La dernière heure

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s.n. 1914, 16 Februar. La dernière heure. Konsultiert 19 Mai 2024, https://nieuwsvandegrooteoorlog.hetarchief.be/de/pid/d21rf5n09b/
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NEUVIEME ANNEE r SEÜL JOURNAL BELGE ayant fait contróler et certifier par experts comptables assermentés prés des tribunaux, les tirages quotidiens et moyens de ses numéros payants. Constat: PAR JOUR : 125,922 NUMÉROS a c if N 47 LE PLUS GRAND JOURNAL BELGE, LE MIEUX RENSEIGNÉ LUNDI 16 FÉVRIER 1914 CINQ CENTIMES ABONNEMENTS BRUXELLES Fr.l.OO. »3.00. »■6.00. i12.00. PEOVIKCT Fr. 4.00 » 8.00 • 16.00 UN MOIS. . . TROIS MOIS SIX MOIS . . UN AN.... Poor l'étranger Ie prhe de BraxeUes, le port en plu*. II n'exists pas d'aboanement menraeL Poor BraxeUes indiqaer, en •'ebonnent, el l'on desire recevoir l'édition da soir on ceDe da matin. — Les frais de reeoorrement sont k la charge des abonnés. ■ i 11 i in numi i un in i urn i ■■■■■ui ES XXXI INVITES lAU FIASCO I U CATASTROPHE A B0UL0GNE-SUR-SEINE tmaaaJuj.jumi'-'UaJAJj --w.^tn»^ Le bruit persiste que le roi de Suède abdiquerait en faveur de son rils, Je prince héritier, qui, comme ,on sait, a épousé la princesse Marguerite, rille du due et de la duchessé de Connaught. Voici, en peu de mots, le résumé de cette crise inattendue : Le foi avait demandé au Parlement une augmentation de la marine, mais le cabinet liberal s'opposait a tout accroissement des armements. Le souverain se trouve actuellement' en lutte ouverte avec les Chambres. II a toujours eu des opinions déterminées au sujet des armements, et, au surplus, n'est pas fort bien disposé a regard du bloc libéralsocia-liste. Il a done été .amené a prononcer, la semaine dernière, a Stockholm, devant une foule de paysans, un speech dans lequel il s'est ouvertement declare en opposition avec la politique du gouvernement.' Des efforts furent tentés pour aplanir ce différend", mais ils n'ont pas réussi, et Un impressionnant aspect, des ruines M. Staaff, premier ministre, a annoncé la demission du cabinet. En acceptant cette décisionje roi avait „ Tin tention de dissoudre le Parlement; car, dans ia composition actuelle de ce-luici, les libéraux ont une grande majorité et l'élément démöc'ratiq'ue domine dans les Chambres réunies, ce qui rend impossible Ia constitution d'un cabinet oonservateur. Les probabilités restent que M. Staaff reyiendra au pouvoir avec son ancienne majorité. L'attitude des conservatcurs Un manifeste Stockholm, samedi. — Tous les membres conservateurs modérés du Riksdag, au nombre de 152, sur 380 deputes que compte le Parlement, ont publié un manifeste au peuple suédois, dans lequel ils font ressortir l'ehthousiasme qu'ont suscité les fières paroles du roi dans tout le pays et Tadmiration qu'elles causeront a l'étranger. Dans eet appel,.- les partis de droite déclarent que le ministère Staaf a sacrifié la defense nationale a son différend avec le roi au sujet de la liberté de discussion de ce dernier et des droits que lui reconnaït la Constitution. Le point de vue du ministère a été adopté par le parti liberal qui a place ainsi le parlementarisme au premier rang et la sécurité du royaume au second. Quant au parti socialiste, dont les voix assuraient au cabinet la majorité a la seconde Chambre, il ne cache pas que son but est de travailler a l'abaissement de la monarchie et a restitution de la République. Telle est la vraie situation. On ch'erche a la dissimuler en alléguant que l'ceuvre du développement pacifique et de 1'autonomie de la nation suédoise est en danger. « Aussi adressons-nous a tous ceux qui ont a cceur la cause de la patrie, un pressant appel