La dernière heure

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s.n. 1914, 08 März. La dernière heure. Konsultiert 28 April 2024, https://nieuwsvandegrooteoorlog.hetarchief.be/de/pid/7p8tb10b1r/
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r——— SEUL JOURNAL BELGE ayant fait contrôler et certifier par experts comptables assermentés près des tribunaux, les tirages quotidiens et moyens de ses numéros payants. Constat : PAR JOUR : 125,922 NUMÉROS = -T La Dernière Heure LE PLUS GRAND JOURNAL BELGE, LE MIEUX RENSEIGNÉ ABONNEMENTS " BRUXELLES feovwce ] Fr. 1.00. UN MOIS. . . • 3.00. TROIS MOIS Fr. 4.00 » 6.00. SIX MOIS. . • 8.00 . 12.00. UN AN.... • 16.00 Pour l'étranger le prix de Broxelle», le port on plus. Il n'existe pu» d'abonnement mencuel — Pour Bruxelles indiquer, en «'abonnant, si Jj l'on désir© recevoir l'édition du soir ou celle du — ^ matin. — Les frais de recouvrement «ont è. j jj .la charge des abonnés. N'67 NEUVIÈME ANNÉE DIMANCHE 8 MARS 1914 CI NO C.F.NTIMFS UN COUP DE BOURSE La Rente Française, aux bras musclés de son nouveau ministre des finances, danse le Tango et la Très-Moutarde. Elle monte et baisse d'un point en une Bourse, comme une petite folle. Un point, ce n'est pas beaucoup. Mais supposez que vous jouiez, non sur trois francs de rente à 88, mais sur trois cent mille francs. Un point de différence vous fera gagner cent mille francs. Or, on cite le nom d'une banque qui aurait gagné, jeudi, un million. Elle aurait donc risqué le coup sur trois mille titres! il faut avoir une rude confiance dans ses « tuyaux ». Cependant, je me hâte de le dire, ses pires ennemis n'accusent pas M. Caillaux d'avoir calculé ces répercussions de sa politique sur la Bourse. Il entre dans sa nature d'être mobile et aventureux. Avait-il vraiment, mercredi, en omettant la Rente sur la liste des valeurs ù imposer, l'intention de l'exonérer? Comme il l'a dit ensuite jeudi à la tribune, cela était difficile à croire, puisqu'il a précisément renversé le cabinet Barthou et pris le pouvoir sur cette question, il y a trois mois! Néanmoins, le jeudi matin, toute la presse l'a cru. Cela, c'es! un fait, un fait que M. Cai!lau> n'a pu ignorer, et qui aurait dû le précipiter au téléphone avant 1 ou verture de la Bourse, pour expli quer sa pensée au syndic des agents de change. La rectification n'est arrivée que vers midi et quart, il y avait une heure déjà que la Rente montai comme une soupe au lait! Les ache. teurs étaient de bons naïfs. Mai; qui donc leur vendait? 11 serait in téressant de rechercher si ce n'étaii pas les mêmes qui, depuis huil jours, ramassaient tous les titres sur le marché, et s'en sont défail jeudi sur le coup de midi en ur tour de main. Encore une fois, il est certair que M. Caillaux, personnellement, n'y est pour rien. Mais la femme de César ne doit pas être soupçom née. Cette femme de César, ici, "\ .1 xont les anus, les Relations, | iiiDiiue vague et importai- -4"" grouille dans le sillage d'un "hom me au pouvoir, à l'affût des moindres paroles qui lui échappent Ceux-là seuls, connaissant que 1e vraie pensée du ministre était toujours d'imposer la Rente, ont pu vendre quand tous les autres achetaient! Le malheur des uns fait le bonheur des autres. C'est l'inconvénient, ou l'avantage des grands remueurs d'idées. Eux ne voient que les idées. Mais ils ont d'autres hommes autour d'eux qui voient les profits. L'empereur Napoléon, par exemple, n'a jamais songé à faire la fortune des Rothschild. Pourtant, sans Napoléon, les Rothschild n'auraient pas fait fortune, car ils n'auraient pas eu Waterloo! On sait comme Rothschild, dès qu'à Bruxelles, où il était aux aguets, fut