La dernière heure

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s.n. 1914, 26 Januar. La dernière heure. Konsultiert 02 Mai 2024, https://nieuwsvandegrooteoorlog.hetarchief.be/de/pid/348gf0pb0z/
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La Dernière Heure N. 26. NEUVIEME ANNEE. " ^ BUBEHDX : 9, me St-PIerre 1 BRUXELLES. En »»main« : de 9 à 5 1/2. Jours fériés ; de 10 à midi. T£l£nh ^ Annonces et Abonnements 437 0 # 'B'ePn') Réd. 4040 Parlem. 8913 Direct. 957 1 LE PLUS GRAND JOURNAL BELGE. LE MIEUX RENSEIGNÉ Lt PLUS uKAN L BRUXELLES ABONNEMENTS PBOVDÎCH Fr. 1.00. . o UN MOIS . . » 3.00. . . TROIS MOIS Fr. 4.00 » 0.00. . . SIX MOIS. . » 8.00 » 12.00. . . UN AN . . . » 16.OO UUIMNML LJ L. L» VJ3 I—, L-U. IVI 1 U.VJ/N CIPVQ CENTIMES TOUTES LES SEMAINES L'Edition Illustrée (16 pages) Le numéro s centimes ABONNEMENTS • Pour l'Etranger les prix do Bruxelles, la port en pins. Il n'existe pas d'abonnement mensuel. — Pour Bruxelles indiquer en s'abonnantsi l'on désire recevoir l'édition du soir ou celle du matin. — Les frais de recouvrement sont à r>hnr<TA rfnc nhnniric l LUNDI 26 JANVIER 1914 SERVICES DE PUBLICITÉ Les annonces et réclames sont reçues aux bureau* du journal et à YAoence Havas, 8, Place des Martyrs, $ (1er étage), à Bruxelles. (Téléphone 5S5). LA CROIX DE SARAH La grande chancellerie de la Légion d'honneur ayant décoré une actrice de talent honorable (Mme Bartet) et une cantatrice surtout plastique (Mme Rose Caron), repoussait avec mépris Sarah Bern-hardt. On peut croire que ce n'était pas pour insuffisance de mérites artistiques. Non 1 Les statuts de l'ordre s'opposent à l'admission de tout commerçant failli. Sarah Bernhardt, directrice de théâtre, a fait de mauvaises affaires. Elle devait donc rester à jamais exclue de la Légion des gens dont l'honneur est garanti par le gouvernement. Cette doctrine a prévalu pendant au moins vingt-cinq ans, car il y a vingt-cinq ans, Sarah avait déjà 45 ans, et elle était déjà à peu près aussi célèbre que Napoléon I" ou Alexandre le Grand, et? certainement déjà plus assurée d'être immortelle que ne le seront jamais Mmes Bartet et Rose Caron. Chaque nouveau ministre de l'instruction publique — et Dieu sait s'il y en a eu depuis vingt-cinq ans — envoyait le nom célèbre à la grande chancellerie. Celle-ci, non moins régulièrement, le refusait pour indignité. Pourquoi, cette année, la doctrine de l'ordre s'est-elle laissé fléchir ? Mystère 1 Toujours est-il que le nom glorieux a, cette fois, trouvé grâce, et l'illu-tre tragédienne, la dixième Muse de la France, a reçu, à 70 ans, le petit bout de ruban rouge, que le moindre gendelettre, un peu protégé, décroche avant la quarantaine.Ce fut un événement. Il faut savoir que Sarah est adorée. Elle faillit être étouffée aussitôt par la trop grande multitude de ses adorateurs. Ses fanatiques se disputèrent à qui lui offrirait la fête la plus énorme. Comœdia illustré voulait un gala à l'Opéra, avec les Joges à 500 francs. — Non ! renchérissait un autre, nn banquet monstre, un banquet de 3,000 couverts ! — Attendez ! disait l'Union des Arts. C'est à notis que Sarah, qui laitr partie de notre association, a f'-mi soin de sa gloire. Nous i 10ifs' co l'util"uîi cuinitti1 a'arïri-ces, qui élaborera un programme exquis. — Un comité d'actrices ? répliquaient les autres. Vous voulez rire, Sarah appartient aux directeurs de journaux ! Et de se disputer ! Ces fanatiques se seraient fait tuer sous le char de l'idole, plutôt que de lâcher prise. Pour éviter une guerre civile, la Muse de la tragédie n'a pu mettre d'accord galas et banquets qu'en les rejetant tous en bloc : La fête est dans mon cceur. Je n'y veux [pas d'orage! écrivit-elle, harmonieusement, faisant des vers aussi naturellement que M. Jourdain faisait de la prose.Donc, il n'y aura point de fête. Oserai-je dire que je ne le regrette pas ? Je