorbé par l'autre. De pareilles craintes ne sont plus possibles aujourd'hui, depuis «des scènas comme celles de Seraing et de Liège... Les -socialistes ont rendu là à la vérité un- service qui fera plus que les meilleurs discours, «les plus irréfutables arguments. On ne peut ergoter sur .des .démon s* rat ion s aussi manifestes que les hurlements, l'imipossiMiiô complète de parler, l'envahissement méthodique des meetings libéraux tpar 'les socialisl-es. Tout en ■ nous accusant d'affiliance avec les socialistes, i.l est des cléricaux qui affectent de s :ndi-gner d'une intolérance contre ..laquelle ils nous reprochent de ne pas nous irriter. Nous nous indignons plus qu'eux. Mais nous savons resipecter rt-a liberté de chacun, ot nous 1 croyons que la violence -se retourne amani que .la ruse contre ceux qui l'emploient. Ce»! pourquoi nous avons «confiance dans un retour de l'opinion à ce libéralisme qui forme 2a. véritable doctrine nationale bci'ge. PETITE CHRONIQUE Regards en arrière 19 «mai 1389. — Inauguration,^ place Monge, a Paris, du monument élevé à la mémoire d'Etienna Dolet. Les mots du roi de Danemark. Le roi Christian X, notre hôte de demain, est • énorme. Les hommes cle cette taille ne pas^cn; ; pas généralement pour avoir de l'esprit. Il n'eu i manque pas, cependant, et ses mots, pour as-; sez jolis qu'ils soient, n'en ont pas moins -le ; mérite vraiment royal dé la débonnàireté. Dcr-j. nièremènt, à Copenhague, voyant venir dam-^ la rue uil groupe de jeunes gens qui, la casquette sur l'oreille, le regardaient assez inso-' îemment, il s'avança en souriant à, leur rencontre, et, ôtant son chapeau : — Pardon, je vois que vous ne me connais-' î soz point. Permettez-moi de me présenter. Je \ suis Christian X. ■ \ Les autres, confondus par tant de désinvol-' j ture, saluèrent à leur tour. Quand le tsar Alexandre vint jadis visiter Copenhague, il déclara solennellement au aune prince héritier en lui montrant la cou-oie d'une église russe : — Vous voyez cette coupole, eh bien ! en tussie, nous en possédons comme cela des milliers, sous lesquelles chaque citoyen peut enir prier en paix. Le futur monarque répliqua : — Vous voyez, sire, tous ces toits, eh bien ! 3 Danemark en possède comme cela des mil-iers sous lesquels chaque citoyen peut vivre in paix. Le bout de l'oreille. Les journaux cléricaux, nous l'avons dit, ont- furieux de l'incident survenu à Lille, le our des élections. Et, plus on réfute leurs pieux dérivatifs, moins ils décolèrent. Le « XX0 Siècle », reconnaissant les faits, — l serait plutôt difficile de faire autrement î — 3S atténue avec une complaisance et une cha-ité toutes chrétiennes. Il crie à l'exagération e notre part. Plein de bienveillance, il nous ndique notre erreur : avec un peu plus de modération, — d'après lui, — l'affaire de Lille, labilement exploitée, aurait pu donner quelque chose... Habilement exploitée ! Ces deux mots; ne ont-ils pas le plus délicat, le plus délicieux les aveux? Quelque retors que l'on soit, et erré sur la polémique électorale, on ne peut lourtant s'empêcher de prêter à l'adversaire es raisonnements que soi-même on tient, les irocédés que soi-même on met en pratique... Habilement exploitée ! Qui donc parlait de lire la vérité toute simple, de la montrer toute me ? Qui donc traitait certains hommes de politiciens », parce qu'ils mettaient l'intérêt )olitiquc avant, celui de la vérité ? La vérité ? la dire ? allons donc ! On l'ex->loite.Et on s'efforce de l'exploiter habilement', — :'est-à-dire au bénéfice du parti clérical, — l'est-à-dire au bénéfice d'un parti qui ne se naintient qu'en falsifiant la vérité ! Démocratie royale. Christian ne s'attendait certainement pas à ;elie-là : les socialistes bruxellois le récla-nent — ou à peu. près, — pour un des leurs, îfc le porte-parole de cette ahurissante reven-iication est M. Kamie.1 Huysonans ! Voici l'histoire en deux mots : M. Max, le listingué bourgmestre de Bruxelles, se soutenant des paroles déplorables prononcées par certains socialistes du conseil communal, lors des précédentes réceptions royales, ne voulut pas que les crédits nécessités par ta visite du souverain danois fussent discutés en séance publique. Il demanda donc que e conseil se prononça, en comité secret, sur le chiffre proposé par le collège. Jugez de la surprise générale lorsque M. Huysmans déclara que ses amis .n'émettraient pas cette fois de vote hostitle «parce que Christian était un roi démocrate » !... Un roi... démocrate? Oh! purs de la Maison du Peuple ! Trousseaux et toilettes. Une jeune Américaine, — riche de quelques ilizaines de millions, — vient de prendre époux ?t l'énumération des diverses pièces du somp ueux trousseau, ainsi que des innombrable: ?t précieux cadeaux, remplit les colonnes des journaux de New-York et de Chicago. Le.1-.iironiqueurs s'extasient sur les bijoux, se pâ nent sur les dentelles, et, péremptoirement concluent que jamais on ne vit telle prodiga ité de « colifichets ». Croyez-vous? Lors di nariage de Ml,e de Tournon, — il y a quelque lemps déjà, c'était en mai 1773, — la seule VIma du Ba.rry, qui allait devenir sa tante iffrit à la fiancée pour 10,000 francs de « gar îitures, bourses, jarretières, sacs à ouvrage iventails, le tout pris chez Payelle,. marchant :1e modes à l'enseigne des « Traits galants » Dour assister à la cérémonie, Mmo dti Barry -/empresse de se commander, chez Le Nor ïiand, un « habit de jour de 2,400. livres », et. Dour la soirée, un « grand, habit » de 5,400 fr ^es dépenses ne sont nullement, somptuaires Jne robe « présentable » vaut 3,000 livres; une • parure de déshabillé », de 4,000 à 7,000; inic •obe en satin blanc et martre, 10,000; une robe brodée par Davaux, 10,600; une robe « grain îabit de velours blanc, au corps rebrodé er paillettes et paillons, 12,000 ». En deux ans, lt comtesse du Barry dépense, chez Vanot, poui 11,000 livres de dentelle, et de Choiseul rc qui est la simplicité même », — s'il faut er croire les chroniqueurs du temps, — en porte parfois, pour 45,000 francs... Quant aux den :elles de Mme de Boufflers, nul n'ignore qu'elle: valent plus de ?.00,000 livres!... O confrères d'outre-Océan, prenez-en votre parti ! L'antique adage : « Nihil novi » serc toujours vrai... <5=^=9 „ .. Coïncidence. Nous indiquions, l'autre jour, qu'en Angleterre, un professeur avait appris à des en fants à marcher. Ce -n'étaient pourtant paî des bébés. Ils étaient âgés de huit à douze ans. Mais on leur enseignait à marcher., dans les rues, à traverser 13, chaussée avei iIq minimum de risques pour eux — et poui les autres. Nous nous demandions si cette méthode ne /pourrait pas-, être appliquée, tout ai moins tentée, chez nous. Or, le même Tour, notre confrère Gustave Téry, enregistrant dans le « Journal » les do léances d'un chauffeur raisonnable se plai gnant des difficultés de la circulation, écri vai-t , Gardons-nous d'opposer, comme deux classe ennemies, les piétons et les automobilistes c'est de la plus vaine démagogie. Il n'est .pa de piéton qui ne prenne l'autobus, et les chaut feurs déambulent comme tout le monde. Qu'il aillent à pied ou en voiture, tour< ont le mêm intérê à observer les mêmes règles, qui assu rent le maximum de .sécurité commune. Il n s'agit pas d'interdire la marche aux piétons mais il s'agît peut-être (ne vous récriez pas de leur apprendre à marcher. Ici ridée vient du chauffeur. Là elle partai