La Métropole

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s.n. 1914, 03 April. La Métropole. Konsultiert 18 Mai 2024, https://nieuwsvandegrooteoorlog.hetarchief.be/de/pid/1c1td9nx9z/
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LA MÉTROPLE ■ ABONNEMENTS rt ....«••• tx. 15 — Un *».••••••••••• l- a Six molf »•••••••••••• ^00 Trou mois tt 4 00 21e Année OD rabon„e t tow le» bur«ax de posfe «t aux tacteur». "" Q2 ETRANGER, le port en sus. pOUI I» HOLLANDE, s'abonner de préférence aux ■B3<a.ïttQlX B bureaui de poste, plutôt qu'au lournal même. le no Journal quotidien du matin le numéro ^ Tous les jours 59,ruedes Peignes, Anvers Le dimanche ^ de 4 à 10 Administration: . 3519 de 10 à 16 ' OTIHFK oanM centimes OAnnonces z la petite Chronique sportive 1* ligne ligne .... fr. 0 30 fr. 3 00 Annonces financ.id. *» I 00 Faits divers fin itL » 2 00 Reclames ia llyne, » I 50 La Ville ici» » 5 00 Faits divers corps td. » 3 00 Emissions Prix à convenir Pour toute la publicité, sauf celle de ia province d'An- VfindrGûi ver», «'adresser à T'AGENCE HAVAS : vtt à BRUXELLES : 8, place des Martyrs. ~~~ à. PARIS : 8, place de la Bourse. 3 aVTÎl 19' i LOWnRPQ • trS Chfiaiiside R. C. ** a 1 11 ,7' Frédéric Mistral I» Alphonse Daudet, dans ses souvenir: Seunesse (Lettres de mon Moulin et Ti te an» de Paris) a raconte quelques i donnés qu'il fit avec les félibres au r do Provence, mais il ne fait qu efilei certains souvenirs que Mistral rtux dans les mémoires de sa jeunesse. Daudet était alors secrétaire du du< Morny, président du Sénat. On pour de septembre,- il proposa « trois félibres, ses amis, de partir p ■ krl*es et d'y passer la journée ; mais : ■ paient à Arles, c'était non seulen B ^ur YOir la ville et les jolies Arlésien I mais c'était aussi pour se régaler de p 1 d'i paya- Ayant mal dîné dans un resl B iant à la mode, ils comprirent que p ■retrouver .la vieille cuisine indigène, Bpétissante et savoureuse, il fallait c m che~ un cabaret où va manger le peu I Ts arrivent ainsi vers le soir au ; bourg de Trinquetaille, après avoir « versé lo pont de bateaux..« On sentait £ Boif puissante et vivante, la respirai du fleuve, dont le poitrail houleux > g soulevait en s'élevant, vous abaissai! Ij e'abaissant ». Ils s'attablent dans une petite aube « pour manger une Catigot d'angui lj, d'é ormes oignons, des piments, des B ves confites .et de la merluche braisée. | Daudet croquait à belles dents dan oignon « doré comme un pain de No Ut l'accompagnant de fromage pétri oi H merluche. Les autres en faisaient au R arrosant leur repas de certain petit ■ de Oraux «flambant comme on n'en H plus». B Bientôt leurs chants alternent avec c B d'Un groupe de mariniers, mis à 1'. d par leur bonne humeur. H — Chut! fib l'hôtesse, car si passaii ■ police, elle vous dresserait « verbal » p ■tapage nocturne. k - La police? on se fiche pas mal d'e ■ Te^ez, ajouta, Daudet, allez nous que ■ rot' livre d'auberge. I Et lo gentil secrétaire du duc de Moi ■ fcrivit de sa plus belle écriture: B a. Daudet, secrétaire du président du I F. Mistral, Chevalier de la Légion d'H ^■ceur. A. Mathieu, le félibre de Ghateauneuf ■ P. Grivolas, Maître-peintre de l'Ek I B'Arignon. ■j Et si l'on te cherche noise, dît-il à bwu îemme, tu nous écriras à Paris Ibmoi je me charge do les faire danser. ■Accompagnés de la « vénération pu' » ils sortirent et parvenus au pont ^Biône, Daudet proposa un brin de far Hfolc. Et les voilà faisant le branle sui HHpont» au clair de la lune qui se mil ^■dans le Rhôà . Arrivés en chantant milieu du pont; ils voient s'avancer ■ délicieuses Arlésiennes, chacune au fc il'un cavalier, gazouillant, riant; c'él noce. H Une noce fit Daudet, une noce arlési en ' une noce à la lune ! Une noce en pi v^ythône l f « Et pris d'un vertige, dit Mistral, : tro luron s'élance, saute au cou de la e riée, et en oeux-tu des baisers... » ■. Une mêlée s'en suit; on crie «Au Rhô . les marauds !». K Les jeunes gens ripostent en disj [ qu'ils ont bu à la santé de l'épousée ■pouf rentr-1 dans le calme. | Il était onze heures du soir ! Ils d< Bden1- d'aller faire un tour aux Aliscan «parmi les tombes du vieil Arles roma ■ Tout en errant au milieu des sépulc ■éclairés par la lune, ils rappelaient, g M»ement l'admirable ballade de Cami sFtfReybaud. I Soudain, d'une tombe ouverte une v< sépulcrale leur dit : « Laissez dormir ce i qui dorment!» Emus, tous se turent. M "tn marinier qui les accompagnait 1< Ë^dit : ■ — C'est un oouche-vêtu, un de ces g< comme nous les nommons en | lœ, qui viennent se gîter, la nuit, d il ces lug-^a vides. ■Et Daudot : « Quel dommage, pourta î ça n'ait- pas été une apparition r «Quelque belle Vestale, qui, à la v a» poètes eut interrompu son somme, ^Hmon Grivo'as, fut venue t'embrasse Puis, d'une voix retentissante, il cha fit les autres avec lui : I — De l'Abbaye passant les portes, ■ Autour de moi, tu trouverais, ■ Des nonnes l'errante cohorte, ■ Car en suaire je serais 1 ■ — O Magali, si tu te fais K La pauvre morte, ■ La terre alors je me ferai: Lè je t'aurai I Idessus ils reprirent le train et r at à Avignon. ept ans après hélas ( dit Misti ée de la catastrophe, je reçus ce >: Paris, 31 décembre 1870 n Capoulié, je t'envoie, par le bal s. un gros tas de baisers. Et il me f r do pouvoir te les envoyer en lang comme ça, je suis assuré que ares, si \e ballon leur tombe dans », ne pourront pas lire mon écriture ©r ma lettre dans le « Mercure >e.» Fait froid, il fait noir; nous mangeo eval, du chat, du chameau, de I'hipr •c .on. si nous avions les bons oignor & ,e «Rachat»» de la Ri bote . uetarlle !) f'isils no-is brûlent les doigte. Le bt ** • a.rTn^°® de la Loire ne vie pas. Mais cela ne fait rien. Les blatt 8 ennuieront quelque temps enco. t les remparts de Paris... auis, si Paris est perdu je connais que "•s patriotes qui feront voir du ch •' n si pur de Bismnrck dans les petit. e notre