pour les engager a ne pas se laisser égarer, et a ne pas subordonner a des querelles de partis les questions de defense nationale, sous prétexte de garantir 1'autonomie de la nation qui n'est menacée par personne, car ce serait mettre en jeu notre existence nationale. — Havas. . VEDRINES RENTRE A PARIS SÖN ARRIVÉE A LA GARE DE LYON PAGE CIN ROLANDE IMMOLËE LA SEMAINE DES SOUVENIRS L'ALCOOL-RQI Une Ligue antialcpolique, dont font partie les plus grands médecins de Paris et quelques parlementaires notoires, vientT de se fonder en France a l'occasion des elections quadriennales qui ramènent ce printemps MM. les deputes devant leurs électeurs. Il s'agit d'obtenir J üe la Chambre nouvelle qu'elle s'engage a voter enfln Ie projet de loi sur la limitation des debits de boissons que la Charnbre actuelle a repoussé dédaigneusement, par 360 voix contre 159. Quand on sait les ravages que l'alcool opère dans la natalité et dans la vitalité francaise, on reste surpris que 360 deputes puissent estimer qu'il n'y a point de peril en la demeure. C'est qu'h.élas ces 360, avant de songer a l'avenir'du pays, songeaient au leur. Les deputes des villes songeaient aux mastroquets, puissants agents électoraux. Les deputes des campagnes songeaient aux paysans qui sont presque tous bouilleurs de cru, c'est-a-dire jouissent de l'absurdc tolerance de distiller l'alcool de ,! 1 eu.r réco-rte .^^s^n^j^Js^sj ïl&jsicr.; ^iSft^X^'irnpóts, A^qniüi privé le| fisc francais d'une recette annuelle, dit-on, de plus de trois cent millions! ' Contre ces bouilleurs de cru, qui empoisonnent la race des villages, personne n'a encore osé prendre la mesure qui s'impose : Ie retrait pur et simple d'une licence imbecile et nuisible. Contre les debits d'aloool qui empoisonnent, eux, grandes et petites villes, on n'a, d'ailleurs, rien osé non plus. Le projet de loi qui recueillit 159 oui contre 360 non, se bornait a demander leur limitation, done par le fait favorisait les-débitants actuels en leur accordant une sorte de possession d'état et les garantissait contre une concurrence future. Aussi les mastroquets se seraientils laissés convaincre; ce sont les grands distillateurs qui sont intervenus de tout leur or et de toute leur influence. « Il'y a dans ce pays » disait, Tan dernier, a la Sorbonne,. devant M. Poincaré, le doyen de la faculté de médecine professeur Debove « des fortunes scandaleuses qui se sont ëlevées sur des millions de cadavres! » Les chiffres sont la : Sur 57 enfants d'alcooliques, 25 meurent en bas age, 12 sont idiots, 5 hydrocéphales, 5 épileptiques. Dix seulement donnent des hommes a peu prés normaux. Sur les 150,000 Francais que fauche ahnuellement Ia tuberculose, 100,000 sont poitrinaires par dégénérescence alcoolique. G'est la goutte d'alcool qui a creusé dans leurs "poumons les sinistres cavernes, jour par jour, comme la goutte d'eau creuse le rocher. Cent mille cadavres supplémentaires par an, dans un pays a qui'il manque 37,000 naissances pour équilibrer le chiffre de ses décès! Et ceci n'est que la santé brute! Ne parlons pas de la santé morale des « rescapés » de l'alcool : Sur 100 assassins, 53 alcooliquès. Sur 100 condamnés pour coups et blessures, 90 alcooliquès. Ces prisons, ces asiles, ces hópitaux, oü l'entretien de 85,000 cretins, infirmes et criminels coüte au budget de la France un milliard par an, c'est l'alcool qui les peupïe 'pour les trois .quarts de leur contingent, lés autres maladies et les autres passions de l'humanité,- toutes ensemble, n'y intervenant pas pour 25 %. Tout cela pour que quelques grands fabricants d'absinthe deviennent* deux cents foismillionnaires, et pour que 500,000 citoyens adultes et vigoureux (c'est