La liberté

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s.n. 1918, 04 Dezember. La liberté. Konsultiert 18 Mai 2024, https://nieuwsvandegrooteoorlog.hetarchief.be/de/pid/mg7fq9r86z/
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wiFRCRÈOl 4 DECEMBRE 191# DIX CENTIMES LE NUMERO 1** ANNEÈ N° 16 ' ii iiium ■—un—»— ■■«■■ni— I Adresser toutes les lettres et communications à M. Joseph De Geynst Directeur de La Liberté rte Neuve, 38, Anvers PUBLICITÉ > S'adresser : I ta Courte rue Neuve, à Anvers LA LIBERTÉ ABONNEMENTS i !Un an. . « fr. 12.00 Six mois . , . 6.50 Trois mois . . 3.50 !Un an. , . ir. 15.00 c:„ o en ' * * 850 Trois mois « , 5.00 Etranger : France, Angleterre, Allemagne et Union postale : par trimestre ..... fr. 9.00 Journal quotidien du soir 1Journai admis par la censure Les mesures contre les activistes Les mesures prises en ce moment contr< Bibles activistes sont le résultat des délibéra' ■Itions qui, dès le mois d'octobre 1916, oni ■eu lieu au Havre. ■ ; Les Belges se trouvant à l'étranger, sui- ■ 'virent avec tristesse les «exploits» des ■ jtraîtres qui, au milieu des souffrances d« P lia guerre, se firent les auxiliaires des au- 'tcrités allemandes. Le 16 octobre 1916 un arrêté fut signé par le Roi, concernant les fonctionnaires I ' belges et les particuliers ayant accepté I de donner des cours ou de remplir des i fonctions à la nouvelle université fondée > à Gand par l'autorité allemande. Cet arrêté était précédé d'un rapport au Roi. Ce document, peu connu dans k ' .pays, constitue en réalité une pièce histo-E^i'rique et nous croyons bien faire en la pu-'bliant dans son texte intégral : RAPPORT AU ROI I Sire, Le Gouverneur général allemand dans 1e H'Belgique envahie vient de fonder, à Gand, ui ■' nouvel établissement d'enseignement supérieui K -8ux lieu et place de l' Université actuelle. Poui recruter le corps professoral nécessaire, il s'esi I adressé aussi bien à des étrangers professant en Allemagne qu'à des Belges. Son appel étail occompagné d'offres et d'assurances destiné! à les séduire. L'autorité allemande a vainement chercha à justifier cet abus de pouvoir en s'abritani 1 derrière les dispositions de l'acte général de la Conférence de La Haye. Cette assemblée internationale, en vue de diminuer autant que possible le trouble apporté par la guerre dajis l'ad-t:xrmiistration d'un pays occupé, a imposé à l'oc- ■ cupant l'obligation de respecter et d'appliquei f la législation et les règlements en vigueur,sa,ui * en cas de nécessité absolue. Or, cette nécessité n'existe pas en Belgique, car le souci d'y restaurer les études universitaires, que la guerre ,a fatalement interrompue n'a j>as poussé l'occupant à ''ouvrir l'Université dè Liège. L'autorité allemande a présenté aux flamands 'la création d'une Université à Ganc comme un acte de reconnaissance éclatante dt leurs droits linguistiques et comme un dor fait par la bienvaillance de l'Allemagne à 1e race flamande. En réalité, l'ennemi ne pour suit d'autre but, sous le masque d'une hypo crite sollicitude, que de susciter un mouvenien-; qui détruirait l'unité nationale, de semer dam i le peuple belge des germes de division et d< ' foncier, en même temps, pendant l'occupation i un centre d'influence allemande. Est-il besoin, d'ailleurs, de dénoncer cett< manœuvre perfide du gouvernement qui a vio lé tant de fois sans scrupules les droits lin ^uistiques des nationalités qu'il a assujetties comme il a foulé aux pieds les conventions in ternationales ? La question de la transformation de l'Uni versité de Gand était posée devant le Parle ment avant la guerre. Au pouvoir législatif bel ge il appartiendra, après la guerre, de lui don ner une solution. C'est une question nationale qui ne peut être résolue que par la souveraine^ nationale, s'exerçant en pleine indépendanci I dans une Belgique libre et rendue à elle-même j Le Gouvernement est convaincu qu'aussitôt li : paix rétablie, l'accord des bonnes volontés qu'i s'efforcera de faciliter, assurera aux Flamands tant dans le domaine de l'enseignement supé rieur que dans tous les autres, cette complète l'égalité de droit et de fait qui doit exister sui-I vaut le vœu même de notre pacte fondamental ■ En attendant, le Gouvernement, confian I. 