La chronique: gazette quotidienne

1254 0
close

Warum möchten Sie diesen Inhalt melden?

Bemerkungen

senden
s.n. 1914, 27 März. La chronique: gazette quotidienne. Konsultiert 23 Mai 2024, https://nieuwsvandegrooteoorlog.hetarchief.be/de/pid/xd0qr4s64q/
Text zeigen

Over deze tekst

Onderstaande tekst is geautomatiseerd gemaakt met OCR (Optical Character Recognition). Deze techniek levert geen 100% correct resultaat op. Dit komt mede doordat oude drukken moeilijker te lezen zijn met software dan moderne. Dat betekent dat er onjuiste tekens in de tekst kunnen voorkomen. Er wordt gewerkt aan verbetering van de OCR software

GAZETTE QUOTIDIENNE f ' bureaux 5 et 7, Galerie du Roi (Passage Saint-Hu BRUXELLES ■H TÉLÉPHONES Administration' N* ïSSlt OArlonlI/.n 7V2 • liSHU 2 ABONNEMENTS • FONDATFnR • i RÉDACTEUR EN CHEF • ANNONCES ; page : 30 cent, la petite li^no. — Réclames (après les spectacles), i fr, la ligne. Faits-divers (corps), 3 Ir. T, ^ ABOnnhMENTS . . FONDATEUR. KKDAL1LUK iSfl . faits-divers (lin1 o fr la li<*np — Nécrologies •. 2 fr. la ligne. — On ne garantit pas les dates d'insertion. Bruxelles : 12 francs par an;,— 6 francs pour six mois; — 3 francs pour trois mois. , 1 in?aniin i mnnmtTitm ® ' ' " " ' ° " , ,» r. >. a » i i c* « pm1t4iim TWnh a TO9 La Province 15 francs par an; — 7 fr. 50 pour six mois; — 3 fr. 75 pour trois mois. VÎClOP (le Ici HESBA1E JCQQ (1 ARDENTE La publicité commerciale est exclusivement reçue a 1 Agence-Réclame Godts, 2, place de la BourSè, a Bruxelles. Teléph. A. 3199 BOUSCULADES DE DÉPART M1NISTÉR1EI par M. Fulgeiicc Masson membre de la Chambre des représentants Le XX' Siècle a fini par comprendre com-ïien étaient fielleuses, pour M: Lovie, ses attaques inconsidérées contra l'àdunmîstra-tiou des finances. .Accuser de favoritisme 'politique des fonctionnaire» qui sont «ou» 'les ordres du ministre des finances, qui n'ont nul ipou-voir, sinon de proposer au choix «lu ministre les candidats qu'île tiennent pour les .plus méritants, n'éfcait-ce point .frapper le ministre Jui-méme, eu ■pleine iioitrine, et le laxer de légèreté, O'.I id'avcug'lejnent, ou de 4®tt>ïease coupable ! ijt XX' Siècle a trop d'affection pour M. Levie, pour compromettre aussi légèrement la réputation de ce ministre, autour duquel des amis plus clairvoyants s'efforcent de faire planer une (légende d'impartialité. Aussi, pour se tirer du mauvais pas dans âequel il s'était enferré, et dissiper l'impression de gftchi's qu'il faisait peser sur M. Levie, nononce-t-il ù .ses insinuations multiples et à son plan d'attaque générale, pour s'appliquer à un seul cas. Plus de manigances permanentes; plus de coupes sombres, foin dit comité de salut pu-Mie, .qu-i faisait surgir au sein de l'administration les fantômes de la Terreur. Billevesées que tout cola î. Toute cette 'artillerie se réduit ù un coup de pistolet ! Il n'y a. eu qu*un petit méfait, une nomination escamotés dans lia bousculade du départ de M. .Levie t'Allons, nous voici rassurés, s'il y a eu faiblesse ou légèreté, c'est par excep-. lion, et, tircon's'tance atténuante, très atténuante, fce fut grâce ù 'la bousculade du départ!**» QfieWe ingéniosité d'esprit il y a dans le journaliste fécond et inventif qui dirige le X7\' Siècle. Jamais, en effet, ministre ne quitta ses Jonctions avec moins de précipitation que M. Levie. Son départ était Irésolu, décidé, publié depuis de longs mois : M- le ministre a pu faire ses ma/Iles très à son aise, et les nominations aussi. XI -a préparé sa sortie <ivec autant de méthode et de sérénité qu'il avait mis de réflexion pour entrer. Nul n'est anoins lat'fairé que M. Levie, ce qui ne veut pas dire qu'il ne soit fort occupé, mais il a des allures tranquilles .et régulières qui obvient les bousculades ! iLe XX" Siècle nous le fait voir sous un assied nouveau et inattendu ! Faisons .crédit à son imagination. Après tout, je préfère, dans l'intérêt de 'tout le mondé, l'histoire de la. bousculade à l'iiis-'oire du comité de salut public : le comique vaut mieux que le tragique. 11 est regrettable, seulement, pour la bonne renommée de celui qui a écrit ces pages de 'la peitîte histoire, que les versions soient si diverses et si promptement modifiées. Il faudra beaucoup de bonne volonté pour y croire, même dans le plus lointain avenir. Après ça, que le XX' Siècle m'impute des contes de bonne femme et de brigand, je lie saurais faire autrement que de rire, puisque les contes dont j'ai parlé sont sortis de ses presses ! Voilà pour îes finances. * * * Revenons aux vicinaux. Le XX° Siècle a été 'très agacé de ma réponse ! Aussi, toisse-t-il ses .calomnies dans son tiroir; il a raison, elles n'auraient jamais dû en sortir; elles ne pourraient, d'ailleurs, tourner que contre lui, si on voulait les éclaircir. Mais il cherche un pendant à sa posture; il me prend à partie, comme si j'avais dirigé quelque insinuation désobligeante pour le directeur général de ila Société nationale : " Pourquoi, me dit-il, qualifier de scandaleuse la nomination du