le chiffre des debits) ne connaissent pas d'aütre métier que celui de verser a l'ouvrier le petit verre qui le mine, l'épuisc et le tue! Et trois cent soixante deputes, devant qui l'on étale eet épouvantable tableau, s'en lavent les mains, comme Ponce Pilate, de peur de déplaire a César-Mastroquet! Quand les Yankees des EtatsUnis favorisaient .la propagande de l'alcool Eörmi les tribus de Peaux-1 Rouges, ceux-la savaient ce qu'ils faisaient': lis voulaient tuer la race indienne, pour prendre sa place au soleil. Et ca n'a pas traïné. L'eau-defeu a eu vite envoyé OEil-de-Faucon et Cceur-de-Léopard dans l'autre monde.. En un demi-siècle, le territoire de l'Union a été nettoyé de ses derniers wigwams, et le Peau-Rouge a disparu comme le bison. Les' Francais ne sont pas dans le même cas. On comprend' qu'ils ne se soucient pas de prendre le même chimin. L'exemple de la Norvège 'est la pour montrer qu'un peuple qui prend conscience clu danger de Talcoolisme, peut _y échapper par une lutte énergiquê et sans merci. C'est a cette lutte que les prochaines elections en France vont nous faire assister, espérons-le! avec le même succes. Maurice de'Waleffe.. de molenbeek |Bfête son XX* ANNIVERSAIRE Le comité de la Croix-Rouge de Molenbeek-St-Jean a célébré, dimanche matin, en la salie des séances de I'Hotel de Ville, le XX* anniversaiie de sa fondation. Infirmières et ambulanciers, délégués de 28 comités de province, assistaient, nombreux, a la cérémonie. Au bureau prennent place ; Mme la comtesse de Mérode, MM. Hanssens, bourgmestre; Beudin, médecin-major de la CroixRouge; "Mettewie, échevin; Chomé, président d'honneur et Boland, secrétaire. M: le docteur Beudin dit toute sa joie de voir les amis de la Croix-Rouge de Molenbeek participer a la commemoration de ce jour. Il remercie les pouvoirs publics, les délégués des comités du pays — Anvèrs, Arlon, Aih, Bruges, Bruxelles, Laeken, Malines, les dames de Mons, StGilles, Schaerbeek, Nivelles, Marchiennes, etc, — et "les protecteurs de roeuvre qui ont bien voulu apporter a la fête le réconfort de leur presence, tribut de confraternité heureuse et louable. Il prend 1'engagement de conduïre le comité de succes en succes et affirme, en terminant, qui si une guerre éclatait dans le pays, le comité de Molenbeek saurait faire son devoir. Après cette allocution, fréquemment applaudie, M. Boland, secrétaire, retrace Thistorique du comité. Réuni pour la première fois en 1894, sous la présidence d,u docteur Beudin,qai «v.eepW -J-e donner des cours chaquesemaine, il comptera bientöt 23 élèves diplömes. .?■- Des ambulances, des fêtes, des services de secours et de mobilisation en cas de catastrophes, des cours d'infirmiers pour porteurs du diplöme de brancardiers sont successivement organises. En 1912, le comité réunit une somme de 4,000 francs destine aux victimes de la guerre des Balkans; en 1913, il participe aux grandes manoeuvres. Il compte aujourd'hui 566 ambulanciers et ambulancdères, 6 ambulances et plusieurs professeurs médecins. * Ce bilan de l'existence sociale est souligné d'applaudissements. Mme la comtesse de Mérode fait ensuite des vceux de prospérité pour le comité, puis M. le Dr Beudin procédé a la remise des insignes de mérite, des diplömes obtenus pour les cours de 19121913 et des barrettes d'anciehneté. Avant de lever la séance, M. Beudin rappelle que la fête sera clöturée Taprèsmidi par un concert a TEcole n° 1. • INCENDIE SUSPECT Samedi soir, un incendie éclata dans un appartement du premier étage rue Albert Giraud, alors que le locataire, M. X..., était absent. . I/alarme avait été donnée par les voisins. Les pompiers accoururent tres rapidement et le commandant Paniels, en inspectant les lieux, trouva un foyer différent,dans chacune des trois pieces dont se composait Tappartement et plusieurs objets avaient .