La Métropole

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s.n. 1914, 27 April. La Métropole. Konsultiert 28 April 2024, https://nieuwsvandegrooteoorlog.hetarchief.be/de/pid/g73707xp11/
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LA MÉTROPOLE 21e Année No U : Edition E ajbo rv xm ehvie:rtft9 Un m £ lo " Sii mol» » Trois mois- On « abonne A tous les bureaux de poste et aux tacteurs. ETRANGER. le port en eus- Pouf la HOLLANDE, s'abonner de préférence aux t bureaux de poste, plutôt qu'au tournai même lemero Journal quotidien c'y matin le nui ™ Tous les jours 59.ruedes Peignes,Anvers Le dimanche ^ d3 4 à 10 Administration: » 3519 de10àl6 » CE\TIMrS paqes Rdriartinn • Téléohone 6117 ! pages (1E1ÏÏIÎH A-imonces z ! la petite Chronique sportive la Ugn U^ne . £r. 0 30 fr. S Oi Annonr.es financ.ld. » I 09 Faits divers fin id. • 2 OS Réclames la ligne, »! 50 La Ville td. » 5 01 Faits divers corps ld. »> 3 00 i Emissions Prix à couvent Poui toute la publicité, saut celle de la province d'An vers, s'adresser à VAGENCE IIAVAS : à BRUXELLES : 8. place des Martyrs. 4 PARK a A*, lo Pn.rcn u o 0 »- Lundî <ni AUX BIAIS-UNIS —)o(— Nord et Sud Le touriste européen qui a vu £ H York, Buffalo et S an-Francisco et qu \ »'est jamais donné la peine de prends B billet de chemin de fer pour la, Noiiv-H Orléans ou quelqu'autre point du »ua [ Etats-Unis, ne connaît qu'une partu { de cette immense contrée. Il pont a \ lu et relu l'histoire et la géographie c I grande république, il peut avoir la r tation d'un ethnologiste distingue, * ferré en induction et déduction, il no naîtra jamais qu'imparfaitement le de l'Oncle Sam. Il y a entre le Nord < Sud une différence telle qu'il faut-avoir vus l'un et l'autre pour s'en î I une idée exacte. En quoi consiste cette différence? I I rient-elle? Y aura-t-il quelque jour K nivellement assez considérable pour qi r puisse dire que les Etats-Unis sont non seulement historiquement et géo; ! phiquement, mais encore en esprit, ! tendances et en résultats * Quiconque a fait le trajet du Nord Sud, partant de New-York ou de Chi< ï en destination de n'importe quel ! méridional, a passé une ligne de déi I cation bien tracée, qui doit être con« I comme la frontière séparant deuj tégories spéciales d'Américains : ceuj I lîord et eeux du Sud. Dans le Norc f voit de grandes villes abritant des fc hétérogènes de gens venus de partout | voit de grandes industries avec leurs 1 ces colossales, on voit des fermes fl< santés qui témoignent hautement de jxrit progressif du cultivateur. Au bout d'une journée de voyage le jcor change. Les grandes villes se fon> plus en plus rares, et il leur mamque I outre le cachet des énormes centres ! Nord. Il n'y a pas dans le Sud Pacti [ fiévreuse de New-York ou de Chicago, population, il est vrai, est encore un lange d'éléments venus d'ailleurs, n il semble que ce mélange contient m< | d'ingrédients. Tous ces gens, blancs noirs, semblent avoir poussé là où • sont, avec l'intention d'y rester jiisqu | jour du départ suprême pour les derr [ tes de l'inconnu. Les usines de tout ge ont disparu, il n'y a rien qui indiquci I Urne industrie quelconque. On voit des 1 1res cultivables et cultivées, mais ici Tt&re cflXWU différence, entre la ferme Sud et colle du Nord ! C'est en vain qu j. chercherait du regard les beaux bâtime | qui proclament si éloquemment la p I périté du laboureur de l'Iowa, de i'1 I nois ou du Wisconsim, les belles graî i regorgeant des produits variés d'un i fertile, Jes étables modernes bâties f maintenues par le cultivateur intellis du Nord. Ici les bâtiments sont toujc en bois, petits, non peints, délabrés plupart du temps. Les récoltes sont ru Tellement différentes de celles du Ne C'est 1-0 maïs, la canne à sucre, la pat ! douce et le coton à perte de vue. Le co [ est la richesse du /pays; tout le monde | cultiva et cependant toute la gont eu [ vatrice est pauvre. D'où cela vient-il? La terre est-< moins fertile qu'au Norel^ Non. Le mat est-il plus mauvais? Non, au c traire, il n'y a pas dans le Sud les hiv , terribles de la région des grands lacs. I quoi faut-il donc attribuer cet état H choses ï Demandez-le à un créole du Si ■ et il vous dira que la victoire, rempor ■ par le Nord sur les Etats Confédérés, ■ 1865, les a tous ruinés. Sans doute ce ■ victoire a été un coup terrible pour ■ 8ud, mais d'un autre côté elle a fait H bien éiiovme : elle a sauvéTUnion et ab ■ l'esclavage. Si le Sud, profitant de ■ leçon reçue, avait sincèrement accepté H situation et adopté immédiatement H nouveau modus vivendi, en se servant ■ toutes les ressources qui étaient à sa d I position, les plaies de la guerre civile : I raient guéries aujourd'hui. | Malheureusement, la population bla Me du Sud est conservatrice à l'exeè | Elle n'a pas oublié les gloires et les ais d antan, elle n'a pas oublié les misères la guerre do Sécession, ni les troubles d jours de la reconstruction ; le Sud bou et en boudant il se ruine. En politique, Suc. constituo un bloc démocratique, pa ce que le Noru est en majorité répub oam ; or comme les démocrates ne vie lient au pouvoir qu'une fois tous les vin ou trente ans, le Sud n'a pas grand chc à espérer du gouvernement fédéral ; au faio-il très peu de progrès. La prospér du fermier dr. Nord est due en grau partie au fait qu'il possède sa terre: cl que goutte de sueur qui tombe de s îront dans le sillon tracé lui profitera Jour. IDans le Sud, la grande plantation ex te toujours. L'esclavage a nominaleme disparu, il est vrai, mais on lui a trou un substitut. Le laboureur, dans grand nombro de cas, ne possède pas sol, il travaille son bout de champ po le quart ou la moitié de la récolte. Le pr priétairo lui vend à crédit, depuis le 1 janvier jusqu'au 31 décembre, nourritu et habillement, et quand les comptes font on découvre que la part de la récol qui revient au fermier n'est pas suffi jante pour couvrir les achats de l'armé I.