connue la défaite de l'Empereur, ne perdit pas une minute, regagna Londres en brûlant la poste- sur les routes, et acheta en Bourse à tour de bras. Le lendemain, la guerre était finie, les cours remontaient follement, et Rothschild était archimillionnaire! Mais les jeux de la politique et de la finance ne sont pas toujours aussi heureux. La veille de l'attaque de Port-Arthur par les Japonais, le 6 février 190-i, le descendant du Rothschild de Waterloo, le baron Alphonse, se rendit au Quai d'Orsay pour interroger le ministre des affaires étrangères, alors M. Delcassé, sur les bruits d'une guerre russo-japonaise. Le ministre le rassura entièrement, de très bonne foi. La nuit suivante, on apprenait en même temps le rappel de l'ambassadeur japonais à . Pétersbourg et l'attaque des torpilleurs nippons contre l'escadre russe! Tous les familiers du baron de Rothschild, à qui celui-ci avait communiqué les paroles rassurantes de' M. Delcassé, perdirent des sommes énormes! Je suis d'ailleurs bien tranquille pour eux : Ils les ont rattrapées depuis... Le coup d'Agadir, l'année suivante, fut pareillement un coup de tonnerre, sinon pour les politiques de Berlin, en tout cas pour les politiques de Paris. Certaines valeurs baissèrent de 400 points! Et je ne citerai pas, mais tous les initiés connaissent, un homme politique français qui y perdit tout l'argent de sa Banque! Le coup de Bourse de jeudi dernier n'a pas eu cette ampleur. Mais si l'on connaissait les noms de ceux qui y ont gagné et perdu, on serait probablement étonné de constater que les Parlementaires qui spéculent — il y en a, surtout indirectement! — ont encore une fois ramassé la forte bûche, et que les malins de la journée n'appartiennent que de fort loin au personnel politique! Ceux-là ne suivent le bateau de l'Etat que comme les requins suivent le navire, sans monter dessus! Maurice de.Waleffe. I A TRAVERS LES HORREURS MEXICAINES Dans la cour de la prison, à Juarez MISSIONNAIRES : CONTRE MAGISTRATS La Vengeance, plaisir des Dévots Deux Témoignages significatifs ' Nous donnons ci-dessous deux lettre: 1 ouvertes envoyées, récemment, à M Paul-Mathieu Leclercq, substitut à Lue-bo (Kasaï), par les Révérends Morrissor et Martin de 1' « American presbyteriar Congo Mission » de Luébo. M. Leclercq, qui est traduit devant h , juridiction disciplinaire pour avoir Teçi une accusation contre un missionnaire \ été violemment attaqué par certain! 'rganes cléricaux. +,- ^ - ;,bani nue M. Leclerca Quittait Jl,ué r f'bo p'o-uî . «11»,*. I» triburfb d'appèl, et désireux, de lui donner un< marque d'estime et d'approbation, le: Révérends Morrisson et Martin lui on1 écrit deux lettres destinées, dans leui esprit, à la publicité. Le témoignage est d'autant plus signi ficatif, que le Révérend Morrisson est h plus haute personnalité du Kasaï, où ï. est arrivé en 1896. Il fut longtemps er conflit avec l'ancien Etat du Congo, el M. Leclercq est le premier fonctionnaire qui ait pu obtenir l'entière estime de 1ê grande mission américaine du Luébo. Voici la lettre que le Révérend Martin écrivit à M. Leclercq, le 15 janvier 1914 « Mon cher juge, Nous regrettons sincèrement votre départ, et vous assurons qu'en partant vous nous privez du juge le plus juste, le plus affable et le plus apte à remplii ses fonctions que notre mission ait jamais connu. Votre courage en défendant ce que vous croyez être Juste et en maintenant une application impartiale et ferme de la loi, a fait naître en nous la plus grande admiration; et, comme nous croyons en un Dieu personnel et, par conséquent en l'efficacité de la prière, nous prierons Dieu journellement en votre faveur... Votre