La Flandre libérale

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s.n. 1914, 07 Mai. La Flandre libérale. Konsultiert 06 Mai 2024, https://nieuwsvandegrooteoorlog.hetarchief.be/de/pid/nv9959d319/
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40' innée — Jeudi 7 Mai 1914 j^jaaaB«M5gaa»iBgpii«iiiwa^ m n aanauj— ©H9TIBIEM. - 10 CE»*. I. 127 -» Jeudi 7 Mai 13(4 LA FLANDRE LIBÉRALE ABONNEMENTS I mois. I mois. ( iaoï«. I M. BELGIQUE ; Fr0 2.00 4.00 8.00 16.00 UNION POSTALE i Fr. 3.75 9.00 18.00 36.00 On t'abonna an bureau du journal ef dans tous le* bureaux d« poste RÉDACTION, ADMINISTRATION ET IMPRIMERIE KAND, l, RUE DU NOUVEAU BOIS, l, GAND ABONNEMENTS ET ANNONCES : ! -= RÉDACTION -- Téléphone 32 | Téléphone 13 ANNONCEES Poar la vïïïe et les Flandres, s'adresser aa bureau éa Journal. — Pour le reste du pays et l'étranger, s'adresser è l'Office de Publicité, rue Neuve, 36, à Bruxelles. Elections législatives DU 24 MAI 1914 H*I*K CANDIDATS EFFECTIFS : MM. BRAUN, EMILE, ingénieur, dé puté sortant. MECHELYNCK, ALBERT, avocat député sortant. BUYSSE, ARTHUR, avocat, dé puté sortant. LIPPENS, PAUL, ingénieur, député suppléant sortant. DE SAEGHER, RODOLPHE, avoc BODDAERT, HENRI, avocat, dé-puté suppléant sortant. DE SAEGHER, EMILE, ancien notaire. VAN DOORNE, CHARLES, direc teur de banque. VAN ZELE. JEAN, propriétaire. i ERTZWEIL, LÉON, industriel. GITTÉE, ÉMILE, négociant. LAGRANGE, EMILE, industriel. CANDIDATS SUPPLÉANTS : MM. LIPPENS, PAUL, ingénieur, député suppléant sortant. DE SAEGHER, RODOLPHE, avoc. BODDAERT, HENRI, avocat, député suppléant sortant. DE SAEGHER, EMILE, ancien notaire. VAN DOORNE, CHARLES, direc teur de banque. A/-AAAAAAAAAAA AAA.AA.AAA Les promesses cléricales La loi relative aux assurances sociales a été votée hier, dans une séance houleuse où s'est marqué nettement le désaccord d'une partie de la droite et du gouvernement. Ce désaccord s'est manifesté d'abord quand M. Mansart a réclamé pour les affiliés, le libre choix du médecin et du pharmacien. On ne peut enlever, a dit M. Versteylen, rapporteur, le libre choix à quelqu'un qui est obligé de s'assurer... Et bien que M. Hubert se soit opposé à l'amendement, celui-ci a été adopté, grâce à l'appui d'une partie de la droite. Le gouvernement a reçu un second camouflet sérieux sur la question des garanties, soulevée par M. Pécher. Exiger une cotisation d'un ouvrier et no rien lui garantir en retour est un procédé plutôt bizarre. M. Hubert s'opposait cependant à tout engagement de cette sorte. Le système Pécher a cependant été adopté par 76 voix contre 60. Les autres amendements présentés par la gauche ont été rejetés, et notamment la proposition principale de M. Pécher : fixation à 360 francs du montant minimum de la pension. Toute la droite a voté contre cet amendement, qui réalisait cependant les promesses électorales des cléricaux en 1912, et M. Pastur — dont nous parlions l'autre jour —, et les distributeurs de boîtes d'allumettes, tous se sont ligués pour rejeter cette disposition démocratique. Là-dessus seulement l'accord le plus touchant s'est manifesté. Et nous attendons avec curiosité les explications que fourniront prochainement nos adversaires, à ce sujet. ©©© On comprend fort bien, des à présent, pourquoi certains membres de la majorité voulaient reporter jusqu'après les élections le vote d'une partie de la loi. La Métropole réclamait, il y a quinze jours, la nomination d'une nouvelle commission qui examinerait tout cela une fois de plus. Mais les partisans cléricaux de la loi nouvelle, qui se rendent compte que le danger électoral, point grave pour le moment, pourrait être pressant demain, ont voulu coûte que coûte emporter un vote qui leur permette de dire aux électeurs: " Nous avons fait autre chose que la loi scolaire ". D'où le discours de M. de Broqueville et la séance prolongée d'hier. Si la loi n'avait pas été votée aujourd'hui, elle aurait dû être retirée dans trois mois. L'accord n'existe pas à droite, pas plus sur cette question que sur la question de la défense nationale, sur celle de la réforme constitutionnelle et sur la plupart des grands problèmes, coloniaux et intérieurs, qui nous préoccupent. Les cléricaux ne sont complètement d'accord que sur un point: la clérica-lisation à outrance, et la nécessité de faire bloc contre l'adversaire, de sau ver les apparences pour l'électeur. Ceci fut évident hier plus nettement que jamais. ©©© C'est pourquoi nous serions sots de continuer à nous défendre contre leurs audacieuses attaques. Nous en sommes toujours à protester de nos bonnes intentions quant à la liberté religieuse, comme si celle-ci pouvait être menacée par nous, comme si elle l'avait jamais été. C'est nous que l'on met en accusation et qui plaidons!... Nous nous laissons prendre, trop souvent, à cette manœuvre audacieuse et à ce renversement des rôles. Pendant ce temps, nos adversaires font oublier leurs pantalonnades. C'est à nous d'attaquer et d'attaquer sans répit. La bataille électorale ressemble aux autres : qui tient l'offensive tient presque la victoire. Eh ! bien, quelle est la mesure principale qu'on a voulu réaliser par la loi votée hier? Pourquoi, écrivait-on, se disputait-on depuis des années? Principalement pour que les travailleurs soient assurés, dans leurs vieux jours, d'une pension convenable, leur permettant de vivre. A quel taux en était-on arrivé, après tant do discussions? L'accord semblait être général : il faut au vieil ouvrier au moins un franc par jour. C'était le taux auquel on arrivait par le projet Warocqué. C'est celui que fixait hier l'amendement Pécher. C'est celui que promettaient naguère tous les candidats cléricaux et leurs agents électoraux. Et quel est le plus clair résultat des votes d'hier? C'est que la droite et le gouvernement, foulant une fois de plus aux pieds leurs engagements formels, ont refusé de garantir aux vieillards la pension d'un franc par jour, alors qu'ils allouent aux instituteurs de l'enseignement soi-disant libre une pension de mille francs par an sans aucun versement.C'est que la gauche, au contraire, a voté, à l'unanimité, la proposition de M. Pêcher. Qu'on nous dise donc dé quel côté sont les fourbes et les escamoteurs. Echos & Nouvelles La justice électorale Les constatations de la presse libérale, relatives à la multiplicité des affaires électorales encombrant les cours d'appel, et démontrant l'incohérence et l'insuffisance de notre législation électorale, n'ont pas l'heur de plaire à la presse catholique.Trente et une affaires seulement, jusqu'à présent, dit-celle-ci, sont déférées à la cour de cassation. Mais la cour de cassation a déjà rendu trois arrêts, et chaque fois elle a cassé l'arrêt de la cour d'appel. Les cours d'appel constituent déjà une juridiction supérieure, composée de magistrats éprouvés. Si la cour de cassation casse leurs arrêts, c'est évidemment parce qu'elles se sont trompées et cela ne prouve guère en faveur de la législation électorale. Ce n'est pas la quantité mais la qualité qu'il faut considérer. Des arrêts de cour d'appel sont incontestablement d'une qualité déjà supérieure et il se trouve qu'ils ne valent rien. Conséquence : la législation électorale ne vaut rien non plus et la presse t catholique a perdu une belle occasion de se taire. Lear bilan On lit dans le "Bilan" publié par les cléricaux que " le compte de chaque budget révolui se soldait régulièrement en boni" et que, "malgré tout cela, l'opposition s'obstine à