directeur généra! de ila Société nationale ? Avez-vous quelque Chose à dire contre l'honorabilité ou le talent de cet homme distingué. »> Eh non! Je n'ai rien à dire contre son honorabilité, et je n'ai jamais rien, dit qui pût lui porter ombrage. Mais je demanderai au XX' Siècle, pourquoi., entre beaucoup de fonctionnaires, aussi distingués que lui, et d'un mérite supérieur, on l'a choisi, pour le mettre à la tète de la Société nationale? Je lui demanderai surtout d'expliquer pourquoi on l'a préféré au fonctionnaire qui avait fourni une longue carrière à la Société nationale, auquel l'expérience, les éminents services, un talent supérieur à l'ami du XX' Siècle donnaient quelque droit à la direction suprême de la Société nationale, et que le conseil d'administration fut unanime ù proposer ? Ce fonctionnaire avait une tare, il est vrai, il est libéral. L'a-vait-îl fait voir? s'était-il jamais mêlé activement de politique ? Le XX' Siècle serait fort en peine de le démontrer.L'autre, au contraire, avait une qualité transcendante : il avait montré une dextérité et une souplesse remarquables à servir les desseins électoraux de M. de Broqueville durant la campagne de. 1912. Je l'ai déjà dit, et à cola le XX' Siècle n'a rien trouvé à répondre. Il préfère chercher des diversions, me questionner sur des histoires comme celle du politicien libéral qui a fait rétablir, pour un de ses .proches, un poste jugé inutile. Je ne suis pas du bâtiment, je ne saurais lui répondre. Qu'il s'adresse ù M. de Burtet, qui fut !e grand maître à la Société nationale durant plus de vingt-cinq ans, et qu'il lui demande compte de cet abus. M. de Burlet, qui n'esl point libéral, lui donnera, sans douEe, le; plus plausibles explications, et s'il en est empêché, tant pis pour lui, et non pour moi. fulgence masson. MENUS FAITS, PROPOS fMNUS LE RALLYE-COLONEL II ij a deux cents livres à qui placera une balle dans le colonel Sovfet bey. Ce militaire a été récemment condamné à mort par la cour martiale de Constanlinople. Il avait, en effet, exercé les {onctions de commandant de place, quand le précédent parti était au pouvoir, et cela explique à suffisance sa condamnation. Malheureusement, il a donne un bien fâcheux' exemple à tous les colonels turcs ; il n'était pas là le jour où on le condamnait, il n'est pas revenu le lendemain. L'arrêt de mort dans la poche d'Enver beij, c'est comme si ce gracieux minisire voulait jouer de la flûte dans son narghileh, çà ne rend pas. Et Sovfet bey se porte comme un charme dans le Lieu inconnu qu'il a choisi pour cultiver son jardin, ses femmes, ou lire la Chronique. Môme turque, une fus lice a sa majesté et ne veut pas qu'an y attente ; le gouvernement a mis à prix la lâte de Sovfet bey. La chasse est ouverte. Vous pouvez y aller, car on n'a imposé, que je sache, au cime condition d'âge, de sexe ou de nationalité à ce sport. Professionnels et amateurs peuvent également se faire inscrire. On peut chasser au chien courant, en battue, ou à courre. Je vous conseille la chasse à courre, c'est plus chic, vous voyez ça d'ici, : le lancer, le bien aller, l'Iiallali, la curée (n'oubliez pas d'emporter un cor de chasse),et les honneurs du pied au grand turc, la fouaille (c'est à proprement parler ce qu'on donne aux chien) à Enver bey. Voilà, n'est-ce pas, qui donne une crâne idée de la civilisation turque. Justice et progrès, quelles belles fêles on organise en votre nom. Et comme le sombre Abdul Ilamid, aux lèvres pâles, doit rire en sa triste retraite. A coup sur, ceux qui l'on chassé ne font, pas mieux que lui, mais il me semble qu'ils font aussi bien. Il est simplement fâcheux que pour donner une note plus orientale au rallye-colonel offert, par la Sublime-Porte, aux sportsmen du monde entier, il n'ait pas été inscrit dans les conditions que le colonel devait être empale par les soins du vainqueur. BOB. < i Au jour le jour LA POLITIQUE Si l'on pouvait tirer quelque vanité MT» icle ces pauvres querelles politiques, nous devrions éprouver un vif senti-ment de (satisfaction devant l'état où se trouve réduite la ucongréganist-e» Presse, d'Anvers, en mal, l'autre jour, comme on sait, de polémique avec nous. C'est du plus loin que nos lecteurs se souviennent! Ils se rappellent, pourtant, de quoi iil -s'agit. L'a Presse s'était fort éle-vée contre 'V Indépendance, qui avait été au nombre des journaux li/J>éraux,:com:parant le système d'invective ù la Veui'i'lol. aux préceptes de charité évangélique, rappelés par le cardinal M'ereier.iLa Presse nous disait,il y a quelques jours : « Nous ne voulons pas être chaii-tains, bonasses et poires », selon le style du bon polémiste, sou-haitant qu'on mutilât une domine coupable d'avoir épousé un défroqué... Pour ex-cuser cette humeur, aussi peu chrétienne que fort cléricale, la Presse arguait des attentats des libéraux,la «fameuse» campagne contre les missionnaires, la «rage» laïcîsatricé. Il eût été plus simple, nous 'l'avons dit, de nous renvoyer, comme fit le Bien public, à un livre Hhéologique, expliquant que c'est charité de détruire ses adversaires-Par un fâcheux scrupule, la Presse n'ose pas ce cynissme bien clérical, et elle nous explique que toutes ces déclarations, elle ne iles fit que pour garder aux malades les bonnes .sœurs qui les soignent si bien... Allons, nous sommes heureux de l'avoir réduite à cette curieuse dérobade !... Sûr qu'au premier jour, eWe nous expliquera de nouveau une manière plus énergique de ne pas être «poires»), en étant charitables... comme l'évangile le prêcha il y a trop longtemps... PETITE CHRONIQUE Regards en arrière 27 mars 1871.