ami qui vous souhaite du bien, Motte Martin. » Le docteur Morrisson écrit le 17 janvier 1914 : « Juge Leclercq, Malheureusement/je n'ai appris que tard, dans cet après-midi, que le steamer était arrivé et que vous partiez demain. Je regrette beaucoup de ne plus pouvoir vous voir avant votre départ. Mais je sens que je dois vous écrire cette lettre pour vous dire, en mon nom et en celui de tous les membres de notre mission, le regret de votre départ. Et nous voulons surtout vous exprimer notre regret à cause dés raisons qui vous font quitter Luébo, un peu plus tôt que l'époque que vous aviez fixée primitivement pour votre départ. Je .n'ai pas eu moi-même le plaisir de vous connaître personnellement depuis très longtemps, mais mes collègues de la Mission m'ont fait part de ce "qu'ils appréciaient sincèrement votre justice loyale et votre courage à appliquer la loi; et pour tout ce que j'ai vu de vous et de votre oeuvre ici, je me joins à eux de tout cœur. Nous observerons avec un profond intérêt le résultat des affaires à Borna et en Belgique. Car plus est en jeu qu'il ne semble au premier moment. La question est de savoir si la justice doit être rendue sans crainte et sans partialité ou si le pouvoir judiciaire de la colonie doit devenir la proie de la crainte et du favoritisme. Si la justice doit l'emporter, la colonie ira au succès; mais si le pouvoir judiciaire doit se prostituer, alors certainement les choses.se gâteront... Je suis votre très cordialement, H.-M. Morisson. » Un Sourd et muet écrasé par le tram Samedi, vers 7 heures du matin, un très grave accident s'est produit, avenue van Volxem, à Forest, à hauteur de la grande blanchisserie. Un ouvrier menuisier, Louis Schoon-jans, âgé de 35 ans, demeurant à Rhode-St-Genèse, en traversant la voie, a été surpris par un tram allant vers la ville. Le malheureux a été traîné sur une assez longue distance. Il a été gravement blessé à la tête et sur le corps. Il a, en outre, plusieurs côtes brisées. Après avoir reçu les premiers -soins du docteur Débouc, il a été transporté à l'hôpital de Forest. Son état est très inquiétant.Louis Sehoonjans est sourd et muet; il n'entendit pas les sonneries répétées du watmann et lorsque celui-ci, voyant qu'il ne se garait pas, serra ses freins, il était trop tard. Une Mère jette son Bébé au fumier [De notre Correspondant.] 1 Lille, samedi. — Dans la soirée d'hier. près de Boulogne, trois habitants cte Brecquèrecque eurent l'attention attiré* près de la petite gare du Portél Bonnin-' gues, par une femme abominablement ivre et portant dans ses bras un bébé cte deux mois. Un homme l'accompagnait tenant une fillette par la main. En passant auprès du couple, les trois personnes reconnurent, à quelques paroles rir-' prises au vol, que l'homme et la femrm nourrissaient de coupables intentions è l'endroit du plus jeune enfant. Us ne les perdirent pas de vue. Bientôt, près de la gare, ils virent l'ivrognesse jeter son bébé sur un tas de fu-■ mier et s'éloigner, sans aucun souci des i pleurs du pauvre petit être. Les trois témoins intervenant, se pré- > ,çipitèrent sur le couple. L'homme lâche la "fillette et s'enfuit à toutes jambes. Or ne .put le rattraper. On voulut alors s'em- ; parer de la' infei^ nfrit ; sée. On y parvint cependant et on l'a- > mena au poste de police le plus voisin , avec l'enfant jeté au fumier, et qui avaii • reçu des soins dans un estaminet voisin et la fillette tout épouvantée. La femme Elise Cappe, 35 ans, sans domicile fixe n'a pu établir comment elle avait été amenée à son abominable geste. L'homme qui l'accompagnait, Martir ; Caplier, arrêté plus tard au chauffoir n'a pas