pauvre Capitale. mon Capoulié, trois gros baiser: à». un Pour ma femme, l'autre poi . Avec ça, bonne année, comme toi d aujourd'hui à un an. Ton félibre, Alphonse Daudet. ?"'8T?n Rendra me dire, écrit Mi: ^udet n'était pas un exceller ^ ^ «Métropie« du 31 mars)» •eaux a« ^w,c. Provençal ! Parce qu'en plaisantant, aura ridiculisé les Tartarin, les Romest; et les Tante Portai, et tous les imbécil du pays de Provence qui veulent fran< ser le parler provençal, pour cela Tan cm lui garderait rancune? Non .'la mère lionne n'en veut pas, n' voudra jamais au lionceau qui, po , , s'ébattre, l'égratigne quelquefois. [ e Le 11 août 1894, les Félibres organiï cn rent une manifestation en l'honneur < aD « Jeune Tambour d'Arcole » dont on î >a^s lait inaugurer, sur la plax» de Caden< :nrr la statue, due au ciseau du sculpte Amy. Tout ce que le félibrige compte , partisans était là au grand complet po : honorer la mémoire d'Etienne Andi mort dans l'obscurité, que David a seul 1UX té au fronton du Panthéon, pour perj tuer le souvenir du petit tambour qui b; 5 1 J tit la charge au pont d'Aroole, entr; 1 nant à la victoire l'armée de celui q j16?' allait présider aux destinées de l'Euroi lats j)eux ministres prenaient part à ^"u manifestation : Leygues et Guérin, ori^ our naires celui-ci de Valence, celui-là du L fP" et Garonne. Quand Mistral fit son app , rition dans la salle du banquet, il fut 1 P cueilli par les assistants comme le héi ^au du jour et on acclama l'auteur du Ta " bour d1 Arcole. vUS Le soir en retournant à Avignon, 'lon participants s'arrêtèrent à Orange où ous étalent invités à la représentation ' en 1' Œdipe-Roi, de Sophocle. Quand firent leur entrée dans l'antique théât ,r,g6' les ministres ex. les autorités locales fur* accueillis par des applaudissemei nourris, mais quand on aperçut Mist: parmi les invités, ce fut un enthousias: mUD délirant; la salle debout accueillit p " des hourrahs frénétiques le chantre [ ? l'âme provençale, qui d'un large coi d'aile avait emporté sa poésie vers voit ^autes sphères du génie. Car Mistral est doué d'une imaginati e merveilleuse et nul ne peut l'égaler, fi • ce même Daudet, ou les autres maîtres i félibrige Théodore Aubanel,Auguste Fo ja "ès ou Paul Arène, pour évoquer la Pi vence ensoleillée, dominée par les Alp 3Ur les bleus et le sommet du Ventoux, tou jj parfumée des effluves du serpolet, de • ' menthe et de la lavande. xir Son poème du Rhône est une page m distraie; la simplicité de son style y prer ^ un caractère grandiose, l'allure et la fo me procèdent de l'épopée classique ; ma gé_ dans toutes ses œuvres on retrouve naturel, cette spontanéité, cet humoi on- méridional et cette poésie intense qui placent bien haut au-dessus d'un chant du comme Lamartine, et en font l'égal d'u , Théocrite et d'un Virgile. 0 e Et pour terminer cette trop rapide éti de, citons quelques lignes du critique F la lix Hémon : 6t Mistral es-t trop érudît pour être naïf ! D a du procédé jusqu'en ces répétitions hom riques qui abondent dans ses poèmes. Il y du «Vévidentes réminiscences d'Homère, non voi an" luer peut-être dans le deuxième chant de O le lendaJ ou clans cette énumération des prétei ait dants de Mireille — à la fois Nausicaa par au grâce et Pénélope par la finesse — des pr çje ^ents qu'ils offrent, des troupeaux dont i ras s'0norgue^^SS0nt» surtout dans la belle pei ture de ces cavales, du char de Neptun ,a" échappées sans doute. e.n" J'ajouterai pour ma part, que sai Mn vouloir y remarquer une imitation d'H mère, ces quelques traits caractérise; 3°" plutôt le naturel campagnard. ia" H. de Harzy. mt Avons-nous 6t un collège ici- ^ ips in- En vingt-quatre heures, le b ouillar 'es Matin a mis de l'eau dans son vin. ra" II continue à adresser à M. Helleputt tous les reproches encourus par l'édilit . d'Anvers; mais il en est déjà à faire 1 )1X sacrifice de l'incorporation pure et sin ux territoires visés de la Flandre, c ais qui dénote une rare souplesse de détei >ur mination ou de volte-face. Bref, il propose une combinaison noi J"' velle laissant à la Flandre ce qui est ^r" e"le mais créant un second Anvers d ^ns l'autre côté de l'eau. Il y aurait Anvei (province d'Anvers) et Anvers (Flandi nt, orientale). Les deux Anvers n'en feraier qu'un, avec un seul budget, une seule a< 01X minisWtion communale, un seul éohevi et, du commer - tenant le port jusque doi r »»• blé dans sa poigne puissante, "et éviden ^ta ment aussi, pour ceux qui auraient la ci riosité de pousser les raisonnements ju qu'au bout, avec un seul oartel. A chacun de nous de ruminer la légit mité, les avantages, les inconvénients, 1< chances de succès ou d'échec de cette cor binaison hybride. Nous ne la raisonn rons pas pour le moment. Mais il noi semble de plus en plus opportun de savo si nous avons encore un collège éch< vin al, où il se terre et de quoi 11 s'occup Comment, voilà un problème consid , rab'e et délicat, tout de diplomatie et c ttc c'°^^€r.» .dont la solution devrait êtr poursuivie ou réalisée depuis vingt ai par les administrateurs de la ville d'Aï vers avant tout. on Or, il se discute entre représentants ci ait Flandre et d'Anvers à la Chambre. O ue .'agite et on l'assaisonne de niaiseries e le ]'inconséquences dans le Matin. On in 1^ orovise et on lanoe dans les bureaux d'u y iournàl voué présentement à démolir e dc . discréditer tous n^s travaux maritime n< es concessions et les combinaisons.les plu 0. .nattendues. Tout le monde.s'en mêle, e: c raisonne ou eu déraisonne. Mais que fait le Collège échevinal d'An ers? Dans quel sens travaille-t-il e jrépare-t-il les accords officieux néces .aires pour aboutir à un règlement ef ; ectif et décisif? Est-ce que le congé d< c M. Albrecht ne serait qu'une feinte per 1 ncttant à I'échevin anversois de rencon ? urer quelque part en secret, au somme ;< i une montagne ou dans les profondeur: l'une grotte, mais loin de