La Métropole

1695 0
close

Warum möchten Sie diesen Inhalt melden?

Bemerkungen

senden
s.n. 1914, 25 April. La Métropole. Konsultiert 11 Mai 2024, https://nieuwsvandegrooteoorlog.hetarchief.be/de/pid/qr4nk37633/
Text zeigen

Over deze tekst

Onderstaande tekst is geautomatiseerd gemaakt met OCR (Optical Character Recognition). Deze techniek levert geen 100% correct resultaat op. Dit komt mede doordat oude drukken moeilijker te lezen zijn met software dan moderne. Dat betekent dat er onjuiste tekens in de tekst kunnen voorkomen. Er wordt gewerkt aan verbetering van de OCR software

LA MÉTROPOLE 121e Année No~ 114 édition ï ^ BUVBLEIN3"jrS „ fr. 16 - y© u ! ! I ! ! • . fr s- Sii axait 4 60 Trois mois On fabonno a tous les bureaux de poste et aux racteur». ETRANGER, io port en sus: Poui la HOLLANDE, s'abonnei de préférence aux 3 bureau* du poste, plutôt qu'au lournal même. le numéro Journal quotidien du matin le numéro Ejj Tous les jours 59,ruecies Peignes,Anvars Le dimanche de 4 à î O Administration: » 3519 delOalS CENTIMES pages RiMartinn ! Téléohone S17 I pages CENllME? | Annonces s la petite Chronique sportive la ligne ij fr 0 30 tr. 3 GêJ Annonces financ.id. »' 0 00 Faits divers fin id. » 2 00 Réclames la ligne, ** 8 La Ville io» Faits divers corps Id. *> 3 CO Emissions Prix à convenir Pour coûte la publicité, saui celle de la province d Anvers, s'adresser à T'AGENCE HA VAS : à BRUXELLES : 8, place des Martyrs, à PARIS 8, place de la Bourse, à LONDRES : ii3. cbe^s*de ^ jG- Samedi 25 avril 1914 Avant la bataille Le quatrième dimanche de mai prochain verra la seizième grande bataille livrée mr le pays, depuis 1884, sur le terrain législatif, et il verra aussi la seizième victoire catholique. Jlimais depuis trente ans que le gouvernement est au pouvoir, la Belgique n au I ra traversé de période électorale auss calme. Qu'on se rappelle l'agitation qui < ému le pays il y a deux ans, et l'on seri édifié. Depuis six lustres, l'oppositio: prédisait régulièrement la chute du gou vernement à la veille de chaque consul tation électorale. Pour la première foi c'est chez elle la conspiration du silène* i C'est qu'elle comprend qu'une fois d plus elle est vaincue d'avance. Mais que peuvent attendre «nos ami du scrutin de mai? A cet égard, il ser I peut-être intéressant de jeter un cou d'œil sur l'état et la force de nos troupe* Loin de nous la pensée de vouloir vatic: ner. Nous n'avons d'autre intention qu celle d'exposer le passé, et, sans vouloi faire de prophétie, de laisser à nos le< teurs le soin de tirer, eux-mêmes, les cor séquences qui se dégageront logiquement de nos données. * * * Quatre provinces, la Tlandre oriental' î© Hainaut, Liège et le Limbourg, voi être soumises à réélection pour la Chan bre. Le Sénat ne doit pas être renouveli Ces quatre provinces comprennent quin: oirconscrip tions électorales comptant i députés sortants dont: 43 catholiques, 1 libéraux ou radicaux, 25 socialistes et daensiste, soit 43 membres de la Droit et 45 de l'opposition. En voici le détai Mandate Cath. Lib Soc. Daen I. Gand-Eecloo 12 7 3 2 o g. AlOSt 5 3 10 1 3 Audenarde 3 2 1 0 i l) 4. Saint NiooJas 4 3 10 0 6. T»rmonxie 1 3 1 0 o 6. Mons 7 2 14 0 7. Charleroi 11 3 2 6 0 8. Soignies 4 112 0 9. Tbuln 3 1110 10. Tourmai-Atti ô 3 2 1 0 II. Liège 13 4 3 6 0 12. Huy-Waremme 4 2 110 13. Vervlers 5 2 12 0 14. Hasselt 3 3 0 0 0 15. Tongres-Maes. 4 4 0 0 0 Totaux 88 43 19 25 1 f Dmns chacune ae ccs -quinze i-mzunz l fcriptians quelles sont les forces en pre ■ sonoo"? Un pourcentage, que nous avon ■ conduit jusqu'au millième, nous édifier? F de .la façon la plus précise, à cet égare [ Et pour que nos lecteurs jugent de n( profits et pertes, et, de là, de nos appr hensions et de nos espoirs, nous leur pr senterons ce pourcentage dressé copsciei pieusement d'année en année depuis l'ai né' 1900, qui vit chez nous la premiè application de la représentation propo tionnelle. Nous donnons donc ici not nombre de voix sur 1,000 suffrages e: primés et valides. Années Moy. Eca Circonscriptions des le pl 1900 1004 1008 1912 4 élect. for t. Gand-Eeoloo 549 543 548 576 554 33 2. AlOSt 610 596 553 616 59-'. ♦ 63 8. Audenarde 593 546 625 655 C05 109 1. Saint-Nicolas 759 743 748 781 758 38 ». Terni onde 709 680 691 718 700 28 ï. Mons 248 260 290 288 272 42 f. Oharlerod 276 301 291 285 288 S5 B. Soisrnies 339 372 413 393 379 "4 9. TtUHin 379 355 328 376 360 51 10. Tournaî-Ath 443 438 430 /i48 440 18 11. Liège 270 318 301 300 297 31 12. Huy-Warem. 375 422 379 429 401 54 13. Verriers 355 386 432 470 411 115 )14. Hasselt "59 "29 716 784 745 68 15. Tongres-Maes. 853 858 781 813 826 77 * * * _ Ce tableau statistique pourrait noi Suggérer bien des réflexions. Toute d'ailleurs, se réduiraient à celle-ci: 1' crasement du cartel en 1912. Mons Charleroi, seuls, voient leur pourcenta; de 1912 en baisse sur celui de l'électic précédente. Encore l'écart n'est-il_ resp€ tivement, que de 2 et 6 pour mille. Mons, du reste, s'il est en baisse de 2 vo buv mille comparé au pourcentage 1908, il est en hausse de 16 sur mille coi paré à la moyenne des douze dernièr années. Et que dire de Verviers qui vc monter son chiffre électoral de 355 po mille à puis à 432 pour arriver à 4"; donnant ainsi un écart de 115 sur mil! jf le plus for écart constaté en Belgiq depuis l'application de la représentati< proportion n elle. Cela même nous permet d'établ cette règle qu'il y a des limites morales nos gains comme à nos pertes, qu'il y pa:- conséquent pour nous, comme po nos adversaires, des sièges assurés, n ralement imprenables. Nous irons jusqi j ajouter que c'est le grand nombre. Il faut, en effet, déplace un nomt relativement considérable de voix po [ emporter un siège de plus, avec le s] ; tème D'Hondt qui nous çégit. Quelques exemples le prouveront. No ne sâchone pas qu'ils aient jamais é apportés. Mais, ceux de nos lecteurs q ont étudié le système D'Hondt dans s i détails les apprécieront. Là donc où il y a deux mandats, cor ino jadis à Neufchâteau-Virton,toute lis qui emporte 334 voix sur 1,000 est assur d'un des deux sièges, même au cas où 1 adversaires n'auraient qu'une liste (oa tel); mais, pour emporter les deux ma: dats, cette même liste devrait arriver conquérir 667 voix sur 1,000, o'est-à-di: augmenter son pourcentage de 333 si 1,000. P.ien entendu, plus il y a de mai dats, moins forte devra être l'augmei tation pour conquérir un siège de