'dans le patriotisme de tous les Belges pour leui I faire ajourner jusqu'à son retour en Belgiqui ■ la solution des questions de politique intérieu | re, doit porter toute son action et tous ses «fforts sur le seul objet qui mérite de retenu nos communes énergies la poursuite victorieuse de la guerre et la libération du territoire. Des savants et des écrivains qui marqueni parmi les chefs et les dirigeants du mouvement flamand, ont refusé avec indignatior d'enseigner dans l'établissement qui se couvre du drapeau allemand; deux maitres il lustres de la science historique belge ont étés déportés en Allemagne. Toutefois, quelques uns de nos concitoyens, fonctionnaires ou particuliers, oublieux de leurs devoirs et traîtres à la Patrie, ont répondu à l'appel de l'ennemi et consenti à donner des cours sous le contrôle de l'occupation étrangère. Cette triste défaillance contraste avec l'attitude admirable et inflexible de la population toute entière. Il va sans dire que tous les fonctionnaires indignes qui ont pactisé de la sorte avec l'ennemi cesseront à jamais d'appartenir au Service de l'Etat belge et que les diplômes délivrés par l'Université nouvelle n'auront plus tard aucune valeur légale en Belgique. Mais des sanctions immédiates s'imposent, Déjà l'arrêté du 20 août dernier a retiré,poui cause d'indignité, à trois professeurs enrôlés Par l'autorité allemande, les grades dont ils étaient titulaires dans l'Ordre de Léopold. Nous proposons aujourd'hui à Votre Majesté d'appiiqU€r une mesure semblable aux Belges, fonctionnaires ou particuliers, ayant accepté Prêter un concours effectif à l'enseigne-ment dans la nouvelle université, et de les 1 rayer de nos Ordres nationaux, sans préjudi-ce des sanctions ultérieures, dont tous ceux, quels qu'ils soient, qui ont trahi l'intérêt national, pourront être l'objet. Si Votre Majesté daigne approuver notre Proposition, Elle voudra bien revêtir de sa ®]gnature l'arrêté ci-joint en projet. » Nous avons l'honneur d'être, avec le plus * profond respect, - Sire, de votre Majesté,les très humbles, très fidèles et obéissants serviteurs, ■ Le Ministre des Sciences et des Arts, 4 P. Poullet. Le Ministre des Affaires Etrangères, Baron Beyens. Sainte Adresse, le 8 octobre 1916. ARRETE-LOI ALBERT, Roi des Belges, e Vu l'arrête-loi du 1 décembre 1915, complé tant la loi du 11 juillet 1832 qui a institué l'Ordre de Léopold; -t Vu les décrets du 15 octobre 1897 et du 24 août 1900 constitutifs de l'Ordre de la Couronne et de l'Ordre de Léopold II; Sur la proposition de Notre Ministre des s Sciences et des Arts et de Notre Ministre des Affaires Etrangères et de l'avis conforme de e Nos Ministres réunis en Conseil; Nous avons arrêté et nous arrêtons : Art. Ir — Les fonctionnaires belges et les particuliers ayant accepté de donner des ^ cours ou de remplir des fonctions à la nou- 0 velle université fondée à Gand par l'autorité s allemande, et qui sont titulaires d'une décora- 4 tion de l'Ordre de Léopold, ou d'un autre Or-" dre national, sont rayés de l'Ordre sans pré-s judice des sanctions ultérieures dont ils pourront être l'objet; e Art. 2. — Notre Ministre des Affaires Etrangères, ayant l'administration des Ordres, est . chargé de l'exécution du présent arrêté. t Doné en Notre quartier-général, le 10 octo-e bre 1916. ALBERT. Par le Roi : Le Ministre des Sciences et des Arts, P. Poullet. Le Ministre des Affaires Etrangères, Baron Beyens. (Moniteur des 8-14 octobre 1916, Nos 285-288.)