été éparpillés au milieu des planch'ers. L'incendie put être assez rapidement éteint. Néanmoins, les dégats occasionnés par Teau et les flammes sont assez importants. M. 1'officier de police Beuly,mis au courant des constatatións que venait de faire M. Paniels, préviént en hate le parquet. Celuici est arrive vers 11 heures et a délivré un mandat d'amener contre X..., qui a été arrêté au moment ou il voulait rentrer chez lui. LA CRISE SUEDOISE UN GRAVE CONFLIT SERA-CE L'ABDICATION ? QUELQU'UN DEFEND LES QUATRE INFAMIES L'"ÉLITE„ S'AVOUERAIT INCAPABLE UNE MANOEUVRE INDECENTE ■M Un des séides les plus zélés du •gouvernement ultramontain s'est décidé, a la dernière reunion des * XXXI, a esquisser le plan des adversaires de la revision. Ce gouverneur de province ira loin si le cléricalisme continue a triompher en Belgique. Il avait commence a conquérir ses titres a la reconnaissance des cléricaux, tantot en battant en brêche l'autonomie provinciale, tantót en sabotant les efforts en faveur de l'instruction populaire; les hommes'du pouvoir connaissant ce gouverneur a tout faire ont eu soin de l'adjoindre a la Commission des XXXI. Il s'y efforce de mériter la confiance que les réactionnaires ont placée en lui. Done, pour oe damoiseau satisfait, tout est pour le mieux dans le meilleur des mondes. Il n'y a rien de supérieur au régime plural, et il n'y a pas lieu d'y rien changer. Il va plus loin, il ne s'agit même pas d'unifier les 1-ois électorales. Et la-dessus, le"monsieur et ses 'amis esquissent une petite tentative d'étranglement. La commission déciderait qu'il n'y a pas lieu de reviser la loi electorale. Le Prince héritier de Suède Avant d'analyser ce plan de folie, arrêtons-nous un instant pour contemplex le personnage qui ose aller tenir pareil langage 'devant la Commission des XXXI, l'élite du pays réunie pour étudier la question electorale. Ce gaillard est gouverneur d'une des provinces. qui a le plus 'énergiquement reclame le S.tT., et oü les manifestations populaires ont eu le caractère le plus impxessionnant." Peu lui importe. Tout est bien a ses yeux. Il lui est parfaitement égal que le, pouvoir qu'il détient soit contesté, que le pays soit constamment en équilibre instable faute d'un régime electoral honnête. Ses^amis pnt-le. gouvernement honnêtement 'o^malüonnêtement, peu importe; il suf fit qu'ils l'aient. Le plan du gouvernement, présenté par ce fidele serviteur, est tout bonne-' ment indecent. Voile, des gens qui, dans un moment oü le pays était profondément trouble, o*T,t fait appel a « l'élite de la nation » pour lui confier l'étude et la solution d'un problème posé depuis longtemps. Après les avoir ainsi sacrés « grands hommes » on invite aujourd'hui les XXXI a conclure leurs travaux d'Hercule par l'aveu d'une impuissance totale, par un fiaseo complet. C'est se moquer plus encore des .membres de la Commission, que du Parlement et de l'opinion publique. Pareil défi, au surplus, frise la folie. On ne saurait rien trouver de mieux pour provoquer l'opposition et les catholiques partisans du S. U. S'imagine-t-on vraiment, en haut lieu, que la Commission des XXXI, si habilement composée qu'elle soit, consentirait a jouer ce róle d'agent provocateur? Pour nous, malgré la majorité que le gouvernement y a ménagée aux réactionnaires, nous ne pouvons le croire. Quoi qu'on veuille, les travaux de la Commission doivent aboutir, l'heure des questions préalables est passée, et, pour arrêter le S. U., il faudra désormais d'autres gaillards que de vagues damoiseaux de patronages. -••'.;,-- --: UNE ELECTION AU REICHSTAG Offenbourg, dimanche. — Le professeur Wierth, de Fribourg, membre du parti du centre, a été élu député au Reichstag par 13,137 voix..