La Métropole

3177 0
close

Warum möchten Sie diesen Inhalt melden?

Bemerkungen

senden
s.n. 1914, 26 April. La Métropole. Konsultiert 02 Mai 2024, https://nieuwsvandegrooteoorlog.hetarchief.be/de/pid/m03xs5kf2z/
Text zeigen

Over deze tekst

Onderstaande tekst is geautomatiseerd gemaakt met OCR (Optical Character Recognition). Deze techniek levert geen 100% correct resultaat op. Dit komt mede doordat oude drukken moeilijker te lezen zijn met software dan moderne. Dat betekent dat er onjuiste tekens in de tekst kunnen voorkomen. Er wordt gewerkt aan verbetering van de OCR software

CHETEZ VOS ARTICLES de sport CHE2 ILYSLAGER™2 35.PL.DE MEIR tTTnn«r.rj.i»■■■■» nu—O 21e Année No S15 3E3 LA MÉTROPOLE LONG m. Ç.80-0.90- LOO PRIX, FV*O- MALLES &VALÎSES : SACS DE DAMtS - i "■ ~~ i OLYSIAGER EES2S L. 3S.PL.OE MEIR Dimanche 26 avril 1914 ■■■ — — — ——— iLnnoiices . abonnements le numéro Journal quotidien du matin le niiero "p^^so Dtu ...... i ....... k Annonces financ.ll » I 00 Faits divers fin ld. • 200 Sli mol» • • Ë' ! ^ m S5" Réclames La Usne, » I 50 La Ville ld. • 5 00 Trots mots. ............ fe Tous les jours 59.ruedes Peignes, Anvers Le dimanche & ^J^StoX *SENTIS? On s'abonne A tons tes bureaux de poste et aux facteurs. qj ,nA,« vers «"dresser à ''AGENCE HAVAS : étranger, te port en sus- ds 4 a 10 Administration: » 3519 de10a!6 f Bruxelles >£$£<?«££* Ke/uîifô, ,2u "o^VateL"^^ CliAli^l'.S page» Rédaction^ Téléphone 617__| _ P^es UUl» ! |_a METROPOLE d'aujour'dh paraît sur 12 pages I Science I pourtou: ■ four eu contre l'engrais chimiq Il s'csfc produit en ces derniers tem. I 'dans lo monde des «savants» de l'ag [ culture, un mouvement d'idées très £ m rieux, qui paraît du reste devoir q ! éphémère, mais sur lequel il est bon d' I tirer l'attention du grand public : céd* Bf à une espèce de marée de scepticisme c I a envahi assez récemment plusieurs des < ■ ! maines de la science pure, on a mis H doute, une fois de plus l'efficacité de l'< [ grais, et plus spécialement de l'engr; ! chimique. De la même façon qu'on a assisté 1' I dernier, en microbiologie, à un reto I offensif des anciens adversaires de P I teur, qui, dans le but d'ouvrir la port* ■ la génération spontanée, ont reprod V leurs critiques sur les expériences célèb l du grand savant catholique, on a vu, < puis quelque temps,des hommes de sav reprendre tous les arguments qu'on av I fait valoir, contre toute évidence, il } un domi-siccle, pour combattre les ici de von Liebig sur les engrais, idées ( on cependant amené de si heureux p fectionnements dans la technique ag cole. Nous savons bien qu'il faut prendre attaques cum gra.no salis, et qu'elles co: tituent la plupart du temps le résultat discussions de cabinet. Elles n'en prése tent pas moins un certain danger en Bens que, répandues dans le public, el trouveraient tout de suite l'appui des : trogrades, des retardataires et des imu bilistes, qui s'en serviraient vdlooitic comme d'un prétexte pour éviter t-out « fort, toute recherche, toute aspirati* vers le progrès, et qu'au total leur efJ serait donc des plus néfaste. Aussi co vient-il d'examiner ces arguments d'i I peu plus près et de les discuter avec s I vérité. En réalité, les savants de l'agricuitu ■S qu: essaient ue discréditer la valeur d engrais jouent sur le6 mots. Ou pluté ■ ils exploitent habilement les points ofc W curi si nombreux qui existent toujou dans nos connaissances sur le mécanisr de, substances fertilisantes, sur la fc ■ tilisation elle-même, et ils s'en serve ■ pour nier purement et simplement cet ■ action. On a dit avec raison que c'est pài I que la science n'est sûre de rien qu'e H avano toujours, et cela est vrai en agi I nomie comme dans tout autre dépar I ment de nos connaissances positives. H donc parfaitement exact qu'il ne fa I pc. considérer comme des vérités absolt I ce que les agronomes nous proposent H croire, mais seulement comme des vérit I relatives qui représentent cependa I Y optimum do nos connaissances sur \ I point donné à un moment donné et qi I si elles doivent être déclarés erronné I demain, seront toutefois remplacées ii I médiatement par une vérité meilleure. 1 I les savants brûlent aujourd'hui ce qu'i B adoraient hier, en revanche, ils ne ma H quent jamais de nouvelles idoles. Ce H veut-il dire cependant que les prineip H essentiels sur lesquels est basée l'agron ■ mie moderne doivent être déclarés fau: Rien ne permet de le croire. Certes, dans cette science si utile et qi H ft déjà tant contribué à notre bien-et ■ en augmentant le rendement du sol, bea ■ coup de questions sont âprement dise ■ tées. Il en est ainsi, notamment, poi ■ l'absorption des matières hydrocarboné ■ et azotées, pour la forme assimilable < ■ l'acide phosphorique, pour la transfo ■ mation des superphosphates et des phe I phates précipités, pour la façon dont 1 I nitrates se comportent dans le sol, poi I l'action des terrains acides sur lès e I grais phosphatés, pour l'osmose des se I argileux, pour les causes de la chloros I pour l'action des engrais chimiques s I les matières humiques, pour de très no] I breux problèmes do la bactériologie agi ■ cole. Mais qu'est-ce que cela prouve? Q I l'agronomie a fait faillite, qu'il faut j ■ tr le manche après la cognée, renvoy m- chez 1j marchand les sacs de superphe ■b phate, acheter du fumier et revenir H tous les errements, aux méthodes pui I ment empiriques d'autrefois? Pas ■ moins du monde! Cela prouve tout si: ■ plement que nous avons encore, que no ■ aurons du reste, toujours beaucoup à a I prendre, qu'il faut continuer à expé ■ menter, à étudier, à chercher, et que I qui a déjà été acquis constitue un pi W grès. Tout cultivateur intelligent co] H prendra cela, et ne se laissera pas sédui ■ pa les plus brillants sophismes, habil I ment présentés. ■ Que font par exemple les réformateu ■ dont nou^ combattons les thèses rétrogr ■ des? Ils discutent par exemple les thé ■ ries en cours sur la valeur des terr ■ mesurée par leur teneur en azote. C ■ estimo par exemple qu'une terre est c ■ fertilité moyenne quand elle renferme ■ Pour 1,000 de cet élément. Et alors o ■ cite toute une série do faits qui contr-I disent cette assertion. On a, dit-oi I signalé des terrains maraîchers deux fo: ■ aussi riches en azote et en acide pho; ■ phorique que 1e meilleur fumier de fe: ■ Die et qui, à certaines époques de l'annéi ■ Do donnent plus que des récoltes médit ■ cre9. De-, Américains, Lawer et Gilber ■ ont découvert plus de 1 pour 1,000 d'azot ■ dans des terres où du blé donnait à pein ■ ^,]cot'°^^res à l'hectare. On remarque qu ■ «lie terre qui, d'après les chimistes, pr ■ 'ait riche en tous les éléments utiles es ■ cependant très sensible "à l'action des er ■ erais et que, dans telle autre, qui parai I