Çojûinençant la nouvelle année avec u déficit, le laboureur va donc de l'avan Jao-ais plus riche, jamais plus pauvre, c 011 est en droit de se demander si Peseta a été aboli en réalité ou seulemcn «e nom ? Au moins, dira-t-on, ooux qui s'enr; Missent de cette façon,quels qu'ils soient servent-ils de leurs capitaux pour amé 10.rer la situation, créer des industrie j-J1. vont développer le pays? -Pas 1 i0Lns do monde. Comme au siècle pass jt* Produits du Sud s'en vont vers 1 ^Pour y être travaillés et transfor » d'où ils reviennent tôt ou tard pou Ve&dus au prix fort. B no quotité énorme du beurre que le ^ • istes mangent arrive de Chicago ; i dans les crémeries du Nord où h h. ,'cr es.^ obligé d'hiverner le bétai I ^ut six mojs grande frais, quanc dans le Sud, l'hiver étant un facteur gligeable, on pourrait, avec un peu capital et de l'esprit de suite, obteni: même produit à meilleur marché et £ de- l'argent dans le voisinage. Mais enfin, dira-t-on, n'y aurait-il moyen de secouer un peu ces gens d dleur propre intérêt? Pas pour le mome Chacun agit comme son bisaïeul a ag y a une centaine d'années, et tout le m de paraît satisfait de la situation. Qi ques-uns parlent d'immigration: ce sei une bonne solution, mais le cultivât [ew_ du Nord ne voudra pas se soumettre i ne système défectueux du Sud; en plus, k u0 y a tel village que je connais où un im ^]e_ grant ne pourrait pas acheter un po ^ de terre à n'importe quel prix. L'esp b <je frondeur est très développé, le revol voir arrange beaucoup de disputes en 6 ia blancs et entre noirs ; pour les cas mixi ' u- on a l'exécution sommaire du lyncha "être auQue^ prend part toute une populàt: con^ sans que personne ne paraisse s'en ap oavs "ev°ir> ni chérif ni juge. La criminal •j. '-e est élevée, l'ignorance profonde. Se fr ,e3 il quelque chose pour remédier au m; a-re Bien peu, — tout l'odieux de la situati sera jeté sur la population de couleur, tout est dit. un Le Sud se r éveiller a-1-il un jour? l)on faut l'espérer, mais ce jour ne vient un qu'avec l'éducation. Le Sud se réveille »ra- (luand *a grande masse de la populati 3 en Planche sera en état de se rendre comj do ce qui se fait ailleurs ; quand elle se au devenue plus conciliante et plus « dér ,ag0 crate », au sens vrai de ce mot et non ïtat 9e,n? Politique qu'on lui donne aux Eta nar- Pnis ; cluan^ comprendra que te idé- .^ou^ d'intelligence et de raison £ • ca_ par tient, quelle que soit la couleur de : du Peau» a un.e gra-nde famille, l'humanit on (^uan(^ enfin abandonnant ses préjugés ules scs antipathies, elle tendra loyalement on sans arrière-pensée la main à la popu us'- fclon no^re* Paul Hervé ,, ■ —e œ»—c de- i L'JlctualiU La rné- ->■■o e >îns %<os élections en Fp&ni ' ;u 'i f, Le pre'",!cr «our de scrutin p, . li¥l Je ronoiDVeJJemeiKt de la Chani au ■éA iirança-iise a donc eu lieu hier. 1 eu. nCsui^ats de ce premier tour ne nous parvi< nre 53doute que tard dam jouir ait aiLJ,iOU''dlHw. J^es opérations, en effet, q-u er- C,Ue ; n y s™1 P°ur r!t'n> se font len p_ti_ Î5«tt lJ faudra diu temps au ministre , [ wntôneur pour, classer les pésuàe-ts et pen uu eMt pour les corriger, le ca>s échéant, ou l>a denniière consu'kation électorale quq nts eu Lieu le 24 avril 1910, a donné au premi :os- tour 361 résultats définitifs et 2^4 ballottai 11 i- (Jcuf nesuijîats restaient douteux au morr< iges de 'f Proclamation. Ce fut donc en réa-1 sol '?,u0 (?u>J me tour seuilement qu«i avait li .e 8 mai qtue la butte se décidait par-suite , .^fand nombre de ballottages. llro Après le 8 mai, les mandats se répami urs «aiient comme suit d'après la statistique la mimj9tère de l'initérieur: ,tu- Mandats <1 conférer: sorut élus a.p rd. second tour: Conservateurs 72; Natioi ate MStes 17; Progressiistes 60; Républicains bon £auche 04; Radocaux et Kadicaux-sociaMs: en 249;. p°cifflii®tes indépendants -?o et Socîalis u" unifiés 7.v Da>ns ces élections les conservateurs avaic percki 9 mandats, les progressistes 1 et . . radicaux socialistes 21. Les mandats perd -li" étaiienit allés on partie aux républicains on- gauche qui en gagnaient une douzaine en' ers î*on 0lt 'IClS sooialiiistes uaifiés qui aug nient ère A -'c'u'r n ombre de 19. On voit par là que cei de électorale à laquelle avait pré id r • an,d• n'avait en réalité aucune sLgi . - ' n cation. A l'augmentation des mandats d cee repuib'oca-Mis modérés s'opposait celle pîr en oons:.diôna.ble des socialistes unifiés et l'on : tte pouvait dire que le pays s'était pronon le pour une politique déterminée. En réalité I .in élections s'étaient faites pour ou conure jli m^n'istèhe et l'on ne pouvait certainement p; j„ d!ure que M. BrLand à ce moment représenta C u!" Programme à moins que l'on veuille co; siderer comme tel ses déclarations et sr j€ actes p'jus ou moins énergiques con-tre lu de grèves dans les services publics. Mais < is- n'est là qai'un programme absolument nég; îif. Les' élections d'hier onl eu sur celles < 1910 un cœUaôn avantage à ce point de vu n_ I^a (Question s'est manifestement posée av< !S P '■? ^ clarté et plus de précision. "e'h ^ci ne veut pas dire que les élections c , ^914 auront nécessairement une significatic déterminiée. Nous avons indiqué les ra es sons pour lesquelles on ne pouvait guèi :te s attendre à une manifestation de l'opinio le balayant devant elle tout oe qui a fait jut ,r- qiu à présent la homte et la ruine diu pay: ii- opinion en I' rance ne pense guère à cetl n- opération de salut public. Dans tous les ca: rr t ï ff1- ProbaWe que oette besogne se fer al occasion, des élections législatives. v%i gouvernement est vraiment le mailr du pays et par ses agents répandus sur toL , territ-onre, agents officiels ou non, il exerc de un espionnage constant sur les électeurs < ia- nr-jtuire.i,ornent ki pression vient s'y ajouta on Tu 'nomenit propice. C'est pour cela que le un journaux d'opposition prétendent non san fiàs6n la Chambr is- aV.^' Peu que possible la véri:a.bl situation pok:-que du pays. vé <S?'rS de }? camPagfne électorale ac in Sif <î :P?rlf, à ^ ^rès ^clusivemen \1 ï r aT-Cn.t des contribuables c ïf S ;- rmCT fiscaue Elisée en partie ave. •ir b£ tn Z^-'a servi^ de -trois ans ne sem 0. ■yhe en réab.