< Refse fie la Presse belge * La z-ewissaira cs>!tsà:âîîBi5Q!r3t3E!ia t Du «Journal de Gand»; :s Le «Journal de Gand» a toujours défendu le suffrage universel pur et simple. Celui-ci, du é reste, ne rencontre plr.s guère d'adversaires, t Mais si l'on comprend bien la déclaration du a gouvernement, il se propose de demander cet-■- te réforme à un simple vote '«s Chambres ac- - tuelles sans passer par la procédure de la ré- - vision constitutionnelle. La Constitution est la loi suprême qui est la r sauvegarde et la garantie de tous nos droits, f On ne peut y toucher sans savoir au préalable é consulté le pays. Il faut que le pouvoir légis-1- latif commence par déclarer qu'il y a lieu de e reviser tel ou tel article de la Constitution. A >- la suite de cette déclaration, les Chambres sont dissoutes de plein droit, et ce sont les Chambres nouvelles, issues de la consultation d électorale, qui doivent voter, à la majorité des e deux tiers des voix, la réforme projetée. Q Quel motif y a-t-il dans l'occurence de ne a pas suivre la voix légale? j NOTES BRUXELLOISES ' (Correspondance particulière de «La Liberté») e Pour Ees soldats. — Les socialistes e1 Se ministère» — E3. Fau! Hymans. 3, Bruxelles, 3 décembre. 1_ Les soldats des classes libérées vont rentrer ^ dans leurs foyers. Foyer est une image car la }~ pénurie de charbon se fait, en ce moment,cruel-1- lement sentir dans les ménages pauvres. 1- Pous essayer d'épargner cette privation à ® nos braves «yass», le conseil communal sur la proposition de M. R. Bôu a décidé qu'une pro-j, vision de charbon sera donnée au ménage des a soldats pensionnés. j1 De plus, il est question de leur octroyer dès maintenant un supplément à la rémunération. ■e *-* * l- 1. C'est dans les milieux socialistes bruxellois it qUe l'entrée des mandataires du parti ouvriei r au sein du ministère de coalition nationale a: paraît-il, rencontré le plus d'opposition, s En effet, tandis que toutes les Fédérations x d'arrondissement, et do la province s'étaienl ;e prononcées à une forte majorité en faveur de t cette collaboration, la Fédération de Bruxelles j. n'a pas eu l'occasion de statuer avant le faii n accompli. l" C'est peut-être la raison pour laquelle les trois ministres socialistes, MM. Vandervelde. | Anseele et Wauters ont accepté de prendre 1e 11 parole dans un meeting qui sera tenu mercredi - soir à la «Maison du Peuple». e On attend avec impatience cette prise de con. g tact, mais, en raison de ce que diront les mi- [- nistres, tenus à des réserves de par leur situa- 5 tion, dépendra l'accueil qui leur sera fait. * s * » ■ M. Paul Hymans, avant d'entrer au ministère, était conseiller communal de la capitale s et prenait, avec autorité, une part très large aux délibérations de cette assemblée. Il vient de démissionner et cette démission, r communiquée au Conseil a donné lieu à une: ® émouvante manifestation en l'honneur du leader de la gauche libérale, ê XX ë ~ s L'Arrivée des internés La nouvelle annoncée par les jour-" naux de l'arrivée des internés de Hollande a provoqué une compréhensible émo- 1 tion en ville. Dès lundi matin, familles et amis des internés sont allés à la re cherche de nouvelles. On va à la gare, on questionne les fonctionnaires, on interroge les passants,on craint d'avoir mal compris ou d'arriver en retard. Enfin on parvient à savoir que le premier train arrivera à 3 heures à Cappellen. Alors c'est une ruée vers les trams. Les voitures qui font le service jusqu'à Hoogboom, sont bondées.Et l'on se lamente et on se ronge de la lenteur excessive et des incompréhensibles arrêts des trams. Fébrilement chacun consulte sa montre, on décompte les minutes... Mais la crainte sera vaine. A Cappellen, les abords de la gare sont noirs d'une foule compacte qui attend patiemment, contenue par des soldats, baïonnette au canon... Une foule égale se presse le long de la taie du chemin de fer,et dans les rues qui mènent jusqu'à la Maison Communale, où les