pUv.r°; les engrais ont une moindre ei ■ mon^re que, souvent, il n'y I cm S? Prcsclue P*15 de relation entre le ■ Entités d'azote, d'acide phosphoriqu .a S jet de potasse d'une part, et la fertilité du sol ou ses besoins en éléments fertilisants, d'autre part. On raconte aussi que les savants américains du Bureau des Sols apprécient plus les propriétés phy-— siques des terres, leur salubrité, que leur valeur chimique, l'exposition du terrain à l'air et aux intempéries, les traite- . ments cuituraux, le drainage, etc. On cite Delage et Lagatu qui disent que les éléments normaux de la terre végétale, qui ^ sont ,-estés tels que dans la roche origi-nellë, sans altération, se dissolvent dans l'eau et servent d'aliment aux plantes, et on se réfère à Milton Whitriey qui enseignent que tous les sols, aussi bien des terres fertiles en chaux de Pensylvanie iuo les terres noires des prairies de l'Ouest, aussi bien les sols sableux des terrains d'ailuvion que les terres usées de Virginie, renferment tous les proportions pareilles de nitrates, d'acide phospho-P?> rique, de potasse et de chaux. ri- On tire aussi argument do la faible 3U~ quantité de matières minéra'es que la '>re plante emprunte au sol pour nier l'ixtili- ; afc_ té de l'engrais. Un terrain pauvre en : ^ azote, qui ne contient que 0.5 pour 1,000 ui de cet élément, renferme à l'hectare, sur ^°" une épaisseur de 30 centimètres, 1,800 ki-en los d'azote. Or une récolte de blé de 36 -B" hectolitres ne tire du sol que 70 kilos "s d'azote. A quoi sert donc, conclut-on, d'incorporer des engrais nitrés à une terre prétendument pauvre d'après l'agron o-ur mie? ^ Tous ces « arguments » paraissent assez ; a judicieux à première vue, et aux yeux ^ du profane. Mais la question change de rcs faco si on l'examine d'un peu plus près. Ie" En ce qui concerne d'abord la teneur 3i.r en azote, ou en n'importe quel élément ^t d'une terre pauvre, on oublie que l'élé-a ment qui s'y trouve n'est assimilable par 6e® la plante que dans une très faible propor-lul tion. L'engrais a précisément pour but de lui fournir, toute préparée, une nourri- riture qu'elle peut absorber presque directement.305 "Sn second lieu, et en thèse générale, on ^s" oublie, ou on fait semblant d'oublier "e qu'aucun agronome digne de ce nom ne n~ considérera la composition chimique ^ d'une terre neuve comme le critérium ■°,s exclusif de sa fertilité. Il sait que l'ana-"e_ lyso chimique ne donne jamais qu'une lo" indication, qu'elle ne dit rien de l'ap- : titude du sol à favoriser les multiples bx~ réactions qui solubilisent les aliments des )n plantes et qui sont, en grande partie. ei' sous la dépendance de ses propriétés phy-11_ siques, circulation de l'oxygène, de l'azote de l'air, échauffement, faculté de : conserver l'humidité, présence de micro- ; bes utiles. Or, toutes ces propriétés sont !e encore actuellement difficiles à appré-es cier. t • • ' s' Lo grand critérium de l'agronome, c'est l'expérience et il s'en servira en toute oc- ' casion pour rectifier ses mesures, ses r analj'ses et ses estimations. Il saura aussi que, clan~> certaines limites, le fumier or- ^ dinaire, qui apporte l'humus au sol, est . indispensable, et il ne négligera pas non ce plus le rôle de la chaux. * , Mais il accordera un rôle en vue à la >0_ chimie, qui lui apprend à combiner les ^_e_ divers engrais pour former un tout mieux . jj pondéré qui lui a révélé le rôle de cha- uj. cun des éléments minéraux dans la for- e mation de la plante, et qui lui a enseigné fje la valeur des engrais non organiques. ^ Quoi qu'en puissent penser leiirs mo- pk clernes détracteurs, les engrais chimiques ln jouent dans la culture intensive un rôle • tout à fait éminent. On a beau invoquer eg certains faits, il est certain que les en- a_ grais chimiques seuls permettent d'incor- . porer au sol ces doses massives d'éléments | |s indispensables dans un nombre énorme ,j_ de cultures. Si l'on songe que certaines ■ ia cultures légumières par exemple expor- ' ag tent par an 1,150 kilos d'éléments miné- ' j. raux «à l'hectare, qui nécessiteraient f 123,000 kilos de fumier, si l'on veut bien 1 se souvenir en outre que beaucoup de jj plantes ont besoin, pendant une courte i ,€ période de leur.existence, d'aliments ri- r t_ ches.et abondants, on reconnaîtra que le j_ rôle de la chimie en agriculture ne peut ir être sous-estimé et que ceux qui nient son l influence ne tiennent guère compte des ^ j€ nécessités pratiques de la culture moder- , r- no- c. S~ Deleatur. r 1 r -X=e»-C"5S=K-0' • n- 's Le port d'Anvers „ ] >r et les conditions du travail n- ; 'i- On sait que les conditions actuelles d'ecn- bauohage des ouvriei-s au port d'Anvers, lais- , jc sent beaucoup à désirer, et ces conditions de- , e_ vront nécessairement être modifiées, avec er l'extension prochaine des installations. ^s_ Le problème de la distance a déjà fait l'ob ; jet do nimitiples recherches do la part d'orga-nismes s'occnpant de la réglementation du travail au port, parmi lesquelles 1' « Union Ie pour la protection du travail au port • qui n- s'est dépensée en efforts louables; une soJu-us tion définitve, donnant satisfaction tant aux p- ouvriers qu'aux patrons, n'est pas encore in- j "i- tevenue jusqu'ici ce Une ioi oblige les patrons à afficher dans' a un endroit bien visible un règlement d'ateuie. indiquant toutes les conditions du travail, heures ,préavis, etc. ; mais ces règlement. re n'existent pas on ne sont pas appliqués. Le c- travail est dès lors réglé verbalement^ et ii n'est pas rare du tout de voir s'élever de-rs contestations qui souvent dégénèrent en oon-fiits. Ce sont donc les circonstances seuiles qu . dictent les conditions de travail. ,s Kn face de cette situation et dans l'intention de sauvegarder les intérêts vitaux d< , . notre port l'«Antwerpsche Dokwerkersbond» 'c union professionnelle reconnue, a formulé le-1 trois positions suivantes qu'elle recommandé -n à la bienveillante attention des organisme; 3- intéressés : ; i 1. Les intéressés devraient s'entendre pour s l'acceptation de contrats de travail ; ! 