La Métropole

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s.n. 1914, 11 Juli. La Métropole. Konsultiert 10 Mai 2024, https://nieuwsvandegrooteoorlog.hetarchief.be/de/pid/rn3028qk04/
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LA MÉTROPOLE « 21e Année No 191 Kciitioii AJBO isrisnFcivrFnjxrjrs Us «s ...... ï ....... ix. 16 - Sbi moti . ............ fr S — Trois mois. * 60 On t'abonne 4 tous les baratta de poste et aux facteurs. ETRANGER, te port en sus; Pour la HOLLANDE, s'abonner de préférence aux bureau» de poste, plutôt qu'au journal même. le numero 5 CENTIMES Journal quotidien du matin le numi Tous les jours de 4 à 10 pages 59,ruedos Peignes, Anver: Administration: » 3519 Rédaction : Téléphone 617 Le dimanct de 10 à 11 pages 5 CENTIMES Annonces : la petite Chronique sportive la ligne ligne . -. . fr. 0 30 fr. 3 OQ Annonces financ.ld. » I 00 Faits divers fin i(L » 2 00 Réclames la ligne, » I 50 La Ville lcL » 5 00 Faits divers corps id. » 3 00 Emissions Prix à convenir Pour toute la publicité, sauf celle de la province d'Anvers, s'adresser à l*AGENCE HAVAS : à BRUXELLES t 8, place des Martyrs, à PARIS : 8, place de la Bourse, à LONDRES : n3. Cheacside E. C. Samedi 11 juillet 1914 UM M LUI! Correspondance particulière de la «Métropole J-e bill d'amendement et les volontaires c J'Ulster. — M. Joseph Chamberlain. — L comte de Wemyss. Le 6 juillet. c Les bilis ont leurs destins », dit le bo fîewace, « habent sua fata libelli ». Celui qu le gouvernement vient de présenter à ] Chambre des Lords pour amender la loi si; ie « Home rule »... quand elle aura été adoj tée, commence sa carrière sous des auspioc médiocrement favorables. Le marquis ci Lansdowne, chef de l'Opposition, veut bie donner à entendre que l'on pourra s'arrangea à la seule oondition de concéder aux Orai cistes tout ce qu'Us demandent, — o'est-fi cire l'exclusion à perpétuité de la provinc ft'Ulster tout entière des opérations du « Hc me rule ». Afin d'appuyer les revendication du noble lord, le général sir George Richard P>n, « commandant en chef des volontaires d Ulster », vient de lancer un ordre du jou autorisant ses hommes à porter publiquemen leurs armes et à résister par la force à qui ©onque tenterait de les leur enlever, — c'est à-dire aux représentants de l'autorité. Pou braver ainsi le gouvernement, il faut que le Orangistes soient certains que l'armée n marchera pas contre eux. Le récent inciden au camp du Curragh leur a donné cette assu fance. Les Unionistes triomphent, mais peut être auront-ils un jour à regretter leur vie toire, car elle portera un coup fatal au prin oipe de l'Empire qui est pour eux d'une im portance vitale. Ainsi que l'écrit au « Times j M. Bourassa, le plus français des Canadiens inais aussi le plus Canadien des Français, s les chefs des armées de terre et de mer s ar rogent le droit de décider dans quelles cir Constances ils marcheront ou ne marcheron pas, cette doctrine aura une grande réper pussion dans l'Empire en général, et au Oa tiada en particulier. Le Dominion est oon stamment invité à contribuer sa quote-pan à l'entretien des forces de terre et de mer de .l'Empire, mais il regardera à deux fois avanl d'obtempérer à cettx. invitation, lorsqu'i viendra à penser que dans l'éventualité où i gérait attaqué, les officiers qui commandeur! les forces impériales diront peut-être qu'ii n'entre pas dans leurs intentions de le détendre.* * * Des morts, selon un vieil adage on nt doit dire que du bien. Dans ce cas il ne faudrait pas parler de M. Chamberlain, car i n'y a pas beaucoup de bien à dire de lui. Pourtant il est impossible de laisser passeï sdus silence la disparition d'un tel homme. Essayons donc de dire uelques mots de lui ©n nous efforçant de ne pas violer la charité et de respecter la vérité. Joseph Chamberlain naquit en 1836 à Camberweli, l'un des faubourgs de Londres. Son père était cordonnier, et passait pour réussir dans son commerce. Des la plus tendre enfance du fameux Joe on cite un trait caractéristique de lui. Il fréquentait une école tenue par une ■vieille demoiselle nommée miss Pace. Un iour la maîtresse entendit un grand vacarme dans la. oour, et sortit pour voir de quoi il s'agissait, et découvrit que ses jeunes élèves ayant fondé une société pour le maintien de la paix se battaient pour décider qui en serait le président. Joe Chamberlain était au premier rang de ces belliqueux pacifistes. En 1854, il partit pour Birmingham où son père avait un cousin, M. Nottlefold, qui avait une petite fabrique de vis. Chamberlain père mit des fonds dans l'affaire, et le fabricant rrit le fils pour associé. Celui-ci ne tarda pas faire preuve d'aptitudes commerciales considérables. Il réussit à produire des articles de qualité supérieure à meilleur marché que ses concurrents, et à écouler une grande partie de ses produits à l'étranger en adoptant les méthodes commerciales _ du continent. Bientôt la fabrique de Birmingham prit un développement immense, et le jeune associé fit de bonne heure une fortune considérable. _Un homme qui faisait si bien ses propres affaires fut jugé capable de bien gérer les affaires publiques, et en 1869 il fut élu conseiller municipal, et quatre ans plus tard maire de Birmingham. M. Chamberlain n'était pas à cette époque animé de cet esprit d'impérialisme échevelé qui lui fit plus tard perpétrer de si grands crimes. Dans un discours adressé à ses administrés, il leur disait: «Je vous avoue que l'esprit de clocher est si fort chez moi que je considère avec plus de satisfaction notre annexion des services dii gaz et de ï'eau,ainsi que notre frontière scientifique sur le terrain des améliorations que les résultats de oette politique impériale qui nous a donné Chypre et le Transvaal » ; Les idées politiques de Joe Chamberlain étaient à cette époque fort exaltées. Il était ouvertement républicain. En 1870 il félicita le peuple français t d'avoir échangé un empire fondé par le meurtre, continué par la fraude et effondré dans la corruption contre une libre république. » (Elle est jolie, la a libre république!) Vers la même époque, il publie dans la « Fortnightly Rcview > un article dans lequel M exprimait les idées les plus avancées. Mais ce fut en 1874 que la situation devint vraiment critique Le prince et la princesse de Galles devaient faire à Birmingham une visite officielle. Comment le jeune maire républicain allait-il recevoir l'héritier du trône? Le bruit courut un instant que M. Chamberlain donnerait sa démission plutôt que de faire au prince et à la princesse les honneuréfcle la cité administrée par lui. Il ne donna- point ka démission ; il fit au prince un discours très bien tourné, baisa également la main finement gantée de la princesse, et le lendemain le «Punch» représentait celle-ci rognant les griffes du « lion de Brummagem ». En 1876, il entra au parlement comme député de Birmingham. Il se distingua dès ses débuts par l'habileté qu'il déployait dans les débats, et présenta un bill pour introduire en Angleterre le système de Gothembourg relatif » la rente des boissons alcooliques. En même temps il travaillait vigoureusement avec M. Bchnadorst à la fondation et au développement du « Caucus », cette puissante organisation politique importée des Etats-Unis, qui rendit tant de services au parti libéral en Angleterre. Chamberlain n'était guère que depuis quatre ans dans la Chambre des communes, mais déjà sa place était marquée dans le ministère, et en 1880 M. G-ladstone lui offrit le portefeuille de commerce. Il était alors avec sir Charles Dilke l'un des deux Chefs de La section radicale du parti libéral. Son aotive administration ne fut pas inférieure à son action politique. Il fît adopter un© excellente loi sur les faillites, une autre 6ur la marine marchande et une troisième fcur Le logement des pauvres. A. cette époque, M. Chamberlain était en faveur du « Home rule ». Il prit une part &ctive aux négociations avec le parti nationaliste, et à cette opération comme sous le nom de « traité de Kilmainliam », laquelle eut pour résultat de faire sortir Parnell de la prison de ce nom. Quel motif Chamberlain eut-il ue changer d'opinions sur la question irlandaise? D'aucuns l'attribuent à la déception ?>" ,^Pr<>uva de n'avoir pas été chargé de l administration de l'Irlande quand M. For- j ! sa ^traite. Toujours est-il que lors- Que G-ladstone présenta en 1856 son bill sur Li / j0m6 ru*e »j Chamberlain, alors mi- ' «tr© de l'assistance publique de l'hygiènej] ■c—a—h——■ai^i >. ie marquis de Hartington et de nombrei ,1 libéraux se séparèrent de leur chef, sous pr \ texte que son projet de loi démembrait ! J Royaume-Uni, et fondèrent le parti libéra unioniste. En 1888 Chamberlain visita I Etats-Unis en qualité de président de la cob » mission ohargée de régler la question d< pêcheries canadiennes. Ici se plaie le roma e de sa vie. On raconte que veuf pour la secoi e de fois,il rencontra dans un bal à Wasliingtc miss Mary Endioott, la belle et spirituel fille du ministre des Etats-Unis. Malgré s< 52 ans, M. Chamberlain avait l'air jeui encore, et sa conversation fut tellement a n trayante, que miss Endicott oublia de dans* e et passa toute la soirée à causer avec lu a -. la fin du bal, ils étaient fiancés. Le mî T liage suivit de près. Cependant les libéraux-unionistes, âpre s dtre restés quelque temps suspendus entre 1 e terre et le ciel comme le cercueil de Mahomel 11 prirent le parti d'opérer leur jonction avec ] parti tory ,et quand celui-ci remonta au poi - voir, ils eurent leur part des dépouilles op - mes. Le portefeuille des colonies échut e Chamberlain. H débuta bien. Il mit en avon " un projet de Zollverein destiné à r.elier entr s elles toutes les parties de l'Empire, leque " était digne d'un homme d'Etat. Il mit fi - aussi au règne sanglant de Prempet, le crue roi des Achantis. Si Chamberlain fût moi b alors, il aurait laissé une mémoire honoraM " et honorée. Malheureusement il vécut, et : " est devenu pour les générations présentes e r futures un des personnages les plus sinistre ' et les plus exécrables de l'histoire. Son espri 3 de clocher d'autrefois avait fait place à u 5 impérialisme de mauvais aloi, qui lui fit corn " mettre une série de crimes abominables. Rap " paillerai-je sa complicité dans l'incursion in ' fâme des flibustiers de Jameson? La guerr ' contre les Boers dont Chamberlain et sa ' âme damnée lord Milner furent les seuls au teurs? Le traitement ignoble que ce ministr . sans entrailles infligea à des héros que 1 L f- mine et l'épuisement avaient mis à sa mer ' ci, et qu'il dépouilla impitoyablement de leu ■ indépendance et de leur pays? Ces horreur : ont à jamais flétri le nom de Chamberlain. Cet homme sinistre ne devait pas êtr ' moins funeste à ses amis qu'à ses ennemis. I ' avait jadis disloqué le parti libéral, il divis; ' dans ces derniers temps le parti conservateur on lançant en 1904 en plein parlement cett bombe qu'il appella « la réforme des tarif) douaniers . C'était tout simplement le retou: au régime de la protection, mais tout se paie tout s'expie. A la fin de 1905 une terribk maladie força M. Chamberlain à se retire: de la politique active, et depuis ce temps i n'a plus fait de mal. Bien qu'il n'ait jamai recouvré entièrement la santé, une certain< amélioration s'était produite dans son état et sa mort soudaine a surpris tout le monde Dieu l'a jugé; paix à sa cendre! * * o Le comte de Wemyss (prononcez Wimm-ze qui vient de mourir à l'âge de 95 ans, étai une figure plus sympathique que Chamber lain. Comme feu le marquis de Salisbury le noble défunt porta successivement trol noms : d'abord il s'appela Francis CharterL (son nom patronymique) ; puis quand la mor de sir aïeul appela son père dans la Chambre haute, il sucoeda à celui-ci comme lord Elche (titre du fils aîné), et quand iH perdit l'auteur de ses jours, il devint à son tour comte de Wemyss. Né trois ans après la bataille de Waterloo le noble lord disait le jour où il accomplit sz 90me année: « j'ai commencé ma vie avec def chandelles de suif, je la termine avec la lumière électrique. Quand je me rendis pour la première fois d'Ecosse à Oxford, je voyageais en diligence et le trajet occupa 48 heures, Aujourd'hui je prends le train de 2 h. 