tout regarc ndiscret, les représentants des gens d'er ^ ace et de les gagner à notre cause ? Encore une fois avons-nous un Collège pour mener un problème capital qui ne regarde que le Collège et dont nous voyons autour de nous s'occuper tout le ; tnonde, députés, politiciens, journaux, t *auf précisément lui?? 1 C est 1 uniqut question qui se pose. Bridoie. L'Actualité ^ Le travail de l'épong ir ^ L'éponge de la commission R< :è- chette maniée par Jaurès a admir lu blement travaillé. Elle a fini par ne il- tu. c-ous les accusés et à les rendre blan ;t comme neige. L'opération s'est faite de ma ,ir de maître sans le moindre embarras et sa: d<? la moindre douleur, et Jaurès peut se vaut ur de ne pas avoir trompé la confiance que s .a alliés de Pau avaient mise en lui. ' i Oui, dit son rapport, il y a eu des irr P," guîarités. Il y a même eu des crimes; ma '®" les coupables ne sont pas oeux qu'un va « peuple considère comme tels. Les anciens rr nistres Monis et Caillaux? Mais il n'y a pi U1 un enfant nouveau-né qui puisse rivaliser « •e. innocence avec eux. Ils n'avaient aucun L la . rêt à intervenir en faveur de Rochert/t îi- aucun, vous dis-je jxuisque 1a commission n ot pas démêlé cet intérêt. Ce qu'elle a vu p: a- contre c'est que oes deux hommes se soi sac-ifiés; qu'ils ont commis une indélicates; os qui leur répugnait au fond parce qu'i n_ voyaient la République, c'est-à-dire le par républicain autrement dit, la majorité qt vous gens de Pau,et socialistes, représentés ^ la Chambre en un cruel embarras et dans 1 lJs sérieux danger. Si Rochette réalisait ses m re n aces, si Me Bernard déballait tout le dossi ils des émissions frauduleuses dont certaii re, d'entre vous ont dû largement profiter, ma nt c'était la fin de tout. Soyez donc sages < îts renvoyez ces deux hommes absous de voti •al tribunalè Gardez tout au plus vos sévérit* ne pour des magistrats qui ont cédé aux ii ar jonctions que ces deux innocents leur 01 (jç adressées et qu'ils prenaient vraiment tre au sérieux. Il ne fallait pas voir M. Mon s oui l'aspect de président du conseil ni A Caillaux sous celui de ministre de6 finano tr> influent pour ne pas dire tout puissan Gardez surtout vos sévérités pour un homn 't" comme Barthou, qui dans un intérêt d *u parti a tout compromis et nous a obligés c u- recommencer à laver ce linge sale et à aauv< 0- des hommes innocents, il est vrai,'mais doi il- le vsauvetage est particulièrement délicat : te Si la majorité républicaine ne comprend pî la ce langage de Jaurès ce n'est vraiment pi sa faute. D est assez clair pourtant et il r a_ faut même pas savoir lire entre les lign< çj d'un document aussi curieux que le rappoi r de la commission d'enquête pour se convaii cre des intentions de la majorité de la con mission. Ces intentions y sont exprimées ave une netteté et une clarté qu'on n'aurait jf Jr mais cru rencontrer en pareille matière. 0 le n,e saurait braver pins impudemment l'op e nion des honnêtes gens. Mais il faut croir n que la majorité de la commission est d'avi qu'il n'y a plus d'honnêtes gens puisqu'ell 1- arrange un rapport en tout premier lieu 4- l'usage des fripouilles. Nous verrons bien s ces commissaires enquêteurs se sont trompés La discussion des conclusions du rapport ; y 11 Chambre n'est pas ce qu'il y a de plu L important dans cette affaire. Ce qu'il fau a considérer, c'est le fait que malgré tous le i. efforts de Briand et de Barthou le ministèr 1- Doumergue fera les élections Barthou a en i- vain risqué les foudres de la commission e a Oalmette y a laissé sa vie en vain. Le ca §- binet Doumergue avait juré qu'il ferait le ls élections et il les fera. Sans doute Oaillau: i- n'en fait plus partie officiellement, mais qu e» donc oserait prétendre que dans les coulisse ce n'est pas encore lui qui dirige les affaire du pays. Ce n'est vraiment pas la collectioi is de célébrités dont se compose le ministèr 0- Doumergue qui peut se vanter de donne ît aux affaires politiques et financières telle 01 telle direotion. René Renoult le nouveau ministre des finances a fait voter le proje d'impôt sur le revenu encore à la onzièm - heure et il espère sans doute que le Sénat v suivre la Chambre dans cette voie en incoT porant dans la loi des finances le projet d'im ^ nôt sur le revenu. H n'aura du reste pa S besoin de se hâter puisque le Sénat n'est pa d avis de voter le budget et la loi d'impô avant les élections. C'est en réalité le 26 avril prochain qu 1 l'on pourra juger de l'effet produit par 1 rapport Jsiurès sur le pays. Passera-t-on là e dessus comme sur tant d'autres choses don c la troisième république française s'est rend m e coupable ou bien malgré la pression officiel!' 1- et les élections selon la méthode préférée de e arrondissent en tiers, va-t-on voir enfin un< réaction se dessiner dans le pays et les can didats des partis modérés ou de droite vont ils rentrer en plus grand nombre, peut-être en majorité à la Chambre française? Nou: a avouons n'avoir qu'une oonfiance très li-e mitée à cet égard dans le bon sens et dans let s convictions des électeurs français. L'indiffé e rence et le dégoût triompheront sans doutx t une fois de plus et l'on verra se continuel [_ un regime qui ne tombera que le jour où i n ?1,rn oon.r'Uit le piys à la catastrophe tou-1- r°'UM J j01^ et toujours prédite en vain 1^ etret de la corruption qui est l'apanage 1( plus clair de toutes les républiques moderne* i- semble se manifester de jour en jour plus clai 3- remont en France. Pour faire changer à l'étranger I opinion qui existe à peu près unanime dans tous les pays sur la mon lit* >s P . q.