plu G est ainsi que dans uu arrondissemer de trois sièges, 251 voix sur mille en a sure toujours un; 501 sur 1,000 en doi *jj&nt deux; 750 sur 1,000 les confèrent toi . . trois, car ce pourcentage de 750 r laisse à l'adversaire que 250 voix sur 1,00" Pourcentage faible d'une voix sur 1,0( P°ur arriver à la conquête d'un siège. Gagner un siège sur deux demanc ne 333 voix sur 1,000; gagner un siè£ r trois demande 251 sur 1*000; de mên un siège sur quatre, exigera 201 sur 1,000; et ainsi de suite, l'accroissement néces-saire allant toujours en diminuant suivant que le nombre des mandats ira én augmentant. C'est ainsi qu'à Bruxelles, qui compte -26 députés, 408 voix sur 1,000 donnent toujours onze députés, 445 voix sur 1,000, soit 37 de plus seulement assurent toujours le douzième, comme on a pu s'en convaincre aux élections de 1912. Souvent ce pourcentage ne devra pas être atteint, par suite des voix inutilisées des adversaires, surtout si ceux-ci sont divisés en plusieurs listes. Que si l'on nous deman- & dait comment à Bruxelles, un gain de 37 n l pour 1,000 suffirait à faire donner un A L siège en plus, alors qu'à Arlon il en fau- c i drait 251 sur 1,000, nous répondrions qu'à i Bruxelles ces 37 voix doivent être mul- a - tipliées par 309 environ, représentant les e - 309 mille bulletins de Bruxelles, tandis r s qu'à Arlon ces 251 voix ne seront mul- >. tipliées que par 46 environ représentant e les 46 mille voix de ce minuscule arrondissement. A peu de voix près, ces mul- t s tiplications donneront le même produit, a Toute cette arithmétique apparaîtra ? peut-être quelque peu sèche aux non-'• initiés, mais elle est de nature à faire \ - comprendre comment on peut fixer avec c e une certitude morale un maximum et un 1 r minimum de sièges à perdre ou à gagner !- pa- chaque parti. Nous dresserons, dans un prochain ar- ' t ticle, la liste de nos quinze circonscriptions sortantes aux élections de mai, en les disposant selon ce que nous appellerons l'ordre de chance. Magister. 3, L'Actualité «' ^ O O <E>—^ 1 * Après les journées de Paris 0 Les fêtes de_ Paris sont terminées fttîi ^es souverains anglais ont repris 1 le chemin de Londres. Leur séjour a pris rui par un banquet offert au ministère des affaires étrangères même par M. Doumer-gue, président du Conseil et ministre des affaires étrangèa-es. Après ce banquet a été publié un communiqué officieux sur les résultats de la visite du roi George et «de la reine Mary à la Ville de Paris et à la France. G>' communiqué, après les toasts prononcés à l'Elysée, ne fait que confirmer l'accord subsistant toujours entre la France et l'Angleterre unies dans l'entente cordiale et entre oel- ; le-ci et la Russie avec laquelle la France et ' l'Angleterre forment la Triple Entente. - Ce communiqué n'apprend donc rien de s bien nouveau et personne certainement ne 3'est attendu à autre chose qu'à l'affirmation renouvelée de la solidité et de la permanence de la Triple Entente. Certains journaux fran-*s çais dont le « Journal des Débats » semblent cependant s'être trompés à cet égard sur les é- affirmations et les suppositions des journaux 1- de la Triplice. Pour autant que nous puis-]- sions en juger., ces journaux n'ont fait qu'en-registrer les résultats des polémiques entre u journaux français et anglais sur la nature de ' la Triple Entente et sur son changement en "e une nouvelle Triple Alliance. Ils ont pout-être applaudi à lia constatation faite par la presse anglaise que ni le gouvernement de M. Asquith ni l'opinion publique en Angleterre rt n'étaient favorables à une modification de la is Triple Entente et ils y ont applaudi avec I d'autant plus de raison que les journaux français et russes avaient commis l'imprudence de montrer cette transformation comme le point de départ d'une action agressive contre la Triplice. La conclusion à tirer de l'affirmation des journaux anglais devenait alors très claire, à savoir qu'en Angleterre on ne se sentait pas obligé de suivre une politique hostile par principe à l'une ou l'autre ou même à toutes les puissances de la Triplice. Et naturellement cela ne pouvait être que favorable au maintien de la paix en Europe. En se plaçant à ce point de vue, on ne peut que se féliciter de la teneur du communiqué que viennent de rédiger de commun accord M. Doumergue et Sir Edward Grey. L'existence de la Triple Entente telle qu'elle est en is ce moment est absolument nécessaire au main-s, tien de l'équilibre des forces en Europe et in-é- oontestablement personne n'a cru un seul in-stant que la Triple Entente au lendemain des polémiques que nous avons signalées plus haut 3 allait disparaître. Mais son affirmation est >n nécessaire parce qu'aujourd'hui tout le mon-c" de sait que rien n'est changé dans la situa-A tion générale de l'Europe que la Triple En-ix tente existe comme par le passé et qu'elle le existe sans changement de la nature ni des n. conventions snr lesquelles elle est basée. Les journées de Paris ont donc été un événement -, heureux dont tous les amis de_ la paix se II féliciteront d'autant plus volontiers qu'elles ir ont dissipé des apprénensions dans les deux 0, sens : celui de l'inauguration d'une politique e, belliqueuse et celui de relâchement des liens ne unissant les trois puissances formant la Tri-1 )U pie Entente. Les événements qui se seraient rattachés à ces deux éventualités seraient de • nature à bouleverser l'Europe et franchement llf personne ne tient à ce bouleversement. a a C'est pour les mêmes raisons d'ailleurs qu'il ur convient de se féliciter très sincèrement de la lo- constatation de la solidité d'un autre groupe 'à de puissances faite il y a peu de jours avant les visites des souverains anglais en France. Les ministres des affaires d'Autriche-Hon-2;rie, comte Berehtold, et d'Italie, marquis di 11 r San GiulianOj se sont rencontrés à Abbazia où rs~ ils ont rédige après leur entrevue un coanmu-niqué presqu'identique à celui de M. Doumer-ns gue et de sir Edward Grey. Les deux hommes té d'Etat ont de leur côté affirmé que l'entente jj entre les membres de la Triplice était par-_ faite et tout comme à Paris ils ont associé, l'allié absent à leurs travaux et aux manifestations de leur solidarité. On peut dure que, [1" les deux entrevues, si elles n'ont pas eu le te même éclat-, ont eu la même importance et îe incontestablement la même portée pour la 2s situation générale en Europe. H est