— Havas. On découvre dans une Armoire !e Cadavre d'un nouveau-né Samedi après-midi, Mme M..., habitant rue Heyvaert, a Molenbeek, en faisant la chambre d'un de ses locataires, M. G..., chauffeur d'automobiles, trouva dans son armoire un paquet tacheté de sang. Elle l'ouvrit et y décoavrit le cadavre d'un enfant nouveau-né du sexe masculin. Le petit corps était enveloppé d'une chemise de femme et d'un oorset. M. Gohman, oommissaire de police du quartier, immédiatement prévenu, fit transporter le petit cadavre a la morgue et se mit aussitöt a la recherche du chauffeur. Celuici déclara qu'il ne savait pas du tout ce que cela voulait dire. Cependant, il se rappela que mercredi dernier, en revenant de son travail, il avait trouvé sa cousine couchée dans son lit. Elle lui avait dit qu'elle était malade et était restée la jusqu'au lendemain, tandis qu'il avait passé la nuit sur une chaise. Après le depart de sa cousine, G... avait bien remarqué que les draps de lit étaient ensanglantés, mais il ne s'en était pas autrement occupé. Quant au paquet trouvé dans Farmoire, .il cróyait que c'était du linge sale appartenant a sa cousine.. Samedi soir, le parquet, représenté parle juge d'instruction M. Bilaut, le substitut Lekime, le greffier Vermeyen et lemédecin légiste De Rechter, a fait unedescente sur les lieux. Les magistrats,après avoir longuement interrogé lechauffeur G... l'ont fait garder a leur disposition. Quant a la cousine, qui estservante a Ixelles, elle est aciivement I recherche©.w LE8 GYMNASTES BELGES ONT TENU DIMANCHE 'WE LEUR REUNION ANNUELLE A BRUXELLES La Federation beige de gymnastique a tenu, dimanche, dans la salie de MilAce, de l'hótel de ville de Bruxelles, son assemblee générale annuelle. La reunion était extrêmement nombreuse; plus de trois cents délégués représentant les deux cent vingt sociétés fédérées du pays, y assistaient. M. J. Cuperus, président de la Federation, présidait; il était entouré de MM. Blomart, vice-président; H. Harty, secrétaire; Camille Mijs, trésorier; Ferdinand Eymael, archiviste. Parmi les délégués : MM. Flor. Ducatay (Courtrai), Alb. Frère (Gand), Jos. Vandenbossche (Anvers), Georges Haesen (Hasselt), V. Leunis (Tongres), De Valériola (BexchemSainte-Agathe), Kaiser (Verviers)', A. Guillet (Moustiersur-Sambre), Louis Eloy (Namur),--L. Bertrand (Qüiévrain). Du comité technique : MM. J. de Wallens, secrétaire; P. Ceriez (Gand), Osc. Delaive, Gillard, J. Wilmet, Alb. Frère, délégué du Comité de la XXXV0fête federale, Ev. Mijs, Oscar Decock. SOCIETESNOUVELLES L'assemblée procédé a 1'admission de quinze sociétés nouvelles : 3 a Anvers, 2 a Namur, 4 a Liége, 1 dans le Limbourg, 2 dans la Flandre-Occidentale et 2 dans le Brabant; enfin, une dernière a Elisabethville, au Katanga, qui fut fondée, l'an dernier, et qui est la première société de gymnastique au Congo. Ces sociétés portent les noms suivants : La Libre, Namur, admise provisoirement en 1913; Deurnesche Tumkring, Deurne-Anvers; Club Telegraphic, Anvers; Onze Meisjes, Anvers; Cercle de Gymnastique, Tilff (Est); L'Etoilfe Nivelloise, NivellesLixhe (Est); Salm Athletic, SalmGhateau (Est); Les Eburons, Namur; Gymnastische Volkskring, SaintTrond (Limbourg); L'Avenir, Courtrai (West-Flan Jr e); La River aine, Bizet Ploegsteert (West-Flandre); L'Etoile, Ottlgnies (Centre); La Lotha, Loth (Centre); La Libre, Stockay-Saint-Georges (Est); Amicale gymnastique du Laveu (Est). LE RAPPORT DU SECRETAIRE M. Harty, secrétaire, dans un rapport tres détaillé, fait l'historique de tous