La dernière heure

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s.n. 1914, 06 März. La dernière heure. Konsultiert 28 April 2024, https://nieuwsvandegrooteoorlog.hetarchief.be/de/pid/vh5cc0wn66/
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BUREAUX 9, RUE ST-PIERRE A BRUXELLES Ouverts de 9 à 5 1/2 Les jours fériés de 10 à midi lies annonces et réclames sont reçues aux bureaux du journal et à l'AGSNCE 22 A VA S, 8, place des Martyrs, 8 (1« étagre) . à Bruxelles. < _ La Dernière Heure * LE PLUS GRAND JOURNAL BELGE, LE MIEUX RENSEIGNÉ * N* 65 NEUVIÈME ANNÉE VENDREDI 6 MARS 1914 CINQ CENTIMES ABONNEMENTS BRUXELLES fROVDICB Fr. 1.00. . UN MOIS. . . » 3.00. . TROIS MOIS Fr. 4.00 , 6.00. . SIX MOIS . . » 8.00 » 12.00. . UN AN. ... • 16.00 Pour l'étrancor la prix de Bruxelles, le port en plao. Il n'existe pas d'abonnement mensuel. — Pour Bruxelle» indiquer, en o'abonnant, si l'on dé»ire recevoir l'édition dn »oir ou celle du - matin. — Les frais de recouvrement «ont à la charge det abonnés. L'ARMURE DE PHILIPPE II La France, pour balancer la puissance austro-italienne dans la Méditerranée,cultive en ce moment l'amitié de la Grèce et celle de l'Espagne. Cette dernière vient de donner lieu à un incident assez topique : Le roi d'Espagne, visitant à Paris le musée des Invalides, y retrouva une pièce qui manque, dans VArmeria Real de Madrid, à l'armure équestre de Philippe II : le chanfrein, ou frontal du cheval. Le gouvernement de M. Barthou estima qu'il serait de bonne politique de faire au jeune souverain le plaisir de le lui offrir. Mais il faut une loi pour aliéner un meuble du domaine national, et l'on ne voulait pas déranger les Chambres pour si peu. On tourna la difficulté en arrêtant que la pièce en question serait remise au Musée de Madrid i titre de dépôt, dépôt qu'on se contenterait ensuite de ne jamais réclamer.On avait compté sans certains amateurs d'armures qu: poussèrent les hauts cris, et trouvèrent des journaux pour accueillir leurs protestations contre 1« sans-gêne avec lequel l'ancien cabinet Barthou avait disposé des trésors nationaux. Ce chanfrein, donl personne n'avait jamais parlé, se vit soudain transformé en chef-d'œuvre de l'orfèvrerie du XVI' siècle, estimé un million, deus millions ! Travail allemand exécuté pour un roi espagnol, on j attacha un sens patriotique. A ceux qui faisaient observer que l'art gagnerait à voir cette pièce détachée rejoindre l'armure complète poui laquelle l'artiste l'avait conçue, or opposa l'intérêt des jeunes artistes parisiens, trop pauvres pour l'aller étudier' à, Madrid et qui perdraient ainsi un incomparable mo dèîe ! L'affaire en est là." Elle pas sionne tout Paris. Derrière ce chanfrein, on essaye d'atteindre le cabinet Barthou, et derrière le cabinet Barthou, la personne de M Poinearé. Avec un peu moins de passioi: politique, elle serait pourtant vite résolue. Un .exemple : Lyidoraturndi neau central à Gand'"*; les^dw^^o lets sont à Berlin. Si le gouvernement allemand, ému de cette dislocation injurieuse, parlait de rendre les deux volets au musée de Gand, est-ce que tous les amateurs de peinture ancienne n'applaudiraienl pas ? Vous me direz que l'Allemagne n'y songe pas, et garde jalou-' sement les deux panneaux détachés. Mais ne siérait-il pas d'inaugurer une méthode plus généreuse, qui permît aux divers musées d'Europe de se compléter harmonieusement, par voie de troc et d'échange ? — L'Espagne, disent les obstinés, parle de donner à la France, en échange de ce chanfrein inestimable, une armure quelconque et une paire de pistolets, le tout estimé cinquante mille francs ! — C'est qu'on ne lui a rien demandé d'autre. Libre à M. Poinearé, quand il ira de nouveau à