La dernière heure

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s.n. 1914, 26 April. La dernière heure. Konsultiert 10 Mai 2024, https://nieuwsvandegrooteoorlog.hetarchief.be/de/pid/2z12n5117c/
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p*" 1 1 SEUL JOURNAL BELGE ayant fait contrôler et certifier par expert* comptable* assermenté* près des tribunaux, les tirages quotidiens et moyens de ses numéros payants. Constat : PAR JOUR : 125,922 NUMÉROS La Dernière Heure * LE PLUS GRAND JOURNAL BELGE, LE MIEUX RENSEIGNÉ ABONNEMENTS SKUXBLLS8 PEOVWCi Fr. 1-00. UN MOIS. . . » 3.00. TROIS MOIS Fr. 4.00 • 6.00. . SIX MOIS . . • 6.00 • 12.00. . UN AN . . . • 16.00 Pour l'étranger le Dr» de B rare île», I* port n en plus. Il n'exiete pat d'abonnement mensuel jj — Pour Bruxelles indiquer, en ('abonnant, si I l'on dtsira rocevoir l'édition du «oir on cella du a — matin. — Le» frais do recouvrement £ S la charge des abonnés. L —Z -J N* 116 NEUVIÈME ANNÉE DIMANCHE 26 AVRIL 1914 CINQ CENTIMES DERNIERS PRONOSTICS Les élections françaises se font sur deux grandes questions: la question fiscale et la question militaire. Je ne dis pas, notez-le, l'impôt sur le revenu et le service de trois ans. Car ces deux réformes, l'une effectuée et l'autre encore à effectuer, sont acceptées, grosso modo, par tout le monde. Mais il y a la manière! La sauce, en cuisine, est souvent plus importante que le rôti. L'impôt sur le revenu comporte-ra-t-il un contrôle inquisitorial? Le service militaire de trois ans sera-t-il définitif, ou bien ne sera-t-il qu'un régime momentané, en attendant qu'on puisse revenir au service réduit de deux ans, par une meilleure utilisation des recrues?Sur la question des Trois Ans, qui est la plus immédiatement importante pour l'équilibre des armées en Europe et, par conséquent, pour la paix du monde entier, le parti républicain est profondément divisé. Tandis que l'extrôme-gauche est tout entière contre et la droite tout entière pour, les radicaux socialistes se partagent, suivant qu'ils appartiennent à des départements menacés ou non par l'invasion allemande. Ce partage par régions est très net. Dans le Nord, et dans l'Est, les candidats radicaux sont militaristes. Dans le Sud-Est (de Lyon à Marseille), ils sont antimilitaristes. L'Ouest, du haut en bas (côtes de l'océan), exposé à des débarquements, veut la loi de trois ans. Dans le Centre, au contraire, la majorité des candidats (a sur 8) n'en veut pas. Le maximum de patriotisme se note dans la Meuse et dans la Meurthe-et-Moselle, où, sur 40 candidats, 4 seulement osent réclamer le retour au service de deux ans. Le minimum s'observe dans les départements du Rhône et de Saône-et-Loire, où, sur 65 candidats, 50 réclament le retour aux deux ans. Telle est la province. Je néglige d'opérer les* mêmes calculs sur les candidats de Paris, où 90 environ sur 300 soutiennent qu'il -fdJùrait "-uC -service réduit. Mais on ne peut en inférer que le tiers de la population parisienne soit antimilitariste. Ce serait très exagéré. Paris est la ville de toutes les opinions, et surtout des plus extrêmes, qui se soucient peu de correspondre au sentiment général. Paris est pour l'armée. En somme, et dans toute la France, sur 2,451 citoyens qui aspirent à occuper les 600 sièges de la nouvelle Chambre, à. part une centaine, qui n'ont pas fait connaître leur opinion, le reste se divise presque par moitié: i,265 candidats troisannistes, et 1,085 candidats deuxannistes. Mais cette proportion est loin d'être celle du corps électoral. Elle est faussée par le grand nombre des candidatures socialistes (toutes franchement antimilitaristes), qui se présentent partout pour faire acte de foi et dont la suprême ambition se borne à amener un ballottage entre les autres partis et à jouer entre les deux scrutins le rôle