sais, parmi les plus fervents admirateurs de l'incomparable artiste, des esprits délicats à qui sa croix n'a fait aucun plaisir. Elle leur aurait plutôt cause un léger chagrin. Par dédain de la Légion d'honneur ? Non pas ! Pour quelques boutonnières qui parfois le banalisent, ce ruban rouge a été arrosé de trop de sang, illustré par trop de gloires. Personne, si haut qu'il soit, n'a le droit de le mépriser. Mais précisément parce que la croix reste un grand honneur, ces délicats auraient souhaité que l'universelle triomphatrice continuât d'être victime de cette nuance d'iniquité.Dans telle vie trop continuellement /adieuse, la présence d'une goutte d'amertume n'est pas inutile : Sarah non décorée, n'était-elle pas plus intéressante aux sentimentaux que Sarah comblée et n'ayant plus rien à reprocher au Destin ? M. Edmond Rostand était devenu insupportable à beaucoup de ses meilleurs amis, lors des adula-lions sans mesures dont il fut l'objet au moment de Chantecler. Depuis qu'on chuchotte qu'il a, lui aussi, ses chagrins de famille, la sympathie lui revient. La légende du jeune et heureux auteur dramatique Sacha Guitry se trouve bien de ce qu'on ajoute qu'il n'a pas été élevé par un papa-gâteau. Parmi les millionnaires, M. Henri de Rothschild est moins odieux aux Parisiens que feu M. Chauchard, parce qu'on lui prête quelque mé- : lancolie. Le colonel Picquart, mourant dans sa prison militaire, eût . autrement ému toute la France qu'en décédant au comble'des honneurs. Et dans l'impopularité actuelle de M. Caillaux, sa figure d'insolent bonheur entre certainement pour beaucoup ! Voilà pourquoi ses admirateurs, les plus délicats, les plus jaloux de sa vraie gloire, regrettent que Sa- t rah Bernhardt ait été décorée... Maurice de Walefte. . LES FUNÉRAILLES NATIONALES DU GÉNÉRAL PICQUART N : : LE CATAFALQUE AU CIMETIÈRE DU PÈRE-LACHAISE LA POLITIQUE FRANÇAISE L'INTERPELLATION ONGRANDDISCODRS ^^|G0UIS DE I, BARTHOO L'ORDRE DU JOUR WOESTE Bordeaux, dimanche. — M. Barthou, ancien président du conseil, a présidé Voici, poux mémoire, le texte de l'or- aujourd'hui, au Cercle Voltaire, un dé- dre du jour sur lequel la ChambTe aura .jeûner politique à l'issue duquel il a à se prononcer dans le débat « au sujet prononcé un discours très applaudi. des mesures que le ministre des colonies Il s'est d'abord flatté d'avoir défendu compte prendre en présence de la çam- constamment la République, contraire- pagne menée contre les fonctionnaires ment aux affirmations de ceux qui l'ont du Congo »; oet ordre du jour, rappe- attaqué et qui, dit-il, servirent jadis ou Ions-le, est de M. Woeste : « La Cham- ménagèrent le boulangisme. ^r,e» considérant qu'aux termes de l'Acte M. Barthou reproche à ses contradic- '.Berlin du 26 féyrier 1885, toutes les teurs, notamment à M. Renoult, minis- eX€1!Çaflnt des «Jroïts de souve- tre de . l'intérieur, et à M. Clémenceau, ™ u.n<? influence dans les régions, d'avoir toujours, malgré ses défis, évité visees par le dit acte, se sont un débat public. « a proteger ou a favoriser sans ., , .. distinction de nationalité ni de culte M. BaTthou justifie ensuite les diver- toutes lès institutions et entreprises re- ses circulaires inspirees sous son minis- Iigieuses, scientifiques ou -charitables, tere par une politique!._d apaisement^en- créées et organisées dan,s l'intérêt des ' - ™ 111 saint dans la marine. nw ttr, ? i Tf f chrétiens » et T » ' • ] . i que, paj i article 2 de la conférence de L ancien président du conseil se dé- Bruxelles du 2 juillet 1890. les puissances clare adversaire irréductible du mono- se sont engagées de nouveau « à proté- pole de 1 enseignement. ger sans distinction de culte les missions M. Barthou renouvelle ici le démenti établies ou à établir »; considérant, que qu'il donna déjà à Aix-les-Bains relati- la volonté du gouvernement, des Cham- vement à la reprise