du piéton. Tablant sur deux points de vu différents — souvent opposés ! — Es arriven à la même conclusion. Ce qui prouve, sans doute, qu'elle est bonne Î^OïlT?8Îi«» A la m min Monsieur X..., n/> 1-e •pom-niofls pas, a d'a-bor été légèrement réactionnaire,, il- devient, liber: par la suite et le voici aujonrd'ihni socialiste. TJn de ses -adversaires lui reprochait léeen ment ces changements d'opinion. — Moi, fit notre homme, c'est entendu; i'ai e plusieurs opinions, mais je n'en ai pas change Je les garde « toutes »! la électorale M. LOUIS FRANCK, A GAND, PARLE DE LA POLITIQUE FINANCIERE CLERICALE M. Louis Franck a fait, hier, à Garni, dans la grande salle de la Maison libérale, sous la présidence de M. de Ridder, sa troisième conférence sur la politique financière du gouvernement.Il s'est occupé spécialement des Nouveaux impôts Au moment où les nouvelles lois d'impôts furent proposées, des institutions autorisées et indépendantes, telles la Chambre de commerce d,'v\nvers, les commissions des Bourses, les grands établissements de banque les déclarèrent dangereuses pour notre expansion économique. Des catholiques notoires, anciens ministres comme M. Delbeke, vice-président de lo Chambre comme M. Nerincx, s'associèrent i< ces critiques. Rien n'y fit : le gouvernemeni posa la question de confiance. Les lois furen' votées, malgré nos critiques et nos eftorts. Huit mois se sont écoulés et l'on commence î constater les résultats. L'effet des impôts sur les affaires D'octobre 1912 à mars 1913, sous le régime eles anciennes lois, il s'est constitué en- Belgi que, en six mois, 29G sociétés anonymes, ayan ensemble 288 millions de capital, soit plus d'ur quart de milliard engagé dans les affaires. D'octobre 1913 à mars 1914, sous l'empire de: lois nouvelles qui accablent les sociétés ano nymes d'impôts, les nouvelles constitution! sont tombées, en six mois, de 296 à 124, soi une diminution de 60 p. c.', et le capital es tombé à 52 millions, soit une diminution d< 80 p. c. Il est à remarquer que le poids des impôt: ne se fera sentir pleinement que dans quelque: années. N'est-ce pas que pour un gouvernement di « prospérité nationale », c'est là un bel ou vrage ? Et n'est-ce pas avec justice qu'un or gane économique indépendant qualifiait, hier ces mesures de lois néfastes ? Un lourd impôt sur le revenu Si des sociétés on passe aux actionnaires e aux porteurs d'obligations, qui, dans noir pays, sont souvent de très petites gens,, on en tend partout des plaintes justifiées, même dan les rapports des conseils d'administration eom posés de catholiques notoires. Partout ailleurs, avant de faire de nouveau; impôts, on coupe court aux fraudes, aux éva sions fiscales qui sont de -pratique constant et connue dans les contributions .existantes Pourquoi n'en a-t-on pas agi ainsi che nous? Par électoralisme, parce qu'on s'es flatté que l'impôt étant perçu -au siège de 1 société; l'actionnaire ou l'obligataire l'ignore raient ! C'est le même manque de sincérité qr a toujours présidé à la politique financière d gouvernement clérical : il a imposé le bêtai !a farine, le fromage, les ouvertures de crédi les polices d'assurances; il a grevé aussi trè lourdement la population, niais en spéculai: sur ce que toutes ces charges ne figurent pa au billet de contributions. Peu importe qu'en agissant ainsi, on atte gne les plus pauvres en épargnant les plus r clies. L'essentiel est d'avoir de bonnes élee lions ! Que nous réserve l'avenir? Si la majorité cléricale montrait en ces nu tières» quelque indépendance, l'avenir sera moins sombre. Mais elle approuve tout, le yeux fermés. Le scandale des 93 millions cl dépenses supplémentaires pour les fortifiée lions