La Métropole

2157 0
close

Warum möchten Sie diesen Inhalt melden?

Bemerkungen

senden
s.n. 1914, 05 April. La Métropole. Konsultiert 03 Mai 2024, https://nieuwsvandegrooteoorlog.hetarchief.be/de/pid/rv0cv4cv9g/
Text zeigen

Over deze tekst

Onderstaande tekst is geautomatiseerd gemaakt met OCR (Optical Character Recognition). Deze techniek levert geen 100% correct resultaat op. Dit komt mede doordat oude drukken moeilijker te lezen zijn met software dan moderne. Dat betekent dat er onjuiste tekens in de tekst kunnen voorkomen. Er wordt gewerkt aan verbetering van de OCR software

WALK-OVER ^^HOE inorme choi)? SI 20.00.2250.25.oo. 30.00 )LYSLAGER £££££§ 't'r.PL. DEME1R. LA MÉTROPOLE LA MEILLEURE VOITURE ANGLAISE de fv 85.00 à 185.00 CHEZ nrvsi Ar.FK frères JS.PL. DE ME1R 21e Année No 94 EJdition ABO xv iv BiAdua:rwTr s Un u • ••••*«»••••• tr. 15*» Sti moli .••••••••••••&> 8 —• Trois mois. •••••••••••• & <60 On t'abonne 4 toaj les bureaux de poste et aux facteurs. ETRANGER, ie port en sus: Pour la HOLLANDE, s'abonner de préférence aux bureaux de poste, plutôt qu'au tournai même. le numero 5 centimes Journal quotidien du matin Tous les jours de 4 à 10 pages 59.ruedes Peignes, Anvers Administration : » 3519 Rédaction : Téléphone 617 Le dimanche de 10 à 16 pages le numero 5 centimes Annonces ; la petite Chronique sportive la ligne ligne • fr. 0 30 £r. 3 OO Annonces finauc.id. » i 00 Faits divers fin 1<L » 2 00 Réclames la llyne, » I 50 La Ville td. » S 00 Faits divers corps td. » 3 00 Emissions Prix à convenir Pour toute la publicité, sauf celle de la province d'Anvers, l'adresser à l'AGENCE H A VAS : à BRUXELLES : 8. place des Martyrs, à PARIS 8. place de la Bourse. à LONDRES : u3. Cheauside E. C. Dimanche 5 avril 1914 ! La METROPOLE d'aujour'dhi paraît sur 12 [.âges Science j pourtou* •> "Cgw *.• I te bluff de la génération spontanée et les découvertes de M. Bastian On a de nouveau fait assez bien i , bruit, ce® derniers jours, autour de I génération spontanée à l'occasion de publication d'un mémoire publié sur f sujet par un savant anglais qui eut s heure de célébrité, M. Charlton Bastia membre de 'a Société Royale de Londr< mémoire autour duquel certaine presse organisé une bruyante réclame. S'il fî lai* en croire oelle-ci, M.Bastian n'aura rien moins que démontré par des exp riences précises et dûment contrôlées, possibilité de la génération spontané réduisant en poussière la fameuse théor do i'/istour si merveilleusement appliqua par Lister à la pratique chirurgicale qui sert aujourd'hui de base à l'a médical moderne tout entier. On sait en quoi consiste la théorie, o pour être plus précis, Y hypothèse de génération spontanée. Depuis les tem; les plus anciens — Lucrèce déjà s'en occ pait — on s'e3t demandé si la substan I vivante peut s'organiser par elle-mêm< e'il peut naître des êtres doués de vie, l nourrissant, se développant, se reprodu i oant, sans que ces êtres aient jamais eu ( I parents. Longtemps controversée, cet I qu-*6bion a été définitivement résolue pz K Pasteur. A la suite d'une série d'expériei I ces admirablement nettes, variées et hj I bil°ment conduites, dont tous les savanl K du monde ont été forcés d'accepter U I résultats, le grand penseur français lui K donné une réponso négative et il a démon ■ tr clair comme le jour, pour employer se ■ propres paroles, que « tout être vivant K quelque simpo qu'il soit, provient d'ui I êbr vivant qui a existé avant lui ». Il n'est pas nécessaire de réfléchir long I temps pour comprendre combien cett I proposition, d*>nt aucun fait, depuis tren ■ t© ans, n'est venu démentir la véracité ■ gèr les philosophes qui prétendent four K mr une explication puremeril mécanique ■ matérialiste de l'Univers. { Dire que touoe matière vivante vient de ■ la matière vivante préexistante, c'est ac m ceptfiv l'existence d'une force créatrice | primitive. Même en admettant, en effet, & çuj toutes les espèces animales et végétales H desœudent d'un archétype, ce qui est loin ■ d'être démontré , même en imaginant. ■ comme le veulent les panspermistes, que i potr ce qui concerne la Terre, la premièr< V parcelle do matière organisée lui a ék j apportée du dehors, il n'en est pas moini I certain, puisque la matière vivante n< I peut sortir spontanément de la matièr< I morte, que la vie échappe à. notre analyse I et est le fait d'une force créatrice supé I rieure, de Dieu. Dès lors, si l'on veut nier Dieu, il faut [ crnirc à la génération spontanée, à une I thèse dont la science démontre par l'ab-! Burde la fausseté ; il faut accepter cette I même position mentale que les athées reprochent précisément aux croyants, et [ même une position pire, puisqu'il n'y a î'ieun antagonisme avéré entre la science et :a croyance. Aussi ne se passe-t-ii pas d'année sans qu'on annonce à grand bruit, dans la presse matérialiste, que le problème de la génération spontanée est résolu. On a d'ailleurs déjà baptisé de mots spéciaux le champ de rech rches que ce fait insistai. et indémontable embrasse -.biogénèse, a.chtlnose, pxlawnoqfinie. Faute de créer la vie, on a fabriqué des substantifs. C'est certainement plus facile. Du reste, le résultat de ces recherches a toujours été négatif. Il y a quelques années, un savant anglais prétendit avoir orée des oelIules vivantes en semant du radium dans dss cultures stérilisées : on montra quo oes prétendus organismes t'a-vaiont rien de vivant. Un peu plus tard, un «savant» français, M. Stéphane Leduc, crut être arrivé :iu même but en réalisant des «cultures» de plantes artificielles dans des solutions salines, et le bluff anticlérical fait autour de sa découverte fut tel que le gouverne-l m' * français était sur le point de créer, à son usage, une chaire de biogénèse au Collège de France, quand on montra à l'Académie des scienoes de Paris, que les fameux- «végétaux» avaient été obtenus pa- un chimiste allemand... trente ans auraravant. Un vieux maniaque original n'avait-il pa^, de son côté, créé il y a quelques an-î.ées à Bruxeles un... institut'de plasmo-gerie, dont-il n'existe du reste que le nom ? Touô cela montre bien quels efforts 6e dépensent dans cette voie, avec quelle légèreté certains savants et certains publiâtes sont prêts à accepter la confirmation de leur dogme déterministe — car c'en est un ! mais aussi combien tous ; ces efforts sont vains. I Les récentes ^découvertes» de M. Bas- ; nous paraissent rentrer très exacte-riaent. dans le même ordre d'idées et il est j înïvniment probable que le même sort les . , , . Elles no résistent pas, en effet, t h la moindre oritique, même superficielle, j: a nsi que vient de le montrer, dans une''!) r»_ étude (La Revue Hebdoma- n n!'rc^ ^ mars) un savant botaniste fran- n ijçais membre de l'Académie des sciences, S; •M. Gaston Bonnier. 