d'arbitre. Il y a quinze jours, on prévoyait que le parti Briand gagnerait une quarantaine de sièges. Depuis lors, la visite du roi d'Angleterre et les événements du Mexique n'ont pu qu'accentuer cette impression. Le peuple s'est rendu compte que l'Entente Cordiale avec l'Angleterre était une entente de l'armée française avec la marine britannique, et que, plus vaudrait son armée, plus cette entente serait solide. Or, il y tient, comme à un gage de paix. Quant à l'attaque du Mexique par les Etats-Unis, elle parle un langage plus clair encore, par la similitude des situations:La République Française est devant l'énorme Empire Allemand un peu comme était la République Mexicaine devant l'énorme Empire Yankee. Les Etats-Unis viennent de donner la recette. Beaucoup de Français craignent que l'Allemagne ne la leur applique. Maurice de Waleffe. Le Commerce des Etats-Unis New-York, samedi. — Pendant la semaine. les importations se sont élevées à 24,350,000 dollars. Les importations d'argent ont été de 408,000 dollars et celles d'or de 165,000. Le? exportation^ se soni. élevées à 977,000 dollars. — Reuter. DES OFFICIERS DE MARINE SE METTENT EN GRÈVE JBilbao, vendredi. — Les officiers et les équipages de la marine marchande se sont mis définitivement en grève. Ils ont décidé d'abandonner immédiatement leur bord. Des délégués sont partis pour l'étranger, afin d'avisé/ leurs camarades que les navires devront être abandonnés où qu'ils se trouvent et sur-le-champ. — Mava»^ LES GRANDS JOURS DU CYCLISME DU 26 AVRIL AU 10 MAI LE TOUR DE BELGIQUE - PROFESSIONNELS COMMENCE AUJOURD'HUI SEPT ÉTAPES. «2,091 Km. 250 M. -= 13,000 FRANCS DE PRIX. SCHAERBEEK. La Fontaine d'Amour au parcJosaphat HAMONT HASSELT L'entrée de la commune L'Hôtel d<£ Postes DIEST ANVERS Les Halles Le Steen . 1 ,n e5k pour ainsi dire plus possible, a l'époque où nous sommes, de demeurer indifférent au grand mouvement de régénération des races qui s'est manifesté partout. Les foules se passionnent pour les sports. Les prouesses des « rois de l'air », des maîtres du volant, des pédestrians, des « onze » de football et surtout des cyclistes, exaltent les masses, les font tressaillir d'allégresse et d'orgueil. Ce n'est pas sans raison qu'on a dit du cyclisme qu'il était le plus populaire de tous les sports. La « petite reine », au rôle éminemment utilitaire, a conquis le monde, non pas seulement comme moyen de locomotion infiniment pratique, mais aus-si parce que, grâce à elle, tant de beaux athlètes se sont manifestés, tant de belles performances ont été accomplies, que forcément l'attention a été attirée. On s'est intéressé d'abord, et l'on n'a pas tardé à se passionner aux récits de ces grandes batailles pacifiques, au cours desquelles peut être dépensé, sans dommage pour personne, la belle ardeur, la fougue généreuse de la jeunesse et aussi ce je ne sais quoi de guerrier que l'atavisme nous a laissé à tous dans le cœur. Il semble, à La lecture des lignes griffonnées par le reporter suivant, comme leur ombre, les champions du vélo, de ces notes hâtives jetées sur le papier sans quitter le sillage des « ténors » de la route, et que le télégraphe et l'imprimerie se seront empressés de transmettre au lecteur, il semble qu'on se trouve aux côtés des vaillants, et l'on est, malgré soi, réellement emballé, transporté d'enthousiasme presque autant que ceux-là même qui furent les témoins directs de l'exploit accompli, du triomphe des braves. Aujourd'hui,commence la grande quinzaine annuelle du cyclisme. L'armée des « Tours » va quitter Bruxelles pour s'en aller, par les grandes routes, faire assaut d'énergie et d'endurance, lutter de vitesse par monts et pair vaux, batailler sans trêve ni merci pour un peu de gloire et de jolis profits. Dans cette troupe imposante, il n'est pas une seule région du pays qui ne