donc in-r_ utile de vouloir, comme l'a fait la presse" 1_ française au lendemain # d'Abbazia, recher-; cher dans les commentaires des journaux des a divers pays associés à une politique dé ter mi-e née dans la Triplice ou dans la Triple En-!r tente des voix discordantes. Cela se trouve 1- toujours parce qu'en politique moins encore 1- qu'en d'autres matières on a trouvé le sa-3< cret de satisfaire tout le monde. La masse ! t juge superficiellement souvent et la presse. dans certains cas, s'évertue non pas à guider 3" et à éclairer l'opinion publique, mais à la sni- 1_ vre. C'est évidemment un tort qu'elle a. * e En attendant, on a touo lieu de se mon-). trer satisfait des résultats des journées de 10 Paris parce qu'elles confirment celui des polémiques entre journaux français et anglais lc et parce que d'un autre côté elles main tien-nent l'équilibre des forces européennes dans > un état suffisamment stable pour que des ^ surprises soient moins à redouter. — J, Joerg. Échos LA VILLE « Programme de la journee : FETES ET CONFERENCES Union wallonne de Berchem. — A 8 heures et ?mie, au « Prinsenhol », soirée dramatique et lAieicale. Société dos ex-sous-officiers du 7mc de Signa. — 8 heures et demie, au théâtre Bard-o, spectacle a meert s< Ceroîe photographique a Iris ». — A 8 heures, ^ u « Vliaiarausche Leeuw ». revue photographique. Algen-.eeii Nederlandsch Verbond. — A 8 heures 11 t diemiie, au <1 Troiis Aroadies », assemblée gé- s jérale. r COURS + Berlitz School, 8. Meir. — Langues vivantes. EXPOSITIONS . C Cercle Artistique. — De 10 à 5 heures, exposa-ion Willem Paereds (ouverte jusqu'au 30 avril). ^ Au Musée Plantln ï La retraite de M. Max Rooses, conserva- & eur du Musée Plantin, tant de fois annon- f ée, appartient cette fois au domaine des réa^- ( ités. _ 1< M. Max Rooses quittera, en effet, le mu- ^ ée le 15 juillet prochain pour aller jouir ^ l'un repos qu'il a bien gagné. Il ne manque pas do candidats aux foncions que le départ de M. Max Rooses laisse vacantes. Le favori paraît être M. Denuoe, qui est lepuis plusieurs années le bras droit de Max Rooses au Musée Plantin et a publié diverses b livres très remarquées par les historiens de 'art. Vert partout Lorsque l'on planta de jeunes arbres le ong des grilles d'une partie des quais, depuis ^ .0 canal au Sucre jusqu'au bout du quai Coo-icerili, à l'écluse d'entrée des bassins de ba- ] belage au Sud, on ne fut pas sans inquié- ] bude sur leur avenir. On craignait pour tou- ( tes sortes de raisons l'échec de cette tenta- < bive intéressante. _ _ ( Or, voici qu'elle paraît avoir parfaitement . réussi. Les jeunes tilleuls ont admirablement j pris et offrent en ce moment aux regards une ligne verdoyante de l'aspect le plus joli, { rompant fort heureusement la monotonie gri- -se des hangars qui forment fond au table.au. : Voilà donc un décor de verdure à compléter ( sn garnissant de même les quais du Sud., de- , puis le bassin de batelago jusqu'aux tanks à ( pétrole, et depuis le Steen jusqu'à l'extré- , mité nord. Il y aurait même moyen de faire mieux et M. Van Kuyck, l'échevin des fleurs, loit y avoir songé : garnir les toitures des han- ' garSj tant du côté du fleuve que du côté de < a ville, d'une bordure de beaux géraniums ; lit e rna tivement rouges et blancs. C'est cela jui serait charmant et séduirait tous nos visi- ] ;©urs. Vous verrez d'ailleurs qu'on y vien- . Ira. , Nouve! alignement Cela, vous no vous on doutiez probablement >as : on semble vouloir procéder rue Oudoen i un nouvel alignement dont la nécessité ne 56 faisait pas absolument sentir. Depuis son 1 élargissement, qui a d'ailleurs duré de Ion- < gués années, la rue Oudaen qui n^est pas une artère de grand passage, offrait à la circulation toutes les commodités que l'on pouvait exiger. Elle n'est pas bien brillante, il est vrai, avec l'un de ses côtés bordé en partie de bi- ' coques plutôt délabrées, mais enfin 011 y était habitué et cela ne se remarquait plus guère. Voici que la laideur de ces vieilles construo- ; tions apparaîtra plus nettement par le fiait de la reconstruction en retrait d'un mètre environ sur l'ancien alignement, à gauche de la rue, d'un ensemble appartenant, _ croyons-nous, à la Ville. Cela fait une vilaine tache dans l'ensemble, et pour bien faire, il faudra se hâter de continuer les travaux en abai>-tant sans tarder les maisons voisines, dont certaines sont également propriétés communales.Il y a, c'est évident, d'autres travaux plus urgents et dont l'utilité s'impose davantage. Mais puisqu'on a commencé, il vaut mieux renoncer à cette habitude que l'on a ici d'entamer toutes sortes de travaux à la fois et de- n'en continuer convenablement aucun. Retour d'Espagne Une note de l'hôtel de ville, en date l'hier : « M. Albrecht, échevin du commerce et de a navigation, revenu hier de son voyage en Espagne, a repris ce matin ses fonctions à .'hôtel de ville. 9 La maison de Ruhens Nous avons publié hier la pétition adressée à l'administration communale par un groupe d'artistes, mettant le Conseil échevi-nal en garde contre l'odieux d'une profanation de la maison de Rubens, où il est question d'installer un établissement industriel avec moteurs. Rappelons à ce propos que l'influence de Rubens sur l'architecture de son époque est un fait historique. Il était revenu d'au delà des Alpes tout épris du style de la seconde époque de la renaissance italienne, aux proportions massives, aux saillies accusées, aux allures mâles et ex libérantes, si bien en harmonie avec le caractère de ses peintures. Gênes ® la superbe » sm'tout l'avait ravi par ses palais et ses temples de marbre élevés par Galéas Alessi; Il étudia ces monuments, les dessina en élévation et en coupes et rapporta précieusement la collection à Anvers. Les encadrements et les fabriques de ses scènes mythologiques et historiques, les frontispices^ nombreux qu'il dessina pour l'officine plantinienne, furent le premier champ où Rubens déploya ses conceptions architecturales. De 1611 à 1615, il éleva dans la rue qui porte actuellement son nom son grandiose palais où les richesses décoratives étaient prodiguées sur les façades postérieures et dont le grand escalier surtout fit sensation. Il n'en existe plus aujourd'hui que le portique monumental qui sépare la cour du jardin et dans oelui-ci le pavillon d'étude du maître ; mais ces restes font regretter le palais lui-même que la main d'un