é pas, avoir passionné les discus îr «ootonales au-delà de l'ordinaire. Oi sent très bien que cette loi ne peut être aboli ni même revi/sée Quant aux points de vu. un peu plus élevés, il faut constater que seul e quelques évoques qui ont donné des instruc 3- tiens à leurs diocésains ont eu le souci de 'e ;. mettre en première ilgne. Plusieurs des pré n fats ont ra.ppelé tout ce qui a été fait contr< J ktfwse et contrc le pays par suite de la ruip t ture avec le Vatican. La question scolaire _ d un? importance capitale cepen<lant ne paraîi pas avoir été soul^-ée. Dans ces conditions. l' c est encore ime fois pour ou contre Caillaux et ses amis que l'é'ecteur avait à se prononcer. l>e choix, à vrai dire, était difficile; car , comment dîne que tel candidat qui se dît - aujourd'hui adversaire de Caillaux ne st-s changera pas demain en un des plus chaud-e d'etenseurs de l'ex-mimistre des finances, de , sa femme et de sa politique. ^ Sous ce rappoi t, dans tous les cas, il sera curieux de consulter les chiffres quii nous - -arviendiront aujourd'hui et de les interpréter " surtout en les comparant par exemple au fameux vote par lequel on a renvoyé complè-^ tement absous et indemnes les anciens minis-| Tes Catllaux, Monis ou bien à celui par , t:cjuel on approuvait la réforme électorale : avec inscription de la R. P. dans la nouvel!' ; législation. I! y aura de quoi faire des trouvailles à ce propos. — J. Joerg. Échos l,as ans LA VILLE on- Programme de la journée : iel- ait FETES ET CONFERENCES jUr Consécration de l'église Sainte-Catherine (I — A 10 heures, ouverture des portes ; i 11 hc .J et cLeiiiie, messe solenm>el'le et consécratoon clt il gli^e par S. E. le OartLIaiût Mercier, ni- Deutsche Licdcrtafel. — A S heures et qi ,na ;uu CorcJ» Artistique, concert. COURS rit polyglot-Club. — A 8 heatres trois quarts ^er Syndicat du coaninei'ce et de l'iiridustrie, réu. fcre ^ sectuoa de sténcffrapliie. Berlitz School, 8. Meir. — Langues vivantes e,s> EXPOSITIONS ge, salle Forst. — l>e 10 à 6 heures, exposlticwa on œuvres de M. Henri Hooben (ouverte justiu'a g,r_ mai Inclus). • . , Cercle Artistique. — De 10 à 5 heures, ex . U011 WiUem Paerels (ouverte Jusqu'au 30 avi -it- - ^ ? Le temps ej. Le dimanche d'hier? Hum! La lune ro voudrait-elle nous jouer un vilain tour, 0 croirait, en voyant la température nous rd ^ ver des surprises qui ne sont pas du ton ra notre goût. Déjà nous avions remis dam •ra garde-robe... notre paletot et sortions, lé] on et contents, au bon soleil qui réchauffe. On prend vite l'habitude des bonnes cho ra trop vite, puisqu'il a fallu se couvrir à i 1 veau, pour avoir donné créance au prei sourire de sa majesté le Soleil. Une maj au qui a l'air de s'entendre à merveille avei ts- voisine madame la Lune, pour nous créer ut ennuis dont ils se moquent tous les deu ,p- l'unisson. sa Le ciel semble se préparer à nous jouer ^ . eore quelques désagréables tours qui nous i ceront à frLssoner comme aux vilains je de mars dernier. Eaudra-t-i! se couvrir de ,et sieurs fils? la- Les festivals de maî Le festival de musique dramatique qui i donné dans le palais des fêtes de la Soc Royale de Zoologie promet d'être encore ] intéressant que celui de l'an dernier. Ceh fut consacré exclusivement aux œuvres I maître de Rayreuth, afin de montrer les I férentes phases de son génie, tandis qu- • festival prochain sera un résumé de déve pement de la musique dramatique, de] l'avènement du grand rénovateur Ch. W. Gluck, dont le bi-centenairo de la naissa est fêté cette année. Avec le concours de q 'B zo solistes choisies, d'un grand chœur mi bien stylé et d'un orchestre de cent musicii >Ul Frank Van der Stuoken fera entendre un ] gramane qui permettra à tous de suivre s le moindre effort l'évolution qui a suivi V~ plutôt continu© l'œuvre du grand musk viennois. 3]- Le premier concert (16 mai) commence ; c- l'ouverture et presque tout le premier a d? d'« Alceste », l'opéra le plus caractérisé II - îe Gluclv, dont'm première représentatioi Paris en 1776 fut d'une impression plus ré a lutionnai.ro et d'une portée peut-être p er grande que l'avènement des dernières couv îs; wagnériennes. L'ouverture, d'ime belle i ;n'' me, sobre et expressive, engage déjà l'act !'ié tragique ; les exclamations du peuple de TL eu salie, à la nouvelle que leur roi Admète du mourir, la proclamation d'un héraut, ann cée par un appel de trompettes, les récita as- éloquents de la^ reine Aloeste, la noble mars du religieuse, les invocations du grand-prêtre de la foule, l'oracle et les deux superbes 1 'ès d'Ailceste < Non _ ce n'est pas un ia- orifice...» et_ « Divinités du St-vx...» dém de trent qu'aujourd'hui encore l'influnece es Gluck est manifeste dans toute la musit es dramatique moderne. Mozart suit avec d'importants fragme n: de son chef d'oeuvre « Don Juan dont o es choisi le duo de Zerline et Masetto avec U1-- chœur des villageois, une ronde chantée, cc de me illustration de la grâce primesautière n- do la franche gaîté du Maître ; un air de 1 ni moureux Octavio, comme exemple de son bc te lyrisme; la scène intensément dramatique ii- l'apparition du Commandeur et la fin du iô- ducteur, puis le finale qui réunit tous es autres personnages: Donna Anna, Donna js vira, Zerline, Don Octavio, Masetto et Le le rello dans un ensemble d'un brio in imitai :é Ce dernier morceau n'a jamais été entend 1 ?s Vnvers. le Beethoven est naturellement ropréseï is par « Fidélio », dont on exécutera l'ouv il ture, le grand air si pathétique de Léonore i- le finale du 2me acte, une des plus glorieu ■s compositions d'ensemble qui aient jamais ( îs écrites. x? La* transition des maîtres classiques a 1- modernes est indiquée par Weber et Berlù :e L'ouverture, le grandiose arioso de T-vsiart le duo énergique de Lysiart et d'Eglanti ■c l'i Eurvanthe » annoncent déi à clairement Wagner de Lohongrin et si Berlioz dans ■q beautés lyriques des quintette, septuor et d n 'les 0 Troyens à Cartilage » se rattache m i. que peu à l'école italienne, .?nn in te "lu e symphonique avec (h<mirs « Chasse et Orage n prouve sans con-.este qu'il est le piécuoe des belles pages descriptives du maître Bavrco'li. La question des nouvelles darses cl La aChronique des travaux publics » qui s'occupe pas do politique,appréciant le conf: c ntro la Villo et le Gouvernement, écrit ont autres : 1 « Pour nous, toute la