répéter que le gouvernement surcharge le budget extraordinaire pour soulager indûment le budget ordinaire! d'une bonne partie de ses charges normales Et il ose ajouter: C'est nier la lumière du jour." C'est le "Bilan" qui nie la lumière du jour. Ou plutôt il profite des ténèbres dont le gouvernement enveloppe ses budgets pour faire croire le contraire de la vérité. La brochure qu'a fait paraître le conseil national du parti libéral sous le titre : "La gestion financière du gouvernement clérical", expose en détail tous les expédients auxquels les ministres des finances ont eu recours pour équilibrer leur budget. On peut en compter jusque huit. Un des plus jolis trucs consiste à ne pas faire emploi des crédits. Ce fut le cas pour le budget de 1903 qui se solde par 2,900,000 francs de boni, grâce à ce fait que1 3,500,000 francs de crédits inscrits au budget pour le renouvellement du matériel du chemin de fer n'ont pas été utilisés! C'est aussi à cause de pareils tours de prestidigitation nue le désarroi du raihvay a atteint de telles proportions JIHIMM H.,'«Il 11» que les industriels catholiques eux-mêmes ont protesté contre l'incurie gouvernementale.L'inscription de millions de dépenses improductives au budget extraordinaire est un autre exemple de ces manœuvres malhonnêtes qui trompent le pays. *** Hos fouellaanalres à l'étranger On annonce le prochain départ pour la Perse de plusieurs fonctionnaires du dé partement des finances qui seront chargés des fonctions d'inspecteur des douanes à Téhéran, Astara, Tauris et En-zelis. Ce sont MM. Hollevoet, Graux, Carlier et Orquevaux. La loi scolaire et la peine d'emprisonnement Les cléricaux prétendent qu'ils n'ont pas voulu prévoir une peine d'emprisonnement pour le cas où des pères de famille refuseraient d'envoyer leurs enfants à l'école. Il y a cependant lieu de faire remarquer qu'une pieine «l'emprisonnement sera appliquée dans certaines circonstances. Si le père de famille ne paie pas l'amende de 1 à 10 francs, prévue par l'article II qui vient d'être voté par la Sénat, il faudra bien qu"il aille en prison ! L'article 40 du code pénal dit formellement que si l'amende n'est pas acquittée, elle est remplacée par un emprisonnement dont la durée sera fixée par le jugement ou l'arrêt die condamnation, à moins de disposition contraire dans la loi. C'est ainsi que le code électoral contient une disposition «contraire dans son article 22 : Si l'électeur est condamné à l'amende pour absence injustifiée, "il ne sera pas prononcé de peine d'emprisonnement subsidiaire". Aucune dérogation de ce! genre ri'est inscrite dans l'article II du projet de loi scolaire ! M. le sénateur Speyer, qui s'était aperçu de cette anomalie, a vainement proposé d'amender cet article. Il en résulte que malgré toutes les déclarations qui avaient été faites par les cléricaux, il se peut que des pères de famille négligents doivent faire de la prison 1 A l'ieiidgmle royale L'Académie royale de Belgique a tenu mardi son assemblée générale annuelle, les trois classes réunies. Elle était présidée par M. De Vriendt, président de l'AÎadémie pour l'année courante. L'assemblée a pris notification de la démission de M. le chevalier Marchai, secrétaire perpétuel de l'Académie. Des remerciements seront adressés à M. Marchai pour les services éminents qu'il a rendus à l'Académie pendant soixante ans. Celle-ci aura à procéder à la nomination d'un nouveau secrétaire perpétuel dans une assemblée générale extraordinaire, qui ne pourra être convoquée que lorsque la démission de M. Marchai aura été acceptée et que le Roi et le gouvernement auront approuvé le nouveau règlement de l'Académie. Ce rc<?!ement nouveau apporte, en effet au rt'T'irie général et administratif do ' l'institution d'importantes modifications. L'assemblé d h,ler les a, votee« après une courte discu**®1011'. qu avaient préparée, depuis l'an der7ner>, ^ombreuses discussions au sein trois classes. L'Académie a voté également un vœu à adresser au gouvernement en vue d'obtenir la personnification civile. *** Loylqse wcetllsfi Quand éclata la grève générale, M. Woeste déclara qu'il était impossible d'accorder un® réforme électorale sous la pression de la menace Aujourd'hui que le pays est calme, il prétend que l'opinion publique est indifférente à la réforme électorale. D'autre- part, il a déclaré, lors du congrès des associations catholiques, le 19 avril dernier: "Le pays est calme, mais on ne siait pas oe- qui sel passe au fond' du cœur des électeurs". Mais alors comment sait-il si les électeurs sont hostiles à la réforme électorale ? Comment sait-il qu'ils repoussent l'abolition de la chinoiserie plurale et qu'ils no veulent pas prévenir un» nouvelle agitation en faisant triompher une revendication qui est juste et mettrait fin à des fraudes électorales scandaleuses?J'y sali, J'y reste Le "Journal de Bruxelles", ayant démenti la nouvelle du départ de M. Hubert annoncée par le correspondant bruxellois de la "Métropole", celui-ci est allé à nouveau voir le ministre du trar vail, qui lui a déclaré à ce propos: — Vous avez été un peu vite en besogne, voilà tout. Je l'aurais youlu, mais pourrais-je m'en aller demain si je dois aller défendre le projet sur les assurances sociales au Sénat, en novembre prochain? Pendant les vacances, il y a encore moyen de prendre quelque repos, n'est-ce pas?_ Mais après, — quel que soit mon désir d'obliger notre chef, M., de Broqueville, quelles que soient les insistances de mes amis, — je devrai prendre du repos. " m* De bannes icnrles s. t. p. Sous ce titre, 1' "Echo de l'Armée" publie les lignes suivantes : " Dans les moindres détails l'on fait des économies nuisibles. Après une campagne de polémique dont 1' "Echo de l'Armée" revendique sa large part, l'on a décidé de créer des dépôts de remonte. Le premier que l'on établit c'est sur un emplacement trop restreint, sans prairies suffisantes, sur un sol pauvre et sous un climat plutôt inclément. Les tk-luries sont en bois — triste économie — ; en hiver il gèle, l'eau1 se congèle dans les crèches ; celles-ci sont du reste établies en dépit du bon sens, trop basses et trop étroites, de même nour les râteliers. Le® litières sont trop courtes. Et tout cela est créé pour acclimater des chevaux venant de l'étranger! " Il existe cependant bien des ÎDudts sur l'économie1 rurale et la construction des écuries. Le vieil ouvrage " l'Economie de l'écurie de John Stewart traduit par le baron d'Hanens, est encore un des meilleurs. " Là où les écuries sont défectueuses, nous dit-il, les soins sont rarement bons et, en tous cas, ne peuvent jamais être meilleurs. On peut dire sans exagération que des centaines de< chevaux employés à des travaux de même nature meurent chaque année _ sous l'influence combinée des mauvaises écuries et des mauvais soins." " Donc, c'est par économie que l'on doit, avant tout, avoir de bonnes écuries dans les dépôt» de remonte.... et dans les régiments. " Due protestation La Fédération nationale du bâtiment et des travaux publics vient d'adresser aux ministres, aux sénateurs' et aux députés ainsi qu'aux 3,000 membres de la Fédération une protestation contre l'intention <-ui est prêtée au gouvernement de confier en une foi® à un ou à des groupements financiers, les travaux de dédoublement de certaines voies ferrées. La Fédération estime que l'industrie '.i&iionale serait lésée par l'adjudication en bloc de ces travaux évalués à 150 millions de francs. Elle s'élève également