2. S'entendre pour l'élaboration du tarif gé-' aérai de salaires, et 3. S'entendre également pour la création '' d'un Conseil permanent d'arbitrage et de ' »- conciliation^ qui réglerait les différends en-/, déans les vingt-quatre heures. t e ■ c t « AVIS t . A cette époque de l'année le nombre de nos q , ibonnés se rendant en villégiature, est consi-iérabie. Pour faciliter la prompte exécution 1 '®s mutations, nous prions instamment nos q abonnés de vouloir bien nous rappeler leur g incienne adresse en nous communiquant leur U g nouvelle adresse. j( L'Actualité y rfij Ç/ {• Les fautes du président Wilsoi rliO président des Etats-Unis, le Dr Wilson, a fourni définitive'uout li preuve que les oapacités de l'bt mm i'Euii. ne lui sont pas données on abondance Q lui manque certainement 1a qualité si né îessairo au diplomate de tenir en toutes cir constances très largement compte des oontin gences de la situation devant laquelle il s< trouve et de faire entrer dans son calcul c< [jue Bismarck appelait très justement le i impondérables ». Parmi ceux-ci, il mettai m tout premier lieu l'effet que pouvaiem ivoir ses actions politiques sur l'opinion eu -opéenne. Le chancelier de fer — co n'es' in secret poutr personne — a usé et abusé de a presse précisément parce qu'il attachai nie si haute valeur à l'opinion publique e i ses manifestations. Le président Wilson m iemble pas du tout avoir le même souci. Au brement il n'aurait oertainement pas commû les fautes aussi grossières que celles dont l i'est rendu coupable jusqu'à présent dans les affaires mexicaines.Un diplomate du premi-'a empire a dit un jour: « C'est plus qu'un cri aie, c'est une faute. » Le Dr Wilson a com mis de ces fautes qui sont plus graves que de* jrimes. Tout d'abord, il s'est obstiné avec un entêtement que l'on ne s'explique pas à vouloir faire tomber Hûerta que les puissances européennes cependant avaient reconnu commt président de îa République mexicaine et que 'ambassadeur des Etats-Unis à Mexico qu s'appelait aussi Wilson avait proclamé le seu îonimo capable de maintenir l'ordre dans le >ays. Qu'importait-il après cela que son élection no fût pas absolument régulière et que lans son élévation à la présidence il fût entré une part de violence plus forte que la pari le droit? En proclamant la nécessité de faire ïomber le président Huerta, le président Wil >on s'est donné les apparences d'un niais oi l'un cexpiin. Pour ceux qui admettent comime sincères les scrupules manifestés par le I)i Wilson à l'égard de l'élection du présidenl Euerta, le président des Etats-Unis est ut loctrinaire ignorant les réalités du mcmdc moderne et pour les autres qui ne croienl >as à ces scrupules, le Dr Wilson est tout t,utre chose. Or, incontestablement, ce sont ;es derniers qui sont en co moment en majo •ité. Nous ne nous chargerons pas de dire ils so;nt dans le vrai, mais les apparence? :ont partie des « impondérables » dont il faul ^nir compte. La seconde faute du président Wilson, c'est l'avoir préféré au président Huerta des brigands qui se sont affublés du nom de_ « ex>ns-iitutionnalistes » et dont l'action lui paraît le ce chef légitime et légale ! C'est cependant >ousser la naïveté un peu loin de croire quf \L Wilson ait pu se laisser tromper par des ebelles qui sont plutôt de véritables brigands t d<îs assassins que des champions du droit iolé par le président Huerta. Il est clair que le président Wilson a voulu ssocier ces rebelles à son œuvre de conquête u Mexique et les faire travailler pour lui. Ici enore il a commis cl es fautes graves. ,es rebelles se sont révélés ses maîtres en liplomatie. Garranwt lui fait savoir qu'il 'opposera à toutes les mesures hostiles au Mexique, car le ohef des rebelles ue se laisse >as duper par l'affirmation hvnocrite de M Wilson qu'il fait la guerre à Huerta et nul-ement au Mexique. Cette déclaration du chef •ebelle a produit une véritable consternation i la. Maison Blanche et Wilson a supplié les >riga-nds dans un manifeste qui a été public" •anime on le sait il y a deux jours de ne pas 'abandonner. « Fort bien, dit Carranza, à me condition: c'est quêtons me fassiez reconnaître comme président du Mexique. « Pour le moment donc, les rôles apparaissent îettement et Wilson travaille pour les rebel-es en attendant que ceux-ci lui livrent le Mexique quand ils seront victorieux. Au dehors M. Wilson s'est soucié de l'opi lion anglaise exclusivement. Lorsqu'il avait ini par calmer les appréciations de l'Angleterre en lui offrant l'abolition des privilègef Lccordés aux navires américains passant pai e canal du Panama, il a marché résolûmen-! entre, le président Huerta. Il restait ce]>en-tant à se soucier d'autres facteurs encore lûinrae du Japon et surtout des Etats de l' A uérique du Sud. Si le président Wilson s'ob-tine à vouloir conquérir le Mexique ou même me partie du Mexique, il pourra se considé-er comme le fossoyeur de la doctrine de Mon-oë. Les Etats de l'Amérique du Sud, comme ? Bi-ésil, l'Argentine, le Chili, etc., ne se oucieront pas de faire du panaméricanisme enre Menroë pour se faire mancrer par leî itats-Unis. Ils tâcheront de s'assurer I'ap-ui des puissances européennes et en France n a pensé que lo voyage du p-ince Henri e Prusse dans l'Amérique du Sud est une reuve qu'à Berlin on est très attentif an éveloprv°m""+ -1" conséquences de la po-tique de M. Wilson. Dans ces cond:lions, la nenivelle de la pro haine retraite du secrétaire d'Etat, M. irvnn, qui ne peut pas partager les respon-abiliiés des fautes personnelles de M. Wil-on devient assez vraisemblable. T/e p~ésident Vilson apparaîtrait dans un isolement qui l'aurait plus rien do splendide, mais qui se-ait bien mérité d'autant plus qu'il montre-ait ce président sous son véritable aspect. - J. Joerg. Les carleilistes knteux Le cartel continue à produire ses effets lans tout le pays. Tandis qu'à Bruxelles nous e voyons obtenir l'absolution pure et simple le toutes les fautes des radicaux-socialistes fil Conseil des hospices, à Mons il vient de aire tomber un mandat d'échevin aux mains lu citoyen Rolland. Le « Hainaut » xsouligne fort bien la portée exacte de ce fait : « C'est, dit-il, le Collège qui a proposé ce lioix à l'assemblée et cette proposition n'é-ait que l'exécution de l'engagement écrit xigé des libéraux par les socialistes, lors de a' conclusion du cartel communal qui a ou-ert les portes de l'antique hôtel de ville de -Ions à trois socialistes. » Ainsi se poursuivent les destins, ainsi 'affirme de plus en plus la dégringolade 'un parti qui depuis l'institution des Con-eils communaux, avait toujours eu une aelmi-istration communale doctrinaire ou radicale omogène. » Cette" aberration a été voulue et préparée «ar la majorité du Conseil qui a assuré ainsi on'abdication complète et fatale pour une chéance qui n'est peut-être pas éloignée. » Les augures de l'hôtel de ville se sen-aient-évidemment menacés lors des dernières lections communales ; le renfort des socialisas leur était indispensable pour ce-ha.pper à i catastrophe, ils l'ont sollicité et ils ont con-3nti à toutes les exigences que lu a ri arme ré-[amait d'eux. » Aujourd'hui ils paient, en attendant u'ils expient. » C'est très juste et cette abdication n'est ue l'image de ce qui se produirait pour le mvernement du pays si nous devions assis->r au triomphe du cartel hypocrite d'au-urd'hui. Echos ^ fai LA VILLE I! êti Programme de la jO'jruec : se6 1 boi FETES ET