ministres Franck et Masson viennent d'arriver.Sur le quai quelques officiers font les cent pas ou battent la semelle.Eux aussi attendent.Tout le monde attend,mais le train ne vient pas. Voici le chef de gare: ce ne sera que pour 4 heures! En un clin d'œil la nouvelle se propage. Une déception. Pourtant personne ne part. Lentement le soir tombe. If fait froid. Le vent coupe. On attend. A 4 heures, nouvelle déception. Le train n'est pas encore parti de Roosendael... Il faudra rester encore longtemps... Tant pis, on est venu, on reste... La campagne s'enveloppe de gris aille, des lumières blafârdes trouent la nuit naissante.Des yeux, au loin, regardent le rail vide... Enfin, à quatre heures 20 le premier train arrive... C'est le major Masuy, à qui incombe la tâche de veiller au confort matériel des 26.000 internés, et de souhaiter la bienvenue, cependant que du dehors monte l'ovation frémissante de la foulé. Dans la pénombre régnante les têtes s'agitent, les yeux cherchent, et les scènes émouvantes se reproduisent de parents, d'enfants qu'on retrouve, après une si longue séparation. Le train ramène un millier de soldats internés ainsi que 250 prisonniers libérés. Parmi ces derniers quelques français. Les internés ont généralement, bonne mine, aussi quel contraste avec les pauvres prisonniers, hâves et en guenilles, portant toutes les marques de leur vie de privations! La foule ne cesse de manifester sa joie, et il faut un certain temps avant que les internés se mettent en marche vers la maison communale, où ils sont salués par «la Brabançonne» exécutée par une musique militaire. Sur le perron se trouvent MM. Masson, ministre de la défense nationale; Franck, ministre des ; Colonies, le lieutenant-général Drubbel, commandant de la position fortifiée d'Anvers, Geelhand, bourgmestre de Cappellen, les échevins et les membres du conseil communal. Il fait nuit noire,aussi est-ce à la lueur vacillante d'une lampe à pétrole que le ministre Masson d'abord, puis le ministre Franck, le premier en français, le second en flamand, lisent le discours suivant : Discours de M. Masson. Officiers, sous-officiers, soldats, Au moment où libérés d'un long internement vous rentrez au pays, le Gouvernement nous a délégués, M. le Ministre Franck et moi pour vous saluer en son nom. Soyez les bienvenus 1 Que l'amertume de l'exil se dissipe dès le moment où vous foulez le sol de la Patrie! Nous savons combien difficile fut votre tâche.La brusque chute d'Anvers fut pour l'opinion un coup do foudre. On refusait d'y croire. Il est inévitable qu'en présence de pareils événements les rumeurs les plus erronées trouvent crédit, alors surtout que la liberté de la presse est vinculée. Mais la vérité l'emporte toujours et l'on sait aujourd'hui que la décision de soustraire au dernier moment l'armée de campai gne à l'étreinte et l'encerclement qui la menaçaient dans Anvers a été un des actes les plus hardis de cette guerre et parmi les plus féconds en résultats. A l'abandon d'Anvers a succédé la défense victorieuse de lJYser, et certes il n'est pas téméraire de dire que sans ces faits les événements, sur le front Ouest auraient pris une autre et redoutable tournure.Que dans une entreprise aussi difficile, le sort de l'armée de forteresse, obligée de se maintenir en dernier lieu dans la place, pour immobiliser l'armée ennemie, fut a l'avance compromis et exposé aux pires vicissitudes, c'est ce qui ne peut être douteux pour aucun homme de bonne foi ! Aussi le Gouvernement le proclame-t-il hau-: tement ! Ceux qui se sont trouvés dans la dure alternative de se rendre aux Allemands ou de franchir la frontière néerlandaise, ont usé de leur droit et ont fait leur devoir en arrachant à un ennemi détesté le triomphe de traîner derrière lui des légions de prisonniers de guerre. L'ennemi avait espéré prendre dans Anvers le Roi et le Gouvernement, l'armée de campa-■ gne et