9 «a.. . critiqu«j adressées au nouveau*1 il«"TPI0D ! S^nération spontanée,sont fa que ' ordre®> extrinsèque et intrinsfj- m; "'ordre extrinsèque tout d'abord : M. M H™*!! ?! 'Jn V,C"X mva7,t' <3,,i a «"-tes g ■ «on actif des travaux estimables, mais ? J %v,0Ir aba-n<|onné depuis long- dc ÎT 9 to" rôle actif, et semble mal info?- f tiw "ro beaucoup de découvertes moder- su <le Pmt °iîU,tre ,un anc'en adversaire Ai riiw „ i 1 fut forcé• lorsque ce der- rc> inv^Hr„Tf-nta au. m,on<J« ses remarquables }'< «uiouM'i, e battre cn retraite, et la ■iepuisl " renouvelle des objections!™ N réfutées. Le procédé est^é le mom« étrange j jj Ce qui n'est pas moins significatif^ que le mémoire où M. Bastian avait pjsé ses ratiocinations a été refusée la Société Royale de Londres (qui cor - pond à peu près à l'Institut de Frar quoique le savant anglais en fût meml Ce n'est certes pas sans de bonnes rais d'ordre purement scientifique, que a mesure a été prise. Critiques d'ordre intrinsèque mail ^inant: les «expériences» de M. Bast ne prouvent rien, sinon qu'il existe — qu'on savait depuis longtemps ! — des ganismes capables de résister étonm ment à la chaleur. Que fait en effet savant angaisï II remplit des tubes d'i solution de tartrate d'ammoniaque et phosphate de soude, additionnée de su le de glucose. Il les stérilise, soit à 125 et la degrés pendant 5 à 10 minutes, soit à la.degrés pendant 20 minutes, trois jours ce suite, puis il les scelle et les abandoi >n pendant 8 à 9 mois. n, Pour M. Bonnier, cette stérilisation îs, insuffisante, car rien n'empêchait le a v?ait de la pousser plus loin. Elle a d- reste été faite sans contrôle. Et ce < it preuve qu'elle a été mal faite, c'est la é- t>ure des germes qu'on y trouve dévelop la au bout d'un oertain temps. 3, Il est do toute évidence, en effet, que ie de .a substanoe vivante naissait sponta ie ment au sein d'un liquide inorganiq 2t ell^ revêtirait des formes simples et il rt hautement probable que ces formes raint nouvelles. Or, que voit-on ?-Les £ j, me « créés » par M. Bastian, sont la bactéries, des torules, des oospores )s champignons élémentaires — tous pari a- tement connus, et d'une structure si cc ze plexe qu'il es* invraisemblab'e de croi : ; li.rsqu:on est au courant de cette struc se 1*3, qu'ils aient-pu se former de toutes p i- oes en quelques mois, à l'aide de me le cules simples contenues dans le bouil! ;e salin, alors que pour acquérir leurs ,r ractères, dans la nature ils ont empl< i- probablement à cette fin, des siècles. 1 l- cun naturaliste ne voudra croire à s pareil miracle 1 s M. Bastian, du reste, se coupe lui-c a me. Il admet que ses anciennes expéri< - ces do 1872 à 1876, -faites avec des liqui< s organiques, sont aussi probantes que c , les de 1913. Or, lors de l'annonce de < i premiers résultats, Pasteur avait dema dé au jeune savant anglais de venir réj - t r ses expériences à son laboratoire ? l'Ecole Normale, et M. Bastian accep - ctftte invitation. Pasteur lui prouva cl; , rement et expérimentalement qu'il ne i . vait pas stériliser ses tubes de cultuj , Donc, puisque, d'après M. Bastian, s nouvelles expériences ne font que confi mer, avec des milieux salins, les ancie nés, lesquelles sont tenues par lui cornu démonstratives, c'est quo les nouvelles r cherches ne valent pas mieux que les pr mières. M. Bastian est tout simplement u mauvais expérimentateur et on peut do: ne:* pour certain que, sévèrement contr : lées, ses « découvertes » se réduiront £ ; né^nt. Ce contrôle aura lieu, il faut l'e 5 pérer. Malheureusement, il y a nonani « neuf chances à parier sur cent que, si - résultat en est publié, la presse matéri > liste aura grand soin de n'en plus souffl mot! An suplus, il existe un très fort arg ment contre tous les biogénistes, et il faudrait pas se lasser de le faire conn< tre. Les^ expériences de Pasteur ne so pas restées des expériences de iaboratoir Ell>^ sont entrées dans la pratique. Ch que jour, depuis trente ans, dans les i: nombrables instituts où l'on étudie la m decine expérimentale, la physiologie, 1 fermentations, la chimie biologique, daj les hôpitaux, chez les médecins, on établ des cultures de microorgansimes en m lieux stériles.^ Or, aucune de ces culture; lorsqu'elle a évj bien faite, n'a jamais d< me ti les vues de Pasteur. Jamais, dan aucun cas, quelque fut le milieu enscmei cé, on n'a trouvé dans une culture bie faite autre chose que ce qu'on y avait mis que des êtres provenant d'êtres vivants e préexistants de la même espèce. II n'es pas exageré ^ d'évaluer à plusieurs mi! liards les vérifications expérimentale dont a ete l'objet jusqu'aujourd'hui l'ea perienoe de Pasteur. Et jamais cette ea porience n a été démentie. Dans^ ces conditions, il semble bien qu la génération spontanée ne puisse plu illusionner que ceux qui ne se rendent pa compte des réalités, les naïfs et les imb( ciles. □ ftlfiatii»» L'ylctualilé X,a comédie est ûnie •atrSë C est à doux heures du matin qu te rideau eo-i tombé au palais Boui le dei^ier acte de la comédi JO}?5e P" ,a commission d'en \ lc. ' 1' a fallu une séance de près que douze heures pour amver au résulta escompté et mdjqué dès le début par le rap PO! tour de ta commissdon M. de Folleville. La conimi'ssioa avait constaté toutes te IKMMBS et tous les aimes, révélés par sot anquete à charge des hommes et du réi*kn< >ouis lesquels vit en ce moment la France e e pouip^e frança-iis, maïs à ces consrtajtatiojli; I ne convenait aruoune sanetnan. M. de Fol'e ivle et après kii Jaurès l'ont affirmé très anrgrçuanenc. Une simple atunotaition dt Cis faels avec le regret de les avoir vu se TOdiutreau dé;,riment de la République, c'est Mit ce que demanidoiit la commission. Et la lajopké de la Chambre s'est ra®iée à cette laniene de voir avec urne désinvolture et un Mis-gêne qui malgré tout surprend encore laeKfue peu de la part de ce parlement aussi isorédtlé. II était clair dès le premier vote étnis que majorité se trouvait on parfaite commu. auté'd'idée avec la majorité de la cominis-an. L>e rejet de La priorité dmiaindéc par . Delaihaye en faveur de son ordre du jour :r lequel il demandait des sanctions très eues et par lequel il proposait i la Chambre traduiiire clevant la justice compétente les eae-ns ministres cou<pables de forfaiture et corruption de fonctiontuaires, indiquait fnsamment les dispositions de la Chambre, "sa, lorsque MM. Bernard et Dariac eurent irodruiit l'ordre du jour déposé par M. de ■Hevilile et réprouvant les tares du régime cause était entendiue. On ne pouvait faire 1 frement de tous tes côtés de la Chambre ' °-rdre du iour Mâmant ets Si r™!"