question se borne -eci : L'Etat est actuellement propriétaire d J* larses et des terrains aux alentours. La Vill ^ dont les finances 11e sont pas trop brillante oudra.it sa part des profits devant proven ^ lo la revente des terrains flisjîonibles. Mais Gouvernement qui, lui aussi, a besoin d'à gent, ne l'entend t>as de cette oreille. « La demande de la Ville est cependai ; 'quitable et juste. Mais nos édiles ONT MAI )UE DE PRE VO Y AN CE. C'était au momei où l'on s'est mis d'accotrcl sur la constructic les darses que la question aurait dû être soi levée. Une fois de plus, on a laissé passer moment propice. C'est d'ailleurs eu peu l'us: Te courant chez notre Administration, doi 'es méthodes sont, souvent, PAR TROP SI3: ?LES. Dans le cas actuel, on a laissé le G01 -•'ornement agir seul sans poser ni oonditioi ni réserves. Et, lorsque l'Etat est prcpriétaii lu tout, on vient lui dire: « Maintenant pai \ deux.» C'est vraiment s'y prendre UN PE TARD. « Le même système 1 »-té suivi pour la riv gauche. Jusqu'en ces derniers temps,nos nar d a t aires communaux SE SONT DESINTI RESSES COMPLETEMENT do Paffectatio do cette rive. Le Gouvernement,petit à petit s'est rendu acquéreur do tous les terrains. L Ville a laissé faire, sans se préoccuper de rier Quand, enfin, l'Etat a été maître de la situa tion, on a fini par voir le danger et l'on s'es mis à protester. Là aussi ON AURAIT D1 PREVOIR, tâcher d'arriver à un compromi avec la province de la Flandre Orientale, a lieu de laisser ses appétits s'aiguiser au poin de rendre, comme cela est devenu le cas main [tenant, l'entente des plus difficiles. a II en va d'ailleurs de même pour la réali sation du « Greater Antwerp.» PENDÀN^ DES ANNEES, l'Administration communale voulant se réserver les bénéfices de l'exten sion do la Ville, se borne à entraver les ini tiatives privées. En attendant, les causes d plus-value se multiplient pour les terrains i ——" 1 1 acquérir. Et quand, enfin, on se décide : expropriations, on s'effraye du chiffre de dépens© et les travaux les plus urgents — qui auraient été d'un très beau rapport, tamés EN TEMPS UTILE — restent en s pens. « Dans toutes ces circonstances, _ la V agit un peu comme le jardinier, qui croii no devoir s'occuper de ses fruits qu'au j ment de les récolter complètement mûrs.E se comprend qu'il y ait ainsi des décepti un peu anières.» Tout cela est trèft juste. .. n Les édiles libéraux dont Anvers est affl unj" sont des gens aux courtes,' vues, aux peti , idées, aux conceptions mesquines. Du res lorsque les catholiques créèrent les nouvea îart, boulevards, nos avenues actuelles, ne prot tèrent-ils pas en disant qu'elles resterai toujours inhabités? 1 ,aai DepuisJors, pour notre plus grand malhe mion Qg n'on^ gu^re cliangé. Borgerhout ei Deurrw Lo projet de loi portant modification < limites séparatives des communes de Borg ^osj. hout ot de Deuriie (provinoo d'Anvers) vif •il), d'être distribué. En voici l'exposé des moti Messieurs, isse Inspiré tant par le souci do favoriser l'j a le plication de mesures hygiéniques que par ser- désir d'assurer 1:embellissement de la 00 ; de mune, le Conseil communal de Borgerhoui 1 la décidé de faire l'acquisition du domaine ;ers « te Boulaer » et de l'aménager en parc ] blic. ses, Cette propriété est située sur le territo Lou- de Deurne, à proximité de Borgerhout. aier Des négociations s'ouvrirent entre les : esté torités communales intéressées à l'effet : sa réaliser l'entente sur un -f. >jet en vertu ( des quel le nouveau parc serait incorporé dans x à territoire de Borgerhout. Les Conseils oc munaux des deux localités finirent par en- rallier au projet de modification de limit for- dont ladoption est demandéo, aux Cha urs bres législatives. _ >lu- Deurne céderait à sa voisin0 environ 1 hectares de son territoire, sous des oonditic fixées de commun accord, parmi lesquelles citerai le paiement d'une indemnité 200.000 francs. lera L'adoption des nouvelles, limites consrtiti ra uno mesure des plus avantageuses pour . u? commune de Borgerhout. Elle aura égalemc 11"^1 des effets favorables pour la commune .V/P Deurne. clI|" Celle-ci pourra, au moyen de l'indemn: ' qui lui sera allouée^ faire l'acquisition de °P" propriété dénommée « Boeckenberg » et >U1S oréer un parc public. En outre, elle béne von cjera rétablissement des nouveaux qu; "ce tiers qui s'élèveront sur son territoire, da n"_ le voisinage immédiat des deux domaines 1 ^ blics. ,ns- Les nouvelles délimitations ont reçu l'appi >r0^ bation du Conseil provincial d'Anvers. El ans n'ont soulevé aucune obsenration de la pz .ou de M. le Ministre de la Justice, pour ce c aen ooncorno les services du culte, de la bienf sanco publique et de la police judiciaire; el ?ar ne touchent pas aux limites cantonales. cte Le projet de loi que, d'après les ordres 1 lu£ Roi, j'ai l'honneur, Messie' r», de seumett 1 ^ à vos délibérations, tend à consacrer l'aooo r°" intervenu entre les Conseils communaux lus Deurne et de Borgerhout. res .or" Le Ministre de l'Intériei ion os_ Paul BERRYER. L faut espérer que la Chambre saura tro ;:fb yeT quelques minutes au cours de la présen session, pour voter ce petit mais utile proje et ^ Les espions en Belgique 3n. Le « Berliner Tageblatt » vient de publi dc un article très curieux sur l'espionnage [Ue Bruxelles. Les initiés prétendent, dit-il, que la Bel^ ^ue est le paradis des espions qui opèrent se ) a P0.ur 1° compte de l'Allemagne, soit pour c le lui de la France. irn. 11 y aurait deux espèces d'espions. Les u nf cherchent à se procurer des documents mi >a_ ta ires secrets en amateurs : ce sont des patri au tes désintéressés qui s'imaginent rendre 1 servioo signalé à leur pays en achetant que Ko- que document plus ou moins important ou < los photographiant quelque ouvrago défens: [5]. Parmi ces espions d'occasion il y aurait x»- Bruxelles et dans les villes frontières des pe i]e_ sonnes tout à fait honorables. Leur zèle i I £t tempestif les rend parfois compromettants dangereux. ito Les espions professionnels se recrutent, < 5r_ Belgique, dans des classes sociale? et de nati et nalités très diverses : ingénieurs, hôtelier ;Pç marchands de