La métropole d'Anvers: paraissant provisoirement à Londres

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s.n. 1916, 19 Oktober. La métropole d'Anvers: paraissant provisoirement à Londres. Konsultiert 26 April 2024, https://nieuwsvandegrooteoorlog.hetarchief.be/de/pid/pc2t43k35r/
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LA MÉTROPOLE ONE PEIMNY FRONT: CINQ CENTIMES HOLLANDE: VIJF CENT CONTINENT : DIX CENTIMES PARAISSANT PROVISOIREMENT A LONDRES Bureaux: 43, Chancery Lane, W.C.—Téléphoné: Holborn 212. ABONNEMENTS : 1 mois, 3 sh. ; 3 mois, 9 sh. Etranger : 1 mois, 4 sh. ; 3 mois, 12 sh. Buvez le thé lipton Si vous désirez le meilleur thé adressez-vous à la firme qui le plante. LIPTON LTD Agences et filiales dans tout le Royaume-Uni. 23ME ANNEE JEUDI 19 OCTOBRE 1916 i i No. 292 LA GRANDE GUERRE I Les Roumains perdent un défilé Le chaos en grece ATTITUDE ENERGIQUE DES ALLIES La situation sur le front roumain sans jnner lieu à un danger immédiat reste ;trêmement sérieuse. En général la ré-stance roumaine dans les défilés est jstinée et ce n'est que dans le défilé de ivimes — qu' donne accès de la Tran-ilvanie du nord à la Roymanie du nord, lest traversé par la voïe ferrée qui se lige vers Galatz — que les Allemands it pu obtenir un certain succès, en oc-jpant Agas, en territoire roumain, à ne distance de seize kilomètres de la ontière et de quatre-vingts kilomètres e la voie ferrée principale qui relie la lukovine et la Russie avec Bucarest, but fait croire que les Roumains pour-jnt opposer à cette invasion la résis-mce nécessaire pour empêcher les Alle-lands de mettre leur plan à exécution, ar comme le dit le bulletin officiel de lucarest, " toutes les nouvelles militai-ts sont rassurantes ". Ce même bulle-in annonce qu'au défilé de Predeal, au ud de Brasso (Kronstadt) les Roumains nt repris l'offensive et poursuivent l'en-emi sur la pente des Alpes transylvai-es; des combats obstinés sont livrés Jut le long de la chaîne transylvaine, /ennemi attaque violemment sur tout le 'ont des Carpathes, mais jusqu'ici sans ucun succès. Dans le nord des Carpathes, et en ttrticulier à Dorna Watra, le point de met/on des lignes russo-roumaines les llemands prétendent avoir effectué un ger gain, tandis que nos alliés affir-lent que toutes les attaques ennemies ut été repoussées. A d'autres points de lur ligne les Russes maintiennent des iversions actives dans le but d'empê-ner l'ennemi de dégager ses troupes our les envoyer contre la Roumanie. Suivant certains renseignements l'arme dont von Falkenhayn dispose en ce îoment s'élève à douze divisions, soit ntre 200.000 et 230.000 hommes, ap-«yéc par de nombreuses batteries d'ar-itierie de tout calibre et une abondan-t de mitrailleuses, tandis que nos aies roumains, par suite de la longueur * leur front ont dû nécesairement dis-;éminer leurs forces et ne disposent que 'une artillerie réduite et d'une quantité ®gligeable de mitrailleuses. Les batailles dont les Carpathes sont îs témoins se livrent momentanément °ur une question de temps; chaque »ur de délai est un jour de gagné. Il 'y a pas de doute que la Russie ne ase un effort suprême pour aider son "'ée, comme elle l'a déjà fait pour les "très. Du reste l'arrivée à Bucarest 'u général Berthelot en compagnie de ngt-cinq officiers supérieurs français et >n général russe est de bon augure. n pfèce la situation prend une tournure désespérée, et le sort du roi Con-s antin et de son gouvernement ne pend 'Us 5u,a ™ M- Les Alliés ont débar-. a Athènes un bon millier de fusi-'e^ marins français et italiens, dans le )u! de renforcer la police et d'empêcher troubles dans la ville. soldats ont occupé le théâtre mu-'c'Pal, la station, l'hôtel de ville, le ort du Pirée et les batteries du fort de 'ast< 'a. En même temps ils effectuent ? Patr°uilles dans les rues d'Athènes 1 . e,st dans un état de fermentation ■nslf raMe. Au palais royal la nervosi-t.est extrême et le bruit court que le et la reine ont fait leurs paquets et déposent à quitter la ville. j ^"*sque M. Lambros, chef de cabinet, ""t au roi la note dans laquelle l'ami-au Fournet avait