},er douteuse de la République fran 1- », faudrait un sursaut du corps élec toral Qu on ne prévoit guère. — J. Joerg. is ;r Le voyaqe au Conoo ; des députés belges IS L i<i;r1rd',un Y?yase de vacances au Con^ pour MM. les députés prend corps. Une liste sera à .a disposition des amateurs pendanl toute la durée de la séance de mercredi. L'or e ganis tion sera identique à celle qu'a pré n parée le T. C. B. Le nombre des vovageoin t sera strictement limité à qrtrante et ils se-t. ront répartis proportionnellement à la foret n respective de chacun des groupements de parti. On ne nense pas toutefois qu'il faudra restreindre le nombre des députés qui se fe-s ront inscrire. MM. les sénateurs ne seront ad-s mis à ce voyage que s'il restait dos places 1 disponibles. Mais le gouvernement, assure-ton est disposé à organiser à leur usage ex-. chisif une identique villégiature. Un gro? j. point reste à trancher, celui des voies et moyens. Se basant sur les*déclarations favo-râbles de M. de Broqueville, il semble probable J qu'on recourra à la voie ordinaire de I'initia--,tive parlementaire: une proposition signée -.par les principaux intéressés des trois partis -jsera dépasée, dès la liste de participation clo-• ^e. L'urgence sera accordée et on suppose que .le S mat, faisant preuve de déférence, tout ^ora admis en cette unique séance. Le premier inscrit est M. Paul Hymans. >— ia est ser ie gratui to ment pendant 8 jours sur demande Echos ->—e o—c LA VILLE t_ Programme de la journée : 2S FETES ET CONFERENCES _n Sooictô Royale d'Harmonie. — A 8 heures eJ 1S mie, dans la sa Lie Rouge, concert Walther. Veroeniging der Katholieke Geneoshecrcn. 5 heures ot demie, au OollCgc St-Joan Bt^rchni coniférenoe jvar M Le professeur Noyons • « toeoivea-aorg'ing un toet Mchi de»* Kunsthlstor S- (projectaons). is COURS Berlitz School, 8, Meir. — Langues vivant EXPOSITIONS 1_ Art contemporain — De 10 à 5 heures, e; is salle des fôues de la Ville, Meir. Salon 1914, n ve-rt jusqu'au 5 avril. !_ Sallo V/ynen. — De 10 à 5 heures, exposi 3 Edm. Veirstiraeticn (ouverte jusqu'au 3 avril). ' Musée royal do peinture. — De 10 à 4 hei exposiition de peintures de La collection C Lr Oardo-n. die Bruxelles. it Cercle Catholique. — De 10 à 4 heures, ex] ^ tion par la section de photographie du C( js Catholique. Meetimgwacht (ouverte Jusqu'; ti avril)- à La Reine à VOpéra-Flamand n Le cœur a ses raisons, la Ville aussi, a- raît-il ,en refusant d'accorder un sub; m pour l'organisation d'une série de repré is tations supplémentaires de « Pars if al ». is Inclinons-nous dono en attendant de < >t naître oës impérieuses raisons, qu'un joui e libéral flamand promet de nous faire con; « tre dans une couple de jours, i- La dernière de «. Parsifal » aura donc ! it dimanche irrévocablement. On confirme p la Reine assistera à la matinée de dimanc is Sa Majesté a tenu à venir absolument [ cognito: il n'y aura donc ni réception ni ^ rémonie d'aucune sorte. t. e Le gouvernement et les impôts G Les journaux libéraux — la t Chroniqu e notamment — prétendent que le gouvei >r ment catholique se présente devant les é t teurs après avoir manqué à ses plus solom ». engagements. s a Les précédentes campagnes électorale.4 s firent, dit la a Chronique avec ce mot d: e dre de ralliement: Pas d'impôt 1 ^ Le « Bien Public » remet fort bien les c t ses au point: ■ La « Chronique », écrit notre confri _ rendrait un fier s ai" vice à la cause lil>éral< c elle parvenait à dénicher, dans les progrt . mes des élections do 1912, ou de 1910, n preuve authentique de ce prétendu mot d' dre. p » La politique de tous les cabinets cath s ques, visa à restreindre les dépenses pu ? ques dans les bornes du strict nécessaire, . tout oas, à maintenir le développement ■ . dépenses publiques dans la limite do la p 1 gression que suivais le développement des • cottes. 1 w Mais il est faux que le gouvernement soit inteixlit, une fois pour .outes et à 1 mais, d'établir aucun nouvel impôt. Il en ? depuis 1884, établi plusieurs, non certes ? vue de se prcoureT des ressources, mais p< i accorder à oertaines industries et à l'af t culture une protection modérée contre - concurrence étrangère. Et aussi pour réa 5 oontre l'abus des boissons alcooliques. : » La presse libérale se fait ilîusion si < i croit qu'il lui suffira, pour battre le gouv > nement en brèche, d'alléguer les prétend i promesses faites par les catholiques, i » H lui faudrait démontrer, en tout p j mier lien, que les impôts de 1913 ont été < r crêtes pour porter remède aux résultats d j ne gestion imprévoyante ou même simj; ment malheureuse. t » Nous avons établi que, tout au contrai ? le produit présumé des nouveaux impôts ^ ra très inférieur an surcroît de dépenses camionné oar la seule réorganisation de i forces^ militaires. ~ » Preuve que, sang cette réorganisation. gouvernement n'eût pas eu besoin de ré< ^ mer des ressources supplémentaires pour p k sente* des biuWots en bel excédent. » Rt tWa mal<*»*é la cris" monétaire * - nèse sur tout le pavs. et malgré l^s ehar< - que le développement de notre outillage é - n-omique et de notre législation sociale i - r»ose an Trésor ». Au Parc des Rossignols f Promenade iavoiite ue pas mal d"Anv sois, 6i pas de tous. Kndroat. délicieux ou 1' - prit se repose et où nos poumons se vivilû , au bain tLu grand air. Séjour enchanteuir p< i pié de rossignols aux trilles engoues et < vont nous revenir dans une quinzaine ; jours. Mais les roulades musicales des oh niants oiseaux, s'il faut en croire un de i ' lecteurs, ne tarderont pas à ddspai-aitre. Ss doute pas cette saison, ni l'autre, mais d;: un avenir plus, plutôt plus que moins n proohé. La raison que l'on nous en donne sans ne ! effrayer outre mesure mérite toutefois d'êl relatée. Pendant la bonne saison les insectes c fourmillent déposent leurs œufs sur les feu les, et quand l'automne paraît, elles tombe et s'amoncellent au pied des arbres. Or,daa nature n'avait pas prévu les baîayeurs, quelque administration qu'ils appartû nenjt. Durant la mauvaise saison, les feuil amoncelées avec leurs œufs d'insectes étaie une nourriture en réserve pour les rossigno les fauvettes que le printemps nous ramèr