Madrid, ou à l'ambassadeur de France, de profiter de l'occasion pour faire rentrer à Paris quelque chef-d'œuvre français égaré au delà des Pyrénées. Il doit y en avoir. En attendant, plus ce chanfrein est beau, et plus les amateurs d'armures devraient se réjouir d'apprendre que ce chef-d'œuvre sera remis en son cadre 1 Dommage que le romancier Maurice Maindron soit mort 1 Son avis eut été précieux. On sait que Maindron, gendre de José Maria de Hé-rédia (il avait épousé une des trois charmantes filles du poète épique des Trophées, dont les deux autres épousèrent Henri de Régnier et Pierre Louys) n'écrivait que des romans se passant au XVI" siècle. Il était fou d'armures. Il en avait encombré son vieux logis de l'île Saint-Louis-en-Seine. La légende l'accusait même d'y attirer des petites femmes, qu'on enivrait, comme jadis ribaudes et paillardes à la suite des armées. Puis, on profitait de leur sommeil pour les boucler en quelque lourde armure. Le froid de cette carapace de fer sur leur chair nue les réveillait et leur faisait pousser des cris espouvanta-blcs, qui ameutaient les bourgeois du voisinage. Jean Lorrain, à l'époque, nous a conté tout cela. Mais il a dû exagérer ! Si le jeune Alphonse XIII poursuivait la reconstitution de l'armure équestre de Philippe II avec dessein d'y enfermer nues les dames de sa cour, on pourrait avoir quelque scrupule à favoriser de telles fantaisies. Mais ce n'est pas probable ! Les armures du Moyen Age et de la Renaissance offrent un intérêt plus précieux. Elles nous montrent l'homme essayant de revenir au type de l'insecte : le squelette à l'extérieur, les parties molles du corps enfermées dans les parties dures. Mauvaise idée ! La pensée ne pouvait se développer là-des-sous. Nous aurions fini par devenir bêtes comme des coléoptères ! Maurice de .Waleffe. LA GUERRE CIVILE AU MEXIQUE I SUR LA LIGNE DE F Nogales, mercredi. — Le premier combat naval de la révolution a eu lieu, aujourd'hui, entre les canonnières « Mare-los »' et « Guerrero », au large du port de Topolobopo, et la canonnière fédérale ' « Tampico ». LE BUDGET DE L'AGRICULTURE A LA CHAMBRE BELGE SEANCE DU JEUDI 5 MARS Elle est ouverte à 1 h. 45, sous la présidence de M. Schollaert. M. Raemdonck (rapporteur), demande au ministre de soutenir davantage les oomices agricoles, et préconise une série de réformes à effectuer dans les campagnes.11 félicite le ministre de l'élaboration de la,nouvelle carte routière «qui est d'une utilité précieuse pour la circulation ». L'orateur rend également hommage à M. Helleputte pour la suite qu'il a donnée à l'interpellation de M. Roy ers en ce qui concerne les travaux d'Anvers. , Devèze M. Devèze. — Lors de mon interpellation sur les voies navigables, M. Helleputte m'avait promis une prompte exécution des travaux d'améliorataan du canal de Charleroi. Depuis, les choses en sont restées dans l'état où elles étaient. Il est cependant indispensable que nos gouvernants se préoccupent davantage d'amé- . liorer, l'ouest de la ville, j'entends les communes de Molenbeek, Laeken et Koekelberg, qui, au point de vue des communications avec le centre, se trou- ; vent dans une situation lamentable. Il est_ déplorable que le gouvernement mette si peu d'empressement à terminer des travaux qui sont en état d'achèvement depuis des années. La cause en est qu'il s'obstine à faire couvrir les charges de ces travaux par la province et la commune. Si le ministre, qui nous a annoncé une ère nouvelle, veut réellement faire œuvre utile, je lui propose ceci: L'abaissement du plan d'eau permettant la navigation aux bateaux de 300 tonnes; la suppression des formalités et des lenteurs administratives résultant des correspondances