CONFERENCES va: Cerolo Catholique. — A -i lieui-es et demie. r<> préseM.ati<xxii de « Jiieob Van Artevclde » par « De t<), Zonmebjot.ni. ». Ordarwaoht. — A 7 heures au « Burgerkri'ng ■. , représentation théâtrale. * Cerolo Speranza. — A 7 heures, au Orand OaJé de des BilJaircls, con'cerl de pa!a. ce^ Avicultura. — A 11 heures, à l'hôtel Wagner : foi: coniléretnce ixur M Louis Druimel ; « AinmeniatioTi nie de La voLailILe ». qu Oavidsfonds. — A 10 heures et demie, à l'hôtel Wagner, assemblée générale. Vlaamsch Handelsverbond. — A 10 heures el demae, fuu Local, longue rue Newe, 42. assemblée générale. Cercle d'Etudes photographiques. — A 9 lieiures n réainnon au a Git&chotei » pour une excursion au flJ parc Oogell>. ' COURS Berlitz School, 8. Meir. — Langues vivantes. EXPOSITIONS Co Sallo Foret. — De 10 à 6 heures, exposition, des couvres de M. Honrri Houiben (ouverte jusqu'au 11 lQ! mai Inclus). r Cercla Artistique. — De 10 à 5 heures, exposi-tion Willem Paerels (ouverte jusqu'au 30 avril). "j c Les communications aux bassins Les observations dont nous nous sommes 1 Tait l'écho, il y a quelques jours, à propos des y communications au port, nous ont valu de r® uouvedles remarques, surtout en ce qui con-cerne l'interruption de la circulation par l'ou-verture des ponts: c'est véritablement le rè- 1 » çrne d-u caprice et de 1a haute fantaisie. Il ar-rivo constamment qu'un pont ayant ét? ou- Pivert à la navigation, les édusiers ne se don-nent pas la peme de rétablir la circulation, ^ après le passage des bateaux, sous le beau pré- - ^ texte qu'ils en attendent d'autres; ocr, avant (jer que ceux-ci n'arrivent, il se passe souvent un j^n . quart d'heure à imo demi-heure. Pendant cc p0 teanps-Ja, qui permettrait vingt fois la ma- jjoi nœuvre des ponts, la foule s'amasse, lé char- U( ri âge s'accumule, et tout le monde perd inu- ;eR tilement un temps précieux. Les réclamation.1 restent sans effet: il faut attendre ou faire le ^ro détour Cependant, dans ces cas-là, il serait si facile au personnel des ponts de faire preu- ( ve d'un peu de'bonne volonté ,d'avoir pour me le public un peu d'égard qui lui coûterait g0, bien peu de peine 1 _ ce71 Les nombreuses personnes ayant affaire teu au port seraient encliantées de voir .Qui-de- no Droit donner des instructions en ce, sens, en me attendant mieux. cite l>OT Lo repos de samedi après midi 1 La Chambre syndicale du syndicat du com- l'r^ merce et de l'industrie a lancé un appel aux patrons en vue de voir généraliser dans tous les bureaux do oornaneice l'octroi aux om-ployés, le samedi après-midi, du congé large- j ment mérité. Nous reproduisons ci-d^SSous un"> partie de oet appel, convaincu que les rares patrons qui sj°' n'ont pas suivi le mouvement encore s'em- c 10 presseront de le faire : Beaucoup de maisons de commerce ont pris la bonne habitude de fermer les bureaux le son samedi apros-midi pendant la saison d'été. vel D'autres, où la cliose n'était pas pe>ssible, ont , . réduit les heures de travail de manière à ne (, pas retenir les employés au delà ele quatre ou ,° cinq heures. Là où on ne pouvait pas intro-duire ce soulagement, les patrons ont consen- en ti à n'exiger la présence au bureau que du 'Of* nombre d'employés strictement nécessaire * pour assurer le sei*vice et se mettre à l'abri a0B des imprécis. De oette façon les employés ont pu à tour de rôle bénéficier de ce repos par- ne< tiel. , 0011 Grâce à oe bienveillant concours, le repos s,on dominical a pu être plus eomplet. Bien des i besognes ont pu être achevées le samedi, mê- ^ me sans réclamer un temps précieux le di-manche, alo~s que les exercices de la garde 1 civique et d'autres charges pèsent déjà s' 'en lourdement sur les employés. La vie de famiilile y a ti-ouvé son comfpte et fs les patrons ont pu constater que dès le début -tle la semaine, ie travail avait été repris avee' ndus d'activité par un personnel, qui avait 1 ç eu le temps et l'occasion de refaire ses for- l* ces. 3 Une excellente Idée a e] Nous avons déjà fait connaître à nos loc- Ch; tours l'Union coloniale, qui gioupe, en vue du de rendre leur actions plus effective, toutes na* les sexîiétés s'occupant du Congo. U1 est question de fonder un organisme pa^ beI| reill pour les principales sociétés belges d'ex- sa^ pansion. * La Fédération nouvelle vise à embrasser tous les groupements qui, dans un esprit dé- .. -sintéressé, poursuivent le développement de: llcc relations économiques de la Belgique avec 1 » co" pays étrangers. E y a pHace, dans cette Fédération, pour beaucoup de bonnes volontés :les rn: promoteurs ne manqueront pas d'y faire ap- , pel. ^ , Cet organisme pourra d'ailleui-s rendre •l'importants service au commerce belge. et Une exposition de poupées î\'aniez pas croire qu'il s'agisse d'une expo- T sition pour le seuil plaisir des petites" filles, du C'est beaucoup plus sérieux. D ne faut pas ma manquer, à votre prochain voyage à Paris, de uni visiter, au Trocaciéro. l'exposition des pou- de pees réunies par Mie Konig : c ce sera un plu voyage à travers l'humanité d'hier et d'au- I jourd'hui ». Ainsi parlent les oracles eio la tes presse. Et, ma foi, ils n'ont pas tort: leçom ont d'histoire, puisqu'on y voit Jeanno d'Arc et l'a la clame de Coucy; leçons de géographie, L'i puisque toute la France est Là, et toute l'Eu- rai rope, et les autres parties du monele ; leçons I d'ethnographie, puisque les mousmés et les qui négresses voisinent avec des Bretonnes et les lai ArUîsiennes, et, mêane, le(?ons de folklore, car Le on y apprend toutes sortes de coutumes popu- 'à 1 iaires : si la feinme d'Ouessant porte les che- 'e" veux courts, c'est que, en tout temps, le vent f souffle sur son île, et si vous voulez connaître la fortune d'une-femme de Bretagne, il suffit :'['s le compter "les galons dont sa robe est ornée. rev Vous voyez que, en somme, on a bien fait ser d'oxposer, au T rocade ro, les poupées de Mlle Konig ; eililcs habitaient rue Gay-Lussac et s'y n's" trouvaient fort délaissées. Aujourd'hui qu'ei- fcra les sont accueillies dans un grand musée de ^Pî Paris, personne ne peut plus las ignorer, per-sonne ne voudra manquer aux devoirs de poli- 51111 tesse envers de si aimables dames. '1G^ —: de 1 Les sauclsses'du kaiser Un -dimanche matin, le département des cuisines de l'empereur d'Allemagne fit à un charcutier de Potscïam une importante commande de saucisses et de jambons. lie charcutier, recevant la communication téléphonique de la bouche même du boucher de la / cour, n'hésita pas un seul instant et envoya gin par un livreur cycliste les marchandises ele- Ho mandées. cha Jusqu'ici rien que de très naturel. Mais en plé route le livreur fut arrêté par la police, ei me cela ne lui parut plus si naturel. Malgré ses ron protestations et