? d?,la finance. dans la '«que et de octte dernière dans les affaires 1 'est j'Urdiixxa'iuTes. On devait d'autant plus v ex- cette express-ion do la réprobàtiion Lnâf par pair les actes de MM. Monis et CailknuK reS- ' 'en y ajounaiit l'indication diu remède à pc x et à cette situation et à cette tare diu ré^i )rp Le_ vote d'une nouvelile loi sur Le^. iinconii} * e' bihiités pairleir.ema Lpes et imnjiisitéi'iellles j 3ns les fonctions d'administrateur de soci 'tte finaneières et de quelques autres emplois cratifs est effectivement de la pkis gre lté- urgence et il n'est pais étonnant qaae l'a ian diu joua* qui a exprimé cette vérité et récit . ce le vote d'ume loi de ce genre ait railllié l'i or_ rwinxiité de tous tes votants. Ce qui a saurivi ce n'était plus que diu « 1 . quié » et destiiné avant tout à airuuser lia g nie. Comment pouvait-on croire sérieuaen me que la Chambre consentirait à confor de clians une même réprobaitiion les vrais coi cre biles Moncs et Caiillaux avec leurs vioti 145 Fabre et Bidiàuibt die l'IsLe, puis de i 100 adjjoindre ' 9Uir le banc d'accusation les k cjc gateurs de la campagne contie Cailkiux.c' à-diû-e les anciens présidents <iiu conseil Bri et Bairthou ? Ceux qui ont demandé c oliose-làj devaient savoir d'avance que propositioin ne pouvait servir qu'à faoit! sa- l'cuuvre de sauvetage entreprise par Jau du Cette couvre, comme nous Pavions pré\ lui '-;t aùijoiird*hui un fait accompli et &a R<! aa_ b'jiqUe est sauvée avec ses plus illustres re; p^g sentamts. On comiprend que l'élégant académi* . Deschanel, après avoir vu balayer tant d » ^ dures, et après avoir présidé à ce balay né_ aiit éprouvé Le besoin de détourner ses rega U€, «.lu spectacle écceuramt qu'il venait d'aï est aou'S les yeux. Il a tenu à clore la sess se- législative par une allocution dans laqaield er- a rappelé le vote de quelques projets de r}£g qui du moins font croire quliil y a encore Franpe autre chose que dies Monis et ■ • Caiillaux, des magistrats dooiles à to épieuive et des parlementaires chargés »m- soustrairë - les ministres coupables de for ro' oure à la justice. Il a rappelé le vote de la tu- de trois ans et de quelques aiuforos projets iè- joi dans l'ordre socaai, économique et fin lé- oiier. Seu lement les dernières -paroles de on allocation se lisent comme une ironie comme une satire mordairute préoisém >vé I'^>r^s 'c VOI;C cPe ^ Chambre venait d'éir -, ore. «Dans l'Europe de demain, a dit le f lU" aident de la Chambre, la France aura 1111 grand rôle à jouer. Elle peut compter p e remplir sur des cœurs résolus. Vous a lé- commencé à l'y préparer en la faisant p :n- forte. Attendonc avec confiance le jugem. [es de 1 Tiistoire. » e]_ Tout cela est sans doute très bien diit M. Deschamel, Çrès probablemient, s'est gr Itui-mëme aux sorns de ces paroles patri* ques. Cependant, il est un vieux principe politique que l'on ne viole pas inupujnén^ ^e et auquel la majorité de la Chambre fnj ta çaise vient de donner un accroc <.'e nature ii- saper les fondements même de I.'Rtat. : I a- tiitia fundamentuim regnorem », diit le v: ■e> adage. M. I>eschanel l'a oublié sans dou ^ car ce n est pas la loi de trois arus qui rervc la France grande et forte, si la force mort îfuti faii défaut et que cette défectuosité rl" révèle d'une façon aussi scan<la.leuse que d« le tiructive de toute aiuitorité et de tout resp< e- pour l'autorité. — J. Joerg. 3- 1 Motes Politiques ■ u e Le bon représentant le a- Quand on est Anvea-sois. que l'on est i er milier avec ce qui se dit à Anvers, que l'on sait circuler, écouter et entendre, on se tâ u- à lire le discours de M. Franck à la Chamb ie au sujet du régime du port. Et l'on rêve lî- ce que peut bien être l'art de c représenter at au parlement une grande ville et un grai e. port. a- J'en appelle à tous ceux qiù me lisent, j i- mais une idée, un principe de réformer n'o é- fait dans l'opinion publique le chemin qu'y es fait depuis six mois la conception d'un c is ganisme autonome, impartial, compétent, it ia tête de l'administration et de la directû i- du port d'Anvers. », Or, M. Franck, avec la prétention éviden i- de dire ce que l'on pense à Anvers et < s savoir ce qui s'y passe, proclame sans sourci i- 1er que personne n'y veut de cette réforme i q réalisable, impossible, voire inconstitutior t nelle! t Non, personne n'en veut, à tel point que t on tentait de l'introduire, une protesta-tic . géne<ralo et formidable ferait justice de ceu a qui prêteraient la main à cette tentative é . décapitation, de dépossession 11 Alors, nous tous qui, dans la presse, dai les comités d'études et de conférences con 0 1 erciales, dans les associations spéciales € s compétentes, dans tous nos milieux commei s c :aux et maritimes, constatons l'accor . unanime à envisager la réforme entrevu comme le progrès nécessaire et l'unique moye do salut, nous no sommes donc qu'un iir - monse troupeau de doux maniaques. O bien nous comptons pour zéro dans l'Anvei qu' a l'honneur immense d'être représent par M. Franck k la Chambre? Je sais, ma foi, très bien qu'il y a tout u: mondo à Anvers qui pense sur cette questio comme M. Franck, avec M. Franck, et qui pour cela des raisons très connues. C'est 1 ^ masse cartelliste qui s'est emparée du port c^ui tient sous sa poigne les administration du port et dont dépend leur vie ou leur mor ~ politique, notamment celle de M. Albrecht 2 grand chef de notre établissement mariti . me, à la première rencontre électorale. Pou ce monde-là, les mites de l'immense fromage L il est naturel et même trop évident que - toute réorganisation qui les remettrait à leui place légitime et exigerait d'eux la nécessaire 1 discipline serait une dépossession, une déca-_ pitation. Mai, franohement le sentiment de cette ; démagogie électorale, bigarrée du rouge radical à l'écarlave communard, estee le sentiment de tout Anvers? Est-ce que cette démagogie mémo, instrument brutal des combinaisons cartellfstes, serait la véritable population anyersoise? Est-ce qu'à côté d'elle, la bourgeoisie grando et petite, le négoce, les entreprises commerciales et maritimes ne' représentent aucune importance et n'ont aucun droit de compter pour quelque chose dans lo tout Anvers dont M. Franck se réclame à la Chambre? Et enfin, si le commerce et les armements comptent encore aussi à Anvers, nVt-il pas fantastique que M. Franck prenne: l'air do parler en leur nom quand il profère! q >e notre population ne veut pas de la-réforme que tout le monde au contraire souhaite, et qu'elle considérera t comme un attentat quo l'on songe à la pousser en avant? Au fait, c'est cependant tout cela quo iigmfie l'attitude du député libéral. Sans loute, personne ici ne se trompe sur la portée le son langage, sur les coalitions inavouables jue ce grand cartelliste appelle la population inyersoise et dont il se préoccupe de con-olider les liens. MaL en dehors de nous, môn^e à la Cham-•re, porsuadora-t-on à personne que la pros- oter périté d'un grand port exige qu'il soit irée ministre par un échevin élu dans les < que ditlons où l'est M. Albrecht? Persuadera-i à personne que Liverpool et Bruxelles — p citar des exemples d'ailleurs complétera lve~ différents entre eux — sont t dépossédé étés ou 4 décapités » par ce que leurs ports lu- sont pas administrés directement par le nde municipalités? 