journaux, cabarotiers, garçoi de oa.fé, domestiques, français, allemands, be ges, hollandais, anglais. La plupart de c gens sont mal payés. Seuls, les grands espioi ,Z- bouchent un traitement fixe. Généralemen ct l'espion n'est payé qu'à la pièce. nc Do temps en temps, certains hôtels de Bri ]e xelles reçoivent des hôtes étrangers que viei es nent voir un grand nombre d'amis. Il arrii i;o parfois que quelqu'un de ces étrangers se vo enlever une valise, mais il ne s'en plaint p: ]o à la police car il y a eu oontre-espionnage. I. „ personnel de ces hôtels serait souvent de coî 1Tr nivence: « Il arrive que le garçon du premi< ^ étago espionne pour l'Allemagne, tandis qu la femme do chambre du second le fait poi la France.» Là où les hommes ne réussiraient pas. h femmes entrent en action et lours procèdes n "( manquent pas d'ingéniosité. it Malgré les précautions qu'ils prennent pou re se dissimuler, les espions se connaissent vite Beaucoup d'entre eux, dit le « Berliner Tag{ b blatt », ont une fin tragique. Deux des plu es connus ont été trouvés noyés. Il est arriv e, qu'un de leurs chefs se vît voler sa valise dan s. un tramway bruxellois; ot, quelque temp ir après, il apprit gue plusieurs de ses aide h avaient été arrêtes dans le pays où ils opé r- raient : cela explique le but poursuivi par 1 voleur de la valise. il Notro accueillant pays ne paraîtra plu s"- bientôt aussi propice aux exploits des espions il On prépare une loi... n La propagande libérale » Un vieux doctrinaire, abonué au « Jouma II de Liège », se plaint amèrement de voir lei [• propagandistes libéraux réserver tous leun i- coups pour les « cléricaux » ot épargner lei f- socialistes. c U continuo ainsi: t « Cos électeurs ont, aux dernières élections pour la plupart voté contre le cartel parce qu'ils ne veulent pas des socialistes, n'aimant «• pas leur programme sectaire, violent, nor adéquat à leur vie paisible. Quoique n'aimant !• pas l'immixtion du clergé dans les affaires 1 politiques, ils ne votent néanmoins pas pour , les hommes affichant un programme autire-n ligieux... a ...Dans la bataille qui s'engage, si no? - propagandistes se montraient tout- aussi anti-t socialistes qu'anticléricaux, ils^conserveraient " quand même les voix des libéraux sincères ; p mais on plus, ils recruteraient, surtout dans .1 les campagnes, une quantité de voix de ceux t qui, sans aimer la droite, ne veulent à aucun - prix de l'extrême-gauche. « Ces voix qui, sous l'empire de la tactique - cartelliste de 1912, augmentèrent le chiffre P électoral clérical, reviendraient à la liste libé-. raie, prouvant ainsi que le vieux parti libéral n'est pas mort.» Lo « Journal de Bruxelles » émet à oe pro-: pos cos judicieuses considérations : J « Lo cartel n'existe plus, c'est entendu ; t-ux mais il continue à flotter sur les militant< b parti libéral quelque chose de l'esprit du et Del • les politiciens libéraux ne so débarrs on- ront plus jamais complètement de l'espril us- cartel, il est trop dans leurs tempéram leurs tendances naturelles d'aujourdvhui illc faut que l'abonné du «Journal de Liège) ait fasse son deuil,ii n'y a plus d'hommes du vi no- parti libéral, de « libéraux purs » parmi > i'. militants, les dirigeants, les politiciens de >ns parti, ou, du moins, si quelques-uns s'y t vent égarés, ils ne sont plus là que pou parade, ils y demeurent sans influence. 1 igé tes „ tc>> Plus de cartel ! ç* En Norwège, les élections viennent d'e .-er aux libéraux 31 sièges dont 9 ont été cueillis par les socialistes et 22 par les con vateurs. Sooialistes et libéraux réunis ont ' pendant enoore 206 mandats pour les d Chambres contre 174 aux conservateurs. Lo « Peuple » signale cette situation. \ croyez peut-être qu'il conclut à la créa les d'un Cabinet de gauche entre libéraux et er- cialistes? Pas du tout. _ •nt « Nous est avis, dit-il, quo la solutioi Ps : plus logique serait la constitution d'un ] veau parti du centre formé par les conse teurs et la partie modérée des libéraux.» Lo « Peuple » reconnaît qu'il est imposs i-p- aux libéraux et aux socialistes de gouvea le ensemble on Norwègo comme cela été re-m- nu impossible également en Hollande. î a alors pourquoi n'exptlique-t-il pas quel gou lit nement nous aurions en Belgique si la dr >u- perdait sa majorité ? ire La réhabilitation de la pomme de te de Quand donc aura-t-on fini de nous fou lu- à chaque instant des données contradictoii le II y a quelque temps un savant quelcon m- prétendait que la pomme de terre n'était se nourrissante. Aujourd'hui un hygiéniste es, tingué, le docteur Labbé, nous donne les : :n- seignements suivants : Pour obtenir 100 calories, il faut dépeni 08 Avec de la viande de boucherie, 30 ce ns mes ; avec des fruits frais, 19 cent. ; je œufs, 16 cent.; du jambon, 6 cent.; du de mage, 6 cent. ; du chocolat, 5 cent. ; du 1 4 oent. ; du sucre, 1 cent. ; du pain, 1 cei ie- des légumes secs, 9 a millimes » ; des pom la de terre, 1 « millime ». . nt Pour obtenir 100 calorios nous avons d de le choix entre une dépense de 30 centime une dépense de 1 « millime ». Or, oomm< té ^>ut à atteindre n'est pas d'absorber une qv la tité déterminée de matières alimentai y mais d'arriver, avec ce que nous absorbi fi*, à produire un certain nombre de calor tr- nous aurions tort de négliger la pomme ns terre dans notre alimentation. a- Avis aux personnes qui so plaignent c< tamment de la vie chère. 0-rt™ Paul Bourget, Haeckel et la religion rnonii lu ' A l'heure où M. Paul Bourget proclam à l'Académie française, que le scientisme mourait pour faine pliace à une doctrine r' la Vie, les disciples et amis d'Ernest Hse< s'apprêtaient à oélébrer le 80e annâversç de la naissance diu grand prêtre scientiiste, u- fondateur de La religion moniste. Ils ont c te bré leur grand homme sans l'éclat qu >t. espénaiient, le 1er février dernier. Et le pou résonna nce que leurs discours et leurs €nth siasmes laborieux ont rencon'tré dans âmes conitemporaines suffisait à prouver a cr bien M. Bourget a-vait raison de dire l'ai à jour(> parlant à M. Boutroux: « I^a pen . d'aujourd'hui a pour pôle toutes les id I.1- représentées par ce mot: la science et la p !t sée des encyclopédistes, toutes les idées re] e~ seinnées par oe mot: « la Raison». Haec atteignit J'âge d'homme à cette heure d'iv: j1.8 s© soiienibiste où l'on attendait que la scie nous révélât nos origines et notre destin ^ *11 resta ferme dans oette position d'atte 111 vaine. Et s'il n'en reste qu'un., je serai cei .