d'Anvers, les bons du Trésor placés, pa petits paquets, aux quatre coins de l'Europ< la révélation des énormes commandes faite sans adjudication publique, les dépassemen constants de crédit, les tours de passe-pas£ l par lesquels M. de Broqueville met à charge o l'emprunt des dépenses que M. de Smet ci , Naeyer a déclaré « in terminis » devoir êti ■ supportées par l'impôt, rien de tous ces abi n'émeut la droite. Jadis, des hommes cornu: i M. de Lantsheere, M. Beernaert, M. Cooremai faisaient parfois entendre un timide avertlss ! ment. Aujourd'hui, plus rien : les uns veulei ; être comte ou baron, et les autres ministr puis administrateur de société, et tous se ta l sent. C'est au pays à dire s'il veut aller à une cata trophe I Les éléments modérés et flottants, s'i n'ont pas le courage de se ressaisir et de ma quer leur mécontentement, en porteront la re ■ ponsabilité et le poids. M. Franck critique ensuite rapidement 1 1 politique générale du gouvernement, et ma 1 que la nécessité de renforcer le parti libéra M. PAUL HYMANS A VERVIERS Devant un public choisi, où l'on remarqua quantité de dames et qui remplissait totalemei 1 le théâtre des Nouveautés, M. Paul Hymai est venu donner meeting, samedi soir. M. Pe zer de Clermont présidait, entouré des cane 1 dais de l'Alliance libérale-progressiste, :vli\ Mullendorff, J. Lejeune, Thonnard. Crutze ' Andelbrouck, James et de quantité de perso • nalités libérales. L'orateur qui, après avo retracé le passé glorieux du parti libéra surtout fait le procès cle la gestion fina ^ cière désastreuse de nos maîtres, a été u ui i force persuasive extraordinaire et a termii . clans une indescriptible ovation en disant : foi dans le bon sens national pour mettre ? holà à la course aux aventures où nous soi ' mes actuellement entraînés. i A la suite des violents incidents du meetii de Liège, où M. Paul Hymans ne put mêï 1 y prendre la parole,la Jeune Garde libérale-pi 2 gressiste de Liège a adressé à M. Paul Hyina le télégramme suivant : « Profondément indignée de l'attitude s< • taire et intolérante de 'a foule fanatisée, au née par quelques meneurs socialistes au mt ting de ce dimanche, au Cirque des VaiTét; ^ en vue uniquement, sous préiexte d'user L1 contradiction, de saboter une réunion antic ricale, la jeunesse libérale liégeoise, croyant faire en cela l'interprète de tous les citoye partisans de l'ordre dans la liberté; vous < ? voie son salut avec ses acclamations eilthe siastes n. au CONSEIL COMMUNAL DE BRUXELLES AVANT LA SEANCE Il y eut une petite innovation, à la séance d'hier, du conseil communal. Avant d'entrer en séance, nos mandataires publics, réunis dans la salle Maximilienne, examinèrent les plans relatifs aux modifications imposées par l'Etat à la convention de 1903, concernant la transformation du quartier cle la Putterie et de ses abords. Le bourgmestre a exposé en» quelques mots très clairs comment le gouvernement entend empêcher les constructeurs d'immeubles de la rue de la Bibliothèque, de la rue Ravenstein et plus bas, d'abîmer le panorama de Bruxelles en y élevant des gratte-ciel intempestifs. Il a excellemment montré l'avantage esméti-que de cette servitude que M. De Mot seul, — <jui l'eut cru? — a trouvé regrettable. Il est vrai qu'il se plaçait, uniquement au point de vue de la revente des terrains et de l'intérêt des contribuables... EN SEANCE La séance publique est ouverte. M. Max annonce que Mmo la duchesse d'Urscl a lait remettre à la ville des documents relatifs à l'administration de la capitaJle, qui faisaient partie de la succession du grancl'père de son mari, qui fut maire de Bruxelles. 11 exprime à la donatrice les remerciements de l'assem-: blée. (Très bien.