été plus prolixe, lous deux ont été écrouts. Les deux enfants ont été mis en subsistance à l'hospice. Un crime à Auderghem UN BÉBÉ NOYÉ DANS UN ÉTANG Le parquet de Bruxelles, représenté par MM. Claessens, juge d'instruction; Stappaerts, substitut, et Watté, greffier, accompagnés des docteurs De Rec-hter et Héger-Gilbert, médecins-légistes, s'est rendu, ce matin, au dépôt mortuaire d'Audërghèm, pour examiner le corps d'un enfant trouvé, hier soir, dans l'étang de la commune. L'enfant, une petite fille, avait vécu une dizaine de jours avant d'être jetée à l'eau et la mort doit être attribuée à l'immersion. Le parquet a chargé la police d'Audërghèm de différents devoirs, afin de rechercher les auteurs de ce crime abominable.Uns fortune qui brûle les doigts Nous avons relaté qu'à plusieurs reprises, à Anderlecht, dans des champs bordant la route allant vers Lennick-St-Qucntin, on avait retrouvé d'importantes liasses de titres provenant du cambriolage de l'étude du notaire Velge, de Lennick, où un coffre-fort contenant plus de 100,000 francs de titres avait été éventré en octobre dernier. La police a apporté, ce matin encore, à M. le juge d'instruction Delandtsheer, un paquet de cinq titres découverts au même endroit et ayant la même origine que les autres valeurs trouvées précédemment.Il semble que ces précieux papiers y ont été jetés récemment, car, il y a quelques jours, des recherches minutieuses avaient été faites dans la région et on n'avait plus rien trouvé. On se demande si ce sont les voleurs qui se débarrassent par petits paquets de ce butin frappé d'opposition, ou si ces titres n'ont pas déjà été trouvés par une autre personne qui les a rejetés où elle les avait ramassés, en apprenant, par les journaux, qu'ils n'étaient pas négociables.xjisr I^ŒEAT Les époux S..., négociants, rue Les-broussart, à. Ixelles, hospitalisaient de-, puis une huitaine de jours un de leurs neveux, Emile C..., qui leur était, venu de la campagne pour se chercher une place à Bruxelles. Samedi matin, .ils le laissèrent seul à la maison pendant qu'ils se rendaient au marclué matinai. En rentrant, ils constatèrent que le tiroir d'un meuble placé dans une pièce attenant à la boutique avait été fracturé au moyen du tisonnier, qu'ils trouvèrent tordu. Une somme d'environ quatre cents francs, une montre d'homme, deux paires de boucles , d'oreilles, des bagues et une chaînette en or avaient également disparu. L'ingrat neveu avait, lui aussi, levé le pied. Plainte a été portée à la police. EXTENSIONS DE PROGRAMME CHAQUE CHOSE A SON TEMPS UN PARTI DOIT AVANT TOUT CONQUÉRIR LA FORCE DE RÉALISER SON PROGRAMME I Qu'un parti arrivé au pouvoir el _Ji qui a pu réaliser la plus grande IpM partie de son. programme se préoc * cupe d'étendre celui-ci et de préparer des progrès Nouveaux, rien d« mieux. Il y a des moments où les partis se trouvent dans la nécessité d'aborder de nouveaux problèmes et de montrer à l'opinion que les principes qu'ils défendent sont à même de résoudre ce* questions particulières dans l'intérêt gé nér'aï. Mais, en dehors de ces circonstances bien déterminées, on peut dire que l'extension indélinie des programmes es' plutôt nuisible. Le rôle d'unè opposition doit consiste; à éviter de multiplier les occasions d< susciter des divergences d'opinion entr< les adversaires du gouvernement. Si propagande demande, pour être efficac< un programme clair, aussi bref que pos sible, comprenant quelques points biei précis de nature à intéresser l'électeu. immédiatement. C'est une erreur d( croire qu'en étendant son programm< on étend son influence. L'électeur m demande pas ce que ses élus pourron peut-être réaliser