La Flandre libérale

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s.n. 1914, 29 April. La Flandre libérale. Konsultiert 12 Mai 2024, https://nieuwsvandegrooteoorlog.hetarchief.be/de/pid/kk94748k6r/
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B^' innée — Mercredi 29 Avril 1914 OBÔTSDIEII - 10 CENT» i. ISO — Mercredi 29 Avril ÎS34 LA FLANDRE LIBÉRALE gggsss ■ ' "" " 1 1 _i- ss: abonnements 1 mois. 8 mois. i noll. 1 M. BELGIQUE s Fr0 2.00 4.00 8.00 16,00 UNION POSTALE s Fr. 3.75 9.00 18.08 36.00 On l'abonna an bureau du Journal et dans loua les bureaux da pesta RÉDACTION, ADMINISTRATION ET IMPRIMERIE 6AND, l, RUE OU NOUVEAU BOÏS, l, GANÛ aSSNfl^ENTS ET ANNONCES s I RÉDACTION -Téléphone 32 I Téléphone 13 Wl———Ml——— —I... . !■ Il annonces Pour la ville et les Flandres, s'adresser aa fonreaa «5» . j Journal. _ Pour le reste du pays et l'étranger, s'adresser â . * : l'Office de Publicité, rue Neuve, 36, à Bruxelles. -- i i ■■■■ ■ i» ri nrririnnii — m Il» nrfWWn——■Hmf IIHII I TT1 D'UN COEUR LÉGER ; }l le ministre Eenkin a été1 inïer-Lé par M. Gérard Harry pour comp-e île grands journaux anglais et amé-icams à l'occasion de l'anniversaire de s découverte du Congo par Stanley. 11 a affirmé, une fois de plus, sa foi jns l'avenir de notre empire colonial : ;«En fait, a-t-il dit, quoi que nous ichions déjà des richesses du Congo, ou? sommes incapables de; les évaluer icore, même approximativement. Elles épassènt peut-être tout ce que nous oua plaisons à imaginer. Nos prospects n'ont encore étudié que la surlace h sol et ne peuvent que supputer ce !ii'«n recèlent les profondeurs. Et pour-ut, sans parler du cuivre du Katanga ièï'or de Kilo, et en laissant de côté caoutchouc, voyez quels trésors se sont Mes déjà, sous forme de minerais de L entre le Lualaba moyen et la- région [es lacs, et sous forme de houille dans i région de la Lukuga, sur la ligne du temin de fer du Tanganika, où le comestible s'offre en couches de1 plusi de jeux mètres d'épaisseur, -si bien que lors-[i'oii les entaille et les isectionne on a le spectacle de véritables murs de Barbon! " [ Ce sont là, évidemment, des déclara-ions intéressantes et qui nous rassuraient tout à fait si l'on pouvait en-feore attacher une importance à ce gen-b d'affirmations ministérielles. Naguère, lorsqu'il s'agissait de déci-ïerdela reprise, le ministre actuel et p amis n'affirmaient-ils pas de même lue le Congo était un nouvel Eldorado ttn'engageaient-ils pas, un peu impru-pemment, nos compatriotes à partir pirl'Eden africain, le Katanga? i Tout le bluff qui s'est fait à cette Époque a surtout servi au fructueux pcement d'affaires financières et — répétons-le — comme disait naguère [î. Barthou à la Chambre française, but le monde n'y a pas perdu, lif. Eenkin consent cependant à Ife quelques réserves. [" Sans d'oute faut-il attendre, pour pettre en valeur toutes le» ressources tanues et inconnues de notre dépen-jlaiice africaine, l'achèvement de notre Mage de transports, par voie ferrée mrtout, car le,s richesses de la "Greater Mgium" gisent beaucoup plus dans1 (intérieur du vaste pays qu'à proximité te fleuveg et steamers. Mais cet outille et celui des colonies anglaise, francise, allemande, portugaise, qui doit s'y [accorder et mettre, par exemple, telle »u telle d'entre elles en relations directe avec l'opulent bassin du Rasai, se Eompletexit rapidement et le développent de l'Afrique centrale marche et Sontmuera à marcher à une allure ^ignorèrent les pionniers des grandes colonies anglo-saxonnes ou espagnoles de Amérique. Car ceux-ci ne possédaient pis les merveilleux moyens de pénétra-10n, d'investigation, d'exploitation que ^progrès a mis à la disposition de notre F®. Ils sont tels que notre patience! rasemenceurs du Congo n'a à encourir épreuve relativement bien courte, fit quand on y songe, on s'étonne de facilité avec laquelle certains de nos ©patriotes s'effarent des difficultés "getaires de notre colonie. Il y a là on absurde. Quel