— 'Rome est déclarée capitale do royaume d'Italie. Deux mots au « XX0 Siècle » Le « XXe .Siècle », dans une de ses crises quotidiennes, nous somme de lui donner notre sentiment sur M. Calonette et Mme Caillaux. Nous ne froisserons -nullement notre confrère en remarquant que nous n'avons jamais accoutumé de jongler avec les cadavres, et que, devant la. mort, Une sérénité s'impose qui doit faire taire les passions politiques, atteignissent-elles à .l'hystérie. iDans cette déplorable affaire, tout le monde a, qui plus, qui moins, sa part de responsabilité. Nous ne pardonnons pas plus à l'assassinat qu'au brifaudage : Mu,c Gaillaux est inexcusable ; M. Calmette eût dû renoncer, en raison de leur source trop intime, à publier certains documents. iL'on peut, d'ailleurs, se demander si le « XX< Siècle » eût été si sévère en tout autre cas, e1 si la personnalité de M. Caiillaux, peu défendable, d'ai'l'Leurs, n'est pas l'origine des réquisitoires de notre confrère contre Mm« Caillaux, •Libre au « XX0 Siècle # de se transformer er pourvoyeur de guillotine : nous lui laisserons ce triste courage, comme nous lui en avons laissé beaucoup d'autres, et continuerons à | user, dans nos appréciations, de cette impar tiaiité trop oubliée par les cléricaux, mais q est la décence et l'honneur de notre profe sion. (5^=9 Eloge dangereux. 'Un organe de droite, un des derniers rer iparts de l'antimiiitarisme clérical, reprodu quelques observations de la «Gazette de Liègi touchant notre tactique de défense territori'a et la possibilité d'une attaque brusquée. Voici ce qu'il en déduit : Si les observations de la « Gazette de Liège sont fondées, elles démontrent simplement qu même dans nos sphères militaires, on ne ci o pas plus que nous ii la possibilité du crin que les Anglais et les Français imputent au chefs de l'année allemande, puisqu'elles i prennent aucune précaution contre la prétei due « invasion brusquée ». iLe cas échéant, la question serait précisi ment de savoir si', « en ne prenant aucune pn caution » contre pareille éventualité, nos ai torités niditaires font leur devoir ou comme tent une imprudence. iDans ce dernier cas, le témoignage d'u •journal ami demeurerait bien gênant pou elles. Le Bloc. Ce mot, qui résume toute la politique frai çaise depuis dix ans, d'où vient-il ? A quoi du il sa fortune ? Les événements vont si vite ai jourd'hui ique les choses d'hier nous parai: sent déjà vieillies et vénérables icoimne de institutions. «En 1891, Victorien Sardou faisait représente « Thermidor ». On sait que le célèbre dram; turge ne se gênait .pas pour prendre avec l'Hii toire certaines licences familières â icet auti amuseur de foules, le .bon Alexandre -Dumas. Cette évocation de la Terreur suscita de v ves 'polémiques. Clemenceau termina un art cle «qu'il lui consacra dans 1' « Aurore » po cette ligne lapidaire : « la Révolution est u bloc ». La formule était simple, nette cornu un credo, brutale comme un coup de poin; Elle plut à ila foule, fut reprise, lit son ch min, arriva à la Chambre. L'expression est restée. <r^=3 A l'instar de la Belgique. Ces Scandinaves sont étonnants ! Même c 'Danemark, où, si l'on peut dire, il semble qi lame ibsénienne doive être quelque peu ait nuée, ils trouvent encore :1e .moyen de ne rie faire comme tout le monde. C'est ainsi qu'u brasseur !de Copenhague, richissime, Jacobseï voulut .qu'après sa mort son « palais » fut m à la disposition de « l'homme qui aurait mieux mérité de la patrie ». De plus, l'heur eu être recevra une rente égale au « revenu tôt: du fonctionnaire le plus élevé ». Et comn nous sommes dans le pays de l'exçentricit imaginez que .les Danois jugèrent quepersonr n'avait plus honoré le pays que le philosopl Harald I-Iœffding... Un .philosophe ! Faut-il êti assez danois pour s'intéresser à la pensi pure ? •Mais ne pensez-vous pas que cette ihistoir si incroyaible soit-elle, n'est pas sans vagiu analogies avec un épisode déjà ancien de vie littéraire nationale. Nous avons eu, en Be gique, une manière de « logement d'honneur Un brave 'homme, charmant quoique ministr et que l'inutile rosserie littéraire blasonna «bi ron dirigealibe» pour le dégoûter île bien fair voulut y installer un grand écrivain pauvr On sait que le malencontreux baron dut reci 1er devant l'accord unanime (a rebours) de se amis, soutiens dévoués de la littérature... cc>] gréganiste. <5=^=2) L'anchois merveilleux. Il redevient de .bon ton de