l'armée de forteresse. Il n'y a rien trouvé de tout cela, que la résistance obstinée et indomptable des autorités et do la population civiles. Officiers, sous-officiers et soldats! Votre rôle a été pénible et ingrat. Malgré les soins et le dévouement dont le Gouvernement hollandais, ses autorités et dont vous et nous leur seront toujours reconnaissants, vous avez subi un long et douloureux exil. Vous avez dû assister dans nne absten- tion forcée à cette longue guerre. Nous compa tissons de tout notre cœur aux souffrances ma térielles et morales que vous avez supportées Votre courage, votre foi dans la patrie et dan l'avenir n'ont jamais faibli. Aujourd'hui le Gouvernement et le Pays vou accueillent parmi vos frères d'armes et vo concitoyens, dans la joie et la dignité. L'armée attend de vous une coopération vail lante et dévouée. La Paix n'est pas conclue encore! Fasse le Ciel qu'elle le soit sans qu'il y ai à tirer à nouveau l'épée. Mais si le Destin 1 voulait autrement le Pays sait qu'il peut'comp ter sur vous. A maintes reprises les ministres son interrompus par les acclamations. Le Général Trochue^, remercie au non des internés et donne l'assurance que li Patrie p$ut compter sur eux. M. Masson reprend encore la paroL pour adresser son salut aux prisonnier; revenus. Il termine en faisant appel i l'union nationale, en vue de créer uni Belgique plus belle, plus forte, plu; grande ! C'est fini. Les internés des environ: d'Anvers rentrent momentanément che: eux.Les autres s'en vont loger chez l'ha bitant. Nos Echos 1 > Les Belges en Allemagne | Le communiqué officiel belge annonc ' que l'avance de nos troupes, en territoir 1 allemand, se poursuit méthodiquemeni Notre cavalerie est entrée à Juliers, Le têtes du gros des colonnes d'infanterie s trouvent sur la ligne Aix-la-Ghapelh 1 Eupen. Le calme regne dans les localité " occupées. ^ Les crimes allemands à Lille > Dansie seul département du Nord, k ' Allemands ont enlevé à leur famill* [ pour les livrer au travail forcé, 90,00 ■ jeunes filles et tous les hommes de 14 60 ans. ' Des scènes déchirantes de douleur mai quèrent ces enlèvements de jeunes fille en pleine nuit du vendredi au samec ; saint. Mgr Charost, évêque de Lille, vient d dénoncer ces actes cruels dans une confé rence à Paris. > La Canne et l'indépendance ! ; Le «Peuple» fait la grave constatatio: s suivante : s « Tout le monde a remarqué que nom l bre de nos braves en promenade arborer: ' une canne comme de vulgaires pékini ' Nous est avis qu'il y a là mieux et plu i qu'une fantaisie — un signe des temps ! et nous y voulons apercevoir, tant bie que mal, le vouloir obscur mais délibér d'affirmer qu'aux jours et aux moment . où ils sont rendus à eux-mêmes les hom i mes, s'ils ne peuvent pas déposer l'unifoi i me, en substituant, du moins, au flingo' le bâton des ballades, se le représenten intuitivement comme l'emblème de leu indépendance pleinement et naturelle • ment reconquise. «Combien d'entre nous ont songé auss loin que notre confrère? Le chapeau-me 1 Ion ne serait-il pas l'emblème de la liber té et le pijama celui de la démocratie Qui sait ? | La presse Anversoise : Notre confrère «Neptuncqtii Hepui ; quatre ans, parait à Londres en françai . et en anglais et est un précieux lien en tre le monde des affaires belge et anglais continuera momentanément à y paraîtr j en attendant que soient reparés ses ate 1 liers d'Anvers qui furent démolis en par ; tie par le bombardement en 1914. Sanctions contre les activistes La commission d'enquête soumettra le ; sanctions suivantes à l'approbation di conseil communal qui se réunira lund prochain: 15 destitutions pures et simples, pou participations à des cortèges ou meetings propos compromettants, conférences e propagande activiste. 20 mises en disponibilité, avec droit ; la pension pour des faits moins graves. 