contre le vœu de la commission spéciale tendant à donner à la future administration des chemins de fer autonomes une plus grande liberté en ce qui concerne les marchés et les adjudications. La lettre à 10 centimes entre la France et la Belglpi Les commerçants, les industriels, les hommes d'affaires qui font un usage intensif de la poste et de ses divers services, réclament fréquemment des modifications de règlement ou des réductions de tarif. Dans cet ordre d'idées, 1' "A<.i-tion Economique" a, il y a déjà longtemps, demandé que le tarif des lettres entre la Belgique et la France soit réduit de 25 à 15 ou même à 10 centimes. Cette revue réclame " un abaissement du tarif "des lettres à dix centimes par vingt grammes au lieu de) vingt-cinq centimes " ainsi que cela se pratique déjà pour une partie importante du trafic international et intercontinental par l'Allemagne l'Angleterre et l'Italie. On objecté! que cette réforme amènerait une diminution/ des recettes postales. Mais la diminution du tarif aurait pour conséquence d'accroître les transactions de sorte que les pertes budgétaires seraient rapidement couvertes. De plus, le développement des affaires, qui résulte de la réforme des tarifs, amènerait indirectement de nouvelles recettes dans les caisses des Etats. Le congrès de l'Union postale se tient cette année à Madrid. Nous avons lieu de croire qu'il examinera cette question. Il paraît, en effet, excessif qu'une lettre qui ne parcourt que des distances relativement courtes, de Lille à Tournai, par exemple, ou même dte Paris à Bruxelles, paye tout autant qu'une lettre expédiée de Bruxelles ou de Paris a Yokohama ou à Buenos-Ayres. *** La femme contemporaine Le 16 mai prochain, s'ouvrira, dans la grande salle des fêtes de la ville d'Anvers, l'exposition: "La Femme Contemporaine".Sou® le patronage de la ville, cette exposition, qu'un groupe de femmes belges organise, montrera leg arts, métiers et professions de la femme belge. Tout fait prévoir un très grand succès. Le comité des fêtes a composé un programme dea plus attrayants de conférences, concerts, théâtre, dont voici la liste : Samedi, 16 mai, ouverture officielle par le collège de® bourgmestre et éche-vins. Dimanche, 17 mai, jour de la tuberculose à Anvers, la société muéicale "La Wallonie' ' exécutera les meilleurs morceaux de son répertoire. Lundi, 18 mai, conférence littéraire, donnée par Mme J. Letty, de Bruxelles. MmJe Letty parlera des "Trois jeunie® poètes de la nou velle génération'". Mardi, 19 mai, conférence sur le raccommodage, faite par Mme Hecht, de Bruxelles. Mercredi, 20 mai, conférence donnée par Mme Taïufstein : "L'art et l'enfant". Jeudi, 21 mai, il y aura un concours d'escrime pour demoiselles, pour lequel la ligue "Anvers en Avant" donnera, comme prix, une coupe. Vendredi, 22 mai, conférence de Mme le Dr Kotschetkovva, de l'Institut Solvay : "La femme finlandaise'". Samedi, 23 mai, grande matinée mondaine ; causerie donnée par Mme Sarah Bernhardt. • Dimanche, 24 mai, à 11 heures, conférence flamande, donnée par Mme Lievevrouw-Ceopman, de Gand ; à 3 heures, Mlle Roggen, de Bruxelles, donnera une matinée dei danses avec ses élèves. Mardi, 26 mai, Mme von Oldenbarneveldt, de Berlin, parlera de la gymnastique respiratoire. Jeudi, 28 mai, Mme Verbrugge, d'Anvers, organisera unel fête de diverses danses. Vendredi, 29 niai, Mme Chandler, de Bruxelles, officier d'Académie, donnerai une conférence littéraire. Samedi, 30 mai, concert par Miss von Glhen et Mlle Preetorius. Vendredi, 5 juin, conférence donnée par Mlle Lya Berger de Paris: "L'influence féminine dans les cercles littéraires". Dimanche, 7 juin, conférence flamande, donnée par Mlle de Guchtenaere, de Gand1, à 11 heures ; à 3 