80 à King'8 Cross, et je suis rendu chez moi en Ecosse avant 11 heures. Bien plus, nous avons les automobiles, bientôt nous aurons des ailes. » Nous les avons. Lord Wemyss était à Oxford en même temps que Ruskin qui, soixante ans plus tard, parlait de la a délicate beauté » de son condisciple, et disait de lui qu'il était « l'idéal d'un Ecossais ». Le fait est qu'iil avait grand air quand il marchait à la tête de son régiment de volontaires, a les Ecossais de Londres ». Il ressemblai! peut-être un peu à un Anglais d'opéra-comique avec ses larges favoris, — mais en beau, Il fit partie pendant près d'un demi-siècle de la Chambre des communes. H parlait souvent et beaucoup. Il avait le don d'exaspérai les jeunes députés et les jeunes journaliste* avec ses longs discours; j'ajouterai qu'il exaspérait aussi les vieux, car il avait la fâcheuse habitude de prendre la parole au moment oi l'on allait voter, et de retarder indéfinimenl le scrutin. Lorsqu'il passa de la Chambre d( communes dans la Chambre des Lords ei 1883, il apporta son éloquence avec lui. Il j ajouta même un surcroit d'énergie et de feu. témoin ce jour, où emporté par son enthousiasme, il donna un vigoureux renfoncemeni dans le chapeau du prince de Galiles (plus tare Edouard VII) assis devant lui. Lord Wemyss, comme Sarah Bernhardt, avait ou croyait avoir des talents très variés, Il fonda un journal « The Day » (Le Jour), qui vécut... son nom. H s'essaya dans la sculpture et à l'âge de 80 ans il fit -me « Vénus », qui ne fera pas oublier la Vénus de Médicds. Enfin il inventa une pelle à l'usage des soldats, laquelle pouvait servir, selon les besoins, de scie, de poêle à frire ou de hachette. Le nom de lord Wemyss restera attaché^ au mouvement pour la création des volontaires (aujourd'hui Territoriaux), auquel iil prit une part active. Il donna une vive impulsion au tir par le don du « Bouclier d'EQcho » que se disputent chaque année trois équipes de tireurs, Anglais, Ecossais et Irlandais. Lord Wemyss se maria en 1856 avec la fille du comte de Lichfield, de laquelle il eut six fils et trois filles. Devenu veuf en 1896, le noble comte se remaria à l'Age de 82 ans, avec la nièce de lord Blackburn. Il était assurément très bien conservé, mais c'était peut-être abuser de ses avantages. De X. L,e palais du « Vooruit» En tête d'un article du « Peuple » en li. oes lignes: « Avez-vous lu, dans le «Magazine » du « Peuple », la description, très documentée, l'un si vivant relief, de détails si fouillés ei d'un si large dessin, qu'Auguste Dewinne consacra l'autre jour au palais des fêtes du i V ooruit » ? » N'avez-vous pas été comme nous impressionné par L'ORGUEIL (sio) et l'enthousiasme d'Anseele, clamant dans sa foi d'origine et d'œuvre, le droit du prolétariat au luxe, du moins, quand le luxe procède de la beauté et que sa jouissance reste d'ordre collectif et revêt un caractère social? » NOUS NOUS GARDERONS BIEN DE DISPUTER SUR L'ASPECT ECONOMIQUE et commercial des vastes et multiples >ntreprises de la grande coopérative-mère de ïand ; C'EST L'AFFAIRE DES TRAVAILLEURS DE LA CITE, et nous savons que eurs intérêts sont entre bonnes mains et euT confiance bien placée. » Autrement dit: Au point de vue économise, le palais des quatre millions de la rue N'euve Saint-Pierre est un ehamea.u de di-nension ; mais puisque ce sont les « travail-eurs de la cité » qm en payeront les frais... r'est leur affaire et tant pis pour eux ! L'éloge des dirigeants au « Vooruit », ni a suite de l'article, n'enlèveront oette im->ressi<xn« i L'jldualité ii L'Angleterre, la Russie n et la Pers ^ Une information que depuis ce ' tainement un temps assez long < "HlAi attendait déjà dans les milieux bi* informés, nous est venue aujourd'hui de Lo • tires. On annonce en effet que prochain ment l'Angleterre et la Russie vont prooéd 1 à une révision du traité de 1907 réglant leu s intérêts respectifs en Perse. On sait que p. ^ ce traité sur lequel repose l'emtente angl russe et en quelque soi'te la Triple Ente-n ^ elle-même, la Perse a été partagée en tro zones d'influence. Dans le Sud sur le goL Persique, se trouve la zone angolaise. Le cec - bre avec la capitale du pays est laissé ai + autorités persanes et le Noijl est attribué la Russie. Cet arrangement a été pris soi 2 tout dans l'intérêt de l'Angleterre, qui vo" lait à tout prix rester maîtresse de la rou i vers son eanpiré des Indes. En exerçant se ' influence sur le golfe Persique et sur le Sr de la Perse, la Grande-Bretagne s'assura e, effectivement une garantie sérieuse dans < ^ sens. Mais le fameux traité de 1907 semb - être devenu déjà oaduc. Et à Londres on s ? dit sans aucun doute : tant mieux ; car s Edward Grey pendant toute> sa carrière pol 1 tkjue n'a été attaqué auœi violemment < " meme par ses propres amis que lors de 1 " conclusion de cette convention avec la Rai " sie. 3 L'Angleterre a d'ailleurs fait ce qu'il fa 1 lait pour amener _ une situation devant k " quelle les stipulations de 1907 ne pouvaier 3 plus subsister. Comme on le sait, le gouvec 1 ne ment britannique a acheté la moitié d; " actions de la société anglo-persane qui s'e« : fait attribuer la concession de toutes Ie6 sou. 5 ces pétrolifères dans le pays. Lorsque la Chambre des Communes a él - mise en demeure de veyter la cemvention coi 1 clue entre le gouvernement britannique c 1 la société en question, sir Edward Grey a a: 1 fi)inné que l'achat des actions devait assure 2 tout d'abord le pétrole nécessaire aux navire ' anglais et il a ajouté qu'il espérait bien qu * l'on exwniprendrait partout que oette affaai » ne regardait que l'Angleterre. La Russie i d'après les déclarations du chef du Foreig ' Office, n!a pas été avisée des intentions d 1 gouvernement anglais. Ceci paraît un pe 5 exagéré,, car si même le gouvernement russ ; tout comme le public anglais n'ont appris 1 , convention que par la voie de la presse, il es . clair que la Russie a demandé des explrioî tions au gouvernement anglais et qu'il a de mandé à e>e dernier des compensations tire sérieuses. Pour le moment on parle d'une cor cession d'une voie ferrée qui serait attribué . a la Russie, naturellement avec le consente ' ment de l'Angleterre. Il convient d'ailleuii " d'attendre à ce sujet des informations plu ; complètes pour se rendre compte de I'iir ' rluence que i>eut avoir la construction d 'cette ve>ie ferrée sur les relations_anglo-ru* ' ;:3S en Perse. Cette ligne de chemins elo fea 1 qui irait de la mor Caspienne par Tabris juf 'qu'à Téhéran mettrait la capitale de la Pers ' encore bien plus que maintenant sous la de ' pondance ele la Russie et l'exn sait que e>el serait contraire à l'esprit du traité de 1907 Par contre, il est néex>ssaire de constater qu la société anglo-persane, dont le gouverne ment anglais possèeLe maintenant la moiti ' des actions, a reçu nou seulement La oonoee sion des champs pétrolifères dans La zone an glaise, mais encore élans la zone neutre e dans la zone russe. Elle peut donc étendjr son action sur toute la Perse, sauf un peti coin qui lui a été interdit par le gouverne ment persan. En outre, cette société peu construire des voies ferrées reliant ses soui oes de pétrole et s'étendant par conséquen du Nord au Sud de la Perse. La Russie' s trouverait ainsi dans l'obligation de permet tre le passage des trains anglais, — car o serait bien la nature de oes exxnvois, — pa ses sphères d'influenoe et cela sans le moin dre dédommagement ! On comprend qu'à Saint-Pétersbourg oi -.'est pas d'avis ele se laisser faire de cett» façon, d'autant moins que l'on ne peut pa. ignorer l'esprit peu amical qui règne à l'égan de la Russie dans esette société anglo-per ,-iane. Dans une réunion de la société à Lon dres, la plupart des orateurs ewit prononcé d< véritables réquisitoires exmtre la Russie et s: politique économique dans le Nord de li Perse. Les mesures douanières du gouverne nient russe ont été vivement critiquées et i en ressort que l'entente entre Russes et An glais est loin d'être cordiale en Perse. Le nouveau traité parviendrait-il à le améliorer ou bien brisera-t-ii l'entente an gle^russe? On se le demande dans plus d'ua pays. — J. Joerg. A propos de la visite du Roi à Berne A l'occasion de la visite du Roi à Berne, U a Journal de Genève » vient de publier ui article très intéressant. Nous en détachons c< passage : a Les Belges ferment, comme nous, uni petite nation de grand travail, parlant de, langues diverses et conservant par traelitioi un esprit communal très vivoce, écrivait no tre confrère suisse. Mais comme nerns aussi comAe tous les petits peuples d'Europe, le jJelges exnt à souffrir- des elissensions de< grandes puissances^ de leurs jalousies et di icurs ambitions. Nous sommes, en Europe des millions d'hommes qui montons la garde dans une alarme perpétuelle pour des querelles étrangères, qui éclatent à ne>s porte* et menacent notre maison. Nous avons beai proclamer très haut notre neutralité et l'un violabilité de notre territoire, l'histoire noui apprend que les ambitions des grands se foni un jeu des traités et piétinent à plaisir le: droits des plus faibles. » En dehors même des risques de guerre d'autres dangers nous émeuvent. Les besoin; d'expansion du commerce moeLerne, la dis proportion entre nos territoires et ceux dei grandes puissances peuvent nous entraîne) peu à peu dans leur dépendance économique nous art/tacher à leuir fortune, éventualité plus redoutable que la guerre. » Les petites nations ont un intérêt évident à s entendre, à se soutenir, à associei Leurs forces. H y a quelque temps que oette idée agite les esprits en Belgique et dans les Pays-Bas. Il importe que nous nous en occupions nous aussi. On dira que la Belgique, h Hollande, les trois royaumes soandinaves coin muniquent entre eux par la mer, tandis quia Suisse, complètement isolée, est éloignée d'eux tous et que toute alliance avec oef pays lointains serait pour elle illusoire. Mai; une alliance peut ne pas être uniquemenl militaire. Il y a d'autres terrains où peut se nouer un nœud efficace. Au point de vue commercial, la Belgique et la Suisse repré sentent ensemble un mouvement supérieur è <ïelud de l'Italie, égal à celui ele la France, Dans les Congrès internationaux, les voi> unies des petites puissances, dans un but con-e>erté et identique, peuvent mettre en échee les décisions des grandes. Le concert des petites nations peut être en Europe une garantie précieuse de leur indépendance et poui l'humanité un élément de paix et de progrès.» Le « Journal de Genève », qui jouit d'une grande autorité en Suisse, n'a pas l'habitude de parler pour ne rien dire, de formuler d< values utopie». Échos LA VILLE >n m a- Programme de la journée e- ?r FETES ET CONFERENCES rs ir Royal Yacht Club d'Anvers.— Semaine d'Anvers > 1ère Journée des régates Internationales. A 7 heure x départ des concurrents. A 3 heures et demie préc: • ses, au ponton M air guérie embarquement des aute . rités et Invités à bord de r«Emoraude». A 8 beure :t du soir aai Paon Royal, banquet du 25e annivei i" saire. x Ffite des Eperons d'Or — A 8 heures et demie à réunion des sociétés place St.-Jean; & 0 heures, d<: r- part du cortège : à 9 heures et demie, exécution d i_ chants sur la Grand'Place Illuminée. ^ Retraite militaire. — A 9 heures, Grand'Place départ de la retraite par la musique du 5me régi j ment de ligne. Conservatoire Royal d'Anyers. — A 3 heures, ai it Théâtre royal néerlandais, concours de déclama >e tlon et d'art dramatique. .e Société de» courses d'Anvers. — A 2 heures et de G mie, à la plaine de Wtlrycle, troisième Journée d' j courses ; à 4 heures, stee.ple-chase. Cercle Lœtitia. — A 3 heures, au Parc Elsdoncfc 7 inauguration des cours de tennis ; à 8 heures ,T souper dansant. • a COURSi l- Berlitz Sohool, 8, Meir. — Langues virantes. "t \— Comité national du monument Beer s ,t naert Le Comité d'Anvers a l'honneur de portea , à la exmnaissanoe des personnes, désireuses e de participai* encore, que les souscriptions se-l" l'ont reçues au greffe de la Chambre de Cexm-'} raerce d'Anvers, local de la Bourse, où une ~ liste est déposée. r l Le port d'Anvers et la ville d'Anvers e Le « Nouveau Précurseur » se donne un >3 mal de chien pour noyer sous deux colonnes n de