rapport ■ "te-t-ij entre ces difficultés et la va-ar lntrinseque d'un territoire? " J^pérons également que l'épreuve a courte. Mais s'il faut au Congo, de suite, un milliard, ce sera une fieuve assez sévère, on en contiendra.ee}a,exPUque suffisamment l'ef-Lf^n. certains de nos compares. C est l'étonnement de M. Ken- LrpU1«^ é?onnant ; n'a-t-il pas na-L j'irme solennellement que fe 'Vlr r ^ une "excellente affaire", 4n h™ + j11 ^aiTes". la colonie idéale? lin Ki i f ans on nous présente I budget en déficit' de 50 p. c. On Pilliarl' a Extraordinaire, un raient ' î nos compatriotes n'au- lils pti^8 • s'effarer? Mais êt niiD ®n.t la> c'est que tout l'inté- à ]a f.i ^or';aient autrefois les citoyens ce seriif Sf Çubli(lue aurait disparu et i i®rart. fort grave. krettaKi68^1® plus égarant et le plus lèteté f/vdans *out cela, c'est la lé-du mirikt 1QîPerturbable optimisme »1«5 f> |X)Ur être Pet ont™; e*re optimiste. Mais Surtout fJme ?? Peut être aveugle, s"ftout il v,matlere coloniale, car là | Or il ï coûter cher. prudent. T°nvient d'être extrêmement bas voisin/8 conv°itises de certains de net d'aill'/11 Af,"(lue' sont évidentes laseur lJikUJ-\s expliquent. Le pro-"Sc'ie , ' directeur du Prens-H#ie dp X j ' interviewe par la P'ordreintP. °,.0Use sur des sujets ,ln Souvenu na70na,l et notamment sur P8 jotirs-pi. a^e Afrique disait, i — Si l'empire ottoman venait à être démembré, vous n'en voudriez donc pas votre part ? — Oh ! pas du tout. Seulement, par des conversations, nous tâcherions d'obtenir des compensations autre part. La France, par exemple, devrait nous donner tout le! Congo* pour que nous lui laissions les mains complètement libres au Maroc. Vous savez que cette question n'est pas définitivement réglée et que nous nous sommes réservé dans oe pays certains droits. Moi j'aurais préféré que la question fût définitivement réglée : lçs Français_ au Maroc avec tous les droits politiques qu'ils désirent, mais, d'autre part, tout le Congo pour nous. Je l'ai écrit dans les "Preussische Jahr-bucher".— Mais j'ai souvent entendu dire par des Allemands, depuis mon arrivée ici, que le Congo est un fort mauvais morceau, qu'il n'y a là-bas que des mouches tsé-tsé. — Nous saurons bien nous en débarrasser.— N'aimeriez-vous pas mieux nous prendre une autre colonie? Madagascar, par exemple. •— Ça ne vaut rien pour nous. C'est tout le Congo qu'il nous faut. Sans (Toute, par des conversations, car s'il fallait l'acheter au prix d'une guerre cela n'en vaudrait pas la peine. — Et vous voulez aussi le Congo belge, sans doute? — Si l'Etat belge fait banqueroute ! Il est vrai que la France a un droit de préemption, mais nous ne lui permettrons jamais d'user de ce droit. Qu'en pense M. le ministre? Ne croit-il pas que l'on spécule sur notre impuissance à mettre le Congo en valeur?Dans ces conditions, avant de nous lancer1 dans des entreprises formidables, qui pourraient menacer d'épuiser notre crédit et de nous entraîner aux pires résolutions, ne convient-il pas de faire examiner le problème congolais par un autre organisme qu'un comité de financiers? Il faut que des personnalités compétentes, désintéressées, nous fassent connaître librement les résultats d'une enquête qu'elles iraient faire sur place et nous suggèrent les moyens d'exploiter notre colonie, et de nous en tirer avec honneur ! Des discussions qui-auront" lieu autour d'un tapis vert ne seront pas acceptées par la Belgique,d'un cœur aussi léger que celui de M. le ministre. Echos & Noovelles L'état moral its ofGelers Le désarroi dans lequel se trouve notre corps d'officiers depuis que M. de Broqueville préside à ses destinées ne fait qu« s'accroître. Notre devoir envers le pays et l'armée nous impose de constater que le ministre n'est plus que le jouet d'une camarilla avide d'arriver aux hauts grades le plus rapidement possible, et qui dans ce but lui fait méconnaître les droits les plus légitimes de l'officier de troupe. Les dernières nominations ont en effet