celles de son patron, il fut li- ne vro aux tribunaux, en raison de la loi vi- ligi sant le repos dominical qui ne pouvait être cor violée, même pour le service de l'empereur. d'à ?our sa défense, le fournisseur impérial lua qu'il avait agi d'après l'article « T 1 pour l'exeîcution immédiate de ce qui ntérêt public » et dit que les provisii 'il avait livrées devaient servir à la >tion des dignitaires de la cour que Ton jvait pas décemment laisser mourir m. Il dit encore beaucoup d'autres c , aussi logiques, semblait-il. ue tribunal répondit avec non moins de 1 ls que les dignitaires de la cour pouvait e traités avec autre chose que des sau< et du jambon, si bonnes que fussent mes choses ; que les cuisines impériales ent se munir de provisions pour le dim: S comme lo fait toute bonne ménagère di it bon pays, et que l'empereur n'occup •une position exceptionnelle devant la jq kaiser, ses fidèles sujets, tout lo m-enfin, a trouvé cela fort bien dit et 1x qu'il y avait de plus naturel, sauf tou ; lo charcutier condamné à cinq mark cl nde, qui prétend dans le bas de la v< il n'y a plu3 de juges en Allemagne... ■ >^eo-<- filtres -Je Braielk rrespondanco particulière de la «Mctropo i assurances sociales. — Projets insuffisa nsnt étudiés. — Discussions hâtives angereuses dans leurs conséquences. Réforme de l'instruction judiciaire. — liscussion scolaire au Sénat. Samedi Lprès avoir fait durer pendant des m des mois la discussion générale du pro loi scolaire, voici que la minorité a ji t à coup que... quatre jours de discussi térale pour l'examen d'un projet était b: s qu'il ne faut. î'est l'ahurissante histoire que nous enti les raconter hier après-midi à la Cliamb Camille Huysnians fut le délicieux pin< s-rire qui, avec le plus grand sérieux, ne on ta cette histoire. Ividemrasnt, la loi scolaire tendait à ace des millions aux couvents, n'est-ce pz réalité, la loi scolaire coûtera, comme îllet l'a démontré, un peu moins d'un n i destiné aux instituteurs libres, tan. » le projet de loi sur les. assurances soc d'après les chiffres des gens les plus n és, nous entraînera à cjuelquo vingt nto millions. Sans conteste, ça n'a aucu vor tance. les messieurs ont défendu avec at±ian it ces pauvres contribuables, auxquels vemement entendait demander quelqi taines do mille francs pour les instii rs, du moment où il s'agit seulement d trentaine do millions à prend-e aux n ; contribuables pour-une seule catégorie ►yens, de quoi se plaindrait-on et à qi discuter? £h bien I quoi qu'on pensent certains me s de la gaucho, il est encore eles gens ite qui n'entendent pas se laisser mei si au doigt.et à l'œil, d'autant moins qu sont pas rassui"és du tout sur l'efficac projets en présence. )t co ne sera pas en cinq pauvres peti rioes — environ vingt lieuses de_ dise i — que l'on parviendra à élucider « ses encore très confuses et sur lesquel mn accord ne paraît exister. 1 paraît donc ianpossible que l'on_ pui ger à aboutir pour le 8 mai, quoi qu' illent penser certains gauchers. #a vérité est que la question mérite — b subir — un examen approfondi de la p< spécialistes. Evidemment, la commissi XV en comprenait, mais eles spécialis matière d'organisation mutualiste seu it; oe n'est pas porter atteinte à leurs n s que d'affirmer qu'il n'y avait pas uairo parmi eux. • r, des actuaires seuls ont la compéteT essaire pour dire de manière précise ^ du irait l'application des règles que 1' ible vouloir édicter ainsi, à l'aveuglet is la bousculade d'une fin de session, luelqu'iin ne se lèvera-t-il pas pour le cl. Jiciteanent, pour proposer à fa Chaml ieulo e:hose raisonnable qui reste à voyer les diverses propositions en prést À l'examen d'une commission de spécial qui, pour la rentrée do novembre p in, fournirait une étude approfondie eise sur la portée de chacune ele ces p itions ? ouhaitons-le, mais il est temps qu'on c les yeux. * * * I. Cart-on de Wiart, ministre de la justi< éposé hier après-midi sur le bureau de imbre le projet depuis si longtemps atte sur la reforme du code de procédure ] !e projet, qui a une très grande importai d à consacrer trois principes nouveaux, oir : ) Il sépare nettement les fonctions de j et les fonctions de juridiction ; ) Il décide l'exercice des fonctions de j judiciaire par le ministère public sans trôle du juge ; ) U organise un régime d'instruction cc âiotoire. }e projet aura l'avantage d'être étudié r hommes compétents et avertis. 11 revie à la Cliambre mûrement étudié et 1' it espérer que la Chambre pourra l'enté en novembre, sans s'attaixler à d'oiseu: intenninables discussions. te Sénat a termine la discussion gener projet de loi scolaire. Elle dure cinq ines. Et pas un argument nouveau, t > idée originale n'a figuré dans ce fati discours lus et souvent mal lus pour part. I paraît ejue les jeunes sénateurs social sont décidée à l'amender encore et qu: préparé une invraisemblable collect: mendements à déposer à chaque artic n d'eux, notre confrère Lekeu s'est, ] >-il, fait inscrire à chaque article. 1 va en résulter, à moins que les libéra rongent leur frein en silence et exprime is les couloirs l'insuccès que leur cause c ittituele des socialistes, n'y mettent le 1 it no se décident, à exprimer ouverteme p désir d'en finir. »es socialistes veulent, dit-on, que le < se prolonge au delà des élections. Il jltera pour ncxs pères oonscrits la joie enir siéger, tandis que la Chambre, el i en vacances. lais quoi que puissent faire les obstructie >es la loi accordant d'amélioration itements aux instituteurs sera mise Jioation cette année. Le seul résultat-tes ces discussions interminables sera de plement de déranger pendant des sem encore nos pères conscrits. Et le pique 'histoire est que les gauchers en ce môme sont pas moins ennuyés que les droitie q o—<- MONITEUR du 25 avril irmée. — Le major Mallegro, du lie lent de ligne, et le capitaine oommand< teilet, du 1er régiment de ligne, sont i rg<3s de leurs fonctions de membres si xnts du conseil d'aptitude de l'arrondis it de Saint-Nicolas-Termonde ; ils se îiplaoés, dans ces fonctions, par le capit commandant Hannoff, du 1er régiment ie, et le capitaine en second Ronsse, ps des transports de la première divisa rmée. in- L'AKT tj IX L Li AN U m | LES ARTISTES BELGES m- au Salon da la Société Nationale iot Paris, jeudi. c >nj ■ , , f ris- La participation des artistes belges au pre-ses mier ouvert des deux Salons de peinture de c le- l'année est trop importante oette fois pour . in- que nous attendions le secxmd avant d'en par- s i*is 1er. Non seulement eux que nous avions eu c ait plaisir à signaler l'année dernière ont soumis oi. Je nouvelles toiles à notre appréciation, niais f >n- d'autres, qui n'avaient pas exposé, ont en- 1 »ui voyé des couvres tout à fait remarquables ! te- dont on doit les remercier en même temps f 'a que les féliciter. L'école belge en somme est p >ix ici représentée par une quarantaine do toile: intéressantes. Ce n'est pas peu do chose. c En tête des artistes non seulement de cet- c — te école mais de tout le Salon, je placerai ain- r si M. Victor Gilsoul, dont les trois paysages c - sont d'une finesse do dessin, d'une vérité de i1 iv couleur, d'une distinction d'art vraiment émi c JiJ uent-es. On rêverait indéfiniment devant le 1 « Coin paisible », un vieux# parc automnal un bassin dessiné en a Miroir d'eau », où se l reflètent les tons roux des arbres et la façade c e* du château Louis XIII qui s'étire au fond ; devant la e Nuit lunaire » au bord de la mer m; belge, dans les brumes laiteuses où pointent e quelques falots de barques ; devant la « Pla- :I — ce en Brabant », aux tons enveloppants et c endormis de soir d'été. 1 Autres paysages: ceux de M. Léon J. J. ]-• Houyoux, impressions d'hiver ou d'automne, étangs entourés d'arbres, toiles pleines d'air b ,€. et de soleil, fines de ton ; ceux de M. Mar-cel Jefferys, qui cherche surtout la justesse an du ton dans ses promenades parisiennes et r cn qui a « croqué » tout vif ces vues de Seine y ou de rues ; ceux encore de M. René de Bau- r in~ gnies, un village dans la neige, très fin ; de _ ^e' M. Georges Baerwolf, encoro un coin de Pa- c :e" ris : de M. Emile Olaus, dont le faire est sorn- t >us maire, mais large, et l'impression évoquée c pleine de soleil : « Le vieil arbre »j ® I»es fau- c >rp cheurs », « Le pommier en fleurs » ; ele M. f." Félix Denayer, joli et simple horizon de •i* champs; de M. Grérard-Jae-obs, d'Anvers, 1 un j( fin croquis de la nature, l'autre vue de l'Es- • *s caut, à Anvers; de M. Henri lloidot. Verger en fleurs ; de M. Ferdinand Willaert, deux lo~, vues du canal à Bruges, d'un effet très vrai. ou Mais voici d'importantes études de figures. r ne On ne peut souhaiter expression plus vraie. t 0 plus simple en même temps et d'une plus c l?" heureuse couleur, que le « Retour de tra- ç vail » de M Georges De Sloovère : deux ou-ies vriers au regard sérieux, aux tons _ chauds. 'u~ marchent comme enveloppés du soleil qui se •' " couche ; c'est là du bon et beau réalisme. Le 1fr i Mois de Marie », do M. Léon H. Marie : Frédéric, est tout un grand triptyque cv idem-10■ ment plein de portraits, qui nous intéresse moins, sauf comme types de mœurs, parce ' que c'est>vraiment donner beaucoup d'imper-a tance à trois groupes de fillettes et de reli- ' gieuses en prière. Ix> faire, dessin en cxju-.i ;. leur, est d'ailleuis d'une netteté et d'un : 1 scrupule pemssés jusqu'à la sécheresse, qui of- c , frent un l>ien curieux contraste avec les scè- r nés, importantes aussi comme proportions, mais d'un pinceau presque brutal, de M. r Gaston Haustrate: « Fin de dîner », do M. [ Frantz Charlet: a Famille hollandaise », très £ belle toile d'ailleurs, rivante et simple, ou de M. Camille Nicolas Lambert: scènes de genre, amusantes comme vérité de mouve-. ments et fondu des personnages dans l'am- , , biance du paysage, « Un beau jour à la ci ' mer » et a Crépuscule ». Il y a plus de finesse élégante, sans cc.-mp- t « ter l'attrait des types évoqués dans les deux c > toiles de Mme Valentine .. Willaert-Fontan : « Après le dîner, en Zélande » et « La let- c tre », une jeune fille en costume zélandais, 1 qui arrête un instant sou rouet pour 1-iro une '-s lettre. a_ La fillette » de M. Hermann Cour- -tens, qui fourrage parmi les fruits d'une ta- ( " ble aijx lourds tapis, est d'une gamme de : 1 colora biens chaudes bien curiouse, d' un vrai 1 caractère. Très vigoureux encore, très aclie- '< cé comane étude, est « Le mendiant » de n grandeur nature, de M. Jef Leempoe-ls ; la lumière y est distribuée de la plus heureuse • " façon. En contraste, son autre toile, « Les " mouettes », en toute grâce féminine: deux : . jeunes femmes contemplant au bord de la mei c les flots sur lesquels s'ébattent les mouettes ; 'j " c'est une symphonie en gris-blanc. A part je noterai parmi les plus charmantes " peintures cl© genre du Salon les trois envc>is de M. Herman Richir, qui oomme M. Gil-soul, n'avait pas exposé en ces dernières an-la nées, c Le châle rouge », une grande jeune ^ femme qm se drape, le « Portrait de Mlle J. ' H. », « Le regard dans le passé » sont des "œuvres d'un pinceau élégant, d'une"couleur ce avenante au possible. « Relevons enfin diverses études curieuses -£ comme les « Diligences flamandes à Gand > de M. F. Willaert, d'un ton amusant; l'es- bti pèce d'allégorie a A l'école de Satan », où , ^ M. Kurt Peiser, d'Anvers, nous montre ur j j" petit enfant à qui l'on fait boire ; « La mère v et l'enfant » de Mme Jenny Montigny ; « I/e __ coin de cheminée de Mlle Lucie Jacquart, lef fleurs (anémones ) de M. Val-Synave, a Le a, bateau rouge » de M. L. Ch. Crespin, natu-'' res-mortes, comme encore les pomanes, les 0" poissons et le broc vert de M. Hubert Mon ^ rj_ wissen, d'Anvers, grasse et chaude peinture. ! Quelques dessins ont encoro été envoyés : un intérieur hollandais, par M. Bartholomé. une autre vue de PEscaut à Anvers, par M. | i Gérard Jaeobs; puis trois aquarelles, fleurs, i ,e concert, atelier, par M. Marcel Jefferys, et ,r • * un pastel de fleurs, par Mme Bertho Art. ; Mais un seul sculpteur figure ici, M. George " Minne, avec une statue testée de a .Débar- j-cleur ». En général, c'est pour l'autre Salon jg_ que se réservent les sculpteurs. Notre pro-chain article enregistrera sans doute de plus nombreux envois fcur cet art. Henri de Curzon. >a li ^ Au palais de Bruxelles , 3t- Le Roi et la Reine, venant du château de i io- Laeken, sont arrivés au palais do Bruxelles li ni hier, à 10 heures et demie du matin. A 11 heures, lo chef de l'Etat a reçu en audience lé olennelle le nouveau ministre cl u Brésil, S. n er Exc. M. de Barros Moreira, qui a présenté o de au souverain ses lettres l'accréditant en Bel- p le ^iciue. q Dans les voitures de gala de la cour, le co- 1 m- lonel Macs, aide do camp du Roi, a conduit r\ de lo diplomate au jvalais. M. de Barros Moreira ' en a été présenté a Sa Majesté par M. Davi- v de rnon, ministre des affaires étrangères. b n- Au cours de l'audience, très cordiale, le d ai îloi a dit combien il était neureux de consta- b ni ter lo développement des relations ex>mmer- 1« nt oiales et industrielles avec le Brésil, rs A l'issue de cette réception, le nouveau mi- a — nista-e de Chine, S. Exc. Ouang-Rong-Pao. q conduit au palais avec le m'rne cérémonial par t le colonel comte de Jonghe d'Ardoye, aide ele o oamp, a, lui aussi, présenté ses lettres de n créance. Le ministre de Chine a également .s 5té pressente par M. Davignon, ministre des ré- affaires étrangères. •nt Le Roi a reçu vers midi en audience de lé- congé S. Exc. Seiseddin Bey, ministre -de -ip- Turejuie, qui a présenté les lettres mettant s se- fin à sa mission diplomatique en Belgique. # e •nt Les nouveaux ministres du Brésil et de Chi- ? ai- ne et l'ancien ministre de Turquie ont en- t de suite été reçus par la Reine. p du Vers midi et demi, les souverains ont quit- d on té le palais de Bruxelles pour rentrer au b ûhâifta-» de Laekôa, La guerre mexicaine —)o{— A LA FRONTIIiRF DU MEXIQUE Engagements autour de Laredo New-York, 24 avril- — L/w fédéruiu» ains cxmt dyna urité à. Nisevo I^amedo U» bu«vo« es douanes, le théâtre, lo bureau d«-> 1 mairie et un m«il> \ fanti*-. les ont éclaté en eiifvô^în^-s euitiroits l f* iméricaiins postés sur « frontière e»m_ tiré, ur les fédéraux aussitôt cp.'