s'intéresser à •] cuisine ou, comme l'on disait au grand siècl « au harnois de gueule ». Chacun sort sa r cette. Ce sont des défilés de rôtis, de ragoût do salmis, de pâtés, à vous faire venir l'eau la bouche. Connaissez-vous l'anchois Alexandre Duma La recette fut publiée par Monselet dans ur délicieuse fantaisie de 1' « Almanach di Gourmands ». Nous ne résistons pas au dés de 3a faire connaître à nos lecteurs. C'est t « dialogue des niorts » qui n'a rien de funes et est intitulé : « l'Entrée d'Alexandre Dura; aux enfers » : (Un mulâtre gigantesque qui entre bruyar ment.) Tous les morts. — Alexandre Dumas ! Alexandre Dumas. — Oui, c'est moi! le pli grand, le plus étonnant, le plus fécond. A nu arrivée sur les bords du Styx, j'ai trouvé C ron qui lisait les « Trois Mousquetaires ». lui dis mon nom : il m'a passé dans sa barqu (11 donne une poignée de main à Louis X et baise Cléopâtre au front.) Cléopâire. — Quel homme extraordinaire ! et si modeste!... Eh bien! qu'allez-vous no dire, mon cher Alexandre ? Alexandre Dumas.— Qu'en Suisse, j'ai inan, des bifstecks d'ours; en Russie, des pieds loups à la poulette; à Cor.stantinople, des f cassées d'oreilles de chiens; en Egypte, des m seaux de crocodiles à l'huile et au vinaigre; Afrique, des gueules de lions. Ezéchiel. — Je suis épaté. Ugolin. — J'ai rongé le crâne de nres.enfan Un sauvage. — C'est moi qui ai mangé le c pitaine Cook. C'était un bien bon homme ! Alexandre Dumas. — L'anchois Mon Christo, voilà mon triomphe ! Prenez une oli> dont vous remplacez le noyau par une tra che d'anchois, mettez ensuite l'olive dans u mauviette, la mauviette dans une caille, caille dans un faisan, le faisan dans une dim la dinde dans un cochon de lait. Faites rôtir dernier pendant trois heures et jetez tout p la fenêtre, excepté... Louis XIV. — Excepté l'olive. Alexandre Dumas. — Goinfre ! Tout, excei la tranche d'anchois. Voilà bien une de ces recettes dont on poi r ait dire avec Monselet : « .11 est essentiel de servir de sa fourchette en cette occasion, da la crainte de dévorer ses doigts s'ils touchai* à la sauce. ». NosiveUss à 2a rac.fcci — iHansi vient d'être condamné pour av brûlé du sucre. — Et s'il leur brûlait la politesse? ; A LA CHAMBRE SÉANCE FINANCIÈRE jt Séance de conseil d'administration. Deux , auminis'tral,cui's.;-M,.M. Meelielynck et Franck, ' oht v veanent interpellé les gérants du fonds sbcial beilge sur leurs erreurs et leurs défaillances. Ces derniers en paraissaient peu émus. Vont-ils pas la majorité des actionnaires pour eux ? it ® Le président ouvre la discussion générale e sur le budget de la Dette publique et sur celui i- dbs dépenses et recettes extraordinaires. Le premier orateur inscrit est M. Van de Perre. Il parle longuement — très longuement. De quoi?... Nul ne le sait, car aussitôt que la î_ Chambre s'est aperçue qu'il entamait un dis-1_ cours flamand, le flot des conversations jparti-eplières a monté, monté sans cesse, submergeant 'peu à peu la plage aride de son éio-n quence... 1 LES CRITIQUES DE M. MECHELYNCK M. Metchelynck lui succède. Nous allons assister à une jolie danse de millions. iL'honorable député étudie, en effet, .les mé-i- thodes budgétaires du gouvernement, et en dé-[- nonce -le danger pour -nos finances et notre i- crédit. s M. MecheSynck. — La discussion du budget extraordinaire devait avoir lieu en même tflmps que celle du budget de la Dette publique. I Avant d'engager des dépenses qui dépassent de l" beaucoup celles de 1913, il importe d'examiner i- c (juraient on y pourvoira. e Au l°r-janvier 1914, les charges de l'Etat s'élevaient à 660 millions. Ajoutez-y les 200 millions . du budget extraordinaire, cela fait 860 raillions à couvrir par l'emprunt. Et ce chiffre repré-i- sente uniquement les dépenses nécessaires r pour le pays. Nous savons, d'autre part, que n la colonie va nécessiter des débours considérables. Je demande au ministre des finances com-' ment il va faire face à cette situation. M. Meclielynck examine comment on s'en est tiré jusiqu'ici. U critique îes conditions onéreuses dans lesquelles se firent les émissions de bons du Trésor, et notamment le placement de la dernière tranche, faite en Angleterre. n M. Mechelynck. — La situation est loin d'être apurée, d'ailleurs, par cette opération. Poiir-e quoi attendre que le marché soit devenu extrê-> mement difficile. N'est-ce pas là la preuve de n l'impéritie et de l'imprévoyance ? LA DEFENSE D'ANVERS 1, is .M. Devèze, par motion d'ordre, soulève un e vif incident à propos d'une procédure irrégu-x lière de M. Hel-leputte. il c M. Devèze. — Le gouvernement a déposé, au • dernier moment, tin amendement au budget '' des travaux publics touchant le tracé de la e deuxième ligne de défense d'Anvers, à l'endroit e de la commune d'Eeckeren. Les plans ne sont 'e pas joints à cet amendera eut. U est donc im-3c possible de comparer l'ancien tracé et le nouveau. Or, le tracé nouveau, j'ai des raisons sérieuses de le croire indéfendable au point de vue militaire. Il est extrêmement