prouvé que les commandants d'unité, c'est-à-dire ceux qui journellement sont à la tâche et auxquels incombent toutes les responsabilités, n'ont plus la moindre garantie d'obtenir le grade de major, alors même qu'ils sont proposés avec les notes les plus brillantes par leurs chefs hiérarchiques et qu'ils satisfont à l'épreuve de Bruxelles. Ces agissements inqualifiables provoquent à juste titre parmi les officiers de troupe, dit un confrère, un vif mécontentement et un découragement préjudiciable au bon fonctionnement de l'armée, mécontentement et découragement dont plusieurs lieutenants généraux se sont fait l'écho au comité d'armée réuni à Bruxelles, le 21 avril. Le ministre n'a, pu réfuter leurs légitimes protestations et il ne parait nullement se rendre compte: à quel degré il porte atteinte au prestige des chefs de corps et des généraux qui, eux seuls, connaissent réellement la vaileur des officiers dont ils se sont portés garants, en les proposant au grade supérieur. Souhaitons que M. de Broqueville ne s'cQtéte pas à laisser perdurer l'injustice commise envers de bons officiers et qu'il se dégage le plus tôt possible de l'influence néfaste de son entourage pour leur accorder les réparations nécessaires.Les promotions militaires Nous avons annoncé que le colonel Cu-velier, commandant l'Ecole militaire, serait promu au grade de général-major au prochain mouvement trimestriel. Les six" autres colonels, commissionnés seront également élevés au mêmie grade. Oe sont les colonels De Ryckel, sous-ohef d'état-major général1; de d'astres de Tersao (Brasscihaét^ ; Bertrand (Liège) ; Baci-sart et Henrard1 (Namur), et Werbrouck ( Anvers) Trois autres colonels seront encore promus lei 26 juin. Ls gasilos Oasnelira ïbû elérUtux Les cléricaux prétendent que l'état déplorable de nos finances est dû à la loi militaire. M. Franck, dans l'excel-lcnt discours qu'il a prononcé dimanche à Alost, a fait, une fois de plus, bonne justice de ce spécieux argument: " Il est inexact que l'état déplorable de nos finances soit dû à la Loi militaire, a dit le vaillant député libéral d'Anvers. Nous avons démontré* que l'accroissement des. ressources normales a été, en cinq ans, de pius de 40 millions par an, soit amplement de quoi faire face aux charges nouvelles. La véritable cause est ailleurs : c'est d'abord les emprunts à jet continu, qui font que nous avons chaque année plus de 200 millions à payer pour le coupon de. la dctfce, soit plus que ne rapportent les douanes et les contributions directes réunies. C'est le manque d'économie, de sagesse et de méthode, se traduisant par des centaines de millions de travaux inutiles et électoraux, par l'accroissement incessant du fonctionnarisme, au point que la Belgique est devenue, avec la France; le oays où, abstraction faite de la régie du chemin de fer, il y a proportionnellement le plus de fonctionnaires et d'employés publics."- P^eeplltn joornailstlqae L'Association de la presse étrangère, à Bruxelles, organise, pour le vendredi, 1er mai, à 8 h. 1/2 du soir, une soirée musicale, suivie d'un raoût, dans les salons de la Grande Harmonie. _ C'est la première fois que l'Association des journalistes étrangers accrédités en Belgique organise un© telle réception. L'Association suit ainsi l'exemple donné dans les autres grandes capitales européennes par les associations similaires. Elle désire, par cette soirée, prendre un contact plus étroit avec les milieux politiques, littéraires, scientifiques et artistiques ot avec la société bruxelloise.