'dre Heureusement, M- Franck a pris soin ime i xne de compléter ^ démonstration des una_ ri tables sentiments qui l'animent. ^ A propos de la Commission des XXXI a fait connaître une fois ,do plus l'impatie du parti libéral et la sionno propre de ^ Kire introduire le S. U. pur et simple. irpa- Ce brave parti libéral semblait avoir c nés sidérablement apaisé son impatience à iour égard ; mais M. Franck parle pour son p; "Sltn~ oomme il parle pour Anvers. 11 a ainsi ti esl" à proclamer que le 2 juin 1912 ne lui aui rien appris et que l'avènement du pa mentairo Deschutter demeure la grande f. ûfter té de sa carrière politique. rès. Ainsi son tout-Anvers cartelliste so tro ne, comblé. •pu- M. Fi-anck lui promet à la fois lo maint >ré- de son fromage et les moyens politiques . so l'assurer do plus en plus solidement. U n'y a pas à dire, c'est C9 qu'on appi un c bon représentant ». ,0,r Un passant ion Échos s, la ville ou Programme de la journée : en* FETES ET CONFERENCES l^" Comité do patronage tics enfants morulcm 'ré- abandonnés et des condamnés libérés. — A 3 h un res et cruai'i, en la ^aLIc de La Cour d'assL >ur au Pia>aas d<e Justice, séance sol-eninelJe sous vez pr^sydence de M. H. Ôarton de Wiaait. 'jus Royal Burgerkring. — A 7 heures, re-iapéaor „ tion die l'oratorio: « De GodKlcIigke Verlcsscr Beste Brood. — A 3 heu^éy. eai La grande sî de ta société royale d'Harmonie, assemblée .et nénaile. isé Cercle La Ronaiosanes. — A 8 heures, à Iki ' xti- vorne de l'Empereur, soirée musicalo et dirai de tique. ,n,j Club Tclsgraphic. — A 10 heures trois qua n en la salle Van Wezembekc, concert annuel. Z COURS Berlitz Scliooi, 8, Melr. — Langues vifvantei ^ EXPOSITIONS eu. Art contoniporain. — Do 10 à 5 heures, en te, salle dts fêtes de ta Ville, Meir, Salon 1914, ra vert jusqu'au 5 avril nie Muséo royal do peinture. — De 10 a 4 heUJ exposition do peintures de la collection C. ^ Cardon, de Bruxelles. ~ Cercle Catholique. — De 10 a h heures. exp< tion par la section do photographie du Cer Catholique MeetLngwacht (ouverte jusqu'ai avril). — Salle Forst. — De 10 à 6 lieui'es, exposition Mme BLanclie Tricot (ouverte ju qu'au 22 avril Cercle Artistique. — De 10 à 5 heures, exp< ^ tLon Victor Thonet (ouverte jusqu'au 10 avril). Au Conseil communal Nos lecteurs auront trouvé dans notre n mér^ d'hier matin l'ordre du jour, d'aillei a- purement administratif, de 1a séance qi y ie Conseil communal tiendra lundi soir, te Comme poims saillants il n'y a vraime re que l'affaire des autobus, qui est en fort bon à v°i°> et la question des nouvelles lignes • # trams vers les nouveaux parcs, question do , les membres de la commission spéciale o refusé de s'ooeuper, un journal ayant dé communiqué à ses lecteurs la décision q a- La dite commission... allait prendre. at II est très probable que la demande < a concession sera refusée, conformément j r_ désir du Collège. à Nos édiles voteront d'ailleurs lundi to m ce que le Collège voudra: ils auront à familiariser avec les nouveaux voisins qi '.es reviseurs du règlement leur ont o "e troyés. le Las charpentiers communaux ont, en effe 1- terminé le déplacement des petites plaqu r- en cuivre, visées sur chaque pupitre et po _ tant le nom du conseiller qui a le droit d venir sommeiller, lire Je « Journal d de Pari sj dire du mal de l'infâme gouvernement cl n rical ou apprendre au public ébahi que s< pore était cordonnier et que lui a joué c bombardon chez les « Ware Vrienden ». e Ce sera demain une séance toute vou< aux petites parlottes à voix basse. C'est toi s jours autant Ue gagné pour les malheureu i- que le devoir professionnel amène aux séai t ces de la Chambre de la Commune. i r ; Les représentations de " Parslfal n La Ville a décidé de faire peindre par MA . Provost et Mees un ensemble de décors qi j permettrait à M. Fontaine de conserver «Pa: s sifal ■ dans son répertoire et de reprendre 1 é maîtresse-œuvre de Wagner dès la saison pr< cn-.jne. Cette décision nous console tant soit peu d la brusque et prématurée interruption de 3 représentations de « Parsifal » au Th/ûtr a lyrique flamand. a Elle a aussi l'indéniable avantage de n , point soutirer pour le moment quelques bi' s lete bleus à I'échevin des finances. b L administration communale aura à dé bourser plus tard, c'est entendu, mais pou - f6 S»?*# Sea^ Peut_êtrc riche. En at tendant elle économise, ce qui est essentiel. Les œuf t.- en fable ■ Par delà les îles Philippines, il y a un< , io ou l on n avait jamais de poules iusqu'i ™ 1°"-; ™.vagou-r y installa-par hasard un poidadlier. La race so prona gea si bien qu en peu de temps le mets 1( plus vulgau-e et a meilleur marché so oompo sait d oeufs frais; mais tout le mondo les mangeait a la ccquo, le voyageur n'ayant pas enseigna a les aocomoder d'autre'ma more. Bientôt un habitant de l'endroit inventa les œufs poclics. I>o combien d'éloges fut payee a I envi son imagination féconde! Un autre imagina les œufs durs. Heureuse dé-oouvertel Un autre trouva les œufs farcis. C était ça de t>ons ufs! Un autre 1'oimelette et_tout le monde s'écria : Quelle merveille' 11 ne s était point passe une année quand un autre dit : H — Vous êtes tous des imbéciles, moi ie vous ferai manger les œufs à la sauce tomate Et cette mode étrange d'accomoder les œufs, qui avaat mis toute l'île en rumeur fut en usage longtemps, jusqu'à ce qu'un illustre étranger conseilla de les manger à la hugenoto. Tous les cuisiniers suivirent ses préceptes Combien de raffinements trouvèrent alors le? maîtres d'hôtel! Œufs mollets, ceufs brouil. lés, œufs au lait, au caramel, œufs en sorbet ,en#compotes, œufs à la neige! Tout le monde inventa quelque chose et les edrniers □eufs étaient toujours les meilleurs. Mais un vieillard prudent leur dit un jour: — Vous vous enorgueillissez bien en vain ie toutes ces inventions étrangères; grand ad- merci à celui qu'importa chez nous les on-1 les I I Bon nombre de nos auteurs nouveaux our vraient bien aller accomoder les œufs pa entjl^ Philippines. 