inutiles et encombrantes; la création d'un service mixte entre le# gouvernement et la province. Je crois, dit l'orateur, que la capitale a droit à la sollicitude du gouvernement.Il y a un autre point sur lequel je désire attirer l'attention. La traversée de Bruxelles est composée de deux sections, l'une de 700 mètres, l'autre de 500 mètres. Il restera toujours impossible de se servir des remorqueurs à vapeur. Il faudrait donc créer des écluses assez vastes Eour pouvoir donner accès à plusieurs ateaux et aux remorqueurs, à moins d'établir une traction électrique, ce qui constituerait l'idéal. Lorsque le canal sera achevé, la circulation décuplera, et si le service de traction n'existe point il y aura une véritable paralysie de la navigation du oanal. J'espère donc que le gouvernement entendra enfin notre voix et qu'il sortira de l'ornière administrative dans laquelle il reste engagé. (Très bien à gauche.) Les Ponts et Chaussées, FEstacade d'Ostende, Fexode des campagnards, etc. M. Braun se fait l'interprète des ingénieurs des ponts et chaussées, qui attendent avec impatience la réorganisation de ce département. Le ministre avait promis un arrêté royal, mais celui-ci n'a toujours pas été publié. On a cependant procédé à une réorganisation partielle dans la province du Luxembourg, ce qui cause chez les ingénieurs intéressés un vif émoi. L'orateur dit que M. Helleputte, qui est sorti de l'Ecole des ponts et chaussées, a beau appeler les ingénieurs « mes chers camarades », ceux-ci aimeraient mieux des actes que des paroles. M. de Kerchove d'Exacrde dit qu'il remettra par écrit au ministre les observations d'ordre local qu'il voudrait formuler.M. Serruys demande la restauration immédiate de l'estacade d'Ostende, qui se trouve dans un état tel, qu'il en résulte de grands dangers. Il reproche au ministre de ne pas pousser assez activement les études au sujet de la.construction du Palais des Thermes. M. Crick reproche au gouvernement de se désintéresser complètement des mesures à prendre pour empêcher l'exode des campagnards vers les grandes villes et les grands centres industriels. L'orateur déplore le peu d'énergie que le ministre apporte à l'introduction des machines agricoles mécaniques. Ce ne sont pas les particuliers qui doivent prendre l'initiative; c'est le gouverne-nement qui doit favoriser la moto-cul- EU DEVANT JUAREZ Le combat est resté sans résultat. Les canons du « Tampico » auraient une plus grande portée, et, après une demi-heure de combat, le vaisseau fédé- i rai s'est retiré sans avaries. — Reuter. ; ture, si répandue aujourd'hui en Allemagne, en Angleterre et aux Etats-Unis. M. Crick préconise le défrichement des terres incultes de la Campine. Il cite l'exemple de la France, qui fait des efforts louables pour la mise en valeur des terres incultes du Maroc. M. Woeste appuie les observations présentées par M. Moyersoen, au sujet de l'amélioration du cours de la Den-dre. Le ministre compétent a dit avoir nommé une commission technique chargée d'étudier la question. Malheureusement, les habitants de la région sont « comme sœur Anne »: ils attendent toujours.M. Daens. — Je crains qu'ils n'attendent encore longtemps. ' M. Woeste. — On dirait que les commissions n'ont d'autre but que d'enterrer les projets. M. Lemonnier. — Comme la Commission des XXXI. (Hilarité.) M. Hoyois proteste. M. Woeste émet le vœu que M. Helleputte donne enfin une suite aux reven- ! dications si justifiées des habitants de 1 la vallée de la Beurre. M. Tri au (en flamand) parle en faveur de la prolongation des baux ruraux. Il dit que la situation qui est faite actuellement aux campagnards est intolérable. Ils sont exploités outrageusement par les