heures, matinée, organisée par Mlle Roggen. Lundi, 8 juin, Mlle Maria Biermé, de Bruxelles, parlera de la comtesse d'e Flandre. Vendredi, 12-juin, Mlle L. van den Plas, de Bruxelles, donnera une conférence -st traitera le sujet: "Le contrat dans le mariage". Enfin, samedi, 13 juin, il y aura concert, organisé par Mlles ïluysmans et Schellinxs. Voilà un programme qui contentera les plus difficiles. Quel est le sort dea Bslges séjournant actuellement an Heilque ? M. Davignon, ministre des affaires étrangères, vient de s'en expliquer: •" Le gouvernement a pris, dit-il, les mesures destinées à assurer lai sécurité des Belges établis au Mexique. Nos compatriotes résidant dans les province® du nord, qui sont le théâtre des événements révolutionnaires, se sont retirés à Mexico. " Dans la capitale, ils pourront trouver un asile à la légation dei Belgique et, en cas de_ besoin, à la légation d'Allemagne, qui est défendue militairement. De plus, le gouvernement allemand a bien voulu prescrire aux commandants de ses navires mouillés dans les ports du Mexique dei protéger les su-, jets belges résidant ou réfugiés dans ces' ports." — A PROPOS du canal de Bruges à Roulers Le mouvement en faveur du développement et de l'extension du réseau navigable de la région continue éner-giquement en Elandre occidentale; le Bulletin de la Chambre de commerce de la ville et de l'arrondissement de Bruges, qui nous est parvenu ces derniers jours, en est une preuve démonstrative._ Ce travail, soumis récemment à une réunion de délégués des associations commerciales de la province, constate qu une augmentation du trafic au port de Bruges ne peut être obtenue qu'au moyen de nouvelles voies navigables y aboutissant, et que ce but ne peut être atteint que par le creusement d'un canal de Bruges à Roulers, c'est-à-dire vers le cœur de la West-Elandre, les ports de la côte belge et les voies navigables desservant ces derniers. II est à remarquer que le réseau fluvial west-flandrien est embranché aux réseaux du Hainaut et du Nord de la France, et que, si le port de Bruges était relié à Roulers, tête de ligne d'un canal aboutissant à la Lys, ce port acquerrait un vaste hinterland. Celui-ci s'étendrait assez loin pour enlever à. Dunkerque une partie de ses arrivages. Et disons, à.ce propos, que la prochaine ouverture du canal du Nord-Est français est une éventualité dont l'Etat belge a pour devoir de se préoccuper. C'est surtout d'ans le renouveau industriel, à provenir de l'existence de bonnes voies navigables, que M. Jos. Yan de Casteele, signataire du rapport analysé, place son espoir de relèvement dir mouvement maritime brugeois. Il montre que partout, aux abords d'Os-tende — sur la section de .son canal agrandi — comme sur les rives du canal de Terneuzen, les facultés plus grandes de transit ont provoqué l'éclo-sion d'entreprises industrielles : ateliers de constructions, fours à coke, usines à zinc, briquetteries, établissements de |i produits chimiques, etc., etc., sources i de frêts pour les ports voisins. IPrêc'édemmenï un projet de canal Roulers-Dixmude avait rallié bon nombre de partisans ; il présentait cet avantage de mettre Roulers en communication avec Nieuport, Ostende et Blankenberghe, et même avec Dunkerque.Depuis, un revirement semble s'être produit et qui est favorable au projet Bruges-Roulers. Cette voie prendrait son origine au canal de Bruges à Gand, un peu en aval de la première de ces villes et déboucherait dans le canal de Roulers à la Lys, à Oyghem. A mi-chemin, un embranchement de 1500 mètres atteindrait Thourout, et, trois kilomètres au-delà — à Lichtervelde — une section bifurquerait vers Handzae-me, localité rattachée à Dixmude par un tronçon d'artère hydraulique artificielle.Par