8n* A propos de '* Parslfal „ urs j Au moment où les représentations j « Parsifal > obtiennent à Anvers et à lui- celles un succès aussi immense que mé y£_ il nous paraît intéressant de citer un j ment de jadis sur la musique de Wagne .. s'agit de a Tannhauser ». ' lJ| « Un dernier ennui, mais colossal a "cejt Tarnliauser ». Il me semble que je p oir rais écrire demain quelque chose de s en ble en m'inspirant de mon chat marc! on- sur le clavier de mon piano. Tout le m cet I baillait ; mais d'abord tout le monde vo irti avoir l'^ir de comprendre cette énigme nom. On disait sous la loge de Madaan \ ' Metternich, que les Autrichiens prenaiei revanche de Solférino. On a dit encore q ^1 s'ennuie aux récitatifs et qu'on SE TAÎ er-1 AUX AIRS. Le fiasco est énorme. Aubei I que c'est du Berlioz sans mélodie ». îvej L'écrivain qui écrivait ce_ jugement far tique n'était pas le premier venu. C't ien Prosper. Mérimée, l'auteur du délicieux ] j a Colomba d. Et au fond, ceia n'est pas aussi exti dinaire que cela. Tous les novateurs — presque — ont été accueillis par des i J mes cuites, ce qui ne veut pas _dire évic j ment; que tous les artistes qui ont été cueillis de la sorte soient des génies... Pourquoi le Parlement est muse j On lit dans le « Carillon c, journal liL d'Ostende : « Pour peu que cela continue, la Chai; belge ressemblera bientôt au parlement jglais, qui maintes fois siège la nuit, j » 11 y a des députés qui prétendent j c'est le vrai moyen d'é.puiser rapidem J l'ordre du jour, et ils n'ont pas tort. » Donc, vendredi dernier, la séance < J jusqu'à 10 h. 50, et il parait que, 1e pli é pris, les réunions de nuit vont so multij ent d'ici aux élections. eu"| » Cela ne fait évidemment pas les aiffa du personnel, bien qu'on lui ait offert g 'al reusement un pistolet au fromage à 8 he ta I dn soir. Quelques privilégiés ont pu ce j dant gagner les restaurants voisins et .Lie mettre quelque chose de plus consistant ( gé- l'estomac. j » Quelques députés de gauche ont v ^ | ment protesté contre cette façon de m Qa"j 1er le parlement qu'on oblige à discutes rt5 quelques heures la situation financière ' pays et à voter 200 millions de dépenses » Ils ont évidemment raison, mais n'es . pas la faute DES INCORRIGIBLES : j VARDS, qui pendant quatre mois ont t lâ le crachoir, A PROPOS DE LA I,OI S >u"l LAI RE, si la Chambre est obligée d'aocoi es I un blanc seing au gouvernement? L.1 » C'est dans la bou.^culado de ces fins session que les députés votent ces dépe ' 'i l mal réfléchies dont ils viennent se plan ilej si amèrement après coup ». 1 5 Nous ne le faisons pas dire à notre lib ûc| confrère, mais le fait est que celui-cd réf [j j en la circonstance, fort exactement, ce «i-J'se pense dians le pays... Un congrès d*employés flamands I Au mois de septembre, Anvers héberg I pendant quatre jours les adhérents au Ve c u- gros des employés flamands d'administrati rs publiques. ie Le précédent congrès, qui se tint à 1 lines. fut un '.res grand succès. L'édilité i atllr.toise réserva aux nombreux congressis ne]une réception brillante et organisa à 1 le j intention un concert de carillon donné atlJef Denyn, le maître-ca ri Honneur et aoco at] même au congrès un subside assez cor jà quent. îel II est à croire que la ville d'Anvers montrera également accueillante aux o le grossistes, qui, en dehors de toute politiq lu ne visent qu'à leur relèvement moral ] le relèvement matériel et ont suffisamm it montré à leurs congrès précédents que se mesure et le tact, d'une part, et la rev ie dieation de droits incontestables, d'au d-j part, vont parfaitement de pair. t, Pour (e " Home Marie José ,, r_ Nous n'avons plus à présenter le Ho: v Marie-José à nos lecteurs. Cette œuvre hf s* tement recommandable leur est suffisamme connue et ils n'ignorent pas que le souti D qu'ils lui accordent se justifie pleinemec u Lps dames patronnesses du Home ont < cidé de faire un nouvel api>el à la généros ;e de la population anvèrsoise. Elles fero; vendre notamment par des jeunes filles x monde des crayons-souvenirs du « Home j. i . Ces crayons seront débités à dix ce ltimes lo Jeudi-Saint pendant toute la joi née, aux portes des églises, au profit ] l'œuvre. j Cette idée originale ne manquera pas ' rencontrer le plus charmant accueil. J L'affaire Cadiou ol La suite de l'enquête du Parquet si Brest, 3 avm. — Les commissaires do e]brigade mobile ont rendu compte aujourd'h au procureur de la République de leurs de b mières enquêtes relatives à l'affaire Cadio -ITc s les ouvrière de l'usine ont été entendv ] Aucun n'a vu le directeur après la matin -jdu 30 décembre. r Quant aux nombreuses lettres anonym - reçues par le Parquet, toutes les indicatio: qu'elles donnaient ont été reconnues sa ]fondement . Les commissaires vont maintenant e Iquêter sur la lumière aperçue dans le bo •] et sur l'automobile qui traversa Landerneï .Jdans la nuit du 27 janvier. A l'instruction Bx-est, 3 avril. — Le juge d'instruction entendu, cet après-midi, M. Le Bolloch, 1 quidatcur de l'usine de la Grand'Palud, a J sujet de la comptabilité de l'établissemen jet Jiiiia Jnzeau, ancienne bonne do l'ing-Inieur Pierre. Le juge a demandé à celle-< | emploi du temps de l'ingénieur pendant le journées des 1er et 2 janvier. Le témoin répondu que son maître avait déjeuné à heure, à Landerneau, puis était reparti por jl usine, à 2 heures, et qu'il avait passé tout la journée à la G : and'Pal ud. Interrogatoire de M. Pierre M. Pierre a été interrogé hier soir en pre sonce de Me Feillard, son avoeïat. Avant de soumettre à une expertise la bail trouvée dans le cou de M. Cadiou et u: k'chantillon de revolver, le juge d'instruction VI. Bidard de la Noë, a demandé à M.Pierr si ce revolver était semblable à celui qu'i ^i-vait acheté à Landerneau et revendu à- ui voyageur cle commerce inconnu. L'inculpé, avec un grand calme, a reconni la similitude du modèle. Interrogé ensuite sur le costume qu'il por tait le 30 décembre et qui, dit-on, n'aurail pas été retrouvé, M. Pierre a déclaré ne pa< se le rappeler* parce qu'il se servait, à l'usine de nombreux vêtements usagés. La confrontation de Mme Cadiou et de l'ingénieur Brest, 3 avril. — C'est mardi prochain que Mme Cadiou sera confrontée arac l'ingénieur Pierre, dLettres de Bruxell J Correspondant» particulière de la «Métrop de]La discussion des budgets. — La Soc Bru-J nationale des chemins de fer. — La pre rité, I *ion de l'enfance. — L'instruction cr Uge^ nelle. — La succession de Léopold II r. Il La statue du feu Roi. — La mise retraite de fonctionnaires coloniaux. été our- / bamed mnt voici, preslement et pratiquement, e >nde|v^e ^ discussion, des budgets. Il faut loue iilfl.it. 1 président de l'énergie qu'il a- mise à f SanS resipecter les décisions de la Chambre. > del II y eût bien, au début, quelques grim ^ Iries, tel député qui n'en revenait pas u'c/n rester au-delà de oinq heures i donner lecture de ses observations, à p • dit P0 Pouv°i,r l*es présenter le lendem mais, au total, on s'est vite rendu con ias_ Ide l'excellence du système nouveau en vigi jJi^t]d'ailleurs dans tous les Parlements du moi ivre sans crainte de se trom que chacun aujourd'hui, s'en trouve satiî aor- et que pour l'avenir, nous ne perdrons ; ■ ou F5 semaines à entendre, des doléances >ora_Isujet d'un seul budget. em~\ * * * Il avait éfié question du dépôt, au court: cette cession., du projet de loi organisan Société nationale des chemins de fer. f£ I proj.et était prêt, mais il ne sera déposé c 'e la remtiée de novembre. D'ici-là, le mini éral des chemins de fer pourra l'examiner à 1'. et le mettre définitivement au point. libre I aii- ] * * * que Le ministre de la juistioe, M. Carton an-t Wiart, ira demain dimanche, préside Anvers à la séance solennelle du oomité p luraIha protection- de l'enfance, ainsi qm antI<(Métropole» l'a annoncé. ►liei-1 Cette réunion d'Anvers marquera le p de départ d'une "série de réunions sembla, ires [auxquelles ira assister le m.Lnistre et èné_ auront lieu successivement dans tous ures I ch'rfs-laeux. ;>en-1 II s'agit d'éveiller partout l'action se Icomités locaïux en vue de l'application di lans H0* si liumanttaiire de la protection de 1 fanoe. [Ve- j Les _ prochaines réunions auront lien use. I Louivain, puis à Verviers. du I | Le mains tre de la* justice met la derric t-oe mai^ .a'u projet de loi sur la réfelÉme de 1 13 A-1 struotion criminelle qu 'il déposera avant enn I vacances en même temps qu'un piojet sui 00-1 d'omiic'ile de secours des estropiés et j enf ants. Il en résultera que ceux-ci bénéficieront I fonds commun désormais, c'est-à-dire iséé|,Je,uir entretien pourra être nais à charge ^g]l'Etat et des provinces. irai * * * I avait été (Question du dépôt, au ooun-s qui 1° présente session, diu projet de loi régi Jl'emiplod des millions venant de la s J cession royale. Mais, comme il paraît oert qu'il serait inipossiible.de le discuter et d< voter au cours de cette session, ce dépôt s era ]ajourné à la session prochaine, on- D*ici-là peut-être arrivera-t-on à pren ^ns I une déciisi»n en ce qui concerne les trav? de Tervueren. Ia-1 De très bons esprits se demandent s'il na- ] possible de songer à octroyer aux hérî.ti: tes d'un entrepreneur une somme de plus de m r millions en vue de les dédommager pour >ar I non-exécution du Palais mondial, da J Ne ferait-on pas miJile fois mieux, étî sé- J don né l'exiguïté du Musée colonial, de sonj jà dépenser quelques m-illlions de plus pc se doter 1 ervueren du vaste palais où pounraii m- être placées les collections nombreuses < né, dorment dans les greniers, et où 1 "Ecole ce >ar|nia<le pourrait prendre domicile? ait II faudrait \rai.ment se féliciter de voir la ministres des travaux publics prendre à m-] égard une décision qui recevra de la part ire j tous l'accuei I le plus sympathique. Ma maiimenit, alloitei* six millions et demi à c I part icuil'iers qu i n 'auront pas posé urne briq Ipour cela, ne serait-ce pas un véritable sc< daiîe? ne] iu-J * * * nt en A pix>pos de la succession de Léopold 1 it.jon discute beaucoup dans cer tains mille lé- le point de savoir ce que devrait être la stat ité a élever à sa mémoire. rt . Puisqu 'on entend glorifier le grand R du | disparu, peut-être serait-il logique do prend ». en oonsideration le projet qui était le sic n- Or, j'ai, à cet égard, un souvenir que d< ir- vont posséder avec moi tous ceux qui assasl hnf ^ rinaïuguration de l'arcade du Cinqua tenaire. de i^e rtoi était là, les donateurs et auî 1 architecte G-'urault de Paris, auteur d plans. Celui-ci avait déroulé devant l^é _ Ipo'd II un croquis d'ensemble de bâtimen du Cinquantenaire, tels qu'il les avait conc pour le RoL Devant l'arcade, on voyait se dessiner ui ] statue équestre. I — Ici, dit M. Giirau.lt, nous placerons la]statue du Roi. ui Léope>ld II l'arrêta aussitôt: r-1 — Laissez, laissez, dit-il. on parlera peu u. jêtre de cela plus tard. s. J Mais indiscutablement, pour tous ceux q se assistèrent à l'entretien, M. Girau-lt a va bien répondu à l'idée du Roi et celui-ci co es oevait, pour l'achèvement de ce Palais c is Cinquantenaire, cjui était si cher à ses vœi îs de grand bâtisseur, l'érection devant l'arca< ]d'une staituie équestre. a- l-e oomiiité national pourrait consulter util is ment M. G'irault sur ce point, mais il n lujaurait certes pas moyen d'honorer plus 4 ntiicux la mémoire de tA>pold 11 que de re jpecter ses volontés. .a # * # 1-l t Boîiuicoup de bruit dans le landennea Ç J<{ antiimiiiiistérieil », au sujet des desseins d [[ l'administration oolcxniale en ce qui concern s j la mise à la retraite de certains fonctior ^ narres. 1 Disons tout d'abord que ceux des fonctior Inoires qui n'auraient pas atteint l'âge de l e pension recc/raient jusqu'à ce cju'ils y arri ]vent une indemnité de disponibifliité des troi ]quarts du traitement. II n'y aura donc personne cle lésé. Mai n'est-id pas piquant vraiment de voir que ceu: J qui crient le plus fort à l'éventualité de JI mise à la retraite de certains agents soin ceux-là précisément qui ne cessent de proies jl ter contre le maintien en fonctions des fonc j J tionmaàres de feu l'Etat indépendam et c'a ( J ment contre l'exagération du nombre des rigents de l'administi'ation centrale? I»a Hfélrs|î©!§ esi ser ie gratuitement 1 pendant 8 jours sur demande f&rl d'envers Les déclarations de M. Franck >le» iété tec= \roici, à titre de document, d'après les iici= «Annales parlementaires », le texte des dé-, — clarations faites par M. Franck, relativement i la au port d'Anvers, en la séance de la Chambre du 28 mars: it Un mot maintenant des travaux d'Anvers. Notre honorable collègue M. Vandi. perre a nie .adressé à l'administration communale d'An-■r Le] y^-s quelques critiques, mois, je dois cette aiire instice à mon honorable collègue, ce sont des critiques plutôt aimables. Il serait d'ailleurs :he- bien difficile,^ je crois, quand on se débarrasse de] de tout souci politioue, de faire de sérieuses l0(UI- critiques à ce poi^nit de vue car, enfin, quand m,ne H'administration libérale est arrivée au pou-aiin; voo,r à Anvers, en 1872, le mouvement <iu port Lpte s'élevait à 1,362,000 tonnes alors que l'an leur] passé ill dépassait de loin 14 millions de ton-lcle. nés. c'est-à-dire qu'il a plus que déqiiiplé.Pour ^er,Ice qui est de la gestion diu port, je