indirecte des négo- bre? et du pays est de donner à ces dis- ciations avec le Vatican. Cette reprise, positions une exécution pleine et entière; ajoute-t-il, ne serait pas incompatible considérant que les fonctionnaires et les avec le maintien de la séparation que magistrats de la colonie sont tenus de M. Barthou considère comme définitive, donner_ l'exemple complet et loyal des Mais si un gouvernement considérait c*.ites dispositions; considérant qu'il y a nécessaire ce rétablissement, il ne de- ^e condamner comme illégale toute vrait pas le négocier sans la volonté action ayant pour objet d'entraver l'œu- avertie du parlement. vre des missionnaires chrétiens ou de i a r>/-\» provoquer le personnel de l'Etat à le LA POLITIQUE FINANCIERE faire; confiant dans les actes et les dé- DE M. CAILLAUX clarations du gouvernement; passe à l'ordre du jour. » M. Barthou expose ensuite sa politi- — que financière qu il oppose à celle de M. —— Caillaux. De cette dernière il dit: Elle peut être I8SU6 tF3.QiflU6 la politique d'un parti que dominent les soucis électoraux, il est impossible d'y r|'||n Anfp rlp rlpopcrinip reconnaître le programme d'un gouver- U U" UB UcSBSpOIr nement qu'inspirent les intérêts supé- rieurs et permanents du pays. , ,, , p,.i< iw», * j i ■ «ous avons relate dans quelles circon- ^ - *• S&^^daTst ssar 3S7S&SïSESS i&sSSF® " la detruife. Favoriser aux élections les matin. adversaires de la loi serait une honte et — créerait un danger dont l'état instable gravement les men?œsope accentuerait La Mésaventure du Malinois M. Barthou ne veut pas exagérer les - périls de la situation extérieure. Mais, TT. . , , en dehors des dernières difficultés créées "^r soir> u.n habitant de Malines fai- par la guerre des Balkans, ne peut-on sait la connaissance d'une jolie blonde, relever des symptômes qui, s'ils ne sont dans les environs de la gare du Nord, pas immédiatement inquiétants doivent II visita avec elle de nombreux établi s- faire sérieusement réfléchir. Jamais la sements. Après avoir quitté la jeune fil- France n'eut plus besoin d'être vigi- le et au moment où il voulait reprendre lante, unie, armée et forte. son train, notre Malinois a constaté qu'il L'ancien président du conseil termine avait été délesté de son portefeuille "qui par un appel à la concorde nationale renfermait une somme de 520 francs, que réclame la France laborieuse. — Ha- La victime a porté plainte au commis- vas- sariat de police de la rue des Croisades. LA GUERRE CIVILE AU MEXIQUE "" 1 * '■ s a £ GÉNÉRAL CONSTITUTIONNALISTE ORTEGA (+) r ET SON ÉTAT-MAJOR EST-CE QUE JE VOYAGE, MOI? LA COMPLAINTE DU VOYAGEUR LE GACHIS PERFECTIONNÉ L'ÉLECTORALISME COUPABLE t Le ministre des chemins ^e fer passe un mauvais moment. Il est )m vrai que jamais le gacliis — pour-* '^tant classique, sur notre réseau, depuis quelques années — n'a atteint -Unir splendeur, une étendue pareilles à celles d'aujourd'hui. Il ne se passe pas de jour que nous ne recevions, à ce propos, des doléances soit de la part des'voyageurs, soit de celle des industriels et des commerçants, car tous les transports sont désorganisés. Un correspondant nous écrit à ce propos : Je 6uis aussi un bon Belge, pas trôp prompt à me fâcher, mais les choses ont atteint un tel degré de désordre, de désorganisation, que je ne puis plus me contenter de raconter, comme tout le monde, mes misères de voyageur à mes compagnons d'infortune; j'en ai assez, et il faut-que je fasse connaître mon sentiment d'exaspération à tout le monde à la fois! Sur les lignes de l'Etat, ce n'est plus le lamentable gâchis qui règne, c'est la pire folie ; tout y va à la débandade, au hasard. On assiste a des scènes comme celles-ci, vues par moi-même: A la gaïe du Nord, lundi dernier, entre 7 et 8 heures, deux machinistes et deux chefs de train se disputaient furieusement sur un quai, pour savoir qui aurait