propriétaires. On leur enlève leurs terres pour des intérêts politiques. Leur logement est exigu et malsain. Us sont astreints à un dur labeur, très mal rétribué. Ce sont là les-causes principales de l'exode des campagnards vers les grandes villes. M. Rosseeuw demande que l'on prenne des mesures pour assurer le ravitaillement national en cas de guerre. M. le président. — Si les orateurs continuent à vouloir développer toutes leurs observations nous n'en finirons plus. M. Behaeghel plaide la cause des petits éleveurs à qui l'introduction de la viande congelée fait un tort énorme. M. Lemonnier appuie les judicieuses observations présentées par m. Devèze en ce qui concerne l'achèvement des travaux du canal de Charleroi. L'orateur espère que l'on obtiendra cette fois, mieux que des promesses. Il critique l'hostilitié du gouvernement à l'égard des régies des grandes villes, tandis qu'il comble de faveurs certaines sociétés, notamment c^es compagnies Je tramways, auxquelles il accorde des concessions sans adjudication préalable. M. G i roui signale au ministre que l'administration de l'école agricole de Huy laisse à désirer. Le recrutement des élèves se fait difficilement parce que ceux-ci, en quittant les cours n'ont qu'une connaissance relative de l'agriculture. Cette situation est imputable au fait que les professeurs ne se sont pas assez spécialisés dans leur branche. L'orateur réclame aussi une extension de pouvoirs des comices agricoles. M. Vandeperre (en flamand) demande la réfection de la route d'Hérenthals à Anvers. (Voir suite en page 2) UN GRAND MARIAGE AMÉRICAIN Un jeune duc italien, Arthur di Majo Durazzo, vient d'épouser une des plus riches héritières de New-York, miss Elisabeth Hanan. Les nouveaux mariés sont partis passer leur lune de miel à Naplet, LES ÉLECTIONS SANS LES ÉLECTEURS SALAMALECS DE COMITÉS LA VÉRITÉ PERCE QUAND MÊME A Théoriquement, les élections lé-_Jji gislatives' auront lieu au mois de mai prochain. En pratique, c'est * en ce moment 'fet sans que le public y prenne attention, que l'on désigne souverainement la « représentation nationale ». Les poils succèdent aux poils dans tous les; arrondissements. Nous avons déjà dité des chiffres éloquents montrant comment, partout, des groupes de quelques' membres des clubs politiques imposent leurs élus à des milliers d'électeurs sans même les consulter. Il devient difficile de continuer à exposer de pareils exemples, car les dirigeants des associations, surtout dans le parti clérical, se rendant compte du ridicule de la situation, prennent soin de ne plus publier le nombre des participants à leurs polfs. Ailleurs — et ce. n'est pas toujours/chez les réactionnaires, — on simplîôe encore la procédure en supprimant i toute élection; on fait réélire les sortants par acclamation. Les électeurs, contents ou n6n, ne pour» ront que ratifier. Si attentif que l'oh soit, dans les comités, pour cacher aù public la comédie qûe constituent les ^iolls, qui se substituent à la consultation du Suffrage Universel, il deviènt même impossible d'en parler sans en trahir les tares. Le compte rendu, de la réunion de l'Union catholique de Liège, pour la désignation de ses candidats, est, à ce point de vue, des plus suggestif. Aucun renseignement au sujet du nombre des présente à l'assemblée, ni des participants au;c'v.votes. Pas Un résultat du vote des serions, qu'un membre a, d'ailleurs, dûi, réclamer pour en obtenir connaissancei.4Après les salamalecs d'usage, on ps se au vote pour la désignation des'car 'Mats effectifs. Les trois prerrii t candidats, les seuls qui aient cl: /; » d ujj6J.lus sont proclamés « à la pi ,sque unanimité ». Puis on passe au vote pour les Suppléants. Ici, malgré