* L'INCIDENT DE LA GRANDE BOUCHERIE L La parole est ensuite donnée à M. Steens pour une communication. M. Steens. — M. C. Huysmans m'a demandé , s'il est exact que j'aie vendu les parts que ma ' famille possédait dans la Grande Boucherie depuis plus d'un siècle. Je note d'abord qu'il a 1 avoué que c'était mon droit incontestable, î Mais, était-ce opportun ? Il y a plus d'un an ci demi qu'une personne honorable nie fit part i de son désir d'acquérir toute la propriété de la , Grande Boucherie pour la restaurer ou la re 3 construire. Je trouvai cette idée heureuse étanl donné que cet immeuble appartenant à plus - de deux cents propriétaires, il était impcissi - ble d'arriver à une solution sans cette initia - tive. J'ai donc consenti à ce moment une option que je devais à ma loyauté commerciale de respecter. M. Steens expose en détail cette opération qui se résume à l'exécution d'une conventior t conclue avant même que la commission de; , monuments ait exprime l'avis que la conser vation de ce monument s'imposait. S'il ne s'es „ pas expliqué plutôt, c'est, par dignité et pa: ' respect des traditions ^cqnnnuiiaJes. Nul ne l'avait prévenu de cette brusque agressioi c dont il n'avaif été question que dans une feuilh qui a érigé la suspicion en système et decla ^ rait qu' « on pouvait s'attendre à tout de lî part d un doctrinaire (Exclamations.) z ; M. Max prend acte de ces explications e montre <fù:il n'y avait dans cette affaire, don 1 on voulait tirer argument contre M.- Steens " que l'accomplissement d'engagements pris. 1 i en fut ainsi notamment pour le conseil de: j hospices en des circonstances similaires. L bourgmestre donne lecture d'une lettre prou vant que l'engagement de M. Steens était beau coup antérieur aux débats actuels. Enfin, M s Steens n'a pas nui aux intérêts de la ville, ca t il a traité à 1,000 francs par étal, alors qu'il s se vendraient actuellement à'3,000 francs. M. C. Huysmans. — J'avais demandé à M i- Steems si oui ou non il avait vendu. Il a. falli i quinze jours pour obtenir l'aveu. Mais cet avei devait être entouré d'explications telles que 1j faute soit atténuée. Sur divers bancs. — Il n'y a pas de faute ! M. C. Huysmans entre dans les à-côté de 1 question, — et y reste. Il revient, toutefois, a î vif du débat par un retour offensif précis. I M. C. Huysmans. — J'ai dit epie « privatem > vous aviez -1er droit de vendre, mais vous été •" un ancien échevin au courant du passé de 1 r ville. Vous étiez assez riche pour ne pas vendr i, des parts que vous auriez dû garder pour pei s mettre à la Ville de n'être pas victime des spe s culations. Voilà tout ce que: j'avais à dire. M. Max. — La première fois que la Commis sion des monuments nous a saisi de la questio: e du maintien et de la restauration de la Grand e Boucherie, c'est, — mon dossier le prouve, — I e 22 mai 1913. Or, le 6 mars 1913^ je recevais 1 s visite d'une personne qui me déclarait que K e Steens était lié vis-à-vis d'elle. Nous seron j donc d'accord pour rendre hommage à lai pai ' faite correction de l'honorable échevin... " M. C. Huysmans persiste à soutenir que 1 question cle la Grande Boucherie était pose' l" depuis longtemps. La responsabilité morale cl M. Steens était engagée. 