dans cinquante ans mais ce qu'ils feront effectivement de main, si le pouvoir leur est acquis. Sans doute, les collectivistes ont-il cru devoir établir un programme kilo métrique, mais ils ont la prétention d< résoudre toutes les questions par la for mule magique .de Marx, et les réalité sont le cadet de leurs soucis. Ce programme kilométrique, du reste ne laisse point de les embarrasser for souvent, et partout ils sont forcés d' trouver, avec lui, certains accommode ments. II est plus important, pour un paTti de s'armer en vue de réaliser un pro gramme modeste, mais de nécessité in contestable, que de passer tout soi temps à accumuler des projets de ré formes qu'on n'aura jamais le pouvoi d'accomplir. Un parti n'est pas une aca démie. v , , v SSJ1V- y\ l'organe des libéraux démocrates fia mands d'Anvers, on jabote trop dans 1 parti libéral. Nous étouffons littérale ment sous les paroles, programmes e formules. Chaque association politiqu veut avoir son caractère, sa nuance pre pre, et, au fond, cela n'existe que pou satisfaire de" petites ambitions et de pe tites vanités souvent microscopiques. Dans les ^congrès libéraux, on con sacre régulièrement les neuf dixième du temps à des discussions sur le poin de savoir ce qu'il y aura à faire quant le parti libéral aura conquis le pouvoii Et cependant;, le bon sens indiqu. qu'il y a lieu de rechercher avant tou ies moyens de le conquérir. Nous ne cessons pas de nous chamail 1er au sujet du partage de la peau d< l'ours et nous ne songeons nullemen que l'animal doit d'abord être abattu Et ainsi l'animal court encore et s'en graisse de jour en jour. » C'est à l'organisation, c'est à la pro pagande que tous les efforts devraien être consacrés. Les discours seraienl moins longs et peut-être moins beaux mais ils seraient plus utiles. RENVERSÉ PAR LE TRAM Vendredi, vers 5 heures et demie dt soir, M. Eugène Halfstad, ouvrier électricien, domicilié à Fûmes, en traversant la rue de la Loi, a été tamponné par un tram et traîné sur une distance de plusieurs mètres. Blessé au crâne et sur tout le corps, il a été transporté à l'hôpital. La police de;la Ire division procède à une enquête. * Arrestation de 2 Indésirables Une patrouille de police d'Ixelles rencontrait, la nuit dernière, place de la Couronne, deux individus aux allures peu rassurantes. Les policiers voulurent les interroger, mais ils détalèrent à toutes jambes. Us furent toutefois rejoints et conduits au Commissariat. Ce sont deux Français, plusieurs fois expulsés de Belgique. Us ont été écroués. LES RÉPERCUSSIONS DES GRÈVES SUD-AFRICAINES Londres, samedi. — On mande de Johannesburg qu'une dépêche privée annonce que, comme résultat des conférences qui ont eu lieu à Londres, la Fédération des ouvriers du transport,' les ouvriers de la laine et des docks se sont entendus pour-refuser de manutentionner les exportations et les importations sud-africaines, en signe de protestation. On aurait aussi .décidé d'échanger des communications avec le quartier général à 13erlin de la Fédération internationale des travailleurs et son secrétariat socialiste.M. Watson, ;un autre mineur, parlant à Coning Tov.n, a confirmé que l'Union des fédérations du travail s'est Téunie, et) que les mineurs déportés ont reçu un télégramme leur demandant de conclure un arrangement avec les ouvriers du - transport pour faire boycotter les exportations du sud de l'Afrique. Parlant à une réunion tenue hier soir à Mile End. dans l'est de Londres, M. 1 Mousesma, l'un des mineurs travaillistes déportés, a déclaré qu'il faut que lui , et ses camarades retournent dans le sud de l'Afrique. Dans le cas où ils seraient encore arrêtés, ajouta-t-il, ils devraient avoir la certitude que, aussitôt que cette : nouvelle serait connue, les travailleurs , britanniques ' chômeraient immédiatement. — Reuter. 