«* ccuat-ci ox* oinmencé à employer îa dynamite. Suivant une autre information, les trompe» klérales epui se trouvaient dans un train te >n.^ de la frontière ont fait feu œnitne les Lméaioaiins ap>erçus sur l'autre côté de U. ronirière. I-^es Américains n'ont fait que rv-09 ter. Laredo, 2$ avril. —_ Nuevo Laredo a été ynamité et eist en ruines maintenant. Des oiuips de feu ont été tirés hier par los_ fédé-aux de plusieurs madsons. Les Américîiar» nt riposté avec des mitrailleuses. Doux /lex'icains ont été tués. TI n'y a aucun e-*poir e pouvoir--se rendre maître de Korosend ou 'on commence à allumer des incendies. Laredo n'a subi aucun dommage matériel. )eux Mexicains ont été tués pendant qu 'ils ssaviaienit de dynamiter le pont internarionaL A VER A CRUZ La T. S. F. et les navires de jîuerre La Vera Gruz, 24 avril. —_ Les iméricaiji et anglais ont décidé de reserver haque jour six 1 ieures; rcâpectivcni«^iw 'emploi dé la télégraphie sa,ns fil. Les dn*iaw cures resiamtes seront laissées aux vai^sea-ux e ^lierre des autres nations qui se les répar-irexnt enti'e eux. Les réfugiés I^a Vera Gruz, 24 avril. — Un -train de éfu^âés a amené ce soir le chargé d'aff:iir«^s rilanniei'ue et des civils, pour la phipaai d.y cmiiics et des enfants. Les Américains rescriit à tout le monde ele ne pas sortir «le hez euix après 7 h. diu sc>;r. Les Ainéncaiins ont maîtres de toute la ville. Ils avaient f;iêt e 2 à soo prisonniers dont ils ont relâché uai nand nombre. Les pertes des Mexicains Washington, 24 avril. — On estime que :•« portes des Mexicains à la Vera C-ruz sont e 12 t tués et iq^ blessés. A MEXICO Démonstrations anliaméricaines Mexico. 24 avril. -- A minuit la fonle a vis à Sîac un magasin de bijouteries appartient à lin Américain. J>a police a assisté à e pillage sans intervenir. Les ressortissants français, allemands et nglcis de Mexico sont prêts à s." réunir an. remder moment, sur certains points, qui sont pprovisionnés, de façon à résister à un sàège. Ix> gouvernement a fait renvoyer tous l«s mployés américains, anx voies -feirécs rnexi-aines. Les seuls ira-ins qui circulent s»vvt. ikioés sous, la surveillance du gouvernement. La Vera Crus:, 25 avril. —- On raconte que > fils du président Huerta se troinviuii à la ke des manifestants quand ceux-ci abaJ/ti-ent la statue de Washington à Mexico et u'il a attaché lui-même la corde qui servit à enverser la statue. Sept Américains et un Anglais ont ét r-étés dans un train à Fierro-Blanoo, p;ur 6d6raux. On dit que les Américains s\M*orv» probablement exéoutés. M. BRYAN NEGOCn: AVEC LES REBELLES MEXICAINS Les avertissement an général Carrants Washington, 24 avril. — Les représentants es constitutionnalistes ont eu avec M.Brm ;ne conférence à 1 rs9ue de laquelle ils ont Slégraphié au général Carranza pour hâ onseilJer de rester neutre. Washington, 25 avril. — Dans le message u'îl a envoyé, hier ;uu général Carranza. M. «ryan déclare que les Etats-Unis retireront Hurs force-s du Mexique quand ils aurore içu satisfaction. Il ajoute que le_ général larratiza observe une attitude hostile, qu'il n traînera tout le Mexique dams la guerre, a cause dus rebellles sera perdue, car a«U«rs î générai! Huerta sera nommé en perma-ence.UN COUP DE THEATRE Carranza arrêté par le général Villa? New-York, 24 avril. — Une dépêche d'Al-uquerque dit que selon les nouvelk-s reçues ar l'admiindstration des chemins de fer. le énéral Villa a arrêté et emprisonné le géné-itl Carranza. CONGO — x — Les chemins de fer du Mayumbe La commission spéciale chargée d'examiner projet de loi approuvant la convention m-u'venue entre la colonie et la Société des îemins de fer du Mayumbe s'est réunie ven-redi. Avaient été convoqués: MM. Bertrand, u Bus, Mechelynck, Schollaert, Van Cau-elaert, do Limburg et Woeste. La commission est favorable à la eejuven-on qui, d'après les membres de la majorité, mclra ele très grands services au Bas-Congo. Ello permettra de diminuer les tarifs. Lo tpport-, assure-t-011, sera prochainement dé->se.Distinction. Le gouvernement français vient d'accoler la oroix de chevalier de la Légion d'hon-eur au commandant Moulaert, commissaire ?néral du Moyen-Congo à Léopoldville, en ré->mpense des services rendus par notre con-itoyen à nos voisins de la colonie dû Congo •ançais. Les Allemands et le Congo. M. F'-anz IColbe, dans une revue hebdo-îadairo: « Das grossere Deutschland », prend xrrément not~e défense contre certains re-rocîies de M. Emile Zimmermann. On se rappelle que M. Zimmcnnann dnjt» m étude intitulée: « Was ist uns CentraJ fricaP " prétendait quo la Belgique était nimée d'intentions hostiles aux intérêts al-)man,is.M. Kolbe, mieux informé, écrit: a Je ne suis pas cl'accord avec Zimnusp-lann dans son appréciation de l'attitude bel-e à notre égard. En effet, il ne convient as de reprocher constamment aux Belge/ u'ils luttent contre^ nos efforts en matièr« e voies 'le communication et qu'ils veulent 011s « bluffer » ; depuis l'avènement du Rod Ibert, l'administration coloniale^ belge a tra aillé avec uno loyauté complète et avec eaucoup de zèle. Il résulte clairement dea éolarations du ministre Renkin au Parlement elge que les Belges ne. songent pas à s'ist»->r de l'Afrique orientale allemande. » a Nous constatons avec plaisir, dit le XXe SiècJe », que M. Kolbe voit plus clair uo M. Zimmermann, et nous souhaitons qu» 3us les coloniaux allemands _ se rendent >mpte à son exemple des véritables senti-îents quo nous nourrissons à l'endroit dea .llemands conïnie de nos autres voisins. » La T. S. F. au Congo. Ti'installation du poste de T. S. F. de Kh> kassa est terminée. Lo po9te est ouvert an ïrvice public. Il a été monté en trois moia t comprend un pylône de cent mètres (qui st actuellement le monument le plus élevé de mte l'Afrique centrale) et neuf habitation* our le personnel de la T. S. F. Le po«te e Lusambo est commencé. Il sera vraisemblablement prêt pour le mois d'août. poste de Basankusu, sur la Lulonga, •

