La dernière heure

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s.n. 1914, 20 Juni. La dernière heure. Konsultiert 29 Juni 2024, https://nieuwsvandegrooteoorlog.hetarchief.be/de/pid/w66930qp4h/
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BUREAUX 9, RUE ST-PIERRE A BRUXELLES Ouverts de 9 à 5 1/2 Les jours fériés de 10 à midi Xies annonces et réclames sont reçues aux bureaux du journal et à. l'AÇENCE HAVjEL S, 8, place des Martyrs, 8 (l*r étagre) à Bruxelles. La Dernière Heure ————i i i uni' SEUL JOURNAL BELGE ayant fait contrôler et certifier par expert* comptable» as-■ermentéi prè» de» tribunaux, le» tirage» quotidien» et moyen» de «es numéro» payants. Constat s PAR JOUR : 125,922 NUMÉROS LE PLUS GRAND JOURNAL BELGE, LE MIEUX RENSEIGNÉ N- 171 NEUVIÈME ANNÉE SAMEDI 20 JUIN 19!4 CINQ CENTIMES LE JOUR DU MEDECIN LA FRAISE ET LA PEAU Par notre juin indécis que le orages et la pluie disputent au so leil, une splendeur nous reste, d l'été occupé ailleurs : la fraise. Dans la rue, à pleines charrettes le fruit merveilleux s'est promené ces jours-ci, avec un faste resplen dissant. A sept sous le1 kilogramme, j's vu éparpiller, par les plus triste ruelles de la cité, les tas étincelant des gemmes parfumées. Oui, d vraies fraises, délicates, savoureu ses, livrées, en détail, au prix d la pomme de terre. Quand la chaleur a donné à pein sur la terre; quand le rayon d soleil s'est fait plus rare que 1 sourire d'un maître, le sol com plaisant des environs de Bruxelle tire, de ses entrailles, pour nous ce qu'il y a de plus beau et de meil leur, le fruit rouge gorgé de pai fum, la fraisel Aussi bien, jamais saison ne s montra plus propice aux arthriti ques du pays. Jamais nasarde plu moqueuse ne fut tirée par la na Hure bienveillante aux médecin et aux pharmaciens bruxellois., Car si l'on en croit les traités d'hy giène, il n'y aura plus de rhuma tisants ni de goutteux, dans«quinz jours, en Belgique : la fraise aur iout guéri, lavé, gratté, curé. Il est vrai, la fraise a toujour joui, et à raison d'après mon expé rience, du plus flatteur renom au près des arthritiques. Avec 88 % de son poids en eau 0,50 en albumines, 1 en acides li bres et 6 en sucres, le fruit de juii est bien sorti de terre pour aide aux fonctions de dépuration du foi et des reins des pauvres diables. E grâce aux fines graines qui la cou vre pour les tristes besognes d'as sainissement intestinal, les mu queuses sollicitées par le contac des menus corps indigestes, répon dent en... moissons abondantes. Mais... Mais quelqu'un troubli la fête... - t Hdins.1. Au p.Uii_go!irman.dT a'-: plus ardent ami de la fraise, il ar rive parfois un bizarre accident mn douloureux et irritant empêche ment de se livrer à cœur perdu ; l'agréable cure. Sans avertissement, sans aucui dérangement préalable, un indi vidu à la peau d'ailleurs parfaite ment saine jusque là, se trouvi pris, après avoir avalé quelque; Iraises mûres et propres, de dé mangeaisons. Peu à peu le prurit augmente La cuisson de l'épiderme s'accen tue. Apparaît une éruption consti tuée par des saillies du tégumen externe, à contours irréguliers nettement circonscrites, de colora Sion blanche ou rosée, de consi stance ferme et comme élastique, et ayant le caractère essentiel d( se produire en quelques instants et souvent de disparaître — pas toujours, hélas! — non moins ra pidement. C'est l'urticaire, manifestatior extérieure d'un trouble vaso mo leur, c'est-à-dire d'irrigation san guine de la peau. Mais de la surface du corps, ce trouble peut gagner les muqueu, ses internes. Voilà les bronches qui rougissent et se congestionnent rendant la respiration courte et pénible. Voilà l'estomac et l'intestir qui paraissent s'alourdir et refusent toutes fonctions. Nausées, vo missements, céphalalgie indiquenl assez l'arrêt du jeu des organes d'assimilation et d'épuration. Et, en