soit dignement représentée par ses meilleurs routiers. Parmi ceux-ci, tous ont rêvé de triomphes prochains. Hélas ! les difficultés sont grandes; la route traîtresse fera des victimes; mais qu'importe! La gloire de ceux qui vaincront n'en sera que plus belle. Souvenirs émus Et nous ne pourrions nous empêcher d'évoquer, quelques heures avant la bataille, ce « Tour » de l'an dernier, où tout se ligua pour rendre infiniment Tude la tâche imposée aux vaillants coureurs de grands chemins. Ce fut d'abord un soleil ardent, la course dans la fournaise, puis le vent, la pluie, le froid, les raids par les cloaques et les mares... Beaucoup durent s'avouer vaincus; ce n'est plus qu'avec une poignée d'hommes, qu'après quinze jours d'une vie intense et combien âpre, nous sommes rentrés à Bruxelles. Mais l'accueil fait aux survivants de notre grande randonnée fut tel, qu'en un instant toutes les peines, toutes les fatigues furent oubliées. Et ce n'a pas été la seule récompense de ces coureurs d'élite : durant toute la saison, on les vit dans tous les grands events de la route, à l'étranger, en France surtout, briller aux premiers rangs, remporter victoire sur victoire, et s'affirmer de haute lutte les meilleurs des champions. L'école des champions Pour ceux qui veulent se faire un nom dans la carrière, le « Tour » constitue l'école par excellence où s'acquièrent les qualités inhérentes au titre de « roi de la route ». Tous ceux dont la renommée est aujourd'hui solidement établie, tous ces grands cracks qui sont devenus les -idoles de la foule, tous, qu'ils soient Français ou Belges, presque sans exception, participèrent à l'un des six « Tours » passés. Et nul ne contestera que l'épreuve fameuse, qui commencera dans quelques heures, ne soit destinée, comme chacune de ses devancières, à marquer l'accession, vers les plus hautes destinées cyclistes, de quelques-uns tout au moins de ses participants. Les Australiens qui se sont engagés le savent bien, c'est la grande consécration européenne en perspective ou le plus cruel des échecs que le « Tour » leur prépare. Ils sont, en quelque sorte, l'énigme de la course; il sera curieux de voir à l'œuvre, contre les nôtres, ces routiers venus des antipodes et qui jouissent chez eux d'une réputation de tout premier ordre. Ce sont là autant de raisons qui tendent à expliquer l'intérêt que les sports-men vont, dès aujourd'hui, prêter à notre grande randonnée, dont ils trouveront ici, fidèlement rapportées, les mille et une péripéties, les incidents multiples et mouvementés et aussi le récit des hauts faits d'un chacun. Le " Tour „ sera dur Ce « Tour de' Belgique-Professionnels » qui, dès l'année de ses débuts, en 1908, constituait la plus importante de toutes Les épreuves cyclistes de chez nous, va se corser, pour la troisième fois, d'une randonnée par les belles routes du Luxembourg, pays voisin et ami, où l'on n'est pas moins enthousiaste que chez nous des belles fêtes du muscle, que vont constituer les sept étapes de notre course. Certes, cé ne seront ni les encouragements de toute espèce, ni les ovations chaleureuses, délirantes, qui manqueront aux braves routiers, mais ils en auront bien besoin, car le « Tour » sera dur. Il ne.comporte, sans doute, ni col de Porte, ni ballon d'Alsace, ni Galibier géant, ni TourmaLet. Il n'y a chez nous ni Alpes, ni Pyrénées, mais si nos itinéraires ne peuvent prévoir — et pour cause — aucune de ces rampes aux dénominations qui font apparaître comme particulièrement terrible Le fameux « Tour de France », les hardis grimpeurs auront néanmoins plus d'une occasion de s'employer fort à propos. Mais avant qu'ils puissent faire montre de leurs belles qualités d'abâisseurs de cîmes, les hommes de train — et il n'en manque pas parmi les concurrents — leur auront mené la vie dure dans les étapes du