la disposition proposée, non seulement les ports de la côte, mais aussi toutes les voies navigables de la province, seraient reliés entre eux et seraient mis en communication avec le système navigable français. Les principales dimensions de la voie nouvelle seraient: Largeur du plafond de la cunette, 10 m. 00 ; mouillage, 2 m. 50 ; longueur utile des écluses, 56 m. 00 ; hauteur libre sous les ponts fixes, 4m. 50. Le coût du travail est évalué à un I total de 11 millions 707,300 francs. Il reste à trouver les moyens financiers qui en permettraient l'exécution. A cet effet, le dévoué défenseur des intérêts maritimes de Bruges voudrait que les mandataires brugeois insistassent auprès du gouvernement pour que celui-ci mette, sans retard, à l'étude le projet préconisé. Il est urgent, d'après M. Yan de Casteele, que ce projet n'aille pas se perdre dans les cartons du ministère et qu'une prompte suite y soit donnée, car, si les travaux d'agrandissement et d'amélioration entrepris en fayeur de Dunkerque étaient achevés avant, le pays aurait perdu tout le bénéfice d'un important trafic fluvial et maritime. Nous partageons complètement l'avis de M. Van de Casteele, car la possession de bonnes voies de communication, pénétrant une zone d'attirance et de distribution aussi étendue que possible, est une des conditions essentielles de la prospérité d'un port. Tous les ports, d'ailleurs, ont, d'après nous, un même intérêt au perfectionnement et à l'extention du système navigable national ; les différentes parties de ce réseau devraient être rattachées normalement, afin d'obvier à certaines lacunes, dont celle qui existe au centre de la Flandre occidentale, est' un exemple qu'il convient de signaler.- 11 en existe d'au moins aussi regrettables et dont la disparition importe également. D'autres imperfections ont été relevées, qu'il est inutile de rappeler pour le moment. Bref, une refonte entière, à effectuer méthodiquement, est la seule solution capable de répondre aux besoins de l'industrie qui réclame des moyens de transport faciles et économiques vers les marchés intérieurs et vers les débouchés étrangers ou lointains. La Fédération belge de la batellerie et le Comité national pour la défense des intérêts de la navigation intérieure se sont déjà prononcés pour l'adoption, par le pouvoir central, d'un programme embrassant une parfaite harmonisation, une transformation complète du régime hydraulique belge. La besogne initiale consisterait dans l'élaboration d'un plan définitif. L'ensemble des travaux devrait être réalisé en tenant compte de leur importance respective et poursuivi en évitant les retards qui immobilisent inutilement les millions dépensés. Un délai d'exécution serait fixé pour tout le travail décidé. Pour faire prévaloir dorénavant ce nouveau mode, cette révolution pourrait-on dire, un fort courant parlementaire est à créer; celui-ci ne naîtra que si nos honorables se trouvent devant des forces groupées et organisées. C'est là une vérité dont on ferait bien de s'inspirer partout, à Gand, de même qu'à Bruges et à Bruxelles notamment.Qu'on comprenne le projet de canal Bruges-Roulers dans cette œuvre globale à réaliser grâce à un procédé financier unique, et nous appuyerons la revendication brugeoise, car elle est de nature à faire améliorer une fraction de l'outillage de transport du pays. Mais, qu'on ne l'oublie pas, la réfection du réseau navigable est une entreprise d'ordre général. II. TEUGELS-DE VOS.

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Dieses Dokument ist eine Ausgabe mit dem Titel La Flandre libérale gehört zu der Kategorie Culturele bladen, veröffentlicht in Gand von 1874 bis 1974.

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