effet, l'urticaire- par ingestion de fraises semble bien représenter un véritable empoisonnement.On a longtemps, dans ce petil drame, accusé du rôle de poison un dérivé de l'acide salicylique qui se trouve dans la fraise. Cet acide salicylique, si bienfaisant dans certains cas de rhumatisme et quand les rognons sont en bon état, deviendrait nuisible, au contraire, quand le filtre rénal ne fonctionne pas intégralement. Cependant, depuis un an ou deux, on a une tendance à expliquer l'urticaire des fraises par l'anaphylaxie (dont il fut ici parlé); c'est-à-dire par un manque de défense de l'organisme contre certaines albumines alimentaires. Pourquoi pas? Quelque explication qu'on choisisse, il reste que les victimes de l'urticaire par les fraises ont à faire examiner et contrôler leurs fonctions rénales. Pour être prudentes, elles ont à tirer au clair l'origine de cette faute de leurs organes de dépuration; de cette insuffisance qui, à un moment donné, les empêche de résister au principe irritant de la fraise, et de dépasser le petit inconvénient que les individus bien portants n'éprouvent point. Telle est la leçon de la fraise. En fasse son profit qui en a besoin. Dr Louis Delattre. I L'ANNIVERSAIRE RATÉ SINGULIÈRE MODESTIE LES DIFFICULTÉS DE LA FÊTE . LA DISCORDE AU FOYER ON FÊTERA MM. POULLET ET SCHOLLAERT A II y a eu, mardi, trente ans ht que le parti clérical a pris le D®l—t pouvoir dans nôtre pays. Cet j* ' anniversaire sensationnel a S passé presque inaperçu. La 3 presse cléricale s'est montrée, à son a égard, d'une discrétion étonnante. Il avait pourtant été question de fêter " cet heureux événement. On en avait 3 beaucoup parlé même,... avant les élections. Depuis lors, les ministres se sont dispersés, les gazettes se taisent, pour-3 quoi? 3 La frottée du 24 mai y est, évidem-a ment, pour quelque chose. Il eût été diî-" ficile de se réjouir du passé sans son-" ger un peu à l'avenir et au présent; or, 5 ceux-ci n'ont rien de très réjouissant pour la droite. ' Le régime clérical n'a pas gardé sa majorité dans le corps électoral jusqu'à - son trentième anniversaire. Il était plus prudent de ne pas trop se vanter de l'usurpation de pouvoir ac-5 tuelle. D'autre part, c'était provoquer l'oppo-g sition à faire le bilan du régime, notamment au point de vue financier, et c'est un chapitre sur lequel les dirigeants clé-S ricaux sont fort modestes. Il eût été impossible aussi de ne pas rappeler comment et pourquoi les libéraux avaient été battus en 1884. Il eût " fallu expliquer comment les cléricaux 3 ■ ont réalisé leur programme : à bas les 1 impôts ! Le moment était peu propice, avouez-le, pour réveiller cette vieille histoire.5 Nous sortons d'une crise fiscale; les ministres nous préparent, sous diverses formes, de nouvelles taxes; le gouyerne-" ment cherche à passer à une société irresponsable l'exécution du relèvement des tarifs des transports. M. Van de Vy-' vere pouvait-il, décemment, crier : « A - bas les impôts ! », même dans la chaleur 1 communicative d'un banquet? r. Màis il y avait encore un autre motif de s'abstenir, et ce fut le plus sérieux, 5 car le toupet n'a jamais fait défaut aux t politiciens cléricaux. Ils auraient pu, . une fois de plus, braver le ridicule et étendre les limites de l'audace. Il aurait fallu, poux cela, que la fa-■ mille put se réunir en toute cordialité; t or, la cordialité, c'est ce qui manque le . plus dans le gouvernement de M. De-broque ville. Celui-ci est parti à Chatel-Guyon brus-l quement, en claquant les portes, parce que certains de ses collègues lui cherchaient noise et lui attribuaient la dé-f faite, notamment dans le Liiybourg-, L'aigle de Maeseyck croit le moment venu de sortir de son aire, et d'enfin 5 pTendre le gouvernail. Et voilà pourquoi nous n'avons pas eu L de jubilé, pourquoi le grand parti clérical devra se contenter d'une