onéreux au s point (le vue pécuniaire. La façon dont cet a amendement nous a été présenté, à là faveur j du budget extraordinaire, au dernier moment, sans possibilité de vérification, sans possibilité '■ d'exercer notre contrôle parlementaire, tout cela est éminemment suspect ! i- Il demande, dans ces conditions, à la Cliam-bre de décide)- que cet amendement soit, dis-joint du budget pour faire l'objet d'une discus-'' sion spéciale lorsque des plans seront mis à notre disposition 1 s M. de Broqueville s'étonne du ton désagréable sur lequel M. Devèze a parlé d'un incident qui n'a rien de « suspect ». M. de Broqueville. - Je ne savais même pas, a hier, quand M. Devèze m'a parlé de cet objet, 3 que cet amendement pourrait être déposé. Je ne vois nui inconvénient à vider cette question "" après les vacances de Pâques. Je suis tout dis-posé à vous donner à cet égard tous les reh-à seignements désirés. M. Devèze. — Dans ces conditions, je me dé-? clare satisfait. M. Schollaert. — L'incident est donc clos. ie ;s RETOUR AUX BUDGETS !r Des observations de détail sont faites par II plusieurs idéputés. M. Persoons plaide notaan-!e ment en faveur des Polders insuffisamment IS garantis contre les inondations. M. Verhaegen se prononce en faveur du pont-fixe .sur l'Escaut, contre lo transbordeur, pour i- des motifs de divers ordres. M. FRANCK is A ce moment, M. de W ou ter s d'Oplinter dé-,n clare qu'il tient a se détendre contre le repro-jl~ che que lui a fait M. Mechelynck, d'avoir obéi CG à des suggestions d'ordre électoral en rappor-y tant le budget. M.Franck lui répond en deux mots à la place de son ami Mechelynck. 11 étudie, à son tour, js après cet intermède, le budget extraordinaire. ïé M. Franck. — Le budget extraordinaire aile teint le chiffre le plus élevé qu'on nous ait pré-L*i- sente. Il est en augmentation de 95 raillions u- sur celui de 1913. D'où vient cette augnienta-m tion ? De nos nouvelles charges militaires 1 Elles ne sont que de 27 millions. En réalité, on a porté tout d'abord au bud-|.s get extraordinaire 23 millions de dépenses con-'' sidérées jusqu'ici comme ordinaires. On ag-a' grave donc les conséquences de cette politique d'emprunt dont les dangers sont établis. En se--e- cond lieu, on a porté au budget extraordinaire c, oi millions .pour les chemins de fer. Or, il y c n- 38 millions de francs dont on ne peut distin ne guer si ce sont des dépenses de capital ! C< ïa système de l'entretien du railway par l'emprun le, est désastreux, niais il s'explique. Si on renou ce vêlait le matériel, on devrait recourir ù l'ordi ar naire. Le gouvernement recule devant cette, so lution. C'est pourquoi nous avons 1.000 locomo tives ayant plus de vingt-cinq ans d'âge, d'oi les défaillances du service. Si on donne l'au 1 tonomie aux chemins de fer, il faudra établi un inventaire de notre réseau, sinon cette rc gie sera condamnée à traîner le boulet di n" passé et à recourir, elle aussi, à l'emprunt, se Passant à la participation du départemen ns de la guerre à l'extraordinaire, l'orateur di nt, que les chiffres sollicités sont fallacieux. On le explique en partie par les acquisitions de c; nons. L'estimation des quatre canons de 2 était de 1,600,000 francs. Krupp a soumissionn pour 4,016,000 francs. Mais il y avait une soi mission du Creusot de 1,38?,000 francs. On } donc mal agi en attribuant le mécompte du d( oi'r- parlement de la guerre à une erreur dans le prévisions. Est-çe que la véritable cause de la demand de «:) idits supplémentaires de 98 raillions, faite par la guerre, n'est pas attribuable a des changements dans les plans et les projets sur lesquels on veut éviter un débat parlementaire? M. Franck pose une série de questions précises à ce sujet, U déclare que le système qui consiste à nous engager continuellement dans de nouvelles dépenses sans se soucier du Parlement est inadmissible. Abandonnant le terrain militaire, l'orateur prononce un vibrant plaidoyer en faveur de la métropole. La ville a dépensé jusqu'ici 147 millions pour; son port; l'Etat, 100 millions. Depuis que les li-( béraux sont maîtres de l'hôtel-de-ville d'An-j vers, le trafic du port a décuplé. Répondre avec un matériel suranné à une pareille activité constitue un véritable prodige. Le gouvernement pourrait prendre exemple sur Anvers pour ses régies. En ce qui concerne les relations du pays de Waes avec la métropole, rien de mieux, mais il faudrait annexer à Anvers les territoires longeant la rive gauche de l'Escaut pour empêcher la création d'un port concurrent. (Très bien.) Ce discours clair, solide, concentré, fait une profonde impression sur l'assemblée. Il n'en est pas de même pour ceux de MM. de Liede-j ke.rke et Da.llemagne, qui s'acquittent avec une diligence méritoire des missions dont les ont chargés leurs gros électeurs. Mais eux, ils obtiendront ce qu'ils demandent!... M. Buyl entreiirend ensuite de démontrer comment on dissimule le déficit. M. Buyl. — Le crédit de 100 millions destiné, en 1913, à faire face aux frais des emprunts