début. Seul un routier aguerri, aux muscles d'acier, à la volonté de fer, pourra prétendre au succès final, car chacune des sept courses a ses difficultés particulières, et seul un véritable athlète peut prétendre à les surmonter toutes. L'émulation sera grande La lutte sera belle, pour nous qui la suivrons à votre intention, amis lecteurs; elle sera sans merci entre les concurrents. Jamais l"émulation n'aura été aussi grande; et nous en parlons d'expérience, car nous avons pu nous convaincre, au cours de ces derniers jours, de tous les appétits qui se manifestaient. Le « Tour ». dont le départ sera donné bientôt va éclipser (c'est un cliché peut-être, mais jamais il n'a mieux répondu à la réalité), par son intérêt, son importance, voire aussi son succès, tous ses devanciers. Il va constituer un duel homérique, et combien opiniâtre ! entre les vieux et les jeunes, entre tous ces habitués des victoires dont la Renommée ai : cent voix a fait connaître les noms partout, et les nouveaux venus qui aspirent de tous leurs vœux à égaler^eurs aînés, et aussi à les battre. La présence, aux côtés de vainqueui de précédents « Tours » de Belgique c de France, de Bordeaux-Paris et de non bre d'autres épreuves de première in portance, d'un lot superbe d'illustres ii connus, assoiffés de gloire, mais dont le mérites sont réels, et qui n'attender que l'occasion propice pour s'imposer l'attention générale, rend complètemer indécise l'issue de la bataille. Qui vaincra ? Qui vaincra? Cette question se pose chacune des pièces à gtand spectacl dont la grand'route est le théâtre on peut rarement y répondre ave quelque certitude, même lorsqu'on po: sède des données précises et que 1 cjiamp est limité. En l'occurrence, il s< rait matériellement impossible de pr< voir ce qui va advenir. Et nous ne sai rions mieux le démontrer qu'en disar que, pour les « Tours » passés, nul n'eu pu prédire, malgré leurs mérites ce: tains, que la palme reviendrait à Mass< lis, à yandenberghe, à Défrayé, à Gai thy. Dès lors, observons de Conrard 1 silence prudent. Et si l'on veut à toi: prix que nous nous prononcions, e bien ! tant pis... pastichons le sonn< d'Arvers : Ce Tour a son secret, ce raid a son mystère. Un attrait sans pareil,mais tel qu'il est conç Ce que l'on peut penser, hélas! il faut le tain Car celui qui vaincra, n'en a jamais rien si Nos souhaits à ceux qui vont courir A ces braves, qui livrent de rude combats et parcourent, en un tou aux capricieux méandres, la Belgique <: le Luxembourg, transformés pour ou en jardins de gloire où ils sont conviés faire d'amples moissons de lauriers, soi haitons bonne chance et routes légère: puisque, réellement, nous ne pouvon faire mieux. # Qu'ils soient assurés que partout -l'expérience nous l'a appris — on leu fera un accueil chaleureux. Partout o passeront nos beaux athlètes, exempte vivants de vigueur inlassable, de mal énergie et d'inébranlable ténacité, pa: tout leur venue sera une fête. Qu'ils pa: sent en coup de vent, qu'ils s'arrêter tout juste le temps qu'il iaudTa pour ai poser un paraphe, se restaurer avec un hâte n'ayant d'égale que la vélocité ave laquelle ils_ fuiront ensuite à toutes pe dales, ou bien encore s'ils accourent e un rush effréné sur la piste ou sur 1 route, luttant avec un fol acharnemer pour gagner le pouce de terrain, le poi ce? bien moins, le pneu, le souffle, 1 rien qui leur vaudra la victoire d'un course de trois cents kilomètres, partoi: ils trouveront des foules pour les applai dir et pour les admirer. Et c'est là une constatation qui van qu'en s'y arrête : où qu'ils se trouven les_ sportsmen n'assistent jamais, moins de suivre la course, qu'à quelque minutes de spectacle; mais ce sont de minutes d'émotion si intense, que celi qui les a vécues une fois veut les revivr encore... Et c'est là tout le secret