10 cas de suspension, variant de 3 à ( mois, pour des faits plus anodins. Au port d'Anvers D'aucuns se demandent pourquoi la vi< tarde à reprendre au port d'Anvers e1 pour quelles raisons les navires qui on leurs attaches dans notre Métropole ni . nous reviennent pas. 5 II importe de tenir compte du fait qu< 3 tous les navires belges se trouvant dan; 3 les ports des pays alliés sont placés sou: ■ le contrôle du gouvernement anglais. Ce lui-ci a la haute direction sur la naviga ^ tion et les navires sont au service d'ui - «trade» déterminé. Ils sont utilisés à de: fins urgentes, dans l'intédêt de la causi ^ commune des Alliés. Dès que ce sera pos j sible — et l'on estime que ce sera à bre: ^ délai — ce contrôle disparaîtra et les na vires pourront regagner notre port. i 3 Le trafic Hollande-Belge 1 Depuis hier le public a accès dans le: ; trains qui se rendent d'Anvers à la fron tière hollandaise. ' Dans les Athénéas î La date de la reprise des cours dans le Athénées de la partie flamande du pays n'es ■ pas encore fixée. Le gouvernement a ordonné que des enquê tes soient faites sur la part que certains profes seurs d'Athénée auraient pu prendre un mon vement activiste. 3 A l'Atliénée d'Anvers, une dizaine de profes "i seurs verront leur rôle soumis à un examen at g tentif et les cours ne reprendront que lorsqu 3 l'enquête sera terminée. s Une exécution La Commission médicale et pharmaceutique d la province d'Anvers vient de faire fermer un pharmacie à Turnhout. 5 Cette officine avait été ouverte par un phai , macien diplômé par l'Ùniversité flamande d j Gand. Le gouvernement ayant décidé que les diplôme 1 délivrés par cette Université n'avaient pas de va leur légale, la commission médicale a fait fermei - par le bourgmestre, la pharmacie en question. i A nos leoteyrs Les personnes qui s'abon nent dès à présent à „ LJ LIBERTÉ " pouc* l'année 1911 ! recevront le journal gratui tement JUSQU'AU |r JA HVIEf î Le salut de Londres à la Belgiqui M. Max, bourgmestre de Bruxelles a reç ' lundi matin, pendant qu'il présidait la séanc 1 du conseil communal de Bruxelles, le tél« ; gramme suivant : ; County Oouncil Londres, S. W. 1. 13 noverbre 191E Le Conseil atteste sa reconnaissance enver > Dieu Tout Puissant pour le triomphe du Droi ; et, au milieu de la joie nationale à l'occasion d - la cessation des hostilités, il désire exprime aux autorités municipales des capitales de Pays Alliés et de New-York ses cordiales féli citations et ses meilleurs vœux pour l'heureu; [ accomplissement des tâches pacifiques qui s'of . frent à toutes les nations civilisées. Ausitôt M. Max a envoyé la réponse suivant au County Council. ' Le Conseil profondément touché des félicita tions et des vœux qu'a bien voulu lui adresser à l'occasion de la cessation des hostilités, 1 «County Coucil» de Londres, le prie d'agréé i l'assurance de sa gratitude. La Belgique a ét . fière de combattre aux côtés de l'Angleterr. pour la cause du Droit et de l'Humanité. L< Conseil communal de Bruxelles est convainc! > que l'Angleterre se trouvera encore aux côté: : de la Belgique pour l'accomplissement des tâ . ches que la paix va proposer à l'activité dei nations civilisées. Le Conseil décide que le texte de cette ré solution sera communiqué sans délai an Cou» ty Council de Londres. La Reddition d'Anvers Un récit de M. L. Franok «L'Indépendance belge» rappe® ifes jours sombres du siège d'Anvers, L'histoire de la reddition nous fut contée un soir par M. Louis Franck, dit notre Confrère, qui publie le récit ci-dessous: «Le Roi nous avait fait appeler, M. Devos et moi, le mercredi matin. Il était ému, mais parlait avec fermeté, donnait l'impression d'une grande force morale. Il nous annonçai! que l'armée allait quitter la ville et nous confiait celle-ci. Quoique cette nouvelle nous fl( prévoir le dénouement très proche, nous gar« dions malgré tout le sentiment que la villa

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