vandale a ravagé et rendu méconnaissable, dans un esprit de spéculation. L'on comprend quel trésor ce serait pour sa ville natale de posséder intacte la demeure princière où le plus illustre de ses enfants passa dans le travail vingt-cinq années :1e sa vie. En 1615, les jésuites commencèrent la fameuse église de leur « Maison professe » d'Anvers (St^Cliarles Borromée) qui devait briller entre^ toutes par la richesse de ses décorations^ artistiques et devenir le plus beau tem pie élevé par leur compagnie dans l'univers entier. La maison de Rubens se reconnaît dans la façade, imitée de celles des palais et églises de Gênes. La porte de_ l'Escaut, replacée près des quais, fut aussi bâtie sur les plans de Rubens st sculptée par Quellin. En 1622, Rubens, pour propager davantage-la forme italienne, publia ses « Pa.lazzi di Senova », recueil qui n'eut pas moins de %-inq_ éditions, de 1622 à 1755, et dont le retentissement et l'influence furent très grands. Le nom de Rubemi reste attaché à un crand mbre de constructions particulières qui rnt pas été élevées par le grand maître, ils qui portent le caractère do son école dont on rencontre encore des vestiges dans ■tre ville. >caUis lit ■ * $ 1 qu il répond !; Nous avions eu le plaisir mardi passe, ( 3 prendre M. Soaldis la main*dans le I>( ic. Cela n'a pas été de son goût; il s'est é ême fâché quelque peu, car dès le com- a lencement do sa réponse, il parle de la 1, îffisance et de l'insuffisance de nos pé- " iodes. Merci 1 II était aussi un peu in- ' rigué; heureusement il nous a si vite re- n >nnu. , p Tout d'abord, nous nous attendions a o lus d'empressement pour ce qui concerne i réponse aux emprunts faits à M. Van lierlo. Scaldis promet une réponse, mais a 3 contente pour le moment de la pre- > ace; « comment peut-on espérer qu'elle 1 la Métropole), pourrait ne pas bafouil- v ht, quand il s'agit de produire le texte 'autrui? » Voilà qui est parler, M.Seal- p lis ! Parce que nous dévoilons votre scien-& en fait d'hydraulique fluviale, parce r ue nous vous faisons donner une pre- t lière petite correction, nous bafouillons. I Allez-vous nous interdire d'invoquer t [es auteurs? Détrompez-vous; si cette r hanson vous ennuie, nous allons la re- c ommencer: nous avons d'ailleurs encore ^ ►eaucoup à bafouiller: il reste du pain j ur la planche. Comme vous risquez c l'avoir oublié notre précédent article, 1 ious vous rappelons donc que l'orieri- 1 ation du chenal adopté est judicieuse au >oint de vue du fleuve. C'est k la 16me >age de la note de M. Van Mierlo: « la c Grande Coupure de l'Escaut, Conférence lonnéo le 7 novembre 1905 à l'Association 1 les ingénieurs sortis des Ecoles spéciales le Gand, par C. I. Van Mierlo », c'est à ! a 16m0 page, disons-nous, que vous lirez , ;eci: « Si en effet on trace Vaxe du che-7al perpendiculairement sur la rive, il • t'y aura aucun changement apporté aux iynes du fleuve, ni dans les rives, ni dans es profondeurs, il n'y aura aucune sur-argeur comme dans le cas d'un raccorde-nent tangentiel, aucun modification dans e régime des courants et par conséquent lucune raison de croire à un envasement p le débouché du canal existe ou qu'il l'existe pas ». Pour ce qui est de l'excellence de 'orientation au point de vue de la navigation, c'est à la 26e, 27e et 28e pages que 'ous en trouverez la^démonstration tout i/U long. Nous ne la reproduisons pas pour ne >as encombrer inutilement nos colonnes. Enfin, c'est à la page 9 de la note ac-jompagnant La première, et dont le titre «t: « Redressement de l'Escaut en aval d'Anvers. Note sur l'avant projet du gouvernement, par C. I. Van Mierlo », lue vous lirez la phrase: « Cette nouvelle réduction est plus fâcheuse que la pre-nière. A Ostendé on a élargi le chenal pour des navires bien plus petits que ceux ju'on peut espérer à Anvers, de 90 mètres qu'il y avait, à 120 métrés ». Si tout cela est du bafouillage,.M.Scal-lis, vous n'êtes pas tendre pour M. Van Mierlo. Reproduire les textes, de cet au-\eur, c'est bafouiller. Soit, mais d'autre part, nous n'y avons pas changé une virgule. Alors? Pour, ce qui est des murs de quai, cette fois-ci Soaldis se paie la tête des lecteurs la Matin avec un sans-gêne qu'il n'avait pas encore affiché. Après avoir extrait de ses cartons la collection des articles de journaux; après avoir parcouru, repar-30uru, ' l'angoisse dans l'âme, le bon a-pôtre a perdu un peu sa bonne humeur: alors il a fait une petite filouterie; il feint d'avoir lu 3,500 mètres. La phrase était claire, sauf pour lui: « en accusant Le gouvernement, disions-nous, vous trompez les lecteurs du Matin. Où avez-vous lu qu'on allait d'emblée en une seule fois construire h,000 mètres de murs de quai ? » Et Soaldis écrit: « quand la Métropole vient maintenant nous demander où nous aurions lu qu'on allait faire d emblee 3,500 mètres de murs de quai, nous nous permettrons de faire observer que c'est ians ses propres colonnes ». Votre cause est donc bien mauvaise, mon cher, qu'il vous failie recourir a une petite substitution de chiffres. Ce n'est pas fort et ce n'est pas beau, mais ce qui mit l'est moins encore: « nous croyions avoir écrit que les 4,000 mètres étaient devenus tout doucement 3,500, 3,000, 2,000 ^t finalement 1,900 mètres. Nous n'avions encore jamais eu, de la plume autorisée de notre confrère, l'aveu qu'il en serait ainsi ». Tout doux, mon bonhomme, où voyez-vous cet aveu ? La précision n'est : pas votre fait, soit, mais nous vous rap-1 pelons à la loyauté. Nous n'avions pas à avouer que les 4,000 mètres en étaient devenus 3,000 parce que ce n'eût pas été un aveu, c'eût été une contrevérité, et vous le savez bien; en y mettant toute votre mauvaise volonté, vous savez que vous dessineriez aisément plus de 3,000 mètres de murs de quai pouvant être construits avant tout travail au Kranke-loon. Quand vous essayez de faire croire qu'on ne pourrait construire que 2,000 mètres avant les travaux du Krankeloon, vous trompez les lecteurs du Matin une fois de plus. Et quand, à votre grand regret, la seconde boucle sera effectuée, lorsque les derniers mètres promis seront achevés, votre prophétie sera encore dans les oreilles. Croyez-moi, lorsqu'on fait le devin, c'est après l'événement qu'il faut triompher, et non pas avant. D'ailleurs* vous nous apprenez que tout le monde à Anvers a foi dans vos oracles: alors, point n'est besoin de faire tant de bruit en ce moment: on