Or, aujourd'hui le nettoyage à fond du pa des rossignols offre sans doute un endr< ; ravissant de propreté, mais cela ne fait p l'affaire des gentils chanteurs, étant don leurs mœurs et leurs habitudes. Voilà ce qu'on nous rappelle. Nous diro bien franchement que tout cela est parfaM ment exact ,mais que l'on ne peut tout avo )'ailleurs, qui peut dire que les choses s'arrangeront pas? L'œuvre sociale du gouverneme. catholique beige ^ociuajuuoul nous vivons dans un pays bi-malheureux... pour nos oontrères liberau iot le gouvernement catholique, qui uepi oieuuot trente ans, presiae aux desoinées a ne Jieugique heureuse et prospère, se voit i ncited* u-c- .ous cotes, par l'organe des jo naux de l'étranger qui peuvent juger à di tance et waleùxiiiiil, metu,u... . lainière les lausses diat/ribes dee, journal Oeigos d'opjwsition. A l'hommage impartial rendu il y a qut ques jouis par le «journal» de Paris au go vornement helgo à l'occasion de la loi sur 1 assurances sociales, nous pouvons ajouter c lui rendu à la Belgique par un des print paux organes économiques français, le « M m tour industriel » au sujet des habitatioi ouvrières. Le « Moniteur Industriel » examine loi guement la loi belge sur les habitations oi vrières. Au premier ranp r'es pays qui o» compris qu'il fallait sauvegarder le foyer p< pulaiie en donnant abri aux familles tr. v ailleurs il met la Belgique, l'Angleterre ( l'Allemagne. La Belgique et l'Allemagne or vu plus haut que l'Angleterre en procurai des maisons à bon marché aux cultivateur « Pourquoi, ainsi continue le « Manitou 11 i industriel », cet avortemeut et pourquoi te lenteur dans le progrès que l'on est < gé de constater quand on compare l'œuvr ia France et celle des autres pays dont i venons de parler? » Ne cherchons pas loin. C'est l'or gai tion et la direction qui ont manqué; c aussi et surtout le concours pécuniaire l'Etat qui a fait défaut. En remettant villes La charge et la responsabilité du n vement en faveur des habitations à bon r ché, on n'a pas avancé la solution du ; blême, car les considérations locales et t ^ torales la rendront toujours difficile, si impossible. Le socialisme trouvera évid - a mont son compte dans les créations de r ans, sons municipales, mais cela coûtera fort < Zie- ©t il est permis de douter du résultat so< ^ '• Les œuvres comme celles dont il s'agit . qui sont nationales au premier chef, doi\ ^ recevoir l'impu-lsion d'en haut et c'est gouvernement qu'il incombe de les secom i la au besoin de les inspirer. Autrement on ou- raJyso et on décourage les initiatives priv-» C'est ce que la Belgique vient do fa ^on 'très heureusement, à notre avis, en adopt le projet de loi qui crée une Société Natic L' le pour la construction des habitations vrières. Société qui aura pour but de don Kx-d- *>lus d'activité à l'initiative des particul wie noi des groupements qui s'occupent du 1< 141 5 ment ouvrier. » La Belgique cependant a déjà fait b< coup plus que la France, quoique sa pop tion soit six fois moins importante que c pj^. de sa voisine. Grâce à la loi du 9 août lf side intérieure de cinq années à la loi franca ;en- on a vu sut lo territoire belge surgir 54. maisons ouvrières, créées par 176 soci< on_ agréées, et grneo aux 102 millions aval naJ T^arr la Caisse d'<%>argne et de retraites. iaj_ « Certes, c'est là un bel offort et voilà modèle pouir les autres nations ». ieu jue L'idéal sociaiistû Un député socialiste, le citoyen Bra quai*t, a entendu avec infiniment de p€ ues jeunes gens chanter aans ia rue : « l'on t.'en f..., la digue digue daine ». Il c fie sa peine à une teuiiie rouge et lui é que s'en f... à vingt ans, c'est terriblem e » grave, il se demande ce que des- gaillai ne- qui à vingt ans ont pareille insouciance, ec- > luii^ro-u. i^uumU us nuroiit ia cu-ii^^aai^i iels et dans quel bourbier d'égoïsme ils barbi ront alors. Il voit dans cet avilissement d< , se jeunesse anticléricale un symptôme inq pr- tant de l'affaiblissement des énergies. Quel remède trouver à la situation? \ ho- ci ceJiu que M. Branoquart indique: « Un j>eu moins de « sprinter » un ; re, moins de « swings »,un peu moins de «goa • si un peu moins de a swimming » et autres 1 m- gues exotiques ; remplacez toutes ces fada La j>ar une «jolie petite bonne amie fraîche ex or- nie le printemps », et par un beau drapi ixmge, symbole des plus nobles espoirs » >li_ Une bonne amie et un drapeau rouge, jli- bel idéal scoialiste? en M. Brancquart remarquera probablem Jes avec plaisir qu'un certain nombre de ses < ro- ciples n'ont pas attendu ses conseils pour re- réaliser. se ~— -BB-aces-o-aaaK»- 't Aau pesr»t en >ur — x — :ri- la Les nouvelles darses et le bassin=canaJ ojr Leur étal actuel. 'Ile , A" cours de La séance diu comité central er- --a Chambre de commerce d'Anvers, ici les '"Hafdi d/erniior, M. Ch. Corty, présidienit donné iecbure de la oom.muimicatîon sun var re- ^ qwc-ni ouesl du bassin-canal s'ôlenc partir diu n. 74 fîjouJot du bassin Lefebv 'n. i'uisqiuaiu n. 8^ (bouit extrême nord du bass canal) siur unie lon^ue-uir de 1 1/2 kilomé environ. En ce moment la chaussée die gr£ rG} charroi existe en parfait état, tout le k>n£ sel du 74 au 78. K-lile passe en^tme Les h; oc_ glaire et les voies diu chemin de fetr, quii f 10s T™ ^ UlI}ie ^are comprenamt un foiiSK d'une demi-douzaiine de routes. Des tira enitiors y arriverat et en partent réfjuiUièreme ]a. On les voi/t longer et contourner les nouvea l>assins et dès maintenant on pout admet que le chemin de fer est prêt en vue de I' • |>loiitaljkyn de cette partie extrême doi port res II existe depuis longtemps une chaiu® provisoire tout autour du nouveaoj grou m- 9e même, les travaux die pavs très importanits quii sont en cours com]x>rt< surtout le prolongement de lia chaussée d» niitwe de grand charroi, à partir du 77 (lx du tronçon diu bassin-canal ouvert 3r. 1008) jusqu'au 83, et le pavage