Over deze tekst

Onderstaande tekst is geautomatiseerd gemaakt met OCR (Optical Character Recognition). Deze techniek levert geen 100% correct resultaat op. Dit komt mede doordat oude drukken moeilijker te lezen zijn met software dan moderne. Dat betekent dat er onjuiste tekens in de tekst kunnen voorkomen. Er wordt gewerkt aan verbetering van de OCR software

Er is geen OCR tekst voor deze krant.

Over deze tekst

Onderstaande tekst is geautomatiseerd gemaakt met OCR (Optical Character Recognition). Deze techniek levert geen 100% correct resultaat op. Dit komt mede doordat oude drukken moeilijker te lezen zijn met software dan moderne. Dat betekent dat er onjuiste tekens in de tekst kunnen voorkomen. Er wordt gewerkt aan verbetering van de OCR software

Er is geen OCR tekst voor deze krant.

Over deze tekst

Onderstaande tekst is geautomatiseerd gemaakt met OCR (Optical Character Recognition). Deze techniek levert geen 100% correct resultaat op. Dit komt mede doordat oude drukken moeilijker te lezen zijn met software dan moderne. Dat betekent dat er onjuiste tekens in de tekst kunnen voorkomen. Er wordt gewerkt aan verbetering van de OCR software

Er is geen OCR tekst voor deze krant.

Over deze tekst

Onderstaande tekst is geautomatiseerd gemaakt met OCR (Optical Character Recognition). Deze techniek levert geen 100% correct resultaat op. Dit komt mede doordat oude drukken moeilijker te lezen zijn met software dan moderne. Dat betekent dat er onjuiste tekens in de tekst kunnen voorkomen. Er wordt gewerkt aan verbetering van de OCR software

Er is geen OCR tekst voor deze krant.

Over deze tekst

Onderstaande tekst is geautomatiseerd gemaakt met OCR (Optical Character Recognition). Deze techniek levert geen 100% correct resultaat op. Dit komt mede doordat oude drukken moeilijker te lezen zijn met software dan moderne. Dat betekent dat er onjuiste tekens in de tekst kunnen voorkomen. Er wordt gewerkt aan verbetering van de OCR software

Er is geen OCR tekst voor deze krant.

Over deze tekst

Onderstaande tekst is geautomatiseerd gemaakt met OCR (Optical Character Recognition). Deze techniek levert geen 100% correct resultaat op. Dit komt mede doordat oude drukken moeilijker te lezen zijn met software dan moderne. Dat betekent dat er onjuiste tekens in de tekst kunnen voorkomen. Er wordt gewerkt aan verbetering van de OCR software

Er is geen OCR tekst voor deze krant.

Over deze tekst

Onderstaande tekst is geautomatiseerd gemaakt met OCR (Optical Character Recognition). Deze techniek levert geen 100% correct resultaat op. Dit komt mede doordat oude drukken moeilijker te lezen zijn met software dan moderne. Dat betekent dat er onjuiste tekens in de tekst kunnen voorkomen. Er wordt gewerkt aan verbetering van de OCR software

Er is geen OCR tekst voor deze krant.

Over deze tekst

Onderstaande tekst is geautomatiseerd gemaakt met OCR (Optical Character Recognition). Deze techniek levert geen 100% correct resultaat op. Dit komt mede doordat oude drukken moeilijker te lezen zijn met software dan moderne. Dat betekent dat er onjuiste tekens in de tekst kunnen voorkomen. Er wordt gewerkt aan verbetering van de OCR software

Er is geen OCR tekst voor deze krant.

Over deze tekst

Onderstaande tekst is geautomatiseerd gemaakt met OCR (Optical Character Recognition). Deze techniek levert geen 100% correct resultaat op. Dit komt mede doordat oude drukken moeilijker te lezen zijn met software dan moderne. Dat betekent dat er onjuiste tekens in de tekst kunnen voorkomen. Er wordt gewerkt aan verbetering van de OCR software

Er is geen OCR tekst voor deze krant.

Over deze tekst

Onderstaande tekst is geautomatiseerd gemaakt met OCR (Optical Character Recognition). Deze techniek levert geen 100% correct resultaat op. Dit komt mede doordat oude drukken moeilijker te lezen zijn met software dan moderne. Dat betekent dat er onjuiste tekens in de tekst kunnen voorkomen. Er wordt gewerkt aan verbetering van de OCR software

Er is geen OCR tekst voor deze krant.

Over deze tekst

Onderstaande tekst is geautomatiseerd gemaakt met OCR (Optical Character Recognition). Deze techniek levert geen 100% correct resultaat op. Dit komt mede doordat oude drukken moeilijker te lezen zijn met software dan moderne. Dat betekent dat er onjuiste tekens in de tekst kunnen voorkomen. Er wordt gewerkt aan verbetering van de OCR software

Er is geen OCR tekst voor deze krant.
Dieses Dokument ist eine Ausgabe mit dem Titel La Métropole gehört zu der Kategorie Oorlogspers, veröffentlicht in - von 1914 bis 1918.

Bekijk alle items in deze reeks >>

Zufügen an Sammlung

Ort

Themen

Zeiträume