finirait par croire que vous avez peur. >—*!» • <5»—C A cette époque de l'année le nombre de nos abonnés se rendant en villégiature, est considérable. Pour faciliter la prompte exécution des mutations, nous prions instamment nos abonnés de vouloir bien nous rappeler leur ancienne adresse en nous commumouant leur nouvelle adresse» La guerre mexicaine A LA VERA CRUZ Une proclamation de l'amiral Fletcher La Vera^Cruz, 23 avril. — Une proclama-on de l'amiral Fletcher ait que les forces néricaines resteront maîtresse de la ville, i ais que les fonctionnaires mexicains sont vités à retourner à leurs postes. Le seul en-•oit que les américains se proposent d oc~ iper indéfiniment et réellement, c'est le bu->a-u des douanes. Navires Mexicains dans le port La Vera-Cruz, le 23. — La canonnière Progressa, avec 500 soldats, est arrivée au mt cet après-midi sans savoir que la ville /ait occupée par les américains. Un otficier néricain alla à bord et informa le capitaine a'il pouvait rester sous les projecteurs ame-cains ou partir. Alors la canonnière prit le Le vapeur «Tehuantepec» est arrive égale-Lent, ayant à bord 30 soldats qui gardent 2oO risonniers. U a été détenu par les amen-lins. • ^ , . . Les rebelles contre les Américains Londres, 24 avril. — Oh mande de Mexico 11 « Daily Telegraph » : Le célèbre chef ré-olutionnàire Zapata qui provoqua la révolte o l'Etat de Morellos s'est soumis au gou-erneur de Cuernavaca afin de se battre coure les envahisseurs. Il a demandé des trams our transporter ses troupes à la Vera Oruz. El Paso, 24 avril. (Texas). — Le général rilla a informé l'agent spécial du départe-lent d'Etat qu'il refuse de se laisser en-raîner dans une guerre contre les Etats-Inis. U tient à prouver que son attitude res-e amicale. . Un agent du général Carranza dit quo la ote de ce dernier au président Wilson ne ontenait aucune intention hostile et avail té faite dans l'espoir d'ouvrir la voie à de îouvelles négociations. L'idée des rebelle* •st que les Etats-Unis devraient rappelei &urs troupes et reconnaître le général Car-anza.La concentration des forces américaines Washington, 24 avril. — Trois régiment* l'infanterie avec de l'artillerie ont reçu l'or Ire de se tenir prêt à être dirigés sur la fron ièro mexicaine. El Paso, 24 avril. — Un escadron de ca 'alerie, un bataillon d'infanterie et une bat ,erie d'artillerie sont arrivés ici. La battern l'artillerie gardera le pont international. Le uitres troupes renforceront les soldats déji wrivés ici. _ . Galvestone, 24 avril. _— Une brigade d in :anterie avec de l'artillerie a reçu l'ordr le s'embarquer pour la Vera Cruz. Washington, 23 avril. — Le contre-amira Oàyle commandant la flotte du Pacifique . *eçu l'ordre de conduire son vaisseau à Ma ietlan afin de prendre la direction de la flott iméricaine qui est en train de s'y rassem i>ler. _ , Washington, 24 avril. — D'après des rer geignements complémentaires reçus hier son il faut ajouter 3 tués et 27 blessés aux perte les Américains au cours de la prise de 1 Vera Cruz. Les troupes d'occupation sont à l'heur actuelle de 5,400 hommes. Le feu a cessé hie ïoir à 9 heures. Les Américains opèrent des perquisition ^hez les habitants afin de les désarmer. Le bâtiment allemand « Ypirangua » opèr son déchargement à la douane. Galveston, 24 avril. — Quatre régiment d'infanterie, une batterie d'artillerie, six rf giments de cavalerie, comprenant <m tou 1,768 hommes, se préparent à partir d'aï iourd'hui pour la Vera Cruz, afin d'y renfoi :-er les troupes d'occupation. Le générf Funston, qui a de brillants états de servie lux Philippines,' commandera ces troupes. Les envois d'armes et de munitions saisis à Vera-Cru Hambourg, 24 avril. — Une note circul dans la pressa d'après laquelle le matérù de guerre chargé au Hâvre à bord du paqu< bot « Ypirangua », de la Hamburg-Amerik Linie, et destiné au gouvernement mex cain, aurait été faussement déclaré comm machines agricoles. Cette nouvelle est con plètement dénuée do fondement. L'envoi s compose de douilles vides de schrapnels, d caisses de munitions vides et d'affûts pou une batterie d'artillerie. Le tout était exat tement désigné sur la déclaration de charg< ment à bord du paquebot. L'envoi est adre< sé au commandant militaire de la Vera-Cru et non pas personnellement au généra Huerta. AU MEXIQUE La protection des Américains Londres, 24 avril. — On mande de M< xico au « Daily Mail » qu'une garde mil taire a été installée cet après-midi à l'an bassade américaine. Les armes et les mun tions qui étaient là ont été enlevéés.On ne 1< estime pas nécessaires en présence de la pr< tection fournie par le gouvernement mex cain. Les fantaisies du président Wilson Washington 23 avril. — Le président Wi son parlant à des journalistes a déclaré qu tant qu'ils s'agissait de son autorité persoi nelle les Etats-Unis n'étaient pas en guéri avec le Mexique. Le véritable but de la campagne L'annexion du Mexiqi New-York, 23 avril. — La situation s'aj grave de plus en plus. L'attitude des rebe les et les mesures militaires américaines sot les faits les plus typiques à cet égard. L'a titude de certains journaux parlant d'annex< le Mexique entier^ semble appuyée par la pr. clamation de l'amiral Fletcher à la vera Cri déclarant que les Etats-Unis occupent la vil et surveillent l'administration publique e raison de l'anarchie du Mexique. Washington, 23 avril.— Le plan de la eau pagne militaire au Mexique doit être entièr ment changé à cause de l'attitude menaçan des constitutionnalistes mexicains. Le b' reau commun de l'armée et de la marii examine actuellement cette question. Les derniers rapports officiels démoi trent une plus grande^ entreprise et le dév loppement de l'agitation contre les Améi cains dans le voisinage de Chihuahua c beaucoup d'Américains ont décidé de rest en raison de l'importance de leurs intérê commerciaux. Un foyer dangereux s'est d veloppé au fort Bliss où 5,000 fédéraux m xicains et leurs femmes se sont réfugiés il a quelques mois. Ils ont été internés. Lei garde est maintenant insuffisante à la sui du départ d'une grande partie de la garnisc américaine vers d'autres points de la fro: tière. Les autorités militaires ont actuel! ment pris les arrangements nécessaires poi une protection suffisante de toute la fro: tière du Mexique. La situation des étrangers Washington. 