manifesta-tion à Louvain, en l'honneur de M. Poul-l let et du beau-frère, M. Schollaert. Les temps sont durs ! » LA VIOLATION DU BLOCUS EN HAÏTI Saint-Domingue, vendredi. — On ,signale une violation du blocus de Puerto Plata par le croiseur allemand « Stras-• burg ». Ce croiseur aurait protégé l'en-; trée dans le port d'un navire de commerce allemand, qui a pu ainsi embarquer sa cargaison et repartir malgré le blocus. — Havas. INCORRIGIBLES BANDITS ' A peine sortis de la prison de Louvain où ils avaient subi une longue détention pour vols qualifiés, deux Français, Victor Kleinhoff, né à Rambervillers (Vosges) en 1858, et Toussaint Van den Dries-sche, né à Lille (Nord) en 1873, se fai-. saient pincer dans la nuit du 11 mai dernier, alors qu'à l'aide de fausses clefs, ils venaient de s'introduire dans une maison inhabitée du quartier de Berken-dael.Ces deux individus, poursuivis pour tentative de vol avec effraction et rupture de ban d'expulsion, ont comparu, hier, devant la 8* chambre correctionnelle, qui les a condamné chacun à cinq ans et trois mois de prison, plus cinq ans de surveillance spéciale de la police. Leurs jours en liberté n'avaient pas été nombreux. PARIS QUI S'EFFONDRE LA COMMISSION DES TRAVAUX ET LES DÉPUTÉS DE PARIS SUR LES LIEUX DE LA CATASTROPHE, PLACE SAINT-AUGUSTIN UNE MINE EN FEU A VAL-SAINT-LAMBERT Liège, vendredi. — Une inquiétante nouvelle, qui se répandit immédiatement vendredi, à Val-St-Lambert et les environs, jeta l'émoi parmi la population ouvrière. On apprit que le feu venait de se déclarer dans la mine, au charbonnage de Vieille-Marihaye, à Val-St-Lambert. En effet, un incendie venait de s'allumer à l'étage de 640 mètres, où cinq ouvriers étaient' occupés. Le personnel de la bure fut immédiatement remonté à la surface ; il é>:t de 150 personnes. L'équipe de sauvetage descendit ensuite dans la mine. Des femmes et des enfants^se sont rendus aux abords de la houillère et se lamentent.La police et la gendarmerie ont peine à maintenir la foule angoissée. Cette dernière est bientôt rassurée en apprenant que tous les mineurs sont remontés.Les sauveteurs ont retrouvé dans une g.alerie un gsmin qui accompagnait géomètre de la houillère. Le jeune ouvrier était évanoui, mais il ne portait pas de trace de blessure. Il fut ranimé et remonté à la surface. La victime, qui est indemne, n'a pu donner des nouvelles du géomètre. Celui-ci n'a pas encore été découvert, ce qui inspire des craintes sur son sort. L'infortuné géomètre, qui s'appelle Fernand Grassard et est âgé de 23 ans, demeure à Seraing. Peut-être le malheureux a-t-il été atteint par l'explosion qui a provoqué l'incendie et dont on ignore encore les causes. Le feu continue à brûler au fond de la mine. UN AVOCAT DIFFAMÉ Dans le courant de février 1913, M. de Prelle de la Nieppe, procureur général à la Cour d'appel de Bruxelles, et M. Schollaert, président de la Chambre des Représentants, étaient saisis, presque simultanément, le premier, d'une demande de poursuites, et le second d'une plainte, à charge de M. Léon Meysmans, avocat et député socialiste bruxellois; la missive adressée au chef du parquet était signée par un rentier habitant Uccle, et celle reçue par le président de la Chambre, par une. teinturière schaerbeekoise, Mlle Jeanne B..., tous deux accusaient l'avocat d'avoir manqué gravement aux devoirs professionnels. Le parquet» après avoir entendu les explications de M. Meysmans, qui n'eut aucune peine à se disculper, ouvrit une instruction à charge... des dénonciateurs, lesquels inculpés' de diffamations calomnieuses ont comparu, hier, assistés de leurs défenseurs, M" Des Cressonnières père et Hemeleers fils, devant la 8" chambre correctionnelle,où les moyens de prescription ont été soulevés.