*** L'enselansmsDt indastrlil en 1918, dansls Binant Toute école industrielle moyenne, dans le Hainaut, comprend à sa base des cours généraux préparatoires destinés à développer et consolider les connaissances des élèves. Ces coûts les préparent à suivre avec fruit les diverses spécialités formant le programme essentiel de l'école. Voioî le tableau répaortissant les élèves point de vue des cours : Cours généraux préparatoires, 8457 ; cours technique (exploitation de la houille, mécanique, électricité, dessin industriel, constructions civiles, etc), 4420 ; 48 cours de comptabilité, 3711 ; 13 cours d'anglais, 816 ; 12 cours d'allemand, 4£S9 ; 1 cours d'espagnol, 43 ; 7 cours de flamand, 213; 22 cours de sténographie, 1005'; 17 cours de dactylographie, 608 ; 25 cours d'arts industriels (peinture sur porcelaine, imitation de bois et marbres, modelage, etc.), 717. Nous obtenons ainsi un total de 20,479 inscriptions ; il y a lieu de noter qu'un élève est parfois inscrit pour suivre plusieurs cours. La population nette des écoles industrielles est de 17,275 élèves. Les résultats de l'enseignement qui se donne dans les école® techniques du iTIja'jjjiaut apparaissent de façon tangible dans les diplômes et certificats délivrés à la fin del'année scolaire. 1754 brevets de capacité ont ainsi été délivrés, en 1913, dans les écoles industrielles moyennes et 92 dans les écoles industrielles supérieures (soit, en tout, 119 en plus que l'an dernier) ; en outre2 49 jeunes gens ont obtenu le diplôme de géomètre-arpenteur devant le jury de Mon®. La) situation de l'enseignement industriel du 'Hainaut, pour 1913, mise en lumière par le rapport de M. llomedenne, est donc magnifique. 'La population s'est accrue de plusi d'un millier d'élèves et le rendement des études est vraiment remarquable. Les chiffre® ci-dessus en sont la preuve formelle.Xonamsnt Paai Jaasan Nous commençons aujourd'hui la publication des listes de souscription : Première liste. — M. Ernest Solvay, 5,000 fr. ; M. Prosper Hanrez, sénateur, 1,000 fr. : Association libérale de Bruxelles, 500 fr. ; M. Sa-m Wiener, sénateur, 200 fr. ; MM. Bernheim, père et fils, 30 fr. ; un libéral, 1 fr. ; M. Coens, 5 fr. ; M. Dereymaeker, 20 fr. ; Parti ouvrier, 100 fr. ; M. L. Lazard, 100 fr. ; M. F. Lazard, 100 fr. ; Cercle libéral progressiste de Bas-Oha, 20 fr. Total de la. première liste: 7,076 franc®. Les souscriptions peuvent être envoyées au secrétariat du comité, chez M. Simon Sasserath, avocat, 51, rue du Trône, à Bruxelles. Gxrden-pxrfy Il y aura garden-party au château royal de Laeken, le lundi lil mai prochain.La blanc fie eêrass Au moment où la question du blanc de céruse est à l'ordre du jour, il n'est pas sans intérêt de publier l'extrait suivant du " Journal Officiel " de la République française. " M. Jules Louis Breton, député, avait demandé au ministre du travail : " 1° S'il croit être' suffisamment armé par la loi du 20 juillet 1909 pour interdire, dès le 1er janvier 1915, l'emploi dans les travaux de peinture en bâtiments de toutes les couleurs blanches à base de plomb ; " 2° iSi pour appliquer cette loi, dans son esprit comme dans sa lettre, il ne juge pas qu'il est nécessaire de la compléter par une disposition assimilait à la céruse tout produit blanc employé en peinture et dont la teneur en plomb dépasse 3 p. c. " Le ministre a répondu : " La loi du 20 juillet 1909, dont les dispositions ont été incorporées dans les articles 78 et suivants du' livre 11 du Code du Travail, n'interdit, à partir du 1er janvier 1915 que l'emploi de la céruse/ de l'huile de lin plombifère et des produits spécialisés contenant de la céruse: Il faudrait une nouvelle loi pour étendre l'interdiction à toutes les couleurs blanches à base de plomb et notamment à tout produit blanc employé en peinture et dont la teneur en plomb défasse 3 p. 100. " Si l'emploi de Ieu céruse et des produits spécialisés renfermant de la céruse a été interdit dans l'industrie de la peinture en bâtiments, c'est en raison du risque d'intoxication saturnique que courent les ouvriers qui emploient ces matières. _ Il est évident que si ces matières doivent être remplacées par des produits aussi dangereux pour la santé des ouvriers, il y aura lieu d'envisager l'extension à ces produits de l'interdiction édictée par les articles 78 et les suivants du livre 11 du Code du Travail. La question est actuellement à l'étude en ce qui concerne un produit blanc à base de plomb qui a été proposé à des entrepreneurs de peinture en bâtiment pour remplacer la céruse. " Il faut espérer que notre législation belge ne présentera pas de pareilles lacunes.