24 avril. — L'amiral Flfitch annonce l'arrivée à la Vera Cruz d'un tra amenant 50 Anglais, 75 Allemands, 1' Américains et 300 rérugiés mexicains, venai de Mexico. Les réfugiés déclarent que la p sition des étrangers à Mexico n'est pas tr a/larmante. Mexico, 24 avril. — Presque toute la c lonie française, malgré les facilitée qui 1 avaient été accordées en vue de son dépar a préféré rester à Mexico. Quelques manife tations se sont produites contre les Améi cains. L'ordre règne néanmoins dans la vill La Vera Cruz, 24 avril. —On attend jpoi aujourd'hui ou demain F arrivée du oroiseï français m Coudé »« Les trafiquants d/ècus —)o(— Nouvelles mesures du département des finances M. le ministre des finances vient de déterminer les exceptions qui pourront être consenties moyennant certaines conditions prescrites en ce qui concerne l'exécution de 1 arrêté royal du 27 février dernier décrétant; que les monnaies d'argent ne peuvent être exportées que par la voie ferrée via les bureaux de douane desservant une station de chemin de fer. Aux termes de ces nouvelles dispositions ministérielles, cette mesure prohibitive arrêtée en vue surtout d'enrayer le trafic des écus, ne sera pas applicable : 1) Aux monnaies frappées par des pays qu1 ne font pas partie de l'Union latine, comprenant la Belgique, la France, la Grece, l'Italie et la Suisse. 2) Dans les limites raisonnables, aux monnaies que les voyageurs emportent avec eux comme argent de poche ou pour les besoins de leur voyage. . 3) Au numéraire transporte par des ii'du-s-triels, commerçants, expéditeurs, etc., établis en Belgique, dont ceux-ci ont besoin pour acquitter ou cautionner à l'entrée en France les droits dus sur des marchandises introduites dans ce pays. La preuve que les dites monnaies ont reçu effectivement la destination indiquée doit etre administrée en communiquant les documente français de perception ou de consignation au receveur du bureau par lequel 1 exportation a été effectuée. _ , . , 4) Aux monnaies exportees par des maus-trieis ou commerçants établis en Belgique, pour le paiement des marchandises qui ieui ont été envoyées, sous réserve de produire à la satisfaction des agents de 1 administration, des justifications précisés établissant i< sincérité des faits invoqués. 5) Au numéraire représentant les interel des capitaux déposés en Belgique a la condition d'exhiber des pièces authentiques at testant la réalité de ces dépots. . . Toutefois toutes ces exportations ainsi au torisées et hormis celles visees au 2) devron être couvertes par un permis ou une decia ration de libre sortie et soumises a une ve rifioation attentive des agents de la douane ! BRUXELLES 3 Le retour de la Famille royale. , Le Roi, la Reine et leurs enfants, accoon oagnés du commandant Preud homme, ott: eder d'ordonnance; du capitaine de Neve, al I taché à la personne des jeunes princes, et d la comtesse de Caraman, dame d aonneui bont rentrés à Bruxelles hier après-midi Leurs Majestés et Leurs Altesses Roy ailes qi " ont quitté Ostendo à 11 heures et demw c avaient été reçues à la gare par le bour^ a mestre, M. Liebaert, avec lequel le Roi et 1 Reine se sont entretenus, remerciant le prt g mier magistrat d'Ostende de l'accueil aimabi r qu'avait "bien voulu leur réserver la popiih tion. La Reine a ajouté qu'elle formait de s vceux pour le succès de la prochaine a sa son » et a annoncé que la Famille loyale f< e ra au chalet de la digue un nouveau séjor pendant l'été. Le bourgmestre a offert ur s gerbe d'œillets à la Reine, tandis que Ml" _ Liebaert remettait une touffe de roses à J t jolie princesse Marie-José. Nos Souverains à Luxembourg. 1 Nos Souverains se rendant à Luxembour © prendront place dans le train royal lundi midi cinq, à la hailte du PaviUlon du châtea de Laeken. e La joyeuse entrée à Arion. il Nos souverains feront leur joyeuse entré l dans le chef-lieu du Luxembourg le dimancL a 30 août prochain. L Le choix de cette date, définitivement a e rêtée, répond aux vceux de l'administratio !_ communale d'Arlon et du comité organisj e teur de l'exposition agricole, dont l'ouve: e ture officielle coïncidera avec la visite ix>y« r le.' En outre, à cette date, toute la 6e div ■- sion d'année sera concentrée au camp d'A Ion, et ainsi le service d'honneur pourra êti i_ brillamment ordonné. f Une suffragette à la Chambre. Miss Pankliuirst, la jeune suffragette ai glaise, assistait, hier après-midi, à la séanc de la Chambre. Elle a pris la parole dans l'une des tribi nés de la questure. - M. Colaert, le député suffragiste d'Ypre ne lui a x>as fait les honneurs du Palais de 1 Nation, et Miss Pankhurst n'a cassé_ aucu s carreau ni cravaché aucun de nos ministre K ou de nos honorables. L- Le Conseil supérieur de l'agriculture. La prochaine assemblée générale du Coi i- seil supérieur de l'agriculture se tiendra 1< e 29 et 30 avril courant au Palais des Aoad-1- mies à Bruxelles. Elle sera honorée de 1 e présence de M. le ministre de l'agricultur- Great Zwans Exhibition. Le comité exécutif prie les artistes désireu e de participer à l'exhibition de faire parven leurs œuvres avant le 1er mai, une éditic 1- de carte postale devant être faite à cette d-it te. Le comité adresse également un app b- aux personnes qui possèdent des œuvres ayai >r figuré aux expositions burlesques d'autr fois (1871-1885 et 1887), afin que oelles-iz soient envoyées à l'exposition. le Adresser les envois avec notice pour le c n talogue, au Marché de la Madeleine, rue D quesnoy, où chaque jour une cinquantaine^ < 1- peintres et sculpteurs préparent une sér ?