les événements survenus au cours de l'année et qui se rattachent a toutes les manifestation's de la gymnastique. Il signale, parmi les initiatives privées, la fondation d'une société spécialede preparation militaire 1' « Avenir » deCourtrai, par la Cüurtraisienne, la section de preparation militaire aux « Veterans » de Verviers et a la Royale Arlonnaise, les fêtes en l'honneur des consents aux sociétés de MolenbeekSaint-Jean et Vigilante de Kinkempois, lesconférences sur la même question, notamment a Verviers par le lieutenant Van Eeckhoutte et M. Nison, du Bureau militaire; rinstitution de comités'de recrutement par le Royal Club de Gand;l'assurance des gymnastes a la Royale Libre de Liége et au Réveil de Bressoux;enfin, la propagande en faveur de laCroix rouge de Belgique, dont tous les gymnastes devraient posséder le diplömede brancardier. , Le secrétaire rend hommage aux morts, entre autres : MM. Nicolas Bicheroux, Jules Dumont, Mile Emma Vertongen, Jean Brasseur, Henri Perrin, Louis Stevens, Louis Crépin,' Aristide Hovegnée, Hermann Pergameni, professeur a rilniversité de Bruxelles, « le savant admire, grand, ami des gymnastes, qui mit si souvent a les défendre une verve superbe et une plume chaude et autorisée ». Ce rapport est longuement applaudi; on applaudit égaïement le rapport sur la gestdon financière de la Federation. COMMUNICATIONS DIVERSES Diverses communications sont faites ensuite a i'assemblée : la fête federale aura lieu a Seraing les 14-17 aoüt pro-"* chain; le 50° anniversaire de la Federation sera fêté avec éclat, en aoüt 1915, a Anvers; le prochain tournoi se disputera, égaïement a Anvers, en 1915; la Federation prendra part aux fêtes sudvantes : Bordeaux, Rennes, Luxembourg, Christiania et Genes. L'assemblée procédé a 1'election de membres d'honneur et a la remise des diplömes aux membres de sociétés fédérées depuis vingt-ednq ans. Après l'examen de diverses questions d'ordre administratif, l'assemblée acclame la creation d'une action de « Veterans » — une innovation en Belgique — qui se produira pour la première fois a Seraing cette année; sont appelen a en faire partie tous les gymnastes agés de 40 ans au moins; d'oü et déja plus de 40 membres se sont inscrits en tê+e lesquels figure un homme de 62 ans^ ceci prouvera que les exercices physiques peuvent être pratiques a tous les ages. La preparation de la jeunesse au service militaire est l'objet de débats interessants. La Federation beige dont le président est aussi celui de 1' « Association des Federations d'exercices physiques pour la preparation militaire » s'en tient au programme arrêté" par cette dernière, pub^é il y a quelques mois, programme embrassant l'éducation civique et physique. La Federation estime qu'elle est dans. la bonne voie en se refusant d'empiéter sur le terrain professionnel militaire pour former des hommes .dont l'armée fera des soldats. Un arrêté royal qui semble devoir être promulgué dans un bref délai, permettra de mettre Taction des Sociétés en concordance avec les exigences prévues par le projet gouvernemental. A Tissue de la reunion, la Federation selon T usage, s'est retrouvée autour des tables d'un banquet. Elle a fêté, sous la présidence de M.Ouperus,et la viceprési-dence de M. Blomart, les gymnastes veterans et ceux qui furent Tobjet de distinctions honorifiques au cours de Tannée, assistaient a ce banquet, M, Max, bourgmestre, Leroy et Petre, échevins de Molenbeek ^et de Saint-Josse, le general Ninitte. Le Président Wilson malade Paris, dimanche. — On mande de Washington- au « Petit Journal »: L'état de santé du Président Wilson cause de graves inquietudes a son entourage. — Havas. V0YEZ DEMAIN LA PAGE