et des bons du Trésor a été dépassé de 10 raillions J On a prévu, cette fois, 24 raillions. Mes calculs démontrent qu'il sera insuffisant, lui aussi. Mais on ne veut pas l'avouer. Al. Buy.l demande ensuite un relèvement du taux des intérêts payés sur les cautionnements des entrepreneurs. Il rompt enfin une lance en faveur de la révision des pensions civiles. Après lui, M. de Meester de Betzenbroeck esquisse le plan d'une régie autonome du port d'Anvers. La séance est levée à 6 heures. +«*-<; LE SÉNAT Séance du 26 mars LES BUDGETS La séance est ouverte à 2 heures, sous la présidence de .Ni. de Favèreau. Le Sénat vote, après une discussion rapide, les articles du budget des non-valeurs et celui des recettes et dépenses par ordre. M. Carton de Wiart dépose un projet de loi tendant à la modification d'un article du code pénal, après quoi l'assemblée s'occupe de la conservation du champ de bataille de Waterloo.LA CONSERVATION DU CHAMP DE BATAILLE DE WATERLOO M. de Kerchove présente son rapport concer-| riant le projet de loi relatif à la conservation (du champ de bataille de Waterloo. ! M. Libioulle appuie les arguments de M. de Kerchove. M. Vandenpeereboom dit qu'il votera contre la loi. On aurait dû conserver le champ de bataille (les Eperons d'or. M. Goblet d'Aiviella estime qu'il y a un site, à préserver. C'est suffisant, U est aussi pacifiste que n'importe lequel de ses collègues. Il se rapproche des conclusions de M. Libioulle. M. de Kerchove revient à la charge. Attitude de circonstance, il faut l'avouer. M. Malet le soutient vaillamment. Il s'agit- de perpétuer un grand drame historique. Je voterai le projet de loi. M. Wiener volera le projet de loi également 11 n'entend adhérer à aucun programme belli queux. Mais il serait souhaitable qu'au moin: un de nos grands champs de bataille restai intact. M. Lafontaine est adversaire de la loi. S'i fallait conserver tous les endroits où le sang des hommes à coulé, c'est toute la terre qu'il faudrait mettre sous la protection des lois C'est ce qu'il ne peut admettre. M. Haliet estime que le projet peut être admi? par les plus résolus pacifistes. M. Wiener. — Il s'agit, ici, d'une bataille oî se jouèrent nos destinées. M. Lafontaine a une idée macabre. Il es partisan des ossuaires, qui inspirent l'horrem de Ja guerre! M. Yinck votera contre îe projet-. M. Helieputte s'étonne de toutes ces résistan ces. 11 y a malentendu. Il ne s'agit pas d'indis pénibilité de 500 hectares de terrain, pas plu; qu'il n'est question de glorifier la. guerre. I s'agit de conservation d'un site historique. Après une dernière escarmouche entre MM Hallet, Helieputte et Van Pefoorgh, la vieill garde crie au vote et se rend... aux urnes. L'ensemble est adopté par 58 voix contre 2i et 2 abstentions. SUCCESSION ROYALE L'ACCORD AVEC LES PRINCESSES M. De Volder dépose le rapport et demand l'urgence. Le Sénat propose d'ajourner la discussion i vendredi. (Adopté.) Là séance est levée à 5 heures. Vendredi, séance publique, à 2 heures. Echos militaires L'appel que la « Chronique » a adressé a ministre .de 'fa guerre en faveur des milicien retenus sous les drapeaux pour avoir naguèi sollicité un changement de corps, a produ l'effet que nous en espérions. M. de Broqu ville, a^. lendamein de notre article, a, en e ifet, ordonné .l'envoi en congé illimité des m litaires en .question. Xous ne pouvons que f-él . citer le ministre de la guerre de cette hiesur d'équité. LES AVIATEURS MILITAIRES BELGES De Brasschact, le 26. — Le lieutenant Hedo passé à Sint-Job-ln 't Goor l'épreuve pour l'o. . tention du brevet civil d'aviateur devant i lieutenant N'élis, commissaire de l'Aéro-Club. C'est lé 40° officier belge qui obtient son br vet. r LA « CHRONIQUE » EST £H VENTE t ' A Avignon. la bibliothèque de la gàre. A Lille, à la bibliothèque de la gare. A Maubeuge, à la bibliothèque de la gare, f- A Carmes, à la bibliothèque de la gare. A Saint-Quentin, à la bibliothèque de la sai ' A Menton, à la bibliothèque de la gare. A Rnubaix, h la bibliothèque de la gare. A Nice, à la bibliothèque de la gare, e . A Revin, à la bibliothèque de la gare* LE SCANDALE CAlLLAUXjJIOCHETTE Les opérations de Rochette M. Lescouvé dépose De Paris, le 26. — M. Lescouvé, procureur de1 Ja République, est introduit. Il dépose deux jnèoes prouvant qu'à la suite de la remise de l'affaire, le groupe Ro.ohette pùT continuer à se [livrer à des opérations financières à partir de mai 1911 et surtout en 1912 et 1913. Après que Rochette eut disparu, le parquet reçut des plaintes nombreuses contre Rochette. Elles filent l'objet ue quatorze informations. M. Lescouvé remet également à la commission un rapport qu'il fit éta.blir sur l'affaire « Naplite LlanosoîT ». Sur la demande de M. Jaurès, il donne lecture de ce rapport, d'où il résulte que c'est Rochette qui a introduit les titres sur le marché et soutenu les cours. Il'y avait intérêt pour ,1a/ banque émetteusê à continuer à vivre et à ce que Rocihette ne fût pas condamné. Ses impressions furent défavorables