- d'œuvre6 qui promettent de très joyeux m >e ments. te Réunion de la gauche libérale du Sénat La gauche libérale du Sénat s'est réun 1- hier matin, sous la présidence de M. Ha 3- rez. Elle a d'abord procédé à l'élection d'i i- membre de son bureau en remplacement c ù regretté M. Sam Wiener. A l'unanimité, î ?r Speyer a été élu. bs Le bureau se compose de MM. Hanrez, pr 3- sident; Gobi et d'Ailvieïlia et Magnette, vie 3- présidents, et Speyer, secrétaire, y L'assemblée s'est ensuite remise dJaccoc tr sui" les amendements à présenter au cours < >e la discussion de la loi sociale. n 1- L'Union des patronages > L'Union des patronages de Bruxelles a c tr lébré mardi le 25e anniversaire de sa fond 1- tion. Après un rapport de M. Buedts sur la pr paration militaire, les conclusions suivant >r ont été adoptées : n L'assemblee émet le vœu: 10 1) Que les patronages, partout où les ci it constances le permettent, aient recours à d >- gens compétents ^anciens officiers ou sou is officiers) pour faire éolore des sociétés sç ciales s'attachant à préparer au service mi y- taire les jeunes gens de 16 à 20 ans ; 11 2) Que tout au moins nos sections de gyi t, nastique et les sections de^ boys-scouts appr s- prient leur action à la préparation militair i- La question du recrutement et de la fo a. mation du personnel dirigeant des patron tr ges a fait l'objet d'un rapport de M. Gaille »r à la suite duquel lee vœux suivante ont ê votée; des patronages se fera de préférence parmi les étudiants qui terminent ou viennent de terminer les études moyennes ou qui fréquentent des cours d'enseignemnt supérieur; 2) A cette fin l'Union des patronages eô tiendra en relation constante avec MM. le* directeurs des établissements d'instruction moyenne ou supérieure, les sociétés d'anciens élèves, les associations de vacances^ les unions de la jeunesse et groupement similaires * 3) On n'admettra que des candidats offrant toute garantie au point de vue de » piété, de l'éducation, du caractère et des mœurs ; ., , 4) Ceux-ci devront prendre 1 engagement moral : , e a) De faire chaque annee mm retraite ter niée, à moins d'empêchement sérieux; b) D'assister aux réunions d'mstructaar auxquelles ils seront convoqués, dans 1 annes de leur stage, pour leur formation pédagogique et sociale; 5) L'Union des patronages organisera en conséquence chaque- année une ou plusieurs réunions d'études pour la formation pédagogique et sociale du j>ersonnel dirigeant. Elle publiera ou patronnera dans le but un bulletin mensuel ou une revue ayant un comité de rédaction permanent approuve par lo Conseil. INTERIEUR -W— Les élections législatives. A Ton g res-Maes eyck, l'Association libérale a proclamé M. Paul îseven candidat. A Hasselt, M. Peten, décimant toute candidature, le candidat des libéraux sera M., l'avocat Hechtermans« Nouvelles communes. ... ,, MM. Berryer, ministre de l'interieur, a de-■ posé cinq projets de loi modifiant les linutea séparatives : des communes d Audeniiove-^t^. - Marié et de Michelbeke (Flandre orientale) ; - des communes de Heurne et de Welden ( r ian- - dre orientale) ; de la ville d'Auaenarde et de - La commune d'Edelaere (Flandre orientale) ; . des communes de Loochristi et de Seveneekoa (Flandre orientale) ; des communes de Bor-gerhout et de Deurne (Anvers). Dans l'Ordre de Léopold. Selon la coutume, la fin de la session pario-mentaire sera marquée par un certain nombre de nominations et de promotisn dans l'Ordre de Leopold au profit de membres de la Chambre. Le gouvernement se concerte - à cet égard en ce moment avçc le bureau - de la Chambre. e Création de l'emploi d'agréé à la poste. , Nous croyons pouvoir dire, écrit le^ c Soir ; que ce grade sera certainement créé a la i poste. . :, A la suite de la décision ministérielle qui ;- interviendra, prendront part au concours les a aides ,des postes, les facteurs, les agents des dépôts-relais et les sons-percepteurs. L. La pétition du poète. ■s La Chambre belge a reçu une pétition com [- verte de milliers de signatures et s élevant contre le projet de barrage de l'Ourtlie, dont j- il a été beaucoup question ces temps der-e niers. _ _ , ç. Un écrivain français, M. Laurent Tailnade, a ne s'est pas contenté de signer. Il accornp* gne sa signature de ces quelques lignes : a Je m'associe avec .enthousiasme aux défenseurs de l'Ardenne belge, de ces merveil-rr leux sites qui font de Laroche-sur-Ourthe et de ses environs (nommément la route de Ma-boge et du Héron) un des plus beaux lieux de l'Europe occidentale. » Hélas! les protestations des poètes sont de bien peu de poids auprès de nos parlementai>-e res. Le rapport de la commission des pétitions p est favorable à la création du lac artificiel, qui gâtera un des plus beaux paysages de 1 Ar-denne.n 1- r La Vie militaire c Nos officiers à l'étranger. On se rappelle que le département do la guerre avait envoyé à l'étranger, en Angleterre et en Allemagne., un certain nombre l" d'officiers pour leur permettre de se perfeo-e tionnea* dans ia connaissance des langues. L'expérience ayant démontré les heureux résultats de ce système, M. le ministre de la Guerre vient de décider que la mesure sera prise à titre définitif. a 1 - is Le casque de la troupe. Nous avons dit, hier, que les casques que portait me compagnie du 9e régiment de li-1_ gne avaient été ronvoyés au magasin pour su-;s bir des modifications. Le nouevau modèle qui sera mis à l'essai a lors de la revue passée le 20 mai sera plus léger. Les jugulaires qui l'alourdissaient ont été supprimées. Les deux visières, notamment celle de devant dont la longueur était x disgracieuse, sont raccourcies. Ainsi modifà» Ir le casque a toutes les chances d'être adopté. n Quant aux épaulettes; elles sont également ^ modifiés. La partie qui couvre l'épaule sera grise comme le casque et le pantalon et elle sera plus courte. Les franges amaranthes se- ront raccourcies. ci L'avancement des officiers de gendarmera. ;1_ M. le chevallier de Selliers de Moranville, . général-commandant le corps de _ gendarmerie 1€ vient de soumettre à M. le ministre de la Guerre un projet relatif à P avancement dos officiers de oe corps. M. de Broquevillo a soumis ce projet à l'examen du service compé-• tent qui Lui a fait rapport. L'honorable mi-ie nistre procède actuellement à une étude per-1_ sonnelle de la question qui, croyons-nous, est [n à la veille d'aboutir. Le projet améliore oon-sidérablement les règles actuellement en vi-gueur. Les capitaines-commandants pour-, raient poser leur candidature pour le grade B~ de major au début de l'année où une place ^ de major doit devenir vacante. , Les majors seraient autorisés à poser leur j candidature au grade de lieutenant-colonel deux ans après leur dernière promotion. Les promotions au grade d'officier supérieur n'auraient plus lieu qu'après une épreu-- ve pratique comportant la preuve de connaie-sanoes militaires et judiciaires. Les candidats majors devraient également subir une épreuve d'endurance physique. 3s Changement de garnison L'état-major sans la musique et le 5e ba-taillon de forteresse du 10e de ligne tiea-g_ dTont garnison à Namur à partir du 14 mai. é- i- " • * ~ ô: CONGO e. r- Le retour de I' « Anversville ». a- t, Le vapeur « Anversville » a quitté Kooa* té kry le 27 avril, à 9 heures du matin, en ro»-te du Congo vera Anvers,