les protestations de M. X...., qui refuse la première place, les délégués présents lui assignent la première candidature sur la liste des suppléants. Cette nomination devant être considérée comme nulle après un nouveau refus de l'intéressé, on recommence aussitôt à voter et, l'un, après l'autre, on nomme trois candidats suppléants.Le fidèle compte rendu ne nous dit pas en combien de temps ces six votes successifs ont eu lieu. Selon toute apparence, pour pouvoir régler si rondement sept scrutins, le nombre des électeurs devait être extrêmement réduit. Ces messieurs étaient-ils douze ou quinze? Us n'en ont pas moins élu trois députés. Quoique les milliers d'électeurs cléricaux du pays de Liège veuillent ou fassent, ils seront représentés par les trois messieurs désignés par la douzaine de délégués. Le corps électoral ne prévaudra point contre elle; il n'a qu'à s'incliner. «E finita la comedia». On se demande pourquoi la loi obligera les électeurs à se déranger encore au mois de mai ! Le public, naturellement, trouve la plaisanterie mauvaise, et se désintéresse de plus en plus de la politique. Il ne faut pas chercher midi à quatorze heures, et échafauder des explications compliquées pour comprendre ce sentiment. Les traitements des Membres de l'Ordre judiciaire La Chambré aura à se prononcer pro-hainement sur le projet de loi portant ugmentation des traitements des mem-res de l'ordre judiciaire. Une série d'amendements a été apportée *à ce projet. M. Jourez, député de Nivelles, demande que la loi ait un effet rétroactif au lor janvier 1913. D'être part, le gouvernement fixe insi 'ie, "vxrème pour les tribunaux de première instance: 1" cl. 2* cl. 3* cl. i Présidents et procureurs du roi 10.000 8,000 7,000 Vice-présidents 7.500 6,500 > ; Juges et s-ubstituts des procureurs du ro'i 6,000 5.500 5.000 Greffiers 8.000 6.500 5.000 ■ Greffiers-adjoints 3.600 3,400 3,200 Suppléments r.nx juge* des enfants et aux jusc;; d'instruction 1,200 800 800 Les suppléments alloué- aux juges dos enfants sont portés après troif, ans de fonctions en la même qualité à 1.600 1,100 900 et après six an- à 2,000 1,500 1,000 Il en est de même de* suppléments alloués aux juges d'instruction. En ce qui concerne les référendaires et référendaires-adjoints des tribunaux de commerce, ils peuvent, d'après les amendements, compter pour la détermination des périodes de quatre ans, le temps passé en qualité de commis-greffier antérieurement au 31 décembre 1910, dans un tribunal de commerce où il y avait une place de greffier-adjoint à la date précitée. Un autre amendement dit que « le oi détermine les conditions de capacités requises pour être nommé greffier-adjoint dans un tribunal de première instance, ainsi que greffier-adjoint ou commis-greffier dans un tribunal de commerce ou une justice de paix. » Enfin, M. Versteylen demande que « les greffiers-adjoints de la cour de cassation et des cours d'appel portent dorénavant le titre de greffier. » LES RIGUEURS DE L'HIVER AUX ÉTATS-UNIS LE TRAVAIL ARRÊTÉ DANS LE PORT DE NEW-YORK ON REMARQUE UN REMORQUEUR EN TRAIN DE COULER, AYANT ÉTÉ ABORDÉ PAR DES GLAÇONS LA RUSSIE AFFIRME SON PACIFISME Saint-Pétersbouiig, mercredi. — L'organe du ministère des finances publie la note suivante : La « Gazette de Cologne » a publié, le 3 mars, une information sur de prétendus préparatifs de guerre à la frontière occidentale de la Russie. Le soir de la mêm^*j'»urné^7-cctt'tf*trou\ eile a provoqué une inquiétude assez vive à la Bourse de Paris, inquiétude qui a eu sa répercussion sur les valeurs russes cotées à la Bourse de Paris. Cette inquiétude s'est communiquée, aujourd'hui, à la Bourse de Saint-Pétersbourg, qui, sous l'influence de