< Les mlratles âe SKSnt-Bâiiolt > Les conventions 'entre l'Etat et les princesses de Belgique auront une heureuse conséquence pour le Musée ancien de Bruxelles. L'Etat est entré en possession du tableau de Rubens : " Les Miracles de Saint-Benoît admiré à l'Exposition de l'Art ancien en 1910. Le ministre des sciences et des arts s'est empressé de mettre le tableau à la disposition de la commission des musées. Le chef-d'œuvre est à présent exposé au Palais des beaux-arts, rue de la Régence.— REVUE DE LA PRESSE V Les finances put) ques et les cléricaux La Gazette consacre un article au discours que M. Franck a -prononcé dimanche à Alost et dont on trouvera un extrait dans nos " Echos Notre confrère conclut ainsi : On ne peut compter sur un gouvernement clérical pour revenir à l'économie, à l'ordre et à la sincérité dans les budgets. Ceux qui n'ont point cessé en effet de se proclamer les agents de la prospérité nationale ne pourront jamais avouer à quel point ils ont déçu les aveugles qui s'étaient fiés à eux. Ils devront continuer à recourir aux plus pernicieux artifices, aux mensonges les plus effrontés pour farder la situation jusqu'à ce qu'elle soit devenue inextricable.Si les élections prochaines ne leur donnent pas un sérieux avertissement — et qu'en peut-on attendre, hélas t avec, le suffrage falsifié qu'ils maintiennent en vigueur parce qu'il est leur seul appui — ils continueront dans la mémo voie et nousi conduiront à un désastre. La Dernière Heure, d'autre part, écrit: " Aujourd'hui, l'Etat vit d'emprunts. Toute i'année, ses agents sont en chasse, cherchant des prêteurs dans les coins de l'Europe, mendiant 200,000 francs à la fois chez des fournisseurs qu'il favorise d'autre part, ou en payant des taux très onéreux. La dette s'est enflée dans des proportions si effrayantes, qu'un officieux mettait ses amis du gouvernement en garde contre le danger de tels excès, il y a quelques jours encore. La situation monétaire est inquiétante ; de graves mesures ont dû être prises pour conserver nos écus. « Malgré des impôts nouveaux frappant lourdement le monde du travail, les dépenses continuent à dépasser les recettes et le gouffre se creuse de jour en jour plus profond. Les causes de ce triste état de choses sont claires." Le péril D'un article de VAvenir du Tournai-sis : " Quand un parti est au pouvoir depuis trente années, qu'il ne. s'y maintient que par des procédés d'une correction douteuse, qu'il ne représente au maximum que la moitié du pays, qu'il a contre 'lui la majorité de l'opinion des grandes villes et des centres les plus éclairés, c'est faire courir un grave péril à la paix intérieure que cre lui octroyer une force) d'ailleurs disproportionnelle à son ] importance réelle. Car alors), il suffit , d'une injustice un peu trop criante, d'une mesure législative ou administrative un peu trop sectaire, pour susciter : les protestations légitimes de ceux qui i se trouvent spoliés et considérés comme ( des étrangers et des ennemis dans leur propre, patrie." Une mauvaise p'aisanierie La presse ministérielle essaye de justi- i fier par un tas d'arguties le retard subi , pa rie dépôt du rapport sur le projet de loi des assurances sociales. Ce rapport, dit-elle en substance, eût été déposé quatre mois plus tôt) s'il y avait eu la moin- i dre chance de voir la Chambre gagner quatre mois de séances : C'est inimaginable, réplique le "Matin" d'Anvers. Alors, il ne faut donc déposer un rapport qu'au moment de !a discussion d'un projet de loi, sans doute afin d'enlever au Parlement la possibilité de l'étudier. Et le dépôt du projet date de 1912! Ce projet pourrait être rapporté depuis plus i'un an! C'est l'inverse qu'il faudrait faire. Il devrait être convenu qu'un projet de loi ne peut être discuté' que