littérature ampoulée Le modeste écho où n nous avons conté l'aventure du publiciste an-u glais qui fait en ce moment une enquête élans e les grands norts continentaux et qui fut reçu a eliez nous ae la façon que l'on sait. t Quoi qu'en puisse dire le « Précurseur », ^ il appert que la réceptiem que notre admi->- n.istration ex)inmunale a ménagée à ce pu-s blioiste, fuit bien différente de celle qui l'ac- - cueillit ailleurs. C'est tout ce que nous avems e voulu dire, et cela suffit. Si le « Précurseur » r- veut, au reste, se rendre compte de l'effet b que produisent de semblables façons, chez s toutes les personnes intéressées au bon re- - nom de notre port, il n'a qu'à prendre la 9 peine de s'en informer dans le monde mari- - tiune. On lui répondra tout de suite, et sur , le ton qu'il faut. Notre confrère défend ensuite cette thèse e bizarre, mais bien conforme à sa mentalité, - que peux qui dénoncent de bonne foi les er-x ,remonts existants des' aigles qui l'inspirent, . font le feu de nos concurrents. e> La Chambre de Commerce, la Fédération - Maritime, l'Union des Armateurs, l'Uni-or1 j pour la Protection du Travail au Port, l'As- - sociation pour la Protection élu Commerce des - Grains et Graines, le Bond des Nations, o* t tant d'autres organismes qui ne eussent de e défendre le port d'Anvers contre ses mal-t habiles et imprévoyants administrateurs, se- - ront enchanté' de ce compliment! t Enfin, le « Précurseur » insinue — disons - le crû ment^ — que nous sommes payés par t Rotterdam i*>ur lui faire de la réclame 1 Nous : repoussons du pied semblable vilenie. Le « Précurseur » se connaît bien. Il paie 3 d'audace. Mais ceux qui le lif nt- ? r- diron* r cans doute qu'il n'est- guère habile de parler - de corde dans la maison d'un pendu! ; Le pont ' On s'oexjupe beaucoup dans les bui^eaux de f oooiiiiiëi-ce de savoir si l'on fera le pe>nt le 20 juilLeft. La fête nationale, joui1 férié légal, tombe , oette année un mardi et il semble rationnel ( de fea'mer les guichets des Banques et comme t conséquence les bureaux de exymmerce, le lundi. Les affaires, à oette époque de l'an-! j née, se ralentissent et le travail est nul pen-| dant le jour qui sépare deux fêtes. C'est donc une excellente occasion de donner, sans . que les affaires en souffrent, trois jours de; congé dont profiteront surtout les petits ern-j i ployés, qui n'ewit habituellement que quelques' jours de vacances. Souhaitons que M. Qui-de-Dre>it examine la question avec le désir d'abeyutir. On peut en être oeirtain, on fera beaucoup d'heureux. Le nouvel emprunt de Qand et les mandataire» communaux socialistes Un vieil abonné de la « Flandre Libérale » ' s'amuse à opposer le significatif silence de i i'échevin Anseele aux bruyantes criailleriez ' du même citoyen au temps où il n'était que 5 .simple exwiseilLer communal. Voici le morceau : a Lorsqu'on 1896, la ville de G and fit la ' conversion de tous ses emprunts, et émit en ' même temps sem emprunt nouveau de 12 mil-Lions, en adoptant pour cette vaste opera-' tion de 70 millions le type de l'obligation à prime ne donnant que 2 pour cent d'intérêt ; fixe, tout le groupe radico-sexïialiste du Con-: 9eil, ayant pour porte-parole MM. Anseele, Cambier et Coppieters, attaqua vivement ' l'opération proposée, parce que, disaient-ils, 1 le collège d'alors faisait la part trop belle aux banquiers et aurait dû réaliser f'opéra-' tion lui-même, en régie, de façon à assurer ' tout le bénéfice à la ville. » Aujourd'hui, la Ville de Gand émet un nouvel emprunt de 500 francs 4 %. Les titres, cédés au public à 475, ont été pris ferme à la Ville par un consortium de banques à raison de 450 francs. Mais cette fois, le citoyen ' Anseele ne dit rien : le profit des Banques n& l'émeut plus] D'où cette piquante remarque finale du « vieil abonné libéral» : « N'est-ce pas le cas de répéter le mot ' fameux : « Vérité en deçà des Pyrénées, erreur au delà », les Pyrénées étant représentées dans l'occurrence par un fauteuil d'éche-1 vin qui semble avoir l'effet magique die fair paraître excellent, à celui qui y est assis, oe qu'il trouvait abominable avant de pouvoir s'y carrer P » Le citoyen Cex>ls, échevin des Finances de la ville d'Anvers, pourra sans doute faire son profit de oes utiles observations. Eperons d'or Une affiche rouge, de ce rouçe violent et oriard qui en décèle aussitôt l'origine, s'étale depuis quelques jours sur certains murs de la ville. Les démagogues de la rue Basse v exhalent leur mécontentement t à propos ele la fête anniversaire de la bataille des Eperons d'or. Nern. qu'ils la désapprouvent, loin de là, mais ils la revendiquent pour eux seuls. Leur manifeste proclame qu'en 1302, le peuple se révolta contre les « exactions » de l'aristo-oratie et dte la bourgeoisie qui l'exploitaient toutes _ deux. ^ Les temps n'ont pas changé, disent-ils : aujourd'hui comme jadlis, aristocratie et bourgeoisie écrasent toujours le peuple, qui est seul en dirodt de célébrer oette vic toire qu'il remporta sur oes ennemis hérédi taires. Il y en a, bien entendu, plusieurs paragra phes sur oe ton, et la exwiclusion se devine prolétaires et ouvrière ne peuvent s'associe à une manifestation organisée par des bour geois, que les auteurs du placard oomsidèren oexmme les descendants des vaincus de 1302 ils doivent se joindre aux socialistes, qui or ganisent un cortège indépendant, le seul qu puisse ceympter. La semaine d'Anvers C'est aujourd'hui que commence la 6e maine d'Anvers, organisée par le Yacht Glu! de Belgique, à l'e>ccasion de ses fêtes jubi ladres. Ces régates internationales donneront liei s à deux grandes épreuves dont la première, la - et Coupe- du Ltoi » et la sec-onde la « Coupe Sclieklejuweel », seront disputées par le« E yachts de 6 mètres. Les courses de la première journée auront Jlieu sur le parcoure Hansweert-Anvere, de la deuxième et de la troisième sur le par-l'cours d'Anve-re-Bath et retour. Comme il a été annoncé, le Roi arrivera (par train spécial à La gare maritime, prendra " place à bord de la malle « Stad Antwerpen » j'dimanche matin à 8 heures et demie et ira .'passer la revue des