refusé de modérer ir0 ' ernandes des Alliés, il y eut des Pos aigres-doux entre le souverain et , min>stre, et Constantin aurait dit à 1 'C'nier que " seul un complice de ..j,|lra' aurait osé présenter une pa-^ note roi Quand M. Lambros l 'e roi il se rendit au ministère des ion'rfS étran^res et remit sa démis-3î(I(i '^c'a![ant qu'il ne voulait pas ' une mission dans un pays auto- / cratique. Quand il apprit la nouvelle du débarquement des Alliés il se rendit de nouveau auprès du roi, qu'il trouva dans un état d'abattement extrême. Constantin lui dit qu'il ne lui restait plus qu'à partir pour Larissa, où il a son palais, mais sur les instances des autres ministres le roi se laissa convaincre et resta à Athènes. Entre temps les Alliés ont acquis la preuve que le palais de Larissa est solidement fortifié, et que dans la gare d'Orfanon, un centre étendu, mais désert de voies ferrées, il se trouve 16.000 obus, près de 30.000 caisses de cartouches et 40 canons de campagne; dans deux autres gares il y a respectivement 5.000 et 4.000 fusils. L'attitude énergique des Alliés dans cette situation chaotique prouve que leur patience touche à sa fin. Les compromissions pro-allemandes et l'attitude équivoque du roi Constantin et de ses satellites allemands a duré trop longtemps et c'est de façon sérieuse que les puissances vont démontrer au roi que s'il permit un jour à son chef de cabinet, M. Vénizélos, d'invoquer l'aide toute-puissante des Alliés il doit rester fidèle à ses engagements. Les Alliés ont une mission à remplir et doivent avoir les coudées franches. Les tergiversations au sujet de la Bulgarie furent la perte de la Serbie et une politique de temporisation en Grèce signifierait l'invasion complète et l'assassinat de la Roumanie. Si le roi Constantin ne veut pas encore se rendre compte que son opposition à la poursuite des intérêts supérieurs de la Grèce menace sa dynastie et l'avenir de son peuple, les Alliés prendront soin de le rappeler à la dure réalité. Constantin attend en Grèce l'armée allemande qui aura détruit de fond en comble la Roumanie, et dans ces conditions une patience plus longue serait de la folie de la part des Alliés, et toute hésitation prépare un désastre. La situation sur les fronts de la Somme n'a pas subi de grandes modifications. Autour de Sailly-Sallisel où les Français se sont emparés d'un nouveau groupe de maisons, les combats continuent obstinément; dans la matinée de mardi, ils réussirent à pénétrer dans la première ligne mais ils furent repoussés aussitôt. Les Français s'établissent solidement dans la partie du village occupé.Sur le front britannique il n'y a eu que des opérations de moindre importance : bombardements des positions ennemies, raids de tranchées et combats aériens. Pensée de l'heure A méditer par nos compatriotes Un Anglais a adressé à l'un de nos confrères londoniens le texte de la prière suivante qu'il a adoptée pour sa famille : Seigneur, nous te remercions pour ce repas ; puisse-t-il être le même pour tous nos marins, nos soldats, tous les blessés et tous ceux qui souffrent en ce monde. Nous voudrions que nos compatriotes en exil méditent cette prière et la redisent. Nous voudrions qu'ils y trouvent un adoucissement à leurs misères présentes.Nous voudrions qu'ils y associent nos malheureux compatriotes restés au pays et qu'ils comparent leurs souffrances relatives à celles de tous ceux des nôtres qui souffrent bien plus et qui meurent. L'action du Pape Une dépêche de Rome en date du xi octobre dit : D'après les journaux romains, le Saint-Siège a reçu communication du nonce de Munich que le gouvernement allemand accède au désir exprimé par Benoît XV de rapatrier les personnes de Roubaix, Lille et Tourcoing qui avaient été internées par représailles. Le voyage de retour a commencé et sera effectué par petits groupes. " Belgien " Une lettre de M. Carton de Wiart Le ministre de la Justice belge, M. H. Carton de Wiart, ayant reçu de M. Kai Friis Moller, l'un des auteurs de l'ouvrage danois Belgien, édité par la maison Pio à Copenhague, un exemplaire d'hommage de cette magnifique publication