six mois, au moins, après le dépôt du rapport. Les membres du Parlement pourraient ainsi l'étudier convenablement. Mais ce n'est pas dans les usages. Tant pis ! D'autre part, c'est l'ancienneté qui devrait former lai règle die la discussion des projets. Le gouvernement a déposé le projet des assurances sociales avant le projet scolaire. C'est cependant à ce dernier que la priorité a été donnée. Si cette .règle était adoptée, il n'y aurait pas toutes ces discussions qui n'ajoutent rien à la majesté de notre législature.Le pays commence à se lasser de ce oyzantinisme. Le régime parlementaire îst discrédité et il devient évident que si le Parlement ne sert pas à autre chose qu'à couvrir toutes les fantaisies du gouvernement, il devient complètement inu-;ile,Une leçon D'une chronique que consacre dans un journal bruxellois notre distingué collaborateur M. L. Dumont-Wilden à l'élection de l'abbé Lemire : " N'en déplaise aux brillants théoriciens qui ont accumulé tant d'arguments ingénieux contre la Bépublique, le mot a pris, pour le paysan français, même flamand de race, une valeur mystique. La République c'est pour lui la chose des petits, de£ humbles, dlek pauvres, c'est la force mystérieuse qui le protégera contre le château et T'usine. A tort ou à raison, il y croit de toutes ses forces, de tout_ l'espoir obstiné du peuple. L'abbé Lemire est républicain, à n'en pas douter. Son adversaire, gros propriétaire foncier, est suspect, très suspect, de n'aimer point la République. Le paysan n'hésite pas, d'autant que l'abbé lui persuade ce qu'il ne demande pas mieux que de croire : qu'on peut être catholique et républicain. Après tout, aucun concile, aucun pape n'a dit le contraire. Et s'il ne préfère pas encore la République à sa religion, il la préfère déjà à son évêque. C'est là une précieuse leçon pour les catholiques français. C'est une leçon aussi pour les catholiques belges, à qui cette histoire montre ce qu'il peut en coûter de faire intervenir le confessionnal en faveur de gros propriétaires conservateurs."Les élections en Suèie ♦ Les élections suédoises, ainsi que nous 'avons indiqué il y a plusieurs semaines léjà, devaient avoir essentiellement pour but d'indiquer si le pays était fa; /orable au programme de réformes militaires présenté par M. Hammars-kjôld.Nous connaissons actuellement les résultats complets de ces élections : elles îonstituent pour le parti libéral un échec sérieux, tandis qu'elles ont renforcé les parti» extrêmes — conservateurs et socialistes.Ont été élus : 86 membres de la droite, 71 libéraux et 73 socialistes; les différents partis recueillirent respectivement et globalement 286.010, 244.718 et 229.339 voix. L'ancienne Chambre, comme le fait remarquer le correspondant suédois du " Nieuwe Rotterdamsche Courant " comprenait 64 conservateurs ( 188.639 voix), 102 libéraux (239.497 voix) et 64 socialistes (170.590 voix). Il s'ensuit donc que la droite obtient aujourd'hui 97.401 voix, les libéraux 5,321 voix et les socialistes 58.749 voix de plus qu'en 1011. Il ne faut point oublier qu'en Suède pas plus qu'en France on n'est astreint à voter. Quelles sont les causes du recul libéral 1 D'après le collaborateur du grand journal hollandais, on reproche aux libéraux d'avoir formulé un programme manquant de netteté en matière de défense nationale. Sans doute, M. Staaff, le cîief du ca- l jinet libéral, s'était avec la plupart de ses amis rallié à l'avis de la commission de la défense nationale, dont il ivait accepté presque toutes les conclusions. Mais M. Staaff, tout de même, ivait- formulé des réserves au sujet de quelques-unes des propositions de la commission ; il n'était pas partisan de a solution immédiate que préconisaient, que réclamaient les conservateurs et les îhauvins, excités, et effrayés en même »mps, par Sven Hedin, et qui croyaient ï l'imminence du' " péril ruSse ". M. Staaff voulait ajourner la question jusqu'après les élections lesquelles devaient avoir lieu