des ter ^ n'eirns ,dtes quai-s 77-78 à 83. D'ici très peu tenifls,.,ces quais et cette chaussée seront •u- pouvoir ser.vir au rouila^e et mê lU1 au dt'-pôt provisoire de marchandises. L'ér tion de nouveaux hangars va suivre inoessa. ment. " Les deuoe nouveaux hangars que la Vi a fait ériiger au nord des hangars pour nnitr 'es du n. 76-77, sont achevés. Ils couvre les terre-pleins devant les quais 77-78 et ■"P" s'étendent donc sur une partie des nouvea quais, l'ne nouvelle sénie va être constru 115 'usqu'au 82. Nous avons l'assurance que te ,re le quai ouest du bassin-canal, sauf la par . extrême qui restera réservée aux entrep îj1 neurs du prolongement vei"s le Krit-isschai ~ ^ena couvert d vici quelques mois. Il en s< nt :1e même du quai sud de la darse III, du ou T02, tout ce quai étant déjà loué à qua a anmemenits. Tous les autres numéros < n" niom'eaux docks étant destinés aux brancl es les oéréailes, des minerais, des bois et c P*1 char,bon s. nous sommes persuadés que ne ts» n ^assisterons plus au triste spectacle qu'c e" offert pendant des années nos bassins in«t« rc ca-laires, dépeurvus en grande paa'tie de t< abri pour les marchandises qui se trouvai ^ur quai. En effet, les céréales occuperont ne quais, non encore couverts des intercalaiir-des numéros 64 à 70, puisque la concenti ns tion de ce trafic se fera autour du bassin pc e- grains m 1. Seront également octroyés r- trafic des céréales, les quaôs 103 à- 107. L 1<? numéros qy et q8 seront affectés aux ravin quii auront à embarquer des oolas très lour et oe quoi sera mssri de la nouvelle g.rue ■ it .ïO tonnes. Le visiteur de ta partie nouvelle du pc remarque une solution de contiinuiité dans m mur- de quai est du bassin-canal, là où nou\'eaiu tronçon du bassin-canal doit êt ^ soudé à la partie ancienne du n. 64. Le m u" n'y a pas été complété parce que. à cet e dirait est réservée l'entrée du bassin po céréales dont la construction va commence ^ Il n'y a pas encore de grues sur la pari nouvelte des quaiis, maiis la canalisation po 1X l'électricité est placée partout et les oaibin de distrobuition sont achevées tout le lonig < iuai ouest. , J- Ac^uelilement tout le charroi emprunte ^ détour entre le pont America et les emp'ac meinits du quai ouest, en lonigeant les quais 1_ f Lefebvre) et 74 (goulot Lefebvre) pour an > ver au bassrin-cana.l. Le mouvement y e 's ntenise et bien comparable à celui des parti les plus affairées des quais de l'Escaut au 1- que Ues le quai ouest ressemble à s'y m 1- prendre. La nouvel Je route que la VLlile co 't sitruiit entre le pont America et le 75 fej lisporaître en grande partie l'enoomibremea 1- devant les numéros 59 et 74, où des IjLgnes 1 ■t chemin de fer nombreuses font d'ai'ileui t obstacle au chairriage. La route sera biênti t prête: à ce moment le tracé en est déjà ma >. qué par des coupures dans le terraâa et r jalonnage est fait. S Mécaniques ous isa- „ , . 'est J® 11)6 sais, su j ai des goûts bizarres; nv de ^ qui m'intéresse le_plus dans le speota aux Jjûs cinémas, c'est la ligure du pianiste — l0U_ pianistes, nul ne l'ignore, ont quelque f îar_ « de drôles de touches » — et la tête, d >ro_ Leurs invisible, du préposé aux «bruits lec- coulisse», humble artiste qu'aucune fo non 1 uumoiine ne pourrait m'empêcher d'attend pour considérer son visage, à La sortie de séance qu'il anime de vacarmes divers, : ,jlea! ineua-'s de vagues, grondements de tigr vrombissements d'autos ou d'express. — ' Donc, hier soir, m'étant fourvoyé dans en( oinéma populaire, je contemplais d'un < au avide le Paderewsky d'occasion assis, ck j€r une propice pénombre, devant le clavier n ' lodiauix. Une toute petite lani^e _ éleotrâqii oJl/umianant les partiiittions, l'éclairait d'u jj.e' liueur discrète: il avaiit une longue chevelu i noire, des mains fines et blanches comc i'iivoiu-e, et un veston de velours à côtes. ' avaiit même, me parut-ifl, _ un talent de t< " premier ordre: les inexjtricables arabesqt ■ de certaine rhapsodie de Liszt seinblaic pour Lui un jeu d'enfant: iJl se jouait dans 1 naquis avec une merveilleuse aisance, rendrai d'ailleurs cette justice à l'instinct ; Y'" tistiqui© des foules, qu'on applaudissait à te 1«~ .xxmpre oe viirtiuose incomparable. Mais en y regardant de plus près, je eu . • m'apercevoir soudain que le mouvement < 1^: mains agiles qui galopaient sur le clavier, concordaient pas avec les morceaux que 1' , entendait. Alors, je compris: les enireprenei ,ceB du spectacle, poui donner l'illusion de l'art de la personnalité, avaient placé un figura 1111 une sorte de simulacre humain., à Leur pia mécanique. Ces psychologues n'ignorai< pas qu à un conoert automati'que, on pré rera toujours le jeu d'un être doué de sens d'âme, parce que, s'il comporte ses faibless ses hésitations, ses ((ratés», il émeut moins comme une vibration venue du cce même. °n" En dépit des merveilles qu'il orée cornu jrit pour se surpasser lui-même, l'homme res ent quoi qu'en pensent quelques âmes, le ch d'œuvre de la création. Si inigénùeuserm cie" rég'lé que puisse être un automate, un co: en chair et en os aura toujours une souples une harmonie de mouvement et une l'ibe< : /a d'aillufl-es qui manqueront à la machine: le j lle_ ùies muisoleè d'un coureur, d'un athlète r . d'un nageur est aoitrement beau cn soi que 01~ démarche mécanique d'une poupée qui, j'k3u de cojuit, a da^ns le ventre des ressoc )eu d'acier. Pour moi, j'ai toujours admiré_ que <. dn- /.mveniL'ciurs de génie, des mathématiciens i ses biiijmes s'inigénôenit à nous fabriquer c 'm- «pmpazzi» artiouiliés, quand il est si faoi ;au en somme, de créer de jolis enfants qui rie: gambadent, pleurent ou babi'iiient sans qt le soit besoin, pour cela, de leur tourner u clef dans le dos. La drôle d'idée, en véni mt de vouloir contrefaire ainsi cet admirai lis- chef-d'œuvre de Dieu que demeure le bipè le numainl Et queJile piiteuse