suis con-fait yainou cjue si l'honorable M. Helleputte était >lus à s011 banc, il répéterait l'avis qu'il a expri-au mé un jo.ur(> que faire face à ce trafic avec nos installations trop restreintes est un véritable prodige et l'administration qui réalise ce tour de force ne mérite pas les attaques ; ^ incessantes et amènes que l'esprit de parti . [J'inspire. Le Ou'il soit possible de faire, clans les corps ^ consultatifs indispensables à la gestion d'un =»irel'îtanxl port, une place plus considérable aux ^ige éléments commerciaux, je ne le conteste pas poua* ma part. Bien plus, j'en suis un ferme ] partisan. Je me suis convaincu que ce serait une ]excellente réforme, mais c'est une réforme de que Lî ville d'Anvers accomplira. Dans la r à imite de mes moyens, je me chargerai volon-our 'iers d'y veii'ller quand nous aurons terminé ; la es négociations qui sont en ce moment engagees et, qu'ayant devant nous le nouveau ïintj port étendu, nous pourrons aviser aux mesu-[>les res nouvelles que comporte la gestion de ces quâi intérêts. I^e franc! commerce anver-» les sois est la première force de la cité. Oui donc, à Anvers, songerait à écarter sa collabora-des . . > |a Mais il y a daub-es projets: au lieu die faire 'enJapooi au pouvoir communal, qui seul est j légalement autorisé à prendre ces mesures, 1 à on rêve de le démembrer et de le destituer. Le ->^rt serait enlevé à la ville pour devenir Jauironome, et Anvers n'aurait plus que quel-Jques délégués à nommer là où, depuis des £re ôècles, elle est souveraine, sous le contrôle 'in-]clos lois! Eh bien. Messieurs, comme des les Mets de ce genre pourraient faire naître des - te complications sans fin, 'e 11 liésité pas à des ^re à mon compte les paroles de M. le ministre d'Etat Victor Jacobs que citait l'honorable du] M. Vancler*e-T-re. ^ue Jamais Anvers ne consertira, sous aucune de forme, à pareille destitantiion. La situation a cet égard n'a pas changé. Ou'il s'a<?i><=e de la reprise du port par l'Etat ou du masque dune prétendue Gestion autonome qui e de serait qu'un*- reprise par l'Etat sous une ant forme déguisée, que notre opposition est aussi uc_j irréductible. ain parlait d'un problème qui existe: cev . ie] problème n'existe pas. Sous aucune forme, eral™ en Uin acte, ni'eh cinq, on né trouvera à cet égard de concours h Anvers, ni dans le ire]parti libéral, ni, j'en suis convaincu, dans le juxj Parti catholique' en général; la protestation ] spontanée cle mon honorable collègue M. esd Henderickx montre quels sont à ce point <'e ersjvlueT ks sentiments de la population. sixl Ne oomp'iioiuons donc pas des oroblèmes la] a-]à complexes et difficiles par des projets ]sans lendemain, de nature à soulever les pas-bnû j -C|'-ons. jer C'est un rêve, messieurs, que d'imaginer >Uir] T1-1 on puisse, en Belgique, créer pour un port >,m une administration autonome, comme il en jui existe en Angle-terre. Quand des ports anglais le. sont gères par des coi-ps autonomes, ce sont ces corps qui les ont créés le= Or, le port'd'Anvers a été créé dans la p'us large mesure par l'administration comniu-dt- nale. andée sans doute par l'Etat, mais o- ns is. une mesure moindre que les sacrifices c/ielde les]sumposait elle-même. On le rappelait tout à ue 1 heure, Anvers avait, en date de ion, dé-n- pensé pour son port 147 mi.lli---ns ; .'ors que 1 btat n'en dépensait que 100, disait M. Van-deperre! A Gand l'Etat dépensait 7t, millions, la vi-..le n en fournissait que 25, et personne ne songe à lui enlever son port. Croit-on que I. nous Laisserions passer le nôtre à une com-jx m'iss:on irresponsable ? chiffres citfs par M. Vajideperre son* □ .ciL'|-s- in.s! rucrifs. et ie convie mes coî.lè-a; '?ues de la dépintaiilon catholique d'avers à ire S associer â moi pour, ojilén.ir de burs amis n-m™ fiewernsmt, qu'ils nous traite-mt comme >1 1-liS rau traité Gand. L'Etat tious doilt lariîe-è- in-enit son aide pcxur uin port q.tii n'est se.u-n | Jûimen-t ie port de in ville d'Anvers. qu,i est Ile grand port national de la Belgique el donit si a prospérité et le bon outillage sont une né-eJoessité de premier ordre pour tous nos indus- 0- riels et pour tout le pavs. ts N'est-il pas évident que, fier de son clo n? rueuec passé, avant fait da.ns le présent des ^a.cr'ifices énormes, Anvers ne songe pas uin je moment à laiser porter atteinte à l'auitom mie communale ? 11 n 'v a pas de discussion possi-la] >le sur ce terrain. Nous trouverions, pour repousser toute tentaiive en ce sens, le concours pass:onné de touite la popuila tion. t-l Nous savons, par expérience, ce que l'on en/end par une gestion partagée dans laquelle •I !» a Nous l'avons à Anvers pour jt|l Academie des beriux-arts et pour le Con^er- 1-1 Vatoi.re flamand. Ce genre de erondominiiuim u ne nous dit rien qui vaille: l'Etat est plein de x] bonnes intentions, mais, comme dans la le fable, il est toujours tenté de dire: k |e m'ap-. pelle lion », et il pren<I pour moins' de corv n]cours financier la plus grosse part d'in-v nuance ! kt| Messieurs, il n'v a pas, je crois, d'admiinis-^ tration^ parfaite; l'erreur est le lot de lliom-me, même^ quand il est mandataire public -xi j fonctionnaire; mais les AnveVsois coninaissent l'administration communale, qui a fait ses preuves; ils savent qu'elle entend défendre u leurs intérêts et quand à leur sens elle se c 'rompe, ils la savent tout près d'eux, à portée c de leurs protestations et de leurs bonnes rai--Jsons. Pardonnez-leur de n'avoir pas la même Iconfia.noe dans.un corp? irresponsable qui on •'éalité, se substituerait à la commune et dans 1 'equel l'Etat, crui pense et vit à Bruxelles, •J'nuirait, par la force des choses, la grosse, in-j luence. La régie des chemins de fer n'est pas assez brillilan te pour nous inspirer le désir de ' voir les mêmes errements s'étendre à notre j Nort. A--t-on sonsé d'ailleurs que pour crever T'in pouvoir capable de lever l'impôt, d'exercer '.a police et de prenclie des règlements en démembrant le pouvoir communal, il faudrait Irhan.ger la "Constitution ? J'en ai assez dit, messieurs, pour que nous j ne nous embarrassions pas d'un.iimpcdimen-]tnm dangereux, si l'on veut rapidement abou-l'ir. Des hommes d'entière bonne foi pelivent It voir été tentés par cette nouveauté. Elle est irréalisable, et c'est un devoir de te dire sans Jambages ! J'ajoute, messieurs, qu'il ne faut pas mêler 'a politique à ces questions économiques; nous-devons nous inspirer de l'exemple de la Hollande, où récemment le chef du cabinet [•.[lisait que le sort de la nation entière était Sré à celui de Rotterdam et obtenait de la Chambre un vote unanime pour les extensions réclamées par le grand port hollandais.