en septembre prochain, afin que le corps électoral eût l'occasion de donner son avis. On soupçonnait aussi les libéraux d'avoir conclu avec les socialistes! un pacte secret qui leur liait les- poings et [es empêchait de se prononcer catégoriquement sur le problème des nouveaux armements. D'autre part, les conservateurs ont recouru à tous les moyens de pression dont ils disposaient pour décider les citoyens à participer aux élections et — naturellement — à " bien voter ", comme disent les évêques français; ils se sont livrés à une propagande intense; ils se sont notamment efforces de convertir à leur cause la masse des " indifférents ", les "flottants" (style belge) : pour cette fin, ils ont trouvé dans la personne des gros propriétaires fonciers et des pasteurs d'utiles et de précieux agents électoraux. Quant aux socialistes, on doit attribuer leurs progrès à la discipline merveilleuse du parti : tous ont donné partout comme un seul homme. Ils ont su d'ailleurs, eux aussi, profiter des divergences de vues des libéraux et les exploiter à leur avantage. Les électeurs n'avaient à se prononcer au fond que sur une question : pour ou contre la. nouvelle loi militaire. Les conservateurs étaient pour sans ambages ; les socialistes, contre catégoriquement ; les libéraux étaient pour, mais avec des réserves : c'est ce qui explique le succès des éléments extrêmes que les libéraux avaient voulu vainement concilier ; la formule à laquelle ils s'étaient ralliés, en «'efforçant de contenter les uns et les autres, ne satisfit personne. C'est ce qui arrive toujours en pareils cas. La masse des électeurs, toujours simpliste, ne s'embarrassa, point de subtilités ou de considérations qui lui paraissaient — à tort — dénoter un manque de franchise ou de courage : de là l'échec du parti libéral. Quoi qu'il en soit, la droite ne constitue toujours qu'une simple minorité à la Chambre des députés. Le ministère Hammarskjôld ne pourra subsister qu'en essayant de s'entendre avec la partie libérale de. l'opposition, et donc, vraisemblablement, qu'en consentant à sacrifier une partie, peu considérable d'ailleurs, de son programme militaire. P. H. Nos souverains à Luxembourg + L'ARRIVEE Le train royal a fait son entrée lundi, à 5 heures, dans la gare de Luxembourg, somptueusement pavoisée, pendant que ta musique jouait la "Brabançonne". Une fouie compacte1 et sympathique a salué i l'arrivée du Roi et de la Reine des Belges. Sui* le quai d» la gare était- rangée la compagnie des volontaires commandés par le major Van Dyck. La grande-duchessr- Marie-Ade laide avait passé 'la compagnie en revue avant l'arrivée du1 tram royal. A l'arrivée du train, la grande-du-chesse s'est avancée au devant dfu Roi qui l'a saluée et (lui a bai'sé la main, puis au-devant de la Reine qu'elle a embrassée. Puis la grande-duchesse Ma-rie-Anne, mère de la grande-duchesse régnante, et la princesse Charlotte, sa sœur, ont salué ls Roi et la Reine. (Sur le quai de la gare se trouvaient encore '"'c ministre d'Etat, M. Eysc'hen, et les trois autres membres du gouvernement luxembourgeois, MM. Monge-nast, de Waiha et Braun, le ministre de Belgique et la comtesse Van den Stecn de Jefaa.y, et la cour grand-ducale. Après que le Roi eut passé en revue la compagnie des volontaires, les souverains sont entrés dans le pavillon de 'a grande-duchesse à la gare. Sur la place de la Gare, déblayée ( t où a pu seule pénétrer la Société des ex-sous-officiers de l'armée belge, dia-peau en tête, les landaus de la- cour, attelés à la Daumont, et des piqueurs en livrée XVIIIe siècle, attendaient. Le Roi et la grande-duchesse 'Sortirent d'abord et montèrent dans la première voiture. Des cris de: Vive le Eoi ! Vive la Bel-

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Dieses Dokument ist eine Ausgabe mit dem Titel La Flandre libérale gehört zu der Kategorie Culturele bladen, veröffentlicht in Gand von 1874 bis 1974.

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