à M. Caillaux En réponse à une question, M. Lescouvé déclare que lorsque Me Bernard lui demanda la remise du procès RocJiette, il a toujours compris dans îa conversation qu'il eut avec lui que ce n'était pas pour des convenances per-sonneliles qu'il demandait la remise, que c'était ù la demande du ministre des finances, mais il ignora les motifs qu'avait eus le ministre des finances de demander la remise. Un commissaire, relevant des contradictions entre les déclarations de Me Bernard et celle de M. Lescouvé, celui-ci décla"rè que lorsqu'il connut la déposition de Me Bernard, il téléphona à un ami commuai, le président Monier, pour lui dire qu'il ne comprenait pas la déposition de M® Bernard. Son ami fit part de sa surprise à M8 Bernard. Ce dernier vint .le trouver le lendemain et lui dit : .« Tu n'as pas compris ce que j'ai dit, » M. Lescouvé répète qu'il est convaincu que, si la remise a été faite dans des conditions qu'il considère comme déplorables en tant que magistrat, c'est qu'il y avait eu une pression gouvernementale sur le procureur général. M. Mayer dépose La coraïuision entend ensuite M. Mayer, 'di' recteur de l'agence Fournler, qui donne çi€l-ques renseignements au sujet de .l'affaire de l'emprunt du Paraguay. Il dit que Rochette n'apparaissait pas comme étant dans Cf:tte affaire. Quand la remise eut lieu, il y e»>t cne campagne de presse. M. Delahaye porta l'affaire à la tribune de la Chambre. A la si/ite de son interpellation, une instruction fu> ouverte, et il y eut une ordonnance de nnn-îieu. Les émetteurs décidèrent de rembo irser les souscriptions. Tous les souscripteurs f irent remboursés. M. Mayer dit que la Lianosoff et le Paraguay étaient des affaires qui paraissaient très propres. M. Hebrard se tait M. Adrien Hôbrard, directeur du « Temps >r, dépose. Il déclare qu'il ne peut donner d'indications précises au sujet de l'article du « Temps » parlant du « secret de polichinelle» et d'un homme appartenant à une bande dorée qui serait intervenu auprès du gouvernement, 11 ajoute qu'il n'y eut dans son article que des inductions et des raisonnements. Malgré les supplications de plusieurs membres de la commission, M. Hôbrard déclare qu'il ne peut donner de précisions sur Je fameux article du «< Temps ». Toutefois, pour circonscrire le problème, il conseille à la com-; mission d'enquête d'entendre toutes les personnes qui de près ou de loin ont été mêlées aux affaires de Rochette et de ses associés, pendant la période de la mise en liberté provisoire.M. Hébrard montre ensuite qu'il, n'y a aucun rapport à établir entre les interventions relatives aux affaires Rochette et les interventions relatives à l'affaire de la Chartreuse. Ii justifie son attitude dans cette dernière af-t (faire. Le séance est levée. La commission entendra cet après-midi MM. Rosemberg et Bienvenu-Martin ainsi que M. Briand, contradictoire-^ ment avec MM. Caillaux et Monis. Où l'on voit apparaître un Belge 1 La séance est reprise à 3 heures. M. Rosemberg est introduit. C'est au mois de i janvier 1912 qu'il a commencé à s'occuper de l'affaire des naphtes Lianosoff. L'introduction ) des actions de cette société datant du mois de juillet 1911. il n'eut rien à faire avec cette introduction. Rochette était intéressé dans cette affaire comme placeur de titres. M. Rosemberg ajoute que, jamais, il n'eut à traiter avec Rochette. t Le témoin défend ensuite l'affaire Lianosotî qu'il dit être une très bonne affaire, à laquelle tous les grands établissements de crédit se sont intéressés et il affirme que la fuite et la con-- damnation de Rochette n'eurent aucune influence sur le cours de cette valeur. M. André Lefèvre. — Ne savez-vous pas si un financier belge n'avait pas eu des options dans cette affaire et s'il n'est pas venu à Paris u pour les négocier ? s M. Rosemberg. — Oui,, c'est M. Margariillez, c qui était en relations avec l'affaire Lianosoff. t M. André Lefèvre. — A quelle époque et par î- quels établissements? La Banque franco-espa-f- gnole n'est-elle pas intervenue ? i- M. Rosemberg: — Je ne. connais l'affaire Lia-j„ sonoff que depuis 1912. e M. André Lefèvre. — Où est M. Marganiliez ? M. Rosemberg. — Il est actuellement à Paris.M. Charles Leboucq. — Y a-t-il deux groupes a pour la Liasonoff ? > M. Rosemberg. — J1 y a une société russe et; le une société française. M. Charles Leboucq. — En quelle année a été c- fondée la société française ? M. Dubief n'était-il pas président du conseil d'administration '! m M. Rosemberg. — Je ne sais pas si c'est ta-"" cile à vérifier. M. André Lefèvre. — M. Marganiliez n'était-il pas votre correspondant à Bruxelles ? M. Rosemberg. — Non. U m'a proposé des affaires. Il y en a que j'ai acceptées, d'autres quo j'ai refusées. >e Le témoin se retire. M. Bienvenu-Martin parle de la note Fabre M. Bienvenu-Martin, garde des sceaux, est I introduit. Il prête serment. Le 14 mars dernier, ayant lu dans les jour- -Vendredi V-T m.-tvn _ Rditiôn O CINO CENTIMES LE NUMERO POUR TOUTE L'A1 BELCIQ 47» année, — Rio