FOOTBALL LA NOTE DES PUISSANCES MÉCONTENTE , LA TURQUIE Constantinople, dimanche. — Quoique la decision des puissances au sujet des ïles fut déja concnue, le texte de la note a prod'uit, dans les milieux politdques, une pénible impression. Il semble que les milieux -officiels escomptaient une plus grande attenuation. Les ministres se sont réunds en séance privée, pour recheTcher les bases de la réponse, dont les termes seront arrêtés en conseil. La presse locale a recu Tor-dre de s'abstenir de tous commentaires. Les milieux autorisés considèrent la-dedecision des puissances au sujet des ïles comme devant rendre la situation du gouvernement tres difficile. L'opinion publique se montre tres intransigeante dans Tabandon de Ohio et Mytilène. La réponse de la Turquie sera remise après-demain. On assure que ce sera une simple 'protestation. L'officieux « Jeune Turc » dit: Il ne convient pas, dans les circonstances graves que nous traversons, de se laisser guider par la colère ou Tindignation si legitimes qu'elles soient. La réponse que la Porte pourra faire aux puissances ne devra pas se mesurer seulement aux droits incontestables de la Turquie et a Timportance du tort qui lui est causé mais aussi aux moyens dont nous disposons pour le redresser. Le but dominant de la Turquie doit être la reorganisation de TEmpire. — Havas. L'IMPRESSION EN GRECE Athènes, dimanche. — La note des puissances est diversement commentée. La presse fait remarquer que si la Grèce conserve les ïles principa_es de la mer Egée, elle perd par contre trois des ïles du Dodecanese et surtout une partie importante de TEpire, avec 200,000 Grecs.' On fait observer aussi que si la note montre le souci de Tavenir des mi-norités musulmanes qui restent a la Grèce, elle ne souffle pas un mot du sort des chrétiens de TEpire ni de ceux des ïles non plus que de Pévacuation du Dodecanese et ne dit pas comment les puissances obligeront la Turquie a accepter leurs decisions en ce qui concerne les ïles. Dans sa réponse^ le gouvernement greo insistera certainement sur ces- différents points qui feront l'objet des deliberations du Conseil des ministres, con-' voqué pour se réunir sous la présidence de M. Venizelos a son arrivée de Sal& nique. La « Nea Héméra » écrit: La douleur des Epirotes sera partagée par totis loty Hellenes, mais il faut s'inclineir devant les nécessités de la politique. La « Patrie » dit: Quelque douloureux que soit le sacrifice, la Grèce tiendra ses promesses, mais Tévacuation de TEpire commencera seulement lorsque la Turquie fera connaitre qu'elle se soumet a la decision des puissances en ce qui concerne les ïles. Des garanties de-vrqnt être données égaïement aux populations du Dodecanese. — Havas. UN SOUS-OFFICIER SE TUE DANS UNE ÉGLISE Seville, samedi. — Ce matin, un sergent d'infanterie entrait dans la cathédrale, pendant la messe. Il alia s'agenouiller devant Tautel de la chapelle royale, pria pendant un moment, puis se suicida d'un coup de revolver. La mort fut instantanée. .Une panique se produisit parmi les fidèles. Dès que le roi connut la nouvelle, il ordonna que la veuve du sergent fut avisée avec toutes les precautions possibles. Il a envoyé immédiatement un de ses aides de camp pour se renseigner sur la situation de la familie et la secourir. — Havas. Comment les Etats-ünis agissent au Mexique Washington, dimanche. — On annonce que le débarquement a la Vera-Cruz d'infanterie de marine et de canons a tir rapide pour la protection de la legation anglaise a Mexico, a été décidée après la reception au département d'Etat, a Washington, de la dépêche de Tambassadeur des Etats-Unis, disant que Ton craignait Tattaque de la legation en cas de prise