^ ^ La cause est tenue en délibéré. Le ju- < gement sera rendu le 4 juillet prochain. ] L'ANNIVERSAIRE DE LA BATAILLE DES QUATRE-BRAS Jeudi a eu lieu, aux Quatre-Bras, le pèlerinage organisé par le Comité belge d' Waterloo. On a tenu à honorer, cette année, la mémoire des troupes hollando belges, comme on l'avait fait, en 1911, pour les Français, en J012 pour ies Aile mands et en 1913 pour les Anglais. Des discours ont été prononcés et des fleur: ont été déposées au pied des divers monuments nationaux de la région. UN DUEL FÉMININ Depuis longtemps déjà, les dames B... et V..., demeurant cité Léopold, 10 (rue de la Senne), se sont vouées une haine cordiale. Jeudi soir, il y eut entre elles un vio-1 lent crêpage de chignon. La femme V..., voyant qu'elle allait avoir le dessous, s'empara d'un chaudron et en asséna un terrible coup sur la tête de son antagoniste qui, gravement blessée, tomba I comme une masse. Elle a été conduite à l'hôpital Saint-Pierre. On craint une fracture du crâne. L'officier de police Désmedt, de la troisième division, a ouvert une enquête. LA CONFÉRENCE DE L'OPIUM La Haye, vendredi. — La conférence de l'opium, après a roir examiné la proposition de l'Améiiifùe, a déclaré que, malgré l'abstenti^ de quelques puissances, la ccaven^ .Je 1912 peut entier .*n vii-uLUi u.*P Vue ies puissances signataires et celles c'ésirant y adhérer l'auront ratifiée. — Reuter. LES ^SOLUTIONS La Haye, vendredi. — La conférence de l'opium a adopté, à l'unanimité, une résolution, proposée par les délégations américaine et anglaise, invitant le ministre des affaires étrangères des Pays-Bas à faire des démarches pressantes auprès des puissances qui ont signé la convention, mais ne l'ont pas encore ratifiée, pour les amener à se déclarer prêtes, aussitôt que possible, à procéder à cette ratification. La proposition de la délégation chinoise, tendant à anticiper la date d'entrée en vigueur de la convention de l'opium avec un amendement de la délégation anglaise, a été renvoyée à la commission de rédaction. — Havas. LES CONVENTIONS APPROUVEES La Haye, vendredi. — La première Chambre a approuvé la convention, conclue à Berlin le 26 octobre 1912, relative aux oppositions internationales; la convention, conclue à Bruxelles le 31 décembre 1913, relative à l'institution d'une statistique du commerce international, et la convention de l'opium conclue le 23 janvier 1912 à La Haye. — Havas. LES CAMBRIOLEURS DE BIJOUTERIES UNE NOUVELLE ARRESTATION On se souvient qu'un samedi soir, il y a quelques semaines, dans les sous-sols de la bijouterie Duray, rue de la Bourse, un jeune Italien, du nom de Be-neditti, se fit arrêter. Le personnage était manifestement animé des plus mauvaises intentions, puisqu'il était porteur d'une valise renfermant tout un attirail de perceur de murailles. Cet individu devait faire partie d'une bande de cambrioleurs internationaux. En tout Cas, on avait la certitude qu'un de ses compatriotes avait, durant les jours précédant son arrestation, étudié les aîtres de la bijouterie et préparé le mauvais coup, heureusement avorté. M. Ertel, officier de la police judiciaire, qui avait ouvert une enquête au sujet de cette affaire, était parvenu à savoir que Beneditti habitait dans un appartement de la rue de l'Empereur, sous le faux nom de Massini. Il était alors accompagné d'un autre Italien, Pierre Bedi, qui avait disparu de Bruxelles depuis l'arrestation de son ami. La trace de ce personnage a été suivie dans plusieurs villes d'Allemagne, puis en Italie, où il vient de se faire arrêter à Milan. On a trouvé sur lui une somme de 8,000 francs et saisi dans ses bagages une valise renfermant le même attirail que celui de Beneditti. L'enquête de M. Ertel a également établi que ces individus sont recherchés par la police de la République helvétique, qui les accuse d'avoir commis de nombreux vols au préjudice de bijoutiers suisses. UN CYCLISTE RENVERSÉ PAR UN AUTO M. Louis K..., chauffeur