vient de lui adresser la lettre que voici : Je viens de recevoir et de parcourir le magnifique ouvrage que vous avez publié sous le titre de Belgien. Les diverses études qui sont réunies dans ce chef-d'œuvre typographique, font grand honneur à la science historique et littéraire des écrivains que les ont rédigéeà. Nous éprouvons une gratitude d'autant plus grande pour cet hommage rendu à la vitalité de notre cher pays que celui-ci traverse actuellement des heures profondément cruelles, et qu'en de tels moments, rien n'est plus réconfortant que l'estime et la sympathie d'une nation soucieuse de vérité et de justice comme l'est la noble nation danoise.La publication dont vous avez pris l'initiative justifie en quelque sorte ce que nous avons cru pouvoir rappeler dans notre réponse à l'ultimatum allemand du 2 août 1914 en faisant allusion au " Rôle que la Belgique joue depuis plus de 80 ans dans la civilisation du monde ". Ce rôle, la Belgique le reprendra au lendemain de cette guerre avec d'autant plus d'ardeur que ses énergies auront été trempées par la lutte et par la douleur, par le sang et par les larmes, au service du Droit et de l'Honneur. Avec les autres nations de second rang telles que les Etats Scandinaves, les Pays-Bas et la Suisse, elle continuera à donner la preuve que la force brutale n'est pas en définitive la seule loi de l'Humanité, au stade actuel de son développement moral et intellectuel. Veuillez agréer, monsifur, pous vous t vos éminents collaborateurs, les assurances de ma considération la plus dévouée. CARTON DE WIART. La nécessité d'agir Notre distingué collaborateur M. Maurice Houyet a réclamé avec insistance la création, par le gouvernement belge, d'un comité d'études économiques. Nous constatons avec plaisir que le sénateur H. La Fontaine insiste, à son tour, dans l'Indépendance Belge pour la création d'un organisme de ce genre. " Il n'en est que plus impérieusement nécessaire, dit-il en conclusion d'une étude sur nos pertes matérielles, de songer dès maintenant à organiser la reprise du travail normal. Certes les exigences de la lutte imposent déjà une tâche gigantesque à nos gouvernants, mais il faut absolument qu'ils trouvent le moyeh de créer ce que j'appellerais volontiers un état-major industriel et commercial, chargé de dresser les plans de la campagne à poursuivre dès que la guerre aura pris fin." Il a paru dans de nombreux articles, et notamment dans la Métropole, une série d'études qui ont exprimé à ce sujet les vues de nos compatriotes. Le gouvernement a institué l'enquête Waxweiler. Il vient d'allouer 5.000 fr. au Congrès national économique pour la publication de ses travaux. Ce n'est pas assez.Souvenons-nous de ce que dès la déclaration de guerre, l'Allemagne a institué une commission d'études chargée d'étudier les conditions du retour à la vie normale. Quelle leçon ! Le programme de la Commission impériale allemande a pour objets de trouver de l'ouvrage pour les soldats licenciés, de fournir la matière au travail, d'éliminer le travail féminin, de libérer le capital pour le travail de la paix, de fournir du crédit à la navigation, de faire revivre le commerce et de fournir des matières premières. Ce programme pourrait être celui de la Commission belge avec, en plus, le réapprovisionnement en outillage. Le ministre des Chemins de fer a tranché la question du crédit à la navigation. I! a créé une commission d'études chargée d'examiner la question de l'électrification du rail. Ce sont deux bonnes initiatives. Il reste, dans le même ordre d'idées, à assurer le rétablissement de tous nos moyens de transport. Mais après cela, la question vitale, primordiale sera de permettre aux usines de recommencer leur production.Cela entraîne la constitution d'un organisme financier et d'une commission de l'exportation que nous avons réclamés. Ferdinand le Félon sifflé à Sofia Les journaux italiens ont recueilli des nouvelles qui prouvent que la situation en Bulgarie, surtout au point de vue alimentaire, serait grave. Au cours d'une promenade dans les rues de Sofia, le tsar Ferdinand aurait été sifflé par des