yachts à hauteur de jBath, si le vent le permet. Le « Stad Antwer-'pen » rentrera au port vers midi et Sa Ma-? je&té repartira directement pour Ostende. A 1 heure, la malle rejoindra les yachts en 1exxurse. Les invités et les membres du Yacht Club suivront les régates à bord de 1* « Eme-raude », aujourd'hui et lundi. A la paroisse des SS. Michel et Pierre Son Eminence le cardinal Mercier vient do nommer curé de la paroisse des SS. Michel - et Pierre M. l'abbé J. De Bie. L'installation solennelle du nouveau curé sera faite lundi prochain, à 8 h. de l'après-midi, par Mgr deynhens, emré-dejyen de Notre-Dame. Les nouveaux bureaux de l'enregis-trement et des domaines Les bureaux de la direction de l'enregistrement et des domaines, ainsi que e>eux du timbre extraordinaire, actuellement établis à Anvers, rue Kipciorp, 18, seront transférés à la rue de l'Amman, 2, à partir du lundi 13 juillet 1914. La revision des listes électorales Nous appelons l'attention ele nos amis sur La révision des listes électorales, qui seront arrêtées provisoireftient le 31 août prochain. Nous les prions de les consulter et de signaler d'urgence au secrétariat les observations qu'ils auront à y faire. Les électeurs catholiques de l'arrondissement d'Anvers, qui reçoivent avis de l'administration communale, leur notifiant la ra diation de leur ne>m des listes électorales ou La diminution du, nombre de leurs votes, sont priés de s'adresser, munis de leurs pièces justificatives, au bureau électoral, Champ \1eminckx, 47. Les bureaux sont ouverts tous les jours de la semaine, de 9 à 5 heures. La Caisse de pension pour employés Parmi les différentes sections qui existent; au Syndicat du Commerce et de l'Industrie, Courte rue Neuve, 44? une des plus importantes et de6 plus utiles est 6ans doute la Caisse de pension, puisqu'elle assure à ses membres une vieillesse caLme et heureuse. Le nombre des membres affiliés à cette Caisse est actuellement de 390. Le 31 décembre 1912 il était inscrit sur les divers livrets une somme de 81,931 francs, dont environ 52,000 francs avaient été versés par les membres et environ 28,000 francs avaient été obtenus comme subsides. La pension qui revenait aux membres !• 31 décembre 1912, payable à l'âge de 55 ans. était de 10,197.72 fr. ; à l'âge de 60 ans, de 4,662.54 fr., et à l'âge de 64 ans, de 1,332.73 francs. Les chiffres mentionnés ci-dessus sont une-preuve évidente des grands avantages que donne la Caisse de pension du Syndicat, que les membres, les jeunes surtout, se fassent donc inscrire sans délai à cette Caisse de pension et soignent éux-mêmes dès à présen ' leur avenir. Réverberes Inutiles Si le hasard de vos courses vous mène aux quais du Sud, vous y verrez des réverbèreî correctement alignés, comme tous réverbères de bonne compagnie, le long du trottoir. Mais Leur destination paraît mystérieuse : jamais ces appareils, qui devraient être dispensateurs de lumière, n'éclairent ni ne s'éclairent du moindre lumignon. Us en seraient fort empêchés d'ailleurs, car les pauvres sont veufs de leurs lanternes depuis un temps qui doit être fort long déjà, à en juger par l'état dans lequel ils se trouvent. Us sont victime' de l'électricité, qui leur a livré là un combat victorieux. Lorsqu'on installa la lumière électrique à la grille des quais, on maintint n tout hasard les réverbères à gaz, dont l'inutilité ne tarda cependant pas à être reconnue. Mais-qu'en faire? Comme ewi n'en savait rien, ils continuèrent à rester ou Prêtaient. Ils n'y resteront peut-être plus longtemps, car on en trouvera probablement l'emploi aux nouvelles darses, sur les ter vie:-qui viennent d'être incorporés à la ville. Repeints, réparés, rajeunis, ils connaîtront encore des jours, ou plutôt de6 nuits d. splendeur : fiât lux I Aux tramways Afin de réduire autant que possible lo désagrément résultant de l'interruption de ser-vice dimanche prochain, 12 juillet, pendian l'exécution de La cantate à la Place Verte entre 19 et 23 heures, les voitures de la lign< 3 Merxem-Gare du Sud. seront dirigées pa-La Place de la Gare, Place de la Commune et Marché Saint-Jacques au Marché au Lait Au retour, elles passeront par les Ce>urte e Leyngue rues Neuve. Du côté Sud, le service sera limité entre la gare du Sud et la Place Verte. Devant le tapis vert La fièvre qui passe périodiquement sur les universités, est entrée depuis quelque temps dans sa période aiguë, et le tapis vert{ au desjps duquel s'écoule le flot ele la scieno. accumulée dans les dernières semaines du « blocus » est le témoin indispensable ele quelques triewnplies et do beaucoup de désastres.Combien d'appelés se sont accrochés à ses pli6, attendant de lui l'inspiration qui ne venait pas? Combien de « forts_ en thème » n'ont pas tremblé à sa vue? Si e>n pouvait l'interviewer, lui qui a pâli sous d'innombrables soleils de juillet, que de choses intéressantes il pourrait raconter, que de souvenirs ils évoquerait au sujet de quelques célébrités actuelles qui, au moment de l'examen, se se raient volontiers semhaité à quelques centaines de kilomètres, au fond du Sahara? Quelquefois, en l'espace ele trois mois, il 1 revoit des figures connues, e^ui reviennent avec plus d'assurance, mais qui s'en vont non moins déconfites qu'avant. Le vent d'octobre balaie définitivement les victimes de juillet ! t Le règne périodique du tapis vert est ar- < rivé/ il trône en maître, il attend ses victi- t aies Combien en fera-t-ilP T. S. F. et F. L. ■ Une visite à la station radiotélégraphique de la Tour Eiffel Paris, 5 juillet. Avez-vous été à Paris en ces derniers temps i et avez-vous passé par le Champ de Mars? Cette vaste plaine, aujourd'hui envahie par , ;'.a bâtisse, est lourde de souvenirs. C'est là que les milices de la Révolution tinrent si souvent leur assises. C'est là aussi que.la grande exposition de 1900, la plus prodigieuse des foires mondiales que le monde ait connu, érigea ses éphémères merveilles. Tout cela est bien oublié aujourd'hui. Le Champ de Mars n'est plus qu'un quartier di riches hôtels et un parc joli, coupé d'arbres, de buissons, de parterres et de pelouses, où, entre le