contrefaçon! Combien je lui préfère l'idée de cet inte gent barnum — un sa^e douiblé d'uai hun — riste — qui montrait sur la scèae des cirqt ie plus gracieux, 1e plus mignon, le pi O charmant des automates: une fillette de dot à treize ans, qui marchait d'un pas sacca< précis, exact, mathématique, aussi minutie sement î-églé aue le va-et-vient d'un pendu et accompagne à chaque enjambée d'un ps décllic sec. Parfois, quand le ressort s'arrêta la poupée tombait bout d'une pièce, brusqi de ment raidie et inerte, dans les bras de s nue (c manager », qui avait soin de la recueillir a ;>eur de la voir se casser. Alors, il fallait te: remonter: quelques tours de clef — oric ! cra à oric ! — et la fillette automatique se remet«t« ne) en marche — un, deux, trois! — les br in- montant et descendant par petites secouss tre régulières, ses grands yeux fixes de manie <nd nette regardant la foule sans la voir... du Les spectateurs s'émerveillaient sur la pi un- footion de l'engin. Mais, à un dernier to or- de clef, l'automate, soudain, se dégela au s'animait d'une vie personnelle, et une vé ins table fillette se jetait en éclatant de rire da nt. les bras de l'inventeur, qui n'était autre q •ux son père. tre Et ne croyez pas que la foule, dupe de 1M îx- génieux simulacre, songeât un instant à ■ plaindre d'une supercherie si flagrante: quan ^ee l'automate disparaissait pour laisser vc [>e. l'enfant de chair, la petite fille qui avait 1 £e cceur, l'enthousiasme devenait délirant; et « 'ni s'arrachait la gamine, et on l'acca-blait 1 -fi- caresses, et on la comblait de cadeaux. Cet inventeur, oe créateur, n'était oert en pas'un Archimède; mai© c'est lui qui av£ ne- raison, Parfalot. An ne 5—< f CONGO •a-ntils ~^of— ux ^ i,te Lo départ de I' « Albertville » >U:; La malle congolaise a quitté le port d'At t,|e vers, hier matin à 6 heures, emportant 1C passagers, dont 52 «en première et 48 en si lis. conde classe, auxquels viendront s'ajouter j-ç, passagers s'embarq ua nt à lia Pallie©. qc. Parmi les partants signalons ©11 partiel ,rc lier M. Grimard, administrateur torritori: les d© lr© classe; Van Duerm, agent d'adminii [es tration, ancien oommandi nt du poste d-les Tumba ; Houg&rdy, qui va installer un comj ,Uc toir à Luébo, pour compte de la Oong ,n,t Tradmg C o. eu-, larmi les passagers se troi ?r. vaient également onze dames. ,u» Malgré l'heur© matinale un public for nt nombreux assistait au départ. os Mort de M. Deliro q. On annonce la mort de M. Alexandre D< Uir lire, cexmmis de Ire classe au service de 1 3,u colonie qui a succombé le 23 février 1914, a es poste de Bomboma (district de Bangala). es »— tLc Le rail des Grands Lacs je Les travaux du troisième tronçon du chc min de fer du Congo supérieur aux Gr-nd ►rt Lacs africains, qui doit relier le cours supe le rieur du fleuve Congo au lac Tanganika, le 150 kilomètres environ de Kigerua, terminu rv 'e Ja ligne allemande de Dar-es-Salam, on Lir atteint le kilomètre 213 environ, à la fin d n- mois de janvier dernier; il reste donc ; lr ooser 58 kilomètres pour terminer la ligne r. Au kilomètre 213,on a procédé au montage d ie pont de la Bikunga. j,r Le terrain est très rocheux, et le tracé de es vient difficile, les déblais et remblais son |iu considérables, néanmoins les directeurs, e' Afrique, espèrent pouvoir continuer les. tra Le vaux. Cependant le rail ne semble pas devoi e- atteindre le lac Tanganika avant la fin d •c l'année courante. i- st La navigabilité du Congo Les eaux du bas-fleuve ont été parti eu k- lièrement basses cette année comparative 6- ment aux années précédentes, la différent i- a été en moins de 4 pieds et, malgré cela, h a hiuteau d'eau au-dessus des seuils rochou: il à marée basse donc dans lees cond'tions le le plus défavorables, a ©té encore de 20 2. "s pieds, permettant ainsi aux paquebots d'at >t teindre Matadi sans alléger. Cette situation i r- été maintenu© .insi grâce au travail ince e sant des deux dragues en service dans le Bas-Congo. " LETTRES DE DERLIN )o( clt Correspondance particulière de la «Métropole» lea oiù ûuillau^^ jj et les cati1()jiques. — Une lettre til- sensatiouv^,|e ]'empereur. — Guillaume de " et le carû^, Koppt _ La Ioi contre ^ -qij jcsuiies. re, la 1;n., dimanche. La presse Libérale et anticatlioj- s'qq. ' oupe depuis queiques jours avec ni>s^,.ninj00 de l'attitude de l'empereur Guillaume v • ! l'égard des cathodiques. Le prétexte de oes recherches, etn réaJité destinées à provoquer , de la sensation plutôt que dans le but de " servir la paix entre Les deux religions que se K" partage le peuple allemand, a été fourni par 'n'^ une Lettre de Cuiillaunie 11 qui se serait trou-vée clans les papiers laissés par le cardinal Kopp, prinoe-archevêque de Bresiau. La lettre en question n'est pas de date ,u récente. Elle remonte à l'époque où le cardi-mal Kopp était encore évéqueide Fulda, c'est-à-<lire à plus de 20 ans. A ce moment, 9e' une princesse de la maison grand-ducale de Hesse, la princesse Anna de Hesse, s'est """ oonveitie au catholicisme. C'était le cardinal >u'1 Ivopp, ou plutôt l'évêque de Fulda Mgr Kopp, qui avait dirigé 1 instruction religieuse de i"6 la prinoesse et quii également avait présidié ^ à la cérémonie de l'abjuration du protestant " tisme par la convertie. L'empereur Guillaume en apprenant cette conversion écrivit une lettre à la princesse, lettre remise sans doute par celle-ci à l'évê-^ ' que '£it gardée par celui-ci dans ses j>apiers 0 jusqu'à son décès. Dans cette lettre, l'empe-|7l reur aurait oorit: ((Je hais la religion à laquelle tu viens de te convertir. Elle a été 3el pour moi un objet d'aversion ett oe sera une •y" de mes prinoi'pales occupations de lui faire 7^ une guerre sans merci. » • Cette indication du contenu de la lettre de l'empereur ne peut en aucun cas passer pour "e authentique. Certains journaux, et non des journaux catholiques, ont prétendu donner 