groupes de soldats. Le sentiment national des socialistes belges Le correspondant bruxellois de l'âlge-meen Handelsblad, d'Amsterdam (2 octobre 1916, avondblad), consacre dans son journal, admis à circuler en Belgique occupée, un long article au socialisme belge. Une division va-t-elle se produire dans les rangs du parti ouvrier belge? Telle est la question à laquelle le journaliste néerlandais s'efforce de répondre. C'est à peine s'il entrevoit une possibilité de divergence, non sur la résistance à l'ennemi et les buts de la guerre, mais sur le degré de rigueur qu'il conviendra de tenir, une fois la paix conclue, aux Allemands en général et aux dirigeants de la Social-Demokratie en particulier. Par contre, pas le moindre fléchissement national. Certes, dit l'auteur de l'article, des rumeurs de chômage volontaire parmi les ouvriers belges travaillant dans les usines à munitions nous sont parvenues parfois, malgré la censure. Rien de surprenant à cela ; là où les Anglais donnèrent l'exemple, les Belges se trouvant en Angleterre ont bien pu les suivre, une fois en passant.Quelques frottements se sont aussi manifestés, de loin en loin, entre des soldats flamands et l'un ou l'autre officier n'entendant pas parfaitement la langue flamande. Les socialistes belges, en France, réclament l'institution d'un contrôle parlementaire. Mais ce sont là des frottements locaux, qui n'ont point influencé l'attitude générale des ouvriers socialistes. Le parti ouvrier reste loyaliste. Aussi, lorsque vous visitez la Maison du Peuple de Bruxelles, quand vous pénétrez aux étages supérieurs du Vooruit de Gand, marché du Vendredi, parmi les hommes de confiance des syndicats, dont l'activité bourdonnante fait du local une ruche vrombissante, si vous suivez Anseele dans sa courageuse politique communale et dans son journal qui paraît encore, alors vous sentez bien que ce n'est pas dans ces cercles belges qu'il faut chercher la trace des divisions qui, en d'autres pays, menacent l'unité des socialistes. De Waarheid, la feuille anarchiste de Gand, n'est soutenue par aucun mouvement. Les ouvriers socialistes en Belgique sont, avant tout, des Belges. S'il en est ainsi en Belgique occupée, il n'en est guère autrement parmi les socialistes en exil. Il suffit, pour s'en convaincre, de lire la déclaration de principe du nouvel organe socialiste bilingue de La Haye : Le Socialiste belge, dirigé par le député Camille Huys-mans, secrétaire du Bureau socialiste international. Dans son premier numéro, cet organe s'exprime ainsi : Nos camarades qui vivent en Belgique sont condamnés au silence, mais nous pouvons affirmer en leur nom : 1. Que le parti ouvrier belge ne veut qu'une paix qui assure la délivrance du territoire et garantisse l'indépendance du pays ; 2. Qu'il a pleinement confiance dans le comité exécutif de l'Internationale socialiste ouvrière ; 3. Que nous reconnaissons d'ailleurs que le gouvernement belge a toujours observé rigoureusement les obligations à lui imposées par les traités internationaux. Il est bon de rappeler que le Bureau exécutif de l'Internationale ouvrière est présidé par le ministre belge M. Emile Vandervelde. Un dernier trait, enfin, caractérise les sentiments des travailleurs socialistes belges. Dans le but de contre-balancer l'influence du Congrès syndical inter-al-liés tenu à Leeds, les Allemands, par l'organe du président de leur fédération syndicale, tentent de provoquer la réunion en Suisse d'un Congrès international des organisations ouvrières. Cette entreprise paraît condamnée à l'avortement. Dans un article publié par la Bataille, de Paris (8 octobre 1916), M. Alphonse Gaspar, secrétaire de la Centrale des métallurgistes belges, après avoir rappelé les exactions et les crimes commis en Belgique par les troupes allemandes, écrit : Aujourd'hui, nous nous demandons, douloureusement émus en pensant aux victimes et à tous ceux qui sont restés dans la grande prison qu'est devenue la Belgique, qui pourrait bien répondre à l'invitation allemande.Dans le syndicalisme français, grand par la flamme qui l'a toujours animé, y aura-t-il un seul