mécanicien, demeurant rue de Theux, passait à vélo rue du Trône. Près de la rue du Viaduc, il a accroché un automobile et a été violemment jeté sur la voie. M. L..., qui conduisait la voiture, s'est empressé au secours du malheureux cycliste, qui était blessé à la tête et l'a conduit chez un médecin. Après avoir été pansé, M. R... a été reconduit à son domicile. LE MARCHÉ DU TRAVAIL EN BELGIQUE Quarante-six offices de placement gratuit ont fourni, au ministère du Travail, des renseignements sur leurs opérations pendant le mois d'avril. Dans quarante-quatre de ces institutions, pour 4,433 offres d'emploi, il y a eu 5,565 demandes des ouvriers (hommes), soit une proportion de 125 demandes pour 100 offreâ. En mars dernier, la moyenne était de 139 demandes, et en avril 1913, 92 demandes, pour cent offres. D'autres part, des renseignements précis sur l'intensité du chômage parmi les ouvriers syndiqués ont été fournis pour ce même mois par 238 unions professionnelles ouvrières, réunissant 78,721 membres. Chez les diamantaires anversois, le chômage atteint encore plus de 14-p. c. des syndiqués. Parmi les 74,729 syndiqués des autres industries, on signale, vers le milieu d'avril 1,180 chômeurs involontaires, soit 1.6 p. c. contre 1.9 p. c. en mars dernier. Les données do l'une et de l'autre source s'accordent à marquer une nouvelle amélioration de Ta situation générale, celle-ci demeurant toutefois inférieure encore à la moyenne des dernières années à même époque. LA QUESTION DE LA R. P. EN SUISSE Berne, vendredi. — Après trois jours de débats, le Conseil national a décidé, conformément à la proposition du Conseil fédéral, par 106 voix contre 62, de recommander au peuple le rejet de l'initiative constitutionnelle tendant à introduire la R. P. dans les élections au Conseil national. Les socialistes-démocrates, le centre libéral, la droite catholique et conservatrice ont voté pour le nouveau système. Quelques radicaux gouvernementaux et les conservateurs catholiques se sont abstenus. UN I EXPLOSION DANS UNE HOUILLÈRE Liège, vendredi. — Une explosion s'est produite, ce matin, dans une taille de l'étage de 416 mètres de la houillère de Sainte-Marguerite, appartenant à la Société des charbonnages de Bonne-Fin, à Liège. L'enquête a établi que la déflagration a été provoquée par un mineur qui aura ouvert sa lampe en la rallumant. Le choc de l'explosion se répercuta dans la mine et y sema la panique; les houilleurs se firent remonter, et le bruit se répandit en ville qu'une catastrophe venait de se produire. L'accident était loin d'avoir cette importance; un seul homme, qui se trouvait à proximité du lieu de l'accident, a été brûlé. C'est un sieur Jos. Smeets, 38 ans, demeurant à Glain. Il est mort des suites de ses blessures. UNE FERME INCENDIÉE A LOKEREN Termonde, vendredi. — Ce matin, vers 8 héures, un violent incendie s'est déclaré dans la ferme du cultivateur Pierre Verschelden, demeurant au hameau Staakte, à Lokeren. Manquant d'eau, les habitants du hameau furent dans l'impossibilité de combattre les flammes. Au bout d'une demi-heure, toute la ferme était détruite. Le bétail a été sauvé, mais les meubles et les instruments aratoires sotït devenus la proie des flammes. Les dégâts, évalués à plus de 10,000 francs, sont couverts par 1 assurance. On se perd en conjectures sur les causes de l'incendie. DEMANDEZ PART OUI IH HERBE lEDBEiM® 1S Pages "Svï* 5 Centimes "SiST texte. La Semaine; De tout un peu; la Mode; la Vie au foyer; les Théâtres et les Arts; la Semaine sportive; Ajiecdotes et Propos joyeux; Nos Ephémérides; Nouvelles littéraires : L© Joli Blond, par André Mycho; L'Rmprunt, par Auguste Faure; Sa Dernière Farce, par André Reuze; Madame Philibert, par Eugène Dreveton. Notre roman: Carlus Linès, par Julien Berr de Turique. illustrations. — Sardananale. le vainqueur du Prix du Jockey Club, à