de 1 grande vogue du cyclisme. Modernes héros, espoirs de ( races vai lantes, partout donc où les soldats d notre petite armée vont pk^ser, soute vaut la poussière des routes ou faisan gicler 3a boue des chemins, .ils vont laif ser une impression profonde; on en pai | iera longtemps dans les chaumières... Souhaitons-leur à tous que la tempé rature, si capricieuse chez nous, leu soit clémente, que le soleil tempère se ardeurs et que' Saiir-Médard sévisse 1 moins possible; souhaitons-leur de vaiî: cre le mauvais sort, de connaître les sou rires de la fortune, jolie femme qu'il fau savoir séduire, souhaitons-leur d'être à 1 k peine aussi souvent qu'à l'honneur. VÉRITÉ EN DEÇA ERREUR AU DELA LOUABLE EN BELGIQUE ABJECTE EN FRANCE I Quand nous avons publié, à flf . diverses reprises, les fiches Df 11 <*e renseignements envoyées par les organisations cléricales à leurs adeptes pour établir leurs listes de proscription, de boycottage ou de pression. Nous ne sommas point parvenus à obtenir de la presse de droite un désaveu, ni même un avis. Certains de ces documents étaient pourtant bien intéressants. Une inquisition odieuse On y demandait d'indiquer non seulement les renseignements d'état civil, de domicile, de profession, mais aussi le journal lu par le citoyen désigné sur la fiche; on y ajoutait un titre pour ses moyens d'existence, un autre pour le nombre de ses enfants, leur âge, leurs aspirations d'avenir. Bien plus, il y avait une question concernant le ou les propriétaires de l'électeur visé, et pour plus de sûreté, on y demandait aussi d'indiquer les influences capables d'agir sur l'intéressé. II y avait là incontestablement une série de renseignements d'ordre strictement privé, sans aucune utilité . our établir les droits électoraux des personnes visées, et qui ne pouvaient servir qu'à les circonvenir, à exercer sur elles une pression que la loi réprouve, ou à fournir les moyens de les séduire ou de les réduire. Nous avons publié quelques documents de ce genre recueillis dans des parties du pays fort éloignées les unes des autres, et conçues toutes sur un plan quasi identique, ce qui démontrait un système général, organisé partout.Nous en avons reproduit un fac-similé, afin de donner au public et aux journaux cléricaux la garantie de leur authenticité.Jamais désavouée C'est en vain que nous .avons attendu que les intéressés contestent l'exactitude des faits que nous avancions, ou qu'ils défendent le procédé. Nous avons eu beau faire appel à ia loyauté des hommes politiques cléricaux qui, espérions-nous pour eux, ne voudraient pas bénéficier de procédés si misérables, ou au moins auraient la pudeur d'invoquer qu'ils les ignoraient. Rien n'a réussi. Ces messieurs et leurs journaux ont s gardé un silence obstiné. * Mais tout vient à point à qui sait attendre. Depuis quelques semaines, la i_ presse cléricale ne tarit pas de corn-s mentaires indignés, parce que certains de ses adversaires n'hésitent pas h re-^ courir à des procédés analogues. Ce fut d'abord à propos des cartes de renseignements lancées par certains organisateurs du pétitionnement en fa-^ veur du S. U. et sur lesquelles, en effet, e figurent des investigations bizarres et ; regrettables. c Vétilles françaises ;- Maintenant, c'est en France que les cléricaux ont trouvé de nouvelles rai-^ sons de fulminer contre la délation. \ Voyons ce que demandait l'organisa-•- teur de l'enquête en question: s II faut faire suivre, écrit-il, chaque nom d'une des qualifications suivantes: républi-® oains; républicain dissident; républicain ^ douteux ; réactionnaire. ^ Dire aussi 6'ils sont militants ou indiffé-rents. Indiquer s'ils sont conseillers généraux ou d'arrondissement et quelles sont les fonctions qu'ils remplissent dans les comités u ou cercles. Quelle est leur influence? Pour le curé, indiquer