5- Ls M. Max. — Ici, la légalité traçait la concluiï r" de M. Steens. Vous n'avez pas contesté l'hone 5- rabilitê privée de M. Steens. M. C. Huysmans. — Non ! a M. Max. — Hé bien ! nous pouvons constate L._ que M. Steens a agi, en toute crctte affaire, d façon que nous dussions tous reconnaître s • loyauté. M. Bauwcns tient à acter qu'il n'y a pa d'analogie entre l'acte de M. Steens et une déc ,1 sion prise par le conseil des liospiées. M.Steen: ~ ami de l'esthétique, aurait pu demander à i] II Ville si elle ne voulait pas profiter de saisitu. ls tion spéciale pour prendre des garanties à ci t- égard. Au conseil des hospices, où l'on gère i- bien des pauvres, on n'a pas à tenir comp j de pareilles considérations-. Il n'y a donc rie ' de commun entre les deux cas. M. De Mot. — M. Steens a veinelu à un m :î" ment où il n'était nullement question du mai ir lien de la Grande Boucherie II n'a fait aucui 1, spéculation, au contraire ! li a. agi dans la pl n- nitude de sort droit. La semaine dernière, c ie a. vendu des étaux en vente publique. La vil . n'a pas enchéri. Pourquoi pas?... M. Steens insiste à nouveau. Il n'accepte ni lement l'expression « faute ». Il n'en a aucune le se reprocher ! 11 Et cette « question personnelle » s'éternise, | au grand dam de la bonne administration i I notre pauvre capitale. Le reste de ce débat co S fus et quelque peu villageois ne nous apprei *g rien de neuf et embrouille plutôt les choses. 1 .v traditionnel « l'incident est clos ! » apporte t o- véritable soulagement !... LIS L'ALLEE VERTE ;c- M. Huisman-Van cîen Nest appelle l'attentif ie_ sur la. situation de l'Allée-Verte dont le rep vage toujours promis et toujours retardé c : vràit être entrepris d'urgence. ■s' j ?V5. l.emor.nïcr, en réponse à cette questio de annonce qu'il a été autorisé par le collège lé- étudier quel crédit serait nécessaire pour fai se I ce travail dans eles conditions raisonnable nç-j.1 On tâchera de l'achever avant ,1'inaugurati *J du canal maritime. i M. Ce Sremaocker signale l'état déplorai >u"s élans lequel se trouvent les bâtiments d© l'a J ci en ne gare de l'Allée-Verte. On devrait attii l'attention du département des chemins de fer sur cette situation pour qu'il y soit remédié avant l'inauguration du port. M. Max. — Ce sera fait. L'ANNEXION DE MOLENBEEK M. Max annonce ensuite que le collège a examiné le rapport sur l'annexion de Molenbeek à la capitale. 11 a été unanime à s'y montrer favorable. (Très bien sur tous les bancs.) M. Huisman-Vanden Neste. — Parfait! mais je proposerais d'employer partout le mot de « réunion » au lieu d'« annexion ». Il s'agit, en effet, d'une fusion. (Entendu !) ESTHETIQUE URBAINE Le conseil approuve sans discussion fave-nant à la convention de 1903, qui a fait l'objet de l'échange de vues qui a eu lieu cwant la séance. DIVERS A propos du cahier des charges pour la location du droit de stationnement des voitures de place, le collège demande d'y insérer une clause lui permettant d'exiger qu'à certaines heures, la Compagnie des autos-taxis renforce le stationnement, là où c'est nécessaire. M. Max permettrait volontiers de dégarnir légèrement certains stationnements où le trafic est faible pour en renforcer d'autres au mo-meint où ils sont assaillis de voyageurs. Une opposition se dessine contre cette façon de voir. Après un débat confus, le cahier des charges est approuvé sous la réserve de la latitude prévue par le collège. Le conseil se constitue en comité secret. COMITE SECRET Le conseil nomme, en qualité de résident des hospices et hôpitaux, M. le docteur Marteau, et on qualité d'adjoint, M. le docteur Maloens. ta visite in roi et flfi la reine île Danemark A LA COUR DE BELGIQUE Le roi et la reine de Danemark venant de Paris et attendus, cet après-midi, à Bruxelles, franchiront la frontière à 1 h. 35; ils seront salués à la gare de Quévy par le lieutenant-' général Kuwet, commandant la 5° division d'armée, et les autorités civiles. A l'intérieur . dé la gare, les honneurs seront rendus par une garde d'honneur du 2° chasseurs à pied, en j grande tenue, avec musique et drapeau. A LA GARE DU NORD L Les voyageurs royaux arriveront à la gare du