Trocadéro et l'Ecole militaire, les enfants de Paris viennent respirer un peu d'air. U y a aussi la Tour Eiffel. On la contemple toujours avec intérêt. Quoi qu'on ait pu en dire, sa silhouette n'est pas déx>oui-vue d6 grâce et du reste, elle échappe à la critique depuis qu'eue est devenue la raison d'être de la plus puissante station de télégraphie sans fil qui, sur les ailes invisibles des ondes herziennes, transporte son nom — F. L. — jusqu'aux rives des Etats-Unis, le Spitzberg, 13 cœur de l'Asie et les marais du Convoi Comment ce miracle s'opère-t-il? C'est ce que, grâce à une heureuse circonstance, nous avons vu apprendre. La chose n'est pas cependant à la portée 'lu premier venu. La station de la Tour Eiffel est en effet avant tout et essentiellement, une institution militaire, destinée à tenir perpétuellement le eîœur de la défense nationale en communication avec tous ses membres, les places fortes, les possessions d'outre-mer, les escadres, les stations mobiles des corps d'armée, les ballons dirigeables et les innombrables avions voyageurs Ce n'est que grâce à la complaisance de l'Etat major eiue la Tour sert la paix en distribuant au monele et surtout aux navigateurs perdus sur l'immensité des flots, l'heure de... Greenwich et les renseignements du Bureau central météorologique qu'avec l'autorisation de M. Segere, tant d amateurs belges peuvent si facilement recueillir. N'entre donc pas qui veut dans la station. Heureusement, le journaliste, selon l'expression familière d'un de^ nos amis, a retrouvé ce mystérieux anneau de Gygès qui donnait à son propriétaire la faculté de se; rendre invisible, et il pénètre partout. En l'espèce, cela n'est pas un mal. On a raconté en effet sur la station de la tout-Eiffel tant de choses inexactes, qu'il n'est pas mauvais peut-être d'ejeouter pendant quelques instants un témoin oculaire, dont « les yeux ont vu » et peut-être bien vu. La merveilleuse antenne Ainsi, un certain nombre d'âmes béuévoles s'imaginent que les ondes herziennes s'envolent « du haut » de la tour Eiffel, que le bon télégraphiste chargé de leur donner l'essor est installé dans la salle vitrée de la troisième plate-forme et qu'il doit gravir, en hiver (les ascenseurs ne fonctionnant plus) le gros millier de marches d'escalier qui conduisent là haut, pour remplir ses délicates fonctions. Une revue illustrée décrivant la guerre de demain, a même publié une gravure où L'on voit Le chef du grand état-major installé sur la deuxième plate-forme, scrutant l'horizon de Paris, la main sur une manette, à l'aide de laquelle il se prépare à envoyer aux corps de l'Est, par T. S. F., l'ordre de franchir la frontière! La réalité est beaucoup moins poétique.En fait, la station de télégraphie sans fil est entièrement souterraine et la tour ne sert que de support aux fris de bronze constituant l'antenne, c'est-à-dire le système de conducteurs aériens qui servent tour à tour à communiquer à l'éther (car l'air n'ost pour rien dans l'affaire) ou à en recevoir, le mouvement vibratoire spécial qui est proprement l'invention de Herz, de Branly et de Marconi. Mais quel support, donc quels fils et par conséquent, étant donnée une puissance électrique convenable, quelle station ! Une antenne de T. S. F. est d'autant plus efficace, toutes choses égales, qu'elle est plus haute. Or, celle-ci mesure 276 mètres. On peut s'en rendfe ex>mpte facilement, avec un peu d'attention, en se plaçant à peu près au centre du Champ de Mars. _ Six fils, six câbles plutôt, sont accroches ^ous le baiScon Sud-Est de la troisième galerie celle qui regarde l'Ecole militaire. Ils descendent obliquement dans le jardin, en se dispersant aussi, et leur extrémité ^ vient s'ancrer à trois mètres de hauteur à d'élégantes pyramides de pierre d'Euville, ornées d'attributs de bronze. L'ancrage se fait par une plaque circulaire de bronze percée d'un trou et permet le tendre convenablement les fils. Pour éviter tout accident, ils sont d'ailleurs loin l'être tendus à fond et leur courbe <îst très sensible. Il n'est pas rare d'ailleurs, après une tempête d'hiver, qu'un câble se détache au sommet, et c'est alors une dure besogne pour les braves troupiers de gravir tous les escaliers do la tour et de se livrer à 276 mètres au-rlessus du soi, dans la froide bise qui gèle les mains, au travail de réparation nécessaire. , Oe travail n'interrompt pas du reste l'ac- j tivité de la station qui pourrait encore fonctionner avec un seul fil, mais aux dépens de ^a portée naturellement. Il serait d'ailleurs parfaitement possible et îême très utile, d'augmenter le nombre des filis. Le projet existe d'en installer six de •hacun des trois côtés de la Tour qui n'en ' ^ont pas encore munis, de façon à faire# de ?eL1e-ci le centre d'une espèce de parapluie. Non seulement augmenterait-on amsi^ la . portée, mais on régulariserait la transmission st la réception qui est maintenant unilatérale et que gêne un peu, du côté du Nord-Ouest, l'écran métallique constitué par aeuf millions de kilos de fer. Comme les fils sont très peu visibles, même i courte distance, l'esthétique n'en souffri- 1 rait pas, et la tour serait véritablement hau-aanée, ce qui permettrait de tendre les câbles à fond, et à les immobiliser. A remarquer aussii que quoiqu'ils soient nunis de puissants isolateurs a leur extrémité inférieure, les fils ne servent pas d'antenne sur toute leur longueur. Us s arrêtent ! i d'autres isolateurs, plus puissants encore, i trente mètres environ du sol. Le reste du , :il esst un hauban. A cette hauteur six petits , ïonducteurs se réunissent vers un point central, formant une espèce de parapluie et de ;e point de réunion, situé dans l'axe du jhamp de Mars, descend un seul câble, exactement vertical. La station souterraine Où va ce câble? Il est facile de s'en rendre 5 :ompte. Vers une espèce de puits carré de ;inq mètres de large, entouré d'un garde-fou { >t au fond duquel, dans une petite cour dont I ies murs sont des baies vitrées ,il va s'ancrer a- d'énormes poulies de porcelaine blanche, reliées par de gigantesques rubans de caout> chouc. Puis il pénètre au centre d'une de ce« baies. C est» là tout ce qu'on voit de l'extérieur d# i a plus puissante station de T.S.F. du monde. 