cette nouvelle, a montré une consternation, accrue encore par les manœuvres des spéculateurs à la baisse. Nous sommes autorisés à déclarer formellement que l'information de la « Gazette de Cologne » est dénuée de tout fondement et qu'elle n'est qu'une simple invention. — Havas. CE QUE DIT LA PRESSE RUSSE Saint-Pétersbourg, jeudi. — La campagne menée depuis quelque temps dans la presse autrichienne contre la Russie, puis l'attitude hostile adoptée également par une certaine partie des journaux allemands, n'avaient pas, jusqu'à présent, ému l'opinion publique et la presse 'russe. Cependant, le dernier article de la « Gazette de Cologne » et l'effet qu'il semble avoir produit au dehors, amènent le <c Novoïe Vremia » à consacrer son leader aux attaques austro-allemandes. En ce qui concerne l'Autriche, le journal voit dans la campagne de la presse viennoise une préparation de l'opinion pour faire accepter de nouvelles mesures militaires. Les attaques allemandes semblent, au « Novoïe Vremia », dissimuler autant le dépit de constater le développement de la Russie et le succès de la Triple-Entente dans la question du général Liman von Sanders, que cacher la crainte d'un réveil du sentiment national russe et sa répercussion sur les relations commerciales entre les deux pays, particulièrement au moment du renouvellement du traité de commerce en vigueur depuis 1904, dont on commence déjà à s'occuper activement. La Russie de 1914, fait remarquer le journal, n'est pas la Russie d£ 1904, époque de la guerre de Mand-chourie et des troubles révolutionnaires. Pour ces raisons, l'Allemagne croit devoir préparer l'opinion à des sacrifices dans le domaine commercial. Dans tous les cas, déclare le journal, si une grande puissance veut se mettre d'accord avec une autre grande puissance. il n'est pas bon de faire entendre un bruit d'armes. 11 faut discuter amicalement sur la base des intérêts communs bien compris. Pour sa part, le « Retch » estime qu'il est preft, r?.bié que la presse russe garde le silence et considère qu'il serait indigne pour elle d'entrer dans la polémique. — Havas-Ruter. CAMBRIOLAGE NOCTURNE t • Jeudi matin, M. A..., négociant, rue de Laeken, en descendant dans les sous-sols, a constaté que, pendantja nuit, des malfaiteurs s'étaient introduits, à l'aide de faussss clefs, dans sa demeure, par la porte de 1 entrée particulière. Ils devaient être au courant des dispositions de ia maison et sont descendus dans les sous-sols. Us ont arraché la serrure de la porte d'une des caves, servant de dépôt de marchandises, et ont enlevé deux paniers contenant 150 kilos de beurre. L'officier de police. Bceraene croit être sur la piste des auteurs du vol. LE DÉSIR DE MOURIR Depuis longtemps déjà, M. Philibert X..., habitant rue de Longue~Vie, à Ixel-les, souffre de neurasthénie. Mercredi, sa femme laissa le malade seul pour faire une course chez son fils, qui habite dans le voisinage. Quand, une dizaine de minutes plus tard, elle rentra, elle trouva le malheureux pendu à la poignée de la porte de la cuisine. Il respirait encore faiblement, Un médecin est parvenu, après de longs efforts, à rappeler le neurasthénique à lui. C'est la troisième fois que M. X... attente à sa vie. —TWTTEïr»'» ■mim jj mig.