-à l Ayant été promu Messie de la relig 'î1 nouvelle, on conçoit qu'il ait lutté pour o V server la foi à sa chimère et pour l'impo a aux autres, au prix même de la superoheu r" De quoi l'Europe entière sait qu'il ne s' a" pas fait faute. Mais les troupes soienitîiifiqi 3 n'avarient pas le même intérêt, que leur che rester l'arme au pied. Elites se sont débandé n Faine lui-même ne demeura qu'à demi fid ^ en deis temps mêmes où la débâcle ne fais que s'ébauchei-: «J'ai vu Taine, disaiit enex I M. Bourget, 9e débattre pathétiquemenit. < nant ses dernières îinnées, contre les iinévi 1S bles conséquences de ce meutrier détermer j. nie. Je ï'ai vu s'ingénier à retrouver cet u ' vers moral en caractérisant Les œuvres et hommes par les ^ bienfaisances et les mailf j_ sanoes. Il m'écrivait: «Personnel'l'eme ,e dans nies « Origines de la France contemi ç raine», j'ai toujoiws accolé la qualrificati IS » morale et 1 "explication psychologique. M "analyse préalable est toujours rigouretu »ment déterministe et 111a conclusion terr j- »inaJie est rigoureusement judicia'ire.. e (( Judiciaire ?. Aiû nom de quoi ? demande i r Bourget. Quelle sera La mesure de la biemf sance et de la niailfaisance jx>ur une activ s à laquelle le choix est interdit et qui n'< G qu 'un automatosme Lucide ? Iâx distinct! entre le Bien et le Mal siupposc que le Bi r représente un ordne et le mal un désorc libi^om'enit voulius par l'homme; qu'il doit - soumieittire à l'un, éviter l'autre. Mais, s'il s le petit pas, il ne le doit pas. Si vos réso! é tions ne sont qu'urne sonnerie dernière s l'horloge mentale, de quel droit demanc s rons-nous à la sonnerie oc qui n'était p s dans Les rouages ?L'irritation de Taine con.t ' oetitie conséquence du scientisme atteste qu ? 011 voyait trop bien La logique. Comme oe tr grand homme était aussi un très honnt s homme et que son génie _ se doublait des pli . sérieiusas verbuis bourgeoises et civiques, in voix protestait on lui, au soir de sa vie, co tre la doctrine dont s'était enivrée sa jeunes 11 n'a pu ni complètement l'écouter ni faire-taire. » ; Celte voix, Haeckel et quelques-<uns de s i disciples ont voulu la faire taire. Mais c j voit aujourd'hui qu'un intérêt les guidai Lena* insincériité éclate à tous les yeux. M. Bourdeau, dans un courageux, article d <tDébats», 1er février iqi4, marque bien ( qu'il y a de puéril et de gunanné dans l'effo de La petite chapelle soientiste: «C'est v spectacle attristant, dit-il, de voir un homti de la valeur de M. Hceckel 9e commetti ainâ avec liets Joseph Prudliomme de la dem sierlence dont Flaulx^t nous a é\roqué dar son Homaiis Le type incompaa-able et qi saluent en lui, non le savant naturaliste,ma le pcxurfondeur <les vieilles idoles, le créateo. d'idoles nouvelles. Quel contraste avec 1 dii«ginnit)é d'un Darwin, d'un Claude Bea-narc d'un Pasteur? Bien que mêlé à nos lutte '^Etiiques, Berthelot refusa de se rendi'e une de ces assemblées des dévots intoléranl de la libre-pensée que préside avec délices M Haeckel, fondateur d'une religion scient if que, grand ponitife du « Monistenbund n De plus en plus rares sont les savants qt pansent pouvoir, comme I^a Place, se passe de lTiypothèse-Dieu ». Ils rediisent presqu tous, A leur manière, comme Jules Lâche Lier « Le monde est une pensée ejui ne se pens [pas, suspendue à wie pensée qui 9e pense» car- I La aruerre mexicain sso- ' ■ du —)o( — "nïi L'INTERVENTION DES UEPUi 'J 0UES SUD-AMERICAINES. — c WII.SON AURAIT ACCEPTE LI jos MEDIATION. son Washington, 25 avril. — L'ainbassa r0U- du Brésil et les ministres de l'Argentin r la du'Chili ont rendu visite à M. Bryan auj d'hud jx>ur discuter 1a possibilité d'une î lion amiable de la question mexicaine et offert les bons offices de leurs gouvernerm On a annoncé plus tard que le prési . Wileon avait accepté les bons offices de ale" gouvernements. re" Wasliington, 25 avril. — On dit que la ser" férence à la Maison Blanche à laquelle ce~ tioipaie-nt un certain nombre de chefs eux gix>uipes du Sénat et de la Chambre occupée de l'offre faite par les représent °us diplomatiques de l'Argentine, du Brésil e ,ion de charger Leurs gouvernements. < so" sa ver de résoudre le problème mexicain. I Washington, 25 avril. — On appren< 1 souœe officieuse que le plan des gouve meruts sud-américains comprend l'éliminr ^ " diu général Huer ta sur la quelle le gouv: mi menit des Etats-Unis a insisté depuis le d diu conflit actuel. Des notifications ele l'< de médiation ont été envoyées aux repré j •" tants diplomatiques de l'Argentine, du B rer_ et du Chili au Mexique ainsi qu'au quai ' :+" général des congtitut.ionnalistes du norc Mexique. Washington, 25 avril. — Voioi le text l'offre des trois républiques sud-amériea: Dans le but de servir les intérêts de la crc est de la civilisation, en toute confiano rnir avec le plus grand désir d'empêcher une ■es? ve'Jle effusion de sang qui nuirait à la coi quo Jiité et â l'union qui ont toujours entoum pas rapports des gouvernements et des pet dis- de l'Amérique, nous, plénipotentiairef •en* Brésil, de la République Argentine el Ctoiili, dûment autorisés, avons l'hon ;er- d'offrir au gouveniement de Voti"e Excel! nti- nos bons offices pour arriver à une soîiu des pacifique et amica>le du conflit .entre Les E fro- Unis et le Mexique. Cette offre tradtiit ait, forme autorisée, les suggestions que a it. ; avons eu l'occasion d'offrir antérieureme nés ce sujet au secrétaire d'Etat à crui nous nouvelons l'assurance de notre plus haut onc plus distinguée considération. î et Washington, 24 avril. — Voici le text< ) le la réponse,de M. Wilson aux propositions an- Républiques sud-américaines: res, Le gouvernement se sent obligé de_ >ns, franchement que ses rapports diplomatie ies, avec -le Mexique étant pour lé moment ir de rompus, il ne Lui est pas possible d'ass qu'il pourra, sans