1 ont le reste — et ce reste est considérable — se trouve dissimulé se>us les pelouses et les parterres fleuris où d'innombrables gosses ebattent dans le soleil. L'entrée de la « maison électrique » se trouve dans une allée latérale. Elle ressemble '! ,Peii P1"®8 à la partie extérieure d'un de cei odicules que les pudiques fils d'Albion affectionnent de placer sous terre, à savoir un escalier, une rampe, un banc sur lequel a*êvent six su peurs du génie, et une plaque de mar-bre avec ces mots: « Station de télégraphie militaire ». Mais descendons cet escalier, jetons un coup d'œil[ sur le poste de garde muni des indispensables « planches à pain », parcourons un corridor tout luisant eie ripolin sur les murs eluqueû une marque noire placée à 2 métrés cinquante du sol rappelle le niveau maximum atteint par l'eau de la Seine lors de la terrible inondation de janvier 1905 et nous nous trouverons transporté biusque-ment dans un véritable village souterrain qui est à la fois un bureau télégraphique, un laboratoire scientifique, une usine de transformation — et demain d'énergie — électrique et une e^iserne ! C'est ce village qui a remplacé ia misérable baraque en planches entourée d'ua remblai de terre où est née la station de la tour Eiffel. Son caractère souterrain a de multiple» avantages. Il y fait frais en été, chaud en hiver ; grâce à de gros bétonnage extérieure, on n j connaît pas l'humidité, l'air et la lu-nuère y pénètrent à flots par la cour centrale, on v est à l'abri du bruit et le bruit qu'on y ta!t et qui est formidable, n'est guère perceptible qu à une courte distance, enfin 1« bâtiment ne détruit pas la perspective'du Champ de Mars . Quoiqu'il soit de vastes dimensions, il commence à devenir trop petit. Mais, comme noua le disait le créateur et le directeur ele la statron, cet admirable colonel Ferrié, vé-ntable type de l'officier français énergique et habile, à la fois sofîdat. savant, ingénieur et cemstructeur, à la physionomie bronzée La courte barbiche brune, les yeux vifs et l'accent très légèrement méridional, un homme charmant et un vrai charmeur, enthousiaste de son metier : — Qu'est-ce que cela fait? Nous nous agrandirons comme nous le voudrons I Tout le Champ de Mars n'est-il pas à nous? . Ajoutons que le danger d'une nouvelle inondation de la station par une crue de la Seien est définitivement écarté. Le système des égouts voisins a été transformé et le poste est muni maintenant de pompes puissantes qui pourraient faire face éventuellement par les propres moyens de l'usine sou-^rrame. a une irruption des eaux. Nous verrons demain par quels moyens puissants les ondes herziennes sont lancées '.an.: 1 antenne de la Tour, nous pénétrerons dans1 antre mystérieux,où s'élabore la foudre artificielle, et nous verrons à l'ceuvri humble sapeur dont la main envoie aux quatre bouts du monde le symbole invisible , au génie français. ~ Luc Gohr. Conseil provincial d'Anvers -lof- Séance du jeudi 10 juillet La séance s'ouvre à 2 heures 30, sous 1» presidenoe de M. Van Hal. M. Caron, député permanent, propose d'in-•cni-e au budget une somme de 5000 francs représentant la souscription de la Provino» EïgSfiï d,u m<Mi<™«it commémorât!? Un membre de la Gauche socialiste ayant exprime 1 intention de discuter oette proposition, celle-ci est renvoyée au chapitre du budget eonoernant les beaux-arts Le Conseil reprend ensuite la discussion du budget aux dépensés pour Les travaux d'i ^aé-îccation des coure d'eau non navigables. i" j®.sjenS . revw"t sur les plaintes for-nuLees déjà maintes fois par les riverains des Deux Netnes a la suite des inondations fré-ïuem/tes dont ils sont les victimes vr i y?n +?e9emorter. qui fit partie, avec M. le député permanent Brente et M. le concilier Decock, de la Commission gouvernementale chargée d'étudier l'amélioration du "egime des Deux Nèthes, donne d'intéres-;an^ renseignements au sujet de oette question. Les délégués de la Province ont reçu lu (gouvernement l'assurance que des tra-7aux, dont le département des Travaux pûmes affirme l'efficacité, seront exécutés et neme mis en adjudication dans un délai de« >lus rapprochés. . Après les Deux Nèthes, oe sont les Deux 5chyn qui occupent le Conseil. Un long ïchange de vues se produit à ce sujet entre MAI. Breems, députe permanent, Meerber-;en, Herremans, Leclaar, etc. Il ressort du débat que la situation est telle que personne actuellement ne pourrait a modifier, puisque seul le déplacement au lelà de Deurne de l'enceinte actuelle apportera une solution à oette queetie>n si ancienne léjà. Après un échange de vues entre plusieurs nombres au sujet du curage défectueux de» "ours d'eau, le Conseil émet un vœu au Gou-ornement demandant que, par une mexlifica-tion de la loi_ de 1870, le curage des cours l'eau soit retiré aux riverains, qui d'une fa-•on générale s'en acquittent mal, pour être x>nfié aux communes. Le Conseil aborde ensuite le chapitre des Impenses pour le service sanitaire. Après une courte discussion, l'assemblée rote, Droite oontre Gauche, un subside à' 'œuvre de la Croix-Blanche, ligue pour soin» i donner à domicile aux malades indigents, jui ne peuvent pour des motifs justifiée, se aire soigner dans les hôpitaux. Sur proposition de M. Brems, député per. nanent, le Conseil approuve des modifica* .ions au règlement de l'Ecole provinciale d# ^ages-femmes à Mali nés et au barême di >ersonnel de cet établissement. La discussion s'égare ensuite dans une »é. le de questions de détail sur la situatiem et a rémunération des. sages-femme1' diplômées lans les communes rurales et l'utilisation des u bondes accordés par la Province pour les oins donnés aux mères indigentes. La continuation du débat est fixée à mardi ►rochain. La séance est levée à 5 hmrf

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Dieses Dokument ist eine Ausgabe mit dem Titel La Métropole gehört zu der Kategorie Oorlogspers, veröffentlicht in - von 1914 bis 1918.

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