la seule locomotive disponible pour leurs deux trains respectifs; hier, à Liège, quatre ou cinq hommes d'équipe se chauffaient tranquillement autour d'un brasero destiné à empêcher la congélation d'une prise d'eau de locomotive; arrive une machine, tout était gelé. H a fallu chercher de la paille au loin, en entourer le tuyau et y mettre le feu pour pouvoir alimenter la chaudière. Cette opération n'a, d'ailleurs, pris que 35 minutes. Pas un instant l'on n'aurait pensé à vérifier si le brasero était convenablement placé, s'il chauffait assez fort, etc. Il serait oiseux de dire que tel train est parti aveo 40 ou 50 minutes de retard et est arrivé 100 kilomètres plus loin avec une heure et demie de retard; ceci est devenu une habitude. raison de cette débandade, c'est la chasse aux électeurs. Il l'explique : H suffit, pour s'en convaincre, de savoir que plus aucun chef de service — même supérieur — n'ose punir un subalterne coupable de négligence, ou de sabotage, ou d'irrégularités quelconques; une réclamation du puni, au Ministre, réclamation qu'il convient d'appuyer d'un mot du curé, retourne. complètement la question, 6i bien que la punition est levée et que c'est le chef qui doit se défendre; ne croyez pas que ceci soit une plaisanterie ou une invention: je suis parfaitement documenté. Il 6'ensuit naturellement que la répression de la mauvaise volonté n'est plus possible, et la mauvaise volonté joue un grand rôlo actuellement dans l'exploitation. En effet, il arrive souvent que deux équipes de machinistes doivent se repasser une seule machine, et ils s'accusent mutuellement de manque de soins, d'où v résultats : train non chauffé parce que tout »est gelé, machine en panne après 15 ou 20 kilomètres, retards énormes et aggravation du désordre. Ceci n'est qu'un exemple entre mille. Sans nul doute, le gel peut être pour quelque chose dans le désarroi, mais celui-là existait au beau temps comme aujourd'hui ; le manque de matériel n'est pas un fait nouveaù, produit, de façon inattendue, par la vague de froid que nous subissons. Il y a des années que les dangers de la situation obérée des chemins de fer ont été signalés au Parlement par l'opposition, sans qu'on soit parvenu à obtenir de l'ordre dans la comptabilité et de la prévoyance dans les achats de matériel. Comme on nous l'éorit, le monde des affaires souffre énormément de cette situation. Nous en sommes à peu près au point où l'on serait à la suite d'une grande grève ou d'une mobilisation, cela malgré le calme des affaires, malgré un trafic roulant nullement surchargé. Cela changera-t-il? C'est peu probable. Les recommandations politiques sont !rop puissantes. L'administration des chemins de fer doit servir à caser le plus d'électeurs cléricaux possible. Et puis, que l'industrie et le commerce, que es voyageurs se débrouillent! Vous rappelez-vous ce chef de gare égendaire qui, à toutes les réclamations les voyageurs, répondait imperturbable-nent : « Vous êtes insupportables. Est-:e que je voyage, moi?! » A vous aussi qui vous plaignez, le ;ouvernement vous démontre, avec la aêrne aisance, que vous avez tort : : Est-ce qu'il, se plaint, lui?! » Tout L'est-il pas pour le mieux, dans la plus leureuse Belgique, du moment où il arde Je pouvoir et ses plantureux ,-côtés? Ecrasé sous son Camion M. Julien Maes, demeurant rue Josa-hat, à Schaerbeek, entrait samedi soir, vec sa charrette attelée d'un cheval, à usine à gaz de Saint-Josse-ten-Noode, je du Marché. Soudain, un choc se pro-uisit, le camionneur perdit l'équilibre tomba de son siège. Une des roues du véhicule lui passa îr le corps. Il a été gravement blessé à la tête et ux jambes. Après avoir reçu les premiers soins à • usine, Maes a été transporté à l'hôpital !i il est resté en traitement. Son état est très grave, { : LES ASSISES du Socialisme français s'ouvrent à Amiens Amiens, samedi. — Le