délai, discuter le pla<r »ns- médiation internationale que vous prope 11 est sians doute possible qu 'un acte quel que d'agression de la part de cîeux qui — trôlent Las forces militaires mexicaines ot les Etats-Unis à agir d'une façon q-uii p nait détruire l'espoir d'une paix imméd.' mais ceci 11e jiustiifiei'ait pas une hésitatie aecepter votre généreuse suggestion actti Les protestations dans l'Amérique du S Montevideo, 26 avril. — Une manifesta avant été organisée pour protester co l'intervention des Biiats-Unis au Mexiqut aij1ti police a empêché les manifestants de se , dre devant la légation des Etats-Unis.A de une courte bagarre, au cours de laquelle :kel sieurs personnes ont été contusionnées, manifestants ont été dispersés, du Buenos-Ayres, 25 avril. — Les joum condamnent l'attitude des Etats-Unis e 'Us la question du Mexique. (je La «Nacion» dit qu'un souvenir de c qju. attitude persistera dans l'avenir des relat les des Etats-Unis avec l'Amérique Latine. >iri_ La «Prensa» considère qu'une média :tre des puissances européennes 9era.it opporti ^ _ Monnevidieo, 25 avril. — Les étudiants £05 l'intention d'organiser une manifestation en_ protestation contre la politique des Et jré- Lois. kel Le « Dioaio del Plata» et La «Aazo es. disent qu 'en présence du danger de 1 'abs< ^ tion par l'Amérique d.u Mord .des Répub K. sud-américaines, celles-ci devront s'enter pour l'écarter. ,uà_ . A VERA CRUZ ion Négociations avec les officiers américai New-York, 25 avril. — L'« Evcning Je 5er nal » annonce que M. Roi as, ministre -ie. affaires étrangères du Mexique, est p es[ pour la Vera Cruz où il \-a négocier avec officiers américains. f £ Les rebelles attaquent de nouveau Tamj ^ Brownsville, 25 avril. — Le général c \;0 stituitiannaMste Caballeax) fait savoir par télégramme de Tampico qu'il a dû ouvrio jro feu contre les fédéraux, pai'oe que ceu; jiu_ avaient die nouveau insulté les América de Tam/pico. |js_ ^ Le général Cabaliero s'empara du cimeti n-_ cri les fédéraux s'étaient réfugiés et il es nait pour la soirée une victoire définitive. a^_ A la frontière des Etats=Unis 1(." Nogales (Arizona), 25 avril. — Une bai jq' de Mexicains armés venant de Pagania a an nôtré dans< l'Etat d'Arizona en suivant Qn iiigne frontière. ELle s'est livrée au pillage a tiré sur Les Américains qu 'elle a rencontr POUR LA PROTÏiCTION DI;S RLFUGI q L'intervention des consuls ^ Washington, 25 avril. — M. Canada, o fcé sud des Etats-Unis à la ^'era Cruz, annoi ^ que 125 Américains, hommes femmes et ■ ;yn fants, allant de Mexico à la Vera Cruz e &n été obligés })ar les employés mexicains re chemin ele fer d'abandonner leur train en sc. Yripata et San Juan de la Rio. On env ne de la Vera Cruz un train pour les recueilli u ^ Washington, 25 avril. — Le contre-ami ^ Fletchor télégraphie qu'un train portant ie_ dnaipeau blanc a quitté la Vera Cruz à 10 eki matin avec 350 Mexicains. Parcourant kilomètres, L1 est ailé jusqu'à l'endroit où ij(j chenuin -de fer est Lnterrom.pu. Il a i-encon à -cet endroit un train transportant 400 ré giés étrangers dont 50 Américains qui c J1S été ramenés, à la Vera Cruz. 1Ç Poi-t Arkansas (Texas), 2^ avril. — ri_ yacht «tWackiva» a amené de Tampico 1 ^ réfugiés. Le capitaine dit que les fédéra ],, ayant voulu l'empêcher de partir, l'amiral a glais est monté à son bord et a arboré le dt peau britannique. I^e yacht put alors se rfi? ^ tre en îxniite sans être molesté. a! Les réfugiés dissent que la région pélax fèro est généralement déserte. | La Vera Cruz, 25 avril. — M. Canod ÎS consul cles Etats-Unis, apprenant que i >e Américains retenus prisonniers à Cordol t sont en grand danger, est parti pour dénia in der au général Mass de garantir leur sésouriit c Le consul d'Angleterre part de son cô e pour se mettre en conwniunic<ition a\>ec l j_ amtonités mexioaiines au sujet des ressorti [S sants britanniques. QUE FERONT LES ETATS UNIS is Attaquer ou attendre? r Washington, 2^ avril.— M. Shivelly, mer a bre de la commission des relations étrangèr [( diu Sénat, a annoncé en revenant de la Ma .s son Blanc] v qu'aucune nouvelle opérât k à offensive ire strak entreprise à moins d'êt s nécessitée par quelques troubles au Mexiqn . ou par quelque mouvement des fédéraux c _ des constiftufàonriaMstes. \jc sentiment général qui se manifesta aujourd'hiui dans les milieux i>airîementair< i était en fcweiur de la reprise de l'offensiv r On estime généralement que l'on s'expo® ^raiit à <! ■■- <• iiplioations internationales : l'on se be>.-ti à attendre à la Vera Crua qi d;les Mexicains attaquent les premiers. . La presse parle dans le même sem e L'enseignement industriel ■ï et professionnel 1" en Belgique X: —>°(— ont m nts. lient Sa situation légale. — Ses ressources, ces Ses besoins con- Après que l'on s.'est. convaincu de l'iiiipor-par- banc© ele l'enseignement technique proiession.-des u el, que l'on s est rendu compte ue son ox-;'esi oension dans ie pays et que l'on a vu comment ants Cet enseignement est organisé, on s'étonnera t du très fort d'app;eneue que cet enseignement l'es- n'a aucune existence légale. Il n existe, en effet, en Belgique, aucune loi sur l'enseigne 1 de professionnel et technique. La raison en esl >nne- pout-ôtro que le gouvernement n'a pas cru tion u0voir prendre l'initiative de la création d'é rme- p,0lessionuelles et communales 011 bien ébut encore doivent leur ex-istenoe à l'initiative >ffne privée. sc,rî" Sans doute le gouvernement n ignore pa* fésil sos créations ; il les encourage au contraire el rtier y ^ surveilla comme nous l'avons dit. même assez étroitement. Mais, encore une fois, son action no s'exeroe nullement en vertu do la 2 loi. Co sont des arrêtés ministériels pour L ne?' plupart qui régissent la matière et en vertu P3'1^ desquelles le gouvernement et plus spéciale-' €t ment le miiiistèr'e de l'lndust4-io et du Tra va il, de qui ressortissent les questions d'en-. ?" seignement technique, dirige et contrôle tou- tes ces organisations. ip*!P Le gouvo! nement est d'ailleurs si bien con-I vaincu de l'importance de l'enseignement in-dustriel et technique que. dans les bureaux -n'1!