membre pour répondre à l'appel de ceux qui ont failli à toutes les traditions révolutionnaires? La propagande allemande en Angleterre Dans son enquête sur l'Allemagne que publient en ce moment deux grands journaux londoniens, le correspondant de guerre américain M. Curtin attire l'attention sur l'activité du Département anglais du Ministère allemand des Affaires étrangères qui publie notamment le Continental Times, largement répandu aux Etats-Unis et dans les camps de prisonniers. Le fait que ce département fonctionne avec plus de vigueur que jamais, écrit M. Curtin, devrait servir d'avertissement aux rédacteurs en chef des journaux , anglais, aux sociétés pacifistes et à d'autres personnes qui, non seulement en Angleterre, mais aussi en Ecosse, en Irlande, dans le Pays de Galles et au Canada, pourraient se faire les instruments inconscients d'agents et écrivains allemands insidieux. La direction du Département anglais de la Wilhelmstrasse, ajoute le correspondant de guerre, est en de fort bonnes mains qui sont supplémentées par les conseils du baron von Kuhlmann. Celui-ci lui rend visite chaque fois qu'il passe par Berlin et il s'est vanté en Hollande, avec son toupet habituel, d'avoir bien en main " la propagande en Angleterre ". La déclaration faite au Reichstag que l'on avait dépensé plus de 250 millions pour les journaux et pour d'autres " arrosages " ne tient pas compte des grandes sommes collectées en privé en Allemagne et aux Etats-Unis.Ces révélations sont à rapprocher d'un scandaleux article publié dans une feuille socialiste de Glasgow, le For-ward, par une certaine Miss Emily Hob-house qui, après avoir visité le camp de Ruhleben, a passé quelques jours en Belgique avec le consentement et la collaboration du gouvernement allemand. Elle n'est pas loin de décrire la Belgique comme un paradis; elle nie la destruction de Louvain et refuse de se prononcer sur la responsabilité des atrocités perpétrées dans notre pays; en d'autres termes, elle fait preuve à l'égard de nos ennemis d'une indulgence qui offense les vérités les plus élémentaires et constitue une insulte outrageante aux souffrances endurées par nos malheureux compatriotes. Il n'y a donc pas de censeurs à Glasgow ? Ou bien leurs foudres ne sont-elles réservées qu'aux amis de l'Entente? Et, après les horreurs du Lusitania, de Wittenberg et des assassinats des zeppelins on laisse donc en liberté de vieilles demoiselles qui crient sur tous les toits que les Allemands sont de doux agneaux et que le mieux qu'on puisse faire, c'est de leur tendre la main le plus vite possible ! Notons que la demoiselle Hobhouse a essayé de faire avaler ses assertions à un public plus étendu dans une lettre au Times d'hier, mais cette fois, au moins, elle reçoit de la part de la rédaction du grand journal de la Cité une réplique cinglante où il est fait allusion à ses tendances, et qui coupera sans doute court à son travail de taupe hautement préjudiciable aux intérêts belges dans ce pays. Pensées Elles sont du Dr. Gustave Le Bon, le célèbre savant et philosophe français : L homme de la vie journalière est surtout guidé par son égoïsme individuel. L'homme des combats par les intérêts collectifs de sa race. * * En temps de guerre, on trouve des milliers d'hommes prêts à se faire tuer pour l'intérêt général. En temps de paix, on en découvrirait bien peu Les âmes du temps de paix diffèrent donc visiblement de celles du temps de guerre. * Les forces d'un peuple grandissent immensé-ment quand il a pour ennemi un dévastateur sans pitié menaçant les faibles d'une servitude sans espoir. Dans le syndicalisme italien, trouvera-ton des camarades trop peu avertis, mal informés, pour tendre une main fraternelle a ceux qui ne parviennent même pas à avoir le courage de se désolidariser d'avec un passé d'erreur. Dans le syndicalisme anglais, personne ne repondra à l'appel, ils l'ont dit d'une façon suffisamment claire à Leeds et à Bir-mingham.Et les syndicalistes neutres, que feront-ils, iront-ils à ce congrès? En tout cas, les Belges n'y seront pas.

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