70M MANN EST PARTI Londres, samedi. — M. Tom Mann, l'un des chers travaillistes, est parti, au-1 jourd'hui, pour l'Afrique du Sud. Les membres du parti, travailliste l'ont ac-» clamé chaleureusement. ; M. Mann a déclaré que sa mission n'a-[ vait nullement un caractère de provotfa-: tion, mais était destinée à unir les clas-t- ses ouvrières de l'Afrique du Sud pour , le bien de l'humanité. — Reuter. UNE GRÈVE DE TRAMWAYS ÉCLATE A BARCELONE Barcelone, samedi. — Les employés de 5 tramways ont avisé le gouverneur qu'ils feraient grève aujourd'hui, parce qu'on refuse de reconnaître l'association ouvrière.^ Le gouverneur leur ayant fait observer qu'ils devaient s'astreindre au délai de î huit jours, les employés se sont réunis • en meeting pour trancher la question, et finalement ont décidé de passer outre en déclarant la grève dès aujourd'hui. — ' Havas. : Au Conseil colonial . r Le Conseil colonial s'est réuni, samedi après-midi, sous la présidence du mi-* '' fs ( -1'1 n'"s- 7î a rat né, a'TiT'nm'j 'i'-,' Je "rapport préparé par MM.. Marisseaux et Du- - breucq, sur un projet de décret approuvant la délivrance de permis spéciaux t de recherches minières au Katanga. Il a 5 ensuite repris l'examen du projet approuvant la convention du 28 janvier 1914 et portant concession et cession r éventuelle de terres et "concession d'un . droit d'exploitation minière. ^ Aux termes de cette convention et sous des conditions et char'---s nettement dé- - terminées, le §c-néficiaire obtient : s a) des terrains jusqu'à concurrence ,de t 2,000 hectares en blocs de 500 hectares . au moins, destinés à l'établissement de fermes et de cultures ou à tout autre • usage agricole; î b) des terrains jusqu'à concurrence t d'une superficie de 20,000 hectares en fclocs de 2,000 hectares au moins destinés à servir de pâturages. ( Le bénéficiaire a le droit de chasser - les animaux sauvages dans la région où J seront choisis ces terrains, à conditions de remettre à la colonie la moitié de • l'ivoire recueilli. Il est, en outre, autorisé à faire des recherches minières et à solliciter le droit d'exploiter les mines . qu'il découvrirait sur les terres qu'il . tiendra à bail ou en propriété ou sur les- lelles il exercera un droit exclusif de 1 pâture. , Plusieurs membres avaient exprimé l'avis qu'il ne convenait pas d'accorder, par une même convention, une concession de terres et de mines. Us n'ont pas insisté devant l'exposé que lit M. le ministre, de la vraie nature du droit minier accordé au bénéficiaire. A la suite de l'observation d'un membre, le décret ne reconnaîtra que le droit de chasser les animaux sauvages nuisibles pour le bétail. La convention, mise aux voix, a été approuvée à l'unanimité des membres présents. M. Diederich a été nommé rapporteur. Le conseil a encore procédé à l'examen du projet de décret qui approuve l'ordonnance du gouverneur général du 5 septembre 1913 et en étend l'application à tout le Congo. Cette ordonnance interdit l'exportation des caoutchoucs frelatés et des caoutchoucs impurs. A la demande de plusieurs membres, le décret a reçu une forme nouvelle. Les dispositions de l'ordonnance du gouvernement général seront fondues dans celles du décret. ^ Le projet a été approuvé également à l'unanimité des membres présents, et M. Timmcrman a été nommé rapporteur. Tel est le communiqué qui a été fait à la presse à l'issue de cette séance. LA PLUS CURIEUSE MAISON DU MONDE Ello a été étr.blic, en Norvège, par un bûcheron, qui a utilisé la souche d'un tronc d'arbre gigantesque. 