^ du ministère do l'Industrie et du Travail, 1 a créé toute une organisation chargée exeslu-"'r" sivçment do s'occuper de cet enseignement. A -■ous sa tête se trouve un directeur général du mi-J_UlS nistère auquel est adj9int un inspecteur d'é-n,t L tat à qui incombe le soin de surveillance et d< re. oontrôle de l'enseignement technique. c e,," A côté de ces fonctionnaires., il existe un 0 Comité supérieur technique t créé par arrê-, Ae té roya.l du 25 juin 1906. Ce Conseil se com-des Posô 21 membres au plus., non compris le directeur général et l'inspecteuT général d'é-diirc tat qui en font partie de droit. Il a un carae-Mjes tère purement consultatif et délibère sur le* 'ter- questions que lui soumet le ministre de l'in-joer dustrio et du Travail, concernant le dévelop-1 de peinent et l'organisation de l'enseignemenl ■sez. industriel, professionnel.ménager et commer-x>n- cial. Chacun de ses membres a le droit d'ap^ x>n- neler son attention sur tout objet qui rentre lige dans sa compétence et de prendre l'initiative anr- d'une proposition à soumettre au gouverne* tate, ment ou d'un vœu à lui exprimer. >n à L'arrêté royal permet ati ministre d'invi-elile. ter à assister à une ou plusieurs séances des >ud personnes qui, par leur position ou pîr leui tion compétence, sont à même d'éclairer les tra-ntre vaux du Conseil sur des objets déterminés. Si la l'on tient compte encore de ce fait que le ren- gouvernement demande tous les ans au parle-r>rès ment le vote des crédits qui lui permettent plu- l'accorder des subsides aux écoles industrielles les et professionnelles, on aura énuméré toua les cas dans lesquels le pouvoir central et le aux pouvoir législatif ont à intervenir dans l'en-ans seignement technique, dans son organisation et dans son développement. Cette situation ette répond évidemment au caractère national qui oms 7eut le moins d'intervention possible et qui veut laisser la plus grande liberté,même dans ti°n le domaine de l'enseignement professionnel me. ot technique, aux initiatives privées. C'est 0111 peut-être un bien, aussi longtemps que ces <'e initiatives suffisent 0 leur tâche ; mais il peut ats- 30 produire d : o situations où oela n'est plus le oas et où l'intervention de la loi est néces-1 " • saire sous peine de compromettre l'existeneîe >rP" même de bon nombre d'entreprises d'ensei-•ues gnement des plus intéressantes. dre ~ On s'en rendra parfaitement compte quand on aura vu comment les institutions existent en ce moment et lorsqu'on se sera demandé ns fi cette situation peut perdureT sans de gra-"5" ves préjudices. des ■» * * La question qui se pose avant tout est celle des ressources des institutions d'enseigne-ljco mont technique et professionnel. Comment ^ ces écoles parviennent-elles à couvrir les frais un considérables généralement, que l'enseigne-. ^ nient leur occasionne? San- doute,dans bcau-._cj coup de oas les écoles eréées par des indus-ins trie-s ou pi.r des associations d'industriels trouvent leurs ressources dans les moyens, mis ^ à leur disposition par les fondateurs mêmes, p/ Mais il faut reconnaître que o'est l'exception et que ces écoles n'étendent leur action que dans un rayon passablement restreint et sur hJç une population ouvrière bien déterminée. p£. ïïllles no répondent pas à des besoins géné-raux et leur cas ne peut pas être considéré c: comme général ou constituant îa règle.Il faut és. considérer ces établissements d'enseignement technique tout simplement à un autre point ES do vue et les classer en établissements e)fft ciels et en établissements libres.Cette distine* >n- tion, qui se fait à proçc»s de l'enseignement 10e primaire, doit être malntenne à propos des ;n écoles techniques ou professionnelles. Cette Mit distinction est d'autant plus n. v • -saire? quo du c'est d'après elle qu'il convient d'établir les tre ressources dont les éooles de? deux espèce» >ie disposent . r. Le gouvernement, dans la distribution cU nal scs subsides, il est vrai, ne fait pas de distine>-Le tion. Il intervient également dans les dépen-h. ses des écoles officielles et dans celles des éco-10 les libres,et cela d'après une règle bien déter-'0 rainée qui ne comporte guère d'exception, tré Pour l'attribution des subsides, le gou'-or u- nement ne tient compte que du fait que 1'^ "n1 oolo qui sollicite son intei-vention répond par son enseignement au but que se propose U ^ ministère : développer l'enseignement techni-.S° quo ot professionnel sans préjudice à l'intérêt L,x général. Dès que l'établissement d'enseigne-n" ment technique satisfait aux conditions ré-"a" glcmentaires le département de l'Industrie et du Travail accorde les subsides suivants: 5Q .. pour oent sur l'achat extraordinaire d'outil-lage et de première installation. Sur le budget du fonctionnement normal, û' ies subsides de 1/3 quand il s'agit d'institu-es tions où l'enseignement est surtout manuel ^ et nécessite l'emploi d'outils et d'une grande quantité de matière première, les subside» ; vont jusqu'à 2/5 du budget de Técole.» Qc Ces subsides sont les mêmes, nous le répé-^ bons, i>our les écoles officielles ou communa-" les et pour les écoles libres. Il va de soi que pour ces dernières, il y a lieu de dire : aSum-mum jus summa injuria ». 1_ Voyons, en effet, ce qui se passe lors do 1a ^ création d'une écolo officielle d'un côté et •_ d'une école libre de l'autre; et supposons que ^ les eleux écoles soient organisées en -vue de -e l'admission d'environ 150 élèves. rj Pour la viLlo qui crée une école officielle, la question ne présente pas de difficultés trèe ît sérieuses. Elle décide d'affocter h l'école en question un local qui lui appartient et elle y ;. installe son institution d'enseignement pro-î- fessionnel et technique. Pour l'école libre 51 la situation se présente tout autrement. Elle .e ou plutôt son Conseil d'administration se met on quête d'un terrain approprié dont il faut faire l'acquisition. Puip on instruit l'école et

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Dieses Dokument ist eine Ausgabe mit dem Titel La Métropole gehört zu der Kategorie Oorlogspers, veröffentlicht in - von 1914 bis 1918.

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