Over deze tekst

Onderstaande tekst is geautomatiseerd gemaakt met OCR (Optical Character Recognition). Deze techniek levert geen 100% correct resultaat op. Dit komt mede doordat oude drukken moeilijker te lezen zijn met software dan moderne. Dat betekent dat er onjuiste tekens in de tekst kunnen voorkomen. Er wordt gewerkt aan verbetering van de OCR software

Er is geen OCR tekst voor deze krant.

Over deze tekst

Onderstaande tekst is geautomatiseerd gemaakt met OCR (Optical Character Recognition). Deze techniek levert geen 100% correct resultaat op. Dit komt mede doordat oude drukken moeilijker te lezen zijn met software dan moderne. Dat betekent dat er onjuiste tekens in de tekst kunnen voorkomen. Er wordt gewerkt aan verbetering van de OCR software

Er is geen OCR tekst voor deze krant.

Over deze tekst

Onderstaande tekst is geautomatiseerd gemaakt met OCR (Optical Character Recognition). Deze techniek levert geen 100% correct resultaat op. Dit komt mede doordat oude drukken moeilijker te lezen zijn met software dan moderne. Dat betekent dat er onjuiste tekens in de tekst kunnen voorkomen. Er wordt gewerkt aan verbetering van de OCR software

Er is geen OCR tekst voor deze krant.

Over deze tekst

Onderstaande tekst is geautomatiseerd gemaakt met OCR (Optical Character Recognition). Deze techniek levert geen 100% correct resultaat op. Dit komt mede doordat oude drukken moeilijker te lezen zijn met software dan moderne. Dat betekent dat er onjuiste tekens in de tekst kunnen voorkomen. Er wordt gewerkt aan verbetering van de OCR software

Er is geen OCR tekst voor deze krant.

Over deze tekst

Onderstaande tekst is geautomatiseerd gemaakt met OCR (Optical Character Recognition). Deze techniek levert geen 100% correct resultaat op. Dit komt mede doordat oude drukken moeilijker te lezen zijn met software dan moderne. Dat betekent dat er onjuiste tekens in de tekst kunnen voorkomen. Er wordt gewerkt aan verbetering van de OCR software

Er is geen OCR tekst voor deze krant.
Dieses Dokument ist eine Ausgabe mit dem Titel La Métropole gehört zu der Kategorie Oorlogspers, veröffentlicht in - von 1914 bis 1918.

Bekijk alle items in deze reeks >>

Zufügen an Sammlung

Ort

Themen

Zeiträume