Nord, à 3 heures. Le Roi et la. Reine, accompagnés de leur suite, iront recevoir leurs l liôtes à la descente du train. Une garde d'hon-L neur-, fournie pal* le 2e carabiniers, sera placée à l'intérieur de la gare du Nord; elle sera com- 1 posée de quatre détachements, avec le drapeau ' et la musique, et commandée par le chef de 2 corps. Elle sera en position dès 2 heures et de-[ mie, en grande tenue d'été. Une compagnie sera chargée du maintien de i> l'ordre à l'intérieur de la gare. i A leur sortie de la gare, les couples royaux seront, comme on sait, acceuillis par l'hymne • national danois, chanté par les enfants des éco-1 les. Puis le cortège se formera; il gagnera le j Palais de Bruxelles en passant par le boulevard Botanique et la rue Royale. Les troupes formeront la haie sur le parcours du cortège royal; elles occuperont leurs empla-) cements dès 2 heures et demie. i Une escorte d'honneur, avec l'étendard du régiment et commandée par le chef du corps, sera fournie par le 1er guides. ; Une garde d'honneur de deux compagnies, J fournie par le 1er carabiniers et commandée s par le chef de corps, sera placée à l'entrée du - Palais royal. . Le général-major Leclercq commandera les troupes à cheval, et le général-major Delforge les troupes à pied. î Les voies transversales ne seront barrées e qu'à 14 h. 50, de la gare du Nord à la porte de i Schaerbeek, et qu'à 15 heures, de la porte de '. Schaerbeek au Palais royal. AU PALAIS DE BRUXELLES Les présentations des princes et de la princesse Marie-José ainsi que celle des membres du gouvernement, auront lieu au Palais de 0 Bruxelles, où le Roi, la Reine et. leurs hôtes se-e ront très probablement à 3 heures 20. Les membres du gouvernement seront présentés aux souverains danois dès leur arrivée à Bruxelles. e Ils se trouveront au Palais en uniforme, Ivers 3 heures un quart et recevront le cortège royal au bas du grand escalier du Palais. A 7 heures 15, un grand dîner de gala sera offert, au Palais cle Bruxelles, en l'honneur du roi et de la reine de Danemark. s LES MESURES BTORDRE i- En vue de maintenir l'ordre sur la voie pu-a blique, aux abords du cortege, M. le bourgmes-tre Max & pris un arrêté interdisant : 1° de col-porter ou de distribuer des circulaires, pros-q pectus, imprimés ou objets divers; 2° d'étaler n des marchandises ou de placer des tables, sièges, échelles on objets quelconques pouvant > servir d'estrade et 3° de jeter des papiers ou v tous autres objets. f Ces mesures devront également être obser-n vées, les jours suivants, sur les voies publi-le épies suivies par les cortèges royaux qui traverseront nos rues les 20, 21 et 22 mai. t- De plus, la circulation des véhicules dans les & rues suivies par le cortège sera interdite mardi, dès 2 heures. — Les personnes qui occuperont des fenêtres le ou d'autres emplacements dans les maisons n- particulières sur l'itinéraire du cortège, ont id donc intérêt à s'y rendre avant 1 heure de _,<? l'après-midi, attendu que l'accès aux habita-ui (ions sera quasi impossible après ce moment. La circulation sur la place Rogier étant interrompue dès l'arrivée des troupes, les voyageurs, à partir de 2 heures et demie, devront m se rendre à la gare du Nord par les rues du a" Marché et Zérezo. Un service de secours médicaux sera orga-n> uis'é. Une voiture d'ambulance de l'armée sta-à tionnera boulevard du Jardin Botanique; une re autre, du corps des sapeurs-pompiers de Saint-:s- Josse-ten-Nocde, stationnera au bas de la rue )n Saint-Lazare. llG Enfin, M. le bourgmestre de Bruxelles fait n- appel à la population de la capitale pour er qu'elle pavoise, sur le parcours des cortèges,

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