-3»g«:,-nr- ; nsr LA CATASTROPHE UNE SOMME YOLEE DEUX FOIS DE THIEU A FURNES DABORD La LouviÈni, jeudi, - Hier, toute la ROSENDAEL ENSUITE journée, on a procède a 1 enlevement du sable, après des sondages préalables à travers la masse de décombres. On crai- rDe notre Correspondant.! gnait, en effet, que l'afflux de sable ait formé comme un bouchon empêchant Lille, jeudi : Le Parquet de Furne® 1 arrivée des eaux. Il aurait pu se faire avait informé la police de Rosendael qu'après l'enlèvement d'une _ certaine qu'un sieur René Looghe, au service de quantité de débris, les eaux aient jailli >îijiZandamme, de Furnes, s'était réfugié avec une nouvelle violence. à iÇfeîidael, après avoir dérobe *450 £r. Un détail curieux : il existe derrière à son patron. .r?.ancienr fC «e 0Ù La française ne tarda pas à ap- Hg" L/t f ' '""l"11'1™,1™- prendre que Looghe s'était réfigié chl» Emffl*À f i * appartenait a la sieur éerpiete?, ouvrier aux c£antier» tdes,m™l?res de France, de Dunkerque; mais ce der- est aujourd hm bourgmestre de ïlneu. nieI eut v;nt d(î ra%jge. 'n prévint 60n » Mf?6 °nt éte-xCpn" hôte, se fit remettre les 450 francs prove- Yértis partie en habitations ouvrières, nant du vol puis cvlliqUement, envoya partie en salle de tetes. Il y a dans la jàogfo se fa£e p'enïre ailleurs. cour un puits très profond dans lequel les enfants s'amusaient à jeter de la On arrêta Looghe, mais ce dernier, à paille, des bouchons, des morceaux de scm to'ur, porta plainte contre Serpieter. bois, qu'ils allaient retrouver à un kilo- Celui-ci est allé rejoindre le premier lar* mètre de là, dans un ruisseau des bois r°n à la maison d'arrêt de Dunkerque. de Boussoit. La tradition prétend que, Looghe sera vraisemblablement extra» lors de 1 invasion française a lepoque de mais son voleur sera jugé en Francôf la Révolution, les moines de Rœulx, qui desservaient la cure de Thieu, jetèrent = dans le puits le trésor de l'église, afin de propriétaires actuels du puits, au Une nouvelle Difficulté rant de la legende, voulurent un jour essayer de^vider le puits. Après avoir pom- , _ _ pé trois jours et trois nuits, sans relâche, QHPflM Dntpp RPPPQ pt" FlIPPO à l'aide de grosses pompes à fosses, ils OUI ylo ullul u Ul Ouu OL I LlI Ou n'étaient pas parvenus à faire baisser le niveau d'eau d'un pouce. Or, mardi matin, le puits était complè- Constantinople, mercredi. — Le gouver- tement sec. nement hellénique ayant annoncé qu'il Y a-t.il corrélation entre ce fait et la affecterait le? revenus des droit., de doua, catastrophe? C'est le cri général, les ou- MS ^ Satomquc et de Uvalla au service vriers disant que le puits naturel mis à î 1 emprunt de j00 millions, les mem- jour par l'exploitation se trouve à pro- bres du M «légation ottomane de la xi mité, si pas à l'endroit même du puits commission financière de Paris ont déli- Marie-Thérèse bere, aujourd hui, sur. la situation ainsi créée. = Les mêmes revenus étaient déjà affec» ^ ^ ^ ^ tés à différents emprunts et avances con* voyage Gn nranC6 tractés par la Turquie. Hpq .Qmi\/prainç anrrlaic A la suite la réunion, le ministre Ut;o OUU Vtîl al Mo dilglalo finances a télégraphié à Djavid bey pour protester formellement contre l'af- Londres, jeudi. — Le « Daily Tele- fectation de ces.revenus, contrairement graph » annonce que très probablement, au^ droits des bondholders et de la Tur- à l'occasion de leur visite à Paris, le quic, qui demeurent entiers jusqu'au rè* roi George et la reine se Tendront en Sèment définitif des parts contributives France par la voie Douvres-Calais et non dette turque. Portsmouth-Cherbourg. Le ministre a chargé Djavid bey de Le même journal déclare tenir de saisir le gouvernement français et de le bonne source que des instructions ont prier d'assurer les 'droits des bondhol- "été données pour que le yacht royal soit ders consacrés, en principe, par la com* à Douvres le 20 avril. mission financière. — Havas.

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Dieses Dokument ist eine Ausgabe mit dem Titel La dernière heure gehört zu der Kategorie Liberale pers, veröffentlicht in Bruxelles .

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