1 L'AVANCE DES ÂLLEMAB El! AFRIQUE lis viennent d'achever le dernier tronçon de la ligne Llnsnrrec&l stlea en Epire Janina,' samedi. — L'autorité du vernement provisoire épirote s'affirn s'étend. Le3 villes de Leskovik et Primati \ nent de proclamer l'autonomie. Par contre, la région de Frechari i occupée, sans incident, par la genda: rie albanaise. — Havas. Athènes, samedi. — Les insurgés a; supprimé les autorités qui se sont rées devant la force, le gouverner grec a décidé de proclamer le blocus vant Santi Quaranta, dans un rayo: trois miles. Afin de ne pas fourni] gouvernement provisoire l'occasion provoquer des incidents avec les na1' des puissances étrangères, toute s-est rigoureusement défendue. Défen été faite également aux bâtiments toute nationalité de pénétrer dans h de. Le blocus commencera aujeurd à midi. Cette mesure sera reculée s puissances le demandent. — Havas. Un Problème angoiss Combien de temps un homme peut-il vivre utuiô un ù.iîô-.ucuiu ai ; Le service funèbre à la mémoire héros du « A.-7 » — le sous-marin comme nos lecteurs s'en souviem coula, le 16 janvier dernier, dans la de Whitsand — vient d'être célébr mer, à l'endroit où l'équipage trou^ tristement la mort. Malgré tous les efforts tentés pour ter les catastrophes de l'espèce, on j pas encore parvenu à sauver les times des sous-marins coulés. TRENTE-DEUX HEURES D'AGOF S'imagine-t-on combien d'heures durer l'affolement de ceux qui, au de l'océan, espèrent échapper à l'as xie? Quand le sous-marin français « fadet » sombra en 1905, on put conn; que 8 sur 12 des hommes de l'équi; attendirent la mort pendant plus ci heures. Durant tout ce temps, ils répondi aux signaux de secours. Un granc lence suivit. Quand le sous-marin hissé, tous les hommes de l'équi-étaient morts. Les chances de sauver l'équipage i sous-marin dépendent autant du typ ie dernier que du dommage causé le choc contre l'écueil. Les fumées toxiques du pétrole voquent la plupart des morts inst-a nees. Dans d'autres cas, l'eau env£ santé extermine les hommes en dix nutès. Il arrive que, dans un sous-m d un type ancien, mais en bon état, n a pas la légèreté nécessaire pour monter à la surface, l'équipage ré: plusieurs heures. UN TRAGIQUE LIVRE DE BOF L'angoisse qui caractérise ces mom épouvantables a été décrite, minute minute, avec beaucoup de détails, c le li"VT.'e de bord, par le lieutenant j nais Sakuma Tsutomu, qui, avec se^ marais, mourut, en 1010, dans la" de Hiroshima. Le. récit commencé à 10 heures du tin, se terminait ainsi : << Tous les hommes de l'équipage ete courageux et ont exprimé leurs mères volontés. Je suis satisfait. La p sion atmosphérique augmente; il semble que mes tympans éclatent. » 12 h. 30. Ma respiration est extr dmairement difficile. J'avale de la g line. Je suis intoxiqué par la gazoline souffre. Il est 12 h. 40. » Et le message de l'officier moui finissait brusquement ainsi. UNE CHANCE DE SAUVETAGE Après de nombreuses expériences, mirauté anglaise a adopte, en 1910, système permettant à 1 équipage dé monter à la surface. Le vêtement cons en un casque mince pourvu d'une g' sur le devant et auquel est attachée veste. En 20 secondes, ce vêtement peut < nus, et dès lors, la vie peut être pro' gée de deux heures au moyen d'un 0 râleur contenant une substance app< « oxylithe ». L'humidité de la resp tion agissant siir cette substance a p effet- de mettre de l'oxygène en libe cependant que le gaz carbonique i duit .est absorbé. Le marin est donc préservé contre fumées toxiques, et il ne court pas le que d'être noyé. Il se place ensuite d; une cavité à air. placée sur le côté