Chantilly; les Effondrements de Paris; les inondations à Ayw;.ile; l'ancien et le nouveau ministère français; le concours du cheval do trait au Cinquantenaire: les funérailles du grand-duc de Mecklembourg-Strélitz; les Championnats de Belgique sur piôte; les rnatches de football de dimanche; le tournoi international de lawn-tennis du Beer-schot A. C. ; les Championnats provinciaux d'athlétisme d'Anvers; le cycliste Oscar Egg; M. Harzé, du théâtre de l'Olympia; caricatures diverse*. LA TENSION GRECO -TURQUE PERSISTE UNE ENQUETES DES PUISSANCES Berlin, jeudi. — Le gouvernement allemand s'est déclaré favorable à la proposition du gouvernement turc, d'après laquelle des hommes de confiance des ambassades des grandes puissances feraient une enquête sur la situation des Grecs en Asie Mineure. — Havas. UN ENTRETIEN DES MINISTRES TURC ET GREC Athènes, jeudi. — Ghalib bey a rendu visite aujourd'hui à M. Streit, ministre des affaires étrangères, auquel il a communiqué les nouvelles mesures que la Porte a prises et qui consistent particulièrement dans la punition des fonctionnaires publics turcs, ce qui constitue la, reconnaissance officielle de la culpabilité des autorités dans la persécution contre les Grecs. Ghalib bey n'a fait aucune mention de la réponse de la Porte à la note hellénique.A ce sujet, le gouvernement hellénique, avant d'exprimer une opinion quelconque, attendra la réponse turque et il jugera alors dans quelle mesure ses justes réclamations reçoivent satisfaction, mais il ne considérera certainement pas comme satisfaisante une réponse qui contiendrait une phrase provocatrice et ne reconnaissant pas le droit qu'a la Grèce d'intervenir dans les affaires intérieures de l'empire. C'est donc seulement après la remise de la réponse de la Porte que la crise prendra une bonne ou une mauvaise tournure. — Havas. Constantinople, jeudi. — On prétend aujourd'hui que dans son entretien avec le ministre ottoman, à Athènes, le ministre de3 affaires étrangères de Grèce aurait déclaré que son gouvernement réclamait de la Porte des garanties. — Havas.LE MYSTERIEUX TEXTE DE LA REPONSE OTTOMANE Constantinople, jeudi. — Du. côté turc comme du côté grec, on observe le silence en ce qui concerne le texte de la réponse de la Porte au gouvernement hellénique. Les journaux sont également muets sur cette affaire. Suivant des renseignements puisés à source turque, le grand vizir, dans sa réponse, déclare que le gouvernement turc estime nécessaire de faire remarquer que l'arrivée en Turquie de 200,000 musulmans, qui ont dû quitter la Macédoine et qu'il faut secourir à grands frais, a provoqué des désordres. Le gouvernement a pris des mesures pour mettre. fin à cette situation. La Porte fait remarquer que les rapports reçus par elle ne concordent pas avec ceux de la Grèce. Le grand vizir exprime l'espoir qu'aucun événement ne viendra plus troubler le bon ordre en Asie et que le gouvernement grec prendra des mesures pour assurer la tranquillité aux musulmans de Macédoine, de telle sorte que rien ne troublera plus les relations des deux pays. Dans les milieux diplomatiques, on considère que la note ottomane est conçue en termes rassurants. Dans les milieux grecs, on estime que la Porte maintient son point de vue. — Havas. LES SANCTIONS Constantinople, jeudi. — Talaat. bey, ministre de l'intérieur, a adressé de Smyrne le télégramme suivant à la Porte : Le conseil de guerre de Smyrne a condamné 47 personnes pour pillage d'immeubles greos et perturbation de l'ordre public à des peines variant de trois à cinq ans de prison. Le ministre a chargé le gouverneur de Balikestri de destituer le maire d'Evre-mi, qui n'a pris aucune mesure pour prévenir une attaque contre les habitants de Karadagh pendant l'émigration. Deux Grecs ont été également l'objet de poursuites judiciaires pour instigation à l'émigration et pour avoir