de Mexico. On fait remarquer au département d'Etat que le gouvernement mexicain a été avisó que les autres représentants des puissances allaient prendre de semblables mesures. •=> Ëeuteï. LES RÉFORMES FINANCIËRESJI DANS L'EMPIRE RUSSE Saint-Pétebsboukg, dimanche. — Le premier moment d'enthousiasme passé, les journaux examinent maintenant -la" portee des réformes projetéss contre (Talcooldsme, et, tout en reconnaissant eten soulignant. leur nécessité, ne laissént pas d'envisager les consequences sérieuses qu'elles peuvent avoir sur le budget de TEtat. Après le « Vetcherne Vremia », le « Novoie Vremia » et le « Courrier de SaintPéters'bourg » considèrent que ce n'est pas- tout que de ne pas baser la politique nnancière sur le monopole de l'alcool, encore faut-il remplacer les ressource» qui manqueront de ce fait. Pour sa part, le « Novoie Vremia » se demande oü M. Bark trouvera les ressources nécessaires aux énormes beisoins de TEmpire, et voifc une aide puissante dans le 'Crédit communal et la Banque d'Etat, après la réforme radicale 4e eet établissement. De toutes^les réformes^ indiquee's daïis lë rrèscrat inf.* pétójal, il se degage un esprit national bien marqué qu'on ne saurait trop souligner. Dans les couloirs de la Douma, dit le « Eetch » a ce sujet, on estime, qu'eu ce qui concerne la politique financière, il' est difficile de réaliser une oeuvre de nationalisation, la Eu'ssie se trouvant dans des conditions différentes des autres pays, qui la xendent tributaire de l'étranger. — Havas. Les prochaines elections en Espagne Madrid, dimanche. — Le « Journal officiel » public des déorets convoquant pour le 8 mars le college electoral législatif, pour le 22 mars les électeurs de la partie elective du Sénat et fixant au 2 avril la reunion des nouvelles Chambres. — Havas. UNE FEMME SAVANTE EN MISSION 0FF1GSELLE Mile Clotilde Luisi, qui vient de regagner Montevideo après avoir été « attachée scientifiqua » a diverses legations Mile Clotilde Luisi de TUruguay, est une jeune fille de vingt-cinq printemps qui appartient a Tune des families les plus instruites de TAmérique du Sud et dont les parents sont originaires d'Italie. Après avoir terminé ses études de docteur en droit a TUniversité de Montevideo, sa ville natale, le gouvernement de TUruguay la désigna pour aller étudier a l'étranger, pendant un an, les principales organisations scientifi-ques. C'est ainsi qu'elle vint a Bruxelles, et y fit un assez- long séjour. Elle quitta notré pays pour Paris, puis alia en Allemagne et en Italië, -^p*- Mile Luisi, qui paiie couramment le francais, Tespagnol, Tanglais, Titalien et Tallemand, a remis au gouvernement de TUruguay un long rapport détaillé, plein de-précieuses indications pour ses compatriotes. Une Grise maritime sévit au Brésil Rio-DE-jANEiito, dimanche. — Les journaux signalent qu'au cours d'une reunion, tenue hier, les représentants des compagnies étrangères de navigation ont adressé aux membres du corps diplomatique une note collective, dans'la-quelle ils leur demandent .d'intervenir auprès du gouvernement brésilien "pour obtenir des mesures de protection du travail contre les arximeurs grévistes. Les compagnies seraient résolues a recourir au besoin au lock-out. —■ Havas,

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Onderstaande tekst is geautomatiseerd gemaakt met OCR (Optical Character Recognition). Deze techniek levert geen 100% correct resultaat op. Dit komt mede doordat oude drukken moeilijker te lezen zijn met software dan moderne. Dat betekent dat er onjuiste tekens in de tekst kunnen voorkomen. Er wordt gewerkt aan verbetering van de OCR software

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