sous-marin, et d'où il peut faire fo tionner le ressort qui doit lui permet de s'échapper. Une fois à la surface, inar:n enlève la glace du casque et p' respirer l'air extérieur. Mais encore faut-il, pour qu'il ait vie sauve, qu'un navire, passant heur sement à proximité, puisse le recueil Les inondations en France Chavj^ry, samedi. — Une pluie t renticlle tombe sur la région. On annoi que des digues seraient rompues près lac du Bourget. La campagne serait envahie par eaux. — Havas, i/-\ivj.7 1 ain oivin l i j GRAVE COLLISION DE TRAMS 5ou. PRÈS DE IA BOURSE e et ien- CINQ VOYAGEURS SONT BLESSÉS . été 'me- Une très rude collision de trams s'est produite, vers deux heures de l'après- rant midi, boulevard Anspach. reti- Un tram 29, venant de la rue. March'- aent aux-Poulets, et se dirigeant vers le haut - de- de la ville, a été tamponné en pleia 1 de flanc par un tram 55 venant du Midi. ' au Le choc à été très violent. ares v^res ^es ^eux voitures ont volé )r*;0 en éclats et les dégâts matériels sont =e ^ considérables. Le tram 29 a été pour ainsi dire défoncé, tandis que le 55 avait t ra_ son avant complètement détérioré, hui, Malheureusement, les conséquences de 1 les l'accident ne se sont pas bornées à cela, cinq voyageurs ont été plus ou moins blessés. Ils se trouvaient dans le tram tamponné. Deux d'entre eux, atteint» m']' par des éclats de vitres, ont pu rentrer ; chez eux sans réclamer des soins spéciaux. Un troisième, qui avait subi une forte commotion, a du être ranimé dans une pharmacie voisine, après quoi il s'est fait reconduire en voiture à soa domicile, rue du Isoyer. Les deux autres, MM. J.-B. Nostens, n i tons, 55, paraissent plus gravement at» des teints- qui, Us se plaignent-de vives douleurs in- tent, ternes et ont été transportés à l'hôpital baie St-Jean. 2 eiî Cet accident a provoqué une vive émo-ra si tion dans le centre de la ville et une . foule nombreuse a stationné à l'endroit fvl~ où il s'était déroulé, commentant l'évé- 1 est nement. La circulation des trams a été inter-j j ^ rompue pendant plus d'une demi-heure. peut =============== p°£- Une grève "hospitalière,, Far- litre Rome, samedi. — Par. suite de l'agita- 3âge tion qui règne dans le personnel des e 32 hôpitaux; on prévoit pour lundi une grève à peu près générale à Rome, et la rent fermeture pour 24 heures des maisons de . si- commerce. ^ Les infirmiers reprochent au commis- ■=e saire royal chargé de la réorganisation. ,, des hôpitaux, de vouloir réduire le pc-r-sonnel sans consentir à la journée de e ue 8 heures. par , L administration réplique qu'à la suite pro. d'abus le personnel est trop nombreux nta- et c|u,e Ie licenciement d'une infime mi- his- norité inutile et indisciplinée n'empê- mi- chera nullement de donner satisfactioa arin aux desiderata légitimes. — Havas. qui ; liste Le trafic de Londres d est formidable ents par ^ Dans une causerie que vient de faire, [ans à Londres, Sir Edgar Speyer, au sujet ipo- trafic des voyageurs dans la capitale ca- anglaise, des chiffres étonnants ont été ;>aie cités. Durant l'année .1913, les « tubes » et les « bus » ont transporté un milliard cent millions de passagers. ont Les hommes employés aux services des ^er- transports sont au nombre de 27,000. res- me —— ENVER BEY, .'je Miniatre de la Guerre ant en i urquie, vient de se marier lu Voici le portrait do la princesse Majie, es sa jeune femme, fille de Suleiman cft fendi.

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Dieses Dokument ist eine Ausgabe mit dem Titel La dernière heure gehört zu der Kategorie Liberale pers, veröffentlicht in Bruxelles .

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