Over deze tekst

Onderstaande tekst is geautomatiseerd gemaakt met OCR (Optical Character Recognition). Deze techniek levert geen 100% correct resultaat op. Dit komt mede doordat oude drukken moeilijker te lezen zijn met software dan moderne. Dat betekent dat er onjuiste tekens in de tekst kunnen voorkomen. Er wordt gewerkt aan verbetering van de OCR software

Er is geen OCR tekst voor deze krant.

Over deze tekst

Onderstaande tekst is geautomatiseerd gemaakt met OCR (Optical Character Recognition). Deze techniek levert geen 100% correct resultaat op. Dit komt mede doordat oude drukken moeilijker te lezen zijn met software dan moderne. Dat betekent dat er onjuiste tekens in de tekst kunnen voorkomen. Er wordt gewerkt aan verbetering van de OCR software

Er is geen OCR tekst voor deze krant.

Over deze tekst

Onderstaande tekst is geautomatiseerd gemaakt met OCR (Optical Character Recognition). Deze techniek levert geen 100% correct resultaat op. Dit komt mede doordat oude drukken moeilijker te lezen zijn met software dan moderne. Dat betekent dat er onjuiste tekens in de tekst kunnen voorkomen. Er wordt gewerkt aan verbetering van de OCR software

Er is geen OCR tekst voor deze krant.

Zufügen an Sammlung

Ort

Zeiträume