7 cette indication sur laquelle il convient de n. faire des réserves jusqu'à ce que le document ^ puisse être publié ou jusqu'à ce que son ^ contenu puisse être indiqué d'une manière authentique. Ce qui est certain, c'est que -le gouyerne-^ ment a fait faire des recherches au sujet de ,'a oebte lettre dans les papiers laissés par le cardinal Kopp. Une note officieuse de la <( Norddcutsche Allgemeine Zeitung», l'orga-ïiic du chancelier, confirme oe fait tout en ajoutant que les recherches n'ont donné 'u" aucun résultat et que la lettre ne s'est pas Ie6 trouvée dans les papiers du cardinal. Dans ja presse libérale on en ressent quelque déput; certains journaux prétendent que si les re-n* cherches avaient pu s'étendre aux archives f dai Vatican, elles auraient bien abouti. C'est V bien là une opinion personnelle du journa-■( Liste qui l'émet et iil convient de la lui laisser 1 pour compte. Ce qui est plus intéressant, paraît-iil, c'est de rechercher si les actes de l'empereur GuiV lo~ laume ont concordé avec 1e contenu vrai ou Cîï prétendu de cette lettre. A oe propos encore on aurait à constater si la lettre était considé-|T" rée comme authentique de la part du souve-ie' nain une de oes manifestations d'opinion .u" plutôt irréfléchie et issue d'un sentiment désagréable produiit par un événement queL- • conqiue. Incontestablement, l'empereur Guil-laume, si vraiment il a affirmé sa volonté de Ie" faire une guerre acharnée au catholicisme, Jî" est devenu infidèle à oet engagement. , Les relations de l'empereur et du cardinal , Kopp en sont tout d'abord la meilleure • * preuve. Si le fait de la conversion de la prim-w cesse de Hesse avait aussi désagréablement surpris l'empereur -et lui avait inspiré un ressentiment durable contre les catholiques, il est oeutain ou du moins il aurait paru très naturel que ce ressentiment se serait étendu T" au prince de l'Eglise qu'il devait considérer ^ comme responsable jusqu'à un certain point ïj' de oebte conversion. Or, le souverain n'a jamais fait la moindre manifestation de œ genre. Il s'est au contraire montré toujours Jl° très bienveillant à l'égard du cardinal et bien des traits de cette bienveillance pourraient " être cités. Il régnait entre le prince de l'Eglise , catholique et l'empereur une véritable inti- • mité en vertu de laquelle le cardinal s'est permis à l'égard du souverain bien des cho-ses que d'autres n'auraient pas osé se per- j mettre. La raison en est peut-être dans oe 11 fait que Guillaume lia toujours trouvé dans le cardinal un homme qui faisait preuve de ":1 courage et d'indépendance et dont le tempérament au fond ressemblait assez bien au sien. Il est à noter dans tous les cas que lors de l'élection de l'évêque de Fulda comme archevêque de Bresiau, l'empereur, qui en avait le droit, n'a pas fait la moindre opposition à sa nomination définitive. Tout récemment encore, les journaux catholiques allemands,, à propos de la nomination du successeur du cardinal Kopp, ont rappelé que le chapitre de a cathédrale de Bresiau, auquel appartient le droit d'élire l'évêque, doit soumettre en vertu d'un traité entre la Prusse et le Vatican 1- une,liste de plusieurs candidats parmi lesquels 0 il entend dioisir le nouvel évêque, au gou->- vernemenit et à l'empereur. Ceux-ci ont le 7 droit alors de rayer de cette liste les candidats qui seraient, «personne minus gratas». 1- Guillaume II aurait donc pu, s'il avait eu il du ressentiment contre l'évêque de Fulda.qui i- avait présidié à la conversion de la princesse î de Hesse, effacer le nom de Mgr Kopp de la >. liste des candidats. Il n'en a rien fait, et les j relations entre l'archevêque de Bresiau et 'e u Kaiser sont restées plus tard des plus amicales. L'empereur a décerné à l'archevêque t une très haute décoration dont l'attribution implique tou i ours pour celui qui est l'objet de cette haute distinction., le droit de porter la particule nobiliaire et de fait les documents ■- officiels allemands ont toujours désigné par a la suite l'archevêque de Bresiau par le nom u de Dr von Kopn. Encore aujourd'hui, les journaux, même libéraux se servent de cette désignation pour feu l'archevêque de Bresiau. Au lendemain de la mort du cardinal, on a y d'ailleurs raconté à oe propos certains inci-sî dents plutôt amusants, entre l'empereur et le - -ardinal. C'était du temps du prince de à Biïlow, le fameux chancelier qui avait inven-s "é le Bloc libérale-conservateur dans le but t d'exclure le centre de toute participation des 1 'ffaines politiques. I-e cardinal, venu à Ber-1 ïin, entendait, malgré cette politique nouvelle du chancelier, rendre visite à l'empereur com-1 :ne d'habitude. lorsqu'il se présenta au chA-eau, on lui dit que l'empereur était indisposé - ot qu'il ne pouvait recevoir. I^e cardinal ce-f rendant lut le lendemain dans les journaux \ que Guillaume II avait accordé des audieru - -es. qu'il avait assisté h des exercices de r rcvU'pes. enfin qu'il s'était livré à ses occupa- i.ons habituelles sans que l'on eût songé le parler de maladie du souverain. L'archevêque revint donc au chAfeau. et se fit •mnonoer par un aide de camp de service. Cet •ide de camp ne revint pas. I>e cardinal avisa - itlors le grand-maréchal de la cour qui, à son > our. s'en aFla annoncer le cardinal, mais qun 1 evint aussi peu que le premier. Impatienté. . Mgr Kopp alla frapper à la porte du cabinet le l'empereur et il entra. Guillaume II était m train de déjeuner avec l'impératrice.Sans utendre des explications du cardinal, il fit emblant de chercher une dispute à l'impé--atrice et il s'en alla sans tenir compte de la résenoe de celui qu'il avait comblé d'honneurs.

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Dieses Dokument ist eine Ausgabe mit dem Titel La Métropole gehört zu der Kategorie Oorlogspers, veröffentlicht in - von 1914 bis 1918.

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