groupe socialiste d'Amiens avait organisé, ce soir, une conférence à la veille du congrès du parti socialiste, qui s'ouvre demain. L'assistance était considérable. M. Vaillant, député de la Seine, présidait. U a rappelé les échecs des socialistes allemands et français au moment des incidents qui, dit-il, ont permis l'attentat gouvernemental et bourgeois, d'où sortit la loi de trois ans en France et l'augmentation des armements en Allemagne. La lutte n'est pas finie. Les socialistes, battus au début, vont la continuer contre, cette réaction militariste. On a entendu ensuite des délégués étrangers, et notamment M. Wauters, de Belgique, qui a affirmé l'Union internationale des prolétaires contre les armements et la guerre. U a déclaré, en particulier, que les socialistes belges, dont il a rappelé les luttes récentes, marchent vers un idéal dont l'élément fondamental se trouve dans la paix universelle. M. Jaurès a déclaré ensuite que, dans la prochaine lutte électorale, la question des trois ans sera primordiale. « Le parti socialiste ne se contentera pas de combattre la réaction militariste. Nous ne cesserons pas pour cela d'affirmer et de revendiquer les grandes réformes électorales et aussi les réformes constitutionnelles. En terminant, il a dit que les socialistes n'iront pas à la bataille sans se souvenir qu'ils sont avant tout des républicains laïcs. » — Ha vas,. LES REUNIONS DE DIMANCHE Amiens, dimanche. — Le parti socialiste a ouvert aujourd'hui son II0 Congrès national. Les délégués étrangers ont apporté le salut de leurs organisations et les vœux de celles-ci pour le prolétariat français. Puis le secrétaire du parti, expliquant le devoir de tous les socialistes, a fait des vœux pour une entente franco-allemande achevée par une entente « franco-anglo-allemande ». Il a lu des télégrammes de sympathie de socialistes de tous les.pays. — Havas. 250 délégués assistaient à cette réunion.A la séance de l'après-midi on entendit le rapport de M. Dubreuil, secrétaire général, sur l'organisation du parti. M. De-lory présidait l'assemblée, qui a réglé ensuite certaines questions d'ordre inférieur.Etaient présents au Congrès : MM-Vaillant, Jaurès, Sembat, Rholdes, Va-renne, Braeke, Thomas, Delbtry. Rouger, Grounier, Sixte, Quénin. L'exclusion de la Fédération corse ayant été demandée, il s'ensuivit une vive diseussfenr-à'^^ suite de laquelle le « stalu'quo » rue inàin-tenu. Des critiques contre la propagande par les délégués permanents sont formulées par les délégués de la Sarthe et de Seine-et-Oise. Vient ensuite une longue discussion sut la Nécessité d'intensifier et de réformer la propagande. On ovationne ensuite l'arrivée de la déléguée grecque, Mme Catcherd, et de M. Gustave Hervé. Demain, on discutera l'action parlementaire.» LES FEMMES BELGES SE RÉUNISSENT EN CONGRÈS Le conseil national des femmes belges a tenu, dimanche matin, son assemblée générale, à laquelle assistaient de nombreux délégués des -différents groupes. Au bureau, avaient pris place: Mlle Léonie La Fontaine, présidente ; Mme Nyst, secrétaire-trésorière, ainsi que Mme Marie Parent et Mme Levooz, membres. Mme la présidente, après avoir rendu hommage à- la mémoire de Mlle Marie Popelin, qui fonda le conseil national des femmes belges, remercie l'assemblée de l'avoir appelée à la succession de Mlle Popelin à la présidence. Elle émet l'espoir que les déléguées belges seront nombreuses au prochain congrès quinquennal international ' des femmes, qui se tiendra à Rome, en mai prochain. Faisant ensuite rapport sur la commission de paix et d'arbitrage du conseil, Mme la présidente expose qu'une fête de la paix a été organisée le 18 mai dans les écoles de Bruxelles et que les tendances plus pacifistes se rencontrent heureusement, à l'heure actuelle, dans les cours d'histoire. On entend ensuite les rapports des commissions: finance, presse, suffrage et hygiène. Mme Nyst, au nom de la commission du suffrage des femmes, estime que, sans le droit de vote, aucun résultat sérieux n'est possible. Considérant que le bulletin de vote est la seule manière pour les femmes d'exprimer leurs desiderata, elle émet le vœu que le droit de suffrage soit demandé pour les femmes dans tous les pays et dans les mêmes conditions qu'il est institué pour les hommes. Mme Parent exprime les revendications de la commission d'hygiène, regrette que le gouvernement belge n'ait pris aucune mesure de surveillance pour les accouchées et donne des détails au sujet de la lutte entreprise par sa section contre les crachats et les falsifications du lait. On entend ensuite le rapport des sociétés affiliées: Ligue du droit des femmes, société belge pour l'amélioration du sort de la femme, Union des femmes belges contre l'alcoolisme, la Croix Verte, Union, des femmes gantoises, la Branche d'Anvers du C. N. des femmes belges, Damen en Juffersbond, Vrouwen-afdeeling van den liberalen Volksbond van het arrondissement Brussel, Vrou-wenvereeniging et Union des femmes de Wallonie. Assassiné par son cuisinier Tanger, samedi. — Les obsèques de 1 M. Chevandier de Veldrome sont fixées » i mercredi. Le meurtrier a été interrogé. 1 [1 déclare qu'il ne se souvient de rien. < Les médecins disent que cet homme i îst un épileptique furieux. Les témoins ( attestent que c'est un buveur d'alcodl. f Les administrations chérifiennes sont i termées en signe d* deuil, — Havas. 11 LA GRÈVE DES PORTEURS DE CHARBON A LONDRES Les clients s'arrangent comme ils peuvent, mai§ ils gardent le sourire Pour Travailler en Suisse munissez-vous de vos Papiers La légation de Belgique, à Berne, vient d'adresser au ministre des Affair.es Etrangères, une communication d'où il résulte que tout individu trouvé sans ressources appréciables et sans pièces d'identité, est invité à recourir à son consulat pour s^...mettre en règle; d'autre'part; les patrons et entrepreneurs n'engagent généralement pas d'ouvriers qui seraient dépourvus de papiers en règle; Sans doute les consulats de Belgique, en Suisse, sont autorisés à délivrer des certificats d'immatriculation qui donnent il tirvi» o 11 y nales. Mais, pour obtenir des certificats de l'espèce, les intéressés doivent établir qu'ils sont Belges et qu'ils ont satisfait aux obligations sur la milice; le plus souvent ils sont dépourvus de toute espèce de papiers, Ce qui mét la légation et et les consulats de Belgique, en Suisse, dans la nécessité d'engager avec les autorités belges _ compétentes, des correspondances qui entraînent beaucoup de retard. La police suisse, de son côté, ne tolère que pendant quelques jours, dans la même localité, la présence d'étrangers sans papiers réguliers. Dans ces conditions,le Ministre de Belgique, à Berne, engage vivement les ouvriers, artisans et employés belges se rendant en Suisse pour y chercher du travail, à se munir d'un certificat d'identité mentionnant leur nationalité) leur état civil, leur signalement, ainsi que d'un certificat de milice. IL FAUT SAVOIR CE QUE L'OI MME Pendant le mois de décembre écoulé, 82 échantillons ont été envoyés au laboratoire communal de Bruxelles. Sur 170 échantillons de lait, ayant fait r objet d'un examen préalable, 24 ont été soumis à l'analyse chimique et 12 à l'analyse bactériologique. 8 ont été reconnus falsifiés : 3 échantillons vendus comme lait pur, étaient écrémés; 4 échantillons contenaient de l'eau ajoutée en ! fraude dans.les proportions de : 2.30 p. c. et les 2 autres, 15 p; c. Enfin, 1 échantillon était additionné d'acide borique. De plus, 5 échantillons de lait ont fait l'objet d'observations défavorables, comme suspects d'addition d'une petite quantité d'eau, et l'un de ceux-ci, était, en outre, suspect d'éarémage. Le pourcentage des fraudes constatées pour les laits de provenance suburbaine introduits directement à Bruxelles et débités par les laitiers s'élève à 61.1 p. c.; il est de 33.3 p. c. pour les laits mis en vente dans les boutiques, crémeries et laiteries de la ville. 