Over deze tekst

Onderstaande tekst is geautomatiseerd gemaakt met OCR (Optical Character Recognition). Deze techniek levert geen 100% correct resultaat op. Dit komt mede doordat oude drukken moeilijker te lezen zijn met software dan moderne. Dat betekent dat er onjuiste tekens in de tekst kunnen voorkomen. Er wordt gewerkt aan verbetering van de OCR software

Er is geen OCR tekst voor deze krant.

Over deze tekst

Onderstaande tekst is geautomatiseerd gemaakt met OCR (Optical Character Recognition). Deze techniek levert geen 100% correct resultaat op. Dit komt mede doordat oude drukken moeilijker te lezen zijn met software dan moderne. Dat betekent dat er onjuiste tekens in de tekst kunnen voorkomen. Er wordt gewerkt aan verbetering van de OCR software

Er is geen OCR tekst voor deze krant.

Over deze tekst

Onderstaande tekst is geautomatiseerd gemaakt met OCR (Optical Character Recognition). Deze techniek levert geen 100% correct resultaat op. Dit komt mede doordat oude drukken moeilijker te lezen zijn met software dan moderne. Dat betekent dat er onjuiste tekens in de tekst kunnen voorkomen. Er wordt gewerkt aan verbetering van de OCR software

Er is geen OCR tekst voor deze krant.

Over deze tekst

Onderstaande tekst is geautomatiseerd gemaakt met OCR (Optical Character Recognition). Deze techniek levert geen 100% correct resultaat op. Dit komt mede doordat oude drukken moeilijker te lezen zijn met software dan moderne. Dat betekent dat er onjuiste tekens in de tekst kunnen voorkomen. Er wordt gewerkt aan verbetering van de OCR software

Er is geen OCR tekst voor deze krant.

Over deze tekst

Onderstaande tekst is geautomatiseerd gemaakt met OCR (Optical Character Recognition). Deze techniek levert geen 100% correct resultaat op. Dit komt mede doordat oude drukken moeilijker te lezen zijn met software dan moderne. Dat betekent dat er onjuiste tekens in de tekst kunnen voorkomen. Er wordt gewerkt aan verbetering van de OCR software

Er is geen OCR tekst voor deze krant.

Over deze tekst

Onderstaande tekst is geautomatiseerd gemaakt met OCR (Optical Character Recognition). Deze techniek levert geen 100% correct resultaat op. Dit komt mede doordat oude drukken moeilijker te lezen zijn met software dan moderne. Dat betekent dat er onjuiste tekens in de tekst kunnen voorkomen. Er wordt gewerkt aan verbetering van de OCR software

Er is geen OCR tekst voor deze krant.

Over deze tekst

Onderstaande tekst is geautomatiseerd gemaakt met OCR (Optical Character Recognition). Deze techniek levert geen 100% correct resultaat op. Dit komt mede doordat oude drukken moeilijker te lezen zijn met software dan moderne. Dat betekent dat er onjuiste tekens in de tekst kunnen voorkomen. Er wordt gewerkt aan verbetering van de OCR software

Er is geen OCR tekst voor deze krant.
Dieses Dokument ist eine Ausgabe mit dem Titel La Métropole gehört zu der Kategorie Oorlogspers, veröffentlicht in - von 1914 bis 1918.

Bekijk alle items in deze reeks >>

Zufügen an Sammlung

Ort

Themen

Zeiträume