répandu le bruit que les Turcs et les Circassiens allaient massacrer la population. Le télégramme annonce, en outre, une série d'autres mesures du même genre. — Havas. UNE REUNION DES AMBASSADEURS Constantinople, vendredi. — Les ambassadeurs se sont réunis chez le doyen du corps diplomatique, marquis Palla-vicini, en vue d'échanger des idées au sujet de la question turco-grecque. — Havas. LES SIGNES ALARMANTS Smyrne, vendredi. — Les phares de la côte ont été éteints. Deux classes de réserve ont été appelées sous les dra-i peaux. L'entrée du golfe est de nou-[ veau ouverte. — Keuter. LES PERTES APRÈS LE COMBAT DE DURAZZO Durazzo, vendredi. — On évalue à 00 le nombre des morts du côté des léfenseurs. Les rebelles ont eu égale-nent de nombreux tués. — Havas. LE PRINCE BID DODA ATTEND Scutari, vendredi. — Le prince ^Bid Doda, à la tête de 1,200 Myrdites, a juitté Alosio et s'est rendu à Goursi, nllage situé sur la route de Durazzo. A attend là les événements. — Havas. LES INTENTIONS DU PRINCE BID DODA Scutari, vendredi. — Le prince Bid ~)oda a déclaré que si Kroja ne se reniait pas volontairement, il n'attaque-'ait pas cette ville, aln de ne pas perdre de temps, mais que, laissant ine force pour protéger ses derrières, 1 marcherait vers l'ouest pour se rapprocher de Durazzo. — Havas. ECHANGE DE SIGNAUX Durazzo, vendredi. — On a observé le nouveau ce soir un échange de signaux lumineux entre la ville et Ros-Durt. — Havas. UN BOMBARDEMENT Durazzo, ■vendredi. — Des volontaires, l'ingénieur Hassler, le chef d'escadron LE CAPITAINE ANGLAIS HEATON ARMSTRONG qui, après la mort du colonel Thomson, dirigea la défense de Durazzo de réserve prussienne Von der Lippe et le journaliste Lorth, q'ui, dans le courant de la nuit, à la demande du gouvernement albanais, avaient transporté à bord du vapeur affrété « Herzegovina » un :anon, ont bombardé, ce matin, à 5 h. 1/2, les positions ennemies de Cavaja et Rach-toul, ainsi que le bazar de Chiak. — Havas..AU MEXIQUE VILLA ET CARRANZA SERAIENT D'ACCORD New-York, vendredi. — Un télégramme d'El Paso annonce que le général Carranza a informé les agents dy^énéral Villa, dans cette ville, que les difficultés qui avaient surgi entre le général Villa et lui étaient maintenant aplanies. Le général Carranza permet au général Villa de continuer son avance sur Mexico sans tenir compte de la nomination du général Natera, à qui a été dévolue une nouvelle zone d'influence. LES POURPARLERS DE NIAGARA-FALLS Les délégués américains à la Conférence de Niagara-Falls, approuvés sur ce point par Washington, ont publié une déclaration en réponse aux critiques adressées par les délégués du général Huerta au "plan des Etats-Unis qui veulent établir au Mexique un gouvernement provisoire dont le président serait un des chefs rebelles. Ce document émet à nouveau l'opinion que le seul moyen de mettre fin aux hostilités et d'arrêter l'effusion du sang au Mexique est de choisir un président parmi les rebelles, comme l'a toujours préconisé le gouvernement de Washington. On apprend, de source confidentielle, que M. Naon est allé conférer, à Washington, avec M. Bryan, de telle sorte que la réunion plénière qui devait avoir lieu aujourd'hui se tiendra seulement demain. — Havas. LES GRANDES FÊTES DES FLEURS EN ALLEMAGNE Des fêtes fleuries sont, comme on sait, organisées chaque année en Allemagne, dans un but charitable. Le récent corso de Potsdam fut particulièrement brillant. Les membres de la famille royale y participaient. Notre photo représente le prince Auguste-Guillaume, fils de l'empereur, et sa femme, vendant c?:s -fleurs dans leur automobile.

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Dieses Dokument ist eine Ausgabe mit dem Titel La dernière heure gehört zu der Kategorie Liberale pers, veröffentlicht in Bruxelles .

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