1 échantillon d'huile d'olive était falsifié par addition d'une notable quantité d'huile d'arachide. Les falsificateurs ont été dénoncés au parquet et des remarques spéciales ont été adressées aux débitants concernant les échantillons de lait suspects. Les analysesffte.câpres, de cornichons, de pickles, de conserves de tomates, de poivre, de sel, de chicorée.- de café, de sucre, de cassonade, de beurre,;de pain, de fariné, de pain d'épices, de macarons! de pâtes alimentaires, de bières et de bonbons ont donné des résultats satisfaisants. Il en a été de même pour 11 échantillons de lait. 10 échantillons d'eau de puits, soumis à l'analyse, Ont été reconnus impropres à l'usage alimentaire. BRULEE VIVE ! Mons, dimanche. — Un épouvantable îccident s'est produit, samedi soir, à ^uarégnon, au hameau du Rivage. Pendant l'absence de ses parents, une eune fille malade, Elise Dùez, âgée de 5 ans. se leva et alla s'asseoir près du eu, où elle s'endormit. Un charbon ar-lent tomba du foyer et communiqua le eu à la robe de chambre de la pauvre infant, qui, réveillée, s'enfuit dans la ne où l'air vif attisa les flammes. Quand t •n parvint à les éteindre, elles avaient ait d'horribles brûlures à la malheu-euse, qui expira dimanche matin, après me nuit d'agonie épouvantable. Le Téléphone, intermédiaire des Voleurs Depuis une dizaine de jours, M. Dek..* négociant en bois de construction, rua d'Ostende, était appelé une demi-douzaine de fois à son téléphone par quelqu'un qui se donnait le nom de M. S..., un des plus anciens clients de la maison, et iit d'importantes commandes de bois façonnés pour plancher avec indication des endroits où les planches devaient être déchargées. Samedi, à la suite d'un nouveau coup de téléphone, M. Dek.. eut des soupçons. Il chargea un de fi®eertàèij'.-y4s de s® J^ des faites en ces derniers jours. Cette démarche établit que le négociant avait été victime d'un audacieux filou. Le négociant porta immédiatement plainte à l'officier de police Schoofs qui eût bientôt la conviction qu'il s'agissait d'une véritable bande d'escrocs qui faisaient porter les chargements en des endroits divers et allaient les recharger un peu plus tard sur un autre véhicule pour les conduire en lieu sûr. Les vols commis de cette façon au préjudice de M. Dek..., s'élèvent à plus de mille francs. L'iua» truction se poursuit activement. On est sur la trace des coupables. Le Gouvernement allemand donne de timides Explications Berlin, dimanche. — L'officieus® « Norddeutsche Allgemeine Zeitung > cherche à expliquer l'absence des membres du gouvernement à la séance d'hier matin du Reichstag. Le gouvernement n a fait que se conformer aux usages déjà mis en vigueur par le prince de Bismarck. Une participation du gouvernement n'aurait avancé à rien. Une délibération du pouvoir législatif ne peut avoir lieu sur des questions touchant au changement des prescription^ | militaires.. Le « Morgen Post t>, commentant le vote du Reichstag décidant de s'ajourner à mercredi prochain, dit : « Le Parlement a relevé le gant que le militarisme lui a jeté. U a montré par ce geste qu'il en avait assez d'être considéré comme une machine à parler et à voter. Il a montré qu'il pouvait agir. » — Havas. f VOYEZ DEMAIN"! _ PAGE FOOTBALL f LE GÉNÉRAL LEMAN, nnmmnnrtant. rlp l'Fnnlo milito-'M jui succède au général de t'Serciaes, en qualité de commandant de la 3e division d'armée

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Dieses Dokument ist eine Ausgabe mit dem Titel La dernière heure gehört zu der Kategorie Liberale pers, veröffentlicht in Bruxelles von 1906 bis unbestimmt.

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