en outre s'il est L combat-if ou neutre. Dire si le conseil municipal est républicain ou réactionnaire, en totalité ou en partie. s Nous sommes loin, on le voit, des £ investigations d'ordre privé énumérées £ dans les fiches cléricales que nous avons à publiées. i- Pourtant, le sentiment moral de la '' presse cléricale se réveille tout à coup et stigmatise pareille inquisil' Indignation suspecte li Son zèle de néophyte l'entraîne même s un peu loin, et le journal clérical f_ qui imprime ceci, par exemple, fait preuve d'une grande imprudence: ^ C'est un exemple à, ajouter Jl ceux que le régime radical-socialiste a déjà, donnés e de son activité. c — Eégime abject I s'est éorié un jour M. Millerand, un sooialiste notoire, mais dé-goûté des flohes. t Chez nous, le régime des fiches secrè-tes concernant la vie privée des citoyens e a été inauguré par les amis de la presse ® cléricale. Ce système qu'elle déclare ab-_ ject en France, serait-il louable en Belgique?t - i Arrestation mouvementée d'un Déserteur i ■ c La police de la 5* division était avisée, a samedi matin, de ce qu'un jeune volontaire, déserteur d'un régiment d'infanterie, se cachait, depuis deux jours, au e domicile de ses parents, chaussée d'Et-terbeek. Deux agents se sont rendus ^ aussitôt à l'adresse indiquée et trouvèrent le déserteur encore au lit. Après s'être habillé, le icune homme suivait docilement les policiers, mais, dans le corridor, il se jeta soudain sur eux et - les roua de coups de poing et de coupa r do pied. C'est à grand peine que les s deux agents sont parvenus à traîner e leur prisonnier au commissariat de po- - lice de la rue du Taciturne, où il a fallu - lui passer la camisole de force pour l'é-t crouer. i L'auditeur militaire a été avisé de , cette arrestation. APRÈS LA VISITE DE GEORGE V A PARIS LA PRESSE BRITANNIQUE EST ENTHOUSIASTE Londres, samedi. — Les journaux s'occupent du voyage des souverains anglais et des résultats qui peuvent en découlei pour les rapports franco-anglais et la politique européenne. Le «Morning Post» écrit: Ce dqui apparaît le plus clairement, c'est/que les deux gouvernements se sont entretenus du maintien de la pais en toute sincérité et avec la plus grande franchise» Cetf événement peut acquérii une importance européenne, car l'expé rience prouve que de telles discussions peuvent, à la fin, devenir générales Nous pouvons supposer, ajoute le jour nal, que les discussions entre Berlin. Vienne et Rome sont sincères. Nous sommes satisfaits que celles qui se pro duisent entre Paris et Londres sont éga lement franches. Ceci a pour résulta' l'établissement d'une atmosphère de con fiance entre Londres et St-Pétersbourg On peut espérer que ces communication: franches et sincères deviendront possi bles maintenant entie les deux grand: groupements de puisances. ]je «Daily Telegraph»: La Triple-Entente a été utile dans te passé et sera utile dans l'avenir. Ell< partage avec la Triple-Alliance une au torité générale sur les affaires de l'Eu rope. Ainsi a été maintenu ce systèm< d'équilibre qui, loin de constituer un< menace, constitue, au contraire, la rai son profonde qui empêche les nations d< céder à la tentation d'une guerre. D'au tre part, si nous désirons être unis noi seulement avec la France, mais auss avec la Russie, sur les grandes ligne; de la politique, noùs ne désirons aucuni alliance formelle avec l'une ou l'autre Nous demandons l'amitié et la sympa tliie et nous sommes convaincus que 1î France comprend cette attitude de 1j part du gouvernement britannique. Le «Times» écrit: La visite des souverains anglais à Pa ris a non seulement révélé la chaud< amitié existant entre 'es deux nations mais elle est encore d'une très grand-importance politique Cette, important réside dans le caractère de la visite e dans la réaffirmation de l'entente au: yeux de tout le monde. Le3 deux nation comprennent que cette réaffirmation est ■ évidemment, suffisante. L'impression faite par la visite d< Leurs Majestés sur le peuple françai et l'impression également profonde quia cordialité de l'accueil fait aux souve rains anglais a produite en Angleterre auront une influence très réelle sur tou les hommes d'Etat du continent et con tribueront à stabiliser la direction géné raie des affaires nationales. Le «Standard»: Le roi George construit sur les fonda tions admirables posées par le ro Edouard. La Franoe n'a jamais été auss populaire qu'à cette heure en Angleterr et l'Angleterre en France. — Reuter. LA PRESSE AUTRICHIENNE Vienne, samedi. — La « Neue Wiene Abenblatt » publie les réflexions sui vantes : La visite du roi Georges à Pari a affermi de nouveau la conviction d'à près laquelle les tendances de l'entent franco-anglaise sont pacifiques. Etan données les déclarations faites à plu sieurs reprises par sir Edward Grej l'entente n'est pas exclusive et n'em pêche pas d'autres accords. On peut pa conséquent éprouver ici, concernant 1 caractere de la visite du roi à Paris, 1 même satisfaction que celle qui a ét ressentie à Paris et à Londres. — Havas LA GUERRE DE L'ULSTER MENACE TOUJOURS Londres, samedi. — On se rappelle qu le vapeur norvégien «Fany» prit à so: bord, au commencement du mois, un cargaison d'armes apportées par une al lè^e allemande, au large de l'île de Lan geland. On téléphone de Belfast, d'après le déclarations d'un chef unioniste, que 1 «Fany» a transbordé, hier soir, 70,00 fusils à bord d'un autre vaisseau et qu celui-ci les a débarqués sur plusieur points de la côte de l'Dlster, pendan que les volontaires détournaient l'atten tion des autorités Ces armes auraien été ensuite transportées dans l'intérieu du pays par 200 automobiles. On ajoute que le «Fany», pour arri ver à destination, a dû passer près d'un escadre anglaise à Lamlash. Suivant les journaux, le «Fany» an raitvléharqué également 5 millions d cartoùches. — Reuter. M. ASOUITH EN CONFÉRENCE Londres, samedi. — M. Asquith, qu avait quitté Londres au commencemen de l'après-midi pour aller passer, comm d'habitude, l'après-midi à la oampagn a été rappelé d'urgence, à Dov/nin Street, où il est arrivé en automobile 4 heures. MM. Birell, Harcourt, le général Ma Ready, récemment nommé onmmandan de la circonscription militaire de Bel fast, et plusieurs autres officiers de l'ai niée de terre l'y attendaient. Après une conférence, qui a duré un heure environ, le premier ministre es reparti à la campagne en automobile. -Reuter.IL VOIT LA MORT VENIR ET VEUT L'ÉVITER Un affreux accident s'est produit, cett nuit, vers minuit, à la gare Rogier. M. Dewinter, célibataire, manœuvr aux chemins de fer, domicilié à Leci dael et résidant à Etterbeck, rue d l'Ouest, 4, a été tué dans des circons tances particulièrement dramatiques. Il traversait les voies, lorsque le t-alo-de son soulier se trouva pris dans un aiguille. Malgré ses efforts désespérés il ne put se dégager. A ce moment, arr: vait un train de marchandises. Le ma] heureux Dewinter poussa des cris affe lés, mais le machiniste ne les entendi pas et ne vit pas le pauvre homme, qu fut renversé par la locomotive. Il a été horriblement mutilé. Les deu: jambes et le bras droit ont été coupé et le ventre a été écrasé. Lorsqu'on releva l'infortuné manœn vre, il respirait encore faiblement. On 1 transporta dans une dépendance de 1 gare, où le docteur Degraeve vint lu donner sse soins et le fit transporter ei civière à l'hôpital de Schaerbeek. Dewinter est mort avant d'arriver i cet établissement. LES HOSTILITÉS" AU MEXIQUE CE QUI S'EST PASSÉ A LAREDO Làrbdo, samedi .— Nuevo Laredo, qui est situé du côté mexicain, a été dyna* mité et est actuellement en ruines. De* coups de feu ont été tirés par les fédé-. raux, de plusieurs maisons. Les Améri« cains ont risposté avec vies mitrailleuses, La ville américaine Laredo n'a subi aucun dommage matériel. Deux Mexi* cains ont été tués pendant qu'ils es* sayairmt de dynamiter le pont interna» tional. Il y a lieu de remarquer que Laredo et Nuevo Laredo constituent une vi!l«j double, placée sur les deux rives, l'un* mexicaine, l'autre américaine, du Ri<j Grande del Norte. LES MANIFESTATIONS DE MEXICQ On raconte que le fils du président Huerta se trouvait à la tête des manifes» tants qui ont abattu la statue de Was» hington à Mexico, et qu'il a attaché lui* même la corde -qui servit à renverse* la statue. Sept Américains et un Anglais ont été arrêtés dans un train à Fierro-Blanco, par les fédéraux. 'On dit que les Américains seront probablement exécutés. Quatre Américains auraient été tué? par la population dans les rues de Mexi-r co. Trois des victimes ont été emportées sur une charrette et la quatrième a été conduite au siège de l'Association chré^ tienne des jeunes gens. 0 L'ATTITUDE DE CARRANZA Dans le message qu'il a envoyé au gé» néral Carranza, M. Bryan déclare que les Etats-Unis retireront leurs forces du Mexique quand ils auront reçu satisfaction. U ajoute que le général Carranza observe une attitude hostile, qu'il entraînera tout le Mexique dans la guerre. « La cause des rebelles sera perdue, car alors le général Huerta sera nommé en permanence ». Les ambassadeurs allemand, françai» - et espagnol ont rendu visite à M. Bryan. 5 On croit qu'ils se sont enquis du statut , concernant les navires étrangers en rade î de Vera-Cruz. î L'amiral Mayo télégraphie que les re« t belles ont renouvelé nier leur attaqua L contre Tampico. 3 On mande de Panama que le gouver« > nement a déclaré que les troupes de la zone du canal seront placées sur le pied î de guerre. Des patrouilles ont été ordon. 3 nées. — Reuter. ; «i.. ..... — ; TUÉ PAR UN TRAIN Verviers, samedi. — Ce matin, vert 8 heures et demie, un ouvrier poseur ds fils à l'administration des télégraphes, - M. Emile Beugniez, célibataire, a été tué i près de la gare de Pépinster. i Là, de nombreux ouvriers liégeois pis-3 cent des poteaux et des fils. Après leur déjeuner, ne voyant pa* revenir Beugniez, ils se mirent à sa re« cherche et ne tardèrent pas à le décou. r vrir à l'état de cadavre près de la voi« - de Verviers à Liège. Il avait eu la têt* = écrasée par un train. Le corps a été transporté à la morgu« - d'Ensival. t Une enquête est ouverte pour étabiij ■ dans quelles conditions s'est produit l'a© > cident. | Courageux Sauvetage à Hal Vendredi soir, M. Hubert Malbecq, de meurant à Hal, longeait la berge du canal de Charleroi pour retourner che? lui, lorsque, soudain, il eut son atten. tion attirée par des appels au secours, M. Malbecq aperçut bientôt un indi-vidu qui se débattait désespérément dans l'eau, assez loin de la rive. Il sfl jeta tout habillé dans le canal et fui assez heureux, après de rudes efforts, pour ramener le noyé sur la berge. L'in. fortuné avait déjà perdu connaissance. On le transporta dans une maison voisine, où un médecin, après avoir prati. 5 qué pendant plus d'une demi-heure la i respiration artificielle, est parvenu à te ^ ranimer. Néanmoins, l'escapé, M. Jean - Vandevelde. a dû être transporté à l'hô- - pital de Hal. Son état est toujours asseï grave. s L'infortuné, en faisant un faux pas, 3 était tombé accidentellement dans le ca. 3 nal. ; LA "SEÂSON,, U S'ôiYRIB : A TOPERA DE -LONDRES 1 Deux des principales Etoil» Mme